Informatique Machines à calculer en théorie et en pratique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Informatique Machines à calculer en théorie et en pratique"

Transcription

1 Licence Physique-Chimie Histoire des Sciences Informatique Machines à calculer en théorie et en pratique Notes de Cours 1 Introduction Étymologie En Allemagne (1957) le terme «Informatik» est créé par l ingénieur Karl Steinbuch En France (1962) le néologisme «Informatique» est proposé par Philippe Dreyfus (ancien dir. du centre de calcul Bull), comme contraction de "information" et "automatique" Aux Etats-Unis (1962) la société Informatics Inc. enregistre son nom en tant que marque et poursuit toutes les universités qui utilisent ce mot pour décrire la nouvelle discipline. => Computer Science Notre Objet d Étude : Histoire de l Informatique "Informatique" vs "Computer Science" Est-il possible de faire de l informatique sans ordinateurs? Y a-t-il une histoire de l informatique avant les ordinateurs? Oui : la période présentée ici courera de 1820 à 1950 ; bien avant les ordinateurs actuels. Informatique Académie Française (1966) En 1966, l académie française consacre l usage du terme Informatique en tant que science du traitement automatique de l information mais aussi technologies du traitement automatique de l information E. Godard

2 Note Importante Cet exposé ne traitera pas de l histoire de l Information mais plutôt de l histoires des machines (réelles et théoriques) permettant ce traitement automatique de l information Plan de l Exposé Table des matières 1 Introduction 1 2 La Préhistoire de l Informatique 2 3 Machines en Pratique 6 4 Machines en Théorie 10 5 Machines Universelles 12 6 Et Les Vrais Ordinateurs Alors? 16 7 Conclusion 18 2 La Préhistoire de l Informatique Commençons par la Conclusion Il y aura toujours des questions sans réponses! Vignette extraite de Logicomix 2

3 La Science ou La Recherche de LA Vérité La Puissance du Raisonnement et du Calcul L apport des mathématiques est très important pour les autres sciences. calculs astronomiques dès l Antiquité équations de Newton probabilités... Est-il possible de mathématiser les mathématiques? Création de la Logique : un calcul pour faire des preuves George Boole et Gottlob Frege Vers l Axiomatisation des Mathématiques Axiomatisation L axiomatisation des mathématiques est la tentative de mécaniser les mathématiques : évidences initiales simples (axiomes) méthodes d inférence logique très simples Par composition, il s agit d atteindre toute vérité mathématique. Certains Paradoxes Subsistaient Déf. Un paradoxe logique est un raisonnement apparemment très correct mais dont le résultat semble faux intuitivement. Exemple : un paradoxe de Zénon ( ) Zénon se tient à huit mètres d un arbre, tenant une pierre. Il lance sa pierre dans la direction de l arbre. Avant que le caillou puisse atteindre l arbre, il doit traverser la première moitié des huit mètres. Il faut un certain temps, non nul, à cette pierre pour se déplacer sur cette distance. Ensuite, il lui reste encore quatre mètres à parcourir, dont elle accomplit d abord la moitié, deux mètres, ce qui lui prend un certain temps. Puis la pierre avance d un 3

4 mètre de plus, progresse après d un demi-mètre et encore d un quart, et ainsi de suite ad infinitum et à chaque fois avec un temps non nul. Zénon en conclut que la pierre ne pourra pas frapper l arbre, puisqu il faudrait pour cela que soit franchie effectivement une série infinie d étapes, ce qui est impossible. Mais ce n est plus un paradoxe En terme moderne, on manipule l infini et on dit que = 1 On écrit même sans... + k=1 1 2 k = 1 Russel : Le Paradoxe du Barbier Bertrand Russell ( ) philosophe, logicien, homme politique,... Lettre à Frege, le 16 juin 1902 Le Barbier «Dans le village, le barbier rase toutes les personnes qui ne se rasent pas ellesmêmes» Mais qui rase le barbier?!? Si le barbier ne se rase pas lui-même alors c est le barbier (ie lui-même) qui doit le raser. Contradiction Si le barbier se rase lui-même, alors ce n est pas le barbier qui le rase. Re-Contradiction Plus Mathématiquement Cela renvoie à la notion d ensemble : x X : x est élément de X C est un objet simple et universel avec lequel (on espère) baser (solidement) les fondations des mathématiques. Considérons maintenant R = {X X / X} l ensemble des ensembles qui ne se contiennent pas eux-mêmes Est-ce que R R?... Mathématiquement, R R R / R. Tout-à-fait contradictoire. Est-ce que les mathématiques sont vraiment correctes? 4

5 Autres Exemples de Paradoxe Paradoxe du Crétois «Épiménide, penseur crétois, émit une affirmation immortelle : "Tous les Crétois sont des menteurs."» Comme il est Crétois, il ment, donc l affirmation est fausse, et il n est donc pas menteur! s il dit la vérité, alors c est contradictoire!?!?... La langue naturelle est trop "souple" et permet d écrire des phrases syntaxiquement correcte mais se révélant des énoncés faux, contradictoire ou sans aucun sens. => Logique mathématique comme langage rigoureux et opératoire. Revenons au Paradoxe de Russell Considérons R = {X X / X}. Le problème c est que la définition de R utilise la propre définition de R : auto-référence. L auto-référence désigne un procédé par lequel un énoncé parle de lui-même. Ex. : Cette phrase est vraie. Le terme "cette" renvoie à la phrase elle-même où le terme est utilisé. => Supprimons l auto-référence. C est ce qu essaie de faire Russell et Whitehead dans leur livre principia Mathematica. Cela permet d obtenir une théorie (à base de type) qui semble correcte, mais qui est assez complexe à définir, à cause des précautions à prendre pour éviter l auto-référence. Un Coup d Arrêt : le Théorème d Incomplétude Déf. Une théorie est complète si, pour tout énoncé φ, on peut déduire de ses axiomes soit une preuve de φ soit une preuve de φ C était l objectif : prouver rigoureusement toute vérité mathématique. 1. si on a une preuve de φ, alors φ est vrai 2. si on a une preuve de φ, alors la négation de φ est vraie, donc p hi est faux. Théorème d Incomplétude - Gödel (1931) Soit un système logique assez riche, alors soit sa théorie est contradictoire soit sa théorie est incomplète La vérité est différente de ce qui est prouvable 5

6 Assez riche signifie formellement : pouvant exprimer l arithmétique (les calculs sur les entiers). Dans ces systèmes, il existe des énoncés qui sont vrais mais dont il n existe pas de preuve. (ou bien l arithmétique est contradictoire ; ce qui est encore pire) Idée de la Preuve Considérons le théorème appelé φ G : φ G : Le théorème φ G n a pas de preuve. Ce théorème est vrai ou faux. S il est faux, il a une preuve. Contradiction. Ce théorème ne peut être que vrai, ou bien notre système est contradictoire. NB. Ici on prouve que le théorème φ G est vrai, pas qu il a une preuve. Ce sont deux choses distinctes. Mais n avait-on pas interdit l auto-référence?!? Certes mais Gödel va "ruser"... Un Peu Plus en Détails Numérotons les énoncés (de théorème). On utilise un encodage des énoncés en entiers naturels : appelé encodage de Gödel. 1. Th. 123 : Le nombre 23 est premier. 2. Th : Le nombre 1234 est premier. 3. Th : Le théorème 1234 n est pas démontrable. 4. toujours pas d autoréférence, ça va Th : Le théorème n est pas démontrable 6. Si le système est assez riche, il n est pas possible d interdire l autoréférence Encodage de Gödel 3 Machines en Pratique Début de l Informatique Toute la Vérité n est pas atteignable, mais que peut-on atteindre? Théorème de Complétude, Gödel (1930) Dans un système du premier ordre, tout ce qui est vrai possède une preuve. Ici, "premier ordre" signifie que les énoncés peuvent parler d éléments d ensembles, mais pas d ensembles, d ensembles d ensembles, d ensembles d ensembles d ensembles d... Peut-on décider, de manière automatique, si un théorème est vrai (ie possède une preuve)? 6

7 Qu Est-Ce Qui Est Automatique? Règles simples et "mécaniques". Le Calcul Arithmétique addition, multiplication, division Formules Tables de logarithmes Charles Babbage ( ) Charles Babbage était un mathématicien, philosophe, et ingénieur mécanicien. Il fut le premier à énoncer le principe d un ordinateur. C est en 1834, pendant le développement de la machine différentielle. qu il eut l idée d y incorporer des cartes du métier Jacquard, dont la lecture séquentielle donnerait des instructions et des données à sa machine, et donc imagina l ancêtre mécanique des ordinateurs d aujourd hui. 7

8 Babbage : Machine Différentielle (1822..) Il s agissait d une machine destinée au calcul et à l impression de tables mathématiques. Elle fonctionne en calculant efficacement, par différence, un polynôme de coefficients et degré arbitraires. Ceci permet d approximer les fonctions courantes (logatrithmes, fonctions trigonométriques, etc...) Babbage : Machine Analytique (1834..) Pour cette machine, Babbage définit les principaux concepts sur lesquels reposent les machines informatiques, soit : 8

9 un dispositif d entrée avec deux lecteurs de cartes perforées (programmes et données) ; un organe de commande gérant le transfert des nombres et leur mise en ordre pour le traitement ; un "magasin" permettant de stocker les résultats intermédiaires ou finaux ; un mécanisme (moulin) chargé d exécuter les opérations sur les nombres ; trois types d imprimantes. Cette machine peut être "programmée" en utilisant des cartes perforées (à la "jacquart"). Elle ne sera pas achevée du vivant de Babbage. L ingénierie des engrenages nécessitant une extrême précision. Ada Lovelace ( ) It may be desirable to explain, that by the word operation, we mean any process which alters the mutual relation of two or more things, be this relation of what kind it may. This is the most general definition, and would include all subjects in the universe. In abstract mathematics, of course operations alter those particular relations which are involved in the considerations of number and space, and the results of operations are those peculiar results which correspond to the nature of the subjects of operation. But the science of operations, as derived from mathematics more especially, is a science of itself, and has its own abstract truth and value ; just as logic has its own peculiar truth and value, independently of the subjects to which we may apply its reasonings and processes. Augusta Ada, Comtesse de Lovelace, 1842 Ada Lovelace décrit le premier programme, permettant de calculer les nombres de Bernouilli. Le terme "programme" est en fait anachronique ici. 9

10 4 Machines en Théorie Alan Turing ( ) Alan Turing était un mathématicien, un logicien, un cryptanalyste pendant la deuxième guerre mondiale, et un informaticien. C est également une icône de l Informatique comme en témoigne le "Google doodle" pour le centième anniversaire de sa naissance l an dernier. Une Machine à Calculer Simple et Universelle De quoi a-t-on besoin pour calculer? Collection de règles simples Une "feuille" pour écrire les calculs intermédiaires L opérateur doit suivre et appliquer les règles de manière "bureaucratique". La Machine de Turing Déf. un ensemble fini d états Q une table finie de règles de transitions T ( programme ) un ruban infini, sur lequel écrire des symboles de Σ ( mémoire ) une tête de lecture Etat du programme = état courant + position de la tête + ruban 10

11 Mode Opératoire Une opération consiste à lire la valeur sur le ruban à la position de la tête de lecture : x en fonction de l état courant q Q et de x, prendre la règle de T correspondante écrire une nouvelle valeur sur le ruban déplacer la tête à droite ou à gauche changer d état courant Calcul d une Fonction par une Machine de Turing Tableau de règles Les règles sont du type T : Q Σ Σ {g, d} Q (q 1, a) (b, g, q 2 ) Arrêt Lorsque plus aucune règle n est applicable, la machine s arrête. Pour obtenir le résultat On enregistre la valeur d entrée sur le ruban. On lance le calcul en suivant les règles. à l arrêt le résultat peut être lu sur le ruban 11

12 Une Machine Non-Electronique Vitesse d horloge : 0,05Hz :) Vidéo Cet ordinateur fonctionne sans électricité! 5 Machines Universelles Qu Est-Ce Qu Un Calcul? La machine de Turing est très séduisante par sa simplicité mais peut-être est-il possible de concevoir des machines plus puissantes. Fonctions Récursives Gödel remarque qu il est possible de faire des calculs très complexes avec l opération élémentaire de récursion. Exemple : calcul de factorielle f (n + 1) = (n + 1) f (n) 12

13 Une Autre Approche Church propose une approche plus "maths" : tout est fonction. On utilise la notation λ : λx.a + x 2 2 donne a + 4 => λ calcul Exemples pour le Calcul des Prédicats TRUE := λx.λy.x FALSE := λx.λy.y AND := λp.λq.p q p OR := λp.λq.p p q NOT := λp.λa.λb.p b a IFTHENELSE := λp.λa.λb.p a b On peut calculer 1 0 AND TRUE FALSE (λp.λq.p q p) TRUE FALSE β TRUE FALSE TRUE (λx.λy.x) FALSE TRUE β FALSE β représente la β réduction Unification Le Grand Modèle Unifié de l Informatique Machines de Turing = Récursivité = λ calcul Toutes ces méthodes de calculs ont la même puissance : elles permettent de calculer les mêmes fonctions (les fonctions calculables). 13

14 Auto-référence Th. de Gödel : on ne peut éviter l autoréférence. Peut-on l utiliser (en bien)? Machine de Turing Universelle Th. de Gödel : Moralité en Termes Modernes Programme et données sont la même chose : ce ne sont que des suites de symboles... Il existe une machine de Turing UNIV qui peut exécuter toutes les autres. Implications 1. Chaque machine M peut être décrite sous forme d une suite de 0 et On peut également calculer M 1 < M 2 >, ie effectuer le calcul M1 avec comme entrée M Un programme qui prend comme entrée d autre programmes est un compilateur. 4. On peut même calculer M < M > (=> autoréférence!) 5. En pratique, un compilateur de source C, lui-même écrit en C, peut se compiler luimême. 14

15 Indécidabilité : «Les Problèmes sans Solutions» Problème de l Arrêt Etant donné une machine M et une entrée E, est-ce que le calcul de M sur E s arrête? Est-ce qu il existe une machine HALT répondant à cette question? HALT < M, E >= 0 si M s arrête sur E, HALT < M, E >= 1 si M ne s arrête pas sur E. Ce problème n a pas de solution : Supposons que H ALT existe, Soit P < M >:= si HALT < M, M >= 0, alors boucler ; sinon s arrêter Que va faire P < P >? si ce calcul s arrête alors HALT < P, P >= 1 ce qui signifie que P < P > ne s arrête pas. Contradiction Des Ordinateurs Plus Puissants? Les machines de Turing ne peuvent tout calculer. Ne peut-on trouver d autre machines plus puissantes? La Thèse de Church-Turing Tout ce qui est calculable (au sens intuitif) l est par une machine de Turing. Affirmation philosophique que l on ne peut formellement prouver. Thèse généralement très bien admise. On vient donc de prouver qu il y aura toujours des problèmes sans solution. En pratique, cela signifie qu il n est pas possible d écrire un programme qui vérifie qu un logiciel n a pas de bug! 15

16 6 Et Les Vrais Ordinateurs Alors? Mais Les Ordinateurs? Von Neumann propose une architecture qui est très proche de la machine de Turing universelle : mémoire (qui contient données et programme) unité de contrôle (qui effectue le calcul) différences : unité arithmétique et logique : calculs spécialisés (pour calculer plus vite) entrées/sorties : interactivité (déjà présente chez Babbage) L Invention du Transistor (1947) En 1947, dans les laboratoires Bell, est mis au point un semi-conducteur. Un interrupteur que l on peut contrôler électriquement : l auto-référence électronique. 16

17 Conférence : Informatique H ISTOIRE DES S CIENCES Licence Physique-Chimie Tous Les Ordinateurs? Tous les ordinateurs ne sont capables que de faire les mêmes calculs que celui en Lego. Et les Langages de Programmation? Tous les langages de programmation standard sont Turing-complets. Ie, ils sont capables de faire les mêmes calculs que la machine de Turing. En particulier, il sotn capables de s interpréter eux-mêmes. Impératifs Basic, C, Fortran, Cobol, PHP, python, etc... Fonctionnels Haskell, Lisp, OCaml, Scheme,... Déclaratifs Prolog, Clips Et Internet? Le Réseau des réseaux, internet, relie des millions d ordinateurs entre eux. C est un système informatique complexe. Est-il plus puissant qu une machine de Turing? Non, il n est capable que d être ou plus rapide (systèmes parallèles) ou plus décentralisé et robuste aux pannes (systèmes distribués) Les Ordinateurs Quantiques? Un ordinateur quantique exploite les propriétés quantiques de la matière : superposition et intrication d états quantiques dans l espoir de construire des ordinateurs non pas plus puissant (même puissance qu une machine d e Turing) mais beaucoup plus rapides. bit classique : 0 ou 1 17

18 q-bit : superposition d états et intrication Rapide historique : en 1994, Peter Shor, chercheur chez AT&T, montre qu il est possible de factoriser des grands nombres dans un temps non exponentiel à l aide d un algorithme quantique. le 19 décembre 2001, IBM crée un calculateur quantique de 7 qubits et factorise le nombre 15 (!) grâce à l algorithme de Shor. en 2012, à l Université de Bristol un dispositif quantique optique est capable de factoriser le nombre 21 (!) 2013, la société D-Wave annonce une puce à 439 qbits... 7 Conclusion Machines Théoriques et Pratiques 1. L auto-référence induit des paradoxes logiques 2. L auto-référence est inévitable 3. L auto-référence est utilisable en pratique 4. Il n est pas possible de tout calculer 5. Les machines de Turing et autres peuvent toutes calculer la même chose y compris ce que calculent les ordinateurs actuels : il n existe qu un seul type d ordinateur 6. Tous les "nouveaux" modèles d ordinateurs ne sont pas plus puissants (mais calculent plus vite) pour augmenter la puissance, il faudrait pouvoir faire une "infinité" d opérations en un pas de calcul Crédits Figures Wikimedia CC-BY-SA 18

Machines virtuelles Cours 1 : Introduction

Machines virtuelles Cours 1 : Introduction Machines virtuelles Cours 1 : Introduction Pierre Letouzey 1 pierre.letouzey@inria.fr PPS - Université Denis Diderot Paris 7 janvier 2012 1. Merci à Y. Régis-Gianas pour les transparents Qu est-ce qu une

Plus en détail

Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables. http://www.irisa.fr/lande/pichardie/l3/log/

Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables. http://www.irisa.fr/lande/pichardie/l3/log/ Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables http://www.irisa.fr/lande/pichardie/l3/log/ Problèmes et classes de décidabilité Problèmes et classes de décidabilité Nous nous intéressons aux problèmes

Plus en détail

Algorithmique et Programmation Fonctionnelle

Algorithmique et Programmation Fonctionnelle Algorithmique et Programmation Fonctionnelle RICM3 Cours 9 : Lambda-calcul Benjamin Wack Polytech 2014-2015 1 / 35 La dernière fois Typage Polymorphisme Inférence de type 2 / 35 Plan Contexte λ-termes

Plus en détail

Évaluation et implémentation des langages

Évaluation et implémentation des langages Évaluation et implémentation des langages Les langages de programmation et le processus de programmation Critères de conception et d évaluation des langages de programmation Les fondations de l implémentation

Plus en détail

"Calcul et hyper-calcul"

Calcul et hyper-calcul "Calcul et hyper-calcul" Mémoire de Master 2 (LoPHISS) Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) par Héctor Zenil Chávez Sous la direction de M. Jacques Dubucs 20 octobre 2006 2 Table des matières 1 Introduction

Plus en détail

Histoire de l Informatique

Histoire de l Informatique Histoire de l Informatique Abdelaaziz EL HIBAOUI Université Abdelelmalek Essaadi Faculté des Sciences de-tétouan hibaoui.ens@gmail.com 14 Feb 2015 A. EL HIBAOUI (FS-Tétouan) Architecture des ordinateurs

Plus en détail

Cours 1 : La compilation

Cours 1 : La compilation /38 Interprétation des programmes Cours 1 : La compilation Yann Régis-Gianas yrg@pps.univ-paris-diderot.fr PPS - Université Denis Diderot Paris 7 2/38 Qu est-ce que la compilation? Vous avez tous déjà

Plus en détail

Éléments de programmation et introduction à Java

Éléments de programmation et introduction à Java Éléments de programmation et introduction à Java Jean-Baptiste Vioix (jean-baptiste.vioix@iut-dijon.u-bourgogne.fr) IUT de Dijon-Auxerre - LE2I http://jb.vioix.free.fr 1-20 Les différents langages informatiques

Plus en détail

IN 102 - Cours 1. 1 Informatique, calculateurs. 2 Un premier programme en C

IN 102 - Cours 1. 1 Informatique, calculateurs. 2 Un premier programme en C IN 102 - Cours 1 Qu on le veuille ou non, les systèmes informatisés sont désormais omniprésents. Même si ne vous destinez pas à l informatique, vous avez de très grandes chances d y être confrontés en

Plus en détail

Utilisation des tableaux sémantiques dans les logiques de description

Utilisation des tableaux sémantiques dans les logiques de description Utilisation des tableaux sémantiques dans les logiques de description IFT6281 Web Sémantique Jacques Bergeron Département d informatique et de recherche opérationnelle Université de Montréal bergerja@iro.umontreal.ca

Plus en détail

6. Les différents types de démonstrations

6. Les différents types de démonstrations LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 33 6. Les différents types de démonstrations 6.1. Un peu de logique En mathématiques, une démonstration est un raisonnement qui permet, à partir de certains axiomes,

Plus en détail

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application Université de Provence Licence Math-Info Première Année V. Phan Luong Algorithmique et Programmation en Python Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application 1 Ordinateur Un

Plus en détail

Introduction à l Informatique licence 1 ère année Notes de Cours

Introduction à l Informatique licence 1 ère année Notes de Cours Introduction à l Informatique licence 1 ère année Notes de Cours Philippe Le Parc Mail : leparc@univ-brest.fr Bureau : LC101 Tel : (029801) 6960 Fiche UE (part.1) 2 Plan et planning Début des cours magistraux

Plus en détail

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 éducalgo Manuel d utilisation 26 juin 2011 Table des matières 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 2 Comment écrire un algorithme? 3 2.1 Avec quoi écrit-on? Avec les boutons d écriture........

Plus en détail

Cryptologie et physique quantique : Espoirs et menaces. Objectifs 2. distribué sous licence creative common détails sur www.matthieuamiguet.

Cryptologie et physique quantique : Espoirs et menaces. Objectifs 2. distribué sous licence creative common détails sur www.matthieuamiguet. : Espoirs et menaces Matthieu Amiguet 2005 2006 Objectifs 2 Obtenir une compréhension de base des principes régissant le calcul quantique et la cryptographie quantique Comprendre les implications sur la

Plus en détail

Architecture matérielle des systèmes informatiques

Architecture matérielle des systèmes informatiques Architecture matérielle des systèmes informatiques IDEC, Renens. Version novembre 2003. Avertissement : ce support de cours n est pas destiné à l autoformation et doit impérativement être complété par

Plus en détail

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa One Pager Février 2013 Vol. 5 Num. 011 Copyright Laréq 2013 http://www.lareq.com Corps des Nombres Complexes Définitions, Règles de Calcul et Théorèmes «Les idiots

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Initiation au binaire

Initiation au binaire Présenté par TryEngineering Objet de la leçon Cette leçon explique les principes du code binaire et ses applications possibles par les ingénieurs informaticiens. Dans cette leçon, les élèves réaliseront

Plus en détail

Réalisabilité et extraction de programmes

Réalisabilité et extraction de programmes Mercredi 9 mars 2005 Extraction de programme: qu'est-ce que c'est? Extraire à partir d'une preuve un entier x N tel que A(x). π x N A(x) (un témoin) (En fait, on n'extrait pas un entier, mais un programme

Plus en détail

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique

Plus en détail

Informatique Générale

Informatique Générale Informatique Générale Guillaume Hutzler Laboratoire IBISC (Informatique Biologie Intégrative et Systèmes Complexes) guillaume.hutzler@ibisc.univ-evry.fr Cours Dokeos 625 http://www.ens.univ-evry.fr/modx/dokeos.html

Plus en détail

Logiciel Libre Cours 3 Fondements: Génie Logiciel

Logiciel Libre Cours 3 Fondements: Génie Logiciel Logiciel Libre Cours 3 Fondements: Génie Logiciel Stefano Zacchiroli zack@pps.univ-paris-diderot.fr Laboratoire PPS, Université Paris Diderot 2013 2014 URL http://upsilon.cc/zack/teaching/1314/freesoftware/

Plus en détail

Intelligence Artificielle et Robotique

Intelligence Artificielle et Robotique Intelligence Artificielle et Robotique Introduction à l intelligence artificielle David Janiszek david.janiszek@parisdescartes.fr http://www.math-info.univ-paris5.fr/~janiszek/ PRES Sorbonne Paris Cité

Plus en détail

Algorithme. Table des matières

Algorithme. Table des matières 1 Algorithme Table des matières 1 Codage 2 1.1 Système binaire.............................. 2 1.2 La numérotation de position en base décimale............ 2 1.3 La numérotation de position en base binaire..............

Plus en détail

Cours d introduction à l informatique. Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions

Cours d introduction à l informatique. Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions Cours d introduction à l informatique Partie 2 : Comment écrire un algorithme? Qu est-ce qu une variable? Expressions et instructions Qu est-ce qu un Une recette de cuisine algorithme? Protocole expérimental

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

TP 1. Prise en main du langage Python

TP 1. Prise en main du langage Python TP. Prise en main du langage Python Cette année nous travaillerons avec le langage Python version 3. ; nous utiliserons l environnement de développement IDLE. Étape 0. Dans votre espace personnel, créer

Plus en détail

Faut-il tout démontrer?

Faut-il tout démontrer? Faut-il tout démontrer? Introduction et énoncé du problème L acte de démontrer consiste à mettre en ordre logique, à disposer de façon rationnelle et déductive des propositions afin d assurer que la conclusion

Plus en détail

Initiation à la Programmation en Logique avec SISCtus Prolog

Initiation à la Programmation en Logique avec SISCtus Prolog Initiation à la Programmation en Logique avec SISCtus Prolog Identificateurs Ils sont représentés par une suite de caractères alphanumériques commençant par une lettre minuscule (les lettres accentuées

Plus en détail

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2)

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2) Objectifs du cours d aujourd hui Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet Complexité des problèmes Introduire la notion de complexité d un problème Présenter

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Calculer avec Sage. Revision : 417 du 1 er juillet 2010

Calculer avec Sage. Revision : 417 du 1 er juillet 2010 Calculer avec Sage Alexandre Casamayou Guillaume Connan Thierry Dumont Laurent Fousse François Maltey Matthias Meulien Marc Mezzarobba Clément Pernet Nicolas Thiéry Paul Zimmermann Revision : 417 du 1

Plus en détail

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles)

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles) 1/4 Objectif de ce cours /4 Objectifs de ce cours Introduction au langage C - Cours Girardot/Roelens Septembre 013 Du problème au programme I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d

Plus en détail

Algèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008)

Algèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008) Université Mohammed V Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique Filière : SMI Algèbre binaire et Circuits logiques (27-28) Prof. Abdelhakim El Imrani Plan. Algèbre de Boole 2. Circuits

Plus en détail

I. Programmation I. 1 Ecrire un programme en Scilab traduisant l organigramme montré ci-après (on pourra utiliser les annexes):

I. Programmation I. 1 Ecrire un programme en Scilab traduisant l organigramme montré ci-après (on pourra utiliser les annexes): Master Chimie Fondamentale et Appliquée : spécialité «Ingénierie Chimique» Examen «Programmation, Simulation des procédés» avril 2008a Nom : Prénom : groupe TD : I. Programmation I. 1 Ecrire un programme

Plus en détail

Cours de Master Recherche

Cours de Master Recherche Cours de Master Recherche Spécialité CODE : Résolution de problèmes combinatoires Christine Solnon LIRIS, UMR 5205 CNRS / Université Lyon 1 2007 Rappel du plan du cours 16 heures de cours 1 - Introduction

Plus en détail

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie Institut Universitaire de France Laboratoire Kastler Brossel Département de

Plus en détail

STAGE IREM 0- Premiers pas en Python

STAGE IREM 0- Premiers pas en Python Université de Bordeaux 16-18 Février 2014/2015 STAGE IREM 0- Premiers pas en Python IREM de Bordeaux Affectation et expressions Le langage python permet tout d abord de faire des calculs. On peut évaluer

Plus en détail

Conversion d un entier. Méthode par soustraction

Conversion d un entier. Méthode par soustraction Conversion entre bases Pour passer d un nombre en base b à un nombre en base 10, on utilise l écriture polynomiale décrite précédemment. Pour passer d un nombre en base 10 à un nombre en base b, on peut

Plus en détail

Grandes lignes ASTRÉE. Logiciels critiques. Outils de certification classiques. Inspection manuelle. Definition. Test

Grandes lignes ASTRÉE. Logiciels critiques. Outils de certification classiques. Inspection manuelle. Definition. Test Grandes lignes Analyseur Statique de logiciels Temps RÉel Embarqués École Polytechnique École Normale Supérieure Mercredi 18 juillet 2005 1 Présentation d 2 Cadre théorique de l interprétation abstraite

Plus en détail

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree

UNIVERSITY OF MALTA FACULTY OF ARTS. French as Main Area in an ordinary Bachelor s Degree French Programme of Studies (for courses commencing October 2009 and later) YEAR ONE (2009/10) Year (These units start in and continue in.) FRE1001 Linguistique théorique 1 4 credits Non Compensatable

Plus en détail

TO4T Technologie des ordinateurs. Séance 1 Introduction aux technologies des ordinateurs

TO4T Technologie des ordinateurs. Séance 1 Introduction aux technologies des ordinateurs TO4T Technologie des ordinateurs Séance 1 Introduction aux technologies des ordinateurs Sébastien Combéfis mardi 27 janvier 2015 Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative

Plus en détail

INITIATION AU LANGAGE C SUR PIC DE MICROSHIP

INITIATION AU LANGAGE C SUR PIC DE MICROSHIP COURS PROGRAMMATION INITIATION AU LANGAGE C SUR MICROCONTROLEUR PIC page 1 / 7 INITIATION AU LANGAGE C SUR PIC DE MICROSHIP I. Historique du langage C 1972 : naissance du C dans les laboratoires BELL par

Plus en détail

Initiation à l algorithmique

Initiation à l algorithmique Informatique S1 Initiation à l algorithmique procédures et fonctions 2. Appel d une fonction Jacques TISSEAU Ecole Nationale d Ingénieurs de Brest Technopôle Brest-Iroise CS 73862-29238 Brest cedex 3 -

Plus en détail

Factorisation d entiers (première partie)

Factorisation d entiers (première partie) Factorisation d entiers ÉCOLE DE THEORIE DES NOMBRES 0 Factorisation d entiers (première partie) Francesco Pappalardi Théorie des nombres et algorithmique 22 novembre, Bamako (Mali) Factorisation d entiers

Plus en détail

Peut-on tout programmer?

Peut-on tout programmer? Chapitre 8 Peut-on tout programmer? 8.1 Que peut-on programmer? Vous voici au terme de votre initiation à la programmation. Vous avez vu comment représenter des données de plus en plus structurées à partir

Plus en détail

Bases de programmation. Cours 5. Structurer les données

Bases de programmation. Cours 5. Structurer les données Bases de programmation. Cours 5. Structurer les données Pierre Boudes 1 er décembre 2014 This work is licensed under the Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 3.0 License. Types char et

Plus en détail

La Tête à Toto par Henri Bokilo

La Tête à Toto par Henri Bokilo La Tête à Toto par Henri Bokilo Fabriques de sociologie dyonisiennes - Rennes - juillet 2012 Les Fabriques de Saint-Denis (http://www.les-seminaires.eu/les-fabriques-de-sociologie-93/) associent des habitants,

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS III CHAPITRE I Les quanta s invitent I-1. L Univers est en constante évolution 2 I-2. L âge de l Univers 4 I-2.1. Le rayonnement fossile témoigne 4 I-2.2. Les amas globulaires

Plus en détail

Chap 4: Analyse syntaxique. Prof. M.D. RAHMANI Compilation SMI- S5 2013/14 1

Chap 4: Analyse syntaxique. Prof. M.D. RAHMANI Compilation SMI- S5 2013/14 1 Chap 4: Analyse syntaxique 1 III- L'analyse syntaxique: 1- Le rôle d'un analyseur syntaxique 2- Grammaires non contextuelles 3- Ecriture d'une grammaire 4- Les méthodes d'analyse 5- L'analyse LL(1) 6-

Plus en détail

statique J. Bertrand To cite this version: HAL Id: jpa-00237017 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237017

statique J. Bertrand To cite this version: HAL Id: jpa-00237017 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237017 Quelques théorèmes généraux relatifs à l électricité statique J. Bertrand To cite this version: J. Bertrand. Quelques théorèmes généraux relatifs à l électricité statique. J. Phys. Theor. Appl., 1874,

Plus en détail

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive.

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive. L ANALYSE ET L INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Une fois les résultats d une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective en les reliant au problème étudié et à l hypothèse formulée au départ:

Plus en détail

CH.3 SYSTÈMES D'EXPLOITATION

CH.3 SYSTÈMES D'EXPLOITATION CH.3 SYSTÈMES D'EXPLOITATION 3.1 Un historique 3.2 Une vue générale 3.3 Les principaux aspects Info S4 ch3 1 3.1 Un historique Quatre générations. Préhistoire 1944 1950 ENIAC (1944) militaire : 20000 tubes,

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Représentation d un entier en base b

Représentation d un entier en base b Représentation d un entier en base b 13 octobre 2012 1 Prérequis Les bases de la programmation en langage sont supposées avoir été travaillées L écriture en base b d un entier est ainsi défini à partir

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

Fondements de l informatique Logique, modèles, et calculs

Fondements de l informatique Logique, modèles, et calculs Fondements de l informatique Logique, modèles, et calculs Cours INF423 de l Ecole Polytechnique Olivier Bournez Version du 20 septembre 2013 2 Table des matières 1 Introduction 9 1.1 Concepts mathématiques........................

Plus en détail

Exclusion Mutuelle. Arnaud Labourel Courriel : arnaud.labourel@lif.univ-mrs.fr. Université de Provence. 9 février 2011

Exclusion Mutuelle. Arnaud Labourel Courriel : arnaud.labourel@lif.univ-mrs.fr. Université de Provence. 9 février 2011 Arnaud Labourel Courriel : arnaud.labourel@lif.univ-mrs.fr Université de Provence 9 février 2011 Arnaud Labourel (Université de Provence) Exclusion Mutuelle 9 février 2011 1 / 53 Contexte Epistémologique

Plus en détail

Éléments d informatique Cours 3 La programmation structurée en langage C L instruction de contrôle if

Éléments d informatique Cours 3 La programmation structurée en langage C L instruction de contrôle if Éléments d informatique Cours 3 La programmation structurée en langage C L instruction de contrôle if Pierre Boudes 28 septembre 2011 This work is licensed under the Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

Présentation du langage et premières fonctions

Présentation du langage et premières fonctions 1 Présentation de l interface logicielle Si les langages de haut niveau sont nombreux, nous allons travaillé cette année avec le langage Python, un langage de programmation très en vue sur internet en

Plus en détail

1 de 46. Algorithmique. Trouver et Trier. Florent Hivert. Mél : Florent.Hivert@lri.fr Page personnelle : http://www.lri.fr/ hivert

1 de 46. Algorithmique. Trouver et Trier. Florent Hivert. Mél : Florent.Hivert@lri.fr Page personnelle : http://www.lri.fr/ hivert 1 de 46 Algorithmique Trouver et Trier Florent Hivert Mél : Florent.Hivert@lri.fr Page personnelle : http://www.lri.fr/ hivert 2 de 46 Algorithmes et structures de données La plupart des bons algorithmes

Plus en détail

Calcul quantique : algèbre et géométrie projective

Calcul quantique : algèbre et géométrie projective Calcul quantique : algèbre et géométrie projective Anne-Céline Baboin To cite this version: Anne-Céline Baboin. Calcul quantique : algèbre et géométrie projective. General Mathematics [math.gm]. Université

Plus en détail

L ordinateur quantique (suite)

L ordinateur quantique (suite) L ordinateur quantique (suite) Qubit flexible Comme le postulent les lois de la mécanique quantique, en mesurant l état du qubit, la superposition est détruite. La flèche est instantanément projetée sur

Plus en détail

ARDUINO DOSSIER RESSOURCE POUR LA CLASSE

ARDUINO DOSSIER RESSOURCE POUR LA CLASSE ARDUINO DOSSIER RESSOURCE POUR LA CLASSE Sommaire 1. Présentation 2. Exemple d apprentissage 3. Lexique de termes anglais 4. Reconnaître les composants 5. Rendre Arduino autonome 6. Les signaux d entrée

Plus en détail

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude

INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES. Guide d étude INF 1250 INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES Guide d étude Sous la direction de Olga Mariño Télé-université Montréal (Québec) 2011 INF 1250 Introduction aux bases de données 2 INTRODUCTION Le Guide d étude

Plus en détail

Vérification de programmes et de preuves Première partie. décrire des algorithmes

Vérification de programmes et de preuves Première partie. décrire des algorithmes Vérification de programmes et de preuves Première partie. décrire des algorithmes Yves Bertot September 2012 1 Motivating introduction A partir des années 1940, il a été compris que l on pouvait utiliser

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

FICHE UE Licence/Master Sciences, Technologies, Santé Mention Informatique

FICHE UE Licence/Master Sciences, Technologies, Santé Mention Informatique NOM DE L'UE : Algorithmique et programmation C++ LICENCE INFORMATIQUE Non Alt Alt S1 S2 S3 S4 S5 S6 Parcours : IL (Ingénierie Logicielle) SRI (Systèmes et Réseaux Informatiques) MASTER INFORMATIQUE Non

Plus en détail

length : A N add : Z Z Z (n 1, n 2 ) n 1 + n 2

length : A N add : Z Z Z (n 1, n 2 ) n 1 + n 2 1 Univ. Lille1 - Licence info 3ème année 2013-2014 Expression Logique et Fonctionnelle... Évidemment Cours n o 1 : Introduction à la programmation fonctionnelle 1 Introduction La programmation fonctionnelle

Plus en détail

Introduction à la Sécurité Informatique

Introduction à la Sécurité Informatique Introduction à la Sécurité Informatique Hiver 2012 Louis Salvail A.A. 3369 Qu est-ce que la sécurité informatique? Espionnage de réseau Interception des paquets en route sur un réseau Ceci est facile puisqu

Plus en détail

Théorie des Langages

Théorie des Langages Théorie des Langages Analyse syntaxique descendante Claude Moulin Université de Technologie de Compiègne Printemps 2010 Sommaire 1 Principe 2 Premiers 3 Suivants 4 Analyse 5 Grammaire LL(1) Exemple : Grammaire

Plus en détail

Suivant les langages de programmation, modules plus avancés : modules imbriqués modules paramétrés par des modules (foncteurs)

Suivant les langages de programmation, modules plus avancés : modules imbriqués modules paramétrés par des modules (foncteurs) Modularité Extensions Suivant les langages de programmation, modules plus avancés : modules imbriqués modules paramétrés par des modules (foncteurs) généricité modules de première classe : peuvent être

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voies : Mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur (MPSI) Physique, chimie et sciences de l ingénieur (PCSI) Physique,

Plus en détail

Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte

Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte 1Les bases : vos objectifs 2 Sélection d un moteur de recherche pour intranet : Les sept points à prendre en compte

Plus en détail

1 L évolution de l informatique

1 L évolution de l informatique 1. L ÉVOLUTION DE L INFORMATIQUE 5 1 L évolution de l informatique Depuis la création de l ordinateur, la taille des machines a beaucoup évolué et l utilisation de l informatique également. Actuellement,

Plus en détail

Informatique et Société : une brève histoire

Informatique et Société : une brève histoire Informatique et Société : une brève histoire Igor Stéphan UFR Sciences Angers 2012-2013 Igor Stéphan UEL29 1/ 24 Informatique et Société : une brève histoire 1 Les conditions de l émergence 2 3 4 5 Igor

Plus en détail

Complexité. Licence Informatique - Semestre 2 - Algorithmique et Programmation

Complexité. Licence Informatique - Semestre 2 - Algorithmique et Programmation Complexité Objectifs des calculs de complexité : - pouvoir prévoir le temps d'exécution d'un algorithme - pouvoir comparer deux algorithmes réalisant le même traitement Exemples : - si on lance le calcul

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

LES TYPES DE DONNÉES DU LANGAGE PASCAL

LES TYPES DE DONNÉES DU LANGAGE PASCAL LES TYPES DE DONNÉES DU LANGAGE PASCAL 75 LES TYPES DE DONNÉES DU LANGAGE PASCAL CHAPITRE 4 OBJECTIFS PRÉSENTER LES NOTIONS D ÉTIQUETTE, DE CONS- TANTE ET DE IABLE DANS LE CONTEXTE DU LAN- GAGE PASCAL.

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette

Plus en détail

Maple: premiers calculs et premières applications

Maple: premiers calculs et premières applications TP Maple: premiers calculs et premières applications Maple: un logiciel de calcul formel Le logiciel Maple est un système de calcul formel. Alors que la plupart des logiciels de mathématiques utilisent

Plus en détail

Définitions. Numéro à préciser. (Durée : )

Définitions. Numéro à préciser. (Durée : ) Numéro à préciser (Durée : ) On étudie dans ce problème l ordre lexicographique pour les mots sur un alphabet fini et plusieurs constructions des cycles de De Bruijn. Les trois parties sont largement indépendantes.

Plus en détail

Conception des systèmes répartis

Conception des systèmes répartis Conception des systèmes répartis Principes et concepts Gérard Padiou Département Informatique et Mathématiques appliquées ENSEEIHT Octobre 2012 Gérard Padiou Conception des systèmes répartis 1 / 37 plan

Plus en détail

Calculateur quantique: factorisation des entiers

Calculateur quantique: factorisation des entiers Calculateur quantique: factorisation des entiers Plan Introduction Difficulté de la factorisation des entiers Cryptographie et la factorisation Exemple RSA L'informatique quantique L'algorithme quantique

Plus en détail

Nombres premiers. Comment reconnaître un nombre premier? Mais...

Nombres premiers. Comment reconnaître un nombre premier? Mais... Introduction Nombres premiers Nombres premiers Rutger Noot IRMA Université de Strasbourg et CNRS Le 19 janvier 2011 IREM Strasbourg Definition Un nombre premier est un entier naturel p > 1 ayant exactement

Plus en détail

Premiers pas avec Mathematica

Premiers pas avec Mathematica Premiers pas avec Mathematica LP206 : Mathématiques pour physiciens I Année 2010/2011 1 Introduction Mathematica est un logiciel de calcul formel qui permet de manipuler des expressions mathématiques symboliques.

Plus en détail

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux.

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux. UEO11 COURS/TD 1 Contenu du semestre Cours et TDs sont intégrés L objectif de ce cours équivalent a 6h de cours, 10h de TD et 8h de TP est le suivant : - initiation à l algorithmique - notions de bases

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

MPI Activité.10 : Logique binaire Portes logiques

MPI Activité.10 : Logique binaire Portes logiques MPI Activité.10 : Logique binaire Portes logiques I. Introduction De nombreux domaines font appel aux circuits logiques de commutation : non seulement l'informatique, mais aussi les technologies de l'asservissement

Plus en détail

Table des matières. Introduction

Table des matières. Introduction Table des matières 1 Formalisation des virus informatiques 2 1.1 Les machines de Turing........................ 2 1.2 Formalisation de Fred Cohen..................... 2 1.2.1 Définition d un virus informatique..............

Plus en détail