RÈGLE DE SOINS INFIRMIERS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RÈGLE DE SOINS INFIRMIERS"

Transcription

1 TITRE Dépistage et évaluation de la douleur - Hospitalier DÉFINITION RSI.006 Février 2008 Page 1 de 6 La douleur étant une donnée subjective, seul le résident peut signifier sa douleur. Si un usager exprime de la douleur, celle-ci doit, en conséquence, être considérée comme telle. L inverse n est cependant pas vrai. En effet, on ne peut pas affirmer qu un résident n est pas souffrant parce qu il ne formule aucun commentaire en ce sens. Évaluation de la douleur CONTEXTE Démarche active auprès du résident en lui demandant directement s il éprouve de la douleur ou en observant, de façon structurée, certains paramètres validés afin de qualifier la douleur sur différents aspects sélectionnés. En conformité avec l article 36 de la Loi sur les infirmières et les infirmiers, L.R.Q., ch. 1-8, les infirmières évaluent l état de santé des personnes, déterminent et assurent la réalisation du plan de soins et de traitements infirmiers et prodiguent les soins et les traitements infirmiers et médicaux. Elles évaluent la condition physique et mentale d une personne symptomatique, administrent et ajustent des médicaments ou d autres substances lorsqu ils font l objet d une ordonnance et assurent la surveillance clinique de la condition des personnes dont l état de santé présente des risques, incluant le monitorage et les ajustements du plan thérapeutique infirmier, de même qu elles effectuent le suivi infirmier des personnes présentant des problèmes de santé complexes. Dans le cadre de leurs activités décrites à l article 37 (p) et 37.1 (5) du Code des professions, L.R.Q., ch. C-26, les infirmières auxiliaires contribuent à l évaluation de l état de santé des personnes et à la réalisation du plan de soins, prodiguent des soins et des traitements infirmiers et médicaux. Elles observent l état de conscience d une personne, surveillent les signes neurologiques et administrent, par des voies autres que la voie intraveineuse, des médicaments ou d autres substances, lorsqu ils font l objet d une ordonnance. Considérant nos processus de travail et l importance accordée au travail d équipe et à la complémentarité du personnel soignant, dans nombre de situations, l importance des observations de tous les membres de l équipe soignante lors des soins et en particulier celles des préposés aux bénéficiaires, doit être signifiée aux infirmières. Il est essentiel dans bien des situations, notamment en ce qui concerne la douleur, que les observations de tous les membres de l équipe soignante, y compris particulièrement les préposés aux bénéficiaires, soient rapportées aux infirmières. Celles-ci recherchent alors et valident ces observations afin d assurer l évaluation de la douleur. L évaluation de la douleur doit faire l objet d une révision régulière et systématique en utilisant les instruments adaptés. INTERVENANTS CONCERNÉS Les infirmières Les infirmières auxiliaires Les préposés aux bénéficiaires

2 RSI.006 Dépistage et évaluation de la douleur - hospitalier Février 2008 Page 2 sur 6 CLIENTÈLE CIBLE Cette règle s applique pour tout usager des installations hospitalières du CSSSG. SECTEURS / SERVICES / PROGRAMMES VISÉS Urgence, unités de soins, secteur ambulatoire des hôpitaux. CONDITIONS Les infirmières auxiliaires et préposés aux bénéficiaires transmettent à l infirmière toute observation pouvant être reliée à de la douleur. L infirmière s assure de la réalisation et de l application du plan thérapeutique infirmier. DIRECTIVES 1.1 L infirmière assure un dépistage systématique de la douleur pour tous les résidents, dès l évaluation initiale et tout au long de son hébergement lors d une modification de l état de santé, d un changement de comportement significatif ou lors d une plainte. 1 Dépistage de la douleur L infirmière est sensible à l observation du langage non-verbal, de la mimique ou des comportements quand elle dépiste une douleur éventuelle. 1.2 L infirmière auxiliaire contribue au dépistage et à l évaluation de la douleur et informe l infirmière des particularités le cas échéant. 1.3 Le préposé aux bénéficiaires avise l infirmière ou l infirmière auxiliaire lorsqu un résident exprime ou semble ressentir de la douleur Il est de la responsabilité de l infirmière d évaluer la douleur des résidents. 2.1 Pour évaluer une nouvelle douleur, l infirmière : 2 Évaluation de la douleur explore les différentes caractéristiques spatiales, temporelles, d intensité et psychosociales de la douleur «PQRST» auprès du résident qui peut bien participer au processus utilise l échelle numérique 1-10 ou l échelle verbale descriptive pour évaluer l intensité de la douleur du résident selon sa compréhension ou sa préférence adapte ces échelles ou utilise une échelle analogique selon la compréhension du résident, pour celui présentant des difficultés cognitives ou de communication allant de légères à modérées effectue un examen physique en lien avec les éléments obtenus (examen visuel, palpation, mobilisation, etc.) compile les données obtenues et l aspect évolutif documente au dossier les épisodes de douleur

3 RSI.006 Dépistage et évaluation de la douleur - hospitalier Février 2008 Page 3 sur 6 Pour l usager présentant des problèmes cognitifs sévères ou des difficultés importantes de communication, l infirmière : utilise l ECPA pour dépister et évaluer la douleur avant et pendant les soins et inscrit les résultats aux dossiers. ÉCHELLE NUMÉRIQUE ÉCHELLE DESCRIPTIVE ECPA

4 RSI.006 Dépistage et évaluation de la douleur - hospitalier Février 2008 Page 4 sur 6 7 à 10 4 à 6 0 à 3 Insupportable (i) Sévère (s) Pénible (p) Gênante (g) Légère (l) pas de douleur (0) 2.2 Suivi de l évaluation de la douleur 10 / 16 à 16 /16 5 / 16 à 9 /16 0 / 16 à 4 / 16 Lorsqu un usager présente une douleur, pendant toute la durée de l évaluation et du suivi du traitement pharmacologique et/ou non pharmacologique l infirmière : précise dans le plan thérapeutique infirmier et/ou le plan de travail : l échelle d intensité utilisée auprès du résident soit l échelle numérique 1-10 ou l échelle verbale descriptive ou l échelle analogique ou encore l utilisation de l ECPA la fréquence et les moments d évaluation de l intensité de la douleur en fonction de la nature de la douleur et celle du traitement. recherche et évalue les effets indésirables des analgésiques et coanalgésiques utilisés Lors des prestations de soins, l infirmière auxiliaire : se réfère au plan thérapeutique infirmier pour la planification, des interventions et l application des soins et accompagnements (suivi de la douleur) compile les données obtenues, informe l infirmière de l aspect évolutif et sollicite son intervention si le résident est non soulagé documente au dossier les épisodes de douleur. Note les différentes caractéristiques spatiales, temporelles, d intensité et psychosociales de la douleur «PQRST» et les données pour apprécier la douleur (échelles ou ECPA) transmet à l infirmière toute nouvelle observation pouvant être reliée à une nouvelle douleur Lors des prestations de soins, le préposé au bénéficiaire : transmet à l infirmière toute information verbale, sur la douleur, fournie par le résident. transmet à l infirmière tout comportement non-verbal, mimique ou gestes compatibles avec l expression de douleur.

5 RSI.006 Dépistage et évaluation de la douleur - hospitalier Février 2008 Page 5 sur 6 applique les directives du plan thérapeutique infirmier relative à la prestation des soins de base. L infirmière est responsable de transmettre les données du dépistage et de l évaluation de la douleur aux autres membres de l équipe soignante. Elle doit : 3 Communication des données informer, verbalement et/ou par le plan de travail, les membres de son équipe de la démarche de dépistage ou d évaluation, ou de tout changement significatif, dans le suivi de l évaluation de la douleur; informer le médecin de toute nouvelle douleur présentée par l usager et, au besoin, informer aussi le physiothérapeute, l ergothérapeute et la pharmacienne; documenter au dossier, dans les notes d évolution (note en soins infirmiers), les résultats de l évaluation de toute nouvelle douleur en précisant les caractéristiques temporelles, spatiales, d intensité et psychosociales de celle-ci ou en précisant les éléments pertinents de l ECPA ou encore en analysant les grilles utilisées documenter dans les notes d évolutions les éléments pertinents de l évaluation au cours de l ajustement et du suivi du traitement, y compris les effets médicamenteux indésirables observés ou les effets et/ou bienfaits des approches non-pharmacologiques. DOCUMENTS COMPLÉMENTAIRES Le protocole médical sur l utilisation des opiacés est considéré un outil complémentaire de gestion de la douleur. RÉFÉRENCES Ligne directrice sur les pratiques exemplaires en soins infirmiers - Évaluation et prise en charge de la douleur, RNAO, nov L Évaluation et le soulagement de la douleur aiguë et chronique : Le rôle primordial de l infirmière, Guide du participant, activité de formation continue, OIIQ (Céline Gélinas, Gisèle Besner) Le mieux est l ennemi du bien, soulager la douleur du patient, mais attention (Line Duschenes) Le médecin du Québec, volume 39, no : 7, juillet 2004 L évaluation et le soulagement de la douleur chez la personne âgée, Céline Gélinas, perspective infirmière mars/avril 2007 Le thermomètre d intensité de la douleur : un nouvel outil pour les patient adulte en phase critique, Céline Gélinas, Perspective infirmière mars/avril 2007 Avis de surveillance clinique des clients qui reçoivent des médicaments ayant un effet dépressif sur le système nerveux central, OIIQ, oct L analgésie à l urgence, lignes directrices du Collège des médecins du Québec, mars 2006 La douleur comme cinquième signe vital : Du souhait à la réalité, atelier thématique, oct. 2006

6 RSI.006 Dépistage et évaluation de la douleur - hospitalier Février 2008 Page 6 sur 6 congrès OIIQ, Ginette Provost, Patricia Bourgault, Johanne Lapré L administration des médicaments : Rappel des obligations déontologiques, syndic de l OIIQ, journal nov vol.2 no. 2 Règle de soins sur l évaluation de la douleur, Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal Règle de soins sur l évaluation de la douleur, centre de santé et de services Sociaux Gatineau CH. RÉDIGÉ PAR Conseillères en soins infirmiers, secteur formation, CSSSG Comité clinique, Santé physique, DSPAM, DQPPSI, pour l élaboration du protocole médical Surveillance clinique subséquente à l administration d opiacés SIGNATURE DE LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS Gilles Coulombe, directeur 10 mars 2008

INSPECTION PROFESSIONNELLE

INSPECTION PROFESSIONNELLE INSPECTION PROFESSIONNELLE INSTRUMENT DE VÉRIFICATION DE LA NORME DE DOCUMENTATION LE PLAN THÉRAPEUTIQUE INFIRMIER PRODUCTION Service des publications Sylvie Couture Chef de service Karine Méthot Adjointe

Plus en détail

Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante

Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante Marilou Dionne, inf. M.Sc. Conseillère clinicienne en soins infirmiers Manon Allard, inf. M.Sc. Coordonnatrice

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir?

Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? CG 08-02-29 / 011 (FEC) Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? Document de réflexion présenté au Conseil général de la Fédération des enseignantes

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS pour les centres d hébergement Décembre 2007 Direction des soins infirmiers CE GUIDE A ÉTÉ PRODUIT PAR L ÉQUIPE DE LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS

Plus en détail

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Marie-Josée Béliveau, inf. Gaétane Boucher, inf. B. Sc. Monique Bourque, inf. M.A. Carole Brousseau, inf. B. Sc.

Plus en détail

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Jacinthe Savard, inf. M. Sc. Andrée-Anne Picard, inf. B. Sc. AEESICQ St-Jean-sur-Richelieu 2009 Plan de présentation Activités d apprentissage et

Plus en détail

ACCESSIBILITÉ INNOVATION DÉVELOPPEMENT

ACCESSIBILITÉ INNOVATION DÉVELOPPEMENT ACCESSIBILITÉ INNOVATION DÉVELOPPEMENT L art de cultiver des savoirs, des expériences, des compétences et des talents www.chuq.qc.ca/fr/info_plus/formations_en_ligne DES ACTIVITÉS DE FORMATION EN LIGNE

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Politique de déplacement des bénéficiaires 2011-09-22. La présente politique inclut entre autres les deux documents suivants :

Politique de déplacement des bénéficiaires 2011-09-22. La présente politique inclut entre autres les deux documents suivants : POLITIQUE TITRE : NUMÉRO : AD 001-001 REMPLACE DOCUMENT(S) SUIVANT(S), S IL Y A LIEU : Politique de déplacement des bénéficiaires PERSONNEL VISÉ : gestionnaires personnel de soutien soins aux patients

Plus en détail

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION NOVEMBRE 2010 PRÉAMBULE L agrément des programmes constitue un exercice important qui permet non

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

GUIDE GUIDE D APPLICATION

GUIDE GUIDE D APPLICATION GUIDE GUIDE D APPLICATION de la nouvelle Loi sur les infirmières et les infirmiers et de la Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé avril

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

L évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier

L évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier L évolution des rôles en soins infirmiers Un changement à s approprier Les formateurs Louise Leduc Coordonnatrice du développement clinique de la pratique en soins infirmiers, DPSSS-DSI Stéphane Gagnon

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

Amélioration continue de sa compétence professionnelle

Amélioration continue de sa compétence professionnelle Amélioration continue de sa compétence professionnelle En quatre étapes Développer son portfolio professionnel de formation continue pour assurer à la population des soins et services sécuritaires et de

Plus en détail

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier Le projet de formation «Partenaires, jusqu à la fin» Déterminer avec le patient et ses proches les objectifs de ses soins en contexte de maladie grave et de fin de vie 7 octobre 2014 Entretiens Jacques

Plus en détail

LE TRAVAIL EN DYADE: UN ART QUI S APPRIVOISE!

LE TRAVAIL EN DYADE: UN ART QUI S APPRIVOISE! LE TRAVAIL EN DYADE: UN ART QUI S APPRIVOISE! Présentation au XVII e Colloque des CII-CIR Montréal, le 2 Mai 2012 Josée F. Breton, Inf., B. Sc., MBA, conseillère en organisation des soins et du travail

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Le champ d exercice et les activités réservées des infirmières

Le champ d exercice et les activités réservées des infirmières Le champ d exercice et les activités réservées des infirmières Mise à jour du guide d application publié en 2003 NOTE AU LECTEUR Le Service de refonte du ministère de la Justice effectue jusqu en janvier

Plus en détail

Projet clinique express

Projet clinique express d; CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE MONTMAGNY- L ISLET 4 juillet Vol 1, Numéro 1 Dans ce numéro : Un nouvel outil d information Le projet clinique 2 Les membres du comité 2 Perte d autonomie liée

Plus en détail

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 152 : JUIN 2005 DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE Depuis quelques années, le Bureau des substances contrôlés (BSC)

Plus en détail

DÉMARRER UNE ENTREPRISE OBLIGATIONS LÉGALES ET PROFESSIONNELLES DE L INFIRMIÈRE AUXILIAIRE

DÉMARRER UNE ENTREPRISE OBLIGATIONS LÉGALES ET PROFESSIONNELLES DE L INFIRMIÈRE AUXILIAIRE DÉMARRER UNE ENTREPRISE OBLIGATIONS LÉGALES ET PROFESSIONNELLES DE L INFIRMIÈRE AUXILIAIRE Rédaction et révision Georges Ledoux, avocat Diane Levasseur, directrice du Service des relations professionnelles

Plus en détail

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES INFIRMIÈRES DE L UQAC LE 6 MAI 2015 PLAN DE LA PRÉSENTATION Quel type de formation une IPSPL doit-elle suivre?

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Écrit par Jocelyn Théoret, directeur en gestion de l expérience client, Groupe-conseil en stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton, en collaboration avec

Plus en détail

Dossier Patient Informatisé : L expérience Valaisanne

Dossier Patient Informatisé : L expérience Valaisanne Dossier Patient Informatisé : L expérience Valaisanne Hélène Hertzog Responsable du dossier patient informatisé Hôpital du Valais Sommaire L hôpital du Valais en quelques chiffres 1 ère ère : du papier

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Cadre de référence Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Révisé en février 2015 1 TABLE DES MATIÈRES Abréviations utilisées. 3 Mise en contexte. 4 Buts et objectifs.

Plus en détail

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones Édition de février 2011 Réalisé par le Comité patronal de négociation

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Commission infirmière régionale (CIR) COMPTE RENDU. Date : 11 octobre 2011 Heure : 16h30 Lieu : Agence de la santé et des services sociaux

Commission infirmière régionale (CIR) COMPTE RENDU. Date : 11 octobre 2011 Heure : 16h30 Lieu : Agence de la santé et des services sociaux Commission infirmière régionale (CIR) COMPTE RENDU Date : 11 octobre 2011 Heure : 16h30 Lieu : Agence de la santé et des services sociaux Présences : Denyse April, Collège Héritage Gilles Coulombe, CSSS

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

APPEL A CANDIDATURES

APPEL A CANDIDATURES APPEL A CANDIDATURES L objet Le présent appel à candidatures a pour objet le développement de formations à destination des salariés des professions libérales de santé, dans les domaines suivants : Accueil,

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Projet de loi n o 20

Projet de loi n o 20 Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée

La prise en charge de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Édition 2012 LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Sommaire Votre protocole de soins en pratique p 4 Comment êtes-vous remboursé? p

Plus en détail

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...

Plus en détail

COLLABORATEURS CLINIQUES

COLLABORATEURS CLINIQUES CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC CONCEPTION Véronique Roberge, Infirmière clinicienne COLLABORATEURS CLINIQUES Céline Bergeron, Infirmière clinicienne spécialisée Sylvie Côté, Assistante infirmière

Plus en détail

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie

Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie Médicaments en vente libre : considérations pour la pratique de la physiothérapie Adapté d un article approuvé de l Alliance canadienne des organismes de réglementation de la physiothérapie (2012) Le CPTNB

Plus en détail

CAMPUS SANTÉ OUTAOUAIS : UNE SYNERGIE REMARQUABLE POUR PRENDRE SOIN DE LA SANTÉ DE L OUTAOUAIS

CAMPUS SANTÉ OUTAOUAIS : UNE SYNERGIE REMARQUABLE POUR PRENDRE SOIN DE LA SANTÉ DE L OUTAOUAIS Communiqué CAMPUS SANTÉ OUTAOUAIS : UNE SYNERGIE REMARQUABLE POUR PRENDRE SOIN DE LA SANTÉ DE L OUTAOUAIS Gatineau, le 14 septembre 2009. Campus santé Outaouais, le consortium créé en juin 2008 et dont

Plus en détail

Publication des liens

Publication des liens Le Leem vous informe Publication des liens entre professionnels de santé et entreprises du médicament Vous êtes médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, professionnel paramédical ou tout autre

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication Distance linguistique et soins de qualité dans une perspective d équité: Concilier une diversité d enjeux Bilkis Vissandjee *, Université de Montréal Alex Battaglini, CSSS Bordeaux-CartiervilleSaint-Laurent

Plus en détail

Loi 41. GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens

Loi 41. GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens Loi 41 GUIDE D EXERCICE Les activités réservées aux pharmaciens AVIS Ce guide ne se substitue pas aux lois, aux règlements ou au jugement des professionnels de la santé. Il représente l état actuel du

Plus en détail

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Formation sur la sécurisation du circuit du médicament Virginie Roué, Ingénieur Qualité-Risques Réseau AQuaREL Santé Dr Brigitte Paulmier, Pharmacien coordonnateur de la gestion des risques CH Saumur CONTEXTE

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

L hôpital de jour de gériatrie

L hôpital de jour de gériatrie Le D r Pierre-Michel Roy, omnipraticien et professeur agrégé au département de médecine de famille de l Université de Sherbrooke, exerce à l Institut universitaire de gériatrie, à Sherbrooke. L e s s o

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Modèle de curriculum vitae thématique. Pierre Dupont 3700 rue Berri Montréal (Québec)

Modèle de curriculum vitae thématique. Pierre Dupont 3700 rue Berri Montréal (Québec) Modèle de curriculum vitae thématique Pierre Dupont 3700 rue Berri Montréal (Québec) Résidence : 514) 873-0000 Bureau : (514) 873-1111 Télécopieur : (514) 873-9304 Courriel : pdupont@pdup.com Cadre infirmier

Plus en détail

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible Plan qualité 2015-2016 pour Soins continus Bruyère Objectifs et initiatives d amélioration BUT Mesure Changement Initiatives prévues Dimension de la qualité Objectif Mesure/indicateur Unité/population

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC :

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC : Ce document n a pas valeur officielle CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC : L ORDRE PROFESSIONNEL

Plus en détail

Ce n est pas le bon remède pour le réseau de santé public, les infirmières doivent prescrire

Ce n est pas le bon remède pour le réseau de santé public, les infirmières doivent prescrire Projet de loi n o 41 modifiant la Loi sur la pharmacie Ce n est pas le bon remède pour le réseau de santé public, les infirmières doivent prescrire Présenté à la Commission de la santé et des services

Plus en détail

L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers

L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers Dieudonné Soubeiga, expert en sondages Marie-Suzanne Lavallée, directrice de la qualité Annie

Plus en détail

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017 et d'atteinte des cibles d'impact des 1. Formaliser l'offre de services pour l'ensemble des programmes-services et des programmes de soutien. Définir et promouvoir l'offre de services en Dépendances (2013-12-

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Bourse «Avenir Recherche & Soins»

CAHIER DES CHARGES Bourse «Avenir Recherche & Soins» CAHIER DES CHARGES Bourse «Avenir Recherche & Soins» La Bourse Mutualiste pour la Recherche Infirmière et Paramédicale LE CONTEXTE GÉNÉRAL La recherche infirmière et paramédicale - c est-à-dire l étude

Plus en détail

Évaluation du régime général d assurance-médicaments

Évaluation du régime général d assurance-médicaments Évaluation du régime général d assurance-médicaments mémoire présenté à la Commission parlementaire des affaires sociales par la Fédération de médecins omnipraticiens du Québec LE RÉGIME GÉNÉRAL d assurancemédicaments

Plus en détail

Hospitalisation à domicile Mauges Bocage Choletais. Livret d accueil. Siège administratif PERMANENCE 24H/24 AU 02 41 49 62 75

Hospitalisation à domicile Mauges Bocage Choletais. Livret d accueil. Siège administratif PERMANENCE 24H/24 AU 02 41 49 62 75 Hospitalisation à domicile Mauges Bocage Choletais Livret d accueil Siège administratif PERMANENCE 24H/24 AU 02 41 49 62 75 PRESENTATION DE L HOSPITALISATION A DOMICILE MBC Hospitalisation à Domicile Mauges

Plus en détail

Lignes directrices sur l'administration des médicaments infirmiers et infirmières auxiliaires autorisés

Lignes directrices sur l'administration des médicaments infirmiers et infirmières auxiliaires autorisés Lignes directrices sur l'administration des médicaments infirmiers et infirmières auxiliaires autorisés Association des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés du Nouveau Brunswick 2014 Remerciements

Plus en détail

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI Céline Gélinas, inf., Ph.D., Marie-Anik Robitaille, M.A., Lise Fillion, inf., Ph.D. & Manon Truchon, Ph.D. Dans

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Journée d étude des leaders en soins infirmiers

Journée d étude des leaders en soins infirmiers Journée d étude des leaders en soins infirmiers Région : Abitibi-Témiscamingue Date : 10 mai 2012 Rouyn-Noranda Geneviève Ménard, M. Sc. inf., M. Sc. (Adm. de la santé) Directrice-conseil Direction, Affaires

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"

Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse "Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse" Journées Franco-Suisses de Pharmacie Hospitalière 23 avril 2015, Mâcon Dr Vera Jordan-von Gunten Pharmacien d hôpital,

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Nouvelles échelles salariales Incluant le PIB

Nouvelles échelles salariales Incluant le PIB Nouvelles échelles salariales Incluant le PIB Convention collective Mars 2011 Mars 2015 Note : Ce document regroupe les échelles salariales applicables aux différents titres d emploi représentés à la FIQ.

Plus en détail

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée. Comment cela se passe-t-il? Quels sont les bénéfices pour vous? À quoi vous engagez-vous?

La prise en charge de votre affection de longue durée. Comment cela se passe-t-il? Quels sont les bénéfices pour vous? À quoi vous engagez-vous? La prise en charge de votre affection de longue durée Comment cela se passe-t-il? Quels sont les bénéfices pour vous? À quoi vous engagez-vous? Sommaire Edito Votre prise en charge à 100 % Comment cela

Plus en détail

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP

Plus en détail

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace Notre vision Desjardins Assurances est un acteur canadien important en assurance collective, reconnu pour son

Plus en détail

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées 3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Catalogue des formations

Catalogue des formations Catalogue des formations FORMATION INTER Mise à disposition de l apprentissage par l exemple Mesure de l évolution et de la performance du groupe des participants Travail en atelier par petits groupes.

Plus en détail

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE»

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE» IMPLANTATION D UN MODÈLE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE : UN PROJET INTÉGRÉ D ORGANISATION DU TRAVAIL 27 e colloque Jean-Yves Rivard Climat de travail : gage de qualité et de performance Esther Leclerc, inf.,

Plus en détail

DÉFINITION ET INSCRIPTION DE LA PRATIQUE AVANCÉE DANS LE PAYSAGE SUISSE DES SOINS INFIRMIERS

DÉFINITION ET INSCRIPTION DE LA PRATIQUE AVANCÉE DANS LE PAYSAGE SUISSE DES SOINS INFIRMIERS DÉFINITION ET INSCRIPTION DE LA PRATIQUE AVANCÉE DANS LE PAYSAGE SUISSE DES SOINS INFIRMIERS Marie-José Roulin Directrice adjointe des soins Hôpitaux Universitaire de Genève Cette présentation expose les

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

DOULEUR et SOINS INFIRMIERS

DOULEUR et SOINS INFIRMIERS DOULEUR et SOINS INFIRMIERS Certificate of Advanced Studies (CAS) - 2015 Agir en tant que professionnel ressource dans le domaine de la prise en charge de la personne souffrant de douleur aiguë ou chronique,

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail