Surveillance de la Qualité de l'air en Ile-de-France

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1 Surveillance de la Qualité de l'air en Ile-de-France Surveillance des Composés Organiques Volatils à proximité du centre de production de PSA Peugeot Citroën à Aulnay-sous-Bois (93) Rapport final Février 2006 Etude réalisée par : AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France, Service Etudes et Développement 7 rue Crillon, PARIS Tél. : Fax : Pour : PSA PEUGEOT CITROEN Boulevard André Citroën BP n 13, Aulnay-sous-Bois Cedex - Tél. : Fax :

2 SOMMAIRE I. Contexte général... 3 II. Programme de mesure et moyens mis en oeuvre... 4 II.1 Les moyens de mesure...4 II.1-1. Principe de fonctionnement...4 II.1-2. Qualité de la mesure...5 II.2 Stratégie d échantillonnage...6 II.2-1 Plan d échantillonnage...6 II.2-2 Périodes de mesure...7 II.3 L identification des composés traceurs de l activité peinture...8 III. Résultats de mesure...10 III.1 Identification des zones d intérêt III.1.1 Définition des zones III.1.2 Traitement des données III.2 Quantification de l impact des activités de peinture III.2.1 Quantification spécifique pour chaque COV traceur III.2.2 La quantification de l impact global de l atelier de peinture III.3 Comparaison avec d autres environnements en Ile-de-France III.3.1 Comparaison pour chaque COV traceur de l atelier de peinture III.3.2 Comparaison globale IV. Répartition spatiale des COV dans le domaine d étude...23 IV.1 Campagne hivernale en période de fonctionnement...23 IV.2 Campagne estivale en période de fonctionnement...24 IV.3 Campagne estivale en période d arrêt annuel...24 V. Situation au regard des recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé...26 V.1 Evaluation de la concentration moyenne annuelle...26 V.1-1 Commentaires météorologiques...26 V.1-2 Méthodologie de calcul...27 V.2 Situation en regard des recommandations OMS pour les xylènes...28 V.3 Situation en regard des recommandations OMS pour l éthylbenzène...29 VI Conclusions et perspectives...30 VI.1 Bilan de l étude...30 VI.2 Perspectives...30 Annexe Annexe Annexe Annexe Annexe Annexe AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

3 I. Contexte général Afin de répondre aux exigences de surveillance de la qualité de l air fixées par l arrêté du 2 février 1998 relatifs aux prélèvements, à la consommation d eau ainsi qu aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l environnement soumises à autorisation, le centre de production de PSA Peugeot Citroën à Aulnay-sous-Bois (93) s est rapproché d Airparif afin de mettre en place une campagne de surveillance de la qualité de l air ambiante vis-à-vis des Composés Organiques Volatils (COV). En 2000, le site de production de PSA à Aulnay-sous-Bois figurait, par ses émissions globales de COV, au 6 ème rang des principaux émetteurs industriels au niveau national 1 et au premier rang parmi les émetteurs les plus importants de l Ile-de-France 2. La surveillance spécifique des composés organiques volatils résulte d une part de leurs implications dans les phénomènes de production d oxydants photochimiques et d autre part, de leurs effets potentiels directs sur la santé. En France, à l heure actuelle, parmi les COV, seul le benzène, reconnu comme cancérogène pour l homme par l Union Européenne 3 et l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 4, est normé dans l air ambiant. Cependant, pour certains composés organiques volatils, des valeurs guides ou des concentrations recommandées dans l air ambiant existent aussi, édictées par l OMS. Notons que le benzène n est pas un composé utilisé par le centre de production de PSA Peugeot Citroën à Aulnay-sous-Bois 5. S agissant de la pollution photo-oxydante, certains composés organiques volatils, une fois émis dans l atmosphère, participent à la formation d oxydants photochimiques comme l ozone. Lorsque les températures sont élevées, les vents faibles et l ensoleillement important, les COV réagissent avec les oxydes d azote, entraînant la formation et l accumulation d ozone dans les basses couches de l atmosphère. La famille désignée «composés organiques volatils» représente plusieurs centaines de composés individuels, souvent appelés aussi hydrocarbures. Les sources de composés organiques volatils sont diverses, les COV proviennent du transport routier, des industries manufacturières (peinture, imprimerie, dégraissage des métaux, ), des activités tertiaires et du secteur résidentiel mais aussi des sources biotiques (forêts, prairies ). Parmi les émissions anthropiques, l utilisation de solvants présents dans l industrie, le tertiaire et le résidentiel représentait 33% des émissions nationales en Pour le centre de production de PSA à Aulnay-sous-Bois, la principale source d émission de COV est liée aux activités de l atelier de peinture. L activité peinture de l industrie automobile était responsable de 1,3% du total des émissions anthropiques nationales en et de 5% de ces émissions en Ile-de-France en Mais, au sein d une chaîne de peinture, les produits utilisés sont multiples et ces derniers sont formés d un mélange de COV en fonction des propriétés recherchées, rendant la démarche de surveillance des COV dans l environnement du centre de production complexe. Pour exemple, le «white spirit», non utilisé à PSA Aulnay-sous-Bois, est composé de plus de 200 COV individuels 7, dont la majorité se trouve également dans d autres solvants ou divers carburants. Dans ce contexte, PSA Peugeot Citroën a sollicité AIRPARIF pour la réalisation d une étude au voisinage du centre de production d Aulnay-sous-Bois. L'objectif de l étude est de caractériser dans l'environnement extérieur proche du centre, les concentrations des composés organiques volatils traceurs des activités de peinture et d'identifier la contribution potentielle des activités de ce site dans les niveaux rencontrés. Ce document, complétant les deux bilans d étapes, constitue le bilan final de l étude, regroupant et synthétisant l ensemble des résultats obtenus. 1 Données du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable : ( 2 source : Plan de Protection de l Atmosphère francilien, Cadastre 2000, AIRPARIF/DRIRE Ile-de-France. 3 INERIS, Fiches de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques : Benzène, Guidelines for Air Quality, World Health Organisation, D après l estimation des 15 premiers solvants rejetés durant le 1 er semestre 2004, source PSA Aulnay-sous-Bois. 6 CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d Etudes de la Pollution Atmosphérique). Inventaire des émissions de polluants atmosphériques en France Séries sectorielles et analyses étendues - février Henriksen HR, Facteurs chimiques de la peinture domestique : white spirit - composition chimique, Institut national de santé publique du Danemark, Copenhague (en danois), AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

4 II. Programme de mesure et moyens mis en oeuvre II.1 Les moyens de mesure A la vue de l objectif de l étude, l utilisation des échantillonneurs passifs, appelés aussi tubes passifs, s impose comme moyen de mesure. Cette technique de mesure, fiable, peu encombrante et simple à mettre en œuvre, permet d instrumenter simultanément un nombre important de sites de mesure et notamment d approcher finement la répartition spatiale des concentrations de nombreux COV, au voisinage du centre de production. En s appuyant sur les outils métrologiques les plus performants à l heure actuelle, 41 composés organiques volatils ont pu être recherchés à l aide des échantillonneurs passifs, la liste complète étant présentée en annexe 1. II.1-1. Principe de fonctionnement L échantillonneur passif utilisé dans le cadre de cette étude se présente sous forme d une cartouche absorbante insérée dans un corps poreux (le tube) qui lui est maintenu en position horizontale par le biais d un support triangulaire, au sein d un abri de protection (cf. Figure 1). Figure 1: Echantillonneurs passifs installés à l intérieur de l abri de protection. Figure 2: Schéma de fonctionnement d un échantillonneur passif (d après radiello ). Les cartouches absorbantes, imprégnées d un réactif chimique spécifique, piègent les composés organiques volatils recherchés, au fur et à mesure que l air circule avec un débit connu à travers le corps poreux (cf. Figure 2). Le tube est accroché à l intérieur d un abri de protection lors de la pose sur le terrain du dispositif de mesure. L abri de protection, fixé sur un support dans l environnement (poteau, lampadaire ) à environ 2,5m du sol, permet de protéger l échantillonneur de l impact direct du vent, du soleil et de la pluie, optimisant ainsi les conditions de mesure afin de fiabiliser le processus de diffusion et de piégeage des polluants. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

5 Les échantillonneurs passifs sont exposés durant 14 jours, puis récupérés, fermés hermétiquement et acheminés jusqu au laboratoire 8 sous-traitant. L analyse s effectue alors par chromatographie en phase gazeuse suite à une extraction par désorption thermique selon un protocole spécifique pour les 41 COV suivis. A l issue des analyses, la concentration moyenne de chaque COV caractéristique de la période d exposition est disponible. II.1-2. Qualité de la mesure Comme pour toute méthode de mesure, les résultats délivrés par ces échantillonneurs sont associés à une incertitude. Dans le cas des échantillonneurs passifs, cette incertitude peut avoir différentes origines : la fabrication, l applicabilité de la théorie de la diffusion passive selon les conditions météorologiques ou encore l analyse en laboratoire. L incertitude globale associée aux mesures obtenues par tubes à diffusion est donc égale à la combinaison des incertitudes provenant de chacune des sources individuelles d erreur. Des directives européennes fixent les seuils quant à l incertitude maximale associée à la mesure par tubes à diffusion pour les composés dont les teneurs sont réglementées dans l air ambiant. L incertitude maximale tolérée est fixée à 30% 9 pour le benzène, seul COV réglementé. Dans le cadre de l étude, l incertitude a été estimée pour les COV recherchés, en installant des tubes en doublon sur un échantillon des sites de mesure (les sites de référence). Le traitement statistique des résultats des doublons permet d évaluer notamment l incertitude liée à la répétabilité de la mesure sur le terrain. Pour l ensemble des composés organiques volatils identifiés comme traceur de l activité peinture sur le centre de production (cf. paragraphe II.3), cette incertitude (individuelle sur la mesure) varie entre 10 et 22%. Cependant, pour le butanol, l incertitude de mesure n a pas pu être évaluée, ce composé étant rarement quantifié sur les sites disposant de doublons et par conséquent le nombre de données de doublons disponible ne permet pas une estimation fiable de l incertitude. De manière générale, la limite de quantification des échantillonneurs passifs est de 0,1µg/m 3, à l exception toutefois de certains composés non traceurs. Pour mémoire, on rappellera que l échantillonneur passif utilisé dans le cadre de cette étude a fait l objet d une validation par le laboratoire de la commission européenne dans le cadre du projet européen LIFE «RESOLUTION» 10 et il est utilisé actuellement dans des campagnes temporaires ainsi que pour le suivi permanent du benzène sur les stations fixes du réseau d Airparif. 8 Les échantillonneurs passifs sont fournis et analysés (par désorption thermique selon la méthode de chromatographie en phase gazeuse) par le laboratoire IRCCS de la Fondazione Salvatore Maugeri, Padova, Italia. 9 Directive 2000/69/CE du 16 novembre 2000 concernant les valeurs limites pour le benzène et le monoxyde de carbone dans l air ambiant. 10 Rapport européen de LIFE 99ENV/IT/081 : Relazione finale, Resultati del progetto (en italien). AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

6 II.2 Stratégie d échantillonnage II.2-1 Plan d échantillonnage Une stratégie, s appuyant sur un plan d échantillonnage et sur le choix précis des périodes de mesure, a été élaborée dans l objectif de caractériser les concentrations en COV rencontrées dans l environnement proche du centre de production automobile et d identifier la contribution potentielle des activités de ce site dans les niveaux rencontrés. Pour cela, le plan d échantillonnage doit permettre de connaître les concentrations de COV au fur et à mesure que l on s éloigne du centre de production et dans de multiples directions afin de pouvoir comparer les concentrations des sites influencés et non influencés en fonction des régimes de vents dominants. Dans un premier temps, la modélisation numérique (logiciel ARIA IMPACT) de la dispersion des émissions de l atelier de peinture a permis de fixer les limites du secteur d étude à considérer. Puis, pour réaliser le plan d échantillonnage, quatre périmètres à 100, 500, 1200 et 2400 mètres sont définis à partir des limites du centre de production puis onze radiales sont tracées en partant du centre du domaine industriel (cf. Figure 3 (a)). A l intersection d une radiale et d un périmètre, l implantation d un site de mesure est alors préconisée. Cependant, les possibilités d installation (l existence d un support, site préconisé sur un axe routier, ) et les critères nationaux de surveillance édictés par l ADEME et le Ministère de l Ecologie 11 modifient légèrement, lors de l identification précise des points de prélèvements sur le terrain, ce plan d échantillonnage théorique. Ainsi, comme illustré par la Figure 3 (b), quarante trois sites de mesure sont implantés aux alentours du centre de production de PSA. Tous les sites sont implantés en situation de fond, d après les critères nationaux et cela afin de surveiller la pollution non directement influencée par des sources locales d émissions (trafic routier, industries ) hormis le centre de production PSA. Pour des raisons techniques et notamment à cause des importants axes routiers qui contournent le centre de production au Nord (l Autoroute A1), à l Est (la Francilienne A104) et à l Ouest (l Autoroute A3), peu de sites ont pu être installés au premier périmètre (à 100m du centre de production). La localisation précise des sites de mesure est indiquée à l annexe 2. (a) Plan d échantillonnage élaboré (b) Localisation et numéro des sites de mesure retenus Figure 3 : Plan d échantillonnage (a) élaboré et (b) réalisé selon les contraintes d installation et de respect des critères de surveillance. Ce plan d échantillonnage est complété par l instrumentation de six sites de référence au-delà de l environnement immédiat du centre. Ces sites permettent de comparer les niveaux observés sous l influence du centre de production avec ceux rencontrés en d autres environnements en Ile-de-France et influencés par d autres émissions comme celles liées à l urbanisme ou au trafic routier. Ainsi, les sites de référence ont été sélectionnés pour caractériser différentes situations. Le site de Montgé-en-Goële (77), installé sur la 11 «Classification et critères d implantation des stations de surveillance de la qualité de l air», document ADEME, juin AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

7 station rurale permanente du réseau fixe d AIRPARIF, est représentatif d un environnement rural. Les sites de Bobigny (93) et de Paris les Halles (75), installés aussi sur des stations du réseau AIRPARIF, représentent à des degrés différents un environnement urbain dense. Celui de Tremblay-en-France (93), commune classée en typologie périurbaine, permet un suivi à proximité de la zone d étude, caractérisée par un urbanisme variable. Un autre site est implanté à proximité du trafic routier de la RD 115, avec un trafic d environ véhicules/jour 12, dans le centre urbanisé de la commune de Villepinte. Enfin, un dernier site de référence de proximité trafic a été disposé à la station fixe Autoroute A1 (93) à proximité de l autoroute A1, autoroute dont le trafic est supérieur à véhicules/jour 12. La Figure 4 présente la localisation des sites de référence (en bleu) par rapport aux sites instrumentés à proximité du centre de production de PSA (étoiles noires). Figure 4 : Emplacement des sites de mesure à proximité du centre de production PSA d Aulnay-sous-Bois (en noir) et des sites de référence (en bleu). II.2-2 Périodes de mesure Concernant les périodes de mesure, le programme s est déroulé en deux campagnes distinctes en hiver et en été, afin de suivre la saisonnalité des niveaux de pollution atmosphérique due en partie aux différences de conditions météorologiques. Pour les composés organiques volatils, les conditions météorologiques plus favorables à la dispersion des polluants, conjuguées à une possibilité de dégradation photochimique plus importante conduisent généralement à l observation de niveaux plus faibles durant la période estivale. De même, les périodes de mesure sont définies pour tenir compte des évolutions du fonctionnement, et donc des émissions du centre de production. La campagne hivernale est composée de deux séries de mesure, respectivement du 6 au 20 janvier et du 20 janvier au 3 février 2005, séries pour lesquelles le centre de production fonctionnait (production de véhicules 13 lors de la 1 ère série et lors de la 2 ème ). La campagne estivale (du 5 juillet au 30 août 2005) est composée de quatre séries de mesure de 14 jours chacune, afin de prendre en compte la fermeture annuelle du centre de production qui a eu lieu du 1 er au 12 source : DDE 93, Les trafics sur le réseau routier national et départemental 2002, octobre Source de l ensemble des chiffres : PSA Aulnay-sous-Bois. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

8 28 août. Par conséquent, les deux premières séries de mesure, du 5 au 19 juillet et du 19 juillet au 2 août correspondent à une période d activité du centre. Durant ces deux séries, le centre a produit, selon PSA, respectivement et véhicules. L ensemble de la troisième série, du 2 au 16 août, a eu lieu durant la fermeture du centre de production de PSA Aulnay-sous-Bois. Enfin, lors de la quatrième série de mesure, du 16 au 30 août, le centre de production a fonctionné uniquement les deux derniers jours, véhicules ayant été produits. Au final, le nombre de véhicules produits est respectivement de pendant la campagne hivernale et pendant la période estivale. La Figure 5 rappelle les dates des campagnes de mesure (en orange) aux alentours du centre de production et les périodes de fonctionnement du centre (en bleu et vert). mesures mesures Série 1 Série 2 Série 3 Série 4 Série 5 Série 6 06/01 20/01 03/02 05/07 19/07 02/08 16/08 30/08 Fonctionnement du centre de production Fonctionnement du centre de production Arrêt du centre de production Reprise (a) campagne hivernale (b) campagne estivale Figure 5 : Périodes de fonctionnement du centre de production et de mesure à proximité de ce dernier lors de la campagne réalisée en La mise en place de ce programme de mesure permet à la fois de caractériser les concentrations dans le domaine d étude pour des conditions météorologiques distinctes, mais aussi de comparer les niveaux rencontrés à proximité du centre de production durant le fonctionnement et l arrêt du centre afin d évaluer son impact. II.3 L identification des composés traceurs de l activité peinture Les tubes passifs utilisés durant l étude permettent le piégeage et l analyse de 41 composés organiques volatils, dont la liste est présentée en annexe (cf. annexe 1). La première campagne réalisée (campagne hivernale) a permis d identifier des composés traceurs de l activité de peinture. Parmi les 41 COV suivis, huit ont été identifiés, de par leur répartition spatiale, comme étant des composés dont les concentrations dans l air semblent directement liées aux activités du centre de production et plus particulièrement à celles de l atelier de peinture. Il s agit des xylènes, des 1,2,4 et 1,3,5 et 1,2,3 triméthylbenzène, de l éthylbenzène, du butyl acétate (iso et n) et du butanol. Peugeot Citroën SA a confirmé la spécificité de ces composés organiques volatils quant à leur activité. Parmi ces composés organiques volatils, cinq composés peuvent être considérés comme les principaux traceurs des activités de peinture du centre de production de PSA à Aulnay-sous-Bois, que ce soit au niveau des concentrations rencontrées, de la spécificité vis-à-vis d autres sources ou de l existence de valeur guide OMS. Ainsi, les COV les plus pertinents quant à l identification de l impact de l activité de l atelier de peinture sur la qualité de l air avoisinante sont les xylènes, le 1,2,4 triméthylbenzène, le butanol, le butyl acétate et l éthylbenzène. La spécificité et la pertinence de ces COV vis-à-vis des activités de peinture ont été confortées durant l ensemble de la campagne de mesure. Les résultats des campagnes hivernale et estivale ont permis également de valider le choix des COV traceurs des activités de peinture, puisque les quarante et un COV ont systématiquement été recherchés lors des mesures sur le terrain. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

9 Notons que le benzène n est pas utilisé dans les activités de peinture du centre et a fortiori par le centre de production de Peugeot Citroën d Aulnay-sous-Bois. Toutefois, ce composé étant le seul COV réglementé au niveau national et européen dans l air ambiant, il a été suivi lors des campagnes de mesure. Dans le domaine d étude, les niveaux en situation de fond estimés à l échelle annuelle sont inférieurs à 2µg/m 3, valeur qui correspond à l objectif de qualité national. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

10 III. Résultats de mesure L objectif premier de l étude porte sur l évaluation de l impact des activités de peinture sur l environnement proche du centre de production. Cela se fait classiquement en comparant les niveaux non influencés du secteur avec ceux rencontrés sous l impact direct de l atelier de peinture. Toutefois, la variabilité des conditions météorologiques d une série de mesure à une autre, et plus particulièrement des directions de vents dominants, complique cette comparaison en mettant différentes zones sous le vent 14 de l atelier de peinture suivant les séries et donc sous l influence des émissions de ce dernier. Afin d homogénéiser l approche du traitement des résultats sur l ensemble des séries de mesure, des zones d intérêt particulier sont définies. III.1 Identification des zones d intérêt Dans le cadre d une étude d impact, l analyse des conditions météorologiques et en particulier des régimes de vents permet de déterminer les zones du domaine d étude les plus soumises à l influence des activités du site considéré ainsi que les zones non influencées par celles-ci. Dans le cas présent, il s agit de l influence des activités de l atelier de peinture dans l environnement proche du centre de production de PSA. Ainsi, une comparaison des concentrations mesurées sous l influence de l atelier et hors influence permet d évaluer la contribution ou l impact du centre de production dans les niveaux de COV rencontrés dans le domaine d étude. Afin de prendre en compte les conditions météorologiques rencontrées lors des différentes séries de mesure, la définition des zones sous influence et hors influence est réalisée à partir de l étude de la «rose» des vents, qui fournit la distribution des vents observés pour la série de mesure considérée, en direction et en intensité. III.1.1 Définition des zones De façon générale, trois types de zones sont identifiés dans le domaine d étude pour chaque série de mesure. Une première zone (appelée zone A) non ou peu influencée par les activités de l atelier, qui se situe au vent de l atelier. Une seconde zone influencée (zone B), sous le vent de l atelier et à proximité de ce dernier, qui englobe l ensemble des sites implantés au plus près de l atelier de peinture (généralement situés à moins de 1km pour la campagne hivernale et 1,2km pour la campagne estivale). Enfin, une troisième zone influencée éloignée (zone C), qui regroupe les sites compris à une distance de 1 à 2,3km sous le vent de l atelier. La Figure 6 présente, pour chacune des six séries de mesure, la «rose» des vents observée sur la station météorologique du Bourget et la définition des trois zones d intérêt sur le secteur d étude (identiques pour les quatre séries de la campagne estivale). Les vents les plus faibles (vitesses de vent jusqu à 3 m/s) sont notés en rouge et les autres vents en jaune. Pour exemple, la rose des vents de la première série hivernale, du 6 au 20 janvier 2005 (Figure 6 (a)), indique que les vents dominants observés pour cette série proviennent du secteur Sud Sud-Ouest. A titre aussi d illustration, les cartographies présentant la définition des zones montrent également la concentration de xylènes relevée sur les sites de mesure. Les cartographies de l ensemble des composés traceurs sont fournies en annexe 3. De la même manière, l ensemble des résultats de mesure est présenté sous forme de tableau en annexe On dit qu une zone géographique est «sous le vent» du bâtiment de peinture lorsque le bâtiment se trouve entre l endroit d où le vent souffle et la zone considérée. Par exemple, un vent venant du Sud-Ouest met les zones géographiques au Nord-Est du bâtiment sous le vent de celui-ci. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

11 (a) du 6 au 20 janvier 2005 N-O Nord 12% 9% N-E >3 m/s 0-3 m/s Zone C Zone A 6% 3% Ouest 0% Est Zone B S-O S-E (b) du 20 janvier au 3 février 2005 Sud (a) du 20 janvier au 3 février 2005 Nord >3 m/s 0-3 m/s Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% N-E Est Zone A Zone B Zone C S-O S-E Sud (c) du 5 au 19 juillet 2005 N-O Nord 12% 9% 6% 3% >3 m/s 0-3 m/s N-E Zone A Zone B Ouest 0% Est Zone C S-O S-E Sud Figure 6 : Rose des vents et localisation des zones d intérêt pour chaque série de mesure. La rose des vents donne la fréquence (en %) des vents observés au Bourget [source : Météo France] en fonction du secteur. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

12 (d) du 19 juillet au 2 août 2005 Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% Nord >3 m/s 0-3 m/s N-E Est Zone A Zone B Zone C S-O S-E Sud (e) du 2 au 16 août 2005 N-O Nord 12% 9% 6% 3% >3 m/s 0-3 m/s N-E Zone A Zone B Ouest 0% Est Zone C S-O S-E Sud (f) du 16 au 30 août 2005 Nord >3 m/s 0-3 m/s Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% N-E Est Zone A Zone B S-O S-E Zone C Sud Figure 6 (suite) : Rose des vents et localisation des zones d intérêt pour chaque série de mesure. La rose des vents donne la fréquence (en %) des vents observés au Bourget [source : Météo France] en fonction du secteur. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

13 Pour chaque série de mesure de la campagne (hivernale et estivale), les vents provenant du secteur Est (Nord à Sud) sont très peu fréquents. Ils représentent entre 3 et 16% des vents totaux pour chacune des séries de mesure. Ainsi, la zone assez large située à l Ouest Nord-Ouest du bâtiment de peinture (zone A sur les Figures 6 (a) à (f)) peut être considérée comme peu ou pas influencée par les activités de l atelier, ceci pour toutes les séries de mesure. Concernant la campagne hivernale (Figures 6 (a) et (b)), les régimes de vents dominants sont très différents entre les deux séries de mesure. Par conséquent, l identification des zones d intérêt sera propre à chaque série de mesure. Pour la série de mesure du 6 au 20 janvier, les vents dominants sont de secteur Sud à Ouest. Ainsi, les zones d intérêt B et C peuvent être identifiées au Nord-Est de l atelier. Concernant, la série du 20 janvier au 3 février, les vents proviennent majoritairement du secteur Nord-Ouest, les zones sous l influence de l atelier de peinture (zones B et C) se situent donc au Sud-Est de l atelier (Figure 6 (b))). Notons que les niveaux dans la zone d intérêt C pendant cette 2 ème série n ont pas pu être déterminés, les échantillonneurs n ayant pas été récupérés pendant cette série. Globalement, pour les quatre séries estivales, les vents dominants proviennent du secteur Ouest Sud-Ouest au Nord Nord-Est. La provenance des vents étant globalement semblable pendant l ensemble de la campagne estivale, les mêmes zones d impact ont été utilisées pour les quatre séries. L ensemble des sites voisins du bâtiment de peinture, situés à l Est et au Sud de ce dernier, se trouve sous l influence des activités du bâtiment par vent de secteurs Nord à Ouest, par conséquent ils définissent la zone d intérêt B (Figures 6 (c, d, e et f)). La zone d intérêt C est constituée uniquement des sites de mesure installés dans ce même secteur, à une distance entre 1,2 et 1,9km et sous le vent de celui-ci par vent d Ouest à Nord. Le comportement spatial des mesures de xylènes, présentées ci-dessus, confirme le choix des zones d intérêt, les concentrations les plus fortes se trouvent généralement au sein de la zone B, lorsque le centre de production fonctionne. A l inverse, la zone A, non influencée par les émissions du centre, présente globalement les niveaux les plus faibles. Le comportement spatial des COV traceurs des activités de peinture est développé au paragraphe IV. III.1.2 Traitement des données La définition des zones d intérêt permet de synthétiser l analyse et le traitement des résultats des quarante trois sites de mesure, en regroupant les plus pertinents, suivant les régimes de vent. Ainsi, l étude sur l ensemble des séries de mesure des concentrations moyennes relevées au sein des trois zones d intérêt permettra notamment d analyser le comportement des niveaux ambiants de COV sur le secteur d étude et de quantifier le surcroît éventuel des niveaux de COV traceurs des activités de peinture au plus près du centre de production. L évaluation de l impact portera sur l impact moyen et non pas l impact maximum ponctuel des sites les plus touchés au sein d une zone. En effet, comme l illustre notamment la Figure 6 (a), les concentrations peuvent varier du simple au quadruple à l intérieur de la zone B, zone d impact potentiel maximum. Pour s assurer de la cohérence des résultats, les sites présentant des niveaux non quantifiables seront affectés du niveau égal à la limite de quantification. Cela aura pour conséquence de minimiser la quantification de l impact pour les composés dont les niveaux ambiants sont généralement non quantifiables. III.2 Quantification de l impact des activités de peinture Dans le cadre de cette étude, les résultats des COV traceurs des activités de peinture seront présentés de manière individuelle et globale. L approche individuelle permet un traitement spécifique pour chacun des COV retenus qui prend en compte la spécificité du composé et plus particulièrement les autres sources potentielles d émissions sur le secteur d étude. L approche globale permet de synthétiser les résultats des cinq composés afin de quantifier l impact global associé aux activités de peinture du centre de production de PSA. Elle est basée sur le calcul de la concentration totale des COV traceurs exprimée en équivalent AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

14 xylènes. Pour cela, chaque concentration de COV est corrigée par le rapport entre la masse molaire des xylènes et la masse molaire du composé considéré, puis l ensemble des concentrations corrigées est sommé, donnant alors une concentration totale exprimée en équivalent xylènes. Le choix d exprimer la concentration totale en terme de xylènes est fondé sur le fait que ce composé présente, parmi l ensemble des COV traceurs, les niveaux les plus importants dans le domaine d étude. De ce fait, il est, à lui seul, le plus représentatif de l impact du site. La prise en compte des autres COV traceurs permet d ajuster la concentration totale pour prendre également en compte l influence des COV traceurs minoritaires. III.2.1 Quantification spécifique pour chaque COV traceur Une comparaison directe entre les concentrations mesurées dans les zones influencées B et C et celles rencontrées dans la zone A permet d évaluer l impact des activités de l atelier de peinture. Pour rappel, la zone C est plus éloignée de l atelier de peinture que la zone B, les deux se trouvant sous l influence du centre de production. Ainsi, l étude des différences de niveaux rencontrés en zone B et C apporte des indications sur l étendue, en terme de distance, de l impact du centre de production. La Figure 7 présente pour chacune des séries de mesure et pour chacun des COV traceurs, les concentrations moyennes (exprimées en µg/m 3 ) mesurées dans les zones B et C. Afin de faciliter la visualisation de l impact du site de production sur les différentes zones, la partie jaune de l histogramme correspond au niveau rencontré en zone non influencée dans le domaine d étude (zone A). La partie orange présente donc le surcroît de concentration induit localement par rapport aux niveaux ambiants. Pour information, cette Figure 7 présente la période de la trêve annuelle du centre de production au cours des séries 3, 4 et 5 de mesure, la série 3 ayant été caractérisée par 3 jours de fermeture, contre 13 jours lors de la série 6, la série 5 ayant été caractérisée par la fermeture du centre de production pendant toute la durée des mesures. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

15 zone A Fonctionnement Arrêt Fon (a) butanol concentration en µg/m zones n.d. B C B C B C B C B C B C série 1 série 2 série 3 série 4 série 5 série 6 HIVER ETE zone A Fonctionnement Arrêt Fon (b) butyl acétate concentration en µg/m zones n.d. B C B C B C B C B C B C série 1 série 2 série 3 série 4 série 5 série 6 HIVER ETE 14.0 zone A Fonctionnement Arrêt Fon 12.0 (c) xylènes concentration en µg/m zones n.d. B C B C B C B C B C * B C série 1 série 2 série 3 série 4 série 5 série 6 HIVER ETE 2.0 zone A Fonctionnement Arrêt Fon (d) 1,2,4 triméthylbenzène concentration en µg/m zones n.d. B C B C B C B C B * C * B C série 1 série 2 série 3 série 4 série 5 série 6 HIVER ETE zone A Fonctionnement Arrêt Fon 2.4 (e) éthylbenzène concentration en µg/m zones n.d. B C B C B C B C B C * B C série 4 série 5 série 1 série 2 série 3 série 6 HIVER ETE Figure 7 : Concentrations sous le vent de l atelier de peinture (zone B et C) et en zone non influencée (zone A en jaune) pour chaque COV traceur des activités de peinture. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

16 (NB : B* ou C* signifie que la concentration en zone B ou en zone C est inférieure à celle en zone A). n.d. : non disponible car la zone C n est pas renseignée en hiver lors de la 2 ème série en raison des actes de dégradation du dispositif de mesure. Pour information, on rappellera que les contraintes métrologiques imposent une limite de quantification de 0,1µg/m 3 pour les différents composés traceurs. Les concentrations ambiantes en dessous de ces limites ne sont pas mesurables par la technique d échantillonneur passif. Dans ce cas, afin de permettre le calcul de la concentration moyenne dans les différentes zones, la valeur de la limite de quantification est affectée aux sites donnant un résultat inférieur à cette limite. Cela a comme conséquence de minimiser l évaluation de l impact des activités de l atelier de peinture. Pour le butanol, l impact des activités de l atelier de peinture durant le fonctionnement du centre semble se restreindre essentiellement à proximité de ce dernier. Les concentrations au voisinage de l atelier, lorsqu elles ont pu être renseignées, sont environ trois à neuf fois celles rencontrées en zone non influencée (zone A) selon les séries. De la même manière, les résultats obtenus en zone éloignée influencée sont 1,25 à 2 fois ceux de la zone A, lors que le centre est en fonctionnement. Lors de l arrêt estival des activités du centre de production, l ensemble des sites de mesure donnent des niveaux inférieurs à la limite de quantification. Les niveaux en butyl acétate en zone influencée proche sont largement supérieurs à ceux observés au vent de l atelier de peinture. Les concentrations moyennes en zone B sont six à vingt-quatre fois celles observées en zone non influencée (en cas de fonctionnement du centre). Le surcroît en zone influencée éloignée vis-àvis de la zone A varie également entre 200 et 400% selon les séries où le centre de production est en marche, ce dernier étant le plus important lors de la 1 ère série de la campagne estivale. Lors de l arrêt du centre, les niveaux en butyl acétate en zone influencée proche restent encore supérieurs à ceux observés en zone non influencée. En effet, un léger impact semble demeurer pour ce composé malgré l interruption des activités du centre de production. Notons juste que le butyl acétate est le COV traceur dont la durée de vie théorique dans l air est la plus importante parmi les cinq COV retenus. Pour les xylènes, les concentrations à proximité et sous le vent de l atelier sont trois à sept fois celles mesurées au vent de l atelier, en dehors des périodes de fermeture du centre de production. L impact du centre de production tend à diminuer en s éloignant de ce dernier, puisque les niveaux moyens en zone influencée éloignée sont supérieurs de 35 à 250% lors du fonctionnement du centre. Durant la trêve estivale, les concentrations en xylènes à proximité de l atelier tendent à rejoindre celles mesurées en zone non influencée. L impact en 1,2,4 triméthylbenzène est le plus faible parmi les cinq COV traceurs retenus. La part attribuable aux activités de peinture dans la concentration moyenne relevée en zone B est 1.5 à 3 fois la teneur observée en situation non influencée telle que dans la zone A, selon la série considérée. En zone éloignée influencée (zone C), les niveaux sont toujours supérieurs à ceux rencontrés en zone non influencée (zone A), le surcroît variant de 5 à 50%. Lors de l arrêt des activités du centre, les concentrations sous le vent de ce dernier se rapprochent de celles observées au vent de l atelier de peinture, les niveaux en zone A lors de la 3 ème série estivale étant supérieurs à ceux des zones influencées (B et C). Concernant l éthylbenzène, un impact important semble se limiter à proximité de l atelier, les niveaux en zone B sont trois à six fois ceux attribués à la zone A lors du fonctionnement du centre. Lors de l arrêt du centre de production, les sites de mesure de la zone B donnaient des teneurs 15 à 35% supérieures à celles de la zone A. Hormis des impacts spécifiques de chacun des composés traceurs, leur comportement au cours de la campagne de surveillance est cohérent et semblable avec notamment des écarts importants de niveaux au voisinage du site lors que le centre de production est en fonctionnement. L étude de l impact global synthétise ces observations et permet d illustrer cette tendance. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

17 III.2.2 La quantification de l impact global de l atelier de peinture La quantification de l impact global du centre de production est réalisée, pour chacune des séries de mesure, en sommant les concentrations pour chaque traceur de l activité peinture exprimée en équivalent xylènes. La Figure 8 présente pour chacune des séries de mesure, la concentration moyenne totale dans les zones B et C. La partie jaune de l histogramme correspond au niveau rencontré en zone non influencée dans le domaine d étude et la partie orange le surcroît de concentration en COV traceurs induit localement par les activités de peinture zone A Fonctionnement Arrêt Fon 24 concentration en µg/m zones n.d. B C B C B C B C B C * B C série 1 série 2 série 3 série 4 série 5 série 6 HIVER ETE Figure 8 : Concentration totale des COV traceurs (exprimée en équivalent xylènes) rencontrée sous le vent de l atelier de peinture (zone B et C) et en zone non influencée (zone A). Les concentrations enregistrées à proximité de l atelier et sous le vent de ce dernier sont notablement supérieures à celles observées en zone non influencée. La part attribuable aux activités de peinture représente de 70 à 90% (lors du fonctionnement du centre de production) des concentrations moyennes rencontrées sous le vent et à une distance inférieure à 1,2 km de l atelier (zone B). Cette influence diminue en s éloignant, puisque les niveaux dus aux activités de peinture ne représentent plus qu environ 28 à 38% des concentrations rencontrées en zone influencée éloignée (zone C), toujours lorsque le centre est en production. L augmentation de l impact du centre de production entre les séries hivernales 1 et 2 s explique en partie par les conditions de vents, moins dispersifs lors de la seconde quinzaine, et par la définition de la zone influencée proche (zone B) lors de la 2 ème série. Rappelons que les sites utilisés pour caractériser les retombées directes de l usine lors de la 2 ème série sont plus proches de l atelier de peinture que ceux de la 1 ère série. Une baisse apparente de l impact entre les séries estivales 1 et 2 est constatée pour la zone influencée proche, alors que le nombre de véhicules produits est assez proche entre les deux séries. Ainsi, cette diminution apparente de l impact serait plutôt artificiellement créée par le fait que les résultats des sites de mesure potentiellement les plus impactés ne sont pas disponibles lors de la 2 ème série estivale. De même, un léger impact du centre de production semble être observé lors de la dernière série de mesure estivale en zone influencée proche, lié vraisemblablement à la reprise du fonctionnement du centre, avec véhicules produits. Enfin, lors de l arrêt du centre, les concentrations en zones influencées proche (zone B) et éloignée (zone C) sont semblables aux concentrations rencontrées au vent de l atelier de peinture (zone A). AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

18 Ainsi pour les traceurs des activités de peinture, il apparaît qu un impact important à proximité de l atelier (moins de 1,2 km) et sous le vent de ce dernier est constaté. D après les campagnes de mesure réalisées, la part attribuable aux activités du centre représente au minimum 70% des concentrations observées au voisinage de l atelier de peinture, lors du fonctionnement de celui-ci. Cependant, cet impact reste localisé à proximité de l atelier, puisque les concentrations sous le vent de ce dernier et à une distance supérieure à 1,2 km sont assez proches et au moins 30% supérieures aux niveaux rencontrés en zone non influencée (excepté pour le 1,2,4 triméthylbenzène). III.3 Comparaison avec d autres environnements en Ile-de-France Six sites de référence, installés en parallèle durant les campagnes hivernale et estivale, permettent de comparer les niveaux observés sous l influence du centre de production PSA avec ceux rencontrés sur d autres environnements en Ile-de-France et influencés par d autres émissions comme celles liées à l urbanisme ou au trafic routier. Ainsi, les sites de référence ont été sélectionnés pour caractériser différentes situations. Le site de Montgé-en-Goële (77), installé sur la station rurale permanente du réseau fixe d AIRPARIF, est représentatif d un environnement rural. Les sites de Bobigny (93) et de Paris les Halles (75), installés aussi sur des stations du réseau AIRPARIF, représentent à des degrés différents un environnement urbain dense. Celui de Tremblay-en-France (93), commune classée en typologie périurbaine, permet un suivi à proximité de la zone d étude, caractérisée par un urbanisme variable. Un autre site est implanté à proximité du trafic routier de la RD 115, avec un trafic d environ véhicules/jour 15, dans le centre urbanisé de la commune de Villepinte (93). Enfin, un dernier site de référence de proximité trafic a été disposé à la station fixe Autoroute A1 (93) à proximité de l autoroute A1, autoroute dont le trafic est supérieur à véhicules/jour 15. La comparaison entre les niveaux relevés à proximité du centre de production PSA à Aulnay-sous-Bois et ceux relevés dans d autres environnements de l Ile-de-France ne concerne que les COV traceurs de l activité de peinture du centre. Elle n intègre pas, par exemple, les polluants atmosphériques réglementés au niveau national et européen, comme le dioxyde d azote ou l ozone. Ainsi, cette comparaison ne porte pas sur «la» pollution atmosphérique dans son ensemble. Elle permet juste de situer les niveaux des COV traceurs à proximité du centre de production avec ceux rencontrés en situation générale en Ile-de-France, que ce soit en zone rurale ou agglomérée, plus ou moins impactés par les émissions routières. Par ailleurs, les sites de référence instrumentés dans le réseau fixe d AIRPARIF ne vise pas à documenter les concentrations des COV spécifiques émis par les activités de peinture. 15 source : DDE 93, Les trafics sur le réseau routier national et départemental 2002, octobre AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

19 III.3.1 Comparaison pour chaque COV traceur de l atelier de peinture La Figure 9 présente les concentrations moyennes mesurées sous l influence de l atelier de peinture (zone B) et celles observées sur les six sites de référence pour chaque COV identifiés traceur des activités de peinture. Afin d assurer la cohérence de la comparaison, pour l ensemble des sites, la concentration présentée est égale à la moyenne des concentrations relevées durant la période de fonctionnement du centre, à savoir les deux séries hivernales et les deux premières séries estivales. Les comparaisons série par série sont présentées en annexe 5. De nouveau, on précisera que les contraintes métrologiques imposent une limite de quantification de 0,1µg/m 3 pour les différents composés traceurs. Lorsqu un site présente des concentrations ambiantes en dessous de la limite de quantification, la valeur de cette limite est affectée au site. Concernant le butanol, les concentrations rencontrées sous le vent et à proximité de l atelier de peinture (distance inférieure à 1,2 km) sont notablement supérieures à celles observées sur d autres environnements de l Ile-de-France, aussi bien en situation de proximité automobile qu en situation de fond. Les niveaux en zone B sont cinq fois ceux relevés à l autoroute A1. Tous les sites de référence présentent des niveaux de l ordre de 0,1µg/m 3 (limite de quantification), contre 0,6 en zone B. Cela implique que ce composé, n étant généralement pas quantifié en Ile-de-France, semble spécifique à l impact d industrie particulière dont notamment l atelier de peinture de PSA à Aulnay-sous-Bois. Pour le butyl acétate, les niveaux des sites de référence varient de 0,2µg/m 3 à la station rurale de Montgéen-Goële à 0,7µg/m 3 à la station de proximité automobile de Villepinte. Les teneurs enregistrées en zone B sont bien plus importantes. Elles dépassent 6µg/m 3. Pour ces deux composés, les différences observées entre la zone B et d autres environnements sur l Ile-de- France sont clairement significatives, l impact local ponctuel des émissions de la chaîne de peinture de ce secteur dépassant largement celui des émissions du trafic routier ou de l agglomération parisienne. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

20 Zone B A1 (Trafic) Paris Les Halles (Urbain) (a) butanol Bobigny (Urbain) Villepinte (Trafic) Tremblay-en-France (PériUrbain) Montgé-en-Goele (Rural) Limite de quantification concentration en µg/m3 Zone B Villepinte (Trafic) A1 (Trafic) (b) butyl acétate Tremblay-en-France (PériUrbain) Bobigny (Urbain) Paris Les Halles (Urbain) Montgé-en-Goele (Rural) concentration en µg/m3 A1 (Trafic) Zone B (c) xylènes Villepinte (Trafic) Paris Les Halles (Urbain) Tremblay-en-F. (Périurbain) Bobigny (Urbain) Montgé-en-Goele (Rural) concentration en µg/m3 A1 (Trafic) Villepinte (Trafic) Zone B (d) 1,2,4 triméthylbenzène Paris Les Halles (Urbain) Bobigny (Urbain) Tremblay-en-F. (Périurbain) Montgé-en-Goele (Rural) concentration en µg/m3 A1 (Trafic) Zone B Villepinte (Trafic) (e) éthylbenzène Paris Les Halles (Urbain) Tremblay-en-F. (Périurbain) Bobigny (Urbain) Montgé-en-Goele (Rural) concentration en µg/m3 Figure 9 : Concentration moyenne pour chaque COV traceur des activités de peinture sur les sites de référence et sous le vent de l atelier de peinture (zone B) lors du fonctionnement du centre de production. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

21 Les niveaux en xylènes, éthylbenzène et 1,2,4 triméthylbenzène, peuvent être, en situation générale, mis en relation avec les émissions du trafic routier, comme en témoigne les sites de référence «trafic» Autoroute A1 et Villepinte, qui présentent les niveaux les plus élevés. Ensuite, les teneurs varient en fonction du degré d urbanisme, depuis la station rurale de Montgé-en-Goële à la station urbaine de Paris Les Halles, où l urbanisme est très dense. Pour l éthylbenzène, les niveaux observés au voisinage immédiat de l atelier sont supérieurs à ceux mesurés en situation de proximité du trafic routier à Villepinte (+15%), tout en restant inférieur aux niveaux enregistrés sur l autoroute A1 (+35%). Ils dépassent largement les niveaux enregistrés en situation de fond. Concernant les xylènes, les concentrations en zone B sont comprises entre les niveaux moyens observés en situation de proximité à Villepinte (-20%) et à l autoroute A1 (+35%). Les teneurs en zone B sont 3 à 8 fois les niveaux de fond obtenus sur les sites de référence. Enfin, pour le 1,2,4 triméthylbenzène, les niveaux en zone B sont intermédiaires entre les valeurs relevées en situation de proximité automobile et les niveaux en situation de fond à fort urbanisme (+30% par rapport à Paris Les Halles). III.3.2 Comparaison globale De manière plus générale, il est possible de qualifier, par rapport à d autres environnements de l Ile-de- France, les concentrations totales des COV traceurs des activités de peinture dans les différentes zones d intérêt du domaine d étude. La Figure 10 présente la concentration moyenne totale dans les zones A (au vent de l atelier), B (sous le vent et à une distance inférieure à 1,2km de l atelier), C (sous le vent et à une distance variant entre 1,2 et 2,3 km de l atelier) et celles observées simultanément sur les sites de référence. Pour l ensemble des sites ou des zones, la concentration moyenne est calculée durant la période de fonctionnement du centre, à savoir les deux séries hivernales et les deux premières séries estivales. Les concentrations en zone C pendant la 2 ème série hivernale n ayant pu être déterminées, la teneur moyenne en zone C obtenue est légèrement sur-estimée par rapport à la concentration moyenne qui aurait été observée sur l ensemble de la période de mesure en mode de fonctionnement du centre de production (les niveaux observés lors de la 2 ème série hivernale ayant été faibles) A1 (Trafic) Sous le vent et d<1km (Zone B) Villepinte (Trafic) Sous le vent et Paris Les Halles Tremblay-en-F. 1.2<d<2.3km (Zone C) (Urbain) (Périurbain) Bobigny (Urbain) Au vent de l'atelier de peinture (Zone A) Montgé-zn- Goelle (rural) Figure 10 : Concentration totale des COV traceurs des activités de peinture (exprimée en équivalent xylènes) sur les sites de référence et sous le vent à proximité, sous le vent éloigné et au vent de l atelier. La concentration moyenne observée au vent de l atelier de peinture, est comprise entre les concentrations rencontrées sur les sites de fond de Bobigny et de Montgé-en-Goële, la différence variant entre +10% pour Bobigny et 45% pour Montgé-en-Goële. Logiquement, les niveaux à la station rurale de référence sont AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

22 faibles, l urbanisme y étant très limité. Les niveaux proches entre la zone A et les stations de référence qui se trouvent dans le même secteur de l agglomération parisienne, à savoir Bobigny et Tremblay-en-France, sont cohérents avec le motif spatial des concentrations des polluants atmosphériques primaires dans l agglomération parisienne et plus généralement en Ile-de-France, lorsqu on se situe en dehors de l influence directe des sources d émissions locales comme des axes routiers importants ou des sites industriels. Ainsi, la valeur de la concentration moyenne au vent de l atelier est représentative du niveau de fond rencontré dans le domaine d étude, c est-à-dire hors influence des activités du centre de production. Rappelons que le niveau de fond traduit plus particulièrement l ambiance générale. Le niveau moyen de COV traceurs des activités de peinture sous le vent de l atelier à une distance inférieure à 1,2 km est semblable à celui observé à la station de proximité du trafic routier l autoroute A1, mais notablement supérieur à celui enregistré à la station de proximité de Villepinte (+57%) et sur l ensemble des sites de référence en situation de fond. Ainsi, la concentration moyenne en COV traceur à proximité de l atelier de peinture et sous le vent de celui-ci peut être qualifiée d atypique par rapport à d autres environnements sur l Ile-de-France, excepté la proximité d un axe de circulation très fréquenté (rappel : trafic supérieur à véhicules/jour en 2002 sur l Autoroute A1). L influence des activités de peinture du centre de production reste néanmoins très localisée à proximité de l atelier de peinture. Cela est confirmé par la décroissance importante entre les niveaux rencontrés au voisinage immédiat de l atelier et ceux en zone plus éloignée (-60%). Cependant, la concentration moyenne des COV traceurs de l atelier de peinture sous le vent et à une distance comprise entre 1,2 et 2,3 km de celui-ci, reste supérieure (de 30 à 80%) à celles observées sur les différents sites de référence en situation de fond (Paris Les Halles, Bobigny, Tremblay-en-France, etc). Les niveaux relevés dans la zone C sont néanmoins inférieurs aux niveaux observés à proximité des axes de circulation importante. Rappelons que la comparaison entre les différents sites de référence et les zones d intérêt du secteur d étude porte uniquement sur les concentrations en COV traceurs de l activité peinture du centre. Ainsi, cette comparaison ne concerne pas «la» pollution atmosphérique dans son ensemble, mais des composés particuliers. La situation des niveaux de COV au regard des valeurs guides établies en matière de qualité de l air est discutée au chapitre V. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

23 IV. Répartition spatiale des COV dans le domaine d étude Une cartographie fine des concentrations de COV traceurs des activités de peinture est élaborée, dans le domaine d étude, à l aide des techniques d interpolation géostatistique. Suivant la démarche globale présentée au chapitre précédent, cette interpolation a été réalisée à partir des observations de la concentration totale de COV traceurs exprimée en équivalent xylènes pour chaque série de mesure en phase estivale et hivernale. Ainsi, la cartographie élaborée représente le comportement spatial de l ensemble des COV liés à l activité de peinture sur le site de production. Pour chaque série de mesure, les figures suivantes (Figures 11, 12 et 13) donnent la répartition spatiale des COV traceurs et aussi le nombre de jours de fonctionnement du centre de production sur la série de mesure de 14 jours et la rose des vents observée pendant cette période. Chaque figure correspond à une phase particulière de l étude, hivernale ou estivale, centre de production en fonctionnement ou pas. Les limites communales sont présentées sur chaque cartographie par les traits noirs. Afin d apprécier l évolution des niveaux au cours des six séries de mesure, les six cartographies sont présentées avec la même échelle de couleur. IV.1 Campagne hivernale en période de fonctionnement Pour les séries hivernales (Figure 11 (a) et (b)), les concentrations dans le domaine d étude sont très hétérogènes. Les concentrations les plus importantes sont observées directement sous le vent des activités de peinture et à proximité du centre de production, à l Est de ce dernier lors de la 1 ère série, et au Sud lors de la seconde. Cette zone se révèle comme étant une zone d impact importante, même si elle se limite à proximité immédiate du centre de production (moins de 1km des limites du centre de production). A une distance de plus de 1km des limites du centre de production, l influence du centre de production ne se fait plus ressentir. La répartition spatiale des concentrations en COV traceurs dans le domaine d étude semble clairement gouvernée par le fonctionnement du centre de production et par les régimes de vents dominants rencontrés, et dans une moindre mesure par l impact du cœur de l agglomération parisienne. Notons également une baisse des niveaux de fond pendant la deuxième série hivernale. >3 m/s 0-3 m/s >3 m/s 0-3 m/s Nord Nord 11 jours de fonctionnement Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% N-E Est 11 jours de fonctionnement Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% N-E Est S-O Sud S-E En µg/m 3 S-O Sud S-E (a) Du 6 au 20 janvier atelier de peinture (b) Du 20 janvier au 3 février Figure 11 : Répartition spatiale de la concentration totale en COV traceurs (exprimée en équivalent xylènes) des activités de peinture pour les deux séries hivernales. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

24 IV.2 Campagne estivale en période de fonctionnement Les résultats obtenus lors du fonctionnement du centre de production pour les deux premières séries de mesure estivales (Figure 12 (a) et (b)) montrent une forte hétérogénéité des concentrations. Comme lors des séries hivernales, les niveaux les plus importants sur le domaine d étude en été lorsque le centre de production est en fonctionnement sont observés au voisinage immédiat de l atelier de peinture et sous le vent de celui-ci. L impact maximal pour les deux séries semble très ponctuel et localisé à proximité immédiate des limites du centre de production de l atelier. Puis, la diminution des concentrations au fur et à mesure que l on s éloigne de la source d émission est rapide. A une distance supérieure à 1km, l influence du centre de production est beaucoup plus faible. La répartition spatiale des concentrations en COV traceurs dans le domaine d étude semble clairement gouvernée par le fonctionnement du centre et les régimes de vents dominants rencontrés, comme lors de la campagne hivernale. 9 jours de fonctionnement Ouest N-O Nord 12% N-E 9% 6% 3% 0% >3 m/s 0-3 m/s Est En µg/m 3 9 jours de fonctionnement Ouest N-O Nord 12% 9% 6% 3% 0% >3 m/s 0-3 m/s N-E Est S-O S-E S-O Sud S-E Sud atelier de peinture (a) Du 5 au 19 juillet (b) Du 19 juillet au 2 août Figure 12 : Répartition spatiale de la concentration totale en COV traceurs (exprimée en équivalent xylènes) des activités de peinture pour les deux premières séries estivales. IV.3 Campagne estivale en période d arrêt annuel Pour la troisième série, qui correspond entièrement à une période d arrêt (Figure 13 (a)), les concentrations sont homogènes, avec très peu de différence dans le secteur d étude. Les niveaux les plus élevés sont observés dans le Sud du domaine d étude, qui correspond à la partie la plus urbanisée de la zone d étude. Lors de la quatrième série estivale (Figure 13 (b)), le centre de production a fonctionné 2 jours. Pendant cette série, aucun impact significatif en COV traceurs n est localisé autour du centre de production. Les concentrations enregistrées sur la zone d étude sont faibles, les niveaux maxima étant estimés à 7µg/m 3. Une faible différence entre les sites au Nord du centre de production et ceux plus au Sud, plus proches du cœur de l agglomération parisienne, est observée. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

25 0 jour de fonctionnement Ouest N-O Nord 12% 9% 6% 3% 0% N-E >3 m/s 0-3 m/s Est En µg/m 3 2 jours de fonctionnement Ouest N-O Nord 12% 9% 6% 3% 0% >3 m/s 0-3 m/s N-E Est S-O Sud S-E S-O Sud S-E atelier de peinture (a) Du 2 au 16 août (b) Du 16 au 30 août Figure 13 : Répartition spatiale de la concentration totale en COV traceurs (exprimée en équivalent xylènes) des activités de peinture pour les deux dernières séries estivales. La répartition spatiale des concentrations en COV traceurs dans le domaine d étude est clairement gouvernée par le fonctionnement du centre et les régimes de vents dominants rencontrés. Ainsi, lors de vents dominants du secteur Nord-Ouest, une zone d impact importante est observée au voisinage immédiat de l atelier de peinture, au Sud-Est de celui-ci. Cependant, l influence de l atelier de peinture sur les concentrations en COV s estompe rapidement, de telle sorte qu à une distance supérieure à 1,2km, les concentrations sont légèrement supérieures à celles observées en dehors de l influence du centre de production. Aucune influence du centre de production n est enregistrée lors de la fermeture du centre de production, les concentrations devenant alors homogènes sur l ensemble du domaine d étude. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

26 V. Situation au regard des recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé Hormis la description exhaustive des champs de pollution sur l ensemble du secteur d étude, ainsi que la quantification des impacts à proximité du centre de production PSA à Aulnay-sous-Bois, la campagne de surveillance menée permet de positionner les niveaux relevés en COV par rapport aux normes de qualité de l air ou aux recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour les cinq COV traceurs des activités de peinture retenus, il n existe pas de norme de qualité de l air. Cependant, l Organisation Mondiale de la Santé donne, respectivement pour l éthylbenzène et les xylènes, une valeur guide dans l air ambiant. Pour les xylènes, la valeur guide est fixée à 870µg/m 3, contre µg/m 3 pour l éthylbenzène, à laquelle doivent répondre les moyennes annuelles de ces deux composés. Il n existe ni concentration tolérée, ni valeur guide pour le 1,2,4 triméthylbenzène, le butyl acétate ou le butanol. Par conséquent, pour ces deux composés possédant une valeur guide, il est nécessaire d estimer un niveau moyen sur une période d un an, afin de pouvoir positionner les résultats des deux campagnes de mesure, visà-vis des recommandations annuelles de qualité de l air. Pour ce faire, l année du 6 septembre 2004 au 5 septembre 2005 sera considérée comme étant l année de référence englobant les deux campagnes de mesure (calée sur les mesures annuelles du réseau permanent de mesure d Airparif). Seules les quatre séries de mesure durant lesquelles le centre de production a fonctionné seront utilisées pour estimer la moyenne annuelle. Cela permet d approcher, au plus près, la période de fonctionnement du centre sur l année de 90% (5 semaines de fermeture par an). Nécessairement, cette approche induit une légère surestimation dans l estimation des concentrations qui auraient été rencontrées à proximité du centre de production par une surveillance continue. V.1 Evaluation de la concentration moyenne annuelle V.1-1 Commentaires météorologiques Le passage à l échelle annuelle pour les observations des sites de mesure doit prendre en compte la différence entre l ensemble des facteurs environnementaux qui influent sur les résultats des six séries de mesure et le comportement de ces facteurs sur l ensemble de l année en question. Les conditions météorologiques représentent l un des facteurs les plus importants. La Figure 14 présente la distribution des vents observés pendant les campagnes de mesure et pendant l année de référence, en intensité et en direction : en rouge pour les vents les plus faibles (vitesse de vent jusqu'à 3m/s) et en jaune pour les autres. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

27 Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% Nord >3 m/s 0-3 m/s N-E Est Ouest N-O 12% 9% 6% 3% 0% Nord >3 m/s 0-3 m/s N-E Est Ouest N-O Nord 12% 9% 6% 3% 0% >3 m/s 0-3 m/s N-E Est S-O S-E S-O S-E S-O S-E Sud Sud Sud (a) vents pendant les 4 séries de mesure lors du fonctionnement du centre de production (b) vents pendant l ensemble des campagnes de mesure (6 séries) (c) vents annuels Figure 14 : Comparaison de la distribution de vents observés au Bourget lors des séries de mesure avec celle associée aux relevés annuels du 1 er septembre 2004 au 31 août 2005 [source : Météo France]. Les campagnes de mesure (6 séries) ont été caractérisées par des vents de même vitesse que ceux observés tout au long de l année, soit 3,4m/s en moyenne. Les vents, dont la vitesse est supérieure à 3m/s, représentent 42% sur l année contre 47% lors de l ensemble des campagnes de mesure et 50% durant les 4 séries de mesure avec fonctionnement du centre de production. Concernant la provenance des vents, les campagnes de mesure ont été dominées par des vents du Nord, de l Ouest Sud-Ouest et du Sud-Ouest (essentiellement lors de la première série hivernale), chaque secteur représentant respectivement 20%, 20% et 11% des vents totaux sur l ensemble des campagnes et respectivement 19%, 21% et 14% lors des séries avec fonctionnement du centre. Sur l année entière, la prédominance des vents provenant du secteur Nord est très proche, puisque 18% des vents proviennent de ce secteur. Quant aux vents de l Ouest Sud-Ouest et du Sud-Ouest, la proportion sur l année est égale à celle observée lors de l ensemble des campagnes (respectivement 18% et 11%). Les secteurs de vents dominants durant les quatre ou six séries de mesure sont semblables à ceux rencontrés le long de l année , avec néanmoins plus de vents de secteur Sud lors de la campagne hivernale. Les deux constats précédents, concernant la vitesse et la direction des vents, montrent que les conditions météorologiques et plus particulièrement les régimes de vents rencontrés durant la campagne de mesure sont proches de ceux observés sur l ensemble de l année de référence (06/09/ /09/2005). On peut néanmoins souligner que d autres paramètres météorologiques, la stabilité atmosphérique par exemple, peuvent jouer notablement sur les concentrations de polluants atmosphériques. V.1-2 Méthodologie de calcul Les conditions météorologiques observées lors des séries de mesure ne restent que partiellement représentatives des situations météorologiques à l échelle de l année, même si les vitesses et directions des vents sont proches. Le calcul simpliste de la moyenne des résultats de la campagne hivernale et ceux de l été lorsque le centre était en fonctionnement ne permet pas d obtenir une évaluation fiable du niveau moyen annuel. Par conséquent, l évaluation de la concentration annuelle ne peut se faire que par l application d une fonction de transfert qui prend en compte la différence des conditions météorologiques et des autres facteurs environnementaux qui influent ponctuellement sur les niveaux observés lors des séries de mesure. Une évaluation correcte du niveau moyen annuel en chaque site de mesure implique que l on se réfère à des résultats annuels connus, déduits des mesures continues réalisées. C est ce qui a été fait à partir des résultats des stations permanentes du réseau d AIRPARIF. Une comparaison directe entre les niveaux relevés lors des séries de mesure aux stations permanentes et le niveau moyen annuel de ces stations permet de déterminer la fonction de transfert qui reflète au mieux les différences environnementales entre les deux durées de mesure. Une relation mathématique, déterminée sur la base de cette comparaison, AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

28 est appliquée aux résultats obtenus pour chacun des sites de mesure instrumentés par échantillonneurs passifs afin d évaluer de façon fiable la concentration moyenne annuelle de chaque site de mesure. La concentration moyenne annuelle ainsi déterminée est nécessairement entachée d une incertitude. Cette incertitude provient notamment d erreur de mesure associée aux aspects métrologiques (cf. paragraphe II.1-2) ainsi que d erreur associée à la fonction de transfert qui permet de déduire la moyenne annuelle à partir des campagnes de mesure. Ainsi, le niveau annuel évalué représente l estimation la plus probable de la concentration annuelle du site de mesure qui aurait été obtenue si l on avait pu surveiller tout au long de l année. L incertitude associée au niveau annuel ainsi évalué s établit aux alentours de 25% pour les xylènes. Cela implique, par exemple que, pour un niveau moyen annuel estimé à 1,5µg/m 3, la concentration moyenne annuelle qui aurait été obtenue par une surveillance permanente serait comprise entre 1,1µg/m 3 et 1,9µg/m 3. Concernant l éthylbenzène, l incertitude associée au niveau annuel s établit aux alentours de 25%. Au-delà, ce calcul postule également la stabilité globale des émissions de l activité de peinture tout au long de l année de référence. V.2 Situation en regard des recommandations OMS pour les xylènes L Organisation Mondiale de la Santé fixe, pour les xylènes, une valeur guide de 870µg/m 3 en moyenne annuelle. Le niveau annuel en xylènes est évalué en appliquant une fonction de transfert à la concentration moyenne des quatre séries (2 séries estivales et 2 séries hivernales), durant lesquelles le centre de production fonctionnait. Une cartographie des niveaux annuels en xylènes est présentée par la Figure 15. Les concentrations annuelles en xylènes sont très largement inférieures à la valeur guide de l organisation mondiale de la santé. La concentration annuelle maximale estimée est 50 fois inférieure à la valeur guide de l OMS. Cependant, les niveaux annuels estimés dans le domaine d étude sont relativement hétérogènes, en variant de 2,3 à 16,5µg/m 3. Les moyennes annuelles les plus importantes, relevées à proximité de l atelier de peinture et plus particulièrement au Sud-Est de ce dernier, reflètent une influence spécifique associée au fonctionnement du centre de production. Cette influence se limite au voisinage immédiat de l atelier de peinture (environ 1km), les niveaux diminuant rapidement au fur et à mesure que l on s en éloigne. Concentration en µg/m : valeur guide OMS atelier de peinture Figure 15 : Cartographie du niveau moyen annuel (en µg/m 3 ) de xylènes évalué pour l année de référence (06/09/04-05/09/05). AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

29 En dehors de la zone d influence du centre de production, les concentrations les plus élevées s observent sur les communes du Blanc-Mesnil et d Aulnay-sous-Bois. Les concentrations sont en effet légèrement plus élevées au Sud du domaine d étude, où l urbanisme est plus important. V.3 Situation en regard des recommandations OMS pour l éthylbenzène Une estimation des niveaux annuels en éthylbenzène peut être réalisée de la même manière que les xylènes, en appliquant une fonction de transfert à la concentration moyenne des quatre séries (2 séries estivales et 2 séries hivernales), durant lesquelles le centre de production fonctionnait, afin de comparer les résultats obtenus sur la zone d étude par rapport à la valeur guide de µg/m 3 en moyenne annuelle fixée par l Organisation Mondiale de la Santé fixe. Les concentrations annuelles en éthylbenzène sont très largement inférieures à la valeur guide de l Organisation Mondiale de la Santé. La concentration annuelle maximale estimée est de 3.5µg/m 3, soit fois inférieure à la valeur guide de l OMS. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

30 VI.1 Bilan de l étude VI Conclusions et perspectives L étude menée en 2005 a permis une évaluation de l impact, par son étendue et sa quantification, des activités de peinture dans l environnement extérieur du centre de production de PSA à Aulnay-sous-Bois. La surveillance des composés organiques volatils à proximité du centre a été réalisée via deux campagnes de mesure (hivernale et estivale) dans l environnement extérieur proche du centre de production. Le plan d échantillonnage, renseignant les concentrations de COV au fur et à mesure que l on s éloigne du centre de production et dans de multiples directions, a permis de comparer les concentrations des zones influencées et non influencées, définies à partir des régimes de vents dominants. La réalisation de mesure durant l arrêt annuel du centre de production a aussi permis de documenter la contribution des activités de peinture sur les niveaux rencontrés dans le domaine d étude. Ainsi, l impact des activités de peinture dans l environnement proche du centre de production a pu être évalué. La part attribuable au centre de production représente 70 à 90% des concentrations totales en COV traceurs des activités de peinture observées sous le vent de l atelier et à moins de 1,2km de ce dernier. Si l on considère les COV traceurs à titre individuel, les concentrations moyennes en zone d impact maximum sont d environ de 1,5 à 24 celles observées en zone non influencée. D ailleurs, les concentrations en COV traceurs des activités de peinture observées en zone d impact maximum se distinguent généralement des concentrations pour ces composés mesurés dans d autres environnements sur l Ile-de-France, notamment concernant le butanol et le butyl acétate. Les niveaux en xylènes, 1,2,4 triméthylbenzène ou en éthylbenzène sont comparables aux teneurs enregistrées sur les sites de référence situés à proximité du trafic routier très important. Cependant, l impact du centre de production se restreint à proximité du centre de production, puisque les niveaux moyens sous le vent de l atelier à une distance comprise entre 1,2 et 2,3km sont proches de ceux rencontrés au vent du bâtiment de peinture. La répartition spatiale des concentrations en COV traceurs des activités de peinture montre bien que l impact de l atelier de peinture est très localisé à proximité de ce dernier et qu en dehors de cette zone d impact, les concentrations en COV sont relativement homogènes dans le secteur d étude. Cette homogénéité se retrouve d ailleurs sur l ensemble du secteur, lorsque le centre de production ne fonctionne pas. Des niveaux plus importants au Sud du domaine d étude, secteur plus proche du cœur de l agglomération parisienne, sont toutefois observés. Hormis la description de la répartition spatiale des concentrations en COV sur l ensemble du domaine d étude et la quantification des impacts à proximité de l atelier de peinture, la surveillance menée a permis de positionner les niveaux relevés en COV par rapport aux normes de la qualité de l air ou aux recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lorsqu elles existent. Pour les cinq COV traceurs des activités de peinture, il n existe pas de normes de la qualité de l air, mais l OMS recommande une valeur guide sur les niveaux annuels pour les xylènes et l éthylbenzène. Il s avère que, même en adoptant, par précaution, une approche pénalisante des résultats, les concentrations rencontrées sont très inférieures aux recommandations de l Organisation Mondiale de la Santé. La concentration maximale évaluée en xylènes est de 16,5µg/m 3, alors que la valeur guide est de 870µg/m 3. Pour l éthylbenzène, la concentration maximale annuelle la plus pénalisante a été estimée de 3,5µg/m 3, pour une concentration tolérée recommandée par l OMS de µg/m 3. Ainsi, le facteur séparant la concentration maximale évaluée en xylènes et la valeur guide édictée par l OMS est de 50, il est de pour l éthylbenzène. VI.2 Perspectives L étude menée en 2005 a permis une évaluation de l impact, par son étendue et sa quantification, des activités de peinture dans l environnement extérieur du centre de production. Ce constat est une «photographie» de la situation actuelle et il est caractéristique des conditions météorologiques AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

31 rencontrées lors des mesures ainsi que des procédés industriels du centre de production et plus particulièrement des émissions en COV de ce dernier. Par conséquent, de nouvelles campagnes seraient nécessaires dans le cas d une part, où l on souhaiterait confirmer d une façon périodique ces résultats en fonctionnement établi ou, d autre part, faire suite à une modification des procédés utilisés ou à une modification substantielle de la capacité de production. Les moyens et les protocoles de mesure seront alors différents suivant le cas considéré. De telles campagnes de suivi permettraient également le cas échéant de s assurer de la stabilité des conditions d émissions au fil du temps. Les modalités de ces campagnes (nombre et implantation des sites, nombre et nature des traceurs, et nombre des séries de mesure) restent à définir en accord avec l administration sur la base des résultats de l étude de AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

32 LISTE D ANNEXES Annexe 1 : Liste des 41 COV analysés. Annexe 2 : Localisation des sites de mesure. Annexe 3 : Cartographies des résultats (concentration en µg/m 3 ) pour les COV traceurs des activités de peinture. Annexe 4 : Tableau de résultats pour les cinq COV traceurs des activités de peinture. Annexe 5 : Concentration pour chaque COV traceur des activités de peinture sur les sites de référence et sous le vent de l atelier de peinture (zone B) lors du fonctionnement du centre de production. Annexe 6 : Valeurs guides édictées par l Organisation Mondiale de la Santé pour les composés sans effet cancérigènes. AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

33 Annexe 1 Liste des 41 Composés Organiques Volatils analysés Source : Laboratoire IRCCS de la Fondazione Salvatore Maugeri, Padova, Italia 2-méthyl-pentane* 3-méthyl-pentane* éthyl acétate* n-hexane 2-méthoxy-éthanol 1,1,1-trichloroéthane butanol* benzène 1-méthoxy-2-propanol cyclohexane tricloroéthylène 2-éthoxyéthanol n-heptane et isomères acide butanoïque* isobutyl acétate* toluène n-butyl acétate n-octane et isomères 2 méthoxy éthylacétate tétrachloro-éthylène acide pentanoïque* ethylbenzène m-+p-xylène 2-éthoxy-éthyl acétate styrène o-xylène 2-butoxy-éthanol (butyl glycol) n-nomane et isomères alpha-pinène acide hexanoïque* 1,3,5 triméthlybenzène* 1,2,3,triméthylbenzène* alpha-méthyl-styrène* 1,2,4 triméthylbenzène n-décane et isomères 1,4 dichlorobenzène 2-éthyl-1-hexanol n-dodécane limonène n-undécane et isomères 2-(2-butoxy-éthoxy)-éthanol (butyl diglycol) * signifie que le débit de piégeage est estimé à partir du débit connu d un composé proche (type isomère). AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

34 Annexe 2 Localisation des sites de mesure Numéro de site Adresse Commune 1 chemin rural n 23, dit de Bercival GONESSE 2 chemin rural n 26, après terrain de ball-trap GONESSE 3 chemin vicinal n 2 (après service des mines), au milieu GONESSE 4 extrémité chemin vicinal n 2, 200m avant pont sur A1 GONESSE 5 6 chemin de Paris à Soissons, aux vingt serpents, 100m lignes haute tension ROISSY-EN-FRANCE zone d'activités Paris Nord II, rue de la belle étoile; intersection Mail des Fresnes ROISSY-EN-FRANCE 7 ZA Paris II, rue des érables GONESSE 8 allée des vanesses, zone d'activités Paris Nord II VILLEPINTE 9 chemin de Saint Denis TREMBLAY-EN-FRANCE 10 rue du canal VILLEPINTE 11 rue des trois sœurs (ZA Paris Nord II) VILLEPINTE 12 proche château d'eau, Parc Sausset VILLEPINTE 13 rue des mimosas VILLEPINTE 14 Parc Sausset, voie piétonne gare RER VILLEPINTE 15 Parc Sausset, parcours de santé n 5 AULNAY-SOUS-BOIS 16 Parc Ballanger AULNAY-SOUS-BOIS 17 école Savigny rue des lilas AULNAY-SOUS-BOIS 18 face au 14 rue de la Balance AULNAY-SOUS-BOIS 19 rue Louison Bodet AULNAY-SOUS-BOIS 20 Parc Ballanger AULNAY-SOUS-BOIS 21 entrée Parc Gainville, rue Poncet AULNAY-SOUS-BOIS 22 allée des Merisiers, entrée école primaire AULNAY-SOUS-BOIS 23 allée des myosotis AULNAY-SOUS-BOIS 24 Parc Ballanger AULNAY-SOUS-BOIS 25 rue Gounod, intersection rue Paladilhe LE BLANC-MESNIL rue de corse AULNAY-SOUS-BOIS 27 rue Lolive, ZI de la fosse à la barbière AULNAY-SOUS-BOIS 28 Parc Ballanger AULNAY-SOUS-BOIS 29 stade rue Victor Hugo (terrain de pétanque) LE BLANC-MESNIL allée Salomon de Brosse LE BLANC-MESNIL 31 rue Edouard Renault LE BLANC-MESNIL 33 chemin des postes BONNEUIL-EN-FRANCE 34 parc rond-point avenue du XXIème siècle (centre tri postal), chemin des postes GONESSE 35 chemin des postes, intersection route parallèle RD370 GONESSE 36 extrémité chemin parallèle A1-A3, à droite chemin 32 de Gonesse à Savigny AULNAY-SOUS-BOIS 37 chemin dit de la croix St benoît GONESSE 38 chemin parallèle RN370, qui rejoint chemin n 32 GONESSE 39 milieu chemin n 32 de Gonesse à Savigny GONESSE 40 milieu chemin perdendiculaire chemin n 32 de Gonesse à Savigny GONESSE 41 centre équestre, chemin des cressonnières GONESSE 42 rue ampère, impasse qui mène hôtel campanile GONESSE 43 chemin vicinal n 2, piste service des mines GONESSE 44 extrémité chemin n 32 de Gonesse à Savigny GONESSE AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

35 Annexe 3 Cartographies des résultats (concentration en µg/m 3 ) pour les COV traceurs des activités de peinture. Butanol du 6 au 20 janvier 2005 du 20 janvier au 3 février 2005 du 5 au 19 juillet 2005 du 19 juillet au 2 août 2005 du 2 au 16 août 2005 du 16 au 30 août 2005 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

36 Annexe 3 (suite) Cartographies des résultats (concentration en µg/m 3 ) pour les COV traceurs des activités de peinture. Butyl acétate du 6 au 20 janvier 2005 du 20 janvier au 3 février 2005 du 5 au 19 juillet 2005 du 19 juillet au 2 août 2005 du 2 au 16 août 2005 du 16 au 30 août 2005 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

37 Annexe 3 (suite) Cartographies des résultats (concentration en µg/m 3 ) pour les COV traceurs des activités de peinture. 1,2,4 triméthylbenzène du 6 au 20 janvier 2005 du 20 janvier au 3 février 2005 du 5 au 19 juillet 2005 du 19 juillet au 2 août 2005 du 2 au 16 août 2005 du 16 au 30 août 2005 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

38 Annexe 3 (suite) Cartographies des résultats (concentration en µg/m 3 ) pour les COV traceurs des activités de peinture. Ethylbenzène du 6 au 20 janvier 2005 du 20 janvier au 3 février 2005 du 5 au 19 juillet 2005 du 19 juillet au 2 août 2005 du 2 au 16 août 2005 du 16 au 30 août 2005 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Février

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