CHAPITRE CP1 C Conversion électromagnétique statique
|
|
- Martine Normand
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 1 CHAPITRE CP1 C Conversion électromagnétique statique Les sources d énergie, naturelles ou industrielles, se trouvent sous deux formes : thermique (centrales thermiques à combustion d hydrocarbures, énergie solaire, centrales nucléaires) ou mécanique (chutes d eau, vent). Le plus simple moyen de transporter l énergie est de le faire sous forme électrique. Il est donc nécessaire de transformer les deux formes d énergie citées ci-dessus en énergie électrique. Nous étudierons, dans un prochain chapitre, le principe de la conversion électromécanique et son application aux machines tournantes (permettant de convertir de l énergie mécanique en énergie électrique). Nous nous intéresserons dans ce chapitre à la conversion de puissance qui s opère entre les lignes hautes tensions et l utilisateur. L énergie électrique est en effet transportée sous hautes tensions (typiquement 00 à 400 kv) : à puissance donnée, plus la tension est élevée, plus le courant (et donc les pertes par effet Joule) sont faibles. La distribution se fait, quant à elle, sous des tensions beaucoup plus basses (0 V). La conversion à opérer, appelée conversion électromagnétique statique, se fait dans les transformateurs qui permettent entre autres choses, d alimenter une charge sous une tension différente de celle de la source. Ces transformateurs permettent plus généralement de transférer, en régime alternatif, de la puissance électrique d une source placée à l entrée du transformateur (circuit dit primaire) à une charge placée à sa sortie (circuit dit secondaire). 1. LES MATERIAUX MAGNETIQUES 1.1. Le phénomène d aimantation Le phénomène fondamental intervenant dans les milieux magnétiques est le phénomène d aimantation : l'application d'un champ B extérieur aboutit à la création de moments dipolaires magnétiques moyens non nuls au sein de ce type de milieu, soit par création puis orientation de dipôles magnétiques microscopiques, soit simplement par orientation de dipôles déjà existants. On peut décrire macroscopiquement ce phénomène par une densité volumique de moment dipolaire M, appelée vecteur aimantation, telle que dans tout volume élémentaire du milieu apparaisse le moment dipolaire élémentaire : dm = M d" M : vecteur aimantation Le milieu est alors dit aimanté. Le vecteur aimantation s exprime en A.m - 1.
2 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 1.. Le vecteur excitation magnétique H Cette assemblée de dipôles, même partiellement orientés est à son tour source de champ magnétique. L étude détaillée de ce champ montre qu il a la même expression que celui crée par une distribution de courants équivalents appelée courants d aimantation de densité volumique : j M = rotm. L équation de Maxwell-Ampère liant le champ magnétique à ses sources doit être modifiée en tenant compte des courants d aimantation. #E Dans l ARQS (où on néglige, rappelons-le, les courants dits de déplacement " 0 face aux #t courants de conduction j et aussi, dans les milieux magnétiques, aux courants d aimantation) l équation de Maxwell - Ampère s écrit : rotb = µ 0 ( j + j M ) Or nous avons vu que j M = rotm. Il vient alors : # B & rot% " M( = j $ µ 0 ' En posant équation : H = B µ 0 " M, on peut donc substituer à l équation de Maxwell-Ampère la nouvelle roth = j avec H = B µ 0 " M H est appelé vecteur excitation magnétique et peut être déterminé, dans des cas à symétrie simple, directement à partir des courants (n'incluant pas les courants d'aimantation). Au "théorème de Gauss des milieux diélectriques" répond le "théorème d'ampère des milieux magnétiques" : " Hdl = I enlacé C 1.3. Relations de continuité à la traversée de la surface séparant deux milieux Rappelons le problème : deux milieux notés 1 et sont séparés par une surface pouvant éventuellement présenter une répartition superficielle de courants j s, conçue comme un cas limite de ( ) et on a le couple ( ) dans le répartition j. Dans le milieu 1, on a le couple de champs B 1,H 1 B,H milie. L'équation divb= 0 n est pas modifiée dans un milieu magnétique et nous permet tout de suite d'affirmer :
3 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 3 Bn = Bn1 L'autre équation nous donnera : Ht " Ht1 = j s # n 1 n La composante normale du champ magnétique est donc continue tandis que la composante tangentielle de l excitation magnétique est discontinue s il existe uns densité surfacique de courants Les milieux linéaires homogènes et isotropes (LHI) Il existe des milieux magnétiques, appelés milieux linéaires homogènes isotropes, pour lesquels l aimantation M est proportionnelle au champ magnétique B. Cette proportionnalité entraîne également une proportionnalité entre H et M qui a servi, pour des raisons historiques, à la définition d'une susceptibilité magnétique. On peut ainsi poser : M = " m H χ m susceptibilité magnétique qui conduit à la relation très simple : B H = µ " m ( ) = B µ 0 µ r = B µ Il y a proportionnalité entre relative du milieu. H et B, la constante sans dimensions µ r est appelée perméabilité Si enfin nous revenons à l équation de Maxwell-Ampère dans l ARQS pour ces milieux, nous obtenons : rotb = µj On revient donc aux équations de Maxwell du vide, en substituant la constante µ à la constante µ 0. Par conséquent, dans le cas où tout l'espace vide est remplacé par un milieu LHI, tous les calculs menés en magnétostatique du vide resteront valables à condition d'effectuer cette substitution Ainsi par exemple, un solénoïde circulaire infini entièrement rempli d'un milieu LHI aura une µ" S inductance propre L = et le champ interne vaudra B = µni. L
4 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique Les différents types de matériaux Il existe des différences entre deux types de milieux magnétiques LHI : Milieux Diamagnétiques : - le phénomène de diamagnétisme concerne tous les matériaux, il est lié au phénomène d induction : des milieux à qui on «impose» un champ magnétique réagissent par une aimantation tentant de s opposer par ses effets à ce champ magnétique. - χ m est donc négatif, de l'ordre de 10-5 (solides et liquides) à 10-9 (gaz) - χ m est indépendant de la température. Paramagnétisme : - le phénomène de paramagnétisme ne concerne que les matériaux possédant déjà un moment magnétique microscopique. L excitation magnétique appliquée tend à orienter ces dipôles. - χ m est alors positif, de l'ordre de le paramagnétisme, quand il existe, masque donc le diamagnétisme - χ m dépend de la température : χ m = où C est la constante de Curie. Les valeurs numériques de la susceptibilité pour les milieux dia et paramagnétiques restent faibles devant 1 si bien que la perméabilité relative µ r reste, elle, voisine de 1 : la différence de comportement par rapport au magnétisme du vide reste faible. Le magnétisme des milieux matériels pourrait donc être confondu avec celui du vide s il n existait un troisième type de milieux, les milieux ferromagnétiques, pour lesquels les différences de comportement sont très sensibles. Ces milieux, non linéaires, feront l objet d une étude spécifique en TP cours.
5 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 5. LES CONSTITUANTS D UN TRANSFORMATEUR.1. Description Un transformateur est constitué d un circuit magnétique fermé (matériaux ferromagnétiques du fait de leurs perméabilités élevées) sur lequel sont réalisés deux enroulements conducteurs (fil de cuivre bobiné) électriquement indépendants : l enroulement primaire (relié à la source) et l enroulement secondaire (relié à la charge). enroulement primaire noyau magnétique (ici de forme torique) enroulement secondaire Du fait de sa perméabilité élevée, le noyau magnétique canalise les lignes de champ magnétique, assurant un fort couplage entre les circuits primaire et secondaire par induction mutuelle (voir cours d électromagnétisme sur l auto et la mutuelle induction).. Conventions d orientation On oriente le circuit magnétique de façon arbitraire, ce qui impose l orientation (commune) de toutes les sections du tore. Les spires bobinées sont ainsi également orientées. On a deux façons, représentées ci-dessous, d enrouler un fil autour d un tore: orientation du tore orientation du tore orientation du primaire orientation du secondaire orientation du primaire orientation du secondaire On indique par un point noir les bornes, dites bornes homologues, qui sont les bornes par où rentrerait un courant positif avec les conventions précédemment définies.
6 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 6 3. LE TRANSFORMATEUR PARFAIT 3.1. Hypothèses simplificatrices Sur les enroulements : On néglige les pertes par effet Joule en considérant que le matériau dont on s est servi pour les enroulements est parfaitement conducteur. Sur le matériau constituant le noyau magnétique : On le considère comme linéaire, homogène et isotrope (matériau L.H.I.). On a donc B = µ 0 µ r H. Une hypothèse plus forte encore sera de considérer la perméabilité relative du matériau comme infinie (hypothèse justifiée par le fait que pour un matériau ferromagnétique par exemple, on a µ r >> 1). Sur le champ magnétique dans le noyau : On considère Bext = 0 ce qui revient à supposer le couplage parfait entre les circuits primaire et secondaire et donc la canalisation parfaite des lignes de champ. Le noyau se comporte donc comme un tube de champ. Comme le champ magnétique est à flux conservatif, son flux est constant à travers toute section du noyau magnétique. On considèrera de plus, mais ceci n est pas une hypothèse fondamentale et n a pour but que de simplifier les calculs, que B est uniforme en tout point d une section du tore. Cette hypothèse se justifie par le fait que R >>d. R d 3.. Equations du transformateur parfait Relation entre les tensions : Le théorème d Ampère le long d une ligne de champ donne, avec les conventions de la figure cicontre (a) : "RB πrh = n 1 i 1 + n i =. µ 0 µ r Remarque : avec les conventions de la figure (b), on aurait : πrh = n 1 i 1 - n i (a) (b) i 1 i u 1 i 1 i u 1
7 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 7 n Le flux de B à travers une section S du tore vaut donc : φ c = 1 i 1 + n i "R µ 0µ r S. Il est appelé flux commun. Il est en effet identique pour toute section du tore du fait de l hypothèse des fuites négligeables (canalisation parfaite des lignes de champ). Le flux du champ magnétique à travers les n 1 spires du circuit primaire est donc φ 1 = n 1 φ c. Celui à travers les n spires du secondaire est φ = n φ c. Du fait des variations temporelles des intensités des courants, il apparaît des phénomènes d induction aux bornes des circuits primaire et secondaire. Les tensions aux bornes de ces circuits prennent, avec les conventions présentées ci-contre, les valeurs : d" u 1 = - e 1 = n c d" 1 et = - e = n c dt dt. u 1 e 1 e u 1 On a donc la relation : = n 1 n soit aussi : u 1 = n n 1 = m rapport de transformation. d" Remarque : on peut aussi écrire : u 1 = n c 1 dt = n 1 "R µ di 0µ r S 1 dt + n 1 n "R µ di 0µ r S dt = L di 1 1 dt + M di dt d" et = n c dt = n "R µ di 0µ r S dt + n 1 n "R µ di 0µ r S 1 dt = L di dt + M di 1 dt. Les équations couplées entre les circuits primaire et secondaire du transformateur sont donc : " di u 1 = L 1 1 dt + M di $ dt # $ di = L dt + M di 1 % dt Dans ces formules, L 1 et L sont les inductances propres des enroulements primaire et secondaire et M l inductance mutuelle entre les deux circuits. On constate que dans le cadre de nos hypothèses, pour le transformateur parfait : L 1 L = M. Cette relation est caractéristique d un couplage total entre les deux enroulements. En cas de couplage partiel (canalisation imparfaite des lignes de champ magnétique), on aurait : L 1 L > M. Relation entre les courants : En considérant µ r comme infini, alors que φ c doit rester fini, cela implique forcément que : n 1 i 1 + n i = 0 soit encore : i i 1 = " n 1 n = " 1 m
8 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 8 Symbole du transformateur parfait : Les relations précédemment établies grâce aux hypothèses faites sont donc celles du transformateur parfait dont le symbole est le suivant : i 1 i u Le transformateur et les composantes continues Une composante continue dans le primaire crée une composante de φ c constante qui ne donne donc aucune f.é.m. induite aux bornes des bobinages. Il est donc primordial de noter que les relations précédemment établies ne sont valables que pour des signaux de valeur moyenne nulle. Les composantes continues injectées dans le circuit primaire sont «coupées» par le transformateur qui se comporte donc, vis-à-vis des signaux continus, comme un court-circuit Puissances instantanées Dans ce modèle de transformateur parfait, la puissance instantanée absorbée au primaire est p 1 = u 1 i 1 = - i. C est donc aussi la puissance instantanée cédée au secondaire. Dans un transformateur parfait, il n y a donc ni stockage, ni dissipation d énergie. La puissance instantanée fournie au primaire du transformateur parfait est intégralement transférée à la charge par le secondaire. On a donc aussi forcément la même relation pour les puissances moyennes : le rendement du transformateur parfait est donc 1. Celui du transformateur réel est bien sûr inférieur à cette valeur maximum théorique, cependant, il ne s en éloigne pas trop. C est ce qui fait qu on l utilise pour la conversion de puissance. Un matériau L.H.I. de perméabilité finie permet d obtenir une conversion de puissance de rendement unité. Dans ce cas cependant, on a stockage d énergie dans le matériau magnétique sans déperdition d énergie totale Transfert d impédance Vu du primaire, l ensemble {transformateur + charge} est équivalent à un dipôle dont nous pouvons déterminer l impédance équivalente appelée «impédance ramenée» et notée ici Z r. On se place en régime sinusoïdal permanent de pulsation ω. La charge du secondaire est un dipôle linéaire d impédance Z c.
9 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 9 On a, par définition : Z r = U 1 I 1. Or U 1 = 1 m U et I 1 = - m I d où Z r = - 1 m U I = 1 m Z c. i 1 i u 1 Z c Z r = 1 m Z c On constate donc que l impédance vue du primaire du transformateur parfait a la même phase que l impédance de charge. En particulier, une résistance de charge sera vue du primaire comme une résistance, une capacité en charge sera vue comme une capacité. Cette notion de transfert d impédance a cependant une application importante, l «adaptation d impédance». Celle-ci est nécessaire lorsqu il s agit de transférer le maximum de puissance d un générateur d impédance interne Z g à une impédance de charge Z c. Revenons sur cette notion déjà abordée dans le cours de 1 ère année. La puissance moyenne que dissipe le générateur dans l impédance Z c est p = 1 Re(u.i*). On a u = Z c Z c +Z g e et i = e Z c +Z g d où p = 1 Re(Z c) e Z c +Z g. e g Z g u i Z c Si on pose Z c = R c + jx c et Z g = R g + jx g cela donne p = 1 e R c (R c +R g ) + (X c +X g ). Cette puissance est donc maximum pour : X g = - X c (résultat immédiat) et R g = R c (résultat obtenu après calculs). p est donc maximum pour Z g = Z c * Par exemple, disposant d un générateur de résistance interne de 50 Ω, et voulant alimenter une résistance de 5000 Ω, on pourra interposer un transformateur (parfait) de rapport de transformation 10 entre le générateur et la charge pour avoir une puissance maximale transférée à cette résistance de charge. La puissance alors transmise à la charge est alors p = 1 e 4R g Transformateur d isolement On utilise souvent un transformateur dit d isolement, lorsque l on cherche à visualiser la caractéristique d un dipôle sur un oscilloscope. C est pour ne pas être confronté au problème de masse qu on est amené à interposer un transformateur (de rapport de transformation unitaire) entre le générateur et le reste du circuit selon le schéma suivant.
10 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 10 Voie X de l oscillo R masse de l oscillo dipôle à étudier masse du générateur Voie Y de l oscillo En mode XY, l oscilloscope pourra ainsi donner la courbe u = f(i) du dipôle à étudier, la voie X donnant une tension aux bornes d une résistance, proportionnelle à l intensité du courant parcourant le dipôle, la voie Y donnant directement la tension aux bornes de ce dipôle. Sans le transformateur d isolement, les masses du générateur et de l oscilloscope court-circuiteraient le dipôle à étudier. 4. MODELE LINEAIRE DU TRANSFORMATEUR REEL Deux catégories de corrections sont à apporter au modèle précédent pour tenir compte de la réalité : celles liées au matériau magnétique qui en toute rigueur n est pas linéaire (ces défauts, non linéaires, seront mis en évidence en séance de T.P.) et celles dont que l on peut modéliser par des corrections linéaires. Nous nous intéresserons dans ce cours uniquement à cette dernière catégorie de corrections Perméabilité du matériau Courant magnétisant Le théorème d Ampère nous a donné la relation : n 1 i 1 + n i = πr µ 0 µ r S φ ce qui peut encore s écrire : i 1 = -mi + i m avec i m = 1 n 1. πr µ 0 µ r S φ appelé courant magnétisant. La mise en évidence expérimentale de ce courant magnétisant se fait simplement : alors que le secondaire est en circuit ouvert (i = 0) on peut constater et mesurer un courant non nul au primaire qui s identifie au courant magnétisant : i 1 = i m (secondaire ouvert). Dans le cas général, on a i >> i m et on néglige le courant magnétisant, ce qui revient à considérer la loi des courants comme correctement vérifiée, sauf bien entendu lorsque le secondaire est en circuit ouvert ou en charge sur une résistance élevée (auquel cas i est faible et le courant magnétisant non négligeable face à i ), comme on vient de le voir. dφ c On peut toujours écrire : u 1 = n 1 dt = n 1 πr.µ rµ 0 S. di m dt = L di m 1 dt.
11 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 11 On pourra donc modéliser la perméabilité non infinie du matériau par le modèle linéaire suivant : i 1 i 1 - i m i u 1 L 1 transfo.parfait 4.. Résistance des bobinages Pertes cuivre Le fil utilisé pour réaliser le bobinage possède une résistivité ρ. Si sa longueur est l et s sa section, sa résistance est R = ρl s. On peut tenir compte des résistances équivalentes des enroulements primaire et secondaire en les faisant figurer dans le modèle linéaire représenté ci-dessous : R 1 R i 1 i 1 - i m i u 1 L 1 transfo.parfait di m Dans le cadre de ce modèle, on a : u 1 = R 1 i 1 + L 1 dt avec L di m 1 dt = n dφ c 1 dt La résistance des bobinages est une première cause de dissipation de puissance dans un transformateur. Les pertes correspondantes sont des pertes liées à l effet Joule et sont appelées «pertes cuivre» (par opposition aux pertes fer qui sont des pertes se produisant dans le noyau, généralement constitué d un matériau ferromagnétique. Ces pertes seront étudiées en T.P.) Inductances de fuite Ce modèle des inductances de fuite permet de prendre en compte le fait qu une faible partie des lignes de champ traversant le circuit primaire n est pas parfaitement canalisée par le circuit magnétique et ne traverse donc pas le circuit secondaire. On rappelle que dans le modèle du transformateur parfait, on avait considéré comme parfait le couplage entre les circuits primaire et secondaire. En réalité, on a B ext 0 : le matériau magnétique ne canalise pas parfaitement le champ magnétique entre les enroulements. Pour chaque enroulement, il apparaît un flux du champ magnétique qui n est pas commun à l autre enroulement. On en tient relativement bien compte en écrivant : i 1 i φ 1 = n 1 φ c + L f1 i 1 et φ = n φ c + L f i lignes de B
12 PSI Brizeux Ch. CP1: Conversion électromagnétique statique 1 L f1 et L f sont appelées inductances de fuite au niveau du primaire et du secondaire. La f.é.m. d induction au niveau du circuit primaire s écrit : e 1 = - dφ 1 dt = -n dφ c 1 dt - L di 1 f1 dt. Le modèle linéaire complet du transformateur réel est donc le suivant : L f1 R i 1 R i 1 1 -i L f m i u 1 L Autres limitations Les autres limitations du modèle de transformateur parfait sont liées au matériau magnétique constitutif du noyau. Les phénomènes qui s y produisent sont non linéaires et sont source de deux types de pertes, appelées «pertes fer»: les pertes par courant de Foucault (le champ magnétique variable est source de champ électrique lui-même source de courant dans le matériau magnétique conducteur) et les pertes par hystérésis. On limite les premières en feuilletant le noyau dans la direction du champ magnétique et les secondes en utilisant un matériau ferromagnétique «doux» dont l aire du cycle d hystérésis est plus faible que celle des matériaux «durs». On donne parfois un schéma permettant de prendre en compte ces pertes dans un modèle linéaire simplifié qui est le suivant : L f1 R i 1 R 1 i 1 -i L f m i u 1 Z 1 Z 1 contient, en plus de la partie inductive permettant de rendre compte du courant magnétisant, une partie résistive dont la valeur de résistance est choisie de sorte que la puissance moyenne dissipée dans cette résistance soit égale aux pertes fer.
Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique
Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant
Plus en détailCours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année
Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre
Plus en détailLes Conditions aux limites
Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,
Plus en détailPlan du chapitre «Milieux diélectriques»
Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation
Plus en détailELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012
ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes
Plus en détailM HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM
Sous la direction : M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Préparation et élaboration : AMOR YOUSSEF Présentation et animation : MAHMOUD EL GAZAH MOHSEN BEN LAMINE AMOR YOUSSEF Année scolaire : 2007-2008 RECUEIL
Plus en détailDifférents types de matériaux magnétiques
Différents types de matériaux magnétiques Lien entre propriétés microscopiques et macroscopiques Dans un matériau magnétique, chaque atome porte un moment magnétique µ (équivalent microscopique de l aiguille
Plus en détailElectrotechnique. Fabrice Sincère ; version 3.0.5 http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere/
Electrotechnique Fabrice Sincère ; version 3.0.5 http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere/ 1 Sommaire 1 ère partie : machines électriques Chapitre 1 Machine à courant continu Chapitre 2 Puissances électriques
Plus en détailMATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE
MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel
Plus en détailEléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1
1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source
Plus en détailChapitre 11 Bilans thermiques
DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................
Plus en détailÀ propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire
À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet
Plus en détailChapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques
Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer
Plus en détailExercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique
Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction
Plus en détailI - Quelques propriétés des étoiles à neutrons
Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est
Plus en détailCircuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance
Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite
Plus en détailChauffage par induction
Guide Power Quality Section 7: Efficacité Energétique www.leonardo-energy.org/france Edition Août 2007 Chauffage par induction Jean Callebaut, Laborelec Décembre 2006 1 Introduction... 3 2 Principes physiques...
Plus en détailIntroduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques. Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER
Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER 28 janvier 2007 Table des matières 1 Synthèse des convertisseurs
Plus en détailApplications des supraconducteurs en courant fort
Applications des supraconducteurs en courant fort Xavier CHAUD Ingénieur de Recherche du CNRS au Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses à Grenoble Introduction Propriétés supraconductrices
Plus en détailLes résistances de point neutre
Les résistances de point neutre Lorsque l on souhaite limiter fortement le courant dans le neutre du réseau, on utilise une résistance de point neutre. Les risques de résonance parallèle ou série sont
Plus en détailCours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie
Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον
Plus en détailElectrotechnique: Electricité Avion,
Electrotechnique: Electricité Avion, La machine à Courant Continu Dr Franck Cazaurang, Maître de conférences, Denis Michaud, Agrégé génie Electrique, Institut de Maintenance Aéronautique UFR de Physique,
Plus en détailModule d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere
Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge
Plus en détail5. Les conducteurs électriques
5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,
Plus en détailChamp électromagnétique?
Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques
Plus en détailPremier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie
Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse
Plus en détailF = B * I * L. Force en Newtons Induction magnétique en teslas Intensité dans le conducteur en ampères Longueur du conducteur en mètres
LE M O TE U R A C O U R A N T C O N TI N U La loi de LAPLACE Un conducteur traversé par un courant et placé dans un champ magnétique est soumis à une force dont le sens est déterminée par la règle des
Plus en détailCARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT
TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement
Plus en détailDécharge électrostatique
Décharge électrostatique F. Rachidi École Polytechnique Fédérale de Lausanne Groupe Compatibilité Électromagnétique Farhad.Rachidi@epfl.ch http://emcwww.epfl.ch 1 Contenu Génération des charges statiques
Plus en détailSujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.
Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de
Plus en détailUne réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen
Une réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen Manière heuristique d'introduire l'approximation de champ moyen : on néglige les termes de fluctuations
Plus en détailContrôle non destructif Magnétoscopie
Contrôle non destructif Magnétoscopie Principes physiques : Le contrôle magnétoscopique encore appelé méthode du flux de fuite magnétique repose sur le comportement particulier des matériaux ferromagnétiques
Plus en détailInteraction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique
PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On
Plus en détailCours 9. Régimes du transistor MOS
Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.
Plus en détailUnion générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP.
Union générale des étudiants de Tunisie Modèle de compte-rendu de TP Dipôle RC Ce document a été publié pour l unique but d aider les étudiants, il est donc strictement interdit de l utiliser intégralement
Plus en détailCours 1. Bases physiques de l électronique
Cours 1. Bases physiques de l électronique Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 2005 1 Champ électrique et ses propriétés Ce premier cours introduit
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détailPHY2723 Hiver 2015. Champs magnétiques statiques. cgigault@uottawa.ca. Notes partielles accompagnant le cours.
PHY2723 Hiver 2015 Champs magnétiques statiques cgigault@uottawa.ca otes partielles accompagnant le cours. Champs magnétiques statiques (Chapitre 5) Charges électriques statiques ρ v créent champ électrique
Plus en détail1 Systèmes triphasés symétriques
1 Systèmes triphasés symétriques 1.1 Introduction Un système triphasé est un ensemble de grandeurs (tensions ou courants) sinusoïdales de même fréquence, déphasées les unes par rapport aux autres. Le système
Plus en détailLES APPAREILS A DEVIATION EN COURANT CONTINU ( LES APPREILS MAGNETOELECTRIQUES)
Chapitre 3 LES APPARELS A DEVATON EN COURANT CONTNU ( LES APPRELS MAGNETOELECTRQUES) - PRNCPE DE FONCTONNEMENT : Le principe de fonctionnement d un appareil magnéto-électrique est basé sur les forces agissant
Plus en détailCHAPITRE XIII : Les circuits à courant alternatif : déphasage, représentation de Fresnel, phaseurs et réactance.
XIII. 1 CHAPITRE XIII : Les circuits à courant alternatif : déphasage, représentation de Fresnel, phaseurs et réactance. Dans les chapitres précédents nous avons examiné des circuits qui comportaient différentes
Plus en détailTP 7 : oscillateur de torsion
TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)
Plus en détailRésonance Magnétique Nucléaire : RMN
21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de
Plus en détailPhysique, chapitre 8 : La tension alternative
Physique, chapitre 8 : La tension alternative 1. La tension alternative 1.1 Différence entre une tension continue et une tension alternative Une tension est dite continue quand sa valeur ne change pas.
Plus en détailDYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES
A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,
Plus en détailCharges électriques - Courant électrique
Courant électrique Charges électriques - Courant électrique Exercice 6 : Dans la chambre à vide d un microscope électronique, un faisceau continu d électrons transporte 3,0 µc de charges négatives pendant
Plus en détailNotice d Utilisation du logiciel Finite Element Method Magnetics version 3.4 auteur: David Meeker
Notice d Utilisation du logiciel Finite Element Method Magnetics version 3.4 auteur: David Meeker DeCarvalho Adelino adelino.decarvalho@iutc.u-cergy.fr septembre 2005 Table des matières 1 Introduction
Plus en détailLes puissances 4. 4.1. La notion de puissance. 4.1.1. La puissance c est l énergie pendant une seconde CHAPITRE
4. LES PUISSANCES LA NOTION DE PUISSANCE 88 CHAPITRE 4 Rien ne se perd, rien ne se crée. Mais alors que consomme un appareil électrique si ce n est les électrons? La puissance pardi. Objectifs de ce chapitre
Plus en détailCHAPITRE IX. Modèle de Thévenin & modèle de Norton. Les exercices EXERCICE N 1 R 1 R 2
CHPITRE IX Modèle de Thévenin & modèle de Norton Les exercices EXERCICE N 1 R 3 E = 12V R 1 = 500Ω R 2 = 1kΩ R 3 = 1kΩ R C = 1kΩ E R 1 R 2 U I C R C 0V a. Dessiner le générateur de Thévenin vu entre les
Plus en détailCH IV) Courant alternatif Oscilloscope.
CH IV) Courant alternatif Oscilloscope. Il existe deux types de courant, le courant continu et le courant alternatif. I) Courant alternatif : Observons une coupe transversale d une «dynamo» de vélo. Galet
Plus en détailSolutions pour la mesure. de courant et d énergie
Solutions pour la mesure de courant et d énergie Mesure et analyse de signal Solutions WAGO pour la surveillance et l économie d énergie Boucles de mesure Rogowski, série 855 pour la mesure non intrusive
Plus en détailThèse de doctorat en science. Mme ZERGUINI SAKINA
MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE DE CONSTANTINE Thèse de doctorat en science Présentée au département d'électrotechnique Pour obtenir le titre de Docteur
Plus en détailGENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE
Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3
Plus en détailTravaux dirigés de magnétisme
Travaux dirigés de magnétisme Année 2011-2012 Christophe GATEL Arnaud LE PADELLEC gatel@cemesfr alepadellec@irapompeu Travaux dirigés de magnétisme page 2 Travaux dirigés de magnétisme page 3 P r é s e
Plus en détailChapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ
Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent
Plus en détailPrécision d un résultat et calculs d incertitudes
Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................
Plus en détailLa charge électrique C6. La charge électrique
Fiche ACTIVIT UM 8. / UM 8. / 8. La charge électrique 8. La charge électrique C6 Manuel, p. 74 à 79 Manuel, p. 74 à 79 Synergie UM S8 Corrigé Démonstration La charge par induction. Comment un électroscope
Plus en détailCHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques
CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On
Plus en détailPHYSIQUE Discipline fondamentale
Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et
Plus en détailChoix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts)
SNC1D test d électricité Nom : Connaissance et Habiletés de la pensée compréhension (CC) (HP) Communication (Com) Mise en application (MA) 35 % 30 % 15 % 20 % /42 /31 grille /19 Dans tout le test, les
Plus en détailChapitre1: Concepts fondamentaux
Dans ce chapitre, nous présentons un certain nombre de concepts et des notions scientifiques qui seront utilisés dans notre étude. Dans cette partie qui constitue un support théorique pour notre mémoire,
Plus en détailSérie 77 - Relais statiques modulaires 5A. Caractéristiques. Relais temporisés et relais de contrôle
Série 77 - Relais statiques modulaires 5A Caractéristiques 77.01.x.xxx.8050 77.01.x.xxx.8051 Relais statiques modulaires, Sortie 1NO 5A Largeur 17.5mm Sortie AC Isolation entre entrée et sortie 5kV (1.2/
Plus en détailL énergie sous toutes ses formes : définitions
L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,
Plus en détailDonner les limites de validité de la relation obtenue.
olutions! ours! - Multiplicateur 0 e s alculer en fonction de. Donner les limites de validité de la relation obtenue. Quelle est la valeur supérieure de? Quel est le rôle de 0? - Multiplicateur e 0 s alculer
Plus en détailsciences sup Cours et exercices corrigés IUT Licence électricité générale Analyse et synthèse des circuits 2 e édition Tahar Neffati
sciences sup Cours et exercices corrigés IUT Licence électricité générale Analyse et synthèse des circuits 2 e édition Tahar Neffati ÉLECTRICITÉ GÉNÉRALE Analyse et synthèse des circuits ÉLECTRICITÉ GÉNÉRALE
Plus en détailLes Mesures Électriques
Les Mesures Électriques Sommaire 1- La mesure de tension 2- La mesure de courant 3- La mesure de résistance 4- La mesure de puissance en monophasé 5- La mesure de puissance en triphasé 6- La mesure de
Plus en détailMagnétisme - Electromagnétisme
Magnétisme - Electromagnétisme D re Colette Boëx, PhD, Ingénieur biomédical Neurologie, HUG et Faculté de médecine Figures principalement issues de : - "Physics for scientists and engineers, with modern
Plus en détailLes correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.
Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques
Plus en détailMario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE
ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailModélisation semi-analytique d'un système de CND-CF pour la caractérisation d'un défaut dans la structure d'un matériau conducteur
UNIVERSITÉ KASDI MERBAH OUARGLA FACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES ET SCIENCES DE LA MATIÉRE DÉPARTEMENT : GÉNIE ÉLECTRIQUE Mémoire Master académique Domaine : Génie électrique Filière : Electrotechnique
Plus en détailMéthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/
Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le
Plus en détailÉlan d ouverture. 30 fois plus rapide qu un battement de cil : ABB simule l extrême dans un disjoncteur CCHT
30 fois plus rapide qu un battement de cil : ABB simule l extrême dans un disjoncteur CCHT Daniel Ohlsson, Jakub Korbel, Per Lindholm, Ueli Steiger, Per Skarby, Christian Simonidis, Sami Kotilainen L une
Plus en détailFUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE
FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques
Plus en détailAMELIORATION DE LA FIABILITE D UN MOTEUR GRÂCE AU TEST STATIQUE ET DYNAMIQUE
AMELIORATION DE LA FIABILITE D UN MOTEUR GRÂCE AU TEST STATIQUE ET DYNAMIQUE Le test statique est un moyen très connu pour évaluer les moteurs électriques. Cependant, si un moteur ne peut pas être arreté,
Plus en détailChapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires
Chapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires 25 Lechapitreprécédent avait pour objet l étude decircuitsrésistifsalimentéspar dessourcesde tension ou de courant continues. Par
Plus en détailélectricité Pourquoi le courant, dans nos maison, est-il alternatif?
CHAPITRE 4 : Production de l él électricité Pourquoi le courant, dans nos maison, est-il alternatif? D où vient le courant? Comment arrive-t-il jusqu à nous? 1 la fabrication du courant 2 Les transformateurs
Plus en détail1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..
1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé
Plus en détailTD 11. Les trois montages fondamentaux E.C, B.C, C.C ; comparaisons et propriétés. Association d étages. *** :exercice traité en classe.
TD 11 Les trois montages fondamentaux.,.,. ; comparaisons et propriétés. Association d étages. *** :exercice traité en classe ***exercice 11.1 On considère le montage ci-dessous : V = 10 V R 1 R s v e
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailEnergie et conversions d énergie
Chapitre 6 et conversions d énergie I) NOTIONS GENERALES Les différentes formes d énergie : électrique (liée aux courants et tensions) lumineuse (liée à un mouvement ou à l altitude) thermique (liée à
Plus en détailTHESE DE DOCTORAT SPECIALITE : ELECTROTECHNIQUE
MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI, TIZI-OUZOU FACULTE DE : GENIE ELECTRIQUE ET D INFORMATIQUE DEPARTEMENT : ELECTROTECHNIQUE THESE DE DOCTORAT
Plus en détailUtilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique
Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Eric CRESCENZO 1 Evagelos HRISTOFOROU 2 1) IXTREM 9 rue Edouard Denis Baldus, F-711 CHALON SUR SAONE Tél
Plus en détailUniversité Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou. Faculté de génie électrique et informatique Département d électrotechnique
MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Université Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou Faculté de génie électrique et informatique Département d électrotechnique Mémoire de Magister
Plus en détailMESURE DE LA TEMPERATURE
145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les
Plus en détail!!! atome = électriquement neutre. Science et technologie de l'environnement CHAPITRE 5 ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME
1 DÉFINITION DE L ÉLECTRICITÉ ET DE LA CHARGE ÉLECTRIQUE 2 LES FORCES D ATTRACTION ET DE RÉPULSION L électricité c est l ensemble des phénomènes provoqués par les charges positives et négatives qui existe
Plus en détailChapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F
Chapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F I) Electrostatique : 1) Les charges électriques : On étudie l électricité statique qui apparaît par frottement sur un barreau d ébonite puis sur un barreau
Plus en détailCH 11: PUIssance et Énergie électrique
Objectifs: CH 11: PUssance et Énergie électrique Les exercices Tests ou " Vérifie tes connaissances " de chaque chapitre sont à faire sur le cahier de brouillon pendant toute l année. Tous les schémas
Plus en détailContenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière
Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre
Plus en détailWWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale
WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé
Plus en détailPHYSIQUE 2 - Épreuve écrite
PHYSIQUE - Épreuve écrite WARIN André I. Remarques générales Le sujet de physique de la session 010 comprenait une partie A sur l optique et une partie B sur l électromagnétisme. - La partie A, à caractère
Plus en détailMultitension Monofonction. Multitension Multifonction
Série - Relais temporisés modulaires 16 A SERIE Caractéristiques.01.11 Relais temporisés multifonction et monofonction.01 - Multifonction et multitension.11 - Temporisé à la mise sous tension, multitension
Plus en détailConvertisseurs statiques d'énergie électrique
Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau
Plus en détailELECTRICITE. Introduction
Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Introduction ELECTRICITE L'utilisation de l'énergie électrique est devenue tellement courante que nul ne saurait
Plus en détailLes transistors à effet de champ.
Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés
Plus en détailProgrammes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles
Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Mathématiques et physique (MP) Discipline : Physique-chimie Seconde année Programme de physique-chimie de la voie MP
Plus en détail10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)
0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2
Plus en détailTP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie
Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces
Plus en détailOscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté
Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à
Plus en détailLES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION
LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,
Plus en détail