Perspectives économiques Octobre 2015 EDITORIAL 1
|
|
- Claire St-Hilaire
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Perspectives économiques Octobre 2015 EDITORIAL 1 L économie belge s est raffermie de manière significative durant la première moitié de l année. Grâce au dynamisme de l économie américaine, à la dépréciation de la monnaie européenne, à la baisse des prix du pétrole et au maintien de conditions monétaires très accommodantes, ce processus devrait se poursuivre sur la période de projection. En raison du ralentissement de la croissance économique des pays émergents, nous avons toutefois revu à la baisse notre prévision de croissance pour Malgré tout, l économie belge devrait progresser en 2016 à un rythme annuel moyen (1,7 %) plus élevé que celui de 2015 (1,3 %). L évolution future de l activité économique reste cependant entourée d une forte incertitude. La dégradation depuis l été de la confiance des ménages et des entreprises nous rappelle qu un revirement conjoncturel du même type que celui que la Belgique a connu au printemps l an passé est toujours possible. Encadré 1. Résumé des prévisions pour la Belgique L économie belge devrait croître de 1,3 % en 2015 et 1,7 % en L emploi devrait augmenter, en termes nets, de unités en 2015 et unités en Le nombre de chômeurs diminuerait de unités en 2015 et unités en L inflation générale des prix à la consommation resterait limitée à 0,6 % en 2015 mais elle remonterait à 1,9 % en Estimé à 3,1 % en 2014, le déficit budgétaire des administrations publiques diminuerait à 2,9 % du PIB en 2015 et 2,3 % du PIB en Les économies émergentes freinent l activité économique mondiale Après avoir été peu dynamique au 1 er trimestre, l activité économique mondiale affiche un bilan conjoncturel similaire au 2 ème trimestre La production industrielle mondiale n a ainsi quasiment pas progressé au 2 ème trimestre, après une croissance décevante au 1 er trimestre (+ 0,3 % par rapport au trimestre précédent), tandis que les importations mondiales de marchandises se sont à nouveau contractées. Des disparités existent toutefois entre les principales zones géographiques. Alors que l amélioration de la situation économique des pays les plus avancés tend à se consolider, en revanche, dans les pays émergents, la croissance économique tend à ralentir nettement. Aux Etats-Unis, après avoir été très peu soutenue au 1 er trimestre, la croissance économique s est fortement redressée au 2 ème trimestre (0,9 % par rapport au 1 er trimestre). Cette accélération s explique principalement par le dynamisme de la demande intérieure. Les créations d emplois furent à nouveau plus importantes à partir du 2 ème trimestre et, de ce fait, le taux de chômage a continué à baisser, son niveau en août (5,1 % de la population active) étant le plus bas depuis avril En zone euro, le redressement de la croissance semble se confirmer au 2 ème trimestre, l activité économique ayant progressé de 0,4 % par rapport au trimestre précédent (après 0,5 % au 1 er trimestre). Ce résultat encourageant trouve en partie son origine dans le commerce extérieur, qui contribue positivement à la croissance pour la 1 ère fois depuis 2014 (principalement en France et en Allemagne). La 1 Dans l ensemble de cette publication, les symboles suivants sont utilisés : yoy = pourcentage de variation par rapport à l année précédente, qoq = pourcentage de variation par rapport au trimestre précédent, mom = pourcentage de variation par rapport au mois précédent.
2 demande intérieure pâtit d un recul généralisé de l investissement des entreprises (excepté en Espagne) mais sa contribution à la croissance reste positive. En revanche, le marché du travail européen reste dans une situation critique puisque le chômage se maintient à un niveau élevé et peine à se résorber (10,9 % en juillet). Au Japon, après la forte croissance du 1 er trimestre, l économie a marqué le pas au 2 ème trimestre (- 0,3 % par rapport au trimestre précédent). La consommation des ménages reste fragile tandis que les problèmes conjoncturels en Asie du sud-est et en Chine affectent négativement les exportations. Dans les pays émergents, le Brésil et la Russie se trouvent dans une situation économique difficile. Au Brésil, alors que la défiance à l égard de Dilma Roussef ne cesse de grandir, le PIB au 2 ème trimestre est en recul de 2,4 % par rapport à son niveau un an plus tôt. En Russie, les sanctions internationales affectent durement l économie, qui recule ainsi au 2 ème trimestre de 4,5 % sur un an. L économie russe est également touchée par la forte baisse du prix des matières premières au niveau international. De son côté, la Chine est engagée dans un processus de réorientation de son économie vers la consommation privée, ce qui implique un ralentissement structurel de sa croissance. Selon les chiffres officiels, la croissance se serait tout de même élevée à 7 % sur un an lors du 2 ème trimestre. Enfin, l Inde conserve une croissance soutenue (7 % sur un an) au 2 ème trimestre, même si celle-ci a légèrement faibli par rapport au 1 er trimestre en raison d une forte baisse de ses exportations. Grâce aux économies avancées, l activité économique mondiale devrait se renforcer Les perspectives économiques mondiales pour la seconde partie de 2015 et pour 2016 restent mitigées. D un côté, les économies des pays avancés poursuivraient sur la dynamique positive observée au 2 ème trimestre grâce à une bonne tenue de la demande intérieure. D un autre côté, dans les pays émergents, les perspectives restent orientées à la baisse pour 2015 mais leur activité pourrait rebondir en 2016 grâce une demande plus forte en provenance des pays avancés. Malgré ce rebond, la croissance des pays émergents en 2016 serait moins forte que par le passé. La baisse du prix du baril de pétrole et des matières premières devrait continuer à affecter positivement la croissance aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. Cette baisse contribue en effet à améliorer la situation financière des entreprises, de même qu elle augmente le pouvoir d achat des ménages. Dès lors, l investissement et la consommation privée devraient progresser de façon significative sur la période de projection, permettant ainsi à la reprise économique de se consolider. Aux Etats- Unis et au Japon, les marchés du travail sont également de plus en plus tendus, ce qui devrait amener des augmentations salariales plus importantes, qui viendront soutenir le pouvoir d achat et la consommation des ménages. Au Japon et dans la zone euro, en raison de la dépréciation passée de leur monnaie par rapport au dollar, les exportations devraient également contribuer au raffermissement de l activité économique sur la période de projection. La demande intérieure en zone euro devrait également profiter d une légère hausse des dépenses publiques dans un contexte de consolidation budgétaire moins contraignant que lors des années précédentes. En outre, ces trois économies continuent à profiter de politiques monétaires très accommodantes, grâce auxquelles les taux d intérêt demeurent à des niveaux historiquement bas. La Banque centrale européenne devrait poursuivre cette politique sur toute la période de projection tandis que la Banque du Japon n hésitera pas à amplifier son action si l économie japonaise venait à ralentir de nouveau. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale a récemment décidé de maintenir son taux directeur inchangé. Elle devrait néanmoins commencer à le relever d ici quelques mois, au page 2
3 plus tard début 2016, mais le resserrement monétaire devrait être très graduel afin de ne pas étouffer la croissance ni déstabiliser les marchés financiers mondiaux. En ce qui concerne la zone euro, il convient de noter que la situation économique de plusieurs pays de la zone reste encore fragile et que, dans ces conditions, la croissance de l ensemble de la zone ne devrait se relever que légèrement en Parmi les BRIC, la Chine devrait poursuivre la réorientation de son économie, si bien que sa croissance économique risque de continuer à ralentir. Des marges de manœuvre existent toutefois au niveau de la politique monétaire et de la politique budgétaire pour éviter un ralentissement trop important et maintenir ainsi une croissance élevée. L économie indienne continuerait à se développer à un rythme soutenu grâce à la vitalité de sa demande intérieure. Au Brésil et en Russie, la situation économique des deux pays devrait être moins défavorable à l avenir. Le PIB devrait néanmoins décroître en 2015 et la croissance économique resterait modeste en L économie belge continue à se raffermir Au 2 ème trimestre, la croissance du PIB belge s est élevée à 0,4 % par rapport au trimestre précédent, un taux de croissance similaire à celui enregistré au 1 er trimestre. L activité progresse dans tous les principaux secteurs d activité, particulièrement dans la construction (+ 1,2 % par rapport au trimestre précédent). La croissance au 2 ème trimestre a profité d une contribution importante des exportations nettes (2,5 points), sans doute tirées par la forte croissance américaine, le rétablissement de la conjoncture dans la zone euro et la dépréciation de la monnaie européenne. Après une hausse de 2,7 % au 1 er trimestre, la demande intérieure hors stocks s est contractée de 2,2 % au 2 ème trimestre. En effet, si la consommation privée reste toujours dynamique (+ 0,5 % par rapport au trimestre précédent), l investissement des entreprises a en revanche fortement diminué (- 13,4 % par rapport au trimestre précédent). La chute de l investissement n a cependant rien d inquiétant dans la mesure où elle est le résultat de facteurs exceptionnels puisque l investissement avait fortement progressé au 1 er trimestre suite à l achat d un brevet important. La contribution de la formation des stocks fut légèrement positive (0,1 point) au 2 ème trimestre. Porté par cette conjoncture favorable, le marché du travail a continué de se rétablir au 2ème trimestre. Les créations d emplois se sont ainsi légèrement accélérées par rapport au 1 er trimestre (9.200 unités), portant le nombre total net d emplois créés durant la première moitié de l année à unités. Cette hausse de l emploi est à mettre à l actif du secteur des services, l emploi ayant en effet diminué dans les secteurs de la construction et de l industrie. Grâce à la reprise de l emploi, la courbe du chômage a commencé à s infléchir en mars. Le chômage a continué à diminuer au cours des derniers mois. En juillet, le taux de chômage était de 8,5 % 1. En septembre, l inflation des prix à la consommation s est élevée à 1,1 % sur un an, en hausse par rapport à son niveau trois mois plus tôt (0,6 % sur un an). De fortes variations de prix ont été observées dans les catégories des produits alimentaires frais et dans les produits énergétiques. Le prix de l électricité a en particulier fortement augmenté, son niveau en septembre étant supérieur d'environ 32 % à celui un an plus tôt 2. L indice d inflation sous-jacente, qui ne comprend pas le prix des produits frais et celui des produits énergétiques, s élevait à 1,2 % (sur un an) en septembre. 1 Il s agit du taux de chômage harmonisé Eurostat. 2 La forte progression du prix de l'électricité est due notamment à l'introduction de nouveaux tarifs pour les particuliers produisant leur électricité et par le rétablissement en septembre d'un taux de TVA de 21 % sur l'électricité. page 3
4 L économie belge devrait croître de 1,7 % en 2016 A la lueur des développements économiques les plus récents, le scénario selon lequel l économie belge continuerait son redressement en 2015 (1,3 % de croissance annuelle moyenne) et accélèrerait progressivement en 2016 (1,7 % de croissance annuelle moyenne) est celui qui nous semble toujours le plus probable. La demande intérieure devrait rester dynamique grâce à la baisse du prix du pétrole et à la persistance de conditions de financement très favorables. Les exportations seraient stimulées par le regain d activité aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que par la dépréciation passée de la monnaie européenne. Etant donné la dégradation de la confiance des ménages et des chefs d entreprise depuis l été, nous ne pouvons cependant pas exclure un retournement de conjoncture comme celui observé en Pour l instant, la perte de confiance est limitée. Il s agit par ailleurs avant tout d une dégradation des anticipations, suscitée très certainement par les signes de ralentissement de l économie chinoise. Néanmoins, si l amélioration de la situation économique des pays avancés se confirme au cours des prochains mois, les ménages et les entreprises pourraient retrouver rapidement des anticipations plus favorables. La confiance des consommateurs s est donc détériorée au 3 ème trimestre pour atteindre en septembre son niveau le plus bas depuis décembre Cette baisse reflète avant tout une perception moins favorable de la situation économique en Belgique par les ménages et une hausse de leurs craintes liées au chômage. Malgré ces évolutions négatives, la consommation devrait continuer à être le principal moteur de la demande intérieure en 2015 puisque l acquis de croissance à la moitié de l année s élève à 1,8 %. Cependant, la consommation progresserait durant la seconde moitié de l année à un rythme moins soutenu que celui observé au 1 er semestre. La hausse du pouvoir d achat devrait en effet être modeste en 2015 (1,1 %) en raison du blocage des salaires réels, du saut d'index et d une croissance encore limitée de l emploi. En 2016, les salaires augmenteraient de manière plus prononcée. Une légère augmentation des salaires conventionnels réels devrait en effet être autorisée tandis que l indice pivot devrait probablement être dépassé en mai. La progression de l emploi devrait par ailleurs être plus forte qu en 2015 (cf. infra). En revanche, l augmentation du revenu disponible réel (1,2 %) serait impactée par une forte hausse de l inflation (1,9 %). La croissance de la consommation atteindrait 1,5 % en 2016 et le taux d épargne diminuerait à 12,4 %. En ce qui concerne l investissement en logement, son évolution devrait être soutenue par les rénovations durant la seconde partie de l année. La suppression en 2016 du taux réduit de TVA pour les bâtiments âgés de moins de 10 ans semble inciter les ménages à anticiper leurs investissements. Les permis de bâtir pour la transformation de logements résidentiels étaient ainsi en forte hausse au 1 er trimestre. Les permis de bâtir pour la construction de nouveaux logements ont également augmenté en début d année. Le nombre de demandes de crédit hypothécaire introduites ainsi que le montant des crédits réalisés (à la fois pour la rénovation et la construction) étaient aussi en forte hausse au 2 ème trimestre. Ces perspectives favorables à propos de l investissement des ménages tendent à être confirmées par les entreprises du gros œuvre du bâtiment résidentiel dont la confiance se trouvait en septembre à son niveau le plus élevé depuis Dans ce contexte, il est prévu que l investissement des ménages devrait progresser de 0,4 % en 2015 et de 2,4 % en La persistance de conditions de financement avantageuses devrait également soutenir l investissement des entreprises. En outre, la baisse du prix du pétrole et, plus généralement, des matières premières a un impact positif sur les ressources internes de financement des entreprises. Malgré ces facteurs positifs pour l investissement, la récente baisse de la confiance des chefs d entreprise semble indiquer que l augmentation de l investissement devrait rester contenue au 2 ème semestre. De plus, page 4
5 dans l industrie, où la perte de confiance est la plus forte, le taux d utilisation des capacités de production plafonne depuis fin 2013 autour des %, ce qui tend à indiquer que les tensions sur les capacités de production ne sont pas encore critiques. L investissement devrait croître de 3 % en moyenne en 2015 (l acquis de croissance au 2 ème trimestre s élève à 2,2 %). En 2016, en comptant sur la consolidation de la conjoncture économique et le maintien de conditions de financement toujours avantageuses, les entreprises devraient accentuer leur effort d investissement. Ainsi, malgré un effet de seuil fortement négatif (- 2,3 % selon notre prévision pour 2015), les dépenses d investissement des entreprises augmenteraient de 0,8 % en Sur la période de projection, les exportations belges de biens et services devraient être soutenues par la demande étrangère en provenance des Etats-Unis et de la zone euro. Par ailleurs, du fait de la dépréciation de la monnaie européenne et de la politique de modération salariale menée par le gouvernement, les entreprises belges bénéficient de gains de compétitivité qui devraient leur permettre d accroître leurs parts de marché à l exportation. En 2015, la croissance des exportations s élèverait à 4,3 % en moyenne. Celle-ci s'accélèrerait par la suite pour atteindre 6,2 % en Les importations devraient suivre plus ou moins la même trajectoire que les exportations puisque les entreprises belges sont fortement impliquées dans le commerce intra-branches européen. La hausse de la demande intérieure viendrait également soutenir les importations qui augmenteraient en moyenne de 5,0 % en 2015 et 6,1 % en Au total, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB serait nettement négative en 2015 (- 0,5 point) mais légèrement positive en 2016 (0,2 point). L emploi devrait progresser de manière significative sur la période de projection mais cette croissance devrait être inférieure à celle de l activité économique. En effet, la productivité horaire et la durée moyenne du temps de travail sont toujours à des niveaux relativement faibles et les firmes devraient mettre partiellement à profit ces marges pour faire face à la hausse de leur activité. Les enquêtes du 3 ème trimestre auprès des entreprises font également apparaître des intentions d embauches en baisse dans les secteurs des services et de l industrie. Les créations d emplois devraient donc se concentrer principalement sur Les créations nettes d emplois s élèveraient à unités endéans 2015 et unités endéans Sous l hypothèse d une croissance de la population active de 0,2 % en 2015 et 0,3 % en 2016, il découle de nos prévisions d emplois que le nombre de chômeurs diminuerait de unités endéans 2015 et de unités endéans Le taux de chômage diminuerait lentement, pour atteindre 8,3 % de la population active fin Risques Plusieurs risques pèsent sur nos prévisions, à commencer par l incertitude liée à l évolution du commerce mondial. Le ralentissement de la croissance chinoise et, plus généralement, de celle des pays émergents pourrait en effet être plus important que prévu. Si tel est le cas, les perspectives économiques mondiales pourraient également être affectées par de plus fortes turbulences sur les marchés financiers internationaux. Ensuite, l évolution future du taux de change de l euro par rapport au dollar dépend en partie des décisions de politique monétaire qui seront prises au cours des prochains mois aux Etats-Unis. Si la Réserve fédérale américaine venait à décider de maintenir à nouveau ses taux directeurs inchangés pour une période prolongée, le redressement des économies de la zone euro, dont la Belgique, pour- page 5
6 page 6 rait être freiné par une nouvelle appréciation de la monnaie européenne. L évolution du prix du baril de pétrole constitue également une source d incertitude. Une brusque remontée des prix viendrait effacer les gains de pouvoirs d achat et comprimer la consommation. A l inverse, une nouvelle chute des prix (résultant par exemple de la réintégration de l Iran dans le commerce mondial) pourrait venir amplifier les effets sur la consommation et la croissance. Enfin, le recul récent de la confiance des ménages et des entreprises en Belgique pourrait ne pas être que passager. S il devait se poursuivre, le raffermissement de l activité belge serait certainement affaibli.
7 Probabilité Probabilité Encadré 2. La prévision au-delà du chiffre de croissance du PIB Comme c est le cas pour beaucoup d études conjoncturelles, le chiffre de croissance du PIB est sans aucun doute l élément central autour duquel s articule notre projection. Même s il est particulièrement commode de pouvoir résumer nos perspectives économiques en un seul chiffre, une telle pratique a néanmoins pour défaut de ne pas rendre compte de manière chiffrée de l incertitude qui entoure n importe quelle prévision. En présentant notre prévision sous la forme de probabilités attribuées à différents intervalles de croissance du PIB, le graphique ci-dessous vise à combler cette lacune d une manière simple *. Graphique A. Prévisions % 75,0% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 10,0% 15,0% 0% 0.5 / 0.9% 1.0 / 1.4% 1.5 / 1.9% Croissance du PIB réel Graphique B. Prévisions % 45,0% 40% 30% 30,0% 20% 15,0% 10% 10,0% 0% 0.5 / 0.9% 1.0 / 1.4% 1.5 / 1.9% 2.0 / 2.4% Croissance du PIB réel Source : IRES, Service d analyse économique * Les intervalles correspondent à ceux qui sont définis par la BCE dans son enquête sur la zone euro auprès des prévisionnistes professionnels. page 7
8 Tableau 1. Perspectives internationales (pourcentage de variation par rapport à l'année précédente, sauf indications contraires) Produit intérieur brut p 2016 p Etats-Unis 2,5 1,6 2,2 1,5 2,4 2,6 2,9 Japon 4,7-0,4 1,7 1,6-0,1 0,8 1,3 Zone euro 2,0 1,7-0,8-0,2 0,9 1,5 1,9 Prix à la consommation Etats-Unis 1,6 3,1 2,1 1,5 1,6 0,3 1,8 Japon - 0,7-0,3 0,0 0,4 2,7 0,6 1,1 Zone euro 1,6 2,7 2,5 1,3 0,4 0,1 1,3 Commerce mondial 12,8 6,5 2,2 2,6 3,4 3,8 4,8 Prix du pétrole 1 ($ par baril) Taux directeurs des banques centrales (fin de période) 79,6 111,3 111,6 108,6 99,0 54,0 53,0 Etats-Unis 2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,75 Zone euro 3 1,00 1,00 0,75 0,25 0,05 0,05 0,05 Taux d'intérêt à court terme 4 (fin de période) Etats-Unis 0,30 0,50 0,30 0,20 0,15 0,30 1,00 Zone euro 1,00 1,30 0,10 0,20 0,00 0,00 0,00 Taux d'intérêt à long terme 5 (fin de période) Etats-Unis 3,30 2,00 1,70 2,90 2,20 2,40 3,20 Allemagne 2,90 1,90 1,20 1,80 0,60 0,90 1,50 Taux de change Euro/US $ (fin de période) 1,32 1,32 1,31 1,37 1,23 1,11 1,11 Sources : Macrobond, Belgostat Prévisions : IRES 1 Brent de Mer du Nord 2 Taux d'intérêt sur les fonds fédéraux 3 Taux repo de la Banque centrale européenne 4 Euro-marché à 3 mois pour Etats-Unis, Euribor pour zone euro 5 Rendements des bonds d'etat sur le marché secondaire (Etats-Unis : emprunts d'etat à 10 ans; Allemagne : emprunts du secteur public de 7 à 15 ans) page 8
9 Tableau 2. Prévisions de l'économie belge (pourcentage de variation par rapport à l'année précédente, sauf indications contraires) p 2016 p PIB 2,5 1,7 0,1 0,3 1,1 1,3 1,7 Consommation privée 2,8 0,6 0,8 0,3 0,9 2,0 1,5 Consommation publique 1,2 0,8 1,4 1,1 1,0 0,3 0,6 Investissement - 0,1 4,0 0,0-2,1 5,1 2,2 1,3 Entreprises - 1,9 5,2-0,4-1,2 6,8 3,0 0,8 Ménages 3,3 1,4-0,5-3,5 0,7 0,4 2,1 Administrations 3,6 2,5 3,4-4,3 4,3 1,7 2,7 Demande intérieure (hors variation des stocks) 1,7 1,4 0,8 0,0 1,9 1,6 1,2 Variations des stocks 1 0,5 0,9-0,8-0,7-1,0 0,2 0,3 Demande intérieure totale 2,2 2,3 0,0-0,7 0,9 1,8 1,5 Exportations de biens et services 10,0 6,6 1,9 2,9 3,8 4,3 6,2 Importations de biens et services 9,6 7,4 1,8 1,7 3,6 5,0 6,0 Exportations nettes 1 0,3-0,6 0,1 1,0 0,2-0,5 0,2 Prix à la consommation 2,2 3,5 2,8 1,1 0,3 0,6 1,9 Indice "santé" 1,7 3,1 2,7 1,2 0,4 1,0 2,0 Revenu disponible réel des ménages - 0,9-0,9-0,2-0,3 1,5 1,1 1,2 Taux d'épargne des ménages 2 16,0 14,5 13,8 13,4 13,9 12,6 12,4 Emploi intérieur 0,7 1,4 0,3-0,3 0,4 0,6 0,7 Demandeurs d'emploi inoccupés 2,3-3,7 2,5 4,3 2,3-2,4-2,8 Taux de chômage 3 8,2 7,3 7,7 8,4 8,5 8,7 8,4 Solde net de financement des administrations publiques (en % du PIB) - 4,0-4,1-4,1-2,9-3,1-2,9-2,3 Sources : ICN; Belgostat, INS Calculs et prévisions : IRES 1 Contribution à la croissance du PIB 2 En pourcentage du revenu disponible 3 Nombre total de chômeurs, en pourcentage de la population active; concept Eurostat Louvain-la-Neuve, le 2 octobre 2015 page 9
Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailmai COMMENTAIRE DE MARCHÉ
mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident
Plus en détailLes difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailLE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?
LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre
Plus en détailQUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?
Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailDépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3
Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs
Plus en détailPoint d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015
Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailrapport CCE 2015-1250
rapport CCE 2015-1250 La conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 CCE 2015-1250 Rapport sur la conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 Personnes de contact Gautier Gérome
Plus en détailAutomne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC
Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne
Plus en détailObservatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015
Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs
Plus en détailà la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailObservatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014
Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailLa confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai
25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de
Plus en détailComparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne
Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailRAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415
RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge
Plus en détailMoniteur des branches Industrie MEM
Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics
Plus en détailCOMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD
COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient
Plus en détailPrésenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget
Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%
Plus en détailInvestissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?
28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de
Plus en détailLes crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014
Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailLes paradoxes des marchés de bureaux et du logement Les prévisions IEIF 2013. 2013 : l année dangereuse Entre rechute et guérison?
Les paradoxes des marchés de bureaux et du logement Les prévisions IEIF 2013 2013 : l année dangereuse Entre rechute et guérison? 2013 : scénarios pour l économie française Scénario central 80% de probabilité
Plus en détailANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE
ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations
Plus en détailRéunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire
Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette
Plus en détailObservatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013
Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de
Plus en détailTrès légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février
25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre
Plus en détailLes politiques de réduction du coût salarial en Belgique
Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération
Plus en détail2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?
Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos
Plus en détailMONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014
MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailPourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux
7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour
Plus en détailCOMPRENDRE LA BOURSE
COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.
Plus en détailRAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE
2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers
Plus en détailPerspectives Economiques Septembre 2015
Perspectives Economiques Septembre 2015 Philippe WAECHTER Directeur de la Recherche Economique Compte Twitter: @phil_waechter ou http://twitter.com/phil_waechter Blog: http://philippewaechter.nam.natixis.com
Plus en détailLE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE
DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance
Plus en détailCAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES
Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications
Plus en détailTABLE DES MATIERES. iii
RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...
Plus en détailLe 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes
Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux
Plus en détailSituation financière des ménages au Québec et en Ontario
avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur
Plus en détailPerspectives économiques 2013-2014
Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:
Plus en détailLES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013
LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailDORVAL FLEXIBLE MONDE
DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et
Plus en détailLe RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions
27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que
Plus en détailEconomie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech
Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à
Plus en détailTD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard
TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change
Plus en détailChapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de
Plus en détailCroissance à crédit. Vladimir Borgy *
Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte
Plus en détailLA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition
Plus en détailBienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg
Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un
Plus en détailFONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES
FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailLetko, Brosseau & Associés Inc.
Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Sommaire L amélioration progressive de la conjoncture économique dans les pays développés, menée par
Plus en détailLa dette des ménages canadiens demeure très élevée
12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États
Plus en détailL incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1
Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada
Plus en détailCrédit hypothécaire : croissance durable
Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été
Plus en détailRecommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil
Plus en détailL INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»
193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux
Plus en détailBaromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013
Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses
Plus en détailLes dépenses et la dette des ménages
Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages
Plus en détailTable des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1
Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle
Plus en détailLa politique économique doit privilégier le cap du moyen terme
Editorial La politique économique doit privilégier le cap du moyen terme Michel Didier L'attentisme qui se prolonge depuis plusieurs trimestres pèse sur l'activité économique. L'hésitation des clients
Plus en détailSimulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé
Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique
Plus en détailCorefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?
Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,
Plus en détailLe creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres
LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus
Plus en détailLe marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.
Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien
Plus en détailPlacements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques
Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble
Plus en détailLEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE
26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*
Plus en détailBanque nationale suisse
IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et
Plus en détailConsultations prébudgétaires 2011-2012
Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le
Plus en détailComité monétaire et financier international
Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,
Plus en détailGraphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire
9 janvier 1 Cycle de l immobilier résidentiel au Québec : bien différent de celui du Canada L an dernier, le marché de l habitation au pays a continué de défier à la hausse les pronostics tant au niveau
Plus en détailPOINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE
POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE MESURER LA PRODUCTIVITÉ Productivité du travail : valeur ajoutée / stock d heures travaillées. Elle est simple à calculer et facilement compréhensible.
Plus en détailANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015
Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier
Plus en détailPERSPECTIVES CANADIENNES : LA CROISSANCE RESTREINTE PAR LE CONTRÔLE DE LA DETTE
Prévisions économiques trimestrielles Services économiques TD PERSPECTIVES CANADIENNES : LA CROISSANCE RESTREINTE PAR LE CONTRÔLE DE LA DETTE Faits saillants Après avoir enregistré une vigoureuse reprise
Plus en détailINSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s
Plus en détailL élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des
L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des sous-directions Diagnostic et prévisions, Financement international
Plus en détailPoint de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC
Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des
Plus en détailKU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge
Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Prof. Dr Nancy Huyghebaert Professeur Corporate Finance Département «Accountancy, Finance & Insurance
Plus en détailContribution des industries créatives
RÉSUMÉ - Septembre 2014 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes de PIB et d emploi Évolution 2008-2011 2 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes
Plus en détailENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010
Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques
Plus en détailBASE DE DONNEES - MONDE
BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar
Plus en détailWali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général
EXERCICE 2014 Wali M. Abdellatif JOUAHRI Directeur général M. Abdellatif FAOUZI commissaire Du gouvernement conseil M. Le Wali M. Le Directeur Général M. Abdellatif BELMADANI M. Mohammed BENAMOUR Mme
Plus en détail