Modélisation et Simulation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Modélisation et Simulation"

Transcription

1 Cours de modélisation et simulation p. 1/83 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212

2 Cours de modélisation et simulation p. 2/83 Fonctions linéaires Les fonctions linéaires f(x) sont parmi les fonctions les plus simples qu on puisse rencontrer. Elles ont la forme f(x) = a T x, x R n, a R n Elles ont deux importantes propriétés f(x (1) + x (2) ) = f(x (1) ) + f(x (2) ) f(kx) = kf(x), qui impliquent k R f(k 1 x (1) + k 2 x (2) ) = k 1 f(x (1) ) + k 2 f(x (2) )

3 Cours de modélisation et simulation p. 3/83 Mouvements libre et forcé Soit donné un système dynamique avec fonction de transition ϕ. Considérons les deux mouvements particuliers: Mouvement libre: le mouvement obtenu quand la fonction d entrée u( ) = 0 est nulle ϕ l (, t 0, x 0 ) = ϕ(, t 0, x 0, 0) Mouvement forcé: le mouvement obtenu quand l état initial x(t 0 ) = x 0 = 0 est nul ϕ f (, t 0, u( )) = ϕ(, t 0, 0, u( ))

4 Cours de modélisation et simulation p. 4/83 Système dynamique linéaire Un système dynamique linéaire jouit des propriétés suivantes. Chaque mouvement est la somme des mouvements libres et forcés correspondantes, c.-à-d. ϕ(, t 0, x 0, u( )) = ϕ l (, t 0, x 0 ) + ϕ f (, t 0, u( )) la transformation ϕl est une transformation linéaire, ϕ l (t, t 0, ax 01 + bx 02 ) = aϕ l (t, t 0, x 01 ) + bϕ l (t, t 0, x 02 ) c.-à-d. si l état initial est une combinaison linéaire de deux états x 01 et x 02 alors le mouvement libre correspondant est la même combinaison linéaire des deux mouvements libres associés à x 01 et x 02 la transformation ϕf est une transformation linéaire, ϕ f (t, t 0, au 1 ( ) + bu 2 ( )) = aϕ f (t, t 0, u 1 ( )) + bϕ f (t, t 0, u 2 ( )) c.-à-d. si l entrée est une combinaison linéaire des deux entrées u 1 ( ) et u 2 ( ) alors le mouvement forcé correspondant est la même combinaison linéaire des deux mouvements forcés associés à u 1 ( ) et u 2 ( ) la transformation de sortie est linéaire.

5 Cours de modélisation et simulation p. 5/83 Système dynamique linéaire Définition. Un système est dit linéaire si les ensembles U, Ω, X, Y et Γ sont des espaces vectoriels. la fonction de transition ϕ est linéaire en X Ω pour tous les t0, t T c.-à-d. ϕ(t, t 0, x 0, u( )) = ϕ l (, t 0, x 0 ) + ϕ f (, t 0, u( )) la transformation de sortie η est linéaire en X pour tous les t T, c.-à-d. y(t) = H(t)x(t)

6 Cours de modélisation et simulation p. 6/83 Exemple Considérons le système linéaire ẋ = cx(t) + au 1 (t) + bu 2 (t), x(0) = u 1 0 u t t où a = 3, b = 1. 2 Mouvement 2 Mouvement forcé 1 Mouvement libre x x forcé x libre t t t Mouvement= mouvement libre (u 1 = u 2 = 0) + mouvement forcé (x(0) = 0))

7 Cours de modélisation et simulation p. 7/83 Exemple (II) 1 x(0)=1 2 x(0)=2 8 x(0)=2*1+3* x 0.5 x 1 x t t t Superposition des conditions initiales dans le mouvement libre (u( ) = 0)).

8 Cours de modélisation et simulation p. 8/83 Exemple (III) 2 u=u 1 6 u=u 2 30 u=3 u u x x 3 x t t t Superposition des entrées dans le mouvement forcé (x(0) = 0)).

9 Cours de modélisation et simulation p. 9/83 Exemple (IV) x(0)=1; u=u 1 +2u 2 x(0)=3;u=2 u 1 u 2 x(0)=2*1 4*3; u= (2*1 4*2) u 1 + (2*2 4*( 1)) u x x x t t t Si à la condition initiale x 01 et à l entrée u 1 correspond une sortie y 1 à la condition initiale x 02 et à l entrée u 2 correspond une sortie y 2 alors à la condition initiale k 1 x 01 + k 2 x 02 et à l entrée k 1 u 1 + k 2 u 2 correspond une sortie k 1 y 1 + k 2 y 2. Dans l exemple k 1 = 2 et k 2 = 4.

10 Cours de modélisation et simulation p. 10/83 Propriétés des systèmes linéaires Dans les systèmes linéaires chaque mouvement peut être décomposé dans la somme d un mouvement libre et d un mouvement forcé et ces mouvements sont linéaires dans l état initial x 0 et la fonction d entrée. On peut montrer le théorème suivant: Théorème. Chaque système à dimensions finies, linéaire et régulier peut être décrit par des équations du genre ẋ(t) = A(t)x(t) + B(t)u(t) y(t) = C(t)x(t) où A( ), B( ) et C( ) sont matrices continues en T. Notons que si x R n, u R m, y R p, alors A( ) est une matrice d ordre [n, n], B( ) est une matrice d ordre [n, m] et C( ) est une matrice d ordre [p, n].

11 Cours de modélisation et simulation p. 11/83 Propriétés des systèmes linéaires (II) Le théorème inverse est aussi valable. Théorème. Soient données les trois matrices A( ), B( ), C( ) continues en T = R et les équations, ẋ(t) = A(t)x(t) + B(t)u(t) y(t) = C(t)x(t) alors il existe un et un seul système linéaire, régulier et à dimensions finies qui les satisfait. En d autre termes, définir un système linéaire revient à définir un triple de matrices (A( ), B( ), C( )) où les deux premières décrivent la dépendance entrée-état et la troisième la dépendance état-sortie.

12 Cours de modélisation et simulation p. 12/83 Notation matricielle La notation ẋ(t) = A(t)x(t) + B(t)u(t) y(t) = C(t)x(t) est une manière compacte pour écrire l ensemble d équations suivantes ẋ 1 (t) = a 11 (t)x 1 (t) + + a 1n (t)x n (t) + b 11 (t)u 1 (t) + + b 1m (t)u ( t). ẋ n (t) = a n1 (t)x 1 (t) + + a nn (t)x n (t) + b n1 (t)u 1 (t) + + b nm (t)u ( t) y 1 (t). y p (t) = c 11 (t)x 1 (t) + + c 1n (t)x n (t) = c p1 (t)x 1 (t) + + c pn (t)x n (t)

13 Cours de modélisation et simulation p. 13/83 Systèmes linéaires invariants Une sous-classe remarquable des systèmes linéaires est la classe des systèmes invariants, caractérisés par le fait que les matrices (A( ) = A, B( ) = B, C( ) = C) sont constantes et ne dépendant donc pas du temps. On peut montrer que dans ce cas le mouvement du système est donné par x(t) = e At x(0) + t 0 e A(t ξ) Bu(ξ)dξ

14 Cours de modélisation et simulation p. 14/83 Stabilité mouvement/équilibre Nous pouvons exprimer le problème de la stabilité d un mouvement d un système linéaire sous forme d un problème de stabilité de l état d origine d un nouveau système. Soit x( ) = ϕ(, t, x, ū( )) le mouvement nominal qui satisfait la relation x(t) = A(t) x(t) + B(t)ū(t), t t Soit ˆx( ) = ϕ(, t, ˆx, ū( )) le mouvement perturbé qui satisfait la relation ˆx(t) = A(t)ˆx(t) + B(t)ū(t), t t Nous définissons le mouvement z( ) comme la différence entre le mouvement perturbé et le mouvement nominal z(t) = ˆx(t) x(t)

15 Cours de modélisation et simulation p. 15/83 La dynamique de z(t) est ż(t) = ˆx(t) x(t) = A(t)ˆx(t) + B(t)ū(t) A(t) x(t) B(t)ū(t) = = A(t)z(t) Dans un système linéaire, la stabilité (instabilité) d un mouvement implique la stabilité (instabilité) de tous les mouvements et en particulier aussi celui de l origine de l espace d état (qui est un état d équilibre en correspondance de ū = 0) La stabilité d un système linéaire dépend seulement des propriétés de la matrice A( ). La stabilité d un système linéaire peut être étudiée en analysant la stabilité de l origine du système libre ẋ(t) = A(t)x(t)

16 Cours de modélisation et simulation p. 16/83 Stabilité: cas linéaire Il est possible donc de formuler des définitions de linéarité dans le cas linéaire. Définition. Un système dynamique linéaire est dit simplement stable si son mouvement libre est limité pour chaque valeur de la condition initiale. Définition. Un système dynamique linéaire est dit asymptotiquement stable si le mouvement libre tend vers l origine pour t pour chaque valeur de la condition initiale. Définition. Un système dynamique linéaire est dit instable si il existe au moins une condition initiale telle que le mouvement libre qui en suit soit non limité. En d autres termes, la stabilité d un système linéaire équivaut à une indépendance du mouvement par rapport aux conditions initiales pour t.

17 Cours de modélisation et simulation p. 17/83 Stabilité et valeurs propres Définition (Polynôme caractéristique). Le polynôme caractéristique A d une matrice A est la polynôme A (λ) = det(λi A) = λ n + a 1 λ n 1 + a 2 λ n a n L équation A ( ) = 0 s appelle équation caractéristique et ses racines λ i, i = 1,...,n les valeurs propres (complexes) de la matrice A.

18 Cours de modélisation et simulation p. 18/83 Stabilité et valeurs propres (II) On peut montrer que l étude de stabilité d un système linéaire peut être ramené au calcul de la partie réelle des valeurs propres de la matrice A. Théorème. Un système linéaire ẋ(t) = Ax(t) est asymptotiquement stable si et seulement si toutes les valeurs propres de la matrice A ont une partie réelle négative. Théorème. Un système linéaire ẋ(t) = Ax(t) est simplement stable si et seulement si toutes les valeurs propres de la matrice A ont une partie réelle non positive et celles avec partie réelles nulles (par exemple valeurs imaginaires) ont une multiplicité 1. Théorème. Un système linéaire ẋ(t) = Ax(t) est instable si et seulement si il existe soit au moins une valeur propre avec une partie réelle positive soit au moins une valeur propre avec une partie réelle nulle et multiplicité supérieure à 1.

19 Cours de modélisation et simulation p. 19/83 Critère de Hurwitz Le calcul du signe de la partie réelle des valeurs propres de A ne nécessite pas les calcul de toutes les valeurs propres. Il est suffisant d effectuer quelques tests sur les coefficients a i du polynôme caractéristique. Un de ces tests est le test de Hurwitz qui est vérifié si et seulement si toutes les racines du polynôme caractéristique ont une partie réelle négative.

20 Cours de modélisation et simulation p. 20/83 Critère de Hurwitz (II) Théorème. Soit A (λ) = det(λi A) = λ n + a 1 λ n 1 + a 2 λ n a n le polynôme caractéristique d un système linéaire ẋ(t) = Ax(t). Considérons la matrice d Hurwitz qui est une matrice de taille [n, n] de la forme H = a a 3 a 2 a 1 1 a 5 a 4 a 3 a 2 a 7 a 6 a 5 a où a n+i = 0 pour i > 0. La conditions nécessaire et suffisante pour la stabilité asymptotique du système est que tous les mineurs principaux de la matrice de Hurwitz soient positifs.

21 Cours de modélisation et simulation p. 21/83 Exemple Le système avec A = [ 0 1 a b ] étudié précédemment a le polynôme caractéristique [ ] λ 1 det(λi A) = det = λ(λ + b) + a = λ 2 + bλ + a a λ + b La matrice de Hurwitz est carrée et de taille n = 2 et puisque a 1 = b, a 2 = a, [ ] b 1 H = 0 a Si et seulement si a > 0 et b > 0 alors ce système est stable.

22 Cours de modélisation et simulation p. 22/83 Condition nécessaire Théorème. Condition nécessaire pour la stabilité asymptotique de A est que tous les coefficients a i du polynôme caractéristique soient positifs. Il s ensuit que une matrice A dont le polynôme caractéristique ait quelque coefficient négatif ou nul correspond à un système qui n est pas asymptotiquement stable. Le calcul des coefficients à partir de la matrice A demande le calcul d un déterminant. Ceci peut être onereux dans le cas de n grand. Une procédure plus rapide s appuie sur la formule de Souriau

23 Cours de modélisation et simulation p. 23/83 Formule de Souriau Théorème. par Les coefficients a i, i = 1,..., n du polynôme caractéristique A (λ) d une matrice A sont donnés a 1 = (tra) a 2 = 1 2 (a 1trA + tra 2 ) a 3 = 1 3 (a 2trA + a 1 tra 2 + tra 3 ). a n = 1 n (a n 1trA + a n 2 tra tra n ) où tra k est la somme des éléments de la diagonale de la matrice A k Notons aussi que on peut montrer que nx λ i = tra i=1 où λ i, i = 1,..., n sont les valeurs propres de A. Il s ensuit que toutes les matrices avec trace positive ou nulle ne peuvent pas être asymptotiquement stables.

24 Cours de modélisation et simulation p. 24/83 Exemple Montrons que la formule de Souriau est satisfaite dans le cas du système A = dont le polynôme caractéristique est [ ] 0 1 a b A = λ(λ + b) + a = λ 2 + bλ + a Puisque Il est facile vérifier que A 2 = [ a b ab a + b 2 ] a 1 = b = tra a 2 = a = 1/2a 1 (tra + tr(a 2 )) = 1/2( b 2 2a + b 2 )

25 Cours de modélisation et simulation p. 25/83 Stabilité et connexion Considérons un système résultant de l interconnexion de plusieurs sous-systèmes. Une question importante est d analyser la stabilité du système résultant sur la bases de la stabilité de chacun des sous-systèmes. Quelque résultat existe pour la connexion en cascade et en parallèle. Théorème. Un système linéaire (A, B, C) composé par la cascade (ou le parallèle) de deux sous-systèmes linéaires (A 1, B 1, C 1 ) et (A 2, B 2, C 2 ) est asymptotiquement stable si et seulement si les deux sous-systèmes sont asymptotiquement stables. Notons aussi que le polynôme caractéristique A ( ) d un système composé par la cascade de deux sous-systèmes linéaires (A 1, B 1, C 1 ) et (A 2, B 2, C 2 ) est le produit des deux polynômes caractéristiques A1 ( ) et A2 ( ).

26 Systèmes linéaire du premier ordre Ils sont caractérisés par une seule variable d état x et dans la version autonome ils ont la forme ẋ = Ax, x(0) = x 0, A R, A 0 Ce modèle exprime une dynamique où le taux de (de)croissance de x est proportionnel à sa taille. L équation différentielle a la solution x(t) = ce At où c = x(0). Puisque la valeur propre λ 1 = A, l état d équilibre x = 0 est un état asymptotiquement stable pour A < 0 et instable pour A > 0. Si A < 0 alors la quantité τ = 1/A est dénotée la constante de temps. Cette quantité est une mesure du temps de réponse d un système de premier ordre. Les systèmes avec petite τ répondent vite aux entrées, ceux avec une grande τ répondent lentement. D habitude, on considère qu un système autonome est très proche à son état stable après qu un intervalle de temps égale à 4 fois la constante de temps s est écoulé. Cours de modélisation et simulation p. 26/83

27 Cours de modélisation et simulation p. 27/83 Exemple Considérons un exemple issus de la finance: soit x un capitale qui est investi à un taux d intérêt constant k. Supposons que la croissance du capital ait lieu de manière continue. L évolution du capital peut être décrite par une équation du type ẋ(t) = kx(t) où le scalaire k est le seul élément de la matrice A. Cette modélisation est très simplifié puisque elle se base sur plusieurs assomptions: par exemple le taux d intérêt est constant dans le temps et indépendant du montant.

28 Simulations k=1 k= x x t t L ensemble de trajectoires est obtenu en variant la condition initiale x0. Cours de modélisation et simulation p. 28/83

29 Cours de modélisation et simulation p. 29/83 Constant de temps 1 Constante de temps=1 x t Évolution d un système linéaire autonome d ordre 1 avec A = k = 1, x(0) = 1 et une constante de temps τ = 1.

30 Cours de modélisation et simulation p. 30/83 Portrait des phases Puisque le nombre de variables d état est n = 1 l espace des phases est unidimensionnel. Notons que il n y a que deux possible configurations: soit les trajectoires convergent sur le point fixe (k < 0), soit elles s éloignent du point fixe (k > 0).

31 Cours de modélisation et simulation p. 31/83 Systèmes autonomes du second ordre Les systèmes du second ordre sont des systèmes où l espace d état est bidimensionnel. Les trajectoires de ces systèmes dans l espace des phases sont représentées par des courbes dans le plan. Dans le cas d un système linéaire invariant du 2ème ordre, le système autonome (c.-à-d. libre et invariant) correspondant peut être écrit de la manière suivante {ẋ1 = a 11 x 1 + a 12 x 2 ẋ 2 = a 21 x 1 + a 22 x 2 ] [ [ẋ1 a11 a 12 = ẋ 2 a 21 a 22 ][ x1 x 2 ] ẋ = Ax Le système est dit non simple si deta = 0. Dans ce cas le système a aussi des points d équilibre autre que l origine. Le système est dit simple si deta 0. Dans ce cas l état (0, 0) est le seul état d équilibre du système autonome.

32 Cours de modélisation et simulation p. 32/83 Exemple Ce système peut être utilisé pour étudier l évolution de deux populations qui interagissent dans un ecosystème. Soient x 1 et x 2 le nombre des membres de la population 1 et 2, respectivement. Ceci équivaut à supposer que les taux de changement de x 1 et x 2 sont une combinaison linéaire des tailles des populations 1 et 2. Le coefficient a ij représente la contribution que la population j donne au développement de la population i. Cette action peut être constructive a ij > 0 ou destructive a ij < 0. Par exemple a 12 > 0 représente une contribution positive au taux de croissance de x 1 de la part de x 2 : la taille x 1 de la population 1 va croître autant plus rapidement que x 2 est grande. En d autres termes a 12 > 0, a 21 > 0 modélisent une situation de coopération alors que a 12 < 0, a 21 < 0 dénotent une situation de compétitivité. Le parasitisme de 2 sur 1 peut être représenté par a 12 < 0, a 21 > 0

33 Cours de modélisation et simulation p. 33/83 Les coefficients a ii représentent l effet des individus d une population sur la croissance de la population à laquelle ils appartiennent. Une valeur a ii > 0 signifie que la croissance de i est auto-soutenue, par exemple par l activité reproductive. Une valeur a ii < 0 signifie que la compétition entre individus de l espèce i porte à une réduction du taux de croissance au fur et à mesure que la taille x i augmente. Notons que un modèle linéaire implique que si une population disparaît ( x 1 = 0, x 1 = 0), le même sort est réservé à l autre population.

34 Le comportement du système autour de l origine peut être déterminé en fonction de valeurs propres de l équation caractéristique. Cours de modélisation et simulation p. 34/83 Équation caractéristique du second ordre L équation caractéristique est [ λ a11 a 12 ] A (λ) = det(λi A) = det a 21 λ a 22 = = (λ a 11 )(λ a 22 ) a 12 a 21 = λ 2 (a 11 +a 22 )λ+(a 11 a 22 a 12 a 21 ) = 0 dont les racines complexes sont Notons que λ 1,2 = (a 11 + a 22 ) ± (a 11 + a 22 ) 2 4(a 11 a 22 a 12 a 21 ) 2 tra = a 11 + a 22 = Re(λ 1 ) + Re(λ 2 ) deta = a 11 a 22 a 12 a 21 = λ 1 λ 2 = (a 11 + a 22 ) 2 4(a 11 a 22 a 12 a 21 ) = (a 11 a 22 ) 2 + 4a 12 a 21

35 Cours de modélisation et simulation p. 35/83 Solutions Théorème. Soient x (1) (t) et x (2) (t) deux solutions linéairement indépendantes du système ẋ = Ax, x R 2. Si {c 1, c 2 } est un ensemble de 2 constants (réels ou complexes) alors la solution générale peut être écrite de la manière où c 1 et c 2 dépendent de la condition initiale. x(t) = c 1 x (1) (t) + c 2 x (2) (t) Théorème. Soient x (1) (t) et x (2) (t) deux solutions linéairement independantes du système ẋ = Ax, x R 2 qui ont les vecteurs x (1) (0) et x (2) (0) comme conditions initiales. Si x(0) = c 1 x (1) (0) + c 2 x (2) (0) alors la seule solution qui a x(0) comme condition initiale est x(t) = c 1 x (1) (t) + c 2 x (2) (t)

36 Cours de modélisation et simulation p. 36/83 Rappel Deux vecteurs a et b sont linéairement indépendants si toute combinaison linéaire finie nulle de ces vecteurs a nécessairement tous ses coefficients nuls. Toute écriture d un vecteur comme combinaison linéaire de a et b est unique. Condition nécessaire et suffisante pour que n vecteurs in R n soient linéairement indépendantes est que le déterminant de la matrice où les colonnes sont les vecteurs mêmes soit non nul.

37 Cours de modélisation et simulation p. 37/83 Valeurs propres réelles et distincts Soient λ 1 et λ 2 deux racines réelles et distinctes de l équation caractéristique. Considérons un état vectoriel x(t) à l instant t tel que ẋ(t) ait la même direction que x(t), c.-à-d. ẋ(t) = Ax(t) = λx(t) Ceci signifie que le vecteur x continuera à avoir la même direction tout au long de l évolution du système. Un tel état doit satisfaire la relation Ax = λx et il est donc un vecteur propre de la matrice A. Il s ensuit que chaque état sur un vecteur propre évolue le long de ce vecteur.

38 Cours de modélisation et simulation p. 38/83 Notons que si le vecteur v R 2 est une solution du système Ax = λx alors aussi kv, k R, sera un vecteur propre. On peut montrer que (a 11 λ 1 )x 1 + a 12 x 2 = 0 est l équation de la droite qui corresponde au vecteur propre v 1 = [v 11, v 12 ] associée à λ 1 et que a 21 x 1 + (a 22 λ 2 )x 2 = 0 est l équation de la droite qui corresponde à la vecteur propre v 2 = [v 21, v 22 ] associée à λ 2. On peut montrer que si λ 1 et λ 2 sont réelles et distinctes x (1) (t) = e λ 1t v 1, x (2) (t) = e λ 2t v 2 sont deux solutions linéairements independantes du système.

39 Cours de modélisation et simulation p. 39/83 Si λ 1 et λ 2 sont réelles et distinctes la solution générale du système est x(t) = c 1 e λ 1t v 1 + c 2 e λ 2t v 2 { x1 (t) = c 1 e λ 1t v 11 + c 2 e λ 2t v 21 x 2 (t) = c 1 e λ 1t v 12 + c 2 e λ 2t v 22 où c 1 et c 2 sont deux paramètres qui doivent satisfaire la condition initiale x(t 0 ) = x 0 Le mouvement du système est composé par deux composants exponentielles par rapport au temps et indépendantes. La première est en direction du vecteur propre v 1 et la deuxième en direction du vecteur propre v 2. Ceci nous permet de visualiser qualitativement le comportement du système dynamique en fonction des valeurs propres de la matrice A. Si les deux valeurs propres sont réelles et négatives, les deux composantes du mouvement évoluent de manière exponentiellement négative en direction de l origine, où la vitesse de convergence est dictée par la taille de la valeur propre.

40 Cours de modélisation et simulation p. 40/83 Si λ 1 < λ 2 < 0 alors, pour t, e λ 1t converge vers zéro plus rapidement que e λ 2t, donc lim t x 2 (t) x 1 (t) = c 2e λ2t v 22 c 2 e λ 2t v 21 = v 22 v 21 c.-à-d. la trajectoire s aligne avec le vecteur propre v 2 qui corresponde à la trajectoire la plus lente. De la même manière si t la trajectoire s aligne avec le vecteur propre v 1 qui corresponde à la trajectoire la plus rapide. Si λ 1 > λ 2 > 0 alors pour t la trajectoire s aligne avec le vecteur propre v 1 qui corresponde à la trajectoire la plus rapide.

41 Cours de modélisation et simulation p. 41/83 Exemple Soit [ ] 1 3 ẋ = 3 1 x, x(0) = [0.5, 0]. Puisque le polynôme caractéristique est λ 2 2λ 8 = 0, les valeurs propres sont λ = 2± 36 2 = Le vecteur propre associé à λ 1 = 4 est v 1 = (v 11, v 12 ). Nous avons: { 4 2 { v11 + 3v 12 = 4v 11 { 3v12 = 3v 11 A v 1 = λ 1 v 1 3v 11 + v 12 = 4v 12 3v 11 = 3v 12 et donc v 1 = [ 1 ] 1. Le même calcul pour λ 2 donne v 2 = [ 1 ] 1.

42 Cours de modélisation et simulation p. 42/83 La forme générale de la solution x(t) = [x 1 (t), x 2 (t)] T est donc [ ] [ ] [ ] 1 1 x(t) = c 1 e 2t + c 2 e 4t c1 e 2t + c 2 e 4t = 1 1 c 1 e 2t + c 2 e 4t donc { x1 (t) = c 1 e 2t + c 2 e 4t x 2 (t) = c 1 e 2t + c 2 e 4t Puisque x(0) = [0.5, 0] la condition initiale il faut fixer les paramètres constants c 1 et c 2 de manière à satisfaire x(0) = [0.5, 0]. { c1 + c 2 = 0.5 c 1 + c 2 = 0 c 1 = c 2 = 0.25 { x1 (t) = 0.25e 2t e 4t x 2 (t) = 0.25e 2t e 4t

43 Cours de modélisation et simulation p. 43/83 L évolution temporelle des deux composantes de la solution x(t) est x 1 x t t

44 Cours de modélisation et simulation p. 44/83 L évolution temporelle de la solution x(t) dans l espace des phases est x x1

45 Cours de modélisation et simulation p. 45/83 Valeurs propres réelles et distincts Re(λ i ) < 0, i: si les deux valeurs propres sont réelles et négatives l état d équilibre est asymptotiquement stable et il est appelé un noeud stable. Re(λ i ) > 0, i : si les deux valeurs propres sont réelles et positives l état d équilibre est instable et il est appelé un noeud instable. λ 1 < 0 < λ 2 : Si l une des valeurs propres est réelle et négative alors que l autre est réelle et positive, il s ensuit que la trajectoire du système converge sur le vecteur propre associé à la valeur propre positive et procède vers l infini le long de cette direction. Dans ce cas l état d équilibre est instable et il est appelé un col ou une selle.

46 Cours de modélisation et simulation p. 46/83 Noeud stable Soit λ 1 < λ 2 < 0. Deux trajectoires sont orientées comme le vecteur propre v 1 et deux comme le vecteur propre v 2. Les autres trajectoires sont orientées comme v 1 pour t et comme v 2 pour t. v 2 v 1

47 Cours de modélisation et simulation p. 47/83 Noeud stable [ 2 1 ] A = 1 2 λ 2 = 3, v 2 = [1, 1] λ 1 = 1, v 1 = [1, 1] T λ 1 = 3, λ 2 =

48 Cours de modélisation et simulation p. 48/83 Noeud stable: interprétation En termes de dynamique des populations: a 11 < 0 et a 22 < 0 signifient que il y a compétition à l intérieur de chaque population. a 12 > 0 et a 21 > 0 signifient que il y a collaboration entre les deux populations. Toutefois λ 1 λ 2 > 0 a 11 a 22 > a 12 a 21 c.-à-d. l effet négatif dû à la compétition est supérieur à l effet bénéfique de la coopération. L évolution du système amène à l extinction des deux populations, indépendamment de l état initial.

49 Cours de modélisation et simulation p. 49/83 Noeud instable Soit λ 1 > λ 2 > 0. Deux trajectoires sont orientées comme le vecteur propre v 1 et deux comme le vecteur propre v 2. La vitesse le long de ces trajectoires dépend de la valeur absolue de λ i, i = 1, 2, donc v 1 est plus rapide que v 2 Les autres trajectoires sont orientées comme v 1 pour t et comme v 2 pour t v 2 v 1

50 Cours de modélisation et simulation p. 50/83 A = [ ] Noeud instable λ 1 = 1, v 1 = [ 1, 1] T, λ 2 = 4, v 2 = [1, 2] λ 1 =1, λ 2 =

51 Cours de modélisation et simulation p. 51/83 Noeud instable: interprétation En termes de dynamique des populations: a 11 > 0 et a 22 > 0 signifient que les deux populations sont autoentretenues. a 12 > 0 et a 21 > 0 signifient que il y a collaboration entre les deux populations. Puisque il n y a aucun frein à la croissance, l évolution du système amène à l explosion des deux populations, pour chaque état initial différent de l origine.

52 Cours de modélisation et simulation p. 52/83 Selle Soit λ 1 < 0 < λ 2. Deux trajectoires sont orientées comme le vecteur propre v 1 et deux comme le vecteur propre v 2. Les autres trajectoires sont orientées comme le vecteur propre v 1 pour t et comme v 2 pour t v 2 v 1

53 Selle Cours de modélisation et simulation p. 53/83

54 Cours de modélisation et simulation p. 54/83 A = [ ] Selle λ 1 = 11, v 1 = [3/2, 1] T, λ 2 = 4, v 2 = [ 1, 1] λ 1 =11, λ 2 =

55 Cours de modélisation et simulation p. 55/83 Selle: interprétation En termes de dynamique des populations: a 11 > 0 et a 22 > 0 signifient que les deux populations sont auto-entretenues. a 12 > 0 et a 21 > 0 signifient que il y a collaboration entre les deux populations. Toutefois, à différence du noeud instable dans ce cas deta = λ 1 λ 2 = a 11 a 22 a 12 a 21 < 0 a 11 a 22 < a 12 a 21 c.-à-d. l effet total de la coopération est supérieur à l effet total des deux auto-entretènements. Dans ce cas, c est la coopération qui pousse la croissance des deux populations.

56 Cours de modélisation et simulation p. 56/83 Système non simple Considérons le cas où deta = λ 1 λ 2 = 0 et la valeur propre λ 2 0. λ 1 = 0 : tous les états qui appartiennent à la droite a 11 x 1 + a 12 x 2 = 0 sont des états d équilibre. Aussi, toutes les trajectoires sont des droites parallèles à la droite v 2. Deux configurations sont possibles λ 2 < λ 1 = 0: ceci implique que tous les états d équilibre sont stables. 0 = λ 1 < λ 2 : ceci implique que tous les états d équilibre sont instables.

57 Cours de modélisation et simulation p. 57/83 Système non simple: λ 2 < λ 1 = 0 v 2

58 Cours de modélisation et simulation p. 58/83 Système non simple: λ 2 < λ 1 = 0 [ 0 1 ] A = 0 1 λ 1 = 0,, λ 2 = 1, v 2 = [ 1, 1] La droite des points d équilibre stables est x 2 = 0. 1 λ 1 =0, λ 2 =

59 Cours de modélisation et simulation p. 59/83 Système non simple: 0 = λ 1 < λ 2 A = [ ] λ 1 = 0, λ 2 = 1, v 2 = [1, 1] La droite des points d équilibre instables est x 2 = λ 1 =0, λ 2 =

60 Cours de modélisation et simulation p. 60/83 Valeurs propres réelles et non distincts Considérons le cas λ 1 = λ 2 = λ 0. Deux configurations peuvent avoir lieu: Matrice A diagonalisable: ceci a lieu si tous les vecteurs sont des vecteurs propres. Chaque droite qui passe par l origine est une trajectoire. Si λ < 0(> 0) nous avons la (in)stabilité asymptotique. L origine est dénommée noeud singulier. Matrice A non diagonalisable: il existe un seul vecteur propre et donc seul une droite qui contient une trajectoire. L origine est dénommée noeud dégénéré. Notons que si λ 1 = λ 2 = 0 le système est non simple, il y a une infinité de points d équilibres instables (multiplicité plus grande que 1) et toutes les trajectoires se trouvent sur des droites parallèles.

61 Cours de modélisation et simulation p. 61/83 Noeud singulier Chaque droite qui passe par l origine est une trajectoire. v 2

62 Cours de modélisation et simulation p. 62/83 Noeud singulier [ 1 0 ] A = 0 1 λ 1,2 = 1, Av = λv pour tout v λ 1 = 1, λ 2 =

63 Cours de modélisation et simulation p. 63/83 Noeud dégénéré λ 1 = λ 2 < 0 Il existe un seul vecteur propre et donc une seule droite qui contient une trajectoire rectiligne. v 2

64 Cours de modélisation et simulation p. 64/83 Noeud dégénéré [ ] 3 4 A = 1 1 λ 1,2 = 1, v 1 = v 2 = [2, 1] La matrice A n est pas diagonalisable. 1 λ 1 =1, λ 2 =

65 Cours de modélisation et simulation p. 65/83 [ ] 2 4 λ 1 = λ 2 = 0 A = 1 2 λ 1,2 = 0, v 1 = v 2 = [2, 1] λ 1 =0, λ 2 =

66 Cours de modélisation et simulation p. 66/83 Valeurs propres complexes Considérons le cas λ 1 = a + ib, λ 2 = a ib. La solution générale est { x1 (t) = c 1 e at cos(bt) + c 2 e at sin(bt) x 2 (t) = c 1 e at sin(bt) + c 2 e at cos(bt)

67 Cours de modélisation et simulation p. 67/83 Valeurs propres complexes Considérons le cas λ 1 = a + ib, λ 2 = a ib. a = 0: les trajectoires sont des ellipses fermées avec période T = 2π b. L origine est dit un centre. a < 0: le système est asymptotiquement stable et les trajectoires convergent vers l origine en suivant des spirales. L origine est dit un foyer stable. a > 0: le système est instable et les trajectoires s éloignent de l origine en suivant des spirales. L origine est dit un foyer instable. Les trajectoires peuvent spiraler autour de l origine dans le sens des aiguilles d une montre ou dans le sens anti-horaire. Notons que la possibilité d avoir des oscillations pour une fonction d entrée nulle (u = 0) est typique des systèmes linéaires.

68 Cours de modélisation et simulation p. 68/83 Centre A = [ ] λ 1,2 = ± 5i, λ 1 =5.5511e i, λ 2 =5.5511e i

69 Cours de modélisation et simulation p. 69/83 Centre: interprétation Dans le cas de racines complexes conjuguées Re(λ 1 ) + Re(λ 2 ) = 0 et λ 1 λ 2 = b 2 > 0. Il s ensuit que a 11 = a 22, c.-à-d. l effet de auto-entretenement de la population 1 est égal et de signe opposé à celui de la population 2 a 12 a 21 = a 11 a 22 λ 1 λ 2 < 0, c.-a.-d. a 12 et a 21 ont des signes opposés. Deux configuration sont donc possibles (a 11 > 0) A = [ ] a11 < 0, > 0 a 11 [ a11 > 0 < 0 a 11 ] La première configuration correspond à une situation de prédation de la population 2 sur la population 1, alors que la deuxième configuration correspond à une situation de parasitisme de la population 1 sur la population 2

70 Cours de modélisation et simulation p. 70/83 Centre: interprétation (II) Notons que dans le cas de la prédation de 2 sur 1, une augmentation excessive de la population 2 conduirait à une forte diminution de la population 1 et donc à une réduction de ses effets positifs sur la 2. De la même manière une augmentation excessive de la population 1 entraîne une augmentation de la population 2 et une augmentation de ses effets négatifs sur la croissance de 1. Le comportement qui en résulte est cyclique.

71 Foyer stable Cours de modélisation et simulation p. 71/83

72 Cours de modélisation et simulation p. 72/83 Foyer stable [ ] 1/3 2 A = 3 1 λ 1,2 = 1/3 ± 5/3 2, λ 1 = i, λ 2 = i

73 Cours de modélisation et simulation p. 73/83 Foyer stable: interprétation Cette situation diffère de la configuration centre analysée précédemment puisque a 11 a été réduit à 1/3. Il s ensuit que l effet compétition interne de la population 2 devient plus important que l effet d auto-entretènement de la population 1 Les deux populations s éteignent après une oscillation amortie avec amplitude décroissante.

74 Cours de modélisation et simulation p. 74/83 Foyer instable A = [ ] λ 1,2 = 2 ± 2i, λ 1 =2+2i, λ 2 =2 2i

75 Cours de modélisation et simulation p. 75/83 Résumé systèmes autonomes 2eme ordre La classification des points d équilibre peut être résumée de manière compacte en utilisant la trace et le déterminant de la matrice A. Puisque tr(a) = λ 1 + λ 2, det(a) = λ 1 λ 2 et l équation caractéristique peut prendre la forme (λ λ 1 )(λ λ 2 ) = λ 2 (λ 1 + λ 2 )λ + λ 1 λ 2 = λ 2 tr(a)λ + det(a) = 0 il en suit que λ 1,2 = tr(a) ± (tr(a)) 2 4 deta 2 L ensemble de cas de figure peut donc être résumé par le graphique suivant dans le domaine tr(a), deta où la parabole a équation 4 deta + tr(a) 2.

76 Cours de modélisation et simulation p. 76/83 det(a) noeuds stables NSS ou NSD Foyers stables Centres Foyers instables NIS ou NID noeuds instables Selles trace(a) NSS: noeuds stables singuliers NSD: noeuds stables degenerés NIS: noeuds instables singuliers NID: noeuds instables degenerés

77 { ẋ1 = 2x 1 + x 2 Cours de modélisation et simulation p. 77/83 Dessin qualitatif de l espace des phases Considérons un système linéaire d ordre 2, par exemple ẋ 2 = x 1 + 2x 2 et supposons vouloir tracer l espace des phases de manière qualitative, sans avoir recours à l ordinateur. Voyons les étapes à suivre: 1. Étudier la nature de l équilibre: puisque λ 1 = 1 et λ 2 = 3 l équilibre est un noeud instable. 2. Calculer les invariants: les deux vecteurs propres sont v 1 = [1; 1] T et v 2 = [1; 1] T. Les deux invariants ont pour équations x 2 = x 1 et x 2 = x Calculer les isoclines, c.-à-d. les courbes (dans ce cas les droites) sur lesquelles une des deux dérivées est nulle. Nous obtenons 2x 1 + x 2 = 0 x 2 = 2x 1 x 1 + 2x 2 = 0 x 2 = x 1 /2

78 Cours de modélisation et simulation p. 78/83 Dessin qualitatif de l espace des phase La direction des trajectoires est donc horizontale (ẋ 2 = 0) sur la droite x 2 = x 1 /2 et verticale (ẋ 1 = 0) sur la droite x 2 = 2x 1 Les isoclines partagent la plan en quatre quadrants: pour chacun d entre eux nous pouvons facilement définir la direction de la trajectoire sur la base des signes de ẋ 2 et ẋ dx /dt= dx /dt= dx /dt=0 2 + dx /dt=0 1

79 Cours de modélisation et simulation p. 79/ dx /dt= dx /dt= dx /dt=0 2 + dx /dt=0 1

80 { ẋ1 = x 1 x 2 Cours de modélisation et simulation p. 80/83 Dessin qualitatif de l espace des phases (II) Considérons un autre système ẋ 2 = x 1 x 2 qui a comme valeurs propres λ 1,2 = 1 ± i. L origine est donc un foyer stable et aucun invariant linéaire existe. Les deux isoclines ont les équations suivantes x 2 = x 1 et sur cette droite ẋ 1 = 0 et ẋ 2 = 2x 1. x 2 = x 1 et sur cette droite ẋ 2 = 0 et ẋ 1 = 2x 1.

81 Cours de modélisation et simulation p. 81/83 dx /dt=0 1 dx 2 /dt= dx 2 /dt= dx /dt=0 1

82 { ẋ1 = 2x 1 Cours de modélisation et simulation p. 82/83 Dessin qualitatif de l espace des phases (III) Considérons le système ẋ 2 = 4x 1 2x 2 L équation caractéristique a deux solutions identiques λ 1,2 = 2 auxquelles correspond le vecteur propre [0, 1] T. L origine est un noeud stable dégénéré. L invariant est donc l axe x 2 qui est aussi une des deux isoclines (ẋ 1 = 0). La deuxième isocline est la droite x 2 = 2x 1.

83 Cours de modélisation et simulation p. 83/83 dx 2 /dt=0 + dx /dt= dx /dt=0 + 2

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Modélisation et Simulation

Modélisation et Simulation Cours de modélisation et simulation p. 1/64 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212 http://www.ulb.ac.be/di Cours de modélisation et simulation

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Les équations différentielles

Les équations différentielles Les équations différentielles Equations différentielles du premier ordre avec second membre Ce cours porte exclusivement sur la résolution des équations différentielles du premier ordre avec second membre

Plus en détail

Table des matières. Introduction Générale 5

Table des matières. Introduction Générale 5 Table des matières Introduction Générale 5 1 Généralités et rappels 16 1.1 Rappels... 16 1.1.1 Introduction... 16 1.1.2 Notion de stabilité...... 17 1.1.3 Stabilité globale et stabilité locale... 17 1.1.4

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire Stéphane Mottelet Université de Technologie de Compiègne Printemps 2003 I Motivations et notions fondamentales 4 I1 Motivations 5 I2 Formes quadratiques 13 I3 Rappels

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Automatique Linéaire 1 1A ISMIN

Automatique Linéaire 1 1A ISMIN Automatique linéaire 1 J.M. Dutertre 2014 Sommaire. I. Introduction, définitions, position du problème. p. 3 I.1. Introduction. p. 3 I.2. Définitions. p. 5 I.3. Position du problème. p. 6 II. Modélisation

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Théories de champ moyen et convection à grande échelle

Théories de champ moyen et convection à grande échelle Chapitre Théories de champ moyen et convection à grande échelle 51 Introduction Au cours de ce travail, nous avons à plusieurs reprises été confrontés au problème de la compréhension et de la modélisation

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées. CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité

Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité Andreea Grigoriu avec Jean-Michel Coron, Cătălin Lefter and Gabriel Turinici CEREMADE-Université Paris Dauphine

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Équations d amorçage d intégrales premières formelles

Équations d amorçage d intégrales premières formelles Équations d amorçage d intégrales premières formelles D Boularas, A Chouikrat 30 novembre 2005 Résumé Grâce à une analyse matricielle et combinatoire des conditions d intégrabilité, on établit des équations

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Optimisation, traitement d image et éclipse de Soleil

Optimisation, traitement d image et éclipse de Soleil Kléber, PCSI1&3 014-015 I. Introduction 1/8 Optimisation, traitement d image et éclipse de Soleil Partie I Introduction Le 0 mars 015 a eu lieu en France une éclipse partielle de Soleil qu il était particulièrement

Plus en détail

Module 7: Chaînes de Markov à temps continu

Module 7: Chaînes de Markov à temps continu Module 7: Chaînes de Markov à temps continu Patrick Thiran 1 Introduction aux chaînes de Markov à temps continu 1.1 (Première) définition Ce module est consacré aux processus à temps continu {X(t), t R

Plus en détail

Equations Différentielles

Equations Différentielles IFIPS S4 Université Paris XI Equations Différentielles Cours et Exercices Jean-Luc Raimbault raimbault@lptp.polytechnique.fr 2007 2 Dans ce petit cours sur les équations différentielles, on vous propose

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés Travaux dirigés, Automatique linéaire 1 J.M. Dutertre 2014 TD 1 Introduction, modélisation, outils. Exercice 1.1 : Calcul de la réponse d un 2 nd ordre à une rampe

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème...

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème... TABLE DES MATIÈRES 5 Table des matières I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique................... 13 1.2 Le plan...................................

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

SYSTEMES LINEAIRES DU PREMIER ORDRE

SYSTEMES LINEAIRES DU PREMIER ORDRE SYSTEMES LINEIRES DU PREMIER ORDRE 1. DEFINITION e(t) SYSTEME s(t) Un système est dit linéaire invariant du premier ordre si la réponse s(t) est liée à l excitation e(t) par une équation différentielle

Plus en détail

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail