Vivre ensemble dans l Ouest-de-l Île. Portrait du logement sur le territoire de l Ouest-de-l Île

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1 Vivre ensemble dans l Ouest-de-l Île Portrait du logement sur le territoire de l Ouest-de-l Île Préparé par Normand Croteau Organisateur communautaire au CSSS de l Ouest-de-l Île 10 Décembre 2014

2 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 1 HISTORIQUE... 2 DÉTERMINANT DE LA SANTÉ 2 CONTEXTE. 3 TERRITOIRE DE L OUEST-DE-L ÎLE... 4 CARTE DES VOISINAGES... 5 FAITS SAILLANTS... 6 CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION ET DES MÉNAGES... 8 POPULATION... 8 MÉNAGES... 9 REVENUS FAIBLE REVENU TAUX D EFFORT AU LOGEMENT SOUTIEN AU MÉNAGE BESOINS SELON LA TAILLE CONVENABLE DU LOGEMENT MOBILITÉ DES PERSONNES CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS MODE D OCCUPATION TYPES DE CONSTRUCTION PÉRIODE DE CONSTRUCTION NOMBRE DE PIÈCES DANS LES LOGEMENTS ÉTATS ET VALEURS DES LOGEMENTS TAUX D INOCCUPATION LOGEMENT SUBVENTIONNÉ LOGEMENT SOCIAL ET COMMUNAUTAIRE BALISES EN MATIÈRE DE LOCALISATION ET D IMPLANTATION ANNEXE I : LES RESSOURCES ANNEXE II : LES ACTEURS ANNEXE III : LES MUNICIPALITÉS ANNEXE IV : LES PROGRAMMES ANNEXE V : TABLEAUX DES DONNÉES DÉTAILLÉES i

3 ANNEXES ANNEXE I : LES RESSOURCES Groupes de ressources techniques Ressources communautaires, OBNL et coopératives Ressources d hébergement non institutionnelles Résidences OMH de l Ouest-de-l Île Résidences privées pour aînés certifiées ou en cours de certification ANNEXE II : LES ACTEURS DANS LE DOMAINE DU LOGEMENT Les acteurs et leurs missions Acteurs et mandats en lien avec l accessibilité et la salubrité des logements ANNEXE III : LES MUNICIPALITÉS La communauté urbaine de Montréal Les municipalités Stratégie montréalaise d inclusion en logement ANNEXE IV : LES PROGRAMMES EN LOGEMENT Aide financière au logement Aide à la construction Aide à la rénovation Aide à l acquisition Aide aux organisations communautaires Clientèles avec besoins particuliers ANNEXE V : TABLEAUX DES DONNÉES DÉTAILLÉES POPULATION Nombre d individus selon le groupe d âge Proportion des individus selon le groupe d âge Proportion des immigrants Évolution de la population immigrante MÉNAGES Types de ménage (nombre) Proportion des types de ménage Évolution des ménages personnes vivant seules Évolution des ménages personnes 65 ans et plus Évolution des ménages personnes 65 ans et plus vivant seules Évolution des ménages familles avec enfants Évolution des ménages familles monoparentales ii

4 REVENUS Revenu des ménages en Revenu après impôt des ménages en Revenu après impôt des 15 ans et plus en Ménages privés dans le décile inférieur de revenu après impôt.. 70 Nombre de personnes dans les ménages privés ayant un faible revenu en Proportion de personnes dans les ménages privés ayant un faible revenu en TAUX D EFFORT AU LOGEMENT Taux d effort des ménages locataires en coûts d habitation Évolution du taux d effort des ménages locataires en coûts d habitation Taux d effort au logement et coûts mensuels Taux d effort des ménages locataires et propriétaires en coûts d habitation. 76 SOUTIEN AU MÉNAGE Ménages privés selon le nombre de personnes en soutien au ménage Ménages privés selon l âge du principal soutien au ménage BESOINS SELON LA TAILLE CONVENABLE DU LOGEMENT Ménages privés selon la taille convenable du logement MOBILITÉ Mobilité des personnes : 1 an et 5 ans auparavant MODE D OCCUPATION Répartition des logements privés selon leur mode d occupation TYPES DE CONSTRUCTION Logements privés occupés selon le type de construction résidentielle (N).. 82 Logements privés occupés selon le type de construction résidentielle (%) Ménages privés selon le statut de condominium PÉRIODE DE CONSTRUCTION Logements privés selon la période de construction LOGEMENTS PRIVÉS OCCUPÉS SELON LE NOMBRE DE PIÈCES Proportion de logements privés occupés selon le nombre de pièces ÉTATS ET VALEURS DES LOGEMENTS États et valeurs des logements TAUX D INNOCIPATION Taux d inoccupation selon la gamme de loyer Taux d inoccupation selon le nombre de chambres LE LOGEMENT SUBVENTIONNÉS Proportion de ménages locataires dont le logement est subventionné iii

5 INTRODUCTION Le présent document regroupe les principaux indicateurs sociodémographiques entourant le logement et la population de l Ouest-de-l Île. La première partie est consacrée au profil de la population et des ménages du territoire. La seconde partie aborde les principales caractéristiques des logements qui s y retrouvent. La troisième partie du document est composée d annexes dressant un inventaire non exhaustif des ressources au niveau du logement, des acteurs qui y sont impliqués, des rôles des municipalités et des programmes existants. À la fin, une section présente des tableaux détaillés des données utilisées dans le cadre de ce portrait. Le lecteur pourra ainsi porter un regard analytique spécifique sur certains voisinages du territoire. Il est à noté que ce document n a pas la prétention de faire un tour d horizon complet de la question du logement mais vise plutôt à susciter le débat sur un enjeu identifié comme étant prioritaire par la communauté de l Ouest-de-l Île. Les données utilisées proviennent principalement du recensement de 2011 de Statistiques Canada tirées à partir des sites internet suivants : o Espace montréalais d information sur la santé : o Observatoire du Grand Montréal : o Montréal en Statistiques : _schema=portal Soulignons la collaboration de Karine Brisson et Mélanie Safi, organisatrices communautaires au CSSS de l Ouest-de-l Île ainsi que Rodica Serban, stagiaire au CSSS de l Ouest-de-l Île pour la réalisation de ce portrait. Nous remercions également les membres du chantier logement de l Ouest-de-l Île pour leurs réflexions et leurs analyses qui auront mené à la réalisation de ce document. Natalie Chapman WIAIH Howard Nadler BATSHAW Shant Kancachian CLD WI Gerry Robertson Table de quartier Nord Alena Ziuleva Table de quartier Sud Andrée Levesque AJOI Isabelle Prosnik Centre Ressources Communautaires 1

6 HISTORIQUE Le 8 avril 2009 avait lieu un Forum Communautaire de l Ouest-de-l Île. Celui-ci a rassemblé près de 112 participants issus de tous les milieux et avait pour but de présenter un portrait socio-économique du territoire, de développer une vision commune des enjeux vécus et de définir les pistes d action éventuelles. Deux grandes priorités sont ressorties de cet événement : le transport et le logement. Un groupe de travail a alors été formé pour chacune de ces priorités. Le présent document se veut un outil pour soutenir les acteurs du milieu dans leur volonté d améliorer les conditions de logement dans l Ouest-de-l Île. DÉTERMINANT DE LA SANTÉ Au Québec : «La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmité» 1. La loi sur les services de santé et les services sociaux 2 précise qu on doit cibler les actions les plus efficaces à l égard des déterminants de la santé, notamment celles qui peuvent influencer les inégalités de santé et de bien-être au sein de la population et celles qui peuvent contrecarrer les effets des facteurs de risque touchant, notamment, les groupes les plus vulnérables de la population. L accessibilité au logement abordable est un déterminant majeur de la santé 3 car des loyers élevés obligent les ménages à faible revenu à consacrer une large part de leurs revenus au logement, au détriment d autres besoins essentiels tel que l alimentation, le transport, etc. 1 Ministère de la Santé et des Services sociaux, Le Cadre conceptuel de la santé et de ses déterminants - résultat d une réflexion commune, Version mars Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Direction de santé publique, État de situation sur la santé des Montréalais et ses déterminants,

7 CONTEXTE MONTRÉAL Depuis 2001, une pénurie de logements à louer persiste à Montréal 4, ayant comme effet d augmenter le prix des logements et d emblée, le nombre de ménages ayant de la difficulté à trouver un logement abordable. Les logements de 2 chambres à coucher sont plus particulièrement touchés par cette pénurie, au détriment des familles cherchant un logement abordable. Cette situation est d autant plus inquiétante que le prix des loyers augmente plus rapidement que le revenu des Montréalais. En 2012, ménages 5 de l île de Montréal étaient en attente d un HML (habitation à loyer modique) ou du PSL (Programme de supplément au loyer). À Montréal, on compte HLM, représentant environ 4 % des logements locatifs occupés. Les sous-populations à faible revenu sont particulièrement vulnérables aux problèmes d accessibilité au logement. Certains sous-groupes sont plus susceptibles d avoir des difficultés d accès à un logement abordable : les nouveaux immigrants, les familles, les personnes âgées vivant seules, les personnes très âgées (>85 ans), les personnes ayant une incapacité ou un problème de santé mentale ou physique et les personnes ayant récemment vécu un changement de la structure familiale. OUEST-DE-L ÎLE Dans l Ouest-de-l Île, seulement 23 % des logements ( logements) du territoire sont disponibles pour la location. Dans les récentes années, peu de nouveaux logements locatifs ont été construits sur le territoire. De plus, à la lumière des données du dernier recensement, le portrait des revenus de la population n est pas toujours aussi rose que l on peut le prétendre. Chez certaines franges de la population (ex : travailleur à faible revenu, jeunes familles, etc.) l accès à la propriété peut être difficile. La hausse de la valeur des résidences ainsi que le resserrement des conditions de remboursement de prêts hypothécaires représentent des défis supplémentaires à l accès à la propriété. Par ailleurs, certaines épreuves de la vie (séparation, perte d emploi, immigration récente) ou conditions de santé particulières peuvent nous contraindre à opter pour un logement plus abordable ou adapté à notre situation. 4 Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Direction de santé publique, État de situation sur la santé des Montréalais et ses déterminants, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Direction de santé publique, État de situation sur la santé des Montréalais et ses déterminants,

8 TERRITOIRE DE L OUEST-DE-L ÎLE Le CSSS de l Ouest-de-l Île comprend deux territoires de CLSC, soit celui de Pierrefonds et celui du Lac-St-Louis. Il représente le plus grand territoire de l île de Montréal avec ses 130 km² et ses habitants. Le territoire de l Ouest-de-l Île correspond à celui du CSSS de l Ouest-de-l Île (CSSS ODÎ) auquel le territoire de Dorval a été ajouté. Cet ajout est justifié par le fait qu il existe un réseau de partage et de concertation entre les différents organismes des deux territoires. La Cité de Dorval a un territoire d une superficie de 20,64 km 2 et inclut habitants. Celle-ci est désignée comme faisant partie du CSSS de Dorval-Lachine- Lasalle. Les voisinages représentent des territoires plus petits ayant des réalités sociales distinctes. À la page suivante, une carte de l Ouest-de-l Île est présentée avec les 17 voisinages qui composent le territoire. Dans le présent document, les statistiques sont présentées à partir de différents découpages territoriaux, selon la disponibilité des données. Territoires de l Ouest-de-l Île Découpage territorial CSSS de l Ouest-de-l Île CLSC du Lac-Saint-Louis CLSC de Pierrefonds Ouest-de-l Île Municipalités / Arrondissements Voisinages Territoires inclus CLSC du Lac-Saint-Louis, CLSC de Pierrefonds Ste-Anne-De-Bellevue, Senneville, Baie-d Urfé, Beaconsfield, Pointe-Claire, Kirkland Pierrefonds-Roxboro, Île-Bizard Ste-Geneviève, Dollard-des- Ormeaux CLSC du Lac St-Louis, CLSC de Pierrefonds et Ville de Dorval Baie d Urfé, Beaconsfield, Kirkland, Ste-Anne-de-Bellevue, Senneville, Pointe-Claire, Dorval, Pierrefonds-Roxboro, Dollard-des- Ormeaux, Île-Bizard Ste-Geneviève Baie d Urfé, Beaconsfield, Kirkland, Ste-Anne-de-Bellevue, Senneville, Pointe-Claire Nord, Pointe-Claire Sud, Dorval, Cloverdale/À-Ma-Baie, Roxboro, Pierrefonds Centre-Nord, Pierrefonds Centre-Sud, Pierrefonds Ouest, Dollard-des-Ormeaux Est, Dollard-des-Ormeaux Ouest, Île-Bizard Ste-Geneviève 4

9 Voisinages de l Ouest-de-l Île 5

10 FAITS SAILLANTS de population Un territoire caractérisé par une forte proportion de jeunes et avec de plus en plus d immigrants o Environ 1 personne sur 4 a moins de 20 ans (58 975) o Environ 3 personnes sur 10 sont issues de l immigration ménages Des disparités malgré des revenus supérieurs à la moyenne montréalaise Des logements de types maisons individuelles Des logements surtout occupés par des propriétaires Des logements dispendieux et inadaptés aux besoins Les grands logements sont peu disponibles o o o o o o o o o o o o o o o 58 % des ménages sont de type familles avec enfants. Le quart des familles avec enfants sont monoparentales. 29 % des ménages composés de personnes de 65 ans et plus vivent seuls ménage à faible revenu dans l Ouest-de-l Île personnes vivant dans les ménages à faible revenu 41% des 15 ans et plus ( personnes) ont eu un revenu après impôt inférieur à $ en L ODÎ est principalement composé de logements de types maisons individuelles. Les logements locatifs et les condominiums sont moins présents sur le territoire comparativement à Montréal. La majorité (77 %) des logements du territoire sont occupés par le propriétaire sauf à Ste-Geneviève (65 %). En tout, logements sont occupés par des locataires. Les coûts d habitation pour les locataires de l Ouest-de-l Île sont supérieurs à la moyenne montréalaise. 42% des ménages locataires (8 908 ménages) consacrent plus de 30% de leur revenu aux coûts de logement ménages habitent dans un logement dont la taille est insuffisante par rapport à leurs besoins. Plus la gamme de logements locatifs augmente, moins ils sont disponibles. Plus le nombre de chambres augmente moins les logements locatifs sont disponibles. Un parc résidentiel vieillissant o La plupart des logements ont été construits avant o En moyenne, la valeur des logements est inférieure à celle de Montréal. o logements ont besoin de réparations majeures. Des logements sociaux et communautaires inégalement répartis o o Les logements sociaux et communautaires se retrouvent principalement à Pierrefonds-Roxboro, Pointe-Claire et Dollard-des-Ormeaux. Aucun logement de la SHDM sur le territoire de l Ouest-de-l Île. 6

11 Dans ces circonstances, une offre variée et bonifiée de logements locatifs privés, sociaux et communautaires représente une alternative essentielle pour répondre aux besoins actuels et à venir de la communauté de l Ouest-de-l Île. Ressources Besoins 7

12 LA POPULATION CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION ET DES MÉNAGES 1 personne sur 4 est âgée de moins de 20 ans. L Ouest-de-l Île est de plus en plus caractérisé par la présence d immigrants. Le territoire de l Ouest-de-l Île compte une population de habitants (12 % de la population de Montréal). 0 à 19 ans : à 64 ans : ans et plus : On y observe une proportion de jeunes légèrement supérieure qu à Montréal. Ouest-de-l'Île 15% 25 % 60 % 0-19 ans ans 65 ans et plus Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données du recensement 2011 de Statistiques Canada. L Ouest-de-l Île est de plus en plus caractérisé par la présence d immigrants. Cette population est en croissance notamment sur le territoire du CLSC de Pierrefonds (37 %) où la proportion dépasse la moyenne montréalaise (33 %). Évolution de la population immigrante dans ODÎ (%) CLSC Lac St-Louis CLSC Pierrefonds Dorval Montréal Évolution des principales caractéristiques de la population du CSSS de l Ouest-de-l Île : Données des recensements de 1996 à Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données du recensement 2011 de Statistiques Canada. En ce qui a trait à l immigration récente, elle demeure moins élevée dans l Ouest-de-l Île (17 %) comparativement à la moyenne montréalaise (25 %) sauf pour le voisinage de Ste-Geneviève (29 %). 8

13 LES MÉNAGES Le territoire est principalement composé de ménages de type familles avec enfants à la maison. Les familles ayant des enfants de moins de 6 ans se retrouvent surtout dans Cloverdale/À-Ma-Baie (23 %), Ste-Geneviève (22 %) et Pierrefonds-Centre-Nord (20 %). Parmi les ménages avec enfants à la maison, les voisinages de Ste-Geneviève (41 %), Cloverdale/À-Ma-Baie (31 %) et DDO-Est (29 %) comportent de fortes proportions de familles monoparentales. Ménages Avec enfant Vivant seule ménages familles dont familles monoparentales personnes âgées de 65 ans et + 10 % des ménages de Montréal 58 % des ménages sont de type familles avec enfants Le quart des familles avec enfants sont monoparentales 29 % des 65 ans et + vivent seuls Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au sur les données du recensement 2011 de Statistiques Canada. Ste-Geneviève représente le voisinage ayant la plus forte proportion de ménages composés d une seule personne, suivi de Dorval, Pointe-Claire Sud. Ces mêmes voisinages comportent également les plus fortes proportions de personnes de 65 ans et plus vivant seules. Il est possible d observer certaines tendances concernant les ménages dans l Ouest-de-l Île. On remarque une augmentation des ménages composés de personnes de 65 ans et plus, dépassant ainsi la moyenne montréalaise qui est de 16 %. 20 Évolution des ménages de personne 65 ans et plus (%) CLSC Lac St- Louis CLSC Pierrefonds Dorval Montréal Évolution des principales caractéristiques de la population du CSSS de l Ouest-de-l Île : Données des recensements de 1996 à Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au sur les données du recensement 2011 de Statistiques Canada. 9

14 La proportion de familles avec enfant a chuté entre 2006 (63 %) et 2011 (53 %) sur l ensemble de l Île de Montréal. 80 Évolution des ménages familles avec enfants (%) CLSC Lac St-Louis Pierrefonds Dorval Montréal Évolution des principales caractéristiques de la population du CSSS de l Ouest-de-l Île : Données des recensements de 1996 à Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données du recensement 2011 de Statistiques Canada. Sur l Île de Montréal, la proportion des familles monoparentales est demeurée stable entre 1996 et 2011 et ce, malgré la diminution des familles avec enfants. Dans l Ouest-de-l Île, la proportion de familles monoparentales a plutôt augmentée passant de 20 % en 1996 à 25 % en Évolution des ménages familles monoparentales (%) CLSC Lac St-Louis CLSC Pierrefonds Dorval Montréal Évolution des principales caractéristiques de la population du CSSS de l Ouest-de-l Île : Données des recensements de 1996 à Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données du recensement 2011 de Statistiques Canada. 10

15 LES REVENUS Le revenu médian représente la valeur qui sépare les ménages en deux groupes égaux, la moitié des ménages a un revenu supérieur à la médiane et l autre moitié, un revenu inférieur. Dans l ensemble, les ménages du territoire ont eu, en 2010, des revenus supérieurs à la moyenne montréalaise à l exception de Ste-Geneviève. Au total, ménages ont eu des revenus, après impôts, inférieurs à $. Ceux-ci, se retrouvent en plus fortes proportions sur le territoire du CLSC de Pierrefonds. Revenu médian après impôt des ménages de l ODÎ en % des ménages avec revenus après impôts de moins de $ ménages : moins de $ ménages : $ à $ ménages : $ à $ CSSS ODI $ Montréal $ Sainte-Geneviève $ Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS), Enquête nationale auprès des ménages 2011, Statistiques Canada. En 2011, l Ouest-de-l Île compte personnes âgées de 15 ans et plus. Le revenu médian de ces personnes est supérieur à la moyenne montréalaise sauf en ce qui a trait aux voisinages Dollard-des-Ormeaux Est et Pierrefonds Centre-Sud. Malgré cette position avantageuse, 41 % des 15 ans et plus ( personnes) ont eu un revenu après impôt inférieur à $ en Revenu médian après impôt des personnes de 15 ans et plus en 2010 CSSS ODI $ Montréal $ Dollard-des-Ormeaux Est $ Pierrefonds Centre-Sud $ Chez les 15 ans et plus : personnes ont eu un revenu après impôt inférieur à $ personnes ont eu un revenu après impôt entre $ et $. Au total, 4 personnes sur 10 ont eu un revenu après impôt inférieur à $ en Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS), Enquête nationale auprès des ménages 2011, Statistiques Canada. 11

16 FAIBLE REVENU Ce tableau montre les seuils des mesures de faibles revenus (revenu avant impôts et après impôt) du Canada, en dollars, pour diverses tailles de ménages en Mesures de faibles revenus pour les ménages du Canada, 2010 Taille de ménage Revenus avant impôts Revenus après impôt 1 personne personnes personnes personnes personnes personnes personnes Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada MÉNAGES DE L OUEST-DE-L ÎLE DANS LE DÉCILE INFÉRIEUR DE REVENU Dans l ensemble, les ménages du territoire sont dans une position financière nettement plus favorable que le reste de l Île de Montréal. Cependant, certains voisinages présentent des proportions de ménages à faible revenu supérieures qu à Montréal. Population dans les ménages privés ayant de faibles revenus en 2010 (fondée sur la mesure de faibles revenus après impôt) Ménages se situant dans le décile inférieur de revenus Moins de 18 ans 18 à 64 ans 65 ans et plus Ste-Geneviève: 20 % Montréal: 17 % Cloverdale/À-Ma- Baie: 37 % Ste-Geneviève: 36 % Montréal: 28 % Ste-Geneviève: 28 % Montréal: 25 % Pierrefonds Centre- Sud: 24 % Montréal: 21 % Ste-Geneviève: 20 % Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. Au total, personnes habitent dans des ménages ayant eu un faible revenu en Le voisinage Ste-Geneviève affiche des proportions supérieures à la moyenne montréalaise dans presque chacune des tranches d âges. Plus du tiers des moins de 18 ans de Cloverdale/À-Ma-Baie se situent dans le décile inférieur de faibles revenus. Il en est de même pour près du quart des personnes de plus de 65 ans de Pierrefonds Centre-Sud. 12

17 TAUX D EFFORT AU LOGEMENT Comparer au reste de l Île de Montréal : Il en coûte plus cher de louer un appartement dans l Ouest-de-l Île. Une proportion similaire de ménages locataires consacrent 30 % ou plus de leur revenu aux coûts d habitation. Au total, plus d un ménage sur cinq (19 635) consacrent 30 % ou plus de leur revenu aux coûts d habitation. Locataires Dans l Ouest-de-l Île, locataires consacrent plus de 30 % de leur revenu aux coûts liés à l habitation. Pour les locataires de l ODÎ, les coûts liés au logement de même que le taux d effort sont supérieurs à la moyenne montréalaise. Coûts mensuels et taux d effort au logement des locataires Territoires CSSS de l Ouest-de-l Île Coûts d habitation * mensuels médians pour les logements occupés par un ménage locataire ($) Ménages locataires consacrant 30% ou + du revenu total du ménage en coûts d habitation (%) * CLSC du Lac-Saint-Louis CLSC de Pierrefonds Total CSSS ODÎ Dorval Montréal Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au : basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. * Les coûts comprennent le prix du loyer, les frais d électricité, du chauffage et des services municipaux. Sur l Île de Montréal, la proportion de ménage locataires consacrant plus de 30 % de leurs revenus bruts aux frais de logement a connu une baisse en 2001 pour ensuite remonter mais sans toutefois atteindre le niveau de Pour sa part, l Ouest-de-l Île a vécu la même tendance mais a dépassé la proportion de 1996 et affiche maintenant un taux similaire à la moyenne montréalaise. Le territoire du CLSC du Lac-Saint-Louis présente, depuis 2006, un taux d effort au logement nettement supérieur à l ensemble de Montréal. 13

18 60 Évolution des ménages locataires consacrant 30 % ou plus de leurs revenus au loyer brut (%) CLSC Lac St-Louis CLSC Pierrefonds Dorval Montréal Évolution des principales caractéristiques de la population du CSSS de l Ouest-de-l Île : Données des recensements de 1996 à Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS), basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. Propriétaires Pour les propriétaires de l ODÎ, les coûts liés à l habitation sont similaires et le taux d effort est inférieur à la moyenne montréalaise. Coûts mensuels et taux d effort au logement des propriétaires Voisinages Ouest-de-l Île Coûts d habitation mensuels médians pour les logements occupés par un ménage propriétaire ($) Ménages propriétaires consacrant 30 % ou + de leurs revenus totaux aux coûts d habitation (%) CLSC du Lac-Saint-Louis CLSC de Pierrefonds Total CSSS ODÎ Dorval Montréal Les coûts comprennent le prix du loyer, les frais d électricité, du chauffage et des services municipaux. Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. 14

19 Tous les ménages Plus d un ménage sur cinq, qu il soit propriétaire ou locataire, consacrant 30 % ou plus de leurs revenus aux coûts du logement. Au total, cela représente ménages ou 23 % de l ensemble des ménages de l Ouest-de-l Île. Taux d effort au logement des ménages locataires et propriétaires Villes et arrondissements Ménages privés Ménages consacrant 30 % ou plus de leurs revenus aux coûts d habitation Nombre % Baie d Urfé Beaconsfield Kirkland Senneville Ste-Anne-de-Bellevue Pointe-Claire Dorval Pierrefonds-Roxboro Dollard-des-Ormeaux Île-Bizard Ste-Geneviève Total Ouest-de-l Île Île de Montréal Source : Statistiques Canada, Enquête nationale auprès des ménages de Compilation de Montréal en statistiques, Ville de Montréal 15

20 SOUTIEN AU MÉNAGE Comparativement à Montréal : o L Ouest-de-l Île affiche une proportion plus importante de ménages comptant sur deux soutiens pour les paiements du logement. o La moyenne d âge du principal soutien au ménage est généralement plus élevé dans l Ouest-de-l Île. Comparer au reste de l Île de Montréal, une proportion moins importante de ménages de l Ouest-de-l Île ont recours à un seul soutien pour les paiements du logement, quoique cette catégorie représente tout de même une majorité. Cependant, on retrouve dans l Ouest-de-l Île une proportion plus importante de ménages comptant sur deux soutiens pour les paiements du logement. Proportion des ménages privés selon le nombre de personnes en soutien au ménage Kirkland Île-Bizard-Ste-Geneviève Baie-d'Urfé Senneville Beaconsfield Dollard-des-Ormeaux Pierrefonds-Roxboro 2 soutiens 1 Soutien Ste-Anne-de-Belevue Pointe-Claire Dorval Île de Montréal Source : Statistiques Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011 Compilation de Montréal en statistiques, Ville de Montréal Soutien au ménage : Désigne une personne faisant partie du ménage qui est responsable de payer le loyer ou l'hypothèque, ou les taxes, ou l'électricité ou les autres services ou services publics. Lorsque plus d'une personne sont responsables des paiements pour le logement, il est possible d'identifier plus d'un soutien du ménage. Si toutefois personne dans le ménage n'est identifié comme étant la personne effectuant ces paiements, la personne repère est alors désignée par défaut. 16

21 En général, la moyenne d âge du principal soutien au ménage est plus élevée dans l Ouest-de-l Île que sur l Île de Montréal. Sur l Île de Montréal, l âge du principal soutien au ménage se situe davantage dans la catégorie des 44 ans et moins, tandis que dans l Ouest-de-l Île, c est plutôt dans la catégorie des 45 à 64 ans. On remarque également dans l Ouest-de-l Île, une plus forte proportion de ménages dont le principal soutien est âgé de plus de 65 ans. Par exemple, Senneville (47 %), Baie-d Urfé (37 %) et Pointe-Claire (31 %) dépassent largement la moyenne montréalaise de 22 %. Proportion des ménages privés selon l âge du principal soutien au ménage ans et moins 45 à 64 ans 65 ans et plus 0 Source : Statistiques Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011 Compilation de Montréal en statistiques, Ville de Montréal 17

22 BESOINS SELON LA TAILLE CONVENABLE DU LOGEMENT Un ménage est considéré comme vivant dans des locaux de taille convenable si le logement compte suffisamment de chambres à coucher, comme prescrit par la Norme nationale d'occupation (NNO), élaborée par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) *. Dans l Ouest-de-l Île, ménages habitent dans un logement dont la taille est insuffisante par rapport à leurs besoins. Ménages privés selon la taille convenable du logement Municipalités et arrondissements de l Ouest-de-l Île Ménages privés Logement de taille insuffisante nombre % Baie d Urfé Beaconsfield Kirkland Senneville Ste-Anne-de-Bellevue Pointe-Claire Dorval Pierrefonds-Roxboro Dollard-des-Ormeaux Île-Bizard / Ste-Geneviève Ouest-de-l Île Île de Montréal Source : Statistiques Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011 Compilation de Montréal en statistiques, Ville de Montréal * La taille convenable du logement indique si un ménage privé vit dans des locaux de taille convenable selon la Norme nationale d'occupation (NNO), à savoir si le logement comporte suffisamment de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage. Un ménage est considéré comme vivant dans des locaux de taille convenable si le logement compte suffisamment de chambres à coucher, comme prescrit par la NNO. La taille convenable du logement détermine le nombre de chambres à coucher requis pour un ménage compte tenu de l'âge, du sexe et des relations entre les membres du ménage. Une mesure alternative, le nombre de personnes par pièce, prend en considération toutes les pièces dans un logement privé et le nombre de membres dans le ménage. La taille convenable du logement et la Norme nationale d'occupation (NNO) sur laquelle elle se fonde ont été élaborées par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) à l'issue de consultations menées auprès d'organismes provinciaux de l'habitation. 18

23 MOBILITÉ DES MÉNAGES L Ouest-de-l Île est un territoire où la population a moins tendance à déménager comparativement à Montréal. Entre 2010 et 2011, près de 90 % des personnes de l ODÎ n ont pas déménagé en comparaison à 85 % pour Montréal. Entre 2006 et 2011, environ 68 % de la population du territoire est demeurée au même endroit comparativement à 56 % pour l île de Montréal. À l inverse de l ODÎ, Ste- Geneviève (57%) est le seul voisinage où se retrouve une proportion supérieure à la moyenne montréalaise (44 %) de personnes ayant déménagées entre 2006 et Mobilité 1 an et 5 ans auparavant Ouest-de-l'Île personnes n'ayant pas déménagé : 90 % personnes n'ayant pas déménagé : 68 % Montréal personnes n'ayant pas déménagé : 85 % personnes n'ayant pas déménagé : 56 % Source : Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. 19

24 CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS MODE D OCCUPATION La majorité (77 %) des logements du territoire est occupée par le propriétaire comparativement à 39 % pour Montréal. Seul Ste-Geneviève (65 %) comporte une proportion de locataires similaire à Montréal (62 %) logements dans l'ouest-de-l'île occupés par locataires occupés par propriétaires Les plus haut taux de locataires se trouvent dans les voisinages suivant : Ste-Geneviève : 65 % Cloverdale/À-Ma-Baie : 42 % Pierrefonds Centre-Sud : 41 % Dorval : 41 % Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. 20

25 TYPES DE CONSTRUCTION L ODÎ est principalement composé de logements du type maisons individuelles. Les logements locatifs sont nettement moins présents sur le territoire. La présence de condominiums est moins importante qu à Montréal. L ODÎ est principalement composé de logements de type maisons individuelles. Les maisons de type attaché (jumelé ou en rangée) sont aussi présentes notamment à Dollard-des-Ormeaux (20 %), Ste-Anne-de-Bellevue (18 %) et Pointe-Claire (18 %). Les logements locatifs sont nettement moins présents sur le territoire. o Les duplex représentent une minorité. o Les immeubles de plus de 5 étages se retrouvent principalement à Pointe-Claire (17 %) et à Dorval (11 %). o En ce qui a trait aux logements locatifs de moins de 5 étages, ils sont moins présents dans la portion sud du territoire (Senneville 1 %, Kirkland 1 %, Beaconsfield 5 %, Baie-d Urfé 7 %). Villes/ Arrondissements Logements privés occupés selon le type de construction résidentielle Total Maisons (%) Appartements (%) Individuelles Attachées Duplex Plus de 5 étages Moins que 5 étages Senneville Ste-Anne-de-Bellevue Baie-d Urfé Beaconsfield Kirkland Pointe-Claire Dollard-des-Ormeaux Dorval Pierrefonds-Roxboro Île-Bizard Ste- Geneviève Montréal Île de Montréal Source : Statistiques Canada, Recensement de Compilation de Montréal en statistiques, Ville de Montréal. 21

26 La présence de condominiums sur le territoire est moins importante comparativement à Montréal (15 %), sauf à l exception de Dollard-des-Ormeaux (17 %). Dans l Ouest-de-l Île, ménages habitent dans des logements de type condominium. Ménages privés selon le statut de condominium Villes et arrondissements Ménages privés Faisant partie d un ensemble de logements en condominium Nombre % Baie d Urfé Beaconsfield Kirkland Senneville Ste-Anne-de-Bellevue Pointe-Claire Dorval Pierrefonds-Roxboro Dollard-des-Ormeaux Île-Bizard Ste-Geneviève Total Ouest-de-l Île Île de Montréal Statistiques Canada, Enquête nationale auprès des ménages de Compilation de Montréal en statistiques, Ville de Montréal 22

27 PÉRIODE DE CONSTRUCTION La plupart des logements ont été construits avant Ainsi, la majorité du parc résidentiel de l Ouest-de-l Île est âgé d au moins 35 ans. Environ 90 % des logements de l Ouest-de-l Île ont été construits avant les années Logements privés selon la période de construction 2006 à à à à 1990 Montréal Dorval CLSC Pierrefonds CLSC Lac St-Louis 1961 à 1980 avant Source : Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. 23

28 NOMBRE DE PIÈCES DANS LES LOGEMENTS Moins de logements de 1 à 4 pièces comparativement à Montréal Davantage de logements de 8 pièces et plus comparativement à Montréal Proportion de logements privés occupés selon le nombre de pièces CLSC Lac St-Louis CLSC Pierrefonds 51% 14% 36% 1 à 4 5 à 7 8 et plus 36% 39% 25% 1 à 4 5 à 7 8 et plus Dorval Montréal 28% 34% 38% 1 à 4 5 à 7 8 et plus 36% 12% 52% 1 à 4 5 à 7 8 et plus Source : Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basé sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistique Canada. 24

29 ÉTAT ET VALEUR DES LOGEMENTS En moyenne, la valeur des logements de l Ouest-de-l Île est inférieure à celle de Montréal logements ont besoin de réparations majeures Valeur médiane des logements En moyenne, la valeur des logements de l Ouest-de-l Île est inférieure à celle de Montréal. La valeur des logements est inférieure à Montréal à : - Ste-Anne-de-Bellevue - Pointe-Claire - Dorval - Pierrefonds-Roxboro - Dollard-des-Ormeaux Est - Île-Bizard Ste-Geneviève CLSC du Lac St-Louis $ Montréal $ CLSC de Pierrefonds $ Dorval $ Source : Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. Proportion des logements nécessitant des réparations majeures logements ont besoin de réparations majeures Cloverdale-À-Ma-Baie : 10.7 % Dorval : 9.2 % Dollard-des-Ormeaux-Est : 9 % Ste-Geneviève : 9 % Montréal : 9 % Ouest-de-l'Île : 8 % Source : Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. Selon Statistiques Canada, la catégorie «réparations majeures requises» comprend les logements qui ont besoin de réparations tels que les logements où la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, et les logements qui ont besoin de réparations structurelles aux murs, sols ou plafonds. 25

30 Une étude de la Direction de santé publique de Montréal démontre que dans l Ouest-del Île, 19 % des cas d asthme actif, 10 % des infections respiratoires et 15 % des cas de rhinite allergique hivernale des enfants âgés de 6 mois à 12 ans seraient attribuables à l humidité excessive et aux moisissures des logements 6. Les maladies respiratoires représentent le problème de santé le plus courant chez les enfants, entraînant consultations médicales, visites à l urgence ou hospitalisations et affectant ainsi leur qualité de vie et celle de leurs parents 7. La présence d humidité excessive ou de moisissures au domicile menace la santé respiratoire des enfants. D ailleurs, 27 % des enfants montréalais âgés de 6 mois à 12 ans ont déjà soufferts d au moins une maladie respiratoire telle que l asthme, les infections respiratoires ou la rhinite allergique hivernale 8. Les problèmes d humidité résultent principalement d un manque d entretien des bâtiments causant des infiltrations d eau, les habitudes de vie ayant seulement un rôle mineur à jouer 9. L humidité excessive contribue à la prolifération des acariens tandis que les trous et les fissures contribuent à l infestation par des rongeurs et des insectes 10. Dans un contexte de précarité, il s avère encore plus difficile de convaincre les locataires de s attarder sur cet enjeu ou de contraindre le propriétaire d investir dans la salubrité des logements malgré le fait que de simples mesures d efficacité énergétique contribueraient à réduire l humidité. En vertu de la loi sur la santé publique, la Direction de santé publique de Montréal peut inspecter des logements en cas de signalement pour menace potentielle à la santé reliée à leur salubrité Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2011). Portrait du territoire du CSSS de l Ouest-de-l Île. «Étude sur la santé respiratoire des enfants montréalais de 6 mois à 12 ans.», p.iii 7 Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2011). Rapport synthèse régional. «Étude sur la santé respiratoire des enfants montréalais de 6 mois à 12 ans.», p.1 8 Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2011). Rapport synthèse régional. «Étude sur la santé respiratoire des enfants montréalais de 6 mois à 12 ans.» 9 DSP Montréal (2011). Fiche programme «Salubrité logement», p.1 10 Idem, p.2 11 Idem, p.3 26

31 TAUX D INOCCUPATION Il semble difficile de se prononcer sur les taux avancés pour le territoire de l Ouest-del Île. Par exemple, Pointe-Claire présente un taux d inoccupation de 5.6 qui ne se reflète pas dans les catégories de loyer. Néanmoins, une tendance se dégage à savoir que plus la gamme de logement locatif est élevée, moins ils sont disponibles. Ailleurs sur l Île de Montréal, on constate une faible disponibilité des logements de gamme intermédiaire. Taux d inoccupation logements locatifs 2013 Municipalités Taux d inoccupation logements locatifs selon gamme de loyers logement locatif à faible loyer (- de 592 $) loyer intermédiaire (592 $ à 720 $) loyer supérieur (+ de 720 $) Baie-d Urfé Beaconsfield Dollard-des-Ormeaux Dorval Kirkland Pointe-Claire Ste-Anne-de-Bellevue Senneville Montréal Agglomération de Montréal Grand Montréal Ailleurs au Québec Source : Site de l Observatoire de Montréal au : Perspective Grand Montréal, No 23, juin Bulletin de la Communauté métropolitaine de Montréal, sur le site internet de l Observatoire du Grand Montréal : Catégories en vigueur en 2012 Taux d équilibre du marché locatif : Il est généralement admis que le marché du logement locatif est équilibré lorsqu environ 3 % du stock de logements locatifs est inoccupé. Un taux d inoccupation sous le point d équilibre de 3 % rend la recherche de logement difficile pour les locataires et peut, conséquemment, créer une pression à la hausse sur les loyers. Taux d inoccupation des logements locatifs : Mesure le pourcentage d appartements locatifs dans une région donnée qui sont inoccupés et à louer. L univers enquêté comprend les immeubles d initiative privée comptant au moins trois appartements. Les gammes de loyers : Le seuil des gammes de loyers est déterminé en fonction des terciles de loyers de l ensemble des logements locatifs du Grand Montréal pour chacune des années étudiées. Perspective Grand Montréal, No 23, juin Bulletin de la Communauté métropolitaine de Montréal, sur le site internet de l Observatoire du Grand Montréal : 27

32 À l exception de Ste-Anne-de-Bellevue, on observe partout sur l Île de Montréal que plus le nombre de chambre augmente moins les logements locatifs sont disponibles. Taux d inoccupation logements locatifs selon nombre de chambres Municipalités Taux d inoccupation logements locatifs selon nombre de chambres Studio 1 chambre 2 chambres 3 chambres et + Baie-d Urfé Beaconsfield Dollard-des-Ormeaux Dorval Kirkland Pointe-Claire Ste-Anne-de-Bellevue Senneville Montréal Agglomération de Montréal Grand Montréal Ailleurs au Québec Source : Site de l Observatoire de Montréal au : 28

33 LOGEMENT SUBVENTIONNÉ Par logement subventionné on entend : o les logements dont le loyer est déterminé en fonction du revenu o les logements sociaux o les logements sans buts lucratifs o les habitations à loyers modiques o les programmes gouvernementaux d aide au logement o les suppléments au loyer o les allocations au logement Dans l Ouest-de-l Île, les logements subventionnés sont inégalement répartis. Une analyse plus poussée permettrait peut-être de mieux comprendre pourquoi certains voisinages, plutôt favorisés, ont de plus fortes proportions de logements subventionnés comparativement à d autres voisinages identifiés comme étant moins favorisés. Proportion des logements subventionnés selon le voisinage Senneville Kirkland Île-Bizard Pierrefonds centre-nord Sainte-Anne-de-Bellevue Roxboro Dorval Dollard-des-Ormeaux Est Beaconsfield Pierrefonds Ouest Dollard-des-Ormeaux Ouest Sainte-Geneviève Montréal CSSS ODI Pointe-Claire sud Pointe-Claire nord Baie-d'Urfé Pierrefonds centre-sud Cloverdale-À-Ma-Baie Source : Carrefour montréalais d information sociosanitaire (CMIS) au basées sur les données de l Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistiques Canada. 29

34 LE LOGEMENT SOCIAL ET COMMUNAUTAIRE DÉFINITIONS Logement privé occupé : ensemble distinct de pièces d habitation, ayant une entrée privée donnant sur l extérieur ou sur un corridor, un hall, un vestibule ou un escalier commun menant à l extérieur, occupé de façon permanente par une personne ou un groupe de personnes. On ne doit pas avoir à passer par des pièces d habitation d un autre ménage. De plus, le logement doit être doté d une source de chauffage ou d énergie. Les logements collectifs comme les maisons de chambres, les foyers, les résidences étudiantes, etc. ne font pas partie des logements privés occupés. Logement social et communautaire : logements locatifs dont le cadre physique correspond à la définition de logement privé de Statistiques Canada en plus d inclure les maisons de chambres et les logements inoccupés. De plus, le mode de tenure est de type public ou communautaire (OBNL et coopératives). Types de logement social Les habitations à loyer modique (HLM) sont des logements publics gérés par l Office municipal d habitation de Montréal (OMHM) dont le loyer est fixé à 25 % des revenus du ménage. À noter qu à la suite du retrait du financement fédéral, les derniers HLM ont été construits en Les logements dans les organismes à but non lucratif (OBNL) constituent des logements possédés et gérés par un organisme privé dont la vocation est de louer des logements à des ménages ayant des difficultés à se loger convenablement, tels les ménages âgés, les ménages à faible revenu, les jeunes marginaux, les victimes de violence, etc. La majorité des OBNL offrent un soutien communautaire à leurs locataires. Enfin, les locataires sont présents dans la majorité des conseils d administration des OBNL. Les logements en coopérative d habitation (COOP) sont des logements appartenant collectivement aux membres de la coopérative qui eux, louent les logements de la coopérative. La vocation de la coopérative est d offrir des logements de qualité et à prix abordables, tout en favorisant une mixité socioéconomique des ménages, avec une attention particulière pour les ménages à faible revenu. La participation volontaire de ses membres à sa gestion et à son entretien est une autre caractéristique de la coopérative. Les logements publics non HLM (abordables) sont des logements locatifs appartenant à l Office municipal d habitation de Montréal (OMHM) (réalisés dans le cadre des programmes AccèsLogis ou Logement abordable Québec) ou à la Société d habitation et de développement de Montréal (SHDM). Les logements de l OMHM sont gérés par projet dans une forme s apparentant aux OBNL; les résidents sont invités à prendre part à la gestion de l immeuble. Dans le cas de la SHDM, plusieurs projets sont gérés par des OBNL d habitation. Les autres demeurent sous la responsabilité de la SHDM et visent aussi les ménages à revenus faibles ou modestes. 30

35 Aucun logement de la SHDM sur le territoire de l Ouest-de-l Île. Aucun logement de type HLM destiné aux familles et personnes seules de moins de 60 ans sur le territoire. Les logements sociaux et communautaires du territoire sont inégalement répartis et se retrouvent principalement à Pierrefonds-Roxboro, Pointe-Claire et Dollard-des-Ormeaux. Municipalités et arrondissements Répartition 2013 des logements sociaux et communautaires dans l Ouest-de-l Île Tous les logements sociaux et communautaires Familles et personnes seules, moins de 60 ans Logements dans les HLM Personnes âgées, 60 ans ou plus Unités adaptées, avec services, chambres, autres Logements dans les OBNL Logements dans les coopératives d'habitation Logements publics non HLM (abordables) appartenant à la SHDM Île-Bizard Ste-Geneviève Pierrefonds-Roxboro Beaconsfield Baie d Urfé appartenant à OMHM Dollard-des-Ormeaux Kirkland Pointe-Claire Ste-Anne-de-Bellevue Senneville Dorval Total Répartition 2013 des logements sociaux et communautaires sur l île de Montréal. Faits saillants et tableaux, Données à jour au 31 décembre Montréal en Statistiques : 31

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