FONDS BRAUNER : REPERTOIRE NUMERIQUE. Alfred et Françoise Brauner

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1 MINTEC Marina Janvier 2008 M1 Histoire Archives Mémoire archives FONDS BRAUNER : REPERTOIRE NUMERIQUE Alfred et Françoise Brauner Université d Angers Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines Département d histoire M. Marcilloux Année universitaire

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3 FONDS BRAUNER : REPERTOIRE NUMERIQUE 3

4 Remerciements : Tout d abord, je tiens à remercier M. Patrice Marcilloux pour son encadrement durant les trois mois de classement et tout particulièrement pour la traduction des documents en allemand. Je remercie également l association des Amis du Bon Cinéma du Maine-et-Loire pour m avoir aidé à visionner les films en 16 mm. En outre, je remercie M. Boussion, agent du CNAHES, pour ses précieux renseignements. Enfin, je remercie tous les agents de l université d Angers pour leur disponibilité et leur gentillesse. 4

5 SOMMAIRE SOMMAIRE 3 INTRODUCTION 7 I. IDENTIFICATION 7 A. INTITULE 7 B. DATES 7 C. NIVEAU DE DESCRIPTION 7 D. IMPORTANCE MATERIELLE ET SUPPORT DE L UNITE DE DESCRIPTION 7 II. CONTEXTE 7 A. PRODUCTEUR 7 B. NOTICE BIOGRAPHIQUE 7 C. HISTOIRE DE LA CONSERVATION 19 D. MODALITES D ENTREE 21 III. CONTENU 21 A. PRESENTATION DU CONTENU 21 B. TRI ET ELIMINATIONS, REGLES DE CONSERVATION 22 C. CLASSEMENT 23 IV. CONDITIONS D ACCES ET D UTILISATION 25 A. STATUT JURIDIQUE 25 B. ACCESSIBILITE 25 C. LANGUES DES DOCUMENTS 25 D. CONTRAINTES MATERIELLES ET CONTRAINTES TECHNIQUES 26 V. SOURCES COMPLEMENTAIRES 26 A. SOURCES COMPLEMENTAIRES 26 B. BIBLIOGRAPHIE 30 VI. CONTROLE DE LA DESCRIPTION 31 A. NOTES DE L ARCHIVISTE 31 B. REGLES OU CONVENTIONS 31 C. DATE DE LA DESCRIPTION 31 PLAN DE CLASSEMENT 32 TABLE DES SIGLES 34 CORPS DU REPERTOIRE 36 ARCHIVES PERSONNELLES D ALFRED ET FRANÇOISE BRAUNER (1-5) 36 ACTIVITES DE RECHERCHES (6-48) 37 5

6 ACTIVITES PROFESSIONNELLES 41 AUTRES ACTIVITES ASSOCIATIVES 56 OBJETS 60 ANNEXES : ANALYSES DES FILMS VIDEO 61 INDEX 63 6

7 INTRODUCTION I. ZONE D IDENTIFICATION A. Intitulé Archives personnelles d Alfred et de Françoise Brauner. B. Dates Le fonds Brauner a été constitué entre 1929 et 2002 (tous les niveaux de descriptions, du fonds au dossier). A noter, certains documents sont des copies de papiers plus anciens datant du XIV è siècle jusqu au XIX è siècle. Dans ce cas, il s agit de documentation. C. Niveau de description Le niveau de description choisi est le fonds. Ce dernier comprend entre autre les sousfonds du Groupement de Recherches Pratiques pour l Enfance (G.R.P.E.) et des centres éducatifs de Saint-Mandé, créés par Alfred et Françoise Brauner dans les années D. Importance matérielle et support de l unité de description Après traitement, ce fonds mesure 6,8 m.l dont 1,5 m.l pour le sous-fonds du GRPE et 2,1 m.l pour celui concernant les centres de Saint-Mandé. Le fonds se compose en majorité de documents papiers. D autre part, il comprend des documents audiovisuels. Ainsi, il contient 7 bandes vidéos sur bobines de 16 mm ainsi que 5 cassettes VHS. Enfin, il renferme également des documents iconographiques tels que des dessins, des photographies et des diapositives. II. ZONE DU CONTEXTE A. Producteur Ces archives personnelles ont été produites et regroupées durant l activité professionnelle d Alfred et de Françoise Erna Brauner. Cette dernière a pour nom de jeune fille Riesel. D autre part, les surnoms «Fred» et «Fritzi» font respectivement références à Alfred et Françoise. Enfin, dans ses premières publications, Alfred emploie le pseudonyme «Neutron». B. Notice biographique La biographie des producteurs répond à la norme ISAAR (CPF). Alfred et Françoise ont travaillé en étroite collaboration toute leur vie. Par conséquent, il est impossible et inutile de rédiger une biographie pour chacun d eux. C est pourquoi, leurs vies sont décrites simultanément. Cependant, les informations biographiques étant plus nombreuses pour Alfred, la biographie de ce dernier est plus détaillée que celle de Françoise. En outre, cette notice est relativement détaillée afin d apporter au chercheur la connaissance la plus précise possible de l histoire des Brauner. Un tel niveau de précision nous semble nécessaire pour 7

8 comprendre le contexte de production des documents. Par ailleurs, nous invitons le chercheur à consulter l autobiographie d Alfred Brauner présente dans le fonds (32). De même, le cahier du GRPE Expression dramatique chez l enfant 1 contient une biographie de Françoise 2. Dates d existence Alfred Brauner est né le 3 juillet 1910 à Saint-Mandé (94) pour décéder en 2002 dans la même ville. Françoise Brauner voit le jour le 16 avril 1911 à Vienne (Autriche) et meurt le 14 septembre 2000 à Saint-Mandé. Histoire personnelle De leur enfance à leur rencontre Le père de Françoise était un haut fonctionnaire autrichien, travaillant pour le ministre des Affaires Sociales. Durant sa scolarité, elle a étudié dans un lycée protestant pour filles à Vienne (Autriche). Enfant, Alfred a connu la Première Guerre Mondiale. Son père a d ailleurs été mobilisé à cette occasion. La Grande Guerre représente un moment décisif dans sa vie. En effet, malgré son jeune âge, 4 ans ½, il a été marqué par la douleur et la souffrance des épouses et des enfants face au départ des hommes pour le front, par le comportement des soldats envers les Allemands et durant leurs permissions. Selon ses propos, ce conflit serait à l origine de sa volonté de lutter pour la paix. De la même manière, son désir d agir en faveur des handicapés est né d un événement marquant au cours de sa septième année. Lors d une promenade avec sa mère, il croise une femme et son enfant atteint de Trisomie 21. Par cette rencontre et les explications de sa mère, Alfred découvre l existence des handicapés mentaux et physiques ainsi que leurs souffrances et celles des parents. Dès cet instant, il couve l ambition de travailler au service de ces enfants. En 1920, son père est muté à Vienne en Autriche. A cette occasion, Alfred apprend l allemand ainsi que des rudiments de tchèque. Intéressé par le métier d éducateur, il effectue un stage dans le «centre» pour «précriminel» de Kaiser-Ebersdorf en A partir de 1927 et jusqu en 1933, il y occupe un poste de moniteur-éducateur. En son sein, les éducateurs tentent de réintégrer ces enfants par des moyens pédagogiques. A la fin des années 1920, il passe ses étés dans un camp d étudiant. Il y fait la rencontre de Françoise en Dès lors, ils décident de s installer ensemble en Autriche. Leurs études Détenteur du baccalauréat en 1928, Alfred s inscrit à la rentrée suivante à la faculté des lettres de l université de Vienne pour étudier le français et l allemand. Il projette alors de devenir enseignant. En 1929, il commence une thèse de philosophie, L unanimisme de Jules Romains. Il obtient ainsi son doctorat en Pour financer ses études, il donne des cours et aide d autres élèves à rédiger leurs propres thèses. Enfin, en 1935, il acquiert un diplôme d enseignant des langues française et allemande dans les lycées. Cependant, la montée du nazisme ne lui permettra pas d employer ce dernier. En effet, face à l autodafé des livres jugés 1 Brauner A. et F., Expression dramatique chez l enfant, Paris, GRPE, Le dossier sur ce cahier comprend une ébauche de cette biographie (68). 8

9 anti-nationaux par les nazis en 1934, il refuse d employer et d enseigner la langue de ceux qui détruisent certains symboles de leur propre culture. Parallèlement, Françoise obtient son baccalauréat en Conformément à la volonté de son père mais aussi à la sienne, elle entame des études de médecine. En revanche, elle n épouse pas un médecin comme le souhaitait ce dernier. Elle termine ses études aux alentours de Dès lors, elle prévoit de s installer et de se spécialiser en pédiatrie. A cette époque, Françoise compte parmi les premières femmes médecins. Leur départ pour la France En 1936, Alfred doit réaliser son service militaire français. Suite à l avènement d Hitler au pouvoir, il ne souhaite pas demander sa naturalisation autrichienne. D un autre côté, Françoise ne parle absolument pas le français. En outre, depuis la loi Laval de 1934, les médecins possédant un diplôme étranger doivent passer les deux baccalauréats français ainsi que tous les examens cliniques pour être autorisés à pratiquer la médecine en France. Réticente à l idée de recommencer ses études de médecine, Françoise suit néanmoins Alfred en France. A Paris, elle effectue un stage de deux mois dans le service pédiatrie à l hôpital de Paris. A l armée, Alfred est affecté au 261 è régiment d artillerie hippomobile. Il devient successivement brigadier puis maréchal de logis. La guerre civile espagnole ( ) Le 16 juillet 1936, une révolte militaire éclate en Espagne : la Guerre civile Espagnole vient de commencer. Dès lors, un conflit entre la France et l Allemagne paraît inévitable aux yeux d Alfred. C est pourquoi, malgré leur aversion pour l institution du mariage (Françoise est une féministe), ils se marient. Françoise obtient ainsi la nationalité française. De cette manière, en cas de guerre, Françoise sera considérée comme une citoyenne française et non comme une ennemie d Etat en raison de sa nationalité autrichienne. Face à l appel de volontaires, Françoise intègre les Brigades Internationales en tant que médecin. Alfred la rejoint à la fin de son service militaire en La Seconde Guerre Mondiale ( ) En 1939, Alfred est mobilisé lors de la déclaration de guerre. Dans un premier temps, il est soldat sur le front, près de Metz. Dans ce contexte, il crée un journal satirique La Bull hors repères. Il devient ensuite interprète auxiliaire en décembre En 1940, au cours d une expédition de reconnaissance, il fait par hasard la connaissance d un Allemand, un directeur de classe de perfectionnement. Au cours d une discussion amicale, Alfred décroche des renseignements de grandes importances concernant les mouvements des troupes allemandes. Grâce à ces informations capitales, il est récompensé de la croix de guerre avec palme en Lors de l armistice de la même année, Alfred est démobilisé. Ils rentrent alors sur Paris de manière à entrer en contact avec la Résistance. Ainsi, en 1941, des résistants leur demandent d héberger le front autrichien de libération. Pour éviter d éveiller les soupçons face à la forte fréquentation de son appartement rue Bonaparte, Alfred y organise des cours d allemand. Ce réseau est démantelé le 21 juillet 1943 par la Gestapo. Les Brauner parviennent cependant à s enfuir à temps. Ils n interrompent pas pour autant leurs activités résistantes. Ainsi, Françoise soigne les résistants blessés. Parallèlement, elle effectue un stage à l hôpital des enfants malades de Paris. Le 5 juin 1944, un ami les avertit à nouveau d une descente de la Gestapo chez eux pour le lendemain. Grâce à cela, ils évitent l arrestation et 9

10 réussissent à s enfuir discrètement. A la Libération (25 août 1945), Alfred est chargé, malgré lui, pendant quelques jours de la commission d épuration de son quartier. De 1941 à 1944, Alfred travaillait aussi comme interprète dans la zone occupée pour le comité des familles de prisonniers. Il devait traduire des documents en allemand ainsi que des lettres et des papiers administratifs envoyés ensuite à l administration allemande. L après-guerre Face aux manifestations de joies lors de la Libération de Paris (25 août 1944), Alfred décide de faire une enquête dans les écoles. A travers cette dernière, il souhaite connaître la réaction des jeunes face au conflit. Ce travail marque le point de départ de sa seconde thèse, en lettres cette fois-ci, Les répercussions psychiques de la guerre sur les enfants. Cette étude reprend son expérience personnelle auprès des enfants victimes des guerres (les réfugiés espagnols, les rescapés de la Nuit de Cristal, et l accueil des enfants survivants des camps de concentration de Buchenwald et d Auschwitz). Pour ce faire, il utilise les rédactions d écoliers parisiens rédigées après la Libération, la lettre de Romain Rolland sur sa «collection» de dessins, des papiers sur la jeunesse hitlérienne, les observations d une assistante sociale d Ecouis (cf. II. b. Notice biographique ; activités professionnelles), et, pour finir, ses souvenirs. Il la soutient en 1946 en Sorbonne. Il obtient ainsi un doctorat ès Lettres. Parallèlement, Françoise décide de passer le baccalauréat français afin d obtenir un diplôme de médecine français. Elle l acquiert en Elle commence alors les examens cliniques. Dans l immédiate après-guerre, Alfred travaille comme traducteur chez un éditeur suisse afin de gagner un peu d argent. Il est alors chargé de traduire en allemand les poèmes et les chants des camps de concentration et de la résistance. Soucieux de transposer fidèlement le sens des textes, il s attache à retranscrire les rimes. Or, son employeur désirait une traduction au mot à mot. Par conséquent, il ne poursuit pas la traduction : De manière générale, leurs longues vies se divisent en trois grandes parties à partir de - De 1936 à 1945, ils s occupent de l accueil d enfants victimes des guerres. Ainsi, durant la Guerre civile Espagnole ( ), ils aident les enfants réfugiés espagnols. En 1939, ils accueillent les enfants rescapés de la Nuit de Cristal (1938) au château de La Guette. A la Libération des camps en 1945, ils s occupent des enfants survivants du camp de concentration de Buchenwald. Enfin, en 1946, Alfred organise des colonies de vacances pour les enfants des Caisses Minières de Secours du Nord-Pas-De-Calais. - De 1950 à 1982, Alfred et Françoise Brauner orientent leur action éducative en direction des enfants inadaptés. Ils créent ainsi un Groupement de Recherches pratiques pour l Enfance ainsi que deux centres éducatifs. - A partir de 1982, ils se consacrent à nouveau de manière plus active aux enfants victimes des guerres, bien qu ils ne s en soient jamais vraiment détournés. Ils vont ainsi réunir une importante documentation autour du dessin d enfants. Durant la dernière décennie, l état de santé de Françoise s aggrave. Ainsi, malgré leur engagement dans de nombreuses causes, les Brauner doivent réduire leurs activités. 10

11 Néanmoins, jusqu à la fin de leur vie, ils restent actifs et continuent à participer à des conférences. Activités professionnelles L accueil d enfants réfugiés espagnols pendant la Guerre Civile d Espagne ( ) Les Brauner ont leur première expérience auprès d enfants victimes de guerre durant la Guerre Civile espagnole. Au début du conflit, la République espagnole réclame l aide de médecins et d infirmières étrangers. Disposant d une formation en chirurgie d urgence, Françoise s engage dans les Brigades Internationales dès Sur le terrain, elle est affectée à la création d un hôpital sur la côte Méditerranéenne, à Benicassim. Pendant deux ans, elle travaille comme assistante de chirurgie. A son arrivée en 1937, Alfred est d abord employé par le journal L Oeuvre pour couvrir les événements. Dans l enceinte de l hôpital de Benicassim, il existe un foyer pour enfants réfugiés. A cette occasion, Alfred découvre les problèmes graves que pose l accueil des enfants victimes de guerre. Face à ce pénible constat, il décide d intégrer à son tour les Brigades Internationales. Luigi Gallo, commissaire politique des Brigades Internationales, le charge alors de découvrir les différentes maisons d accueil pour enfants réfugiés créées par des brigadistes. Il s agit de les recenser et d aider les «éducateurs» dans l organisation de ces foyers d accueil. Pour cela, une commission de quatre membres est fondée comprenant, entre autre, Alfred Brauner et «Turaï», un photographe hongrois. D ailleurs, ils publient ensemble un ouvrage sur les enfants espagnols. 3 Alfred découvre l utilité du dessin dès cette première expérience auprès d enfants traumatisés. Il le conçoit comme une clé pour décoder les sentiments des enfants : angoisse, sécurité... Frappé par les premiers dessins des enfants, il propose à une organisation catalane Entr aide Secorro Rojo de Barcelone d organiser un «concours» de dessins. Le thème est «Avant, pendant et après la guerre». Il récolte ainsi dessins. Auprès des plus jeunes notamment, il utilise aussi la musique. Dès ce moment, il considère que son rôle est de rassurer les enfants et leur permettre de se reconstruire suite à leur traumatisme. Il ne les interroge donc pas sur leur vécu afin d éviter que les enfants revivent incessamment leurs angoisses. En novembre 1938, Françoise est mutée à l hôpital de Mataro. Le 23 septembre 1938, les Brigades Internationales se retirent d Espagne en raison des accords internationaux de non-intervention. Les Brauner décident cependant de rester sur le terrain. Néanmoins, après la défaite des troupes républicaines à Noël 1938 et la prise de Madrid par les franquistes en mars 1939, le couple retourne en France. Afin de sensibiliser le public à la souffrance des enfants espagnols, Alfred tente de publier leurs dessins. Romain Rolland, un célèbre écrivain français, l encourage d ailleurs dans cette direction dans une lettre. Toutefois, aucun éditeur n accepte de publier ce second livre sur les enfants espagnols. L accueil d enfants juifs rescapés de la «Nuit de Cristal» du 9 novembre 1938 (1939) De retour en France, ils répondent à l annonce d une oeuvre juive pour les enfants allemands parue dans Le Figaro. Cette dernière recherche des éducateurs maîtrisant l allemand ainsi qu une infirmière pour travailler dans une maison d enfants. Face aux pogromes de la Nuit de Cristal 4, un comité inter-confessionnel s est constitué à Paris afin de 3 Brauner A., Turai, Les enfants espagnols, Barcelone, La Nuit de Cristal (9 novembre 1938) est la conséquence de l assassinat de M. von Rath, conseiller de l ambassade du Reich, par un jeune Juif. La propagande nationale-socialiste reprend à son compte ce crime pour entreprendre des rafles contre les Juifs. 11

12 sauver les enfants juifs Allemands. Deux trains d enfants sont parvenus à quitter l Allemagne : l un à destination de Paris et l autre de Londres. Le convoi français se divise par la suite en deux destinations distinctes. Ainsi, les enfants juifs qui respectent scrupuleusement les prescriptions alimentaires de leur religion sont accueillis dans la propriété de Maubuisson, près de Paris. Les 130 autres sont dirigés sur le château de La Guette à Villeneuve-le-Conte en Seine-et-Marne. Celui-ci appartient à la famille de Rothschild. Les enfants sont âgés de 8 à 15 ans. Ils sont originaires de Berlin, du Palatinat, d Autriche et de Vienne. La direction est assurée par deux membres du comité d aide. L équipe comprend 5 membres dont un médecin. Les éducateurs ont pour mission d analyser les problèmes des enfants, assurer leur adaptation à une vie nouvelle, et préparer leur insertion en France. Ces enfants sont conditionnés par les lois antisémites, peu les remettent en cause. Le travail pédagogique consiste donc en priorité à en «refaire des êtres humains». Pour cela, les éducateurs s attachent à leur expliquer les événements politiques. Afin de mieux comprendre leurs angoisses, l équipe pédagogique organise un «concours littéraire» pour les plus grands. Le sujet est au choix : une autobiographie ou une fiction, l histoire de Peter et Liselotte. Ils leur posent également des questions en apparence anodines telles que «que veux-tu faire plus tard?». Les renseignements ainsi récoltés leur permettent d expliquer le comportement des enfants. Les éducateurs organisent également des sorties pour les réhabituer au monde extérieur. De même, ils créent des épreuves sportives inspirées de celles des Jeunesses Hitlériennes. En atteignant rapidement les aptitudes physiques requises pour entrer dans ces dernières, les enfants surmontent leur sentiment d infériorité vis-à-vis des nazis. Parallèlement, Françoise enseigne des rudiments de soins aux jeunes filles. Enfin, pour consolider leur autonomie et renforcer leur sentiment de sécurité, ils créent «la République de la Guette». Cette dernière calque les institutions françaises. Ainsi, les adultes forment le sénat et les enfants la chambre des députés. Ils se dotent également d une constitution, d un journal, d une monnaie, d un tribunal,... De cette manière, les enfants participent à toutes les décisions prises dans le château. L accueil dure 6 mois. Avec l arrivée de la Seconde Guerre Mondiale, les enfants sont déplacés dans une maison d accueil à la Bourboule. Le travail des Brauner s interrompt lors de ce transfert. En 1941, ils sont pris en charge par l Union-OSE (Oeuvres de Secours aux Enfants Juifs) à Villeneuve-Saint-Denis. L accueil des enfants survivants du camp de concentration de Buchenwald (1945) Le 23 avril 1945, l Union-OSE de Genève a averti, par l intermédiaire de l agence télégraphique juive, l OSE-France de l existence d un millier d enfants juifs survivants du camp de concentration de Buchenwald. Cette dernière contacte alors les autorités américaines à Paris, le SHAEF (Supreme Headquarter Allied Expeditionary Forces) ainsi que le ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés pour organiser la venue des enfants en France. La protection et l administration de ce groupe sont assurées par le Comité intergouvernemental pour les réfugiés, basé à Londres. L OSE a entièrement la charge de ces rescapés. Elle est cependant aidée financièrement par l ADJC (American Joint Distribution Committee). Après de longues discussions sur les modalités d accueil, il est convenu de diviser les jeunes survivants en trois groupes en fonction de leur nationalité, de leur langue et de leurs aspirations. Le premier comprend les enfants accueillis provisoirement en France. Le second est envoyé en Suisse pour des raisons de santé. Enfin, le dernier concerne ceux disposant de visas à l émigration. Selon ces conditions, un convoi de 575 jeunes gagne la France le 5 juin Le groupe pris en charge par l OSE comprend 426 enfants. Ces derniers se rendent directement à Ecouis (Eure). Les autres sont accueillis dans une maison des oeuvres sociales 12

13 de la résistance (COSOR) dans le Nord. A Ecouis, ils sont logés dans un ancien préventorium délabré, de couleur grise, et fermé par des grilles. D après les témoins, cette bâtisse rappelle une prison! Le docteur Ravel rédige un premier état de la situation le 24 juillet Grâce à un ami, les Brauner sont employés par l OSE pour s occuper de ces enfants sur le plan médical et éducatif. Dès le départ, la situation s avère difficile. En effet, dans un contexte de rationnement et de pénurie, il est difficile de répondre aux attentes de ces enfants. Au début, les Brauner sont frappés par le comportement de ces derniers. Ils conservent les «habitudes» de survies prises dans les camps (ils stockent l alimentation, se cachent lors d un appel,...). Afin de les faire participer à la vie du groupe, l équipe éducative renouvelle l expérience d une «République» : celle d Ecouis. Face aux difficultés de l intendance, l administration tente également de les faire participer aux différentes corvées. Ces derniers refusent catégoriquement. Les relations entre l administration et les enfants se détériorent dès lors. Françoise échappe à ces tensions dans son infirmerie. Les enfants étant présents en plus petit nombre, il lui est possible de leur accorder plus d attention et de connaître leur nom. Ces moments «d intimité» semblent très appréciés de ces derniers puisqu ils se présentent parfois à l infirmerie sans de réelles justifications médicales. A contrario, Alfred et les autres éducateurs doivent encadrer 450 enfants. Il leur est impossible de connaître les noms de chacun d eux. En outre, les enfants assimilent Alfred à la direction. Cependant, progressivement, le couple parvient à se faire accepter par ces derniers. Ainsi, un soir, les enfants invitent le couple à l une de leur veillée. A cette occasion, ces jeunes gens leur chantent des chansons héritées des camps. Alfred les note d ailleurs dans ses carnets. Afin de faciliter leur insertion, Alfred organise des cours d anglais, d hébreu et de français. D autre part, pour les familiariser avec la population française, une excursion est organisée à Paris. Ils vont alors visiter l exposition «Crime Hitlérien». Ils assistent ensuite à une séance de cinéma. Le premier groupe à quitter Ecouis comptent 180 enfants respectant les prescriptions alimentaires de la Judaïcité. Ils se rendent au château d Ambloy pour gagner ensuite la Palestine. La diminution des effectifs d Ecouis permet à l équipe éducative d organiser davantage d activités : musicales, sportives,... Ecouis ferme ses portes en août 1945, soit 8 semaines après l arrivée des enfants. A cette époque, les tensions entre ceux-ci et la direction sont à son paroxysme. Ils ne participent plus aux activités. A la dissolution du centre, les enfants encore présents sont dispersés entre différents centres et maisons d accueil. Malgré les difficultés, les enfants Ecouis reconnaissent que cette étape a été importante dans leur réinsertion. D après eux, les éducateurs les ont écoutés et se sont tenus à leur disposition pour les aider. Association «Tourisme et Travail» De 1946 à 1952, Alfred est embauché dans une association de tourisme populaire «Tourisme et Travail». Cette dernière est l une des associations fondatrices de la Fédération Française des Auberges de Jeunesses (F.F.A.J.). D ailleurs, Alfred Brauner est également le représentant de l association Tourisme et Travail auprès de la FFAJ. De 1950 à 1952, il est aussi le secrétaire général de cette dernière. «Tourisme et Travail» est une association nationale créée en décembre 1943 par des militants résistants. Elle dépose ses statuts en janvier Un comité de patronage est formé en 1945, composé des membres du gouvernement, des personnalités du monde syndical, culturel et scientifique. A partir du 1 er juin 1945, l association édite une revue «Tourisme et Travail» dans laquelle Alfred a publié quelques articles. Elle développe les premières structures régionales en 1946 : 18 «délégations régionales» et 3 «coloniales» (Algérie, Maroc, et Tunisie). L association bénéficie de l appui des pouvoirs publics. 13

14 Au sein de l association «Tourisme et Travail», il occupe le poste de directeur du service «Colonies de vacances». A ce titre, il organise l accueil des enfants des Caisses de Secours Minières du Nord-Pas-De-Calais. Suite à l Occupation, ces derniers sont sousalimentés. Ce séjour a donc pour objectif de les reposer physiquement et moralement. Pour cela, il dispose de peu de moyens financiers et matériels. Malgré tout, il parvient à obtenir des baraquements ainsi que des pré-fabriqués. Dans le cadre de ses fonctions, il conseille également les comités d entreprises lorsqu ils désirent créer des colonies de vacances. Parallèlement, il élabore un projet de village d enfants idéal. Il concrétise cette idée à travers le village d enfants de Theix (Bretagne). L internat médico-pédagogique de La Nouvelle Forge (IMP La Nouvelle Forge) Après sa démission de l association «Tourisme et Travail» en 1952, l un des ses amis lui propose un poste de directeur dans l internat médico-pédagogique La Nouvelle Forge s occupant d enfants inadaptés sociaux. Ce dernier dépend de l association La Nouvelle Forge, anciennement nommée La Forge. Elle a modifié son nom aux alentours de 1952 pour illustrer un renouveau de l association. Lors de son arrivée à la direction, l institut est en cours de fermeture. Alfred parvient cependant à l éviter. Pour ce faire, de 1952 à 1954, il s attache à réorganiser l accueil des enfants, la gestion du personnel ainsi que la situation financière de l IMP. Suite à des querelles avec l association, sa démission aboutit à un conflit judiciaire. Groupement de Recherches Pratiques pour l Enfance (GRPE) Le 1 er mai 1950, Alfred crée le Groupement de Recherches Pratiques pour l Enfance, une association loi 1901 sans but lucratif, parue au JO du 20 octobre Cependant, en pratique, le groupement existe depuis la Libération. Il en est le premier président. Rapidement, il cède sa place à E. Boltanski. Il occupe alors la fonction de secrétaire général. De cette façon, il assure la coordination entre tous les membres. A partir de 1967, la présidence est assurée par le professeur Clément Launay, membre de l Académie Nationale de Médecine. Le professeur Didier-Jacques Duché, membre également de l Académie Nationale de Médecine, lui succède à sa mort en La composition de l association est mouvante en fonction des recherches entreprises. Le groupement réunit alors des médecins, des pédagogues, des psychologues, des sociologues, et des rééducateurs. Cependant, il existe un noyau dur qui forme le conseil permanent. Dans un premier temps, les membres s intéressent aux problèmes de l enfance déracinée de l après-guerre. La thèse d Alfred Brauner est à l origine de ces recherches. Dans un second temps, les adhérents orientent leurs travaux autour de la littérature enfantine. En effet, dans ce contexte d après-guerre, Alfred constate la pénurie de ce type de littérature dans les librairies. C est pourquoi, il décide d imaginer une politique du bon livre d enfants pour les productions des années futures. Pour cela, il crée, en collaboration avec l un de ses amis, un comité du livre pour enfant. Lors d une première réunion, il invite des personnes susceptibles de s intéresser au sujet. Celle-ci s avère être un échec. Un éditeur, M. Bourrelier s oppose à cette création dans le but de protéger son commerce. Alfred publie alors un ouvrage, Nos livres d enfants ont menti!, dans lequel il expose sa réflexion. Pour la rédaction, il utilise notamment ses observations sur la composition des bibliothèques de colonies de vacances et de maisons d enfants. Il effectue également une enquête auprès de 130 enfants répartis sur trois colonies autour de la question «Quel est ton livre préféré?». De 14

15 même, pour alimenter quelque peu le marché du livre d enfants, il réalise des petites BD publiées aux collections «Chiche». Lors de ces différentes réflexions, le groupement n est pas encore véritablement constitué. Une fois déclaré officiellement à la Préfecture de Seine-et-Marne, le GRPE axe ses recherches dans le domaine de l enfance inadaptée. Dans ce cadre, ils vont créer des centres éducatifs expérimentaux sans but lucratif. De cette manière, l association allie la recherche scientifique (GRPE) avec l exercice pratique et le quotidien du traitement éducatif des enfants. Ces trois caractéristiques forment la spécificité des centres éducatifs de Saint-Mandé (Val-de-Marne). A travers ces externats, l association souhaite préparer au mieux ces enfants à l insertion sociale et à une vie d adulte. Elle tente de les rendre le plus autonome possible. Pour cela, les Brauner cherchent les méthodes pédagogiques les plus adaptées. Au total, le Groupement a dirigé trois centres : un externat rue Sainte-Anne (Paris), puis un externat et un centre pré-professionnel à Saint-Mandé (Val-de-MArne). L Externat Médico-pédagogique installé rue Sainte-Anne Dès 1950, les Brauner souhaitent ouvrir une école pour les enfants exclus de la société en raison de leur handicap, mental ou physique. A cette époque, ils ne parviennent pas à trouver les locaux adéquats et conformes à leur budget. Leur projet ne se concrétise donc qu en 1954 par la création du premier externat sans but lucratif en France. Celui-ci ouvre ses portes rue Sainte-Anne en plein c ur du centre ville de Paris. Jusque là inexistant sur le territoire français, la Sécurité Sociale ne propose pas encore d agrément pour cette catégorie d établissement. Par conséquent, les frais de séjours sont à la charge des familles. Le financement est également assuré par une riche donatrice soucieuse d apporter son aide à ces enfants et leurs familles. Les Brauner privilégient la création d un externat à celle d un internat afin de maintenir l enfant dans le cercle familiale. En effet, ils accordent une grande place à la famille dans leur travail éducatif. En outre, la disposition géographique de l institut médicopédagogique répond à une volonté d accueillir des enfants provenant de toute la région parisienne. De plus, afin d apporter une dimension médicale à leur travail, l équipe comprend un médecin. D ailleurs, la thèse de médecine de Françoise s intéresse à cette coopération entre médecins et pédagogues (De la coopération entre médecins et pédagogues, publiée en 1959). Bien que théorisée par Heuyer en 1949, une telle collaboration était très rare. Ils se font ainsi les précurseurs dans ce domaine. Dans ce cadre, Alfred occupe la fonction de pédagogue et Françoise celle de médecin. Cependant, jusqu à l obtention de sa thèse en 1956, le suivi médical est assuré par un médecin psychiatre extérieur. En créant cet externat, les Brauner deviennent les premiers en France à prendre en charge des enfants autistes dans une perspective éducative et médicale. Dès cette première expérience, ils posent les bases de leur pédagogie. Ainsi, ils refusent de culpabiliser les parents vis-à-vis de la maladie de leur enfant. D après eux, leur tâche n est pas de trouver les causes du handicap mais de permettre à la famille de vivre avec cet enfant. D ailleurs, dans une démarche participative, les Brauner encouragent dès 1950 la création d une association de parents d élèves. 15

16 Les centres de traitement éducatif pour enfants et adolescents déficients mentaux à handicaps multiples En 1956, le gouvernement prépare un décret de reconnaissance des externats Médicopédagogiques. D après ce dernier, il est nécessaire de disposer de 500 m² d espaces verts pour obtenir l agrément de la sécurité sociale. Les locaux de la rue Sainte-Anne ne répondant pas à ces conditions, ils décident de chercher un bâtiment plus adéquat. Ils créent alors l Externat Médico-pédagogique de Saint-Mandé (Val-de-Marne). Le nouvel édifice permet désormais de recevoir une soixantaine d enfants. Un mois après son ouverture, il devient le premier externat agréé par la Sécurité Sociale. Comme pour le précédent, Alfred en est le directeur administratif ainsi que le pédagogue, et Françoise le médecin. L externat médico-pédagogique se compose de deux centres. Le premier, le centre éducatif de Saint-Mandé recueille 50 enfants de 6 à 14 ans atteints de pathologies différentes, afin d éviter le cloisonnement. Les Brauner refusent, en effet, de constituer des groupes en fonction des maladies. Toujours dans un souci pédagogique, aucune admission n est acceptée après 8 ans. Dans les années 1960, les Brauner s interrogent sur l avenir de leurs élèves après 14 ans. C est pourquoi, ils créent le centre pré-professionnel de Saint-Mandé en Ce dernier reçoit 30 enfants âgés de 14 à 20 ans. Contrairement au centre précédent, les locaux appartiennent à l association des parents d élèves. A travers ce dernier institut, ils souhaitent assurer l indépendance et l autonomie des adolescents ainsi que les préparer à entrer dans le monde du travail. Ainsi, il comprend une classe destinée à consolider l éducation scolaire, une salle pour l expression (peinture, sculpture, musique), un atelier de travail du bois et un autre d imprimerie. Encadrés par des professionnels, les adolescents réalisent de petits travaux d impression ainsi que des calendriers,... Ce centre comprend également un atelier de théâtre. Les scènes théâtrales imaginées par les enfants ont d ailleurs fait l objet d un film Comédien QI +/- 50. Ces deux centres sont gérés par le GRPE. En outre, les centres sont placés sous la tutelle de la Caisse Primaire d Assurance Maladie et de la DDASS du Val-de-Marne. Les Brauner quittent la direction des centres en Après de longues démarches, ceux-ci sont alors confiés à l ADAPEI, association loi Depuis 1958, les centres en étaient adhérents par l intermédiaire de l association des parents. Enfin, en 1991, le centre de la rue Allard semble avoir fermé ses portes. Activités médico-pédagogiques Dans les années 1950, le secteur de l éducation spécialisée en est encore à ses débuts. Il existe encore peu d outils pédagogiques. Les Brauner se montrent d ailleurs insatisfait par le matériel éducatif mis à leur disposition. En effet, d après eux, celui-ci n est ni progressif ni adaptatif. Or, il est nécessaire, selon eux, de faire progresser l enfant, l éducateur devant s adapter aux capacités de ce dernier. De même, Alfred se montre très critique vis-à-vis de la formation des éducateurs, jugée trop théorique. Face à ces insatisfactions, il décide d élaborer son propre matériel pédagogique autour de cette notion de progression. Il réalise ainsi un cahier de progression par matière : pré-lecture, pré-écriture, pré-calcul. Ces derniers se composent d exercices et de tests évolutifs. 16

17 Au sein de leurs centres, les Brauner attachent une grande importance à l expression et plus particulièrement à la psychopathologie de l expression. C est pourquoi, ils développent de nombreuses activités autour de ce thème telles que la musique, le dessin, la sculpture, le modelage, le théâtre,... De cette manière, les Brauner cherchent à favoriser une meilleure insertion sociale de ces enfants, ceux-ci apprennent ainsi à s exprimer. En outre, à travers, leurs créations, les éducateurs tentent de comprendre le comportement de l enfant. Leur travail dans ce domaine semble d ailleurs obtenir l adhésion des professionnels. En effet, la Société Germanophone de Psychopathologie de l Expression leur a décerné la médaille Prinzhorn pour les récompenser. Ces différents travaux font l objet d expositions à destination des familles ainsi que des professionnels. Cela permet aux parents de prendre conscience des capacités de leur enfant. Les professionnels y décèlent un intérêt médical. Alfred réalise aussi des films professionnels. A l aide d une caméra Paillard 16 mm, il filme un groupe d enfants ou un enfant en particulier afin d évaluer leur progression sur un temps donné (une année par exemple). A l origine, il ne souhaitait pas réaliser des films. Cependant, il est nécessaire de monter les bandes vidéos pour percevoir l évolution du sujet. Une fois monté, le film est projeté à l équipe éducative. De cette manière, les éducateurs peuvent apercevoir des comportements de l enfant passés inaperçus auparavant. Par conséquent, la vidéo est conçue avant tout comme un outil de travail. Par la suite, les films ont été projetés lors de congrès scientifiques. A cette occasion, ils ont reçu un écho positif de la part des professionnels. Certains d entre eux ont même été récompensés comme le film Trois enfants psychotiques (1967) au V è congrès de la Société Internationale de Psychopathologie de l expression. Dans les années 1990, l IMP et l IMPRO sont transférés dans la ville du Perreux (94). Ces centres s appellent désormais l «l IME des joncs marins». Suite à une demande de la DDASS, la propriété des locaux de l IMPRO est cédée à l ADAPEI 94. En 2003, cette dernière scinde ses activités en deux associations. L APOGEI 94 est ainsi créée pour s occuper de la gestion des établissements médico-sociaux. Les activités politiques de l ancienne ADAPEI 94 sont confiées à l UDAPEI 94. Participation à la recherche médicale Les centres concourent également aux avancées de la recherche scientifique dans le domaine de la psychiatrie, en collaboration avec le professeur Le Jeune notamment. Dans ce cadre, les médecins dirigent leurs patients dans ces centres. En contre partie, les Brauner participent à des essais thérapeutiques. Pour cela, ils ont élaboré une méthode d observation afin d évaluer les effets d un traitement médical. Les centres reçoivent également des personnes effectuant des recherches dans le cadre d une thèse, d une étude sur un «cas»,... Ces nombreuses sollicitations démontrent l approbation des professionnels vis-à-vis de leur travail éducatif. A partir de cette expérience professionnelle, les Brauner ont publié 25 livres, 200 articles environs, et 5 films. A travers ces publications, ils espèrent aider les praticiens et les familles. 17

18 Elaboration d une «collection» de dessins d enfants victimes de guerres ( ) A leur retraite, les Brauner reviennent à leur premier centre d intérêt : les enfants victimes des guerres. Certes, ils sont toujours restés sensibles à cette question mais désormais, ils peuvent pleinement s y consacrer. Depuis, la Guerre Civile d Espagne, les Brauner s intéressent aux dessins d enfants. L observation de ces derniers leur permet de percevoir les angoisses, la joie,... de ces enfants. Afin de sensibiliser l opinion publique sur le traumatisme des enfants victimes de guerres, ils ont récolté les dessins d une vingtaine de pays en guerre. Pour cela, ils ont été aidés par des associations, leur propre documentation, ainsi que le GRPE. Ce dernier a d ailleurs participé financièrement à ce travail. De cette manière, ils ont acquis une «collection» très riche sur la question composée de dessins environ réalisés par des enfants âgés de 5 à 14 ans. Ils couvrent une période allant de 1915 à A partir de cette documentation, les Brauner ont organisé des expositions. La première a eu lieu lors d un congrès de l IPPNW à Hiroshima. Face au succès de cette première tentative, ils ont agrandi l exposition. Elle comprend alors 150 dessins. Par la suite, elle tourne dans de nombreuses capitales. En collaboration avec l association CulturCoorporation, ils organisent également une exposition itinérante qui a circulée dans une trentaine de villes allemandes. Afin d éviter tout sensationnalisme, les Brauner accompagnent les dessins d une analyse. En outre, ils font l objet d une sélection, les Brauner souhaitant montrer uniquement ceux leur paraissant le plus significatif de l état psychologique de l enfant. Pour leur donner plus de valeur, les Brauner les exposent par conflits. Par ailleurs, cette «collection» donne lieu à la publication d un ouvrage J ai dessiné la guerre (1991), financé en partie par le Groupement. D autre part, elle a fait l objet de courts-métrages ainsi que trois films de 70 minutes sous le même titre. Autres activités associatives La Société Internationale de Psychopathologie de l Expression Elle a été fondée par R. Volmat et J. Delay à Vérone en 1959 suite à une exposition de dessins réalisés par des malades de l hôpital Sainte-Anne. Cette société internationale a favorisé par la suite la création de sociétés nationales comme la Société Française de Psychopathologie de l Expression. Ce courant de la psychopathologie de l expression considère l uvre comme un symptôme parmi d autres. Ainsi, les adeptes de cette pensée s attachent à la lecture sémiologique des peintures des patients. Alfred Brauner a été le président de la SFPE durant trois années au cours des années Ensuite, il est devenu vice-président. Cette dernière a pour objet l étude pratique, théorique et la recherche concernant les apports de toutes formes d expression artistiques à la thérapeutique, à l éducation spécialisée, à la pédagogie et à la culture. Dans le cadre de cette collaboration, il a participé à de nombreuses conférences organisées par la SIPE ou les sociétés nationales française et germanophone. Autres associations Les Brauner se sont montrés très actifs et engagés dans le secteur associatif. Ainsi, depuis 1994, les Brauner sont membres de l association AVER (Amicale des Volontaires en Espagne Républicaines). Elle cherche à perpétuer la mémoire des combattants, aider leurs familles, secourir les brigadistes mutilés, blessés, malades, revendiquer pour ces derniers les droits à la pension, maintenir entre tous les anciens d Espagne et leurs amis des liens 18

19 fraternels, participer aux grands mouvements populaires pour le soutien des démocrates Espagnols, pour la liberté et la paix. Sensible à la lutte contre la guerre nucléaire, Françoise a adhéré à l AMFPGN depuis les années A ce titre, elle est également membre de l IPPNW, l association internationale. Dans le même esprit, Alfred et Françoise Brauner étaient adhérents de la PSPGNBC, créée en 1984 et affiliée à l IPPNW. Ils participent également à des associations liées au secteur de l enfance. En effet, depuis 1953, Alfred était membre de l ANCE. De même, en 1962, il a été nommé membre correspondant non-médecin du Groupement Français d études de Neuro-psycho-pathologie infantile. En outre, Alfred et Françoise ont reçu la distinction de membre d honneur de la Société Française de Psychiatrie de l Enfance et de l Adolescence. Ils étaient également membres d un comité de parrainage d enfants réfugiés dans le monde. Dans le domaine du handicap, Alfred était membre du CRHES dont il recevait régulièrement la revue Reliance. Il a d ailleurs rédigé quelques articles pour cette dernière. Lié à son intérêt pour la psychopathologie de l expression, Alfred était membre du comité français de musicothérapie. Par ailleurs, Alfred était membre du comité de lecture de la revue «Rééducation orthophonique» de l ARPLOE. D autre part, en 1971, Françoise participait au comité scientifique «Expression et signe, études psychopathologiques». Organisation interne En 1947, Alfred et Françoise Brauner ont leur fils Claude-Michel. Ce dernier enseigne à l université de Bordeaux. D autre part, il a également été l un des membres du conseil permanent du GRPE. Par la suite, Claude-Michel a eu 9 enfants : Alexandre, Laurent, William, Ambre, Bérénice, Morgane, Pol-Hugo, Aurélienne, et Léopoldine. Alfred avait un frère, William. Il vivait aux Etats-Unis. D ailleurs, après le décès de leur père Henri, leur mère, nommée Frieda, l a rejoint aux Etats-Unis. Il décède en 1948 dans un accident d avion. Il laisse ainsi derrière lui sa femme Phyllis et deux filles, Susan et Cathy. A son tour, Susan a eu deux enfants, Sarah et Merey. C. Histoire de la conservation Nous savons peu de choses sur la conservation de leurs archives avant la Guerre Civile d Espagne. Les Brauner devaient probablement les conserver chez eux. Lors de leur venue en France, ils ont dû opérer un premier tri sur leurs documents. Durant le service militaire d Alfred, Françoise loge chez la famille de ce dernier. Leurs papiers les y ont certainement accompagnés. Dans l Espagne en guerre, Alfred et Françoise amassent une grande quantité de documents, lui sur ses observations relatives aux foyers d accueils pour les enfants réfugiés, elle sur les soins médicaux apportés aux malades. Cette documentation est enrichie par une collection de dessins réalisés par les petits Espagnols, environ. Les Brauner ramènent ces archives en France lors de leur départ. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, ils cachent leurs documents. Ils ont ainsi confié deux valises contenant leurs documents les plus précieux à un gardien d immeuble de Paris. Cependant, lors de l arrivée des Allemands dans Paris en 1940, le gardien, pris de panique, jette les deux valises dans la chaudière, brûlant ainsi une grande partie de leurs archives sur l Espagne. A cette occasion, ils ont perdu les centaines de rédactions rédigées par les enfants espagnols, les comptes rendus médicaux de Françoise, ceux d Alfred sur les foyers, des photographies,... D autres de leurs papiers étaient enterrés dans le jardin de leurs amis. De toutes ces archives, ils ne restent que très peu de choses : des 19

20 clichés redécouverts 25 ans après dans un immeuble en démolition à Paris et la lettre de Romain Rolland sur ces dessins. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Brauner conservent peu de traces écrites sur leurs activités afin de ne pas se compromettre. Cette période n a donc pas dû être très favorable à une bonne conservation des archives sachant qu ils ont été obligés de déménager deux fois dans l urgence. Après la guerre, ils conservent leurs archives personnelles dans leur appartement rue Bonaparte. D ailleurs, en 2002, Alfred achète une petite chambre de bonne au 6 è étage de sa maison pour y stocker des livres et différentes archives qui «encombraient» son appartement. A la mort de sa femme, Alfred opère un tri de ses papiers. Il élimine alors certains documents qu il juge inutiles. Concernant les archives du GRPE et des centres, elles étaient conservées dans deux caves saines appartenant au groupement. A l intérieur, on trouvait le matériel éducatif, les dossiers médicaux et administratifs des enfants, le matériel de projection... Lors de leur départ des centres en 1982, les Brauner n ont gardé que les papiers proprement issus de leurs activités. Ainsi, les archives courantes et intermédiaires sont restées dans les centres. En 1982, l ADAPEI succède aux Brauner et aux GRPE dans la gestion de ces derniers. N étant plus sous la tutelle du GRPE, les archives des externats sont évacuées des deux caves afin de clarifier la nouvelle situation et d éviter toute confusion. A cette occasion, un certain nombre d élimination ont encore eu lieu. Lors de la dissolution du groupement en 1999, les deux caves ont été vendues. Au préalable, il a fallut déménager leur contenu. Encore une fois, des éliminations ont été opérées. En 1997, Alfred commence à réfléchir à la succession de sa collection de dessins. Dans un premier temps, ils étaient conservés dans un local fermé dans le douzième arrondissement de Paris chez son fils Claude-Michel. Cependant, pour en assurer la conservation sur le long terme, il projette en 2001 de constituer un comité de sauvegarde pour la Documentation. Ce dernier aura la gestion de la collection (prêt,...). D autre part, une partie de la collection a été éparpillée. Ainsi, les dessins de la guerre d Espagne retrouvés après la guerre ont été déposés à la Southworth Spanish Civil War collection, Madeville Special Collection Library, University of California, San Diego 5. Par ailleurs, l association CulturCooperation s occupe de la diffusion de l exposition en Allemagne. De même, après l exposition de l UNESCO, la distribution des dessins est assurée pour un temps par l association de M.Brasseur. D autre part, les documents relatifs à l accueil des enfants juifs chassés en Allemagne après la Nuit de Cristal ont été pris en charge par un ancien «pensionnaire» du château de La Guette. La documentation relative aux survivants du camp de Buchenwald a été réclamée par une organisation française juive. Enfin, les films sont conservés par les laboratoires Sandoz et Specia. Suite au décès des Brauner, leur fils Claude-Michel a déposé le fonds au CNAHES. Ce dernier en assure la conservation pendant la durée du classement. Cette étape finie, il est transféré dans le centre d archives le plus adéquat. 5 Collection de documents sur le Seconde République d Espagne, la Guerre Civil d Espagne, et sur les années après-guerre réalisée par Herbert Rutledge Southworth. La librairie l a acquise en Elle en a d ailleurs augmenté la taille. 20

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