ENQUETE MENAGES DEPLACEMENTS DES BOUCHES-DU-RHÔNE 2009

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1 CETE Méditerranée Rapport de synthèse Nom du département ENQUETE MENAGES DEPLACEMENTS DES BOUCHES-DU-RHÔNE 2009 Exploitation standard selon la logique de comparabilité Février 2010 Centre d'etudes Techniques de l'equipement Méditerranée CETE Méditerranée Titre du rapport sous-titre date 1

2 Région PACA ENQUETE MENAGES DEPLACEMENTS DES BOUCHES DU RHÔNE Exploitation selon la logique de comparabilité avec l enquête de Rapport de synthèse date : février 2010 auteur : CETE méditerranée responsable de l'étude : Jean-Louis VALGALIER, DAT participants : Xavier CEREA, Sammy GIUSTI, Bruno MARTINEZ, Olivier SANZERI résumé de l étude : Les rapports de synthèse de l enquête ménages déplacements des Bouches-du- Rhône présentent les principaux résultats des différentes exploitations effectuées. La maîtrise d ouvrage a choisi de faire réaliser plusieurs exploitations, suivant trois logiques différentes : une logique institutionnelle, une logique de bassins de déplacements et une logique de comparabilité avec l EMD de Nous restituons ici les résultats des exploitations selon la logique de comparabilité avec la précédente enquête, qui mettent en évidence les évolutions relatives aux résidents et à leurs pratiques de mobilité. Ce rapport met également la situation des Bouches-du-Rhône en perspective par rapport aux autres grandes agglomérations françaises. zone géographique : Département des Bouches-du-Rhône nombre de pages : 38 n d'affaire : 08A maître d'ouvrage : Région PACA CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

3 CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

4 Sommaire INTRODUCTION LES PÉRIMÈTRES D ÉTUDE Les enquêtes ménages déplacements de la fin des années L enquête ménages déplacements de L enquête ménages déplacements des Bouches-du-Rhône Évolutions sur les territoires des enquêtes de 88, 89 et Évolutions sur les territoires couverts par les AOTU en QUELLES ÉVOLUTIONS DE LA POPULATION? La population a sensiblement augmenté entre 1997 et Les actifs ayant un emploi et les retraités sont plus nombreux aujourd hui La taille des ménages diminue et les écarts entre territoires s amoindrissent La motorisation a continué à augmenter entre les deux enquêtes COMMENT ONT ÉVOLUÉ LES PRATIQUES DE DÉPLACEMENT DES RÉSIDENTS DE MARSEILLE, D AIX-EN-PROVENCE ET DE L ÉTANG DE BERRE? La mobilité tous modes continue d augmenter sauf à Aix-en-Provence Les évolutions de mobilité touchent inégalement les différentes catégories de personnes L évolution de la mobilité par mode varie d un territoire à l autre La part des modes alternatifs augmente seulement sur Marseille La part des déplacements secondaires a augmenté partout COMMENT ONT ÉVOLUÉ LES PRATIQUES DE DÉPLACEMENT DES RÉSIDENTS DES AOTU? La mobilité évolue de manière différenciée selon les AOTU La part de marché des modes alternatifs augmente chez les résidents de MPM et les écarts de CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

5 pratiques modales s atténuent autour de l Étang de Berre La part de marché de l automobile diminue dans les déplacements des résidents de MPM et du Pays de Martigues Dans les déplacements des résidents de MPM, la part de marché des transports collectifs croît de près de 14 % La part de marché de la marche croît chez les résidents de MPM et elle se localise autour de 25 % dans les autres AOTU COMMENT A ÉVOLUÉ LA DISTRIBUTION DES DÉPLACEMENTS? COMMENT SE SITUENT LES TERRITOIRES DES BOUCHES-DU-RHÔNE PAR RAPPORT AUX AUTRES AGGLOMÉRATIONS FRANÇAISES? L évolution de la mobilité suit les mêmes tendances à Aix et Marseille que dans les autres grandes agglomérations L évolution des parts modales de Marseille suit la tendance de Lille et Lyon Les part modales de MPM affichent des évolutions comparables aux autres grandes agglomérations34 SYNTHÈSE ANNEXES Évolution des parts de marché des modes de déplacement entre 1997 et 2009, par AOTU Évolution des parts de marché des modes de déplacement entre 1997 et 2009, sur les territoires d enquête de CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

6 Enquête Ménages Déplacements des Bouches-du-Rhône Exploitation selon la logique de comparabilité avec l enquête de Introduction L objet des rapports de synthèse de l Enquête Ménages Déplacements est de présenter les principaux résultats des différentes exploitations effectuées. La maîtrise d ouvrage a choisi de faire réaliser plusieurs exploitations, suivant trois logiques différentes : une logique institutionnelle, distinguant les territoires couverts par les Autorités Organisatrices des Transports Urbains (AOTU), une logique de bassins de déplacements, et une logique de comparabilité avec l enquête précédente réalisée entre 1996 et Dans ce rapport, nous exposons les résultats des exploitations selon la logique de comparabilité avec l enquête de L objectif est d observer l évolution des pratiques de mobilité des résidents depuis la dernière enquête. La mesure de l évolution de la mobilité avec les EMD suppose de prendre quelques précautions, notamment en ce qui concerne l évolution des territoires d étude au fil des enquêtes. Aussi la première partie de ce rapport permet de rappeler quels ont été les territoires des enquêtes successives et d expliciter les choix qui ont prévalu à la réalisation des exploitations de comparabilité, notamment celui d observer les évolutions selon deux approches territoriales : Sur les territoires des enquêtes de Marseille 1988, de l Étang de Berre 1989 et d Aix-en-provence 1990 ; Sur les territoires couverts par les AOTU en Dans la suite, ce rapport rend d abord compte des principales évolutions liées à la démographie, concernant le nombre d habitants, la taille des ménages, l occupation des personnes et la motorisation. Le deuxième chapitre donne les principales évolutions des pratiques de déplacements : comment a évolué la mobilité des personnes, selon les catégories de personnes, selon les modes utilisés pour se déplacer et les motifs de déplacements? Et comment ont évolué les parts de marché des différents modes, sur le territoire des AOTU notamment? La troisième partie donne une vision de l évolution des volumes de déplacements et de leur distribution. Enfin, la dernière partie permet de rapprocher les résultats constatés sur le territoire des Bouches-du-Rhône avec les résultats des enquêtes réalisées sur les territoires d autres agglomérations. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

7 1 Les périmètres d étude Les territoires des enquêtes ménages déplacements réalisées dans les Bouches-du-Rhône ont sensiblement varié depuis la fin des années Dans ce rapport, nous nous intéressons à rendre compte des évolutions dans le temps des pratiques de déplacements des résidents. Il est par conséquent nécessaire de présenter les territoires des enquêtes réalisées au cours des trois dernières périodes : 1988 à 1990, 1997 et Les enquêtes ménages déplacements de la fin des années 1980 Entre 1988 et 1990, trois enquêtes ont eu lieu dans les Bouches-du Rhône : Marseille en 1988 ; Étang de Berre en 1989 ; Aix-en-Provence en 1990 ; Les territoires couverts par ces enquêtes sont représentés sur la carte ci-dessous : Ces territoires ne sont pas disjoints. Les communes de Cabriès, Bouc-Bel-Air, Simiane-Collongue, Gardanne et Mimet ont été enquêtées lors des EMD d Aix-en-Provence et de Marseille ; celles de Rognac, Vitrolles, Marignane, Saint-Victoret et Gignac-la-Nerthe lors des enquêtes de Marseille et de l Étang de Berre ; la commune de Velaux figure quant à elle dans les trois enquêtes. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

8 1.2 L enquête ménages déplacements de En 1997, l enquête de l Aire Métropolitaine Marseille-Aubagne-Aix-en-Provence-Étang de Berre a été réalisée sur l ensemble des trois territoires précédents, auxquels ont été ajoutées plusieurs communes : Salon-de-Provence, Pellissanne et La Barben au nord de l Étang de Berre ; La Bouilladisse, La Destrousse et Peypin, à la limite des territoires d Aix-en-Provence et de Marseille ; Cuge-les-Pins, Roquefort-la-Bedoule et Ceyreste, à l est du territoire de Marseille ; Ainsi que Pertuis, située dans le Vaucluse. Une exploitation de comparabilité avait été effectuée lors de cette enquête afin de mesurer des évolutions. Celle-ci n a porté que sur le territoire couvert par les enquêtes réalisées de 1988 à CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

9 1.3 L enquête ménages déplacements des Bouches-du-Rhône En 2009, le territoire d enquête est plus important que lors de la précédente enquête. Il s est encore étendu au nord-ouest et couvre également une partie de l ouest du Var. De plus, une partie du territoire située dans le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var a été enquêtée par téléphone. Pour permettre d observer les évolutions relatives à la mobilité et aux déplacements, deux approches ont été utilisées Évolutions sur les territoires des enquêtes de 88, 89 et 90 La première approche ne porte que sur les territoires des enquêtes de la fin des années 80. Ceci présente l avantage de fournir des données comparables non seulement à celles de 1997, mais également à celles de 1988 à Toutefois, comme les trois territoires ne sont pas disjoints, cette exploitation ne permet pas de donner de moyenne, ni de total sur l ensemble de l aire d étude. Les découpages utilisés sont ceux de Les secteurs de tirage de l enquête 2009 étant différents de ceux des précédentes enquêtes, les découpages de l époque ont été reconstitués à partir des zones fines. Ainsi, les découpages utilisés dans l exploitation de comparabilité, et pour certains dans ce rapport, sont les suivants : CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

10 Périmètre DTIR D30 "standard Certu" D10 "standard Certu" Marseille D59 D30 D8 D2 Aix-en-Provence D28 D17 D8 D2 Étang de Berre D21 D12 D6 D2 Les dénominations DTIR, D30, D10 et D2 sont des appellations génériques. Par conséquent, le nombre de zones de ces découpages n est pas forcément de 30 pour le D30 ou 10 pour le D10. D Évolutions sur les territoires couverts par les AOTU en 2009 La seconde approche porte sur les territoires actuels des AOTU de l aire d enquête. Cette carte met en évidence les territoires des huit AOTU de l aire d enquête, ainsi que la commune de Saint-Martin-de-Crau et l ouest du Var : L enquête de 1997 a été réexploitée sur ce découpage, afin de permettre de mesurer des évolutions à l échelle des AOTU. On note toutefois que les territoires actuels de deux AOTU n étaient pas intégralement couverts par l enquête précédente : les communautés d agglomération du Pays de l Étoile et Agglopôle Provence. Les évolutions présentées se font à périmètre variable pour ces deux territoires. Pour les territoires d AOTU du Bassin Minier de Provence et de Saint-Martin-de-Crau, nous rappelons ce qui avait été indiqué à l origine : les échantillons de 1997 et 2009 sont insuffisants pour que toutes les données soient statistiquement significatives. Les lignes correspondant à ces deux territoires sont donc grisées dans les différents tableaux. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

11 2 Quelles évolutions de la population? 2.1 La population a sensiblement augmenté entre 1997 et 2009 L extrapolation de la croissance démographique observée entre les recensements de l INSEE de 1999 et de 2007 révèle une augmentation importante de la population sur les trois territoires entre les deux dernières enquêtes. Le territoire de Marseille a connu un accroissement de 9 % de sa population ; celui d Aix-en- Provence de 13,7 % et la population de l Étang de Berre a crû de 7,3 %. En 2009, l enquête ménages déplacements permet d estimer la population de ces trois territoires. Nous rappelons que la population des territoires d enquête de Marseille, d Aix et de l Étang de Berre, comporte des double-comptes. Aussi la somme des populations de ces trois territoires est supérieure à la population de l aire couverte par ces trois enquêtes : Périmètre Population 2009 Marseille Aix-en-Provence Étang de Berre EMD 2009 Les noms Marseille, Aix-en-Provence et Étang de Berre désignent, dans ce rapport, les territoires d enquête de présentés dans le chapitre précédent. 2.2 Les actifs ayant un emploi et les retraités sont plus nombreux aujourd hui Les tableaux suivants donnent la répartition de la population selon l occupation principale des personnes. Nous rappelons qu aucune moyenne ne peut être donnée sur l ensemble du territoire d enquête, du fait des doublecomptes. Périmètre Travail à temps plein Travail à temps partiel Étudiant Scolaire jusqu'au BAC Chômeur Retraité Reste au foyer Autre Marseille 32% 5% 5% 19% 7% 20% 9% 3% Aix-en-Provence 33% 7% 7% 20% 5% 17% 8% 2% Étang de Berre 32% 5% 2% 22% 7% 16% 13% 2% Occupation principale des personnes de 5 ans et plus selon la zone de résidence en 1997, EMD 1997) Périmètre Travail à temps plein Travail à temps partiel Étudiant Scolaire jusqu'au BAC Chômeur Retraité Reste au foyer Autre Marseille 32% 6% 4% 19% 6% 23% 7% 3% Aix-en-Provence 34% 7% 6% 18% 4% 23% 7% 2% Étang de Berre 34% 7% 1% 21% 5% 22% 8% 2% Occupation principale des personnes de 5 ans et plus selon la zone de résidence en 2009, EMD 2009) En 2009, la part des actifs avec ou sans emploi dans l ensemble de la population varie de 44 % à Marseille à 46 % sur l Étang de Berre. Ce chiffre est resté stable pour Marseille et Aix-en-Provence, alors qu il est en nette croissance sur l Étang de Berre, avec une augmentation de plus de 4 % : CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

12 Sur les trois territoires, la part des actifs ayant un emploi à temps plein ou partiel a augmenté, sur Aixen-Provence de 2,5 %, sur Marseille de 4,5 %, et plus fortement sur l Étang de Berre (10,5 %) ; La part des chômeurs a baissé dans tous les territoires : d environ 22 % à Aix-en-Provence et Marseille et de près de 28 % sur l Étang de Berre. Le taux de chômage a donc diminué sur les trois territoires, passant de 17 % de la population active à 13 % à Marseille, de 12 à 9 % à Aix-en-Provence et de 16 à 11 % sur le territoire de Berre. Nous rappelons que la catégorie chômeur désigne, dans l enquête, toute personne sans activité déclarant rechercher un emploi. La part des retraités a augmenté sur tous les territoires et ce, de manière importante : de 16,5 % à Marseille, 35,5 % sur l Étang de Berre et 40 % à Aix-en-Provence. Cette croissance correspond, dans les Bouches-du- Rhône, au vieillissement de la population observée à l échelle nationale. On constate en outre que la part représentée par les retraités tend à s homogénéiser entre les trois territoires. Les augmentations les plus fortes ont eu lieu là où le taux de retraités était le plus faible. L écart maximal entre ces territoires est donc passé de 19 % en 1997 à seulement 6 % en L augmentation de la part des retraités et la stabilité, voire la croissance sur l Étang de Berre du taux d actifs se traduisent par : Une forte baisse et une homogénéisation de la part des personnes restant au foyer à l échelle des trois territoires ; Une baisse de la part des scolaires et étudiants, en particulier sur le territoire d Aix-en-Provence (-14%) où cette part était nettement plus élevée en La taille des ménages diminue et les écarts entre territoires s amoindrissent Le tableau suivant donne la taille moyenne des ménages sur les trois territoires et son évolution entre 1997 et 2009 : Périmètre Évolution en % Marseille 2,30 2,25-1,9 Aix-en-Provence 2,40 2,20-8,1 Étang de Berre 2,64 2,41-8,4 Taille des ménages selon la zone de résidence en 1997 et 2009, EMD 1997 et 2009 Le nombre moyen de personnes par ménage a diminué sur les territoires de Marseille, d Aix-en-Provence et de l Étang de Berre. Cette tendance, généralement observée à l échelle nationale, est essentiellement due au phénomène de décohabitation qui se développe depuis plusieurs années. La baisse a été nettement plus marquée là où la taille des ménages était plus élevée en Les écarts entre territoires ont donc été réduits, même si les ménages de l Étang de Berre restent nettement plus grands que les autres, avec une taille proche de celle observée à Aix-en-Provence en Avec une baisse plus faible que sur Aix-en-Provence, la taille des ménages est désormais légèrement plus élevée à Marseille. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

13 2.4 La motorisation a continué à augmenter entre les deux enquêtes Le graphique suivant donne la répartition des ménages selon le nombre de véhicules à disposition, en distinguant les ménages non-motorisés, les ménages disposant d un seul véhicule et les ménages multimotorisés. Nombre de VP à disposition du ménage Marseille ,3% 46,3% 27,4% Marseille ,7% 45,8% 28,5% Périmètre Aix-en-Provence 1997 Aix-en-Provence 2009 Etang de Berre ,7% 16,5% 14,0% 45,0% 42,6% 45,5% 41,3% 40,9% 40,5% 0 VP Etang de Berre ,8% 42,3% 48,8% 1 VP 2 VP et plus Part du total des ménages EMD 1997 et 2009 Pour compléter la lecture, le graphique ci-dessous représente l évolution du taux de motorisation des personnes de 18 ans et plus, c'est-à-dire le nombre moyen de véhicules à disposition par personne en âge de conduire : Evolution du taux de motorisation des personnes de 18 ans et plus 0,85 0,82 0,80 0,77 Taux de motorisation 0,75 0,70 0,65 0,60 0,74 0,69 0,59 0,63 M arseille Aix-en-Provence Etang de Berre 0, EMD 1997 et 2009 L enquête révèle que la motorisation des personnes en âge de conduire a augmenté sur les trois territoires. Toutefois, de nettes différences apparaissent entre ceux-ci : L accroissement du taux de motorisation des personnes a été très élevé sur le territoire de l Étang de CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

14 Berre, avec près de 19 % d augmentation. Contrairement à la situation de 1997, ce taux est aujourd hui plus élevé qu à Aix-en-Provence, avec 8,2 véhicules pour dix personnes en âge de conduire. Alors que les ménages sont aujourd hui plus petits qu il y a douze ans, on y compte cependant davantage de véhicules : la part des ménages non-motorisés a baissé de près de 37 % alors que celle des ménages multi-motorisés a augmenté de plus de 20 %. Sur Marseille, la part des ménages multi-motorisés a aussi augmenté, conduisant à une baisse de la part des ménages non-motorisés et des ménages disposant d un seul véhicule. Toutefois, ce phénomène a été de moindre ampleur que sur l Étang de Berre. De plus, la taille des ménages a diminué plus faiblement qu ailleurs. Aussi, l augmentation du taux de motorisation des personnes a été beaucoup plus faible, seulement 7 %. Sur le territoire d Aix-en-Provence, la part des ménages non-motorisés a augmenté de plus de 20 %, au détriment des ménages disposant d un seul véhicule. Du fait de la baisse de la taille des ménages, le taux de motorisation des personnes en âge de conduire a cependant augmenté, mais faiblement, de 4 %. Cette hausse correspond à l accroissement du parc automobile qui se répartit désormais sur un nombre plus important de ménages plus petits. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

15 3 Comment ont évolué les pratiques de déplacement des résidents de Marseille, d Aix-en-Provence et de l Étang de Berre? Dans ce chapitre, les données de mobilité sont relatives à l ensemble de la population, contrairement aux deux autres rapports dans lesquels n étaient considérées que les personnes de 5 ans et plus. Les mobilités présentées ici sont inférieures aux mobilités calculées sur les seules personnes âgées d au moins cinq ans. Ce choix a été fait de manière à pouvoir comparer les résultats des Bouches-du-Rhône avec ceux d autres agglomérations uniquement disponibles en population totale. 3.1 La mobilité tous modes continue d augmenter sauf à Aix-en-Provence Le graphique suivant donne l évolution du nombre moyen de déplacements quotidiens réalisés en semaine par les résidents des trois territoires. Evolution de la mobilité tous modes rapportée à la population totale 4,10 3,98 3,90 3,83 3,73 3,70 3,50 3,60 3,47 M arseille Aix-en-Provence 3,30 3,30 3,25 Etang de Berre 3,10 2,90 2,91 2,92 2, EMD 1997 et 2009 Entre 1997 et 2009, la mobilité continue à croître sur les territoires de Marseille et de l Étang de Berre. On constate toutefois un infléchissement de la courbe sur Marseille. La mobilité tous modes diminue en revanche sur le territoire d Aix-en-Provence. Cette baisse, de près de 3 % en douze ans, a lieu après une forte hausse entre les enquêtes de 1988 et CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

16 Sur le territoire de Marseille, la mobilité augmente sur une large partie du territoire. Dans les quartiers sud de la ville, de même qu à l est, de Plan-de-Cuques à La Ciotat, cette croissance dépasse largement les 10 %. Dans le centre ancien, comme dans l est de Marseille, la hausse est plus modérée. On remarque également que la mobilité croît fortement sur le littoral à l est de l Étang de Berre, où se situent notamment les communes de Marignane et Vitrolles. Seule la mobilité des résidents des quartiers nord de Marseille reste relativement stable. Elle diminue même près du littoral, de la Belle de Mai à l Estaque. Les zones 2 et 3, correspondant au nord de Marseille, avaient déjà les mobilités les plus faibles en CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

17 Sur le territoire d Aix-en-Provence, la mobilité baisse là où elle était plus élevée en 1997 : globalement sur la commune d Aix. Toutefois, la zone où la mobilité baisse le plus fortement est celle dont la mobilité est la plus faible, avec 3,46 déplacements par personne en 2009 quand la moyenne est de 3,73. Cette baisse est essentiellement due au Jas de Bouffan, à St-Mitre et Pey Blanc, alors que la mobilité augmente légèrement à Puyricard. La croissance est forte au nord-ouest d Aix-en-Provence, proche de 17 %. En 1997, la mobilité y était nettement plus faible. Dans l est, la mobilité reste globalement stable, à un niveau proche de celui d Aix-en-Provence (hors-centre ancien). Au sud, de Cabriès à Trets, la mobilité augmente faiblement pour atteindre 3,59 déplacements par personne. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

18 Le territoire de l Étang de Berre est très hétérogène : La mobilité augmente de plus de 20 % dans l ouest, où elle dépasse aujourd hui 4,4 déplacements quotidiens par personne ; La mobilité a également augmenté à l est, de Berre à Marignane, où la mobilité reste nettement inférieure à la moyenne ; La seule baisse de mobilité observée concerne Martigues, qui avait en 1997 la plus forte mobilité. Ailleurs elle reste relativement stable. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

19 3.2 Les évolutions de mobilité touchent inégalement les différentes catégories de personnes Les tableaux suivants donnent l évolution de la mobilité tous modes entre 1997 et 2009 selon l occupation principale des personnes. Marseille Travail à temps plein Travail à temps partiel Étudiant Scolaire Reste au Chômeur Retraité jusqu'au BAC foyer Ensemble ,01 4,58 3,28 3,15 3,40 2,79 3,00 3, ,36 4,61 3,59 3,28 3,93 3,12 3,20 3,47 Évolution 9% 1% 9% 4% 16% 12% 7% 7% Évolution de la mobilité tous modes selon l'occupation principale entre 1997 et 2009, EMD 1997 et 2009 Étang de Berre Travail à temps plein Travail à temps partiel Étudiant Scolaire Reste au Chômeur Retraité jusqu'au BAC foyer Ensemble ,44 5,33 3,24 3,55 4,13 2,96 3,45 3, ,62 5,33 3,74 3,79 4,71 3,53 4,25 3,99 Évolution 4% 0% 15% 7% 14% 19% 23% 11% Évolution de la mobilité tous modes selon l'occupation principale entre 1997 et 2009, EMD 1997 et 2009 La hausse de mobilité sur Marseille et l Étang de Berre a concerné toutes les catégories de personnes, mais de manière différente. On remarque que les catégories qui ont connu la plus forte augmentation sont celles dont la mobilité était la plus faible en 1997 et dont les déplacements sont les moins contraints: les personnes restant au foyer (sur l Étang de Berre surtout) les retraités et les chômeurs. Les actifs ayant un emploi, catégorie la plus mobile, ont connu une augmentation de mobilité beaucoup plus faible, de sorte que l on assiste à une réduction des écarts entre catégories de personnes. En 2009, un chômeur résidant sur le territoire de l Étang de Berre réalise plus de déplacements qu un actif travaillant à temps plein. Aix-en-Provence Travail à temps plein Travail à temps partiel Étudiant Scolaire Reste au Chômeur Retraité jusqu'au BAC foyer Ensemble ,47 5,34 4,42 3,60 4,14 3,03 4,05 3, ,54 5,25 4,32 3,40 4,09 3,14 3,70 3,72 Évolution 2% -2% -2% -6% -1% 4% -9% -3% Évolution de la mobilité tous modes selon l'occupation principale entre 1997 et 2009, EMD 1997 et 2009 Sur Aix-en-Provence, la baisse de mobilité affecte toutes les catégories de personnes à l exception des actifs travaillant à temps plein et des retraités, dont la mobilité augmente respectivement de près de 2 et 4 %. La baisse de mobilité apparaît forte chez les personnes restant au foyer, dont la mobilité était nettement supérieure en 1997 à celle de cette même catégorie à Marseille et sur l Étang de Berre. Dans le même temps, la part des personnes restant au foyer a baissé de près de 17 % à Aix-en-Provence. Il est très probable que la CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

20 tranche la plus mobile des personnes restant au foyer ait aujourd hui basculé dans la catégorie des actifs ; les personnes demeurant en 2009 dans cette catégorie seraient alors les moins mobiles. 3.3 L évolution de la mobilité par mode varie d un territoire à l autre Les tableaux suivants donnent, pour chaque territoire, la mobilité par mode rapportée à l ensemble de la population : 4 3,5 Evolution des mobilités rapportées à la population totale (Marseille) 3 0,34 0,40 Mobilité 2,5 2 1,5 1 0,5 0 0,33 1,05 1,18 1,02 0,42 0,42 0,37 1,08 1,35 1, Autres modes Deux roues TC M arche Voiture passager Voiture conducteur Sources : EMD 1997 et 2009 Sur le territoire de Marseille, l augmentation de 7 % de la mobilité s est principalement effectuée sur la marche à pied (+ 12,6 %) et les transports en commun (+ 16,7 %). La mobilité en deux-roues (motorisés et vélo), très faible, a également augmenté. Malgré la hausse de la mobilité tous modes, la mobilité en voiture a diminué de 1,5 %. Cette baisse s est faîte sur la voiture utilisée en tant que conducteur (-1,9 %). Le taux de remplissage des véhicules a donc légèrement augmenté, passant de 1,31 à 1,32 personnes par véhicule, alors qu il avait fortement baissé de 1988 à CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

21 Evolution des mobilités rapportées à la population totale (Aix-en-Provence) 4 3,5 0,23 0,27 Mobilité 3 2,5 2 1,5 0,23 0,72 0,47 1,05 0,97 0,58 0,54 1 0,5 0 1,86 1,83 1, Sources : EMD 1997 et 2009 Autres modes Deux roues TC M arche Voiture passager Voiture conducteur La baisse de la mobilité sur Aix-en-Provence a principalement porté sur la marche à pied (- 7,6 %) et la voiture (- 3,2 %). Concernant l automobile, la baisse est légèrement plus forte que la baisse globale tous modes confondus (-2,7 %). Cette baise baisse a davantage porté sur la voiture utilisée en tant que passager, si bien que le taux de remplissage des véhicules a, contrairement à Marseille, continué à diminuer, passant de 1,31 à 1,29 personne par véhicule. En revanche, malgré la baisse de mobilité, le nombre de déplacements quotidiens réalisés en transports collectifs a augmenté de plus de 14 %. Evolution des mobilités rapportées à la population totale (Etang-de-Berre) Mobilité 4 3,5 3 2,5 2 1,5 0,21 0,79 0,58 0,19 0,91 0,60 0,16 0,89 0,69 1 0,5 0 2,13 1,83 1, Sources : EMD 1997 et 2009 Autres modes Deux roues TC M arche Voiture passager Voiture conducteur Sur le territoire de l Étang de Berre, la mobilité en automobile a augmenté de 16,2 %, c est-à-dire davantage que la mobilité tous modes (+ 10,6 %). Sur ce territoire, le taux de remplissage des véhicules a peu évolué, passant d un peu moins de 1,33 personne par véhicule à un peu plus de 1,32. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

22 La mobilité à pied est restée relativement stable, avec une baisse de moins de 3 %, tandis que le nombre de déplacements en transports collectifs réalisés quotidiennement a diminué de plus de 14 %, et ce malgré la croissance de la mobilité globale, conduisant à une baisse de la part de marché des transports en commun. 3.4 La part des modes alternatifs augmente seulement sur Marseille La marche à pied, le vélo et les transports collectifs sont désignés sous le terme de modes alternatifs aux modes motorisés individuels (automobile et deux-roues motorisés principalement). Le tableau suivant donne l évolution de leur part de marché 1 pour les territoires de Marseille, d Aix-en-Provence et de l Étang de Berre : Evolution de la part des modes alternatifs entre 1997 et 2009 Part des déplacements en % 43% 46% 34% 34% 31% 27% Marseille Aix-en-Provence Etang de Berre Périmètre Sources : EMD 1997 et 2009 On constate, de manière triviale, que la part de marché des modes alternatifs est plus élevée sur les territoires les plus densément peuplés. A Marseille, un peu moins d un déplacement sur deux emprunte en 2009 un mode alternatif, alors que cette proportion n est que légèrement supérieure à un déplacement sur trois à Aix-en- Provence et à un déplacement sur quatre sur l Étang de Berre. Les écarts entre les trois territoires se creusent. La part des modes alternatifs a crû de plus de 6 % à Marseille, alors qu elle y était déjà plus élevée en 1997 ; elle est restée stable à Aix-en-Provence et a diminué de plus de 13 % sur l Étang de Berre où elle était légèrement inférieure en Sur l Étang de Berre, cette baisse est due à une croissance relativement forte de la part de marché de l automobile, de 5 %, alors que sur le territoire d Aix-en-Provence, celle-ci est restée stable, et qu elle a diminué de près de 8 % sur le territoire de Marseille. 1 Les parts de marché détaillées sont données en annexe 2. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

23 3.5 La part des déplacements secondaires a augmenté partout Le motif combiné permet d identifier l activité qui fait l objet d un déplacement venant du domicile ou y allant. Si le domicile n est ni l origine, ni la destination du déplacement, le motif combiné est alors qualifié de secondaire. Motif combiné Marseille Périmètre Aix-en-Provence Étang de Berre Domicile-travail habituel 17% 15% 16% Domicile-école 12% 10% 12% Domicile-université 2% 2% 0% Domicile-achats 16% 13% 15% Domicile-accompagnement 11% 11% 13% Domicile-autre 23% 24% 24% Secondaire 20% 25% 20% Ensemble 100% 100% 100% Répartition des déplacements selon le motif combiné en 1997, EMD 1997 Motif combiné Marseille Périmètre Aix-en-Provence Étang de Berre Domicile-travail habituel 12% 12% 13% Domicile-école 10% 8% 9% Domicile-université 2% 2% 1% Domicile-achats 16% 15% 14% Domicile-accompagnement 12% 13% 14% Domicile-autre 25% 24% 27% Secondaire 24% 26% 22% Ensemble 100% 100% 100% Répartition des déplacements selon le motif combiné en 2009, EMD 2009 Entre 1997 et 2009, la part des déplacements secondaires a nettement augmenté sur les trois territoires : de 5 % sur Aix-en-Provence, où cette part était nettement plus élevée en 1997, de 14 % sur l Étang de Berre et de près de 20 % à Marseille. Cela a notamment comme effet de faire apparaître une baisse de la part des déplacements entre domicile et lieu de travail. Cette baisse ne signifie pas forcément que le travail attire moins de déplacements en 2009 qu en 1997, car une partie des déplacements motivés par le travail sont désormais inclus dans des boucles de déplacements plus longues. La baisse de ce motif peut tout de même s expliquer par le fait que de plus en plus d actifs choisissent de ne pas rentrer déjeuner à leur domicile un jour travaillé. A ce stade, il est néanmoins difficile de faire la part de ce qui est dû à l une ou l autre de ces causes. L évolution des déplacements entre domicile et lieu d achats a été très différente selon les territoires. Leur part a baissé à Marseille et sur l Étang de Berre. A nouveau on peut noter que les déplacements liés aux achats sont de plus en plus des déplacements secondaires inclus dans des boucles de déplacements. A Aix-en-Provence en revanche, la part des déplacements entre domicile et lieu d achats a fortement augmenté, de près de 13 %, malgré la croissance de la part des déplacements secondaires. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

24 En 2009, la répartition des déplacements selon le motif est relativement proche d un territoire à l autre, en particulier pour les déplacements entre domicile et lieu de travail. Les évolutions observées entre les dernières enquêtes ont conduit à une réduction des écarts entre les différents territoires, notamment pour les motifs travail, achats, université ainsi que pour les déplacements secondaires. Au contraire, l accompagnement a davantage crû sur l Étang de Berre, alors que sa part dans l ensemble des déplacements y était déjà plus importante en CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

25 4 Comment ont évolué les pratiques de déplacement des résidents des AOTU? 4.1 La mobilité évolue de manière différenciée selon les AOTU Globalement, la mobilité a crû d environ 6 % à l échelle du territoire d enquête. L évolution de la mobilité tous modes est différenciée selon les territoires : Elle a augmenté sur les territoires de MPM et du Pays de l Étoile, où elle est en 2009 inférieure à la mobilité sur les autres AOTU ; Autour de l Étang de Berre, la mobilité a augmenté sur les territoires d Agglopôle Provence et surtout de Ouest Provence, où elle avait un niveau relativement bas (3,49) en 1997 ; alors qu elle a diminué dans le Pays de Martigues, où elle était nettement plus élevée (4,22) il y a douze ans ; Enfin, la mobilité tous modes est restée stable sur le territoire de Communauté d Agglomération du Pays d Aix. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

26 4.2 La part de marché des modes alternatifs augmente chez les résidents de MPM et les écarts de pratiques modales s atténuent autour de l Étang de Berre Les trois graphiques suivants représentent l évolution des parts de marché des principaux modes, automobile, transports en commun et marche à pied, sur les territoires actuels des AOTU La part de marché de l automobile diminue dans les déplacements des résidents de MPM et du Pays de Martigues A l échelle du territoire d enquête, la part de marché de l automobile a diminué d un peu plus de 1 point entre les deux dernières enquêtes. Evolution de la part de marché de la voiture (passager et conducteur) entre 1997 et 2009 Part de la voiture (passager et conducteur) 52% 48% 71% 67% 68% 60% 69% 64% 63% 64% 68% 68% 58% 57% Série1 Série2 MPM CA du Pays de Martigues SAN Ouest Provence CA Agglopôle Provence CPA CA du Pays de l'etoile Ensemble AOTU En 2009, seulement 48 % des déplacements réalisés par les résidents de MPM sont faits en automobile, en tant que conducteur ou passager. Depuis l enquête de 1997, la part de marché de l automobile a connu une baisse de près de 4 points. Sur les autres territoires d AOTU, la part de marché de l automobile est aujourd hui comprise entre 64 % sur CPA et 69 % sur Agglopôle Provence. Mais l évolution de ce taux ne s est pas faîte partout de la même manière : La part de marché de l automobile a fortement augmenté sur les territoires du nord-ouest de l Étang de Berre, de près de 6 points chez les résidents d Agglopôle Provence et de près de 8 points chez ceux de Ouest Provence ; Elle a en revanche diminué dans le Pays de Martigues, où elle était, en 1997, nettement plus élevée que sur les autres AOTU du pourtour de l Étang de Berre ; on constate donc une forte réduction des écarts entre ces trois territoires ; Sur les territoires de CPA et du Pays de l Étoile, la part de marché de l automobile est restée CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

27 relativement stable Dans les déplacements des résidents de MPM, la part de marché des transports collectifs croît de près de 14 % La part de marché des transports en commun a, globalement, légèrement augmenté. En 2009, moins d un déplacement sur dix est réalisé en transports collectifs. Evolution de la part de marché des transports en commun entre 1997 et ,4% 10,9% Part des transports en commun 3,7% 4,5% 6,4% 3,6% 5,0% 4,0% 6,8% 6,3% 9,1% 8,5% 8,6% 5,6% MPM CA du Pays de Martigues SAN Ouest Provence CA Agglopôle Provence CPA CA du Pays de l'etoile Ensemble AOTU En 2009, les résidents de MPM utilisent les transports en commun dans 12,4 % de leurs déplacements. Cette part de marché a connu une croissance de près de 14 % en douze ans. Sur le territoire de CPA, cette part de marché a également légèrement augmenté. La mobilité des résidents de ces territoires ayant augmenté entre les deux enquêtes, la mobilité en transports en commun, et donc le volume des déplacements empruntant ce mode de transport, a augmenté : de 23 % environ sur MPM et de 8 % sur CPA. Dans les déplacements des résidents des territoires de Ouest Provence et d Agglopôle Provence, où la part de marché de l automobile a crû considérablement, celle des transports collectifs a baissé de respectivement 44 et 20 %. En revanche, la part de marché des transports en commun dans les déplacements des résidents du Pays de Martigues qui était, en 1997, la plus faible, a légèrement augmenté. Comme pour l automobile, on constate que les écarts de part de marché des transports collectifs dans les territoires du pourtour de l Étang de Berre se réduisent. L enquête montre que la part des transports collectifs dans les déplacements des résidents du Pays de l Étoile a chuté de plus de 34 %, alors que cette part était la plus importante en 1997 parmi les AOTU hors MPM. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

28 4.2.3 La part de marché de la marche croît chez les résidents de MPM et elle se localise autour de 25 % dans les autres AOTU La part de marché de la marche à pied est restée stable à l échelle de l aire d enquête. En semaine, près d un déplacement sur trois se fait aujourd hui à pied. Evolution de la part de marché de la marche entre 1997 et 2009 Part de la marche 36% 34% 32% 28% 28% 26% 26% 25% 24% 24% 23% 21% 31% 31% MPM CA du Pays de Martigues SAN Ouest Provence CA Agglopôle Provence CPA CA du Pays de l'etoile Ensemble AOTU Dans les déplacements des résidents de MPM, la part de marché de la marche à pied a nettement augmenté, de près de 6 %. Si l on considère que la part de marché du vélo, bien que très faible, a également crû, on constate que les modes alternatifs tiennent une place plus importante aujourd hui. Dans les territoires autour de l Étang de Berre, on constate encore ce nivellement des pratiques modales des résidents : la part de marché de la marche à pied augmente chez les résidents du Pays de Martigues, alors qu elle était plus faible, et diminue chez ceux d Agglopôle Provence et de Ouest Provence. La part de marché de la marche à pied a diminué de 2,5 points chez les résidents de CPA. Malgré la croissance des transports collectifs, on constate que la part de marché des modes alternatifs a diminué d environ 1,5 point, passant de près de 35 % à 33 % de l ensemble des déplacements. La baisse de la part de marché des transports collectifs dans les déplacements des résidents du Pays de l Étoile s est accompagnée de la croissance de la marche à pied. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

29 5 Comment a évolué la distribution des déplacements? Nous rappelons que les trois territoires ne sont pas disjoints. La somme des volumes de déplacement de Marseille, d Aix et de l Étang de Berre est donc supérieure au volume total des déplacements sur l aire couverte par ces trois territoires. Périmètre Volume des déplacements quotidiens en 2009 Part des déplacements internes en 1997 Part des déplacements internes en 2009 Marseille ,6% 94,2% Aix-en-Provence ,3% 83,6% Étang de Berre ,6% 84,5% On constate que le taux de déplacements internes 2 est très variable sur les trois territoires. Le fait que les territoires soient disjoints biaise un peu ce résultat, les mêmes déplacements réalisés par les résidents des zones communes à plusieurs territoires étant tantôt considérés comme internes, tantôt comme des déplacements d échange. On observe tout de même qu à périmètre constant, le taux de déplacements internes décroît dans les trois territoires. Les cartes des pages suivantes montrent que les échanges entre ces territoires se développent. 2 Part représentée par les déplacements internes au territoire considéré dans l ensemble des déplacements ayant une extrémité dans ce territoire. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

30 CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

31 Compte-tenu de la dissymétrie introduite par l appartenance de certaines communes à plusieurs territoires, il est difficile de comparer le volume des échanges entre les territoires pris deux à deux : les communes situées sur l un et l autre de ces territoires peuvent en effet capter un nombre de déplacements importants, qui sont tantôt considérés comme internes, tantôt comme déplacements d échanges. C est notamment le cas des communes de Marignane et de Vitrolles, situées sur les territoires de Marseille et de l Étang de Berre. Si l on s attache à considérer, à périmètre constant, les évolutions des volumes, ces trois cartes montrent que les échanges entre les trois territoires se densifient : Entre Marseille et Aix-en-Provence, la croissance des échanges est élevée chez les résidents de Marseille comme chez ceux d Aix-en-Provence ; Les échanges de l Étang de Berre, avec Marseille d une part et avec Aix-en-Provence d autre part, ont également crû. On constate que la croissance du volume des déplacements d échanges est nettement plus élevée chez les résidents du territoire de Berre, même si les volumes des échanges réalisés par les résidents d Aix et de Marseille ont crû considérablement. D autre part les échanges entre Berre et l ouest des Bouches-du-Rhône a diminué. Le territoire de l Étang de Berre apparaît de plus en plus sous l influence de Marseille-Aix. On constate ainsi un renforcement du phénomène de métropolisation sur le territoire couvert par les périmètres de Marseille, d Aix-en-Provence et de l Étang de Berre. Ces trois territoires deviennent de plus en plus interdépendants (cf. rapport de l exploitation selon la logique de bassins de déplacements). Le volume des déplacements d échange avec l extérieur de l aire d enquête est également en hausse. Un point notable cependant : les échanges des résidents du territoire de Marseille avec celui de Toulon et le sud-est des Bouches-du-Rhône sont restés relativement stables, malgré la croissance de la population et de la mobilité. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

32 6 Comment se situent les territoires des Bouches-du-Rhône par rapport aux autres agglomérations françaises? Dans ce chapitre, nous mettons les évolutions observées sur le territoire des Bouches-du-Rhône en perspective avec celles d agglomérations comparables. Ainsi les territoires des communautés urbaines de Lille (LMCU) et de Lyon (Grand Lyon) ont été retenus. Les résultats des enquêtes réalisées sur le territoire de Toulon sont également présentés ici. Il faut noter que le périmètre de Toulon correspond au territoire de l AOTU en 1998 (SITCAT) qui ne couvrait pas la totalité de l agglomération. 6.1 L évolution de la mobilité suit les mêmes tendances à Aix et Marseille que dans les autres grandes agglomérations A l échelle du territoire enquêté en face-à-face, appelé ici Bouches-du-Rhône, la mobilité tous modes a crû de plus de 6 % entre 1997 et 2009, passant de 3,41 à 3,63 déplacements quotidiens par personne. Evolution de la mobilité tous modes rapportée à la population totale 4,1 3,9 3,7 3,5 3,3 3,1 2,9 Bouches-du-Rhône Marseille Aix-en-Provence Etang de Berre Toulon (SITCAT) Lyon Lille 2,7 2, Sources : EMD des Bouches-du-Rhône, de Toulon, de Lille et de Lyon L inversion de tendance observée à Aix-en-Provence s inscrit dans la dynamique généralement observée dans les grandes agglomérations françaises ; à l image de Lyon, Lille et Toulon, dont la mobilité a crû jusqu aux années 2000 avant de se stabiliser pour Toulon et de baisser dans les plus grandes agglomérations. Le territoire de Marseille n a pas connu ce phénomène. Ceci est dû au fait que la mobilité des Marseillais est restée nettement inférieure aux autres grandes agglomérations françaises depuis les années 80. On constate néanmoins que la croissance de mobilité a été légèrement plus faible que dans les années 90 et que la mobilité des résidents de Marseille est aujourd hui comprise entre les valeurs observées à Lille et à Lyon en L évolution de la mobilité des résidents de l Étang de Berre est quant à elle atypique par rapport aux autres agglomérations présentées ici. Toutefois, sa croissance correspond à ce qui est observé dans les autres territoires de ce type. En effet, la mobilité tous modes diminue généralement dans les grandes agglomérations, mais continue de croître dans leur périphérie et dans les territoires moins urbanisés. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

33 6.2 L évolution des parts modales de Marseille suit la tendance de Lille et Lyon Les trois graphiques suivants présentent l évolution des parts de marché des principaux modes, automobile, transports collectifs et marche à pied. Sur le territoire des Bouches-du-Rhône, la répartition modale des déplacements est restée relativement stable. On constate une légère baisse des parts de marché de l automobile et de la marche à pied. Celle des transports en commun a en revanche augmenté de plus de 5 %. 75% Evolution de la part de marché de la voiture (passager et conducteur) Part des déplacements en % 70% 65% 60% 55% 50% 45% 40% 35% 30% Bouches-du-Rhône Marseille Aix-en-Provence Etang de Berre Toulon (SITCAT) Lyon Lille Sources : EMD des Bouches-du-Rhône, de Toulon, de Lille et de Lyon Comme dans les autres grandes agglomérations françaises, la part de marché de l automobile connaît une baisse à Marseille depuis la dernière enquête. En 2009, cette part dépasse à peine un déplacement sur deux, ce qui est nettement inférieur à ce qui a été observé à Toulon en A Marseille, comme à Lille, Lyon et Toulon, on observe un découplage entre la possession et l usage de l automobile : la part de marché et la mobilité en voiture diminuent tandis que la motorisation continue de croître. Sur le territoire d Aix-en-Provence, on constate une prolongation de la tendance des années 90. La part de marché de l automobile est très légèrement décroissante et nettement supérieure à celle des autres agglomérations. Enfin, l automobile tient une place toujours croissante dans les déplacements des résidents de l Étang de Berre, qui apparaît à nouveau à contre-courant des grandes agglomérations. CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

34 Evolution de la part de marché des transports en commun 16% Part des déplacements en % 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% Bouches-du-Rhône Marseille Aix-en-Provence Etang de Berre Toulon (SITCAT) Lyon Lille 0% Sources : EMD des Bouches-du-Rhône, de Toulon, de Lille et de Lyon La part de marché des transports en commun a connu une croissance sur les territoires de Marseille (+ 9,3 %) et d Aix-en-Provence (+ 17,5 %). Aujourd hui près de 11,5 % des déplacements des résidents de Marseille sont réalisés en transports collectifs. Ceci correspond encore à la tendance des grandes agglomérations. A Aix-en- Provence, la part de marché des transports en commun est en passe de dépasser celle du périmètre réduit de Toulon. La forte croissance de la part de l automobile chez les résidents du territoire de Berre s est notamment effectuée au détriment des transports collectifs. Aujourd hui, moins de 4 % des déplacements se font en transport en commun. Evolution de la part de marché de la marche 55% Part des déplacements en % 50% 45% 40% 35% 30% 25% Bouches-du-Rhône Marseille Aix-en-Provence Etang de Berre Toulon (SITCAT) Lyon Lille 20% Sources : EMD des Bouches-du-Rhône, de Toulon, de Lille et de Lyon L évolution de la part de marché de la marche à pied sur Marseille correspond à ce qui a été observée dans les autres grandes agglomérations. Après la baisse ininterrompue qu a connu ce mode de déplacement depuis les CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

35 premières enquêtes déplacements, il semble que sa part de marché tende aujourd hui à se stabiliser, voire à progresser. A Marseille, la part de marché de la marche à pied a toujours été plus importante que dans les autres agglomérations ; cela semble encore être le cas, bien que les écarts entre agglomérations soient aujourd hui assez faibles. Chez les résidents du territoire d Aix-en-Provence, il est probable que la croissance des transports en commun se soit en partie effectuée au détriment de la marche à pied. Aujourd hui, à peine plus d un déplacement sur quatre est fait à pied. Cette faible part de marché peut également s expliquer par la structure du territoire : Aixen-Provence constitue le principal pôle urbain et attire de nombreux déplacements, mais une large part de la population réside dans des communes éloignées. Sur le territoire de l Étang de Berre, la croissance et la prépondérance de l automobile laissent peu de place aux autres modes. A l image des transports en commun, la part de marché de la marche à pied a baissé entre les deux dernières enquêtes. Mais, contrairement au territoire d Aix, celui-ci n est pas structuré autour d une capitale locale et les zones industrielles se trouvent relativement éloignées des centres urbains. Aussi les résidents réalisent leurs différentes activités dans des lieux distants. 6.3 Les part modales de MPM affichent des évolutions comparables aux autres grandes agglomérations Bien que le territoire de Marseille 3 et celui de MPM 4 diffèrent, la mobilité et son évolution entre 1997 et 2009 sont quasi-identiques : Evolution de la mobilité tous modes rapportée à la population totale 4,1 3,9 3,7 3,5 3,3 3,1 2,9 MPM Marseille Toulon (SITCAT) Lyon Lille 2,7 2, Sources : EMD des Bouches-du-Rhône, de Toulon, de Lille et de Lyon Comme sur le territoire de Marseille, la part de marché de l automobile dans les déplacements des résidents de MPM a baissé et celle de la marche à pied a augmenté. La croissance de la part de marché des transports collectifs a été plus importante chez les résidents de MPM que chez les résidents du territoire de Marseille. Si les évolutions des parts de marché suivent les même tendance chez les résidents de MPM que chez ceux du territoire de Marseille, la part de marché des modes alternatifs reste plus importante (48,7 %) chez les résidents de MPM que chez ceux de l aire d enquête de Marseille 1988 (46 %). 3 Territoire d enquête de Marseille Territoire de MPM en 2009 CETE Méditerranée/DAT/PPM février /38

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