ENQUETE AUPRES DE QUINZE PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 2 : ETAT DE LEURS CONNAISSANCES ET ADHESION AUX MESURES HYGIENO-DIETETIQUES

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1 UNIVERSITE DE SAINT-ETIENNE FACULTE DE MEDECINE JACQUES LISFRANC ANNEE : 2008 N : ENQUETE AUPRES DE QUINZE PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 2 : ETAT DE LEURS CONNAISSANCES ET ADHESION AUX MESURES HYGIENO-DIETETIQUES THESE présentée à l UNIVERSITE de SAINT-ETIENNE et soutenue publiquement le : 16 OCTOBRE 2008 POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE PAR : NOM ET PRENOMS : DELPHINE CHAUMARTIN NE(E) LE : A : Lyon 2e 1

2 REMERCIEMENTS A Monsieur le Professeur Bruno ESTOUR, Je vous remercie d avoir accepté de présider le jury de ma thèse et ainsi que pour votre disponibilité. A Madame le Docteur Josette VALLEE, Vous m avez aidée pas à pas dans la réalisation de ma thèse en acceptant de diriger officieusement cette thèse. Je vous remercie infiniment pour votre grande disponibilité et pour votre aide précieuse sans lesquelles ce travail n aurait pas été possible. Soyez assurée de ma reconnaissance et de mon profond respect. A Monsieur le Professeur GAUTHERON, Je vous remercie d avoir accepté de faire partie du jury de ma thèse et de votre investissement dans l enseignement de la Médecine Générale. A Monsieur le Professeur Hervé DECOUSUS, Je vous remercie d avoir accepté d être membre du jury. Vous m avez donné de sages et précieux conseils et m avez encouragée lors de cette période difficile de premier semestre d internat. Soyez assuré de ma gratitude et de ma profonde estime. A Monsieur et Madame les Professeurs Emmanuel et Christiane BROUSSOLLE, Vous m avez soutenue lors des périodes difficiles de mon externat. Je me sers tous les jours des connaissances médicales que vous m avez transmises au cours de mes passages dans vos stages. Je vous en remercie du fond du cœur. Aux trois médecins généralistes (dont je ne peux pas citer le nom dans ce travail) qui m ont permis de recruter les patients interrogés. Je vous remercie de m avoir accueilli en stage dans vos cabinets et de m avoir montré (une fois de plus) à quel point la médecine générale est passionnante. Aux quinze patients rencontrés dans le cadre de ce travail et qui ont accepté de me donner de leur temps et de leur intimité. Aux médecins, infirmier(ère)s, aides-soignant(e)s, ASH, secrétaires des services 5CD à Bellevue, Pédiatrie à Roanne, Urgences à Montbrison, PMI de Roanne et Endocrinologie à Roanne pour leur accueil et pour ce qu ils m ont appris. A mes co-internes, A tous les patients que je rencontre, qui me font aimer toujours plus le métier de médecin et qui m apprennent tellement chaque jour. 2

3 Merci à mes parents, Vous m avez donné la vie (si précieuse) et votre amour. Merci de m avoir soutenue tout au long de mes études, de m encourager dans les moments difficiles et les échecs et de vous réjouir à chaque étape franchie avec succès. Merci à ma soeurette Audrey, Sache que sans toi, la vie ne serait pas aussi belle. Merci à mes grands-parents, mon parrain Jean-François et Annie, ma marraine Anik et Jean-Philippe, Laurent et Virginie, Sandrine et Bruno, ma filleule Axelle, Geoffroy, Apolline, Pour tous ces moments de joie passés et j espère à venir. Merci à Philippe Pour ton amour et ton soutien quotidien. Merci à Nicole, Olav, Rémi, Marie-Claire, Antoinette, Oma, Sandrine, Ludivine, Thibault, Heiner, Annie, Aurélie, Valérie, Pour votre gentillesse et votre accueil chaleureux au sein de votre famille. Merci à Aurélie et Antonin, Marie-Laure, Anne-Laurence, Cyril, Valérie, Virginie D., Paul et Elodie, Aurélie et Jérôme, Alexis et Sabrina, Thomas et Aurélie, Patrick, Stéphanie et Flo, Ben, Victor Pour votre amitié. PS : Merci à Dr Google! 3

4 UNIVERSITE DE SAINT-ETIENNE FACULTE DE MEDECINE JACQUES LISFRANC THESE DE MEDECINE GENERALE DE DELPHINE CHAUMARTIN COMPOSITION DU JURY Président : M. le Professeur Bruno ESTOUR Faculté : Saint-Etienne Assesseurs : Mme le Docteur Josette VALLEE Faculté : Saint-Etienne M. le Professeur Vincent GAUTHERON Faculté : Saint-Etienne M. le Professeur Hervé DECOUSUS Faculté : Saint-Etienne 4

5 FACULTE DE MEDECINE JACQUES LISFRANC LISTE DES DIRECTEURS DE THESE Anatomie M. le Pr Jean-Michel PRADES PU-PH 2C Anatomie et cytologie pathologiques M. le Pr. Michel PEOC H PU-PH 2C Anatomie et cytologie pathologiques Mme le Dr Anne GENTIL PERRET MCU-PH 1C Anatomie et cytologie pathologiques Mme le Dr ML CHAMBONNIERE MCU-PH 2C Anesthésiologie et Réanimation Chirurgicale M. le Pr. Christian AUBOYER PU-PH C except Anesthésiologie et Réanimation Chirurgicale M. le Pr. Serge MOLLIEX PU-PH 1C Bactériologie Ŕ Virologie - Hygiène M. le Pr. Bruno POZZETTO PU-PH 1C Bactériologie Ŕ Virologie - Hygiène Mme le Dr. Florence GRATTARD MCU-PH1C Bactériologie Ŕ Virologie Ŕ Hygiène M. le Dr Thomas BOURLET MCU-PH 1C Bactériologie Ŕ Virologie Ŕ Hygiène(opt Hygiène) M. le Pr Philippe BERTHELOT PU-PH2C Biochimie et biologie moléculaire M. le Pr. Jacques BORG PU-PH 2C Biochimie et biologie moléculaire Mme le Pr. Annette CHAMSON PU-PH 2C Biologie cellulaire Mme le Pr Marie Hélène PROUST PU-PH2C Biophysique et médecine nucléaire M. le Pr. Francis DUBOIS PU-PH 1C Biophysique et médecine nucléaire M. le Dr Philippe RUSCH MCU-PH 1C Biophysique et médecine nucléaire Mme le Dr Nathalie PREVOT MCU-PH 1C Cancérologie - Radiothérapie (opt Radiothérapie) M. le Pr. Thierry SCHMITT PU-PH 2C Cancérologie - Radiothérapie (opt Cancérologie) M. le Pr. Yacine MERROUCHE PU-PH 2C Cardiologie M. le Pr. Karl ISAAZ PU-PH 1C Cardiologie M. le Pr Antoine DACOSTA PU-PH 2C Chirurgie digestive M. le Pr Jack PORCHERON PU-PH 2C Chirurgie générale M. le Pr Olivier TIFFET PU-PH 2C Chirurgie Infantile M. le Pr. François VARLET PU-PH 2C Chirurgie Infantile M. le Pr. Jérôme COTTALORDA PU-PH 2C Chirurgie orthopédique M. le Pr Frédéric FARIZON PUPH 2C Chirurgie Vasculaire M. le Pr. Xavier BARRAL PU-PH C except Chirurgie Vasculaire M. le Pr. Jean Pierre FAVRE PU-PH 1C Dermato - vénéréologie M. le Pr. Frédéric CAMBAZARD PU-PH 1C Endocrinologie et Maladies Métaboliques M. le Pr. Bruno ESTOUR PU-PH 1C Epidémiologie- Economie de la Santé et Prévention M. le Pr. Jean-Marie RODRIGUES PU-PH 1C Epidémiologie- Economie de la Santé et Prévention M le Pr Franck CHAUVIN PU-PH 2C Epidémiologie- Economie de la Santé et Prévention Mme le Dr Béatrice TROMBERT MCU-PH 1C Gynécologie et Obstétrique M. le Pr. Pierre SEFFERT PU-PH 1C Hématologie M. le Pr. Denis GUYOTAT PU-PH 2C Hématologie Mme le Pr Lydia CAMPOS GUYOTAT PU-PH 2C Hépatologie Ŕ Gastro - Entérologie M. le Pr Jean Marc PHELIP PU-PH 2C Histologie Ŕ Embryologie - Cytogénétique Mme le Pr Michèle COTTIER PU-PH 2C Histologie Ŕ Embryologie - Cytogénétique Melle Delphine BOUDARD MCU-PH 2C Immunologie M. le Pr. Christian GENIN PU-PH 2C Immunologie M. le Pr Olivier GARRAUD PU-PH 2C Immunologie M. Stéphane PAUL MCU-PH 2C Maladies Infectieuses - maladies tropicales M. le Pr. Frédéric LUCHT PU-PH 1C Médecine du Travail et des risques professionnels M. le Dr. Dominique FAUCON MCU-PH1C Médecine interne M. le Pr. Pascal CATHEBRAS PU-PH 2C Médecine interne M. le Dr Martial KOENIG MCUPH 2C Médecine Interne (Gériatrie) M. le Pr. Régis GONTHIER PU-PH 1C Médecine Légale M. le Pr. Michel DEBOUT PU-PH C except Médecine Physique et réadaptation M. le Pr. Vincent GAUTHERON PU-PH1C Médecine Physique et réadaptation M. le Dr Pascal GIRAUX PU-PH 2C 5

6 Médecine vasculaire M. le Dr. Christian BOISSIER MCU-PH HC Néphrologie M. le Pr. F. BERTHOUX (en surn U) PU-PH C except. Néphrologie M. le Pr Eric ALAMARTINE PU-PH 1C Néphrologie M. le Pr Christophe MARIAT PU-PH 2C Neurochirurgie M. le Pr. Jacques BRUNON Pr émérite Neurochirurgie M. le Pr. Christophe NUTI PU-PH 2C Neurologie M. le Pr Jean Christophe ANTOINE PU-PH 1C Neurologie M. le Pr. Bernard LAURENT PU-PH 1C Neurologie M le Pr Daniel MICHEL Pr émérite* Nutrition M. le Dr. Christian PERIER MCU-PH HC Ophtalmologie M. le Pr. Jean MAUGERY (en surn U) PU-PH 1C Ophtalmologie M. le Pr Philippe GAIN PU-PH 2C Ophtalmologie M le Dr Gilles THURET MCU-PH 1C Oto - Rhino - Laryngologie M. le Pr. Christian MARTIN PU-PH C except Parasitologie et mycologie M. le Pr. Roger TRAN MANH SUNG PU-PH 2C Parasitologie et mycologie M. le Dr Pierre FLORI MCU-PH 2C Pédiatrie M. le Pr. JL STEPHAN PU-PH 2C Pédiatrie M. le Pr. Georges TEYSSIER PU-PH 1C Pharmacologie Clinique M. le Pr Patrick MISMETTI PU-PH2C Pharmacologie Clinique Mme Silvy LAPORTE MCU-PH 1C Pharmacologie Fondamentale M. le Pr. Michel OLLAGNIER PU-PH 1C Physiologie M. le Pr. André GEYSSANT Pr émérite Physiologie M. le Pr. Christian DENIS PU-PH 2C Physiologie M. le Dr. Jean Claude BARTHELEMY MCU-PH HC Physiologie M. le Dr. Jean Claude CHATARD MCU-PH1C Physiologie M. le Dr Frédéric ROCHE MCU-PH 1C Physiologie M. le Dr Léonard FEASSON MCU-PH 2C Pneumologie M. le Pr. André EMONOT (en surn U) PU-PH 2C Pneumologie M. le Pr. Jean-Michel VERGNON PU-PH 1C Psychiatrie d adultes Mme le Pr Catherine MASSOUBRE PU-PH 2C Psychiatrie d'adultes M. le Pr. François LANG PU-PH 1C Psychiatrie d'adultes M. le Pr. Jacques PELLET Pr émérite* Radiologie et imagerie médicale M. le Pr. Charles VEYRET PU-PH1C Radiologie et imagerie médicale M. le Pr. Fabrice - Guy BARRAL PU-PH1C Radiologie et imagerie médicale M. le Dr Fabien SCHNEIDER MCU-PH2C Réanimation Médicale M. le Pr. Jean-Claude BERTRAND PU-PH C except Réanimation Médicale M. le Pr. Fabrice ZENI PU-PH1C Réanimation médicale M. le Dr. Yves PAGE MCU-PH1C Rhumatologie M. le Pr. Christian ALEXANDRE PU-PH C except Rhumatologie M. le Pr Thierry THOMAS PU PH2C Stomatologie et Chirurgie Maxillo - Faciale M. le Pr. Pierre SEGUIN PU-PH2C Thérapeutique M. le Pr. Hervé DECOUSUS PU-PH 1C Thérapeutique M. le Pr Patrice QUENEAU Pr émérite* Thérapeutique M. le Pr Bernard TARDY PU-PH 2C Urologie M. le Pr. Jacques TOSTAIN PU-PH 1C Légende : PU-PH : Professeur des Universités - Praticien Hospitalier MCU-PH : Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier 1C 1ère classe 2C 2ème classe C. excep. Classe exceptionnelle HC Hors classe Mise à jour : 1 er septembre

7 SERMENT D'HIPPOCRATE "Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses : que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque." 7

8 ENQUETE AUPRES DE 15 PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 2 : ETAT DE LEURS CONNAISSANCES ET ADHESION AUX MESURES HYGIENO-DIETETIQUES INTRODUCTION Le diabète est une maladie chronique, que l on doit soigner, depuis sa découverte, tout au long de la vie. Il s agit d une pathologie dont la prévalence ne cesse de croitre (1). Les objectifs médicaux sont à envisager à court, moyen et long terme afin de limiter et prévenir les complications. Cela nécessite d informer et d éduquer les patients afin qu ils participent de façon active à la prise en charge de la maladie. De nombreuses informations et conseils leur sont donnés, en particulier en ce qui concerne les mesures hygiéno-diététiques. Nous nous sommes interrogés, dans un premier temps, sur ce qu ils savent de la maladie diabétique et des conseils hygiéno-diététiques prodigués par les professionnels de santé. Nous avons choisi d étudier le diabète de type 2. Dans un deuxième temps, nous nous sommes demandé si les patients réussissaient à mettre en œuvre les mesures conseillées. Si tel n est pas le cas, pourquoi? Quelles sont les difficultés rencontrées dans leur vie quotidienne qui font qu ils n y parviennent pas? Il nous a paru fondamental de répondre à ces questions afin de mieux comprendre et donc mieux prendre en charge le patient diabétique dans sa globalité, en tenant compte de ce que chacun d eux a de plus singulier. Nous avons réalisé pour cela une enquête descriptive au moyen d entretiens semi-dirigés. I. MATERIELS ET METHODES 1. Type d étude a. Présentation L enquête que nous avons réalisée est de type descriptif. Elle a pour but de mettre en évidence les connaissances de patients diabétiques en ce qui concerne les mesures hygiéno-diététiques. La méthodologie employée est qualitative. Pour cela, nous avons réalisé des entretiens semi-dirigés auprès de 15 patients diabétiques de type 2. b. Choix de l entretien semi-dirigé L étude qualitative au moyen d entretiens semi-dirigés nous a semblé la plus adaptée car elle permet aux patients de s exprimer plus librement grâce à des questions ouvertes. Cela leur permet d apporter les nuances qu ils souhaitent dans leurs réponses. Ils peuvent donc mieux développer certaines questions selon ce qu elles leur évoquent. Il nous semble que cette méthode d entretiens semi-dirigés est la plus adaptée pour mettre en évidence le vécu de chaque patient concernant les règles hygiéno-diététiques selon son mode de vie au quotidien. Enfin, l entretien sous forme de colloque singulier est la base de la relation médecinmalade. 8

9 2. Méthodologie de sélection des patients a. Critères d inclusion Les patients ont été sélectionnés dans la patientèle de 3 médecins généralistes exerçant dans la région roannaise. Ils devaient répondre aux critères suivants : - Etre atteints de diabète de type 2 - Traités par au moins un anti-diabétique oral et/ou par insuline - Etre âgés de 40 à 65 ans b. Détermination du nombre de patients à inclure Nous avons déterminé le nombre de patients à inclure en nous appuyant sur l ouvrage de J.C. Kaufmann (2) qui a mis au point la méthodologie par entretiens semi-dirigés. Cet outil est utilisé en sociologie. Une enquête qualitative ne permet pas d avoir des échantillons aussi importants qu une étude statistique. J.C. Kaufmann conseille donc de diversifier l échantillon. C est la raison pour laquelle l échantillon sélectionné pour ce travail possède peu de critères d exclusion. Nous nous sommes également basé sur des thèses ayant déjà utilisé cet outil. Les échantillons sont de quinze personnes en général. Nous avons donc réalisé quinze entretiens, d une durée moyenne de 44 minutes puis nous avons observé s il y avait «saturation du modèle» ou s il fallait réaliser d autres entretiens. La «saturation du modèle» est le moment où les données recueillies n apportent plus d idée nouvelle. Un tel échantillon ne permet donc pas la généralisation à la population dans son ensemble, mais contribue à mettre en évidence le comportement de patients face à la maladie chronique dont ils souffrent. c. Recrutement des patients, recueil de l accord des praticiens et des patients Nous avons inclus les patients (répondant aux critères d inclusion) qui se sont présentés en consultation entre Janvier 2008 et Février 2008 chez trois médecins généralistes. Nous avons retenu cinq patients par praticien. Ceux-ci ont été inclus dans l ordre de leur présentation aux différents cabinets, pendant la période indiquée. Les patients inclus grace au carnet de rendez-vous des trois médecins nous ont donnés leur accord pour les rencontrer, après que nous leur ayons décrit le travail que nous voulions réaliser. Les praticiens sont maîtres de stage ambulatoire premier niveau et l interviewer était en stage dans leurs cabinets lors de la période d inclusion. Les cabinets sont situés dans la région roannaise, semi-rurale. Deux des médecins travaillent à huit minutes de l hôpital général et le troisième à vingt minutes de celui-ci. d. Prise de contact Après son accord, chaque patient a été contacté par téléphone. Après nous être présenté, nous leur avons proposé de participer à des entretiens -«pour parler du diabète»- dans le cadre d un travail de thèse de médecine. Nous n avons eu qu un seul refus. Il s agissait d un patient qui était hors du département pour déplacement professionnel, la plupart du temps, ce qui rendait la rencontre difficile. Nous avons proposé aux patients de les rencontrer au cabinet de leur médecin traitant ou chez eux. Deux ont choisi le cabinet comme lieu d entretien. Les autres rendez-vous ont eu lieu au domicile des patients. 9

10 3. Méthodologie des entretiens a. Présentation de l étudiant et de l enquête auprès des patients (Annexe 1) Tout d abord nous saluons le patient et nous nous présentons (nom, prénom, niveau d étude). Puis nous précisons qu il s agit d un travail de thèse. Nous remercions le patient pour sa contribution au travail. Nous ajoutons que les données sont confidentielles et entrent dans le cadre du secret médical. Nous demandons ensuite au patient son accord pour enregistrer l entretien. Nous lui précisons le but de ce dernier. b. Le guide d entretiens (Annexe 2) L entretien semi-dirigé nécessite la réalisation d un guide d entretien afin de donner un fil conducteur à l interview. Une fois la grille d entretien réalisée, nous l avons testée auprès d un interne en médecine et d un médecin enseignant de médecine générale. - Caractéristiques générales des patients La première partie du guide consiste à préciser les caractéristiques de la population interviewée : âge, sexe, taille, poids, statut marital, profession. Il nous a paru également intéressant de préciser le niveau d études et ce au regard du risque d illettrisme. Les autres questions ont pour but de préciser l ancienneté du diabète, la situation de découverte, les antécédents, le tabagisme, le taux d hémoglobine glyquée. - Connaissances générales concernant la maladie diabétique Nous interrogeons ensuite les patients sur la définition du diabète, le traitement. Nous leur demandons combien de repas ils font par jour et essayons de mettre en évidence un éventuel grignotage. Nous leur demandons s ils surveillent leur alimentation et qui leur a donné des informations sur la maladie. - Alimentation Cette partie vise à mettre en évidence les connaissances de patients diabétiques concernant les mesures hygiéno-diététiques à mettre en évidence quand on est atteint de diabète. Considèrent-ils qu il y a des aliments prohibés ou encore autorisés sans restriction? Que mangent-ils eux-mêmes? Les mêmes questions ont été posées au sujet des boissons, avec la même tournure de question et dans le même ordre. Ceci dans un souci de ne pas trop induire la réponse du patient. - Activité physique Cette partie cherche à mettre en évidence ce que les patients savent des recommandations d activité physique quand on a du diabète. Comment bougent-ils eux-mêmes? 10

11 - Difficultés rencontrées par les patients au quotidien Nous demandons au patient s il a des difficultés à appliquer les conseils hygiéno-diététiques nécessaires à l équilibre du diabète. Si oui, nous cherchons à savoir pourquoi. S agit-il, par exemple, de contraintes trop importantes, du coût des aliments, d une lassitude par rapport à la maladie? Est-ce en lien avec la vie familiale ou la profession? 4. Méthodologie d analyses des données a. Recueil des données (matériel utilisé pour l enregistrement des entretiens) Les entretiens ont été réalisés de Février 2008 à Avril Ils ont été enregistrés sur un ordinateur PC portable au moyen d un microphone et d un logiciel libre d enregistrement audio (Audacity), téléchargé à partir d internet. Les enregistrements ont été écoutés, par la suite, au moyen du logiciel multimédia Itunes. b. Anonymisation des patients Les entretiens ont été enregistrés immédiatement sous le codage suivant : P1 pour le premier patient interviewé, P2 pour le deuxième, etc c. Réalisation de tableaux détaillés et mise en évidence des mots-clefs Les données des enregistrements ont été classées dans des tableaux détaillés. Les mots-clefs (correspondant aux catégories d aliments citées par exemple, mais aussi les points qui nous paraissaient intéressants à développer) ont été mis en évidence par la couleur rouge. d. Diagrammes Les diagrammes ont été réalisés au moyen du tableur Microsoft Excel. e. Confrontation des résultats Les résultats ont ensuite été confrontés à ceux qui ont été obtenus dans d autres études réalisées sur ce sujet. 11

12 II. RESULTATS 1. Population - AGE / SEXE : Dans cette étude, treize patients ont plus de 55 ans et le sexe masculin est le plus représenté (onze hommes pour quatre femmes). Age des patients âge 6 7 entre 40 et 45 ans entre 46 et 50 ans entre 51 et 55 ans entre 56 et 60 ans entre 60 et 65 ans Figure 1 Figure 2 - IMC : Quatre cinquième des patients sont obèses. Figure 3 - TABAGISME : Quatre cinquième des patients ne fument pas. Tabagisme 12 3 oui non Figure 4 12

13 - STATUT MARITAL : treize des quinze patients vivent avec leur conjoint (parmi eux, l un a deux enfants à charge). Les deux autres patients vivent seuls. - CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE : Suivant la classification INSEE des catégories socioprofessionnelles, nous avons pu constater que la catégorie socio-professionnelle la plus représentée est celle des employés, suivie des ouvriers. Parmi les patients rencontrés, sept sont retraités, c'est-à-dire prêt de la moitié de l échantillon. Figure 5 - NIVEAU D ETUDES : Deux tiers des patients ont le certificat d études ou le baccalauréat. Aucun des patients n a fait d études supérieures. Niveau d'études baccalauréat n'ont pas le certificat d'études ont le certificat d'étude Figure 6 - ANCIENNETE DU DIABETE : Un tiers des patients est atteint de diabète depuis 5 à 10 ans. Quatre patients sont diabétiques depuis moins de 5 ans. Quatre en souffrent depuis 11 à 15 ans. Un patient a été diagnostiqué il y a plus de 15 ans, et le dernier depuis plus de 20 ans. Figure 7 - TAUX D HbA1c : Huit patients, soit plus de la moitié des interviewés ont une hémoglobine glyquée inférieure à 7%. Un tiers des interviewés a une HbA1c supérieure à 8% ; pour deux d entre eux, celleci est supérieure à 10%. Rappelons ici que l HAS recommande une HbA1c inférieure à 6,5% (lorsque 13

14 Nombre de patients le traitement est composé de mesures hygiéno-diététiques et/ou un ou deux antidiabétiques oraux Ŕ ADO-) ou 7% (lorsque le traitement comporte trois ADO ou insuline +/- ADO(1)). Pour cette étude, nous retiendrons 7% comme valeur cible d HbA1c car il s agit du chiffre cité dans la campagne «Sous le 7» diffusée aux patients dans les médias et simplifiant les objectifs. HbA1c inférieur à 7 % 2 entre 7 et 8 % 3 entre 8 et 9 % 0 entre 9 et 10 % 2 entre 10 et 11 % Figure 8 - CORRELATION ENTRE HBA1C ET ANCIENNETE DU DIABETE : Figure 9 - EQUILIBRE DU DIABETE VU PAR LES PATIENTS : Figure 10 14

15 La figure 10 ci-dessus montre que neuf patients estiment que le diabète dont ils soufrent est équilibré. Parmi eux six patients ont, en effet, une HbA1c inférieure à 7%. - MODE DE SURVENUE DE LA MALADIE : Neuf patients décrivent le mode de survenue de la maladie comme «insidieux», c'est-à-dire que le diagnostic a eu lieu par un dépistage sanguin. Pour six des patients, le début a été «brutal», c'est-à-dire que la découverte a eu lieu au décours d une affection aiguë (embolie pulmonaire, hépatite médicamenteuse, chirurgie de rectocolite hémorragique, cholécystectomie). Deux patients seulement avaient un syndrome polyuro-polydipsique au moment du diagnostic. Mode de survenue de la maladie 9 6 début brutal début insidieux Figure 11 - Huit patients disent avoir changé «leur mode de vie» suite à l annonce de la maladie. La question orientait les patients sur un changement de diététique ou d activité physique. Deux patients précisent qu ils ont changé de mode de vie (en particulier alimentaire) à cause d une autre maladie que le diabète (goutte ou rectocolite hémorragique). Changement de mode de vie suite à l'annonce de la maladie 7 8 oui non Figure 12 - AUTRES MALADIES : La plupart des patients sont «polypathologiques», c'est-à-dire qu ils sont atteints de trois ou quatre pathologies évolutives en moyenne. Ainsi, treize patients sont hypertendus et neuf ont une hypercholestérolémie. Certains ont aussi une autre pathologie sévère associée telle que cancer, lymphome, rectocolite hémorragique, goutte, insuffisance respiratoire. 2. Connaissances générales des patients concernant la maladie diabétique de type 2 - DEFINITION : pour treize patients, le diabète est un excès de sucre dans le sang (mesuré par la glycémie). Les deux patients qui ne donnent pas cette définition évoquent un dysfonctionnement du pancréas ; l un deux dit que «c est quelque chose qui se répète dans la famille». Deux patients ajoutent que le diabète est «quelque chose de sournois», «qu on ne ressent pas». Lorsque la question de la définition est posée, deux patients décrivent des symptômes tels que «asthénie», «affaiblissement». Un patient évoque les complications : «le diabète mange les vaisseaux et les artères». 15

16 - TRAITEMENT DU DIABETE : par commodité, pour certains cas particuliers, nous nommerons les patients de P1 à P15. Treize patients pensent que le diabète se soigne par l alimentation. Cinq patients citent l activité physique comme étant un des traitements du diabète. Seuls trois patients ne citent pas les médicaments. Sept patients citent l insuline comme traitement du diabète. P5 pense que l alimentation est un moyen de traiter le diabète uniquement en dernier recours, lorsque le passage à l insuline est nécessaire : «Pour l instant, il n est pas nécessaire que je surveille mon alimentation, car je ne suis pas à l insuline». Pourtant, lorsqu on lui demande s il surveille son alimentation, il répond «oui» et dit qu «avant», il mangeait beaucoup de charcuterie (beaucoup moins «maintenant»). P9 dit : «Je n ai pas beaucoup de diabète donc je n ai pas le même régime que ma maman, par exemple, qui en avait beaucoup» P13 ajoute que l arrêt du tabac est un des moyens de soigner le diabète. P7 est une patiente qui mesure sa glycémie capillaire et dit : «C est primordial pour comprendre le diabète et comment il se soigne». - NOMBRE DE REPAS QUOTIDIENS : douze patients font trois repas par jour. Deux patients ne considèrent pas le petit-déjeuner comme un repas. L un d eux boit un café au lait ; le deuxième : du café au lait accompagné d une biscotte au beurre. Un patient fait deux à trois repas par jour et signale qu il mange de façon très irrégulière et déstructurée. Un grignotage (prise d aliments entre les trois repas principaux) est mis en évidence pour 6 patients. - SURVEILLANCE DE L ALIMENTATION : Plus de la moitié des patients (soit neuf patients) répondent «oui» à la question : «surveillez-vous votre alimentation»? Deux interviewés ne répondent pas par «oui» ou «non» ; l un d eux dit que c est sa femme qui cuisine tous les repas : «c est ma femme qui me surveille» ; un autre dit ne pas savoir s il surveille son alimentation. Figure 13 - INFORMATIONS CONCERNANT LA MALADIE : Quatorze patients parmi les quinze rencontrés ont été informés sur la maladie par leur médecin traitant. P10 dit ne pas avoir eu d information de la part du médecin traitant mais par son beau-frère, ses amis et le pharmacien. Huit patients déclarent être informés par leur entourage (famille, amis) qui est atteint de diabète. Huit patients utilisent, comme moyen d information, les médias (tels que télévision, livres, presse, internet et forums du net). Cinq patients ont eu une information hospitalière. P1 a été hospitalisé en endocrinologie une fois par an pendant plusieurs années lorsqu elle habitait à Lyon. P2 a été hospitalisé une semaine lors de la découverte de diabète. Trois autres patients ont rencontré une diététicienne lors d un séjour à l hôpital pour une autre affection que le diabète. Un patient a été informé par la médecine du travail. 16

17 Un seul patient (P11) a pris connaissance du guide de l assurance maladie dont l envoi a débuté en Les autres déclarent ne pas l avoir reçu ou ne pas l avoir lu. L un d eux (P8) fait la remarque suivante : «Même si je l avais reçu, je ne l aurai pas lu. De toutes façons, je n aime pas qu on me parle de maladies». Un des sujets interviewé doit prendre rendez-vous à l hôpital de Roanne pour une journée d éducation, mais il dit qu il repousse sans cesse le moment de le faire. 3. Aliments Dans le tableau ci-dessous, les chiffres correspondent au nombre de fois que le groupe d aliments est cité par les patients. Chaque fois que le patient pense que tel aliment est autorisé (avec ou sans restriction) ou interdit, nous l avons comptabilisé dans la colonne correspondante. Nous avons classé les aliments cités par les patients en nous référant à la classification INPES des aliments (sept groupes d aliments). A plusieurs reprises, on constate que le nombre de réponses dépasse le total de quinze, or quinze patients ont été interrogés. Cela tient au fait que certains patients ont cités la même famille d aliments dans plusieurs colonnes. Pour 15 patients Sans restriction Aliments pouvant être consommés : Avec restriction Interdits légumes/salade Fruits Poisson viande/œuf Charcuterie Féculents produits laitiers : fromage sec produits laitiers : lait/yaourts/fromages blancs confiture, miel, confiseries, gâteaux Tableau 1 LEGUMES/SALADE : C est ainsi que parmi les dix personnes qui considèrent les légumes/salade comme un aliment autorisé «à volonté», trois le citent aussi dans les aliments autorisés «avec restriction». - Le patient P7 cite la salade, les courgettes, les poireaux-vinaigrette, les artichauts, les tomates, la ratatouille dans les aliments autorisés «sans restriction» alors qu il pense que les carottes et les betteraves («plus sucrées») sont à consommer «avec modération». - P10 cite les légumes et crudités dans les aliments autorisés «sans restriction» mais exclut les tomates de cette catégorie et les place dans les aliments autorisés «avec restriction» (car «plus sucrées» d après lui). - P14 considère la salade comme «autorisée à volonté» alors que les légumes sont à manger «modérément». 17

18 FRUITS : - Huit patients ont cités les fruits lorsqu on leur a demandé «quels sont les aliments autorisés à volonté quand on est atteint de diabète?». Parmi eux, cinq patients ont aussi cités les fruits dans les autres colonnes. Selon eux, certains fruits sont autorisés «à volonté», d autres «avec restriction», d autres sont interdits. Le fruit cité comme étant «interdit» est la banane. - Aucun patient ne pense que la catégorie des fruits est «interdite». Les trois patients qui apparaissent dans le tableau ont cité les fruits dans d autres colonnes. - Deux patients ne citent jamais les fruits. - Tous les autres patients pensent que les fruits sont autorisés «avec modération». L un deux (P9) précise le poids de fruit conseillé par repas : 100 à 125g. P13 et P6 pensent qu il n y a pas d «interdit», ni d aliments autorisés «à volonté» quand on est atteint de diabète, on peut manger de tout, pourvu que les aliments soient inclus dans un repas, et en quantité raisonnable (une part). POISSON/VIANDE/ŒUF/CHARCUTERIE : - Quatre patients pensent que le poisson est autorisé «à volonté» et quatre patients considèrent qu il faut en manger avec modération. Sept patients ne parlent pas du poisson. - Concernant la viande, huit patients considèrent qu il faut en consommer «avec modération». L un d eux (P11) considère que la viande «blanche» est autorisée sans limitation, alors que la viande «rouge» est autorisée avec restriction. Les trois patients qui apparaissent dans la colonne «sans restriction» pensent que certaines sont autorisées «à volonté», d autres «avec restriction», d autres encore «interdites». Ainsi, ces patients ont cités certaines viandes dans la première colonne, d autres dans la deuxième, d autres dans la troisième. Par exemple, nous pouvons citer P15 qui considère que le veau et le poulet peuvent être consommés à volonté, la viande «rouge» avec restriction et le porc et l agneau sont interdits. - Aucun patient ne pense que la viande est strictement interdite. Les deux patients apparaissant dans le tableau ont cité certaines viandes dans les autres colonnes. - Cinq patients n évoquent pas du tout la viande au cours de l interview. - En ce qui concerne la charcuterie, six patients la considèrent comme autorisée mais «avec restriction», trois pensent qu elle est «interdite». Parmi eux, un interviewé dit être autorisé à manger du jambon de régime «avec modération», alors que les autres charcuteries sont «interdites». L un des patients classant la charcuterie dans les aliments «autorisés avec modération» pense que ce type d aliments est «interdit quand on a du cholestérol, pas quand on a du diabète». FECULENTS : - Aucun patient ne considère les féculents comme interdits. - Parmi les sept patients de la première colonne du tableau, deux patients (P2 et P3) pensent que le riz est autorisé «sans restriction» et que les autres féculents sont à consommer en quantité plus raisonnable. P5 dit que les pommes de terre cuites à l eau peuvent être mangées sans restriction alors que les pommes de terre cuites «autrement» sont à considérer avec modération. P14 considère que les féculents, uniquement lorsqu ils sont cuits à l eau, sont autorisés sans limitation. P8 dit que l on peut manger du pain «à volonté» quand on est atteint de diabète mais que les pommes de terre font l objet de restrictions. P11 pense que les céréales sont des féculents autorisés «sans limitation» à la différence du pain qui doit être consommé «avec modération». - Trois patients ne citent pas les féculents au cours de l entretien. 18

19 FROMAGE : - Aucun patient ne pense que le fromage est «interdit» quand on est atteint de diabète. - En revanche, tous les patients ayant parlé du fromage sec considèrent qu il est autorisé «avec limitation». Parmi eux trois patients pensent que le fromage sec est à restreindre mais pas les autres laitages. Sept patients n ont évoqué ni le fromage sec, ni les autres laitages. CONFISERIE, MIEL, CONFITURE, GATEAUX : Sept patients évoquent les pâtisseries ou autres confiseries, miel, confiture. Cinq les considèrent comme «interdites» et deux les classent dans les aliments autorisés «avec restriction». Huit patients n évoquent pas ce type d aliment. FREQUENCE DE CONSOMMATION DES DIFFERENTES CLASSES D ALIMENTS : Voici un tableau résumant la fréquence de consommation des différents aliments cités par les patients. Les confiseries/pâtisseries/confiture/miel n apparaissent pas car elles étaient trop difficilement quantifiables. Pour 15 patients plusieurs fois / jour une à deux fois / jour une fois / jour plusieurs fois/ semaine une fois / semaine moins d'une fois / semaine légumes/salade Fruits poisson viande/œuf charcuterie féculents fromage sec lait/yaourts/fr.blancs Tableau 2 4. Boissons Voici un tableau résumant les différentes boissons citées par les patients et la classification qu ils leur donnent. Boissons pouvant être consommées : sans restriction avec restriction Interdites eau plate eau gazeuse café/thé/infusions sans sucre jus de fruits Sodas Alcool Tableau 3 19

20 5. Activité physique - 100% des patients répondent «oui» lorsqu on leur demande si l activité physique est conseillée ou non lorsqu on est atteint de diabète. - Lorsqu on leur demande la(les)quelles sont conseillées, la marche est citée treize fois, le vélo : sept fois, la natation : trois fois, le jogging : une fois. Deux patients pensent que toutes les sortes d activité physique sont conseillées ; un autre cite «les activités non violentes» d une façon générale. L un deux précise qu il est recommandé d avoir une activité de façon continue, une heure par jour au moins. - L activité physique la plus pratiquée par les patients interrogés est la marche (citée 10 fois) suivie par le jardinage (cité 7 fois) et le vélo (cité 2 fois). Un patient dit ne pas avoir d activité physique. - La durée d activité physique pour chaque patient est difficile à obtenir de façon précise. plus de 3h/sem 3h (= 3 fois 1h /sem) moins de 2h/sem 3h/semaine en une fois 1 à 2h, 2 fois/sem 2h/jour de 20 min/j 1/4h, 2 fois/j jardinage 30 min/j Tableau 4 - A la question «y-a-t il une(des) activité(s) physique(s) déconseillée(s) lorsqu on est atteint de diabète?», neuf patients répondent «non», quatre répondent «oui» et deux ne savent pas. Deux des patients qui ont répondu «oui» citent les «sports violents» ou «intensifs» comme le judo, le rugby, la boxe ou la plongée. 6. Place des mesures hygiéno-diététiques dans le traitement du diabète Dix patients pensent que l alimentation et l activité physique occupent une place importante, primordiale dans le traitement du diabète. 7. Difficultés rencontrées pour le suivi des conseils hygiéno-diététiques - Huit patients répondent «oui» lorsqu on leur demande s ils ont des difficultés à mettre en œuvre les mesures hygiéno-diététiques. difficultés à appliquer les règles hygiéno-diététiques 7 8 oui non Figure 14 - Les difficultés évoquées par les patients sont, en premier lieu, les contraintes trop importantes (six d entre eux citent ce motif) ; vient ensuite la vie sociale, les invitations chez les amis, voisins (pour 20

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