L enfance, mon seul pays

Transcription

1 Marie-Laure Hergibo

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3 Rêve d enfance Ma Grand-mère habitait Orléans, au n 1 de la rue de la folie...un ancien presbytère tout près d une église. C est là que s est déroulée la partie la plus heureuse de Mon enfance. L église, sévèrement endommagée par la guerre - elle sera restaurée plus tard-, était devenue mon terrain de jeu favori. J aimais ce lieu, car dans mon âme d enfant il était un lieu secret où j y rencontrais et affrontais mes peurs et mes joies. Grâce à la toiture jadis soufflée par des bombes, les oiseaux avaient trouvé là un magnifique refuge. C est de ce trou béant, ouvert sur le ciel, que surgissait pour moi la magie de la vie. Une ouverture géante faisait naître cette magie qui m apportait, selon les jours, de simples gouttes de pluie, mais aussi des pluies de plumes, pluies de lumière, des pluies de neige... Flocons et plumes tourbillonnaient avec la même légèreté. Un grand blanc silencieux que seule venait troubler l agitation bruyante des pigeons. Des pigeons comme des jouets mécaniques, drôles et beaux. Des pigeons toujours amis de mes peines. Enfant je voulais que tout soit beau. Ici, tout était sublime.

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5 L enfance, mon seul pays Une situation familiale des plus compliquées, des parents séparés, des enfants regroupés, des nouveaux parents, des blessures qui ne se referment jamais vraiment Que te procure la création? Quand on est artiste, on naît artiste. J ai eu au moins cette chance. A cause de ce désordre affectif, je me suis réfugiée dans la création, j étais secrète par la force des choses, rêveuse, contemplative. Très tôt, je me suis mise à dessiner et à peindre. Cela faisait l admiration de mes nombreux parents. Grâce à cette reconnaissance unanimement familiale, je fréquentais les cours du jeudi à l école des beaux-arts du Mans, j attendais ce jour avec une grande impatience! J étais par ailleurs encore au lycée et sur le chemin du retour, avant de rentrer à la maison, j allais régulièrement prier pour que mes parents acceptent de me laisser entrer définitivement aux beaux-arts, que j y fasse mes études et pourquoi pas que j y découvre un métier, même si on ne savait pas encore lequel!, mais cela ne semblait pas être un obstacle. Dieu, sûrement celui à qui j avais confié ce vœux, dans ce confessionnal de l église Sainte Croix au Mans, au pied d une gravure où je le trouvais particulièrement beau, avait exhaussé mes prières. J avais été acceptée à l école des beaux-arts. N ayant que 13 ans, il avait fallu une dispense de l académie qui me l avait accordée. A cause de mon jeune âge, j ai dû commencer par trois années d études en cours de Céramique, j avais le pied à l étrier de la création. C était ma vie, je ne voulais rien d autre. J ai remercié Dieu. J étais à la grande école des Beaux Arts, Ouf! Désillusion, apprentissage de la vie, le professeur de céramique, en parfait misogyne qu il était, refusait catégoriquement d apprendre le tournage aux «jeunes filles» qu il considérait insuffisamment musclées. Qu à cela ne tienne, on opta pour la décoration sur faïence. Avide de tout connaître, de tout découvrir, j étais, de surcroît, très habile et relevais tous les défis de la minutie des décors. Ce professeur pariait, je gagnais, il nous offrait le Champagne. Il tenait à nous enseigner ce qu était une tenue rigoureuse d atelier d artisan. Pour ce faire, il nous envoyait à tour de rôle, nettoyer les toilettes dans la cour qui donnait sur l atelier de sculpture des 3ème année. C était terriblement humiliant, mais les grands, amusés, m autorisaient à visiter leur atelier, grand privilège. Plus tard j ai été dans cet atelier de sculpture, j aimais bien le contact des différents matériaux, mais là encore on sait ce que l on est, et on nait soit peintre soit sculpteur. Je suis née peintre.

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8 Quand j ai eu 16 ans,en raison de ma situation familiale, j ai été propulsée à Orléans ville où je suis née, j y retournais sans enthousiasme.mon seul grand et beau souvenir, restera les murs de la maison tapissés des oeuvres photographiques de Laure-Albin Guillot. Je me souviens des ciels de Paris, et des somptueuses photos de nus féminins qui ont fait gloire et scandale, dans les années 30, car cette femme artiste a été précurseur du nu masculin et féminin en photographie, thématiques osées pour l époque.(qui a peur des femmes photographes exposition présentée en 2016 au Musée d Orsay, cette exposition a mis le projecteur sur la création au féminin )Laure-Albin Guillot était ma grand-tante, je lui dois la moitié de mon prénom et peut-être sa sensibilité! Mon seul objectif était la peinture : je suis restée trois ans aux Beaux Arts d Orléans, j y ai rencontré mon futur-ex-mari, je me suis mariée le jour de mes 18 ans. Cette date n était pas neutre. Elle me permettait de rompre avec ce lien familial si douloureux et tellement chargé, du moins le croyais-je. (De nombreuses années d analyse me furent nécessaires). Mais chaque être humain a ses propres bagages dans le beau cadeau de la vie. On peut rarement les porter seuls, aussi, je ne remercierai jamais assez mon thérapeute qui m a remise sur le chemin de la création, alors que je m en éloignais douloureusement. Je m acquittais de chaque séance avec le devoir de réaliser une toile par mois, ce qui fut déterminant. Je les ai récupérées par la suite. Créer, c est aussi donner une forme à son destin Albert Camus Mes études se sont poursuivies aux Beaux Arts de Paris chez Jeanclos et Pierre Carron. Ce lieu est un patrimoine magnifique, les ateliers étaient grands on s y sentaient libres. La création était devenue ma respiration. Nos professeurs avaient obtenu le Prix de Rome à l époque où la villa Médicis était sous la direction de Balthus. Leur oeuvre était très influencée par ce grand peintre, leur enseignement aussi, nous faisions tous du sous-balthus.j ai aimé mes années de Beaux Arts, c était ma vraie famille, j y ai beaucoup appris, dans tous les domaines proposés. Il n y a cependant aucune règle, des artistes talentueux n ont pas nécessairement eu cet itinéraire. Mais une chose est sûre, il n y a pas d écoles pour apprendre le talent, pour apprendre à devenir un génie.diplômes en mains, toiles sous le bras de galeries en galeries, de petits boulots en petits boulots, ateliers d art enfantin, illustrations de livres pour enfants, artisanat d art, enseignement...je prends la route, je ne sais pas encore laquelle!

9 Il ne peut pas y avoir deux soleils dans la maison Gustav Malher La création peut offrir de multiples facettes. A ce moment là, nous avions la chance de pouvoir travailler, trouver du travail, mon parcours professionnel est assez atypique. Après avoir enseigné à l école des Beaux-Arts à Auxerre, une fenêtre s est ouverte sur le monde de la culture. Pour le département puis pour une région, par bonheur, j y ai fait des rencontres fabuleuses. J étais commissaire d expositions, scénographe, ne mettant jamais de côté ma nature première d artiste, et n abandonnant jamais une pratique personnelle, même si parfois très réduite faute de temps. J ai aimé ce travail passionnant. J ai eu les moyens de le faire et la confiance qu on m accordait était totale. J ai exposé les oeuvres des plus grands artistes contemporains, et découvert aussi des artistes talentueux. Je m en suis nourrie. C est grâce à ce statut d artiste que j ai pu développer une grande complicité avec tous.chaque exposition était vraiment pour moi un acte créatif. Chaque rencontre humaine avec un artiste une exception.au cours de ces années, je me suis engagée, précisément en région Champagne-Ardenne, à faire respecter le statut de l artiste plasticien, seul domaine non reconnu en tant que profession. Cela a été acquis, dans cette région lorsque j'y étais chargée de mission pour les Arts plastiques et les musées, mais je ne suis pas sûre que ce soit pérenne!

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11 Mon atelier Le temps a passé. Il était l heure de me consacrer entièrement à mes créations. J ai eu la chance de pouvoir le faire. Pas simple mais tellement excitant. Nouvelle vie dans notre maison de l Yonne que je partage avec Alain Bresson sculpteur, (Alain Bresson, Regard n 127) nouvel atelier pour moi. L atelier est un espace extraordinaire, c est mon lieu de liberté totale, c est un lieu de jouissance, d extase, de naissance, j aime être entourée de mes crayons, de mes couleurs, peintures, aquarelles, toutes sortes d outils, de matières diverses récupérées, un petit foutoir où tout peut servir, l atelier entier est une palette, c est aussi le miroir de l artiste, une sorte de prélude à l oeuvre. (j ai visité, chaque fois avec émotion, un très grand nombre d ateliers, j ai envie de citer trois peintres dont les ateliers ont exercé sur moi une véritable fascination, Vélicovic, Rebeyrolle, et Marie-Morel )

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13 Sans la musique la vie serait une erreur F. Nietzsche La solitude m est essentielle pour travailler, j ai besoin de travailler en musique, la musique m aide à créer. Je trouve que la musique procure une émotion immédiate. La musique prend aussi une part importante dans le monde de l Art. Si nous avions le choix d un moyen d expression, j aurais aimé chanter. Mes oeuvres finies, l atelier s ouvre et je les offre au regard des autres c est indispensable. Je fais actuellement des installations. Des scénographies qui racontent une histoire, toutes les techniques interviennent, peintures, dessin, volumes et toutes sortes de matériaux, tout le contraire de la peinture de chevalet où tout se passe dans un cadre, je ne la renie pas je l ai fait longtemps, et le referais certainement. J aime être confrontée à un espace et pouvoir dialoguer avec le lieu, l accrochage devient in situ et fait partie de la création.j aimerais que mes mises en espaces soient poétiques et qu il y soit question d émotion, de poésie Plastique. Pourquoi le pigeon revient-il toujours dans ton travail? - Le pigeon fait partie des trois formes que je trouve parfaites, la sienne est lisse et pure, - Le cheval pour ses lignes élégantes et la force qu elles expriment. - Un nu féminin, ses lignes expriment la douceur. Picasso disait les femmes n aiment pas les chauves-souris parce qu elles sont jalouses, elles sont plus belles qu elles. à chacun son propre regard!

14 Il n est en Art qu une chose valable, celle qu on ne peut expliquer Georges Braque Quelle est ta vie de création avec Alain? Nos créations sont diamétralement opposées. Nos deux domaines sont très différents, je ne connais pas deux peintres qui ne se soient pas influencés dans leurs créations, ou deux sculpteurs, le duo Nicky de Saint-phalle Tinguely est exceptionnel. La sculpture a une dimension très physique et au-delà. Harry Mattews, premier mari de Nicky de Saint Phalle, écrivain et ami, très sensible aux oeuvres d Alain, disait de lui qu il a, comme Tinguely avait, ce sens de la matière mais aussi cette perception immédiate de comment fonctionnent les choses et si elles ne fonctionnent plus sa logique y remédie. Mais Il n est pas que bricoleur de génie, c est un vrai sculpteur! Pas si bête! Je verrais mal deux artistes vivre ensemble sans un minimum de complicité créative. La nôtre se situe aussi dans nos thèmes respectifs que sont l animal et la nature. Source de l imaginaire, tellement liée à l histoire de l humanité, l animal nous révèle souvent le côté noir de notre culture. Beaucoup d oeuvres actuelles mettent en scène la mort animale, ce qui n est peut-être pas un hasard. Alain Bresson, avant de se consacrer au végétal monumental, a présenté nombres de chats, chevaux, poissons, de son écriture expressionniste. J ai moi-même réalisé une exposition il y a une quinzaine d année : Zoo exquis avec Rebeyrolle, Gilles Aillaud, Alain Bresson, Eric Dietman, Olivier O. Olivier, Niki de saint Phalle, Patrice Alexandre, Sylvia Lacaisse et John Martini.Ce thème m a toujours intéressée. Lorsque j étais aux beaux-arts d Orléans, nous faisions un travail sur la guerre, pour ce faire nous sommes allés dessiner aux abattoirs d Orléans.Nous y avons rencontré une violence inouïe, les cris, le sang, les tueurs, la souffrance des animaux y étaient tels que je suis devenue végétarienne le soir même, et ce pendant plusieurs années. Je me sentais très concernée par le problème de l écologie et le suis toujours, dans mon travail et dans la vie. Actuellement, l héritage artistique et scientifique de Buffon m intéresse, son histoire est, de plus, à notre porte. (Forges et Musée Buffon à Montbard). Extrait d un de mes projets Il y a trois siècles, les hommes pensaient que la terre était une grande machine que les savants pouvaient réguler. Aujourd hui de nombreux cris d alerte sont lancés, pollution de l air, recul des forêts, extinction des espèces, réchauffement climatique. Scientifiques, chercheurs, écologistes, artistes nous interpellent afin que l homme se réapproprie le contrôle du futur en respectant la nature.

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16 La forêt, son univers t influence t-elle? La nature est artiste, c est le plus grand musée du monde! Les harmonies que l on trouve dans la nature sont fascinantes de richesse, de diversité et de beauté, et source d inspiration inépuisable. En étant source d énergie et de vie, elle est le plus beau musée du monde. Le regard d Alain Bresson sur la forêt me renvoie à une perception différente de la nature: la sienne. Ses oeuvres végétales sont uniques. Elles surprennent, c est aussi le propre d une oeuvre d art, il nous emmène dans son univers poétique avec la forêt en toile de fond. Dans mon imaginaire j y vois des animaux étrangers à nos forêts, les couleurs dorées des feuilles qui meurent me font y associer des espèces en voies de disparition... peurs d enfances enfouies... ou roi de la forêt: le singe. Les troncs d arbres des bouleaux si on les observent bien, selon les saisons, sont des supports fascinants de formes qui s y dessinent tels des lavis,des jeux de gris aquarellés, j y ai perçu des formes académiques que j ai envie d interpréter et de fixer sur la toile.

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18 Comment regardes-tu la vie? Depuis le 7 janvier 2015 on ne regarde plus l horizon de la même façon. La violence, la haine, la barbarie, la religion, les nouvelles migrations, l intolérance, la différence, le profit, le pouvoir, l extrémisme, la censure, l obscurantisme sont bien là! La fragilité du monde se perçoit au quotidien. On dit être en fin de cycle civilisationnel pour ne pas parler de décadence.dans cette révolution qui nous grignote, on a besoin de l Art, d espoir, de rêve par la Peinture, la sculpture, la musique, la littérature, le spectacle,le cinéma...etc Comment le monde virtuel va-t-il s appliquer à l Art? Nous sommes entrés dans l ère de l image. La technologie numérique est l outil de cette révolution, il est aussi facteur de changements fondamentaux dans le domaine culturel. Nombres d artistes se penchent sur les possibilités actuelles et imaginent le futur, consciemment ou inconsciemment. Pour le meilleur... C est incontestablement un outil magique pour tous, les graphistes, les photographes et autres chercheurs de l image y trouvent déjà leur compte. Et pour le pire...! Le Selfie vient d entrer au musée! Depuis le 15ème siècle, les autoportraits étaient réservés aux artistes, plus en tant que signature de l oeuvre, certes le narcissisme était présent et c est certainement ce qui anime les utilisateurs actuels de cette reproduction souvent très médiocre, de leur portrait. Le tatouage est une autre démarche que je trouve inquiétante au delà de l irrémédiable! On est passé du Que sais-je à Tout pour les nuls. Je suis interpelée par ce qui a animé les humains, indépendamment de toute foi, pour ériger des cathédrales, des temples et toutes sortes d édifices faramineux. On voulait que ces monuments traversent les siècles, c est ce qui représente aujourd hui le plus précieux de notre patrimoine bâti. Il en est de même pour le patrimoine écrit. La galle des chênes ayant donné cette encre indélébile, a permis d accéder, entre autres chef d œuvre, aux travaux de Léonard de Vinci, et de tant d autres manuscrits tout aussi précieux et somptueux. Pas sûr qu il en soit de même pour toutes les créations architecturales contemporaines et tous les supports de nos mémoires. L homme ne veut plus vieillir, ne veut plus mourir et tous ses efforts vont dans ce sens technologique, mais l homme de demain sera-t-il pour autant plus heureux? Ce qui me rassure, c est que nous sommes des êtres d émotions et qu aucune intelligence artificielle ne reproduira nos émotions. Puissent l Art et l oeuvre être éternels, que la Beauté soit la seule arme contre la laideur.

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20 Marie-Laure HERGIBO née à Orléans vit et travaille dans l Yonne FORMATION ARTISTIQUE SUPERIEURE: *Ecole Nationale des Beaux-Arts ( Le Mans ): Peinture décoration sur faïence *Ecole Nationale de Beaux-Arts d Orléans: ( atelier HUMBERT, peinture ) *Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris ( atelier JEANCLOS sculpture, Pierre CARON, peinture,atelier LICATA, mosaïque ) *Stage formaliser et diriger un projet d entreprise culturelle ARSEC -Lyon EXPERIENCES PROFESSIONNELLES -Enseignement artistique, Orléans -Animatrice Culturelle / Maison du Coche-d eau CAC, Auxerre : ( 1972 / 1978 ) -Professeur de dessin, peinture et céramique: école Municipale des Beaux-arts d Auxerre -atelier d arts plastiques, festival de Tabarka ( Tunisie ) -Directrice par intérim de l Association du Coche D eau -Pratique personnelle: expositions en galeries en France et à l étranger -Salon des Métiers d Art peinture sur tissu ( 1978 / 1981 ) -Responsable des expositions au Centre Culturel de l Yonne, Abbaye Saint Germain, Auxerre : ( 1981 / 1994 ) réalisation de nombreuses expositions consacrées à : *L art contemporain *La mise en valeur du patrimoine régional *La promotion de le création régionale ( création de cimaises à prendre ) *La production d expositions thématiques ( L art forain, Musique et Rythme, Le fantastique, Les Clowns ( expositions, spectacles et réalisation du livre quand passent les clowns, édité par les éditions Syros- Alternatives qui a fait l objet d une élection au prix graphiques. Prix Octogone 1990, remis par le C.I.E.L.J, Centre International d Etudes en Littérature Jeunesse ) Organisation d expositions thématiques représentatives des grands courants de l art contemporain (commissariats) AUXERRE: Abbaye Saint- Germain, AVALLON: Collégiale Saint Lazare, SENS, Palais Synodal * Confrontation avec : MELOIS ( Auxerre ), Chant de Pierre DODEIGNE, narthex de l Abbaye de Vézelay. * Max-POL FOUCHET avec : BERTHOLLE, BISSIERE, BRACHET, CAILLAUD, FRIENDLAENDER, LINDSTROM, VEIRA DA SILVA, TATIN ( Auxerre ) * 40 ans de tapisserie avec : LURCAT, GROMMAIRE, LE CORBUSIER, LEGER, SONIA DELAUNAY,BRAQUE, ADAM, LAPIQUES, PICASSO, LOUTTRE BISSIERE, PRASSINOS, VASARELY, UBAC, GLEB, BERTRAND, SHEILA HICKS, TEHERY, ABAKANOWICZ, PENALBA, BUIC, DAQUIN, FORTIN, GIANNESSINI, GRAU GARRIGA, BRACHET. * Le Fantastique avec: RECONDO, NIKI DE SAINT PHALLE, DADO, SILBERMAN, MASSON, WAYDERLICH, TOPOR, DEUX, BELLMER, THEIMER, PEYRE, WEISS, CIRY, RISPAL ( Auxerre ).* Art contemporain, un lieu, des Artistes avec B. PAGES, F. BOUILLON, H. CUECO, JEANCLOS, GAFGEN, LALAN, MESSAGIER, FANTI, RICHARD, FOSSIER, ANNA MARK. ( Sens ) * Grands Peintres du XXème siècle avec : MASSON,( Auxerre ) PICASSO,( Sens ) ROUAULT, ( Avallon ) Création de la BIENNALE DE LA BIENNALE DE LA SCULPTURE à AVALLON. * JEANCLOS ( 1985 ) *CESAR ( 1987 ) *ETIENNE-MARTIN ( 1989 ) * Le Mouvement ( 1991 ) avec: BOTO, VARDANGEA, SOBRINO, TSAI, DEMARCO, SCHOFFER, JACOBSEN, YVARAL, VASARELY, DUCHAMP, SOTO, AGAM, CALDER, FLORIS, RICKEY, D IMBLEVAL, ( Auxerre ) NIKI DE SAINT-PHALLE, TINGUELY, TAKIS, POL BURY, NAM JUNE PAIK, REBECCA HORN, GILBERT PEYRE, ( Sens

21 ) VAN THIENEN. ( Avallon ) * Le TONDO aujourd hui : ( 1992 ) Auxerre, Avallon et tournée Européenne ( une sélection de 100 artistes contemporains de réputation internationale, recouvrant les différents courants et modes d expression apparus depuis la seconde partie du XXème siècle ( peinture et sculpture ). * La Terre : ( 1993 ) BIENNALE de la SCULPTURE avec : Luc SIMON, Alain BRESSON, ( Sens palais Synodal ), Antoine DEVINCK, ( Collégiale Saint Lazare, Avallon ) 1993 : Après 13 années d existence fermeture du Centre Culturelle de l Yonne pour raisons économiques. 1994: Chargée de mission à l Office Régional Culturel de Champagne-Ardenne. Généraliste de la vie culturelle avec un secteur spécifique, les arts Plastiques et les Musées. Mise en oeuvre de la politique d animation et de promotion des activités culturelles de la région décidées par le conseil Régional de Champagne-Ardenne. Relation permanente avec les institutions culturelles régionales, les musées, gestion du FRAM, ( fonds régional d acquisitions des musées ), avec le FRAC ( fonds régional d art contemporain ). Relation avec les galeries, les artistes et tous les acteurs culturels. 1995: Commissaire de l exposition, 4 artistes, une région. 1996: Reprise de la Biennale de la sculpture, collégiale saint-lazare, Avallon: José SUBIRA PUIG, Alain BRESSON. 1996: Commissaire des expositions Patrimoine- arts- Plastiques- Musique en champagne-ardenne: ( manifestation ayant pour objectif de confronter le public à des oeuvres d arts-plastiques, architecturales et musicales dans des lieux non spécifiques du patrimoine de la région, sélectionnés plus particulièrement en milieu rural.) - VENDRESSE, Couvent des Cordeliers: 4 expositions/ 6 artistes. Gérard GAROUSTE / Christian LAPIE. Château de BRUGNY : Patrick BAILLET / CLAIRVAUX, Hostellerie des Dames: Thierry PERTUISOT / Alain LOISELET. SOMMEVOIRE, église Saint-Pierre: Chrystelle LERISSE. Dans le cadre de ces expositions 10 Concerts en tournée avec: AKADEMIA / Jean-Philippe COLLARD / Gery MOUTIER / GABIN LINALE. 1997: Avallon: Collégiale Saint-Lazare, Gérard GAROUSTE ( Les Indiennes ) 1997: Chapelle Saint Lié, VILLEDOMMANGE: Katy COUPRIE / Olivier LIEGENT. Château du Grand Jardin: Jean-Michel ALBEROLA. Château Fort de SEDAN: Vincent CORDEBARD. Villenauxe la Grande, église de DIVAL: Alain SAGAERT. 1998: Hôtel Beury, centre d art et de littérature, L ECHELLE: Claude VIALLAT. Château de BRUGNY: Philippe COGNEE / Christophe VIGOUROUX. SOULAINES D HUYS: Ismael KACHTIHI DEL MORAL. DOMMARTIN: Pascal KERN. 1998: Biennale de la sculpture AVALLON: Bernard PAGES. 1999: IN SITU, Château de VAUDREMONT: VELICKOVIC (Concert, Michel BIENAIME, André VELTER, poésie.) JUNIVILLE, Musée Verlaine : Josef SUDEK / POLSKA ( Concerts Ami Flammer, Frédéric STOCHL, Gérard BARREAUX / Paolo GATTO ). AUXON, pays d Othe: Gilbert PEYRE / Vincent TREU ( concert Diabolus in Musica ). AUMENANCOURT / La Pierre Longe: Myriam BÂ / Xavier NOIRET THOME ( concert AKADEMIA / Evelyne DIDI et l ensemble Alla FRANCESCA ) 1999: AVALLON, Collègiale Saint-Lazare: Luc SIMON. 2000: Biennale de la sculpture, AVALLON: 15 ans de sculpture ( ) : JEANCLOS/ CESAR / ETIENNE MARTIN / SUBIRA PUIG / Alain BRESSON / Bernard PAGES / Luc SIMON. 2000: IN SITU, MAILLY-CHAMPAGNE: Bernard PAGES. Château de la MOTTE- TILLY: Bernard PAGES / Sylvie

22 PLATEAU. VENDRESSE, Haut Fourneau: Juliette TROUILLARD / Alain PAIEMENT. Château du Grand Jardin JOINVILLE: Henri CUECO. 2001: IN SITU, Château du Grand Jardin, JOINVILLE: Jean HUCLEUX. Eglise de Pongivart à AUMENANCOURT: Ernest PIGNON- ERNEST. L ECHELLE, Hôtel BEURY: Philippe AGOSTINI. Moulin du BOIS, AUXON: Luc CHERY. 2002: CHAMPS LIBRES Espagne, Eglise de Pontgivart, Auménancourt: Edouardo CHILIDA / Xavier GRAU. Château Fort de SEDAN: Edouardo ARROYO / José SUBIRA PUIG. CAMAC, Centre d ART, MARNAY: Miquel BARCELO / ANTONIO SAURA. Château du Grand Jardin, JOINVILLE: Antonio TAPIES / Carles GABARRO / Ismael KACHTIHI DEL MORAL.( 2 concerts PACO IBANEZ: Château Fort de SEDAN, NOGENT / SEINE. 2003: CHAMPS LIBRES Zoo exquis, Château Fort de SEDAN: OlIVIER O OLIVIER. Eglise de Pontgivart, AUMENANCOURT: NIKI de SAINT PHALLE / John MARTINI. Centre d Art MARNAY: Paul REBEYROLLE. Château du Grand Jardin, JOINVILLE: Gilles AILLAUD / Alain BRESSON. Ancienne Halle, Les RICEYS: Sylvia LACAISSE / Patrice ALEXANDRE / Erik DIETMAN. 2004: CHAMPS LIBRES Paysages,TROYES,Centre d art contemporain Passages: Ivan POLLIART / Philippe FAVIER. REIMS, Ancien collège des Jésuites: Jean-Marc BUSTAMANTE / Thibaut CUISSET / Andy GOLDSWORTHY / Abbas KIAROSTAMI / Eugène LEROY / Thierry PERTUISOT / Jacques VIMARD / ZAO WOO- KI ( avec la participation du FRAC champagne-ardenne avec Marcel DINAHET et Holger TRÛLZSCH ). CHARLEVILLE-MEZIERES, Musée de l Ardenne: Olivier DEBRE. Château du Grand Jardin, JOINVILLE, Marinette CUECO / Yves POYET. ( Avec la participation du musée d art moderne de Troyes, du musée des Beaux-arts de Reims, du musée Arthur Raimbaud de Charleville-Mézières et du Musée d art et d histoire de Langres et de leur collection autour du paysage ) 2005 : CHAMPS LIBRES Afrique, Château Fort de SEDAN: Philippe GAREL / Diane CHANEL. Eglise de Pontgivart, AUMENANCOURT: William WILSON / ASTON. Château du Grand Jardin, JOINVILLE: Iba NDIAYE / Ousmane NDIAYE DAGO / Mohamed CAMARA / Amahiguere DOLO / ASTON. Maison pour tous, Sainte SAVINE: Sokey EDORH. Centre d Art CAMAC, MARNAY: Myriam BÂ / Soly CISSE. ( avec la participation du Musée d art Moderne de TROYES: collection d Art Africain traditionnel / Ousmane SOW. ( concerts de Jacob DIBOUM ) 2006: Ateliers ouverts en Champagne-Ardenne: ( tous les artistes de la région sont invités à participer aux journées portes ouvertes ) 2007: GARE( S )AUX ARTS, 4 gares / Wassy / Troyes / Bezannes / La Rotonde de Mohon / 44 artistes. 2008: Commémoration en Champagne-Ardenne ( 90 ème anniversaire ) Gérard RONDEAU / Mathias DUBOS / Christian LAPIE / Patrice ALEXANDRE / Myriam BÂ / Vincent CORDEBARD / Jean BIGOT. 2009: Création d une Atothèque: 40 artistes vivant en Champagne-Ardenne / 2011: tournée de l Artothèque, République Tchèque / Malaga-Espagne : Création de l Association L Art des Chênes, soutien à des évènements dans le domaine de la création, arts-plastiques, musique, spectacle vivant et littérature en privilégiant les artistes professionnels. Depuis 2011, création d évènementiels / 2017: Atelier dans l Yonne : expositions personnelles.

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24 Marie-Laure Hergibo Téléphone : m.hergibo@laposte