NUMISMATIQUE REVUE BELGE BELGISCH TIJDSCHRIFT VOOR NUMISMATIEK EN ZEGELKUNDE ET DE SIGILLOGRAPHIE IN MEMORIAM TONY HACKENS CXLV ÉDITEURS

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1 REVUE BELGE DE NUMISMATIQUE ET DE SIGILLOGRAPHIE IN MEMORIAM TONY HACKENS BELGISCH TIJDSCHRIFT VOOR NUMISMATIEK EN ZEGELKUNDE PUBLIÊE SOUS LE HAUT PATRONAGE DE S. M. LE ROI PAR LA SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE DE BELGIQUE UITGEGEVEN ONDER DE HOGE BESCHERMING VAN Z. M. DE KONING DOOR HET KONINKLIJK BELGISCH GENOOTSCHAP VOOR NUMISMATIEK ÉDITEURS GHISLAINE MOUCHARTE et FRANÇOIS DE CALLATAY, AVEC LA COLLABORATION DE PIERRE COCKSHAW et JOHAN VAN HEESCH CXLV BRUXELLES BRUSSEL

2 Raymond WEILLER (*) AU UN SCEAT TROUVÉ GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG C'est avec une profonde gratitude que je dédie ces lignes à la mémoire de mon ami Tony Hackens. Elles concernent l'attribution du premier seeat mis au jour au Luxembourg. Sa découverte eut lieu le 17 mai 1987, lors de fouilles effectuées par M. Jean Krier du Musée National d'histoire et d'art, Luxembourg, sur le site d'une chambre funéraire du Bas-Empire utilisée encore à l'époque mérovingienne. Celle-ci se situe dans un vignoble près de Bech-Kleinmacher, sur la Moselle, au lieu-dit «Frietesclunenqert» (1). Le sceat en question, une frappe anonyme émise vers 710/720 (fig. 1), se décrit de la manière suivante: Au.: Anépigraphe; buste diadèmè, à droite. La coupure du cou est formée par deux lignes légèrement courbées comportant un globule à chaque extrémité. La main stylisée tient une croix dont les bras se terminent en globules. L'iris et les lèvres sont également indiqués par des globules. Le grand œil et l'oreille sont de forme angulaire. Grènetis. Ro.: Anépigraphe; étendard carré à bordure perlée, comportant en son milieu un cercle renfermant un globule. Dans trois angles, un X globulè: dans le quatrième, un groupe de trois globules (XX/O/X-:). 1,09 g, très haute teneur en argent (2). MNHA, inv /105 (3). BMC I, 3a var. (n 51). BROOKE (1950) -. NORTH (1980) 43 et pl. I, 18 = BMC n'' 50. RIGOLD (1977), série G. La série G (BMC 3a) est traditionnellement datée dans les premiers temps de la «secondary series" n, c'est-à-dire vers ("). Elle serait dérivée de la série A3 (BMC 2a), dont l'origine se trouve probablement (*) Raymond WEILLER, Résidence de l'avenir, Rue de l'avenir, 40, L-1147 Luxembourg. (1) Carle archéologique 27 B-109. KRIER (1989), p. 70; KRIER (1992). (2) Des analyses métallographiques de quelques exemplaires montrent que les frappes officielles de cette série comportent environ 90% d'argent pur. Pour trois imitations, la teneur en argent fin varie d'environ 20% à 60%. METCALF & HAMBLIN (1968), O METCALF (1978), M.8, O Deux frappes officielles conservées à l'ashmolean Museum, Oxford, ont révélé une teneur en fin de 94,9 et de 93,6% (information aimablement communiquée par le Dr D.M. Metcalf). (3) FMRL IV, 18,23 (p. 37) et pl. I. (4) RIGOLD (1977). p. 26, 1II. (5) GRIERSON & BLACKBURN (1986), p. 177 et 188.

3 220 R. WEILLER Fig. 1. Le sceat de Bech-Kleinmacher-e Frieteschwengerl )} (1:1 et agrandissement). dans le Kent et dont la frappe eut lieu vers ("). Le type principal porte au revers, au lieu du groupe de trois globules (comme sur l'exemplaire de Bech-Kleinmacher), un quatrième X et entre chaque X un globule (X X/,Q'/X X). Les X sont interprètès par certains auteurs comme des croix. Il existe plusieurs variantes de revers, par exemple: X X/ QI X': (cf. infra n" 15). Le plus souvent, le 0 central est pointé. À l'extérieur de la bordure perlée de l'étendard, de chaque côté: +., (décor non visible ou manquant sur certains exemplaires). Typologiquement, l'exemplaire de Bech-Kleinmacher est très proche de celui de Visemarest (cf. infra n" 30). Tous les deux montrent le «style grossier», défini par D.M. Metcalf, qui se caractérise par un œil et une oreille eu forme de V ('). Ce style est particulier à un groupe de quatre (6) BLACKBURN (1984), p (7) METCALF (1986'), p. 20.

4 SCEAT TROUVÉ AU G.-D. DE LUXEMBOURG 221 variantes (toutes avec Au.: série G); Ru.: série J, type 85 (G2a); Ru.: série J, type 36 (G2b); Ru.: série G (G2c); Ru.: série G, étendard sans bordure (G2d) ("). Ce groupe, d'aloi amoindri ('), est considéré par D.M. Metcalf comme série secondaire, plutôt issue, à son avis, d'un autre atelier, mais il n'exclut pas la possibilité que les résultats de futures fouilles ne démontrent qu'elle fut frappée à Quentowic, à la suite de la série principale ("). Nous ignorons la teneur en argent de la piéce de Visemarest, mais l'exemplaire de Bech-Kleinmacher, avec son alliage de haute qualité, plaide en faveur d'une évolution stylistique à l'intérieur de la série G. Le buste diadème avec, devant lui, une croix, se retrouve plus tard sur quelques variantes des séries K, L, 0 et Q (H). En outre, il existe des imitations à aloi très amoindri et des frappes inspirées de la série G, émises vers 740/750, telles que celles trouvées à Fécamp, Laon, Rouen et Domburg (cf. infra, n'" 25, 26, 27a-c et 33), qui furent attribuées par J. Lafaurie à l'église Saint-Ouen de Rouen ( 2 ). À l'avers, ces pièces montrent un buste diadémé, à droite, et, devant lui, une croix globulée. Le revers porte une abréviation, en deux lignes, de Ses Audoenus. Elles sont faites d'argent ou de cuivre saucé (0,96-0,70 g). Leur parenté avec le sceat de la série G fut déjà reconnue par D.M. Metcalf ("). Toutefois, la «tête avec croix», de profil à droite ou à gauche, se rencontre aussi ailleurs, par exemple à Marseille ("). dans la région de Marseille (?) C') ou sur le type dit «de Maastricht» (16), dont la répartition indique qu'il est plutôt originaire de la région du Rhin inférieur ("), Une imitation de la série G du trésor de Hallum (cf. infra, n'' 34b) (") et une frappe du trésor de Cimiez (cf. infra, n 22e) (") montrent un avers (peut-être issu du même coin?) avec un T renversé au-dessus de la croix et plusieurs globules des deux côtés de la tête. Par ailleurs, il existe un lien entre le revers des pièces de la série G et celles de la série E, classe F, qui porte un étendard avec trois croix autour de l'annelet cen- (8) METeALF (1993), p (9) METeALF (1993), p (10) METeALF (1993). p (11) GRIERSON & BLACKBURN (1986), p (12) LAFAURIE (1978). (13) METeALF (1984), p. 52. (14) Cf. GRIERSON & BLACKBURN (1986), p. 496, n" 551 s. (frappés vers 700/710). (15) Cf. GRIERSON & BLACKBURN (1986), p. 498, n" (16) BELFORT ( ) ; PROU (1892) 2885, ; VOLeKERs (1965). pl. F, ad J, 16: ZEDELIUS (1980), p. 141, n' 8, et p (17) GRIERSON & BLACKBURN (1986), p. 508, n" et note p. 634; METCALF (1993), p Cf. PILET-LEM1ÈRE & MAHO (1990), p. 738, 1, et p. 739 ainsi que ZEDE LIUS (1980), qui a répertorié les trouvailles isolées de ce type, non repris dans notre liste. (18) DlRKS (1870), pl. D, 21; METCALF (1993), p. 272, pièce Leeuwarden 269. (19) PROU (1892) 2884 et pl. XXXVI, 28.

5 222 R. WEILLER tral ('"). Il s'agit d'une variante du type" au porc-eplc», qui, pour l'essentiel, est probablement d'origine frisonne ("). Les caractéristiques des piéces de la série G se reflétent également trés nettement dans une frappe récemment découverte à Rouen (cf. in{ra, n" 28), portant la légende DOIT(I)NNA (22). La série G fut longtemps considérée comme anglo-saxonne ("). Sur la base des lieux de trouvaille connus jusqu'en 1972, D.M. Metcalf supposait que leur origine se situait dans l'ouest du Sussex et considérait comme possible que leur frappe ait eu lieu à Selsey ("). 1. Stewart se prononça de manière moins précise pour le sud de l'angleterre ("). Ph. Grierson et M. Blackburn la classent sous les émissions anglo-saxonnes, en faisant toutefois "des réserves quant à l'attribution au Sussex ~6). Le nombre considérable de nouvelles trouvailles amena Metcalf à abandonner son avis: «None o{ Ihe olher published Iype-dislribulion maps o{ English sceallas looks al alllike this, unless perhaps Ihal o{ Iype 85 (Series B III B)»("). Comme leur répartition indique une origine continentale, Metcalf envisagea Quentowic comme lieu possible de la frappe de la série G (") et la qualifia de «primary Iype in oriqin» ("). L'attribution à Quentowic, confortée par la trouvaille d'un exemplaire à Visemarest (cf. infra. n" 30), justifie la remarque que la série G provient e {rom a sile parlicipaling in {oreign Irade» ('''). Il Y a quelques années seulement, on supposait que l'ancienne ville commerciale de Quentowic, jusqu'alors non localisée archéologiquement, devait se situer prés d'étaples ("), à l'embouchure de la Canche (Quantia) ("). Les fouilles récentes apportérent la preuve que Quentowic se situait à quelque distance d'étaples, dans la vallée de la Cauche, prés de Visemarest (jadis: Wis es Maretz) ('''), commune La Calotterie, entre Saint-Josse et Montreuil C 4 ). Du VI{ au IX c siècle, c'est par Quentowic (20) DIRKS (1870), pl. B, 15-17, cf (tresor de Franeker [près de Leeuwarden] 1868). (21) GRlERSON & BLACKBURN (984), p (22) PILET-LEM1ÈRE & MA HO (1990), p. 738, 2. (23) DIRKS (1870), p. 523, a (pl. D, 19); LE GENTILHOMME (1944), p. 63, n" 19. (24) METCALF (1972), p. 65; ( ), p. 39, fig (25) STEWART (1984). p. 7. (26) GRlERSON & BLACKBURN (1986), p (27) METCALF ( ), p. 10, n" 6. (28) METCALF ( ), p. 21. (29) METCALF (1988). n" 21. (SO) GRIERSON & BLACIŒURN (1986), p (31) BLANCHET (1912), p (32) POEY D'AvANT (1862), p (33) LEBECQ (1991), p. 428, d'après DIiONDT (1962), p. 195 et note 37. (34) LEMAN (1990); HILL el alii, (1990): LEBECQ (1989), p : (1991).

6 SCEAT TROUVÉ AU G.-D. DE LUXEMBOURG 223 que passèrent les principales relations commerciales entre le sud de l'angleterre et le continent ("), Aux époques mérovingienne et carolingienne, cette place commerciale joua en outre un certain rôle en ta-nt qu'atelier monétaire. L'importance de Quentowic à l'époque mérovingienne est attestée par plus de cent exemplaires conservés de son atelier monétaire CG). J. Lafaurie détermina le trémissis n" 25 du trésor de Sutton Hoo (Suffolk) 1938 (Ierminus post quem: c. 625) ("), avec la légende + QVANTIA FIT, comme issu de cet atelier ("). Sur les frappes subséquentes, le lieu d'émission est indiqué par: VVIC IN PONTIO (Wic-en-Ponthieu), ou, le plus souvent simplement: VVICVS ("). La liste des monétaires fut établie par V. Zedelius ('"), le catalogue chronologique des frappes par J. Lafaurie ("), Les frappes les plus récentes sont en or pàle et datent de l'époque ou la teneur en or du trémissis était tombé à environ 10-20%, C'est vers 674{675 que J. Lafaurie date son remplacement par le denier en argent pur ("). C'est comme (j Quentovicus» (et variantes), afin de le distinguer de lieux comme Wijk-bij-Duurstede ("), que l'endroit apparaît plus tard sur les frappes carolingiennes de cet atelier, qui vont de Pépin le Bref ( ) (40') à Charles le Simple ( ) ("). À la série carolingienne s'ajoute un certain nombre d'imitations d'attribution incertaine (46), dont un groupe de deniers et d'oboles, portant d'un côté la légende QVENTO VICI (et variantes), tandis que l'autre est imité d'une monnaie du roi Cnut, frappée à York (H). Ce groupe est uniquement connu du trésor de Cuerdale (Lancashire) 1840, enfoui vers 903, et qui passe actuellement pour anglo-viking. D'après Ph. Grierson et M. Blackburn ("), il est, en effet, hautement improbable que ces pièces eussent été monnayées par les Viking à Quentowic, puisque, pondéralement, elles correspondent au standard anglais d'environ 1,42 g, non pas à celui des Francs, plus élevé. (35) GRIERSON & BLACKBURN (1986), p ; LEBECQ (1989), p _ Cf. JANKUHN (1986), p. 225 et 140. Quentowic avec ses principaux liens commerciaux en Europe aux vm" et IX e siècles sont indiqués dans LEBECQ (1983), calte, p. 232, fig. 5t. (36) LAFAURIE (1984), p (37) RN, , p (38) LAFAURlE (1984), p (39) PROU (1892) (40) ZEDELIUS (1991), p (41) LAFAURIE (1996). (42) LAFAURIE (1996), p (43) GRIERSON & BLACKBURN (1986), p (44) VÔLCKERS (1965), p. 123, i, 19 et p. 160, XXIV, 8; PILET-LEMIÈRE (1993), p. 617 et fig.!. (45) POEY n'avant (1862) ; PROU (1896) ; MORRISON & GRUNTHAL (1967) 69, 121a, , , 1371: GRIERSON & BLACKBURN (1986) , , 998. (46) POEY O'AVANT (1862) (47) POEY D'AVANT (1862) (48) GRIERSON & BLACKBURN (1986), p. 322 et 616, n" 1447.

7 224 R. WEILLER LIEUX DE TROUVAILLES DE SCEATTAS DE LA SÉRIE G (avec imitations et pièces inspirèes de ce type) L'inventaire qui suit a bènèficiè de l'aide de Miss Marion M. Archibald, British Museum, Londres, et du D' D.M. Metcalf, Ashmolean Museum, Oxford, que je remercie de leur obligeance. D'éventuelles erreurs seraient uniquement imputables à l'auteur. La distinction rigoureuse entre les frappes officielles et les imitations contemporaines ne pourra être obtenue que par une ètude globale. Les frappes manifestement inspirèes de cette série furent ajoutées à la liste. Que celle-ci ne puisse être considérée comme absolument complète est dû aux nouvelles trouvailles, notamment en Angleterre, qui ne cessent de parvenir à notre connaissance. SynùJoles utilisés:,g, Sceat de la sèrie G (BMC 3a) 4> Imitation (ou imitation probable) 1} Frappe inspirée de cette série T Trésor S Monnaie(s) trouvèe(s) dans une sèpulture 1 Trouvaille(s) isolée(s) ALLEMAGNE l a-b 4}T (Fohr) Goting-Kliff (comm. Nieblum, île de Fôhr, Kreis Nord-Frieeland, Schleswig-Holstein), 1976, 2 pièces (Ho.: XoX/oa/XX et?). BENDIXEN (1981), p. 68, no 4: BLACKBURN (1984), p. 168: HATZ (1983), p. 206 et 214, trouvaille 3; ZEDELIUS (1980), p. 150, n 6 et note 60 (73 monnaies en possession privée; date d'enfouissement: vers 720/725; GRIERSON & BLACKBURN [1986], p. 185). ANGLETERRE 2 ~I Arundel (près de la localité, Sussex), 1988, 1 piéce (Rn.: XoX/oOo IXoX), 1,10 g, teneur en argent: 95% (Ashmolean Museum, Oxford). METCALF (1993), p. 271 et pl. 15, Atherstone (au sud de la localité, Warwickshire), 1991, 1 piéce (Rn.: XoX/oO/Xo:, étendard avec double bordure perlée), 0,89 g, flan défectueux (Ashmolean Museum, Oxford). METCALF (1993), p. 271 et pl. 16, <&>1 Aylesbury (Buckinghamshire), fouilles 1985, 1 pièce (Ro.: X.X/.a/Xo:), 1,08 g. METeALF (1986'), p , n" 6 et pl èl Bermondsey Abbey (Londres), 1987, 1 pièce (Ro.: XX/O/Xo:, ètendard avec double bordure perlée), 1,10 g (Museum of London). STOTT (1991), p. 305; METeALF (1993), p. 270 et obi Binbrook (Lincolnshire), 1985, 1 pièce (Ro.: XoX/oa/Xo:). BLACKBURN & BONsER (1985), p. 57, no ~I Canterbury (Kent), 1 pièce (XX/O{X::), 1,15 g. RIGOLD & METCALF (1984), p Renseignements complémentaires aimablement communiqués par le D" D.M. Metcalf.

8 SCEAT TROUVÉ AU G.-D. DE LUXEMBOURG 225 Sa-b ~TS Garton-on-the-Wolds (Yorkshire, Humberside), 1959, 2 pièces (Rv.: X-X/-O-/X-X et X-X/-O/X.:). RIGOLO & METeALF (1984), p. 252; MET CALF (1993), p. 271 (8 monnaies; date d'enfouissement: vers 720/725; GRIERSON & BLACKBURN (1986], p. 185). Londres, voir: Bermondsey Abbey. 9a-b ~I Northampton (Northamptonshire), fouilles 1973 et 1982, 2 pièces (Rv.: XX/O/XX et X-X/-O'/X-[]), 0,79 et 1,20 g (plus faible eu teneur d'argent que le premier). RIGOLO & METCALF (1984), p. 257; METCALF (1993), p loi, north Essex', , 1 pièce (RD.: X X/-O/X-:). METeALF ( ), p. 7, n' 4 et pl. 1, 12; (1993), p loi Pyecombe (Sussex), 1922, 1 pièce (RD.: X-X/-O-/X-X), 1,10 g (British Museum, Londres, , «Pres.. Rev. S.E. Terry»). RIGOLO & METeALF (1977), p. 44 et pl. l, 17; (1984), p. 258; METeALF (1993), p Repton (Derbyshire), fouilles à l'est de l'église Saint-Wystan, 1985, 1 pièce, de style grossier (Av.: série G. Ru.: sèriè J, type 85), 0,59 g, teneur en argent amoindrie. METCALF ( ) et pl. (p. 34), n'' 6; (1993), p. 273 (G2a). 13 ~I Selsey (Sussex), sur le rivage, avant 1950, 1 pièce (Rv.: xx/-a/xe:). 1,06 g, teneur en argent: ±85% (Ashmolean Museum, Oxford). RIGOLD & METeALF (1984), p. 261; METeALF (1993), pl. 16, >1 Six Hills (on the Fosse Way, Leicestershire, North. Midlands), 1 pièce. METCALF (1986\ p , Soutbampton (Hampshire), , 1 pièce (RD.: X-X/-O/X-:), 0,86 g (British Museum, Londres, ,«T.G. Barneli Bequest»). RI GOLO & METCALF (1984), p obi Southampton (Hampshire), fouilles de Hamwic, 1 pièce (Rv.: + +/0/++), 0,36 g, teneur en argent amoindrie. METCALF (1988), n'' 21 et pl. 1, >1 South Ferriby (Humberside, North. Midlands), 1 pièce. METCALF ( ), p 'llil Wakering (Essex), fouilles 1926, 1 pièce (Rv.: XX/O/X-:), poids? (Southend Museum). RIGOLO & METCALF (1984), p. 264; METCALF (1993), p Selon une note sur l'étiquette de l'exemplaire de Pyecombe au British Museum ( ), une autre pièce, trouvée à Southend, fut montrée le Il février 1926 au British Museum. Cette localité est sans doute Southend-on-Sea (Essex) et la monnaie est certainement identique à celle de Wakering, situé à proximité de Southend-on-Sea, trouvée la même année (1926) lors de fouilles et qui est conservée au musée de Southend. Dans aucune liste de trouvailles une telle pièce trouvée à Southend n'est d'ailleurs reprise. 19 ",1 Wbitby (Yorkshire), fouilles , 1 pièce (RD.: X-X/DIX. :), 0,71 g (British Museum, Londres, , «Pres. Mrs. TaUon-Willoughby»). RIGOLO & METCALF (1977), p. 49 et pl. I, 18; (1984), p. 265 («rough, but cf. BMC 51»}; (1993), p !1 Wymeswold (près de la localité, Leicestershire), 1985, 1 pièce (variante. Au.: main en forme de palme avec croix. Ru.: XX/O/X-:, étendard avec double bordure perlée), 1,13 g, teneur en argent: 37% (Ashmolean Museum, Oxford). BLACKBURN & BONSER (1985), p. 74, n'' 74.; METCALF (1993), p. 273 et pl. 16,274.

9 226 R. WEILLER BELGIQUE 21a-b ~I De Panne (La Panne. Flandre-Occidentale), Il Romeins Kamp», fouilles G. Danny et de Loê, avant 1907, 2 pièces (Rv.: X-Xj O ;X-X), 0,86 g (n 3); (Rv.: XX/D/X,:), 0,79 g (no 4). les deux avec taches d'oxydation verte (Musées royaux d'art et d'histoire. Bruxelles, collection de la Société archéologique de Bruxelles). OP DEN VELDE el alii (1984), p. 143; VANHOUDT (1988), n'' 23, 3-4 (p. 53). Informations complémentaires dues à M..J. van Heesch, Bruxelles. FRANCE 22a-e '!lot Cimiez (Nice-Cimiez, dép. Alpes-Maritimes), 1851, 4 pièces: n" 25 (Rv.: XX/O/X.:), 1,28 g; no' (Rv.: X'X/'O'/X'X), l,il, 1,20 et 0,90 g. CHABOUlLLET (1890); LE GENTILHOMME (1940), p. 87 et pl. V ; (1944), pl. II, 19; LAFAURIE (1974), pl. VI, fig. X, 3; METCALF (1993), p (plus de monnaies, dont 497 [don Morel-Fatio] au Cabinet des Médailles, Paris; date d'enfouissement: incertaine (vers 715/ 20?). GRIERSON & BLACKBURN [1986), p et 185). 23 ~I Corbie (dép. Somme), fouilles dans les fondations de l'abbaye en 1982, 1 pièce, teneur en argent: ±30%. METcALF ( ), p. 21 et note 17; (1993), p. 268 et note ~I Étaples (dép. Pas-de-Calais), avant 1852, 1 pièce (Au.: série G, Rn.: série E). METCALF ( ), p. 22, note 23, d'après Roach Smith, Colleclanea Antiqua, II, 1852, pl. 44, n" 5; (1993), p Fécamp (dép. Seine-Maritime), fouilles dans le vieux château fort en 1977, 1 pièce, frappe de l'abbaye de Saint-Ouen, Rouen, inspirée de la série G, 1,07 g. LAFAURIE (1978), p. 370 et 371, n'' 5; (1982), p. 134 et fig. 1; METCALF (1993), p <-1 Laon (dép. Aisne), 1 pièce, frappe de l'abbaye de Saint-Ouen, Rouen, inspirée de la série G, 0,84 g, avec «âme 1> en cuivre. LAFAURIE (1978), p. 371 et 372, n'' 10; METcALF (1993), p Quentowic, voir: Visemarest. 27a~c +1 Rouen (dép. Seine-Maritime), 1860 et 1864, 2 pièces, frappes de l'abbaye de Saint-Ouen, Rouen, inspirées de la série G,? et 0,96 g, les deux avec «âme 1> en cuivre (Musée des Antiquités, Rouen). LAFAURIE (1978), p. 370 et 371, n 8, p. 371 et 372, n" 9; METCALF (1993), p Un troisième exemplaire, également avec (( âme e en cuivre, fut trouvé dans la Seine {( en aval de Rouen, entre la Bouille et Duclair 1>, LAFAURIE (1982), p. 134 et fig. 2; METCALF (1993), p tl Rouen (dép. Seine-Maritime). Les fouilles entreprises depuis 1985 près de la cathédrale située dans la vieille ville ont produit une frappe jusque-là inconnue, inspirée de la série G, qui porte autour de la tête avec croix la légende: DOIT(I)NNA. Le revers (avec: X X/ O /X X et double bordure perlée) se distingue de la série G par le fait que les X ne sont pas globulés. Argent, 0,92 g. PILET-LEM 1ÈRE & MAno (1990), p. 738, 2; METCALf' (1993), p ~I Thérouanne (dép. Pas-de-Calais), avant 1843, 1 pièce, de style grossier et d'aloi amoindri (Ru.: XX/O/X :; étendard sans bordure). METCALF (1979), p. 515 el fig. II, 1; (1993), p. 274 (G2d). 30 <t>?i Visemarest (comm. La Calotterie, dép. Pas-de-Calais; site de la vieille ville commerciale de Quentowic), fouilles 1987, 1 pièce, de style grossier (Ru.: XX/O/X-:). HILL et alii (1990), p. 56, fig. 4; METCALF (1993), p. 273 (G2c).

10 SCEAT TROUVÉ AU G.-D. DE LUXEMBOURG 227 LUXEMBOURG 31 ~1 Bech-Kleinmacher-«Frieteschwengert» (comm. Wellenstein, canton Remich), fouilles du MNHA 1987, 1 pièce, de style grossier, ad METCALF (1993), p. 274, G2c, I,D9 g. teneur en argent très élevée (Inv / 105). FMRL IV, 18, 23 (p. 37). 32a-g ",, a-c '!t>~t 35,,?IS PAYS-BAS Domburg (île de Walcheren, provo Zélande), 7 pièces dont une: DIRKS (1870), pl. G, 40 (Rv.: XX/DIX::) et au moins une imitation: METCALF (1993), p. 270 el 274 (Ru.: X X/ O/X :). OP DEN VELDE el alii (1984), p Domburg (He de Walcheren, provo Zélande), avant 1883, 1 pièce, frappe de l'abbaye de Saint-Ouen, Rouen, inspirée de la série G, 0,70 g. avec «âme 1) en cuivre. LAFAURIE (1978), p. 371 et 372, n" Il; METCALF (1993), p Hallum (prov. Frise), 1866, 3 pièces (Ru.: X'X/'O'/X'X [no' 20-21]; X X/-O/X-: [n'' 19]), Fries Museum, Leeuwarden. DIRKS (1870), pl. D, 19-21; GRIERSON & BLACKBURN (1986), p. 151; OP DEN VELDE et aiii (1984), p De l'avis du Dr D.M. Metcalf, le n 20 est probablement à considérer comme une frappe officielle, les n'" 19 et 21 (ce dernier portant un T renversé au-dessus de la croix et des globules des deux côtés de la tète) en revanche comme des imitations. METCALF (1993), p. 271 et 272 (Le trésor comportait au moins 223 monnaies, dont 201 se trouvent au Fries Museum, Leeuwarden; date d'enfouissement: vers 720. GRIERSON & BLACKBURN [1986), p. 151 et 185). Wageningen (prov. Gueldre), 1980, 1 pièce. OP DEN VELDE et alii (1984), p BIBLIOGRAPHIE BELFORT ( ) BELFORT, A. DE, Description générale des monnaies mérovingiennes, 5 vol., Paris, BENDIXEN (1981) BENDIXEN, K., Sceailas and Gther Coin Pinde, dans Ribe Excavations , vol. 1, Esbjerg, 1981, p BLACKBURN (1984) BLACKBURN, M., A Chronology for the Sceatlas, dans Sceailas in England and on the Continent. The Sevenih Oxford Symposium on Coinage and Moneiury Hisiory (BAR, British Series, 128), Oxford, 1984, p BLACKBURN & BONSER (1985) BLACKBURN, M.A.S. & BONSER, M.J., Single Finds of Anglo-Saxon and Norman Coins - 2, dans BNJ, 55, 1985, p et pl BLANCHET (1912) BLANCHET, A., Manuel de numismatique française, l, Monnaies frappées en Gaule depuis les origines jusqu'à Hugues Capel, Paris, BMC A Catalogue of English Coins in the British Museum. Anglo-Saxon Series, vol. l, par Ch. Fr. KEARY, Londres, BROOIŒ (1950) BROOKE, G.C., English Coins, 3 c éd., Londres, 1950.

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