Patrick WIERUSZEWSKI. Département Disciplinaire de MATHEMATIQUES
|
|
- Jean-Philippe Laroche
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 MATERNELLE et Mathématiques NOMBRES et QUANTITES au cycle I Patrick WIERUSZEWSKI Université Orléans, IUFM CVL, BLOIS Département Disciplinaire de MATHEMATIQUES VENDOME, décembre 2011 CHATEAUNEUF sur LOIRE, mars 2012 CONTRES, novembre 2012
2 Une ENTREE par des points de repères bibliographiques Les INCONTOURNABLES et les INDISPENSABLES en sus des PROGRAMMES 2008! (Bien avant 2008!). Les deux numéros spéciaux de la revue «Grand IN»consacrés à la Maternelle, IREM de Grenoble. «Apprentissages numériques en GS de Maternelle», Hatier ERMEL. «Comment les enfants apprennent à calculer?» ; Rémi BRISSIAUD, Retz. «Découvrir le monde avec les Mathématiques», situations pour la PS et la MS, situations pour la GS ; Dominique VALENTIN, Hatier. Incontournable! «Faire des Mathématiques à l école Maternelle» ; Alain PIERRARD, CRDP, académie de Grenoble. «Vers les Mathématiques, quel travail en Maternelle?», document d accompagnement des documents d application des programmes Incontournable! «CONCERTUM» : publication de la COPIRELEM. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 2
3 Quoi de neuf en 2011/2012, et un peu avant aussi? Quelques ouvrages plus récents et autres productions «Un rallye mathématique à l école maternelle? Oui, c est possible!» ; F. et F. EMPRUN, SCEREN, CRDP Champagne- Ardenne. «Des situations pour apprendre le nombre, cycle I et GS» ; NEY, RAJAN, VASLOT, SCEREN, CRDP Champagne- Ardenne. «Le NOMBRE à l ECOLE MATERNELLE : une approche didactique» ; MARGOLINAS, WOZNIAK, De Boeck. Excellent! «Devenir élève par les apprentissages géométriques au cycle I» ; J.F. GRELIER, SCEREN, CRDP Midi-Pyrénées. (Bien Avant 2008!). «La maternelle en jeux mathématiques» ; Bernard BETTINELLI, IREM de Besançon, PUFC. (Bien Avant 2008!). «De la géométrie à l école maternelle, pourquoi pas?», IREM de Besançon, Groupe Elémentaire, PUFC. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 3
4 Deux CD Rom, parmi d autres «Enseigner les mathématiques en Maternelle», quantités et nombres en images ; FENICHEL et MAZOLLIER, SCEREN, collection «Professeur aujourd hui». «Apprentissages mathématiques en Maternelle : situations et analyses» ; BRIAND et al, Hatier Pédagogie. D autres références, d ampleur et de portée inégales Les productions de l AGIEM Mars 2012 : La dernière publication de Michel FAYOL. «Découvrir les formes et les grandeurs avec des albums» ; RENAULT-GIRARD et VOUHE, SCEREN, CRDP Poitou- Charentes. «Comptes pour petits et grands», (deux tomes) Stella BARUK, Magnard. Bon! Les productions et les classeurs des éditions ACCES. Deux numéros Hors Série, La Classe Maternelle. «Poésies, comptines et jeux de doigts» ; «Numéro Spécial : emplois du temps et programmations programmations». Bon, stop, on s arrête là! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 4
5 L animation-conférence repose donc sur la documentation, conséquente et ciblée, présentée ci-dessus, ainsi que sur les publications et animations-conférences de MH. SALIN (MCF de Mathématiques, BORDEAUX) et P. ESSEYRIC (PRAG de Mathématiques, IUFM, AIX-MARSEILLE). On commence par le commencement : les programmes. Quelle(s) évolution(s) de 1977 à 2008, en passant par 1985, 1995, 2002 et 2007? Et bien, il y en a eu des évolutions qui mériteraient une «conférence-animation» rien que pour ça! On s occupe de 2008, c est déjà ça! «Aider chaque enfant, selon des démarches adaptées, à devenir autonome et à réussir au Cours Préparatoire les apprentissages fondamentaux». Un rôle propédeutique réaffirmé, voire prééminent Enjeu = une meilleure «égalisation» des chances NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 5
6 La GS, partie intégrante de l école maternelle Insistance sur : l acquisition d un langage oral «riche et organisé» ; l importance des situations de jeux, de recherche de production mais aussi sur des entraînements nécessaires ; l éveil culturel. Pas de progressions dans les programmes, mais des repères pour organiser la progressivité des apprentissages. Ce que le programme appelle les «FONDAMENTAUX» : Langue et Langage. Des objectifs mesurés, mais des priorités mieux cernées. L idée repose sur le paradigme : «Faire moins, mais faire mieux». Devenir ELEVE : une finalité essentielle en vue du Cours Préparatoire. Non anecdotique!!! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 6
7 Programmes 2002/2007 Programme 2008 Le langage au cœur des apprentissages Vivre ensemble Agir et s exprimer avec son corps Découvrir le monde Création, Sensibilité et Imagination S approprier le langage Découvrir l écrit Devenir élève Agir et s exprimer avec son corps Découvrir le monde : c est ici kil ya les Maths! OK. Percevoir, Sentir, Créer et Imaginer Et là, pas de Maths? Ah bon! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 7
8 Le domaine «DECOUVRIR le MONDE» est alors divisé en sept «chapitres» : 1. DECOUVRIR les OBJETS. 2. DECOUVRIR la MATIERE. 3. DECOUVRIR le VIVANT. 4. DECOUVRIR les FORMES et les GRANDEURS. On va en parler un petit peu! 5. APPROCHER les QUANTITES et les NOMBRES. C est le thème de «l animation-conférence». Une première remarque : il est proposé une «approche des nombres» et non pas un «apprentissage des nombres». Comment prendre en compte ces différences ou nuances fortes? Quels enjeux pour cette «approche»? 6. Se REPERER dans le TEMPS. Les Mathématiques ont leur place. Oui, mais comment l investir? 7. Se REPERER dans l ESPACE. Idem ci-dessus. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 8
9 En termes de compétences (plus précisément de «Capacités» dans le tryptique «Connaissances, Capacités et Attitudes» du SCCC), les programmes demandent à tout élève d être capable de : ( ) Comparer des quantités, résoudre des problèmes portant sur les quantités ; Mémoriser la suite des nombres, au moins jusqu à 30 ; Dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus ; Associer le nom de nombres connus avec leur écriture chiffrée. ( ) En «calquant» les compétences rédigées dans l ouvrage «Des situations pour apprendre le nombre, cycle 1 et GS», SCEREN, CRDP de Champagne-Ardenne, 2010 ; il est possible d analyser et d étudier finement les huit compétences de la diapositive suivante. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 9
10 C1. Comparer des quantités en mobilisant des procédures non-numériques ou numériques. C2. Réaliser une collection d objets idempotente à une autre collection (visible, proche, éloignée, ) en utilisant des procédures non-numériques ou numériques, oralement ou avec un écrit «transitoire». C3. Résoudre des problèmes portant sur des quantités (augmentation, diminution, réunion, distribution, partage, ) en mobilisant les nombres connus, sans recourir aux opérations usuelles et standards. C4. Reconnaître «globalement» et exprimer le cardinal de petites quantités. C5. Idem C4, avec des collections organisées en configurations«usuelles»(dés, doigts, cartes, boîtes, ). C6. Connaître la comptine numérique orale au moins jusqu à trente. C7. Dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus. C8. Associer le nom des nombres connus avec leur écriture chiffrée, avec la bande numérique comme«référent». (Cf. diapo 28). NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 10
11 Remarques et Observations sur les Ci de la diapositive précédente : c est le fil rouge de cette «animation-conférence». Verbes d action décrivant des «types de tâches» Quels «invariants» (ou structures) de situations «d enseignement-apprentissages» à prendre en compte pour les élaborer? Le NOMBRE pourquoi et pour faire quoi? Les deux statuts des mathématiques : «OUTIL» pour résoudre des problèmes et «OBJET» autonome de connaissance(s) propre(s). Les «enjeux» liés à toute activité numérique. La spécificité des apprentissages à l Ecole Maternelle. Verbes d action : commentaires à l oral. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 11
12 Les invariants de toute «bonne» situation «d enseignement-apprentissage» : un grand classique! Liste précise des compétences et connaissances en jeu. Pas aussi simple qu il n y paraît! Les variables de la situation ou variables didactiques. Le déroulement et le dispositif de classe : les différentes phases, les consignes, les rôles du PE et celui des E, les analyses a priori et a posteriori (énormes points faibles de toute «fiche de prep»), les remarques pédagogiques plus générales, Bref tous les ingrédients d une bonne «fiche de prep»! Les formes d institutionnalisation et les «évaluations». NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 12
13 Le NOMBRE (entier naturel) : quelles situations pour quels apprentissages, on devrait plutôt dire quelles situations pour quelles approches? Dans le cadre élargi de la «résolution de problèmes». Survol Les «Sept Malentendus Capitaux» de Goigoux. Le NOMBRE : mémoire de la QUANTITE. Quelques compléments théoriques Des QUANTITES aux NOMBRES. DIRE, LIRE, ECRIRE les NOMBRES. Le NOMBRE pour : anticiper, calculer, comparer, ranger, classer, Des connaissances non-numériques pour «apprendre» le NOMBRE : le concept de COLLECTION, l ENUMERATION, NOVEMBRE 2012 le TRI, P. WIERUSZEWSKI 13
14 La spécificité des apprentissages : une analyse à partir des «Sept Malentendus Capitaux» de R. GOIGOUX. Congrès de l AGIEM, 1998, encore et toujours d actualité! HYPOTHESE (1) Ou premier malentendu. Le «plaisir» (d apprendre) ne peut pas venir d activités «d enseignement-apprentissage» décontextualisées, et par conséquent, les activités par nature «ludiques» se doivent d occuper une (voire LA!) place essentielle à la Maternelle. PROBLEME du PE : débat sur l idée de MOTIVATION (facteur prépondérant de la «réussite»). En effet, la motivation, en tant que facteur de réussite dans les apprentissages, est souvent présentée comme «extérieure» à l activité de l enfant. Des auteurs parlent alors de «motivation extrinsèque», alors que c est la motivation «intrinsèque» qui est au cœur du «travail» de E. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 14
15 HYPOTHESE (2) Second malentendu. Afin de rendre «motivantes» les situations, on cherche beaucoup à les «enjoliver», à prendre au sens large. Exemple (R. GOIGOUX). Certains élèves s appliquent à colorier ou à tracer des chemins sur une piste représentant des animaux et des objets, alors que d autres s attachent à réussir des tâches de dénombrement ou de correspondance terme à terme : pour certains E, il y a donc un traitement dit de surface du problème, alors que pour d autres E, il y a effectivement résolution du problème. Comment le PE peut prendre des informations fiables sur cette distorsion? PROBLEME du PE : statut du JEU à la maternelle et de la «croyance» que les élèves n apprennent que par son intermédiaire. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 15
16 HYPOTHESE (3) Troisième malentendu. Pour qu elle soit «motivante», toute pédagogie se doit d être riche et variée. Du coup, elle est (presque) de fait associée à la nécessité «d habiller» les tâches proposées. PROBLEME du PE. Comment lutter alors contre deux défauts majeurs : un habillage trop excessif des activités (qui peut gêner le traitement de ce qui est essentiel : l attention est attirée par ce qui «brille») et une trop forte variation des variables (didactiques ou pas)? HYPOTHESE (4) Quatrième malentendu. Un paradoxe. Les élèves ne peuvent pas se passer de «manipuler» ; or, quand ils manipulent, il n est pas évident qu ils apprennent. Ce sont généralement les élèves qui se réfugient trop vite dans «l action» physique qui s autorisent l économie de la réflexion. PROBLEME du PE. Rôle(s) et fonction(s) du «matériel» NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 16 pédagogique?
17 HYPOTHESE (5) Cinquième malentendu. Il concerne la réussite des élèves à la maternelle (tout autant qu à l école élémentaire!). Il arrive que cette «réussite» soit trop recherchée au détriment de la compréhension. PROBLEME du PE. Toute situation, pour alléchante qu elle soit sur le papier, peut être détournée de ses objectifs lors de sa mise en œuvre. Il n y a pas garantie d apprentissage(s) si l activité a été réalisée et réussie. Exemple emblématique : tout type de jeu ressemblant au «jeu de la marchande». Bien que les objectifs liés à ce type de situation concernent des «négociations» d objets (avec des échanges ou des regroupements), il est simplement possible que le jeu ne soit vu ou perçu que comme un jeu théâtral. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 17
18 HYPOTHESE (6) Sixième malentendu. Rôles et fonctions du langage. Il est (trop?) souvent réduit à sa fonction de communication directe. PROBLEME du PE. Rendre au langage son statut «d outil» de réflexion sur l expérience : «comment j écoute?», «comment je regarde?», «comment je vérifie?», «comment je me souviens?», «comment je classe, je range, je compare,?» HYPOTHESE (7) Septième malentendu. Il convient de distinguer LANGAGE et LANGUE. Le passage du langage à la langue constitue précisément l une des difficultés majeures de l entrée dans l écrit. PROBLEME du PE. Mettre en perspective l enseignement donné à la Maternelle avec celui de l Ecole Elémentaire. C est la commande explicite des programmes. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 18
19 L activité mathématique est une activité cognitive dense à part entière. Le consensus partagé par beaucoup d enseignants de cycle I repose sur l idée que cette activité nécessite de passer par des tâches ludiques, habilement habillées. Comme si les petits élèves du cycle I ne peuvent pas (encore) ressentir le «plaisir» de construire une connaissance pour elle-même. D où un paradoxe apparent décrit sous forme de deux dérives possibles, à l excès : L effet «kinder garten». En valorisant les aspects ludiques au détriment des apprentissages, on peut aboutir à terme à transformer l école en un «jardin d enfants». L effet dit «d intellectualisation». A contrario, le rejet du ludique et des manipulations peuvent intensifier une certaine «intellectualisation» des situations en les rendant du coup inaccessibles aux petits élèves du cycle I. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 19
20 Les SITUATIONS où interviennent le NOMBRE. Vergnaud On distingue principalement quatre types de telles situations : la DESIGNATION, la COMPARAISON et le RANGEMENT, la QUANTIFICATION et le CALCUL. Utiliser un NOMBRE comme une «étiquette», comme un code, comme un nom, relève de la DESIGNATION. Exemples : numéro de vol d un avion, numéro d un train, indicatifs de téléphone, numéros de rue. Situations présentant peu d intérêt pédagogique : difficile de COMPARER, difficile d OPERER, sur des numéros de train. COMPARAISON et RANGEMENT (dimension ordinale). Dans de telles situations le NOMBRE a pour fonction de repérer, de situer des «objets» les uns par rapport aux autres, en liens avec des écritures (et des paroles!) numériques. Exemples : le 21 novembre précède le 28 novembre, grâce à des rituels structurant le temps (hier, aujourd hui, demain), sans références directes à la QUANTITE. Intérêt pédagogique NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 20 évident!
21 La QUANTIFICATION (dimension cardinale). Il s agit de répondre à la question : «combien?». Remarque : une propriété fondamentale des nombres relie les deux dimensions ordinales et cardinales survolées cidessus. Exemple : le vingt-huitième jour du mois de novembre est précisément, lorsqu il se termine, le jour où 28 jours de novembre se sont écoulés. On ne confond pas les «fonctions» de l étiquette «28» dans les deux expressions : «28 jours» et «28 novembre». Le CALCUL et les OPERATIONS. Objet partout «dense» dans TOUTE activité mathématique, le CALCUL a aussi une place essentielle en Maternelle. Exemple : «Combien d assiettes manquent à une table de n, sachant qu il y en a déjà m, avec m < n?». «Comment partager b bonbons entre p élèves, avec b > p (ouf!) et b multiple de p?». NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 21
22 Des QUESTIONS encore OUVERTES 1. Le NOMBRE est-il INNE ou ACQUIS? EXPERIENCE vs SENSIBILITE! Débat 2. Le NOMBRE est-il d abord CARDINAL ou ORDINAL? «Classe de classes» = cardinal ou «Classes de relations» = ordinal. Exemple absolument nécessaire. Bon d accord! On compte les pattes d un chien. Combien? «Quatre», ce nombre désigne la quantité de pattes. Oui, mais why? C est aussi le nombre de pattes d un chat, d un cheval, et on considère alors cette «quantité» comme une collection «d objets» équivalents : un paquet, même si une patte est plus courte ou mal foutue! On s intéresse donc à tous les paquets «identiques» : on associe, une à une, une patte de chien avec une patte de chat. On «arrive» alors à quatre. En fait, le nombre de pattes d un chien et le nombre de pattes d un chat, le nombre de pattes d un cheval sont d abord égaux entre eux, avant d être égaux à quatre! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 22
23 Autre entrée. Pour arriver à dire qu un chien possède quatre pattes, on ordonne les pattes comme sont ordonnés les nombres de la comptine : il y a la première, la deuxième,... Autrement dit, on crée une relation entre les pattes du chien, indépendamment du choix de la première et des autres et la suite ordonnée des nombres. En conséquence, toutes les relations sont équivalentes, il y aura toujours une quatrième patte, même mal foutue!, sans une cinquième! Dans cette approche, le nombre de pattes d un chien et le nombre de pattes d un chat et le nombre de pattes d un cheval sont d abord chacun égaux à «quatre» avant d être égaux entre eux. 3. Enfin, le développement de la Technologie et des Sciences Cognitives ont ouvert de nouvelles perspectives de recherche et posent de nouvelles questions, sans répondre aux deux précédentes : il y a encore du boulot! Se documenter NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 23
24 Quelques MODELES THEORIQUES«communs» et consistants Le modèle de PIAGET ou modèle «socio-constructiviste constructiviste» Le «modèle» cognitiviste. Hypothèse : apparenter le fonctionnement de l intelligence à celui d une machine «savante» construite par l homme : l ordinateur! Le modèle de GELMAN. Assez tôt (plus tôt que chez Piaget), l enfant accède au NOMBRE suivant les cinq principes suivants : 1. Principe d ordre stable. Enoncé des éléments de la chaîne numérique toujours dans le même ordre. 2. Principe «bijectif» ou de «correspondance terme à terme». Affectation d un mot-nombre à chaque objet de la collection. 3. Principe cardinal. Le dernier mot-nombre dit donne la quantité. 4. Principe de la non-pertinence de l ordre. Parcours aléatoire de la collection, mais même cardinal. 5. Principe de l abstraction : pas de rapport entre nature des objets comptés et dénombrement. De nouveaux modèles liés à la neuro-psychologie psychologie. Des avancées aujourd hui, après beaucoup d études de cas sur NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 24 les troubles du calcul.
25 Le NOMBRE pourquoi et pour faire quoi? Quelques pistes à explorer. Une première QUESTION. Pourquoi c est si difficile pour un élève E de comprendre et d assumer la transition du COMPTAGE au DENOMBREMENT? (Brissiaud). Exemple. On y va : on compte les stylos. Le «un», le «deux», le «trois», le «quatre», le «cinq», le «six», le «sept». (Stop). Pour accéder au DENOMBREMENT, à partir du COMPTAGE, le «petit» de cycle I doit accorder «en acte» un double sens au dernier mot-nombre prononcé. En effet, quand le dernier mot-nombre est prononcé pour la première fois, celui-ci a le même statut que les autres : il s agit d un «mot-nombre-numéro» qui désigne et distingue un OBJET, par exemple, le «sept» ; et puis, ce mot-nombre change de statut, car il représente alors la quantité. On passe du «le» sept à «les» sept pour exprimer le cardinal de la collection. Réelle difficulté conceptuelle! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 25
26 Pour aller plus loin : d après les évaluations institutionnelles de fin de CE1 (2007 et 2008). Taux de réussite 63 %. Avec une remarque non anodine : le recours systématique aux «paquets» de 10 n est pas «automatique». Hypothèses? Il y a? triangles Que doit savoir un élève E sur le nombre 49? NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 26
27 RECITER la file des nombres au moins jusqu à 49, à partir de n importe quel nombre inférieur ou égal à 48. SITUER 49 par rapport aux autres nombres déjà connus. PASSER de l écriture chiffrée «49» à l écriture littérale et inversement. DENOMBRER des collections de 49 objets manipulés ou dessinés, ces objets pouvant être pré-regroupés ou pas par dix. CONSTRUIRE ou REALISER une collection de cardinal 49. REPRESENTER le nombre 49 à l aide de toute sorte de matériels de numération (bûchettes élastiques, cubes emboîtables, bouliers, boîtes à dix, jetons, compteurs, abaques, ). REPRESENTER 49 euros ou 49 centimes avec de la monnaie (fausse quand même!). ASSOCIER 49 à sa décomposition canonique. ASSOCIER 49 à d autres décompositions. «OPERER» avec 49 : investir le territoire du CALCUL avec ce nombre et d autres. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 27 S INTERESSER à 49 pour «lui-même». Exemples
28 On a le BUT : c est ce qui est proposé dans la diapositive précédente. Comment peut-on s y prendre à l étage «en-dessous», sans panne d ascenseur? On retombe sur les compétences Ci de la diapositive 10. Avant de donner quelques exemples d activités «d enseignement-apprentissage», il y a encore des éléments «théoriques» à étudier. Différents travaux en DdM ont établi que parmi les connaissances nécessaires à tout apprentissage, des connaissances non enseignées sont souvent implicitement mises en œuvre pour «réussir» à une tâche. (Thèse de J. Briand). Question. Citer une connaissance non-numériquenumérique indispensable que doit activer un élève dans une tâche de «comptage-dénombrement». Illustrer ou exemplifier. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 28
29 Des praticiens et des chercheurs affirment que les comptages précoces ne sont qu imitations, et que «conceptualisation de la quantité» et «comptages» se développent indépendamment l une de l autre. Débat En particulier, ce ne sont pas les procédures de comptages, en tant que telles qui sont mises en cause, mais essentiellement leur mise en place systématique. Ce qui peut créer un «obstacle» à l émergence d autres procédures. On pense évidemment au calcul ou parfois à la reconnaissance globale (ou «subitizing»). Une maxime pour après (GLP et PW et d autres!) : «Trop de comptage(s) tue(nt) le calcul!» Alors, cette compétence? Il s agit de l ENUMERATION : what s that? NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 29
30 SAVOIR COMPTER : qu est ce que ça veut dire? (Article de la «famille» EMPRUN). Tâche : DENOMBRER (littéralement «sortir le nombre» : dé nombrer) une quantité en utilisant la suite orale des nombres de «un en un». D où quelques questions : Qu est-ce qu une COLLECTION? Le concept de collection correspond à une famille d objets réunis par une propriété commune. Exemples? Hypothèse : ce concept est «installé» par des activités de TRIS. Qu appelle-t-on DESIGNATION? Le concept de désignation revient à remplacer un OBJET par un symbole. DENOMBRER, c est ainsi attribuer à une COLLECTION une désignation particulière : son cardinal. Il «manque» alors un dernier concept, indispensable pour mener à bien une activité de DENOMBREMENT par COMPTAGE : c est l ENUMERATION. What s that, bis? NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 30
31 La SITUATION de référence : «la boîte à œufs» ou «la boîte «pas à moi»!», ci-dessous, «les boîtes d allumettes», (Voir les activités de D. Valentin, F. et F. Emprun, J. Briand, ). Consigne(s) à l oral Pour aller plus loin : les variables didactiques ou variables de situation. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 31
32 L organisation spatiale des cases Les cases sont fixes ou mobiles La taille de l espace Le jeton est visible ou invisible Le marquage est possible ou impossible, le traçage d un chemin est possible ou impossible Il est utile d amener les élèves à formuler leurs procédures. Des mises en commun permettent de faire la liste des procédures qui ont permis de réussir la tâche, ces formulations sont alors gardées comme trace écrite sous forme de schémas ou d écrit en fonction du niveau de classe des élèves. Une autre solution pour amener les élèves à formuler leurs procédures consiste à mettre en place une situation de communication. A débattre. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 32
33 BILAN : quelques exemples de procédures à privilégier et à institutionnaliser pour des objets, suivant qu ils soient déplaçables ou pas, lors d une tâche de «comptagedénombrement». (Brochure «Rallye Mathématique»). Mise en ligne ou en colonnes (objets déplaçables). Facilitation de «parcours de la collection, pour aller vers la disposition emblématique : «de gauche à droite» ou «de bas en haut». Marquage (objets non déplaçables). Séparation (objets déplaçables). Mise de côté de ce qui a déjà été «traité». Mise en paquets (objets déplaçables). Procédure qui a une grande portée et un grand avenir : un des aspects fondamentaux de la NUMERATION (Cf. diapositive 20). Pour des objets non déplaçables, on «entoure», c est aussi un regroupement. Question : d autres procédures? NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 33
34 Une analyse «extra-fine» des connaissances à activer lors d une tâche de «comptage dénombrement», sous la forme d un programme hiérarchisé : (1) Etre capable de distinguer deux éléments (distincts) d une collection donnée. (2) Choisir un élément de cette collection. (3) Enoncer un «mot-nombre» (à partir de «un», puis le successeur du précédent dans la chaîne orale). (4) Conserver la mémoire de la collection des éléments déjà choisis (ou déjà «comptés»). (5) «Concevoir» la collection des éléments non encore choisis. (6) Recommencer en (2), tant que la collection n est pas vide. (7) Savoir qu on a choisi le dernier élément. (8) Si oui dans le cas (7), énoncer le dernier «mot-nombre», cardinal de la collection. Voilà, c est fait! Ah, quand même! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 34
35 Ce «programme» appelle les remarques suivantes : Les instructions (1), (2) et (7) nécessitent de concevoir ce qu est une collection ou un ensemble, au sens usuel. Pas aussi évident qu il n y paraît! Une collection de bouchons existe pour le PE, mais comment cette collection existe-t-elle pour un élève? Par exemple, si on enlève ou on rajoute un ou plusieurs bouchons, estce encore une collection? L instruction (3) relève du principe de «correspondance terme à terme» : pointage et défilement verbal des «mots- nombres» synchrones. L instruction (8) relève du principe cardinal. Lien direct et effectif entre comptage et quantité. La suite d instructions (1), (2), (4), (5), (6), (7) constitue une tâche spécifique nommée : «tâche d inventaire» ou «tâche d énumération». Tâche résumée par : «être capable de passer en revue tous les éléments de la collection, une et une seule fois, sans oubli». Et oui, il faut faire tout ça pour y arriver!!! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 35
36 On rentre maintenant dans le domaine du CALCUL : deux situations «voisines» relatives à l'addition. (ML PELTIER). Situation 1 COMBIEN ki nen a «en tout» de p'tits cubes? NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 36
37 Situation 2 Remarque. On travaille avec le mêmecube, ouf! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 37
38 Eléments d'analyse Le «milieu» matériel est le même pour les deux situations. Le «milieu» d apprentissage est différent. Les écrits, dans le premier cas, viennent pour répéter ce qui a déjà été constaté. Les écrits, dans le deuxième cas, sont un moment de production de savoirs et d un début de modélisation. En fait, ce n est ni le choix du contexte, ou de celui du jeu, qui fait qu une «situation» est un problème ou non, c est le fait que les élèves aient à développer une activité cognitive relative à la notion étudiée. On peut donc répéter la situation 2. à loisir, de la Maternelle au CP. Dernier point théorique : quels types de problèmes additifs peut-on aborder en Maternelle? Support: le modèle de VERGNAUD. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 38
39 ADDITION et SOUSTRACTION : «obtention» de sommes ou de différences (calculées) en agissant sur des NOMBRES (ou des GRANDEURS). PROCEDURES de CALCUL : Techniques «personnelles», au sens des programmes On se débrouille! Techniques «officielles» et standards. Pas au programme de la Maternelle. Techniques de «calcul réfléchi» ou de «calcul raisonné» : = , A commencer à mettre en place, avec tout environnement pertinent(matériel, situations décontextualisées, ) Techniques de «calcul automatisé» ; en particulier, utilisation des calculettes, non! Si! Et autres Du côté des ECRITURES SYMBOLIQUES. Très limitée à la Maternelle. Le plus important : les structures des problèmes additifs et soustractifs. Quels sont les types de problèmes donnant du SENS à l addition et à la? La théorie des champs conceptuels de G; VERGNAUD est au cœur de cette problématique. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 39
40 Quelques mots sur VERGNAUD (Cf. diaporama : JCLPW_Vergnaud) Les deux types de problèmes abordables à la Maternelle. Les «transformations d états» : problèmes dynamiques (il y a une «histoire»). Une représentation possible : Etat Initial Une transformation positive ou négative Etat final Des exemples, tout à fait «classiques» 1. Dans mon garage, il y a n voitures, j en retire m. Combien ai-je alorsde voituresdans mon garage. A résoudre avec le matériel!!! 2. Dans ma boîte, il y a n jetons, j en mets m. Combien de jetons contientma boîte? A résoudre aussi avec le matériel. 3. Sur une piste, je suis sur la case n, j avance ou je recule de m cases,où suis-je?avec le matériel : dés, pistes de jeux, NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 40
41 Les «compositions d états» : problèmes statiques (il n y a pas «d histoire»). Une représentation possible : Un premier état Un deuxième état Une composition des deux états Les recherches ont montré que ce type de problèmes sont moins bien réussis que les problèmes de transformations d états. Exemple emblématique : Un bouquet contient n fleurs jaunes et m fleurs rouges. Combiende fleursdans le bouquet? Remarque : chaque type de problèmes se décline suivant trois occurrences, en fonction de la place du nombre cherché ou inconnu. Ce qui ouvre des perspectives NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 41
42 On peut aussi aborder des problèmes de partages (équitables) ou de décompositions. On peut enfin et même on doit aborder des problèmes de logique : un autre sujet! «Rush Hour» et Cf. la bibliographie. Et maintenant, quelques friandises! On commence par les rituels : le «best of», la METEO! On laisse de côté les habitudes ou les pratiques usuelles : dans le coin «regroupement», en classe entière, avec ou pas des étiquettes, des objets, des dessins, Oui, mais tout ça pour quoi? La question est : en quoi cette activité fonctionnelle structurant le TEMPS et l ESPACE peut-elleelle favoriser ou développer des apprentissages mathématiques? Sehr Gut question! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 42
43 SITUATION Les élèves complètent chaque jour le tableau «METEO». Les variables de situation sont : Ne s intéresser qu à un paramètre : le «temps dominant» OU au contraire, s intéresser à plusieurs paramètres. SUPPORT : des tableaux «lignes colonnes». L Ma Me J V S D Tps dom. Tps dom. Tps dom. Tps dom. Tps dom. Tps dom. Tps dom. L Ma Me J V S D Soleil Pluie Nuage NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 43
44 Et voilà les Mathématiques qui débarquent! Comment? Source : Concertum COPIRELEM, tome 1 PRINCIPE : pour chaque quinzaine, pour chaque mois, faire apparaître le nombre de jours de Soleil, de Nuage, de Pluie, de Neige, Classe(s) privilégiée(s) : à partir de la MS. MATERIEL : un tableau type HISTOGRAMME ou une ABAQUE (tiges avec des jetons «couleurs ou formes») Soleil Nuage Pluie NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 44
45 Quelques questions ou pistes d interrogations Dans un mois donné, quel type de temps a-t-il fait le plus souvent? Activité de rangements des types de temps selon leur fréquence. Comparaison quantitative : combien de jours d un tel type de temps? Combien de jours de plus d un type de temps par rapport à un autre? Deux techniques de COMPARAISON : à l aide des carreaux (aspect cardinal) ou à l aide de la file numérique (aspect ordinal). Didactique : liens entre «deux après» et «deux de plus». Pour aller plus loin : avec plusieurs histogrammes, on peut rechercher le mois le plus «pluvieux» ou le plus «ensoleillé» ou Activité qui a bien évidemment sa place au CP : proposer un prolongement, dans les cadres numérique, graphique, géométrique, NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 45
46 Un autre rituel : «la Valise de TouTou». CD Rom Hatier. Présentation orale avec projection de la «page» du CD Rom. On termine avec TouTou, mon best of, pas mal! Merci et à bientôt, PW. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 46
47 ANNEXE 1.. MODELES «modernes» (= récents) concernant la construction du NOMBRE. MODELE 1 : travaux d ERMEL (entre autres). Du COMPTAGE vers le CALCUL. HYPOTHESE : les procédures de type SURCOMPTAGE ou DECOMPTAGE précèdent nécessairement le CALCUL. QUESTIONS : 1. SURCOMPTAGE et DECOMPTAGE : what s that? 2.Réponses et Outils? MODELE 2 : apports de R. BRISSIAUD (entre autres). EXISTENCE de DECOMPOSITIONS : «Finger s Strategies». Selon cet auteur, en complément du MODELE 1, le CALCUL se définit par la présence de stratégies dites de «décompositions». Ce MODELE découle de l observation d enfants qui utilisent leurs doigts, sans les compter un par un : «Finger s Strategies». NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 47
48 ERMEL : Le comptage précède nécessairement le calcul. PROCEDURE DE COMPTAGE MEMORISATION DE CERTAINS RESULTATS CALCUL NUMERIQUE BRISSIAUD : Privilégie l usage de la décomposition des nombres. PROCEDURE DE COMPTAGE ET DE CALCUL SUR LES OBJETS MEMORISATION DE CERTAINS RESULTATS CALCUL NUMERIQUE NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 48
49 ANNEXE 2. Quelques questions au CYCLE I On commence par le plus emblématique : la COMPTINE NUMERIQUE, à partir de deux questions. A. Pourquoi demande-t-on généralement à un élève de réciter deux fois, ou plus la comptine numérique? B. Si on demandait ensuite à un élève de compter jusqu à un nombre donné, quelle «compétence» cela demanderait-il «en plus»? TACHE PES. Proposer une trame de travail ou des pistes de progression sur le thème de la COMPTINE NUMERIQUE. On continue. On s intéresse maintenant au DENOMBREMENT. C. Quelles sont les compétences à mettre en œuvre pour dénombrer une collection d objets? D. Quelles sont les différences entre les tâches de dénombrement et celles de «fabrication» de collection? NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 49
50 Pistes de réponses. A. En demandant à l élève de répéter, le PE peut repérer quelle est la partie stable de la comptine, i.e. celle qui ne varie pas à la deuxième récitation, voire plus, qu elle soit conventionnelle ou non. En effet, on distingue trois parties dans toute comptine : (i) une partie stable et conventionnelle (i.e. sans erreur) ; (ii) une partie stable et non conventionnelle, i.e. que l élève «saute» toujours le même nombre ou «boucle» au même passage de dizaine ; (iii) une partie instable et non conventionnelle. B. La «récitation», ou mieux, la «restitution» de la comptine en s arrêtant à un nombre convenu suppose de mémoriser le nombre avant et s en rappeler en récitant et donc de l entendre «passer». Pas évident! NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 50
51 C. L échec à une tâche de dénombrement peut être expliqué par plusieurs raisons: (i) indisponibilité ou incorrection de la liste des«mots-nombres»; (ii) difficultés spatiales pour organiser un chemin dans la collection; (iii) non séparation des objets déjà comptés de ceux restant à compter; (iv) non compréhension du fait que le dernier nombre dit correspond au cardinal de la collection. D. Dans la fabrication d une collection il faut «mettre en mémoire» le nombre cardinal de la collection, et l entendre «passer» tout en effectuant la correspondance terme à terme entre les «mots-nombres» et les objets mis dans un gobelet ou autre contenant. Il semblerait a priori que la tâche d organisation à mener dans une tâche de dénombrement d une collection soit ici bien plus simple car les élèves mettent au fur et à mesure les objets dansle gobelet,maison voit que ce n estpas si simpleàgérer. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 51
52 ANNEXE 3. Un JEU de PISTES, de la MS jusqu à plus loin! (Epreuve CAFIPEMF) Point de départ du Jeu de la cabane du Berger. Une piste, des cases, des pions, un dé à six faces et c est parti. «Copie» d une piste du JEU La BERGERIE La PISTE, avec trois cases «spéciales» DEPART TACHE initiale LANCER le DE et LIRE le NUMERO obtenu. AVANCER le PION du nombre de cases égales au nombre lu. «ARRIVER»( ) NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 52
53 QUESTIONS, niveau 1 (Ici, on ne s intéresse pas encore aux cases dites «spéciales»). 1.DECRIRE un DISPOSITIF de classe et les «PRE- REQUIS» nécessaires à une (bonne) appropriation de ce jeu (niveau 1) par les ELEVES. 2. ENONCER les COMPETENCES mathématiques et langagières travaillées. 3. DECRIRE et ANALYSER quelques difficultés ou obstacles inhérents à ce type d activités ou de jeux de déplacement sur une piste, avec contraintes. IDEES nouvelles. On veut maintenant faire évoluer ce jeu, suivant deux «modalités». On souhaite qu il devienne un jeu de HASARD. On souhaite qu il devienne aussi un jeu de STRATEGIE. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 53
54 QUESTIONS, niveau 2 1. Qu appelle-t-on HASARD au cycle I, lorsqu on pratique un JEU? Qu appelle-t-on STRATEGIE au cycle I? Exemples? 2. Quelles nouvelles COMPETENCES sont alors travaillées en mettant en œuvre une activité mobilisant HASARD et STRATEGIE. 3. TRANSFORMER le «Jeu du Berger» en activité favorisant HASARD et STRATEGIE. PRECISER et EXPLICITER les variables de situation. 4. REDIGER alors une nouvelle consigne ou suite de tâches à accomplir. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 54
55 Le JEU du BERGER, avec quatre pistes et une BERGERIE NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 55
56 ANNEXE 4 : du côté des COMPTINES Pôle Maternelle 37 NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 56
57 Une progression NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 57
58 ANNEXE 5 : du côté des ALBUMS à COMPTER Quelques «invariants» : Une histoire littéraire et littérale de qualité. Oui, mais, il en faut plus!!! Des objectifs mathématiques notionnels ciblés, progressifs et cohérents. Et oui! Cf. ci-dessous : une sélection, très incomplète, mais cohérente de quelques albums. (Merci à Fanny MAZEAUD) «La chevrette qui savait compter jusqu'à dix». Alf Proysen, Akiko Hayashi. Editions l Ecole des Loisirs, Pastel, Une réflexion sur l utilisé des mathématiques : c est parce que la chevrette sait compter jusqu à dix que le Monde sera sauvé! Un travail sur la file numérique jusqu à dix. «Boucle d'or et les trois ours». Rose Celli, Gerda Muller. Editions Flammarion, Albums du Père Castor, Très classique, mais toujours intéressant en PS pour construire des correspondances entre collections et des collections équipotentes. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 58
59 «Vingt-deux ours». Claire Huchet, Kurt Wiese. Editions l Ecole des Loisirs, Très classique aussi, une construction d une file numérique au-delà de vingt. «Dix petites graines». Ruth Brown. Editions Gallimard Jeunesse, Compte à rebours : comptage à l envers de dix à un. «Dix petits amis déménagent». Mitsumasa Anno. Editions l Ecole des Loisirs, Travail sur les compléments à dix. Repris dans «le» Dominique Valentin. NOVEMBRE 2012 P. WIERUSZEWSKI 59
La construction du nombre en petite section
La construction du nombre en petite section Éléments d analyse d Pistes pédagogiquesp 1 La résolution de problèmes, premier domaine de difficultés des élèves. Le calcul mental, deuxième domaine des difficultés
Plus en détailJeux mathématiques en maternelle. Activités clés. Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF)
Activités clés NIVEAU : PS/MS Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF) Compétences Construire les premiers nombres dans leur aspect cardinal Construire des collections équipotentes Situation
Plus en détailTemps forts départementaux. Le calcul au cycle 2 Technique opératoire La soustraction
Temps forts départementaux Le calcul au cycle 2 Technique opératoire La soustraction Calcul au cycle 2 La soustraction fait partie du champ opératoire additif D un point de vue strictement mathématique,
Plus en détailApprendre à résoudre des problèmes numériques. Utiliser le nombre pour résoudre des problèmes
Apprendre à résoudre des problèmes numériques Utiliser le nombre pour résoudre des problèmes Ce guide se propose de faire le point sur les différentes pistes pédagogiques, qui visent à construire le nombre,
Plus en détailLES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION
LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement
Plus en détail2. CONSTRUIRE LE CONCEPT DE. la dialectique enseigner / apprendre
2. CONSTRUIRE LE CONCEPT DE NOMBRE, OUI MAIS COMMENT? la dialectique enseigner / apprendre 1 un modèle d'apprentissage : Piaget psychologie du développement sujet milieu (d'apprentissage) équilibre élément
Plus en détailMS GS LES BOITES D ALLUMETTES. Enumérer. 1- Présentation. individuellement aux élèves.
Enumérer 1- Présentation Activité proposée individuellement aux élèves. 2- Matériel - une quinzaine de boîtes d allumettes perforées des 2 côtés - Un contenant pour les bâtonnets (allumettes sans le bout
Plus en détailSynthèse «Le Plus Grand Produit»
Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique
Plus en détailUtilisation des nombres pour résoudre des problèmes Aspect cardinal Maternelle MS-GS. Francette Martin
Utilisation des nombres pour résoudre des problèmes Aspect cardinal Maternelle MS-GS Francette Martin Voici une situation fondamentale faisant intervenir le nombre cardinal : l enfant doit aller chercher
Plus en détailPlus petit, plus grand, ranger et comparer
Unité 11 Plus petit, plus grand, ranger et comparer Combien y a-t-il de boules sur la tige A? Sur la tige B? A B Le nombre de boules sur la tige A est plus grand que sur la tige B. On écrit : > 2 On lit
Plus en détailLES REPRESENTATIONS DES NOMBRES
LES CARTES A POINTS POUR VOIR LES NOMBRES INTRODUCTION On ne concevrait pas en maternelle une manipulation des nombres sans représentation spatiale. L enfant manipule des collections qu il va comparer,
Plus en détailCONSTRUCTION DU NOMBRE EN MATERNELLE
CONSTRUCTION DU NOMBRE EN MATERNELLE 1. CREER LE BESOIN DU NOMBRE Le nombre a deux fonctions essentielles : Il permet de mémoriser des quantités (dénombrement et mesure) ou des positions (classement) afin
Plus en détailS entraîner au calcul mental
E F C I - R E H S E S O S A PHOTOCOPIER S R U C Une collection dirigée par Jean-Luc Caron S entraîner au calcul mental CM Jean-François Quilfen Illustrations : Julie Olivier Sommaire Introduction au calcul
Plus en détailDécouvrir le nombre à l école maternelle : Préparer au calcul réfléchi.
I.U.F.M. Académie de Montpellier Site de Montpellier Claudie Rousson Découvrir le nombre à l école maternelle : Préparer au calcul réfléchi. Contexte du mémoire : Discipline concernée : Mathématiques Classes
Plus en détailPartie 1 : la construction du nombre chez l'enfant. Page 2. Partie 2 : Des jeux et des nombres Page 8
Partie 1 : la construction du nombre chez l'enfant. Page 2 Partie 2 : Des jeux et des nombres Page 8 1 La construction du nombre Le nombre est invariant : Le nombre ne change pas quelles que soient les
Plus en détailSOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des
Plus en détailProgramme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE
Programme de la formation Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE o 36 h pour la préparation à l'épreuve écrite de français Cette préparation comprend : - un travail sur la discipline
Plus en détailQuelques matériels numériques
File Numérique Général Topologie Topographie Repérage Nomination Ordinal Comptage Cardinal Quelques matériels numériques Topologie linéaire espalier < Retour entête. Topologie : Linéaire Catalogue CELDA
Plus en détailAttestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année
Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié
Plus en détailNOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2
NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /
Plus en détailUNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU
Odile VERBAERE UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU Résumé : Cet article présente une réflexion sur une activité de construction de tableau, y compris
Plus en détailRESSOURCES POUR FAIRE LA CLASSE. Le nombre au cycle 2. mathématiques
RESSOURCES POUR FAIRE LA CLASSE Le nombre au cycle 2 mathématiques Sommaire Préface... 4 Introduction Les mathématiques, regards sur 50 ans de leur enseignement à l école primaire... 6 Partie 1 Dialectique
Plus en détailLa construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire
La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet
Plus en détailSituations pédagogiques Outils pour les différents profils
La numération au C1, C2, C3 Cycle 2 Cycle 3 La perception du nombre, de la pluralité Situations pédagogiques Outils pour les différents profils Les «flash cards» avec les différentes représentations d
Plus en détailOrganiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002.
Cycle 3 3 ème année PRODUCTION D'ECRIT Compétence : Ecrire un compte rendu Faire le compte rendu d'une visite (par exemple pour l'intégrer au journal de l'école ) - Production individuelle Précédée d'un
Plus en détail10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF
10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX
Plus en détailAPPROCHER LES QUANTITES ET LES NOMBRES en Moyenne Section
APPROCHER LES QUANTITES ET LES NOMBRES en Moyenne Section Module Dénombrer une quantité ( 8) Mémoriser la suite des nombres( 15) Décomposer les nombres( 3,4 et 5 ) Au travers de l exploitation d albums
Plus en détailIndications pour une progression au CM1 et au CM2
Indications pour une progression au CM1 et au CM2 Objectif 1 Construire et utiliser de nouveaux nombres, plus précis que les entiers naturels pour mesurer les grandeurs continues. Introduction : Découvrir
Plus en détailCéline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages
Céline Nicolas Cantagrel C EPS Grande Section / Gérer et faciliter la continuité des apprentissages GS Quelques pistes par rapport à l équipe pédagogique : renforcer les liens, clarifier les paramètres
Plus en détailmajuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot
majuscu conjugaison >>>, L orthographe singulier syllabe virgule mémoire lettres et son enseignement graphie suffixe usage accent ; écrire féminin temps voyelles mot point Renforcer l enseignement de l
Plus en détailI. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE
I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive
Plus en détailS organiser autrement
S organiser autrement Dominique Tibéri enseignant en cycle 3 et formateur à l IUFM Nancy (54) propose ici une alternative à la préparation de classe telle qu elle est demandée par l Institution. Préparer
Plus en détailEntraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?
Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.
Plus en détailManuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2
éducalgo Manuel d utilisation 26 juin 2011 Table des matières 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 2 Comment écrire un algorithme? 3 2.1 Avec quoi écrit-on? Avec les boutons d écriture........
Plus en détailOrganiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :
Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.
Plus en détailGuide d accompagnement à l intention des intervenants
TABLE RÉGIONALE DE L ÉDUCATION CENTRE-DU-QUÉBEC Campagne de promotion la de la lecture Promouvoir Guide d accompagnement à l intention des intervenants Présentation Le projet sur la réussite éducative
Plus en détailPrimaire. analyse a priori. Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1
Primaire l ESCALIER Une activité sur les multiples et diviseurs en fin de primaire Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1 Dans le but d observer les stratégies usitées dans la résolution d un problème
Plus en détailProblématique / Problématiser / Problématisation / Problème
Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont
Plus en détailDocument d aide au suivi scolaire
Document d aide au suivi scolaire Ecoles Famille Le lien Enfant D une école à l autre «Enfants du voyage et de familles non sédentaires» Nom :... Prénom(s) :... Date de naissance :... Ce document garde
Plus en détailLes «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques
Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs
Plus en détailQu est-ce qu une problématique?
Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?
Plus en détailPrêt(e) pour le CE1. Tu es maintenant au CE1. Avant de commencer les leçons, nous allons réviser avec toi!
Jour Prêt(e) pour le CE Tu es maintenant au CE. vant de commencer les leçons, nous allons réviser avec toi! Géométrie Retrouver un itinéraire en tenant compte des informations. Lis les explications de
Plus en détailLIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES
Nom... Prénom... Date de naissance... Note aux parents Le livret personnel de compétences vous permet de suivre la progression des apprentissages de votre enfant à l école et au collège. C est un outil
Plus en détailDifférencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.
Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Quand on est convaincu que l on ne peut pas travailler tout le temps avec toute sa classe en même temps et que l on souhaite mettre en place
Plus en détailINF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude
INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES Guide d étude Sous la direction de Olga Mariño Télé-université Montréal (Québec) 2011 INF 1250 Introduction aux bases de données 2 INTRODUCTION Le Guide d étude
Plus en détailPetit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007
Petit lexique de calcul à l usage des élèves de sixième et de cinquième par M. PARCABE, professeur au collège Alain FOURNIER de BORDEAUX, mars 2007 page 1 / 10 abscisse addition additionner ajouter appliquer
Plus en détailLe graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle
Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Conférence de Marie-Thérèse Zerbato-Poudou : Les apprentissages à l école maternelle 12 novembre 2008, St Etienne de St Geoirs
Plus en détailDemande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire
Date d envoi : Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire QUESTIONNAIRE AU TITULAIRE Ce document doit être complété par le titulaire de classe et/ou par l orthopédagogue
Plus en détailÉcole : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle :
École : Maternelle Livret de suivi de l élève Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : Livret de suivi de l élève à l école maternelle Chaque compétence est évaluée selon
Plus en détailDéfinition de la dyspraxie
E.BINTZ Définition de la dyspraxie Dys : manque en grec Praxie : action, mouvement, adaptation du mouvement au but recherché C est un trouble de la planification et de la coordination des mouvements qui
Plus en détailb) Fiche élève - Qu est-ce qu une narration de recherche 2?
Une tâche complexe peut-être traitée : Gestion d une tâche complexe A la maison : notamment les problèmes ouverts dont les connaissances ne sont pas forcément liées au programme du niveau de classe concerné
Plus en détailIntroduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles
Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle
Plus en détailArithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot
Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,
Plus en détailExercices de dénombrement
Exercices de dénombrement Exercice En turbo Pascal, un entier relatif (type integer) est codé sur 6 bits. Cela signifie que l'on réserve 6 cases mémoires contenant des "0" ou des "" pour écrire un entier.
Plus en détailDocument d accompagnement. de la 1 re à la 8 e année. Exemples de tâches et corrigés. 1 re année Tâche 1... 5 Corrigé... 7 Tâche 2... 8 Corrigé...
Normes de performance de la Colombie-Britannique Document d accompagnement Mathématiques de la 1 re à la 8 e année Exemples de tâches et corrigés 1 re année Tâche 1... 5 Corrigé... 7 Tâche 2... 8 Corrigé...
Plus en détailC est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de
C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de connaissances, la pratique d habilités ou le développement d
Plus en détailExpérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol
Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Dans le cadre du plan DUNE, l école a reçu, pour une période de 5 mois, 6 tablettes
Plus en détailCours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3. Alphabétisation
Cours Numération Mathématique de base 1 MAT-B111-3 Alphabétisation Présentation du cours Numération «L esprit de l homme a trois clés qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre et la note.» Victor Hugo
Plus en détailFICHE PEDAGOGIQUE 17
FICHE PEDAGOGIQUE 17 THEME : NOM DE L EXERCICE : LA MEDIATION Séries de tableaux à double entrée Progressions numériques et suites logiques L EXERCICE COMPORTE PLUSIEURS VARIANTES D EXPLOITATION non REFERENCE
Plus en détailINTRANET: Pédagogie générale
INTRANET: Pédagogie générale Les objectifs généraux : trois axes fondamentaux et trois types d activités associées. Les outils : A. Le cahier d ordinateur. B. Le projet de classe. C. Les projets personnels.
Plus en détailComprendre un texte fictionnel au cycle 3 : quelques remarques
Contribution aux travaux des groupes d élaboration des projets de programmes C 2, C3 et C4 Anne Leclaire-Halté, Professeure d université, Université de Lorraine/ESPÉ Comprendre un texte fictionnel au cycle
Plus en détailAnnexes. Annexe F. Ressources autorisées Maternelle. Programme d études Le français en immersion Maternelle 495
Annexe F Ressources autorisées Maternelle Programme d études Le français en immersion Maternelle 495 Annexe F Composantes I. Ressources autorisées - Maternelle II. Ressources partagées Maternelle à 3 e
Plus en détailGarth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)
Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen
Plus en détailQu est-ce qu une probabilité?
Chapitre 1 Qu est-ce qu une probabilité? 1 Modéliser une expérience dont on ne peut prédire le résultat 1.1 Ensemble fondamental d une expérience aléatoire Une expérience aléatoire est une expérience dont
Plus en détail1. Qu est-ce que la conscience phonologique?
1. Qu est-ce que la conscience phonologique? Définition La conscience phonologique est définie comme la connaissance consciente et explicite que les mots du langage sont formés d unités plus petites, à
Plus en détailLes nombres entiers. Durée suggérée: 3 semaines
Les nombres entiers Durée suggérée: 3 semaines Aperçu du module Orientation et contexte Pourquoi est-ce important? Dans le présent module, les élèves multiplieront et diviseront des nombres entiers concrètement,
Plus en détail5.3. Bande numérique cartes numération et cartes à points pour apprendre les nombres de 0 à 99
5.3. Bande numérique cartes numération et cartes à points pour apprendre les nombres de 0 à 99 Niveau CP pistes pour le CE1 Modèle proposé : modèles de séance Hypothèse de la difficulté : pour les élèves
Plus en détailESSOURCES PÉDAGOGIQUES
2015 MATERNELLES CYCLE I / PS - MS ESSOURCES PÉDAGOGIQUES Introduction Je découvre par les sens MODULES À DÉCOUVRIR PENDANT LA VISITE La Cité des enfants de Vulcania est un lieu d éveil, de découvertes
Plus en détailRéaliser un journal scolaire
Réaliser un journal scolaire 1/ Connaître le journal et ses contenus Pour que les élèves puissent à leur tour devenir producteurs, il faut absolument qu ils apprennent à connaître le journal et ses contenus.
Plus en détailLe chiffre est le signe, le nombre est la valeur.
Extrait de cours de maths de 6e Chapitre 1 : Les nombres et les opérations I) Chiffre et nombre 1.1 La numération décimale En mathématique, un chiffre est un signe utilisé pour l'écriture des nombres.
Plus en détailPlanifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans
Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices
Plus en détailLes cinq premiers pas pour devenir vraiment agile à XP Day Suisse 2009 par Pascal Van Cauwenberghe et Portia Tung: La Rétrospective
Ce qui était bien Ce qui n était pas bien Questions J ai appris Bon résumé des valeurs Simplicité du format Présentateurs sympathiques et joie communicative Bonbons Utilisation réelle du feedback Présentation
Plus en détailPNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03
PNL & RECRUTEMENT IMPACT SUR LES ENTRETIENS Présentation du 10/06/03 Introduction : Questions/réponses : Qu est-ce que pour vous un bon recrutement? Cela dépend de quoi? Qu est-ce qui est sous votre contrôle?
Plus en détailExemples de différenciations pédagogiques en classe. Elémentaires Collèges. Ordinaires & ASH
Exemples de différenciations pédagogiques en classe. Elémentaires Collèges Ordinaires & ASH PRESENTATION ESPRIT DES OUTILS PRESENTES L objectif de cette plaquette est de proposer des tours de mains aux
Plus en détailCet atelier a pour objectif de renforcer le vocabulaire vu lors de la SAE sur le téléphone et de sensibiliser les élèves à l écrit.
Étiquette-mots du téléphone Numéro de l atelier : 1 Intention d apprentissage : Cet atelier a pour objectif de renforcer le vocabulaire vu lors de la SAE sur le téléphone et de sensibiliser les élèves
Plus en détailQu est-ce qu une tâche?
Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?
Plus en détailROULER A L ECOLE MATERNELLE
Construire une Unité d Apprentissage en EPS ROULER A L ECOLE MATERNELLE Dossier réalisé par l équipe des CPC EPS des circonscriptions de Châlons-en-Champagne Anne GANTELET, Bernard FLORION et Pascal LOCUTY
Plus en détailOrganiser des groupes de travail en autonomie
Organiser des groupes de travail en autonomie Frédérique MIRGALET Conseillère pédagogique L enseignant travaille avec un groupe de niveau de classe et le reste des élèves travaille en autonomie. Il s agira
Plus en détailPRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS
PROFESSEUR DES ÉCOLES PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS Éric SEGOUIN Denis BASCANS Une méthode et un outil d aide à la conception et à la programmation de séquences d enseignement pour l école primaire
Plus en détailLES NOMBRES DECIMAUX. I. Les programmes
LES NOMBRES DECIMAUX I. Les programmes Au cycle des approfondissements (Cours Moyen), une toute première approche des fractions est entreprise, dans le but d aider à la compréhension des nombres décimaux.
Plus en détailPrénom : J explore l orientation et l organisation spatiale. Date de retour :
Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale Date de retour : Message aux parents Les fascicules «Mes défis au préscolaire» suggèrent des activités à réaliser avec votre enfant. Le choix
Plus en détailLes nouveaux programmes de l él. école primaire. Projet soumis à consultation
Les nouveaux programmes de l él primaire Projet soumis à consultation primaire Les nouveaux programmes sont plus courts : environ 36 pages format BO contre 104. Ils sont écrits dans un langage clair sans
Plus en détailNormes de référence. Comparaison. Commande cognitive Sentiments épistémiques Incarnés dépendants de l activité
Séminaire Sciences Cognitives et Education 20 Novembre 2012 Collège de France L importance de la Métacognition: Joëlle Proust Institut Jean-Nicod, Paris jproust@ehess.fr http://joelleproust.org.fr Plan
Plus en détailActivités pour la maternelle PS MS GS
Gcompris V.8.4.4 linux 1 Activités pour la maternelle SOMMAIRE : Gcompris : Qu est-ce que c est? 2 Remarques et problèmes rencontrés dans la mise en œuvre en classe 3 Liste des activités pour la maternelle
Plus en détailLes mathématiques à l'école? Plus complexe qu'il n'y paraît! Le cas de l'énumération de la maternelle... au lycée
Les mathématiques à l'école? Plus complexe qu'il n'y paraît! Le cas de l'énumération de la maternelle... au lycée Claire Margolinas, INRP, UMR ADEF Floriane Wozniak, LIRDHIST, Université Lyon 1 & IUFM
Plus en détailLe système d évaluation par contrat de confiance (EPCC) *
André ANTIBI Le système d évaluation par contrat de confiance (EPCC) * * extrait du livre «LES NOTES : LA FIN DU CAUCHEMAR» ou «Comment supprimer la constante macabre» 1 Nous proposons un système d évaluation
Plus en détailEpilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?
Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.
Plus en détailComment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS
Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui
Plus en détail«Une bonne thèse répond à une question très précise!» : comment l enseigner?
«Une bonne thèse répond à une question très précise!» : comment l enseigner? Congrès du CNGE Angers Novembre 2008 Sébastien Cadier*, Isabelle Aubin**, Pierre Barraine* *Département de médecine générale
Plus en détailPremiers Pas avec OneNote 2013
Premiers Pas avec OneNote 2 Présentation de OneNote 3 Ouverture du logiciel OneNote 4 Sous Windows 8 4 Sous Windows 7 4 Création de l espace de travail OneNote 5 Introduction 5 Présentation des différentes
Plus en détailENTRE LES MURS : L entrée en classe
ENTRE LES MURS : L entrée en classe Réalisation : Laurent Cantet Production : Haut et Court Genre : comédie dramatique Adaptation du livre «Entre les murs» de François Bégaudeau, éditions Gallimard 2006.
Plus en détailLe menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire
Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,
Plus en détailLe conseil d enfants La démocratie représentative à l école
Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d école des enfants est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions
Plus en détailSur la méthodologique et l organisation du travail. Difficultés d ordre méthodologique et d organisation
PROFILS DES ELEVES Difficultés d ordre méthodologique et d organisation Les élèves commencent les exercices avant d avoir vu la leçon; ils ne savent pas utiliser efficacement les manuels. Ils ne se rendent
Plus en détailGuide d enseignement efficace des mathématiques, de la maternelle à la 3 e année Modélisation et algèbre
Guide d enseignement efficace des mathématiques, de la maternelle à la 3 e année Modélisation et algèbre Fascicule 1 : Régularités et relations Le Guide d enseignement efficace des mathématiques, de la
Plus en détailBombyx, rallye mathématique de Ganges et de l académie de Montpellier.
Bombyx-Texte_Mise en page 1 21/04/15 06:32 Page184 184 Dossier : Rallyes et compétitions entre équipes Bombyx le rallye mathématique de Ganges et de l académie de Montpellier Jean Versac 1. Présentation
Plus en détailCORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!»
Corrigé Cours de Mr JULES v3.3 Classe de Quatrième Contrat 1 Page 1 sur 13 CORRIGE LES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS. «Réfléchir avant d agir!» «Correction en rouge et italique.» I. Les nombres décimaux relatifs.
Plus en détailAlgorithme. Table des matières
1 Algorithme Table des matières 1 Codage 2 1.1 Système binaire.............................. 2 1.2 La numérotation de position en base décimale............ 2 1.3 La numérotation de position en base binaire..............
Plus en détailEléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes
Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,
Plus en détailRelation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire
CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence
Plus en détail