Partie I : Un état des lieux des changements climatiques : les conclusions du dernier rapport du GIEC.
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- Anne Desmarais
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1 Partie I : Un état des lieux des changements climatiques : les conclusions du dernier rapport du GIEC. Marc Delmotte, LSCE/IPSL (CNRS-CEA-UVSQ), Univ. Paris-Saclay Formation «climat» des enseignants, MNHM, 18 Octobre 2017
2 Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat (GIEC) Etabli en 1988 par l Organisation Météorologique Mondiale (WMO) et le Programme des Nations Unies pour l Environnement (UNEP) Evaluation de l état des connaissances scientifiques, techniques et socioéconomiques au sujet des risques liés au changement climatique (WG1), les conséquences environnementales et socio-économiques (WG2), les options d adaptation et d atténuation (WG3) Rapports sur des sujets liés à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (UNFCCC) à l attention des décideurs environs tous les 6 ans. Yann Arthus-Bertrand / Altitude
3 Messages clés 19 points Résumé pour Décideurs ~14,000 mots 14 Chapitres Atlas des projections 54,677 commentaires de 1089 experts 259 auteurs et 600 contributeurs 9200 publications citées 3
4 Le système climatique : un système complexe et couplé
5 Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, et depuis les années 1950, beaucoup des changements observés sont sans précédent depuis des décennies jusqu'à des millénaires. L atmosphère et l océan se sont réchauffés, la quantité des neiges et glaces a diminué, le niveau des mers s est élevé, et les concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté.
6 Un changement climatique observé
7 La température Variation des températures moyennes à Paris depuis un siècle (source Météo France)
8 Tendance : C Dernière décennie ( ) : C
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10 Le réchauffement océanique constitue l essentiel de l augmentation de la quantité d énergie emmagasinée au sein du système climatique et représente plus de 90% de l énergie accumulée entre 1971 et 2010 (degré de confiance élevé).
11 La Cryosphère Sur les deux dernières décennies, la masse des calottes glaciaires a diminué, les glaciers de pratiquement toutes les régions du monde ont continué à reculer, et les étendues de la banquise arctique et du manteau neigeux de printemps de l hémisphère nord ont diminué (degré de confiance élevé) De multiples éléments indiquent que l Arctique connaît un réchauffement important depuis le milieu du XX e siècle.
12 Fonte estival au Groenland
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15 Etendue de la glace de mer arctique Hiver Printemps Automne Eté Sur les deux dernières décennies, la masse des calottes glaciaires a diminué, les glaciers de pratiquement toutes les régions du monde ont continué à reculer, et les étendues de la banquise arctique et du manteau neigeux de printemps de l hémisphère nord ont diminué (degré de confiance élevé).
16 Depuis le milieu du XIX ème siècle, le taux d élévation du niveau moyen des mers est supérieur au taux moyen des deux derniers millénaires (degré de confiance élevé). Le niveau moyen des mers s est élevé de 0,19 [0,17 à 0,21] m au cours de la période
17 Les précipitations Il est très probable que les régions à salinité élevée (où l évaporation domine le bilan d eau en surface) sont devenues plus salines, tandis que les régions à faible salinité (où les précipitations dominent) sont devenues moins salées depuis les années 1950.
18 Les gaz à effet de serre Chaque année, plusieurs dizaines de milliards de Tonnes de Carbone sont échangées entre l atmosphère, les océans, et les surfaces continentales. De nombreux processus régulent ces échanges, avec des échelles de temps variables
19 Evolution récente des concentrations Les concentrations en GES (CO 2, CH 4, N 2 O) ont augmenté de manière continue depuis le début de la période préindustrielle. Cette augmentation s explique en premier lieu par l utilisation de combustibles fossiles comme le montre les mesures isotopiques du CO 2 et celle de la concentration en oxygène
20 Les forçages radiatifs du climat Gaz à Effet de Serre Ozone H 2 O Strato. Albédo Trainées avion Aérosols Total anthrop. Soleil Le forçage radiatif total est positif et a conduit à une absorption d énergie par le système climatique. La plus grande contribution à ce forçage radiatif est l augmentation de la concentration atmosphérique du CO 2 depuis 1750.
21 Compréhension, attribution et prévision des changements climatiques: les modèles climatiques
22 Quel climat pour nos enfants?
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24 Quel climat pour nos enfants?
25 Des modèles de climat plus complets Accroissement de la résolution (200km) Accroissement de la complexité : atmosphèreocéan-glace de mer-surface continentales, cycle du carbone, chimie atmosphérique, aérosols Prise en compte du cycle du carbone, des différents types d aérosols et de l usage des terres dans les simulations Les modèles reproduisent les configurations et tendances de température observées à l échelle des continents sur plusieurs décennies, y compris le réchauffement rapide observé depuis le milieu du XX ème siècle et le refroidissement suivant immédiatement les éruptions volcaniques majeures (très haut degré de confiance).
26 Illustration des progrès en modélisation du climat
27 Détecter et attribuer les changements Il est extrêmement probable que l influence humaine a été la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XX ème siècle. Concerne aussi le réchauffement de l océan, les changements du cycle de l eau, la fonte des neiges et glaces, l élévation du niveau marin, certains extrêmes climatiques
28 RCP : «Representative concentration pathways» ( en W/m 2 ) Fortes émissions Stabilisation Contrôle des émissions Les scénarios de prévision de l évolution du climat Emissions liées aux énergies fossiles
29 Le changement de la température moyenne du globe en surface pour la fin du XXI e siècle dépassera probablement 2 C pour les scénarios RCP6.0 et RCP8.5. Le réchauffement se poursuivra au-delà de 2100 pour tous les scénarios RCP à l exception du RCP2.6.
30 Le contraste de précipitation entre régions humides et régions sèches, et entre saisons humides et saisons sèches augmentera, bien qu il puisse exister des exceptions régionales (degré de confiance élevé). Des contrastes régionaux Température Signal/bruit élevé Signal/bruit faible Précipitation
31 Le devenir des extrêmes Cummul de pluie des 5 jours de suite les plus pluvieux Les événements de précipitations extrêmes deviendront très probablement plus intenses et fréquents sur les continents des moyennes latitudes et les régions tropicales humides d ici la fin de ce siècle, en lien avec l augmentation de la températures moyenne en surface nombre jours secs consécutifs Cf Tableau SPM1 : 7 indicateurs liés à température, pluies ou vent
32 +2.5 C en 2100 Intensité des vagues de chaleur Fréquence des évènements de fortes pluies Il est très probable que les vagues de chaleur seront plus fréquentes et dureront plus longtemps. Les évènements de précipitations extrêmes deviendront probablement plus intenses et fréquents sur les continents des moyennes latitudes et les régions tropicales humides d ici la fin de ce siècle.
33 Acidité de l océan La poursuite de l absorption de carbone par l océan augmentera son acidification.
34 Niveau des mers Le niveau moyen des mers continuera à s élever au cours du XXI e siècle. La vitesse d élévation du niveau des mers dépassera très probablement la vitesse observée sur la période pour tous les scénarios RCP, en raison du réchauffement accru des océans et de l augmentation de la perte de masse des glaciers et des calottes glaciaires.
35 La banquise Selon une évaluation d un sousensemble de modèles qui reproduisent le plus fidèlement la moyenne climatologique et la tendance de l étendue de la banquise arctique sur la période , un océan Arctique pratiquement sans glace en septembre avant le milieu du siècle est probable d après le scénario RCP8.5 (degré de confiance moyen). RCP2.6 RCP8.5
36 Le climat se réchauffe
37 Further Information Yann Arthus-Bertrand / Altitude Fin de la première partie
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