La comptabilité générale et la comptabilité analytique sont deux systèmes d informations complémentaires.

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1 La comptabilité générale et la comptabilité analytique sont deux systèmes d informations complémentaires. Elle enregistre les opérations traitées avec les tiers, et les dépréciations des biens matériels et des créances, elle édite les documents de synthèse. C est une comptabilité obligatoire, les tracés des documents de synthèse sont normalisés par le plan comptable. Le comptable de la comptabilité générale est tourné vers l extérieur à la frontière de l entreprise, il enregistre tous les flux, réels et monétaires. À travers la comptabilité générale, c est la conception de «l entreprise carrefour d échanges» qui est mise en évidence. La comptabilité générale est la comptabilité du global, le résultat d exploitation est un résultat du global, ce qui limite le cercle les utilisateurs internes de la Direction Générale, ses utilisateurs externes sont nombreux : banquiers, actionnaires, fisc, organismes sociaux, clients, fournisseurs La comptabilité générale enregistre les flux d origine externe ou à destination externe à partir des pièces comptables. C est une comptabilité à la fois rigide (nomenclature comptable), et rigoureuse (enregistrement précis au centime près). Enfin la comptabilité générale est un instrument de connaissance du passé, elle rend compte des opérations qui ont affecté le patrimoine au cours de la période considérée. ETAT ORGANISMES SOCIAUX PERSONNEL CLIENTS FOURNISSEURS 1

2 L entreprise n est pas seulement un carrefour d échanges, elle est aussi un lieu de transformations. Le rôle de la comptabilité analytique est de rendre compte des processus de transformation internes. La comptabilité analytique permet de passer du plan global, aux plans particuliers des produits, des fonctions, des centres d activités selon les besoins de la gestion. Elle consiste à éclater l entreprise en un certain nombre d unités de gestion (sous-systèmes) intégrées dans le système entreprise. Contrairement à la comptabilité générale qui n intéresse guère, à l intérieur de l entreprise, que la Direction Générale, la comptabilité analytique peut concerner tous les décideurs de l entreprise. La comptabilité analytique manipule des documents internes créés par l entreprise elle-même (bons de sortie-matières, bons de réception, bons de production, bon de travail ). La comptabilité analytique doit être adaptée à la structure organique de l entreprise et à ses activités d exploitation particulières. Elle n est pas rigide ni uniforme, il appartient à l entreprise d établir son plan de comptabilité analytique. C est une comptabilité tournée vers le futur, elle rend compte du présent, et doit être un moyen de connaissance pour l action et la prévision. Critères de comparaison Comptabilité générale Comptabilité analytique Au regard de la loi Obligatoire Facultative Vision de l entreprise Globale Détaillée Horizons Passé Présent-Futur Nature des flux observés Externes Internes Documents de base Externes Externes et Internes Classement des charges Par nature Par destination Objectifs Financiers Economiques Règles Rigides et normatives Souples et évolutives Utilisateurs Tiers + Direction Tous les responsables Nature de l information Précise - Certifiée - Formelle Rapide - Pertinente - Approchée 2

3 1. Le calcul des coûts La comptabilité analytique d exploitation : - analyse et reclasse par destination les charges et les produits enregistrés par comptabilité générale - calcule les coûts et les résultats spécifiques. Le coût d un produit représente l ensemble des charges concernant ce produit Le coût de revient représente le coût complet d un produit quand il est vendu et quitte l entreprise Le terme de coût peut s appliquer aussi à une fonction, à un moyen d exploitation, à une activité. Exemple : le coût d acquisition d un produit, le coût d un photocopieur, le coût d une action de formation, le coût d un représentant de commerce Le résultat analytique représente le bénéfice ou la perte réalisé sur ce produit, cette activité ou cette fonction. REMARQUE : Aujourd hui l économie de production a fait place à l économie de marché, avec une offre de biens et de services supérieure à la demande. Dans ces conditions le prix de vente constitue, assez souvent, une donnée du marché, et de constat qu il était en économie de production, le coût de revient, devient en économie de marché, un objectif. 2. Contrôle de la gestion Le deuxième objectif assigné à la comptabilité analytique est un objectif de contrôle de gestion. 3

4 Le succès de l entreprise dépend de sa capacité à adapter son offre à la demande et à maîtriser ses conditions internes d exploitation, tout en s efforçant de prévoir les évènements pour s adapter à une situation évolutive. La comptabilité analytique devient alors un outil de prévision et de contrôle. Il est intéressant pour l entreprise de pouvoir mesurer la performance économique non seulement au niveau global (ce que fait la comptabilité générale), mais également au niveau des différents centres de responsabilités (usines, départements ). Le rôle d une comptabilité analytique est de constituer un système d information de gestion permettant de prévoir et de contrôler la contribution de chaque centre à la performance économique de l entreprise. La comptabilité analytique doit fournir aux différents responsables des informations de gestion leur permettant de mieux «piloter» leur unité. 3. Prise de décision La comptabilité analytique permet de chiffrer les différentes solutions qui s offrent au responsable : - doit-on sous-traiter telle pièce? - doit-on acheter, prendre en location, ou en crédit bail tel équipement? - doit-on accepter de prendre une commande à telles conditions? - quels sont les produits à développer, et ceux au contraire à freiner? La comptabilité analytique donne l information, qui est la matière première de la décision. 4. Les traitements de la comptabilité analytique Exemple simple : Une entreprise fabrique deux modèles de tabouret à partir de deux matières premières : du bois et de la paille. Les charges enregistrées par la comptabilité générale sont regroupées dans le compte de résultat du mois de juin. 4

5 CHARGES D EXPLOITATION PRODUITS D EXPLOITATION Achats de paille Production vendue Achats de bois Tabouret 45/ Variation du stock de paille Tabouret 75/ Variation du stock de bois Autres achats et charges Production stockée Impôts, taxes et vers. ass Tabouret 45/ Rémunération du personnel Tabouret 75/ et charges sociales Dotations aux amortissements 4300 et aux provisions CHARGES FINANCIÈRES Intérêts et charges assimilées 700 Pour réaliser toutes les applications, il faut utiliser les données se trouvant dans chaque exemple et chaque application de chacune des leçons. APPLICATION n 1 Une analyse des charges par produit conduit à la répartition suivante : PRODUCTION Eléments Montant Distribution Modèle 45/30 Modèle 75/35 Consommations de paille 40 % 60 % Consommations de bois 35 % 65 % Autres achats et charges 14 % 24 % 62 % externes Impôts, taxes et versements 20 % 40 % 40 % assimilés Rémunération de personnel 40 % 50 % 10 % et charges sociales Dotations et charges 30 % 40 % 30 % Financières Intérêts et charges 30 % 40 % 30 % assimilées Total Quantités produites Quantités vendues Modèle 45/ Modèle 75/ Etablir les charges par type de tabouret. 2. Déterminer les consommations de pailles et de bois du mois de juin. 3. Calculer le coût de production de chaque modèle (coût total et coût unitaire). 4. Les charges de distribution se répartissent proportionnellement au nombre d articles vendus. Calculer le coût de distribution d un tabouret puis le coût de distribution total pour le modèle 45/30 5

6 Dans chaque entreprise individuelle ou commerciale, le schéma comptable de la comptabilité analytique d exploitation est établi d après le schéma technique réalisé après analyse de l activité de l entreprise et de son processus de production. Cette analyse est conduite de l amont vers l aval. L organisation technique d une entreprise industrielle peut-être représentée par le schéma suivant : Amont marché des facteurs de production Aval Marché des Biens et services Phase 1 Approvisionnement Phase 2 Production Phase 3 Distribution Service(s) Approvisionnement Service(s) Production Service(s) Distribution Matières : - stockées entrepôt(s) de matières entrepôt(s) de produits finis Produits vendus - non stockées entrées sorties entrées sorties Prestations de services 6

7 Elle peut-être représentée par le schéma suivant : Charges de la comptabilité générale Phase 1 Approvisionnement Phase 2 Production Phase 3 Distribution Produits de la comptabilité générale Achats stockés Achats non stockés Autres charges (61 à 68) R E C L A S S E M E N T Coût d achat matières achetées charges d approvisionnement Total Stocks de matières entrées sorties Coût de production matières premières charges de production Total Stocks de produits finis entrées sorties Coût de distribution Charges de distribution Total Coût de revient Articles Vendus au coût de production Coût de distribution Total RESULTAT ANALYTIQUE Chiffre d affaires (produits d exploitation) 7

8 1. Définition d un coût Un coût est une somme de charges s appliquant à un moyen d exploitation ou à un produit ou à un stade d élaboration. 2. Champ d application des coûts Les charges peuvent être groupées selon des critères divers : par fonction économique : achat-approvisionnement, production, administration par moyen d exploitation : magasin, usine, entrepôt par activité d exploitation : fabrication de A, de B, de C 3. Contenu des coûts Un coût peut-être calculé soit en y incorporant toutes les charges enregistrées en comptabilité générale le concernant, avec ou sans ajustement, il s agit d un coût complet ; soit en n y incorporant qu une partie de ces charges, il s agit alors d un coût partiel. Le coût variable, ne comporte que des charges qui varient avec la production ou la vente (exclusion donc des charges de structure qui sont fixes). Le coût direct, est obtenu par incorporation des seules charges s appliquant immédiatement, ou directement à un produit déterminé (sans calcul intermédiaire). 4. Moment de calcul des coûts Les coûts peuvent être calculés : postérieurement aux faits qui les ont engendrés : ce sont des coûts constatés (ou historique), il s agit principalement de coûts réels. antérieurement aux faits qui les engendreront : ce sont alors des coûts préétablis. Ce peut-être des coûts prévisionnels, des coûts standards (correspondants à une norme de fabrication), des devis, des budgets de charges.la comparaison des coûts préétablis et des coûts constatés fait apparaître des écarts : Ecart = coût constaté coût préétabli La recherche des causes de l écart permet de déceler les responsabilités de la variation du coût et de prendre les décisions nécessaires à une bonne gestion. 8

9 Un thème en comptabilité analytique est assez volumineux, il comporte une partie descriptive importante. Pour le résoudre on a intérêt à traduire dans un schéma, l essentiel des particularités de l entreprise, et de ses processus de fabrication. EXEMPLE : L entreprise BALME fabrique des meubles HI-FI d un seul type vendus principalement à des grandes surfaces. Le processus de fabrication est le suivant : traçage et découpage des planches (acajou et contreplaqué) dans l atelier 1. Assemblages des pièces découpées dans l atelier 2 (collage et vissage). Finition dans l atelier 3 (vernissage et montage d une porte en verre). - Les planches coupées dans l atelier 1 passent directement dans l atelier 2 et les meubles assemblés dans l atelier 2 sont livrés à l atelier 3 sans stockage intermédiaire. - Le bois acajou, le contreplaqué, les fournitures diverses (colle, vis, vernis ), les portes en verre et les meubles finis sont, par contre stockés. - Des déchets (sciure et chutes) issus de l atelier 1 sont vendus à des fabriques de panneaux agglomérés et ne font pas l objet de stockage. (VOIR PAGE SUIVANTE POUR LA DESCRIPTION DU PROCESSUS TECHNIQUE) 9

10 La description du processus technique Coût d achat de chaque élément Bois acajou Contreplaqué Fournitures diverses (colles, vis) Portes en verre Vernis Comptes de stock MAGASIN Bois acajou Contreplaqué ATELIER 1 PLANCHES Fournitures diverses (colle, vis) Coût de production des planches Planches (pièces découpées Portes en verre Vernis ATELIER 2 ASSEMBLAGE Déchets (sciure et chutes) Meubles assemblés Coût de production des meubles assemblés ATELIER 3 FINITION Coût de production des meubles finis Meubles finis Comptes de stock des meubles finis MAGASIN Meubles finis Coût de revient et résultat analytique VENTE 10

11 1. Les charges incorporables en comptabilité analytique Les charges enregistrées au cours d une période en classe 6 ne représentent pas exactement le volume des charges incorporables aux coûts au titre de cette période. Certaines charges sont exclues : Charges non incorporables Charges sans rapport direct avec l activité Prime d assurance vie Charges qui ne relèvent pas de l exploitation courante Certaines dotations aux provisions (charges exceptionnelles) Charges qui correspondent à un prélèvement sur le résultat Impôts sur les bénéfices D autres éléments constituent des charges fictives incorporées aux coûts : les charges supplétives. Charges supplétives Rémunération du travail de classe l exploitation Rémunération conventionnelle des capitaux propres (c est une charge économique de l entreprise ) 11

12 2. La classification des charges incorporables Les charges directes sont affectées aux coûts recherchés (coût d achat, de production ou de revient) sans calcul intermédiaire. Exemple : Commission versée à un représentant pour vente d un produit P affectée directement au coût de revient du produit P. Les charges indirectes concernent plusieurs coûts et font l objet d un traitement intermédiaire dans des centres d analyse en vus d une imputation aux coûts recherchés. Exemple : salaires du personnel des services administratifs. Charges non incorporables Coût de Charges de la comptabilité générale (comptes de la classe 6) Montant global des charges périodiques engagées (1) Charges De la Comptabilité Générale incorporables Charges directes Charges indirectes Affectation Coût de Coût de Coût de Abonnement des charges périodiques (1) Charges supplétives Analyse et répartition Centres d analyse auxiliaires et principaux Imputation Charges incorporées aux coûts (comptabilité analytique) 3. Le traitement des charges indirectes par la méthode des centres d analyse Un centre d analyse est une division comptable de l entreprise dans laquelle sont analysés les éléments de charges indirectes avant leur imputation aux coûts des produits intéressés. Le centre d analyse peut avoir : Une existence fictive, c est alors une division fonctionnelle (sécurité, contrôle, relations publiques, gestion du personnel ) 12

13 Une existence physique, c est par exemple un centre de travail (atelier, bureau, magasin, service ) ; ou une section, c est-à-dire une subdivision homogène d un centre d analyse (rayon d un magasin, poste de travail d un atelier ). Centres d analyse usuels Centre de structure Ils regroupent des fonctions communes à l unité économique Exemple : - Administration générale - Financement Centres auxiliaires Ils regroupent des fonctions communes à plusieurs activités : - Gestion du personnel - Gestion des bâtiments - Gestion du matériel - Prestations connexes Centres opérationnels Centres principaux Leurs fonctions sont propres à chaque activité : - Approvisionnement - Etude technique et recherche, - Production, Ils peuvent faire l objet d une répartition : - soit entre les centres opérationnels - soit entre les coûts de revient des produits ou des services ( ût h d ti ) Ils fonctionnent au profit d autres centres d analyse et feront l objet d une répartition secondaire. Ils fonctionnent au profit des coûts. Activité non mesurable par des unités d œuvre Activité mesurable par des unités d œuvre physiques (kg, heuresmachine, heures-ouvrier ). Les unités de mesure du coût des centres d analyse L unité d œuvre est l unité de mesure de l activité d un centre d analyse. Elle permet : de fractionner le coût d un centre d analyse et d obtenir un coût par unité d œuvre. d imputer le coût d un centre d analyse à un autre centre d analyse ou au coût des produits à partir du nombre d unités d œuvre consommées. Le choix de l unité d œuvre est très important. Si plusieurs unités d œuvre semblent possibles (heure-ouvrier, heure-machine...), on choisira celle qui varie proportionnellement aux charges du centre. 13

14 LA PROCEDURE DE TRAITEMENT : Auxiliaires Centres opérationnels Principaux Centre de Charges indirectes Répartition primaire A B C D E F Etape 1 Répartition secondaire - A a Etape 2 0 -(B+a ) Coût des centres Nature de l UO Nombre de l UO Coût de l UO 0 C D E F Kg acheté W C /W H.M.O.D x D /x C.A y E /y C.A z F /z Etape 3 Répartition primaire : Il s agit de répartir les indirectes classées par nature par la comptabilité générale entre les centres auxiliaires et principaux. Si l on dispose d éléments de mesure, les charges peuvent être réparties sans problème entre les différents centres. Dans le cas contraire, la répartition est effectuée sur la base de clés de répartition. Dans ce cas, la proportion est souvent évaluée en pourcentage. Répartition secondaire : Les cessions de prestations entre centres d analyse peuvent être effectuées : selon la méthode des «transferts en escaliers» (le coût constaté de chaque centre est transféré aux suivants sans retour en arrière). selon la méthode des «transferts croisés» (ou prestations réciproques), ce qui permet de déterminer équitablement les charges de responsabilité de chaque centre de travail. Dans le tableau de répartition des charges indirectes, le total après répartition secondaire des centres auxiliaires, doit être égal à 0. Exemple de prestations réciproques : 14

15 Dans l entreprise RECUPYLE les centres «gestion du personnel» et «gestion des moyens» se fournissent réciproquement des prestations : le centre «gestion du personnel» reçoit 10% des prestations du centre «gestion des moyens» et fournit 15% des prestations au centre «gestion des moyens». Les prestations des centres auxiliaires aux centres principaux et au centre de structure «administration générale» sont les suivantes : Gestion du personnel Gestion des moyens Approvisionnement Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution Administration générale 10 % 5 % 15 % 40 % 10 % 20 % 15% 20% 20 % 20 % 15 % 10 % Résoudre le système suivant : x = ,1y x = ,1 ( ,15x) y = ,15 * y = ,15x x = ,015x y = x 0,015x = ,985x = x = 23550/0,985 x = Le coût de l unité d œuvre et le taux de frais : Lorsque l activité du centre est mesurée par un nombre d unités physiques on a : Coût de l unité d œuvre = Coût total du centre Nombre d unités d œuvre réalisées Lorsque l activité du centre ne peut être mesurée par un nombre d unités physiques (centre de structure), on retient une assiette conventionnelle exprimée en euros : Taux de frais = Coût total du centre Valeur en euros de l assiette de répartition Exemple d assiette : chiffre d affaires, coût de production des produits vendus 15

16 Application n 2 : Au cours du mois de mars N, les données de l entreprise MARQUIS sont les suivantes : (Annexe 1) Achats du mois : Acajou : 1200 m² à 100 le m² Portes en verres : 975 à 120 l une Activités des ateliers : Atelier 1 : 480 heures de main-d œuvre directe Atelier 2 : 710 heures de main d œuvre directe Atelier 3 : 820 heures de main d œuvre directe Ventes du mois : 1025 meubles finis à 840 l un 1 tonne de déchets à 100 le quintal. Les charges indirectes de l entreprise MARQUIS, pendant le mois de mars, sont à répartir entre les centres auxiliaires, principaux et de structure d après les clés suivantes : Annexe 2 Tableau de répartition des charges indirectes (répartition primaire) Charges indirectes Montant à répartir Centres auxiliaires Gestion du personnel Gestion des moyens Approvisionnement Centres principaux Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution Centre de structure Administra tion générale Achats non stockés Autres charges externes /5 1/5 2/5 1/5 Impôts, taxes et versement % assimilés Charges de personnel Autres charges de gestion Charges financières % Dotations aux amortissements et provisions % 20 % 40 % 25 % 5 % 5 % (1) Charges supplétives (2) % Total (1) 2750 de dotations exceptionnelles n ont pas été incorporées (2) Rémunération des capitaux propres 16

17 Dans l entreprise MARQUIS les centres «gestion du personnel» et «gestion des moyens» se fournissent réciproquement des prestations : le centre «gestion du personnel» reçoit 5 % des prestations du centre «gestion des moyens» et fournit 10 % des prestations au centre «gestion des moyens». Les prestations des centres auxiliaires aux centres principaux et au centre de structure «administration générale» sont les suivantes : Annexe 3 Gestion du personnel Gestion des moyens Approvisionnement Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution Administration générale 5 % 20 % 20 % 20 % 10 % 15 % 10 % 15 % 20 % 25 % 10 % 15 % Annexe 4 Tableau de répartition des charges indirectes (répartition secondaire + coûts d unités d œuvre) Charges indirectes Totaux après répartition primaire Gestion du personnel Gestion des moyens Totaux après répartition secondaire Nature de l unité d œuvre Nombre d unités d œuvre Montant à répartir Centres auxiliaires Gestion du personnel Gestion des moyens Approvisionnement Centres principaux Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution Centre de structure Administra tion générale d achat H.M.O.D (1) H.M.O.D H.M.O.D 100 de CA 100 de CA Coût de l unité d œuvre (1)Heures de main-d œuvre directe 17

18 Annexe 5 Feuille d imputation des centres d analyse Unités d œuvre Coût d achat Coût de production Coût de revient Centres d analyse Pièces Meubles Meubles Meubles Nature Nombre Coût Acajou Portes Déchets découpées assemblés finis vendus Approvisionnement Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution Administration générale Totaux TRAVAIL À FAIRE : 1. Compléter le tableau de répartition des charges indirectes (répartition primaire) de l annexe Compléter le tableau de répartition des charges indirectes (répartition secondaire) de l annexe 4 à l aide de l annexe Calculer les coûts d unités d œuvre (annexe 4) à l aide de l annexe 1 (arrondir au dizaine d euros). Remplir la feuille d imputation des centres d analyse (annexe 5) à l aide de toutes les annexes. 18

19 A. La structure du coût d acquisition (ou coût d achat) Il donne la valeur des articles approvisionnés au moment de leur entrée dans le magasin de stockage. Coût d achat = coût des matières achetées + frais d approvisionnement (charges directes et Il est calculé pour chaque type de matières achetées. Les éléments de calculs : Eléments Documents de base Quantité Coût unitaire CHARGES DIRECTES : -Achats nets valorisés HT - Frais directs d achat (frais de transport, frais de douane ) Facture Récépissé Nombre d unités Coût de l unité achetée CHARGES INDIRECTES : - Coût des centres d analyse (approvisionnement, réception, contrôle, Tableau de répartition des charges indirectes (centres relatifs à l approvisionnement) Nombre d unités d œuvre Coût de l unité Coût d achat d une matière X Quantité achetée Coût unitaire Coût d achat unitaire = Coût total d achat Quantité achetée B. Le compte de stock (ou fiche d inventaire permanent) Les articles achetés sont le plus souvent stockés dans l entreprise. Il existe une organisation comptable qui enregistre pour chaque article, les 19

20 mouvements de stock en quantités et en valeurs permet à tout moment de déterminer le stock final théorique. Cette organisation est l inventaire comptable permanent. Le suivi des mouvements est réalisé sur les comptes de stock. Présentation d un compte de stock en tableau : Stock de matière X Stock initial au coût d achat Entrées Sorties ou consommations au coût de sortie (C.M.U.P ou P.E.P.S) A destination : - des ateliers (entreprises industrielles) - des clients (entreprises commerciales) En provenance des fournisseurs Approvisionnement s de la période à leur coût d achat Stock final (solde) Total 1 = Total 2 Les égalités fondamentales : Stock final = stock initial + entrées sorties Sorties = stock initial + entrées stock final Sorties = entrées + ou variation de stock La valorisation des sorties de stock : 1. Méthode fondée sur la notion de moyenne Les sorties sont évaluées par la méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) calculé en fin de période : CMUP = Stock initial en valeurs + entrées en valeur Stock initial en quantité + entrées en quantité On peut calculer le coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée. Dans ce cas, chaque nouvelle entrée modifie le coût moyen pondéré des sorties nouvelles. 20

21 2. Méthode fondée sur la notion de lot Les sorties sont évaluées par la méthode du premier entré premier sorti (PEPS). On retient comme coût de sortie le coût exact du lot d entrée jusqu à son épuisement, en supposant la sortie des articles les plus anciens. (voir application) C. Les différences d inventaire Les causes de ces différences d inventaire ont leur origine : dans la casse, la dessiccation, le vol ; dans les mesurages approximatifs des entrées ou des sorties. Les coûts de revient, déjà calculés, ne sont pas modifiés et les différences viennent en diminution ou en augmentation du résultat analytique selon qu il s agit de manquants (MALI) ou d excédents (BONI). L ajustement du stock théorique au stock réel est réalisé sur le compte de stock. APPLICATION N 3 : Pour le mois de mars, les données de l entreprise MARQUIS sont les suivantes : 1) Stocks au début du mois : acajou : 300 m² à 96 le m² contreplaqué : 950 m² à 38 le m² fournitures diverses : colle, vis, pour portes en verres : 115 portes à 122 l une vernis : 650 kg à 82 le kg 2) Achats du mois acajou : 1200 m² à 100 le m² portes en verres : 975 à 120 l une 3) Sorties des stocks de matières et fournitures : elles sont toutes évaluées selon le procédé du «premier entré, premier sorti». Atelier 1 : o acajou 1100 m² o contreplaqué 780 m² Atelier 2 : o fournitures diverses :

22 Atelier 3 : o portes en verre : 1020 portes o vernis : 385 4) Stocks réels en fin de mois : acajou : 400 m² contreplaqué : 165 m² fournitures diverses : 9500 portes en verre : 70 portes vernis : 267 kg TRAVAIL À FAIRE : Déterminer les coûts d achat et les stocks de matières et fournitures en fin de mois. Eléments Acajou Portes en verre Quantité Prix unitaire Montant Quantité Prix unitaire Montant Prix d achat Centre approvisionnement Coût d achat Eléments Acajou Portes en verre Quantité Coût unitaire Montant Quantité Coût unitaire Montant Stock initial Entrées du mois Sorties du mois : lot 1 Sorties : lot 2 Stock final théorique Stock final réel Différence d inventaire 22

23 Eléments Quantité Contreplaqué Coût unitaire Montant Quantité Vernis Coût unitaire Montant Fournitures diverses Montant Stock initial Entrées du mois Sorties du mois : lot 1 Sorties : lot 2 Stock final théorique Stock final réel Différence d inventaire 23

24 A. La structure du coût de production Il permet de cerner la valeur globale des articles produits au cours d une période. Coût de production = Coût des matières utilisées + Autres charges de production On le calcule pour chaque types de produits fabriqués (intermédiaire ou fini). Les éléments de calcul : Eléments Documents de base Quantité Coût unitaire Montant CHARGES DIRECTES : -Matières, fournitures, produits, emballages de conditionnement (consommés) Bon de sortie ou facture d achat Nombre d unités Nombre d unités Coût de sortie du stock (CMUP ou ou Coût d achat si les matières ne sont pas X X -Frais directs de production ex : main d œuvre directe Bon de travail Nombre d heures Coût de l heure de main X CHARGES INDIRECTES : - Coût des centres opérationnels de production ex : Atelier A Tableau de répartition des charges indirectes (centres relatifs à l approvisionnement) Nombre d unités d œuvre Coût de l unité d œuvre Coût d achat d une matière X Quantité achetée Coût unitaire X Coût total Coût de production unitaire = Coût total de production Nombre d articles fabriqués 24

25 REMARQUE : Les produits obtenus dans un atelier peuvent passer directement à un autre atelier pour poursuivre le processus de fabrication mais le plus souvent, ils font l objet d un stockage intermédiaire. Il y a lieu, dans ce cas, de créer une fiche de stock par type de produits. B. Les produits résiduels et les sous-produits 1) Les produits résiduels Ils sont constitués par les déchets et les rebuts. Le déchet est un résidu obtenu normalement au cours d un cycle de fabrication (limaille de fer, sciure de bois, mélasse ). Le rebut est un objet défectueux n obéissant pas aux normes de la fabrication (tablettes de chocolat mal moulées ou cassées). Le traitement comptable : Produits résiduels perdus (invendables, inutilisables) récupérables (vendables, réutilisables) Le coût de leur enlèvement majore le coût du produit La valeur du produit résiduel vient en déduction du coût du produit principal. Le plan comptable préconise que l entrée en stock des produits résiduels récupérables soit faite au cours du marché ou à la valeur probable de réalisation, sous déduction des frais restant à supporter pour parvenir à leur réalisation : marge, coût de distribution, coût de structure, coût d un traitement éventuel pour les rendre commercialisables (ensachage ). Exemple de calcul : Etape 1 Coût de production de l atelier Charges directes + Charges indirectes = Coût de production de l atelier ( coût du produit principal + produits résiduels) Etape 2 Evaluation forfaitaire du produit résiduel Cours du marché ou valeur probable de négociation - Marge - Coûts de distribution et de structure - Coût de financement éventuel = Montant forfaitaire des produits résiduels Etape 3 : Coût du produit principal Coût de production de l atelier (produit principal + produits résiduels) - Montant forfaitaire des produits résiduels = Coût du produit principal 25

26 2) Les sous-produits 2) Les sous-produits Ce sont des produits, autres que le produit principal, obtenus au cours d un processus de production. Exemple : Produits principaux Sous-produits Produits résiduels Lait Lait écrémé crème «petit lait» Pétrole Essence, gazole Fuel, bitume Ethane, méthane Le traitement comptable : Le plan comptable ne donne aucune directive. Les entreprises adoptent l une des solutions suivantes : Le sous-produit a une valeur économique importante : la valorisation du sous-produit est réalisée avec les mêmes méthodes que celles utilisées avec le produit principal. Le sous-produit a une faible valeur économique : la valorisation est faite suivant la procédure mise en œuvre pour les produits résiduels. APPLICATION N 4 : L atelier 1 «planche» de l entreprise MARQUIS a découpé toutes les pièces de bois qui lui ont été livrées et a produit une tonne de déchets. Rappel : Sorties de stock pour l atelier 1 évaluées selon le procédé P.E.P.S. Acajou : 1100 m² Contreplaqué : 780 m² Le coût des déchets est évalué de telle sorte qu il ne laisse ni profit ni perte tout en absorbant une partie des centres «Administration générale» et «Distribution». Charges directes de main d œuvre de l atelier 1 : 480 h à 40 l heure. Le service commercial a vendu les déchets à 100 le quintal. TRAVAIL À FAIRE : 1) Calculer le coût des déchets à la sortie de l atelier 1 26

27 2) Calculer le coût de production des planches. Coût des déchets à la sortie de l atelier 1 Eléments Quantité Prix unitaire Montant Prix de vente Administration générale Distribution Coût des déchets Coût de production des planches CHARGES DIRECTES : CHARGES INDIRECTES : - Total charges Atelier 1 Coût des déchets Eléments Quantité Prix unitaire Montant Coût de production des planches C. Les en-cours de production Dans les productions en séries continues (chaînes de fabrication) ou dans les productions de longue durée (travaux publics), le cycle de fabrication ne coïncide pas avec la période comptable de calcul des coûts. A la fin de la période de calcul, il existe donc, dans les services de fabrication, des produits (ou des travaux) en voie d achèvements. Ce sont des en-cours qui seront terminés lors des périodes de calcul suivantes. Le traitement comptable : La valeur des en-cours est déterminée à partir des charges directes et indirectes qu ils comprennent. Le montant à leur affecter dépend de données techniques : quantités de matières incorporées, nombre d heures de main d œuvre directe, nombre d unités d œuvre absorbées. Le coût de production représente la valeur de la production terminée au cours de la période de calcul. 27

28 Charges de la période P Charges de la période P+1 Coûts de produits terminés courant P Encours à la fin de P Encours à la fin de P+1 Coût des produits terminés courant P+1 Les charges engagées au cours de la période P+1 ont permis : de terminer l en-cours final constaté à la fin de P (en-cours initial de P+1) de lancer une production en partie achevée (l en-cours à la fin de P+1 constitue la partie inachevée de cette production). En résumé : Coût de production des produits terminés = Valeur de l en-cours initial + Charges engagées dans la période - Valeur de l en-cours final APPLICATION N 5 : Au cours du mois de mars, les données relatives aux ateliers 2 et 3 de l entreprise MARQUIS peuvent être résumées ainsi : a) Etat des stocks au début du mois : meubles en cours d assemblage dans l atelier 2 : néant meubles en cours de finition dans l atelier 3 : 50 meubles évalués globalement à meubles finis : 110 meubles à (évaluation globale). b) Sorties de stock (rappel) pour l atelier 2 : fournitures diverses (colle, vis ) pour 7903 pour l atelier 3 : portes en verre : 1020 portes vernis : 385 kg c ) Activité du mois 28

29 L atelier 2 a livré à l atelier 3, 982 meubles assemblés. En fin de mois, il reste 58 meubles dont l assemblage n est pas terminé. Pour leur évaluation, le chef d atelier indique qu ils ont reçu la totalité des matières et fournitures nécessaires à l assemblage et qu ils ont absorbé chacun une demi-heure de main d œuvre directe (charges directes et indirectes). L atelier 3 a livré au magasin de stockage 994 meubles finis. En fin de mois, 38 meubles sont en cours de finition. Le chef d atelier les évalue au coût total de 14213,80. d) Charges de main d œuvre directe Atelier 2 : 710 heures à 48 l heure Atelier 3 : 820 heures à 55 l heure e) Etat des stocks en fin de mois En dehors des en-cours de fin de période précisés en «c» : Meubles finis : 79 meubles f) Ventes du mois de mars Le service commercial a vendu 1025 meubles à 840 l un. Remarque : Les sorties de stocks des meubles finis sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré mensuel (C.M.U.P). TRAVAIL À FAIRE : 1) Calculer le coût de production des meubles assemblés, après avoir évalué l en-cours de fin de période. 2) Calculer le coût de production des meubles finis. 3) Etablir le compte de stock des meubles finis. Coût de production des meubles assemblés Eléments Quantité Prix unitaire Montant CHARGES DIRECTES Coût de production des planches Fournitures diverses Total matières et fournitures Main d œuvre directe de l atelier 2 CHARGES INDIRECTES Centre Atelier 2 Charges engagées dans la période En-cours de fin de période (1) Coût de production des meubles assemblés 29

30 (1) Evaluation des en-cours de fin de période dans l atelier 2 Eléments Calculs Montant Matières et fournitures Main d œuvre directe de l Atelier 2 Centre Atelier 2 En-cours de fin de période Coût de production des meubles finis Eléments Quantité Prix unitaire Montant CHARGES DIRECTES Coût de production des meubles assemblés Portes en verre Lot 1 : stock initial Lot 2 : achats du mois Vernis utilisé Main d œuvre directe de l atelier 3 CHARGES INDIRECTES Centre Atelier 3 Charges engagées dans la période En-cours de début de période En-cours de fin de période Coût de production des meubles finis Compte de stock des meubles finis Eléments Quantité Prix unitaire Montant Stock initial Entrées du mois Sorties du mois Stock final théorique 30

31 Stock final réel Différence d inventaire C est le coût complet d un produit (ou d un service) vendu, arrivé au stade final de la distribution au client. A. La structure du coût de revient Coût de revient = Coût des produits vendus + Coût hors production (Coût de distribution + Coûts de structure) Il est calculé pour chaque type de produits vendus. Les éléments de calcul : Eléments Documents de base Quantité Coût unitaire Montant COÛT DES ARTICLES VENDUS - Ayant fait l objet d un stockage Bon de sortie Nombre d unités vendues Coût de sortie C.M.U.P ou P.E.P.S du stock de produits finis si entreprise industrielle. X Ou Marchandises si entreprise commerciale X - N ayant pas fait l objet d un stockage COÛT HORS PRODUCTION Fiche de coût Nombre d unités vendues Ou Coût de production ou coût d achat des éléments vendus non stockés. X Coût de distribution - Direct ex :charges de personnel publicité emballages de distribution consommés Fiche représentant, facture, bon de sortie ou fiche de stock Nombre d unité Coût de l unité X - Indirects ex : coût des centres opérationnels de Tableau de répartition Nombre d U.O Coût de l unité d œuvre X Quote-part des coûts de structure (éventuellement) Ex : coût des centres opérationnels de structure (recherche, prévision, financement, informatique, administration générale ) Tableau de répartition Nombre d U.O Taux de frais 31 X COÛT DE REVIENT DE LA PERIODE Coût unitaire Coût total

32 Coût de revient unitaire = Coût de revient total Nombre d articles vendus Nombre d articles vendus Remarque : La quote-part des coûts de structure : L évolution de la structure des entreprises conduit à la mise en place de services administratifs spécialisés : direction générale, relations publiques, services juridiques, de stratégie, de comptabilité générale et analytique, de statistiques, services financiers, informatiques Les charges de fonctionnement de ces différents services sont regroupées dans les centres d analyse administration générale et financement. Il est possible de répartir le coût de ces centres de structure entre tous les centres administrés sur la base de clés forfaitaires dans le cadre de la répartition secondaire du tableau de répartition des charges indirectes. Cette répartition arbitraire fausse les coûts partiels et la valeur des stocks. Aussi, le plan comptable préconise-t-il l imputation du coût des centres de structure aux coûts de revient sur la base d un taux de frais : Taux de frais = Coût du centre d analyse Montant de l assiette de répartition B. L importance du coût de revient Il est possible de comparer : Le coût de revient au prix de vente et de dégager le résultat analytique d un produit ou d un service, Le coût de revient de la période à celui des périodes antérieures ou à celui qui a été prévu, Le coût de revient de la période à celui des entreprises concurrentes. Ces éléments permettront au chef d entreprise d agir sur les composantes du coût de revient, de modifier le produit ou de le réaliser par l intermédiaire de sous-traitants. 32

33 C. APPLICATION N 6 Le service commercial de l entreprise MARQUIS a vendu 1025 meubles. Les sorties de stock de meubles finis sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré (C.M.U.P). Calculer le coût de revient des meubles vendus. COÛT DE REVIENT DES MEUBLES VENDUS Eléments Quantité Prix unitaire Montant Coût de sortie des meubles vendus Coût hors production Centre administration Centre distribution Coût de revient 33

34 A. Le résultat analytique Il est calculé par type de produits vendus et le résultat de la comptabilité analytique d exploitation est la somme algébrique des résultats élémentaires. Résultat analytique = Chiffre d affaires Coût de revient Les éléments de calcul : Eléments Documents de base Quantité Prix unitaire Montant Ventes de produit (chiffre d affaires hors taxe) Statistique de vente Nombre d articles vendus Prix de vente hors taxe X - Coût de revient Fiche de stock ou bon de sortie Fiche de coût de revient Nombre d articles vendus Coût de revient X Résultat (bénéfice ou perte) Nombre d articles vendus Résultat unitaire Résultat total La connaissance des résultats analytiques par produit, l étude de leur évolution dans le temps, l analyse par secteur ou canal de distribution permet d adapter la politique de l entreprise. Un produit non rentable peut être abandonné, modifié ou maintenu dans l attente d un produit de remplacement ou pour d autres motifs (conservation d une marque). Ces décisions finales sont prises après une étude plus large des causes de non-rentabilité : étude de marché, du produit APPLICATION N 7 Résultat analytique sur meubles Eléments Quantité Prix unitaire Montant 34

35 Prix de vente Coût de revient Résultat analytique B. Le résultat général Le résultat de la comptabilité analytique ne coïncide pas spontanément avec celui de la comptabilité générale calculé sur la même période de référence. 1. Les causes de non-concordances a) La comptabilité analytique n a pas traité tous les éléments de la comptabilité générale. Il existe : Des charges non incorporées, Des produits non incorporés (produits sur exercices antérieurs, produits exceptionnels). b) La comptabilité analytique a incorporé des éléments non enregistrés en comptabilité générale. Ce sont : Des charges supplétives c) La comptabilité analytique n a pas incorporé aux coûts les articles manquants et les articles en surnombre. Ce sont : Des différences d inventaires. REMARQUE : Si la comptabilité générale adopte le système de l abonnement des charges périodiques, il y a concordance entre les deux comptabilités. Dans le cas contraire, la comptabilité analytique substitue l abonnement périodique des charges aux charges périodiques de la comptabilité générale (cause supplémentaire de non-concordance). Différences de traitement comptable Analyse des incidences (RA : Résultat Analytique) Ajustement à opérer sur le résultat analytique pour retrouver le résultat général Diminution ( - ) Augmentation (+) Différence d incorporation - Charges non incorporables - Produits non incorporés - Charges supplétives Charges de la comptabilité générale exclues des coûts RA majoré Produits de comptabilité générale non repris en analytique RA minoré Charges analytiques incluses dans les coûts. Coûts majorés. RA minoré X X X Différences d inventaire - Articles manquants (mali) Sorties de stock non prises en compte dans les coûts. Coûts minorés RA majoré X 35 Entrées en stock non enregistrées ou

36 Si les charges périodiques constituent une différence de traitement comptable : Diminution (-) Augmentation (+) Différence d incorporation - Abonnement périodique des charges Abonnement de charges > charges périodiques Charges de comptabilité analytique > Charges de comptabilité générale Coûts majorés RA minoré X Abonnement de charges < charges périodiques Analyse inverse Coûts minorés RA majoré X 2. La concordance des résultats En résumé : Résultat de la comptabilité analytique + Produits non incorporés + Charges supplétives + Boni d inventaire - Mali d inventaire - Charges non incorporables (+ ou -) Différence sur abonnement périodique des charges = Résultat de la comptabilité générale En théorie, la concordance pourrait être réalisée sur le résultat analytique à partir du résultat de la comptabilité générale. Cependant, le résultat comptable est unique et le résultat de la comptabilité générale est le seul à retenir. Les ajustements sont donc à effectuer dans ce sens : Résultat de la comptabilité analytique Retraitements + ou - = comptables Résultat de la comptabilité générale 36

37 3. APPLICATION N 8 Le compte de résultat simplifié de l entreprise MARQUIS est le suivant à la fin du mois de mars : Compte de résultat Achats ,00 Production vendue ,00 Variation stocks 62068,80 Production stockée -6122,20 Achats non stockés 5000,00 Autres charges externes 6800,00 Impôts, taxes 1000,00 Charges de personnel ,00 Autres charges gestion 2000,00 Charges financières 1600,00 Dotations amort. et prov ,00 Résultat ,00 Total ,80 Total ,80 Etablir la concordance entre le résultat analytique et le résultat général. Tableau de concordance Eléments Montant Résultat de la comptabilité analytique + Charges supplétives - Charges non incorporables + Boni d inventaire - Mali d inventaire Résultat de la comptabilité générale 37

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