http://lib.ulg.ac.be http://donum.ulg.ac.be Inventaire de monuments, objets d art, tombes, épitaphes, blasons, etc. se trouvant dans la Province de Liège. Arrondissement de Liège : III. Canton de Herstal, Grivegnée, St Nicolas Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s) : Ruhl, Gustave Type d'objet représenté : Manuscrit Identifiant(s) : Fonds Gustave Ruhl. Accès ouvert - Domaine public URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.1/4011 Les reproductions numériques disponibles sur DONum sont en faible résolution, facilitant le téléchargement. Des fichiers de haute qualité peuvent être obtenus sur conditions, via notre formulaire de contact (feedback). Certaines de ces reproductions peuvent être payantes. Un devis vous sera envoyé par courriel. Les documents disponibles sur DONum peuvent être protégés par le droit d'auteur. Ils sont soumis aux règles habituelles de bon usage.
COMMISSION - REPRÉSENTATION <ÉÏ> André COLLART 136, RUE HOYOUX, HERSTAL (LIÈGE) LIÈGE - IMP. LA MEUSE. c
SANCTUAIRES DE N.-D. DE LOURDES Au Bouhay. Bressoux-lez-Liégc Tour de l'kglise. Style gothique fin xiii* siècle. Hauteur 43 m. avec verrière I de 13 in. Architecte: M. Edmond.Jamar, de Liège, Eglise desservie par les Cha- I noines régulier» de Latran.
GROTTE ET SANCTUAIRES DE N,-D. DE LOURDES Au Bouhay, Hressoux-lez-Liége. Eglise. Style gothique lin xiu' siècle. Longueur : 53 m. Construite de 1912 à 1920. reposant sur la crypte. Architecte : M, Edmond Jamar, de Liège. Desservie par les Chanoines réguliers de Latran. Hauteur de la teur 43 m.
GROTTK KT SANCTUAIRES DE N -I), DE LOURDES Au Bouhay, Bressoux-lez-Lléjre Grotte. Mêmes dimensions que celles de la grotte de Lourdes. Erigée en 1900. Desservie parles ilhanoiues réguliers de I.atran. -- A l'arriére plan, tour de l'église. WÂ'Jiàfei - ' MHiçrmt: 1ËL^
ttede Nouvelles du Jour LA NOUVELLE EGLISE de Notre-Dame de Lourdes au BOUXHAY IBressoux-lez-Liége) Pour l'architecte, constructeur d'églises, re trouver l'atmosphère de cette époque unique de l'histoire du monde ou s'élevaient ces merveilleux temples dont le caractère reli gieux n'a^amais pu être égalé, être trans porté dans l'air vivifiant de ces riïoments que l'on pourrait croire évanouis sans retour, se sentir entouré de collaborateurs confiant*. enthousiastes et convaincus, ce doit être une joie pure et rare. Vivant ainsi, élaborant son projet librement, sans contrainte, encou ragé et compris, exprimant toute sa'pensée, il doit produire, comme les maîtres des œuvres _du Moyen-Age, une œuvre forte qui parlera à l'âme le langage de foi des églises anciennes. C'est, sans aucun doute, cet insigne bonheur dont aura goûté M. Edmond Jamar, notra éminent archi tecte liégeois^ qui lui aura permis de creer cette œuvre toute de force et d'élégance, qu'est la nouvelle église de Notre-Dame de Lourdes au Bouxhay, que Monseigneur l'evêque de Liège ira con sacrer le jeudi 23 Juin. Dès l'abord premier, ce temple, hissé sur son puis sant piédestal lui-même église souterraine pré sente, au milieu de massifs de verdure, sa haute tour de grès et de granit de 43 mè tres de hauteur. Cette masse de pierres, raidie aux angles par des contreforts à glacis nombreux, est percée dans son centre d'une vaste fenê tre à meneaux et rosace et sur ses quatre faces, à la partie supérieure, de huit fe nêtres plus petites du même goût. Par des sentiers pittores ques. marchant sur des af fleurements- de rocher, on peut pourtourner les nefs, le transept,l'abside pour ar river enfin à l'entrée qui est latérale. L'architecte, en établissant son entrée dans le flanc de l'église, a suivi une tradition locale que nousi retrouvons à Saint-Denis., Saint-Paul, Saint-Jacques, etc. Cette façon de péné trer dans les nefs latérale ment, pratique sous notre cli mat, est peut-être la plus dangereuse quant à l'effet que va produire sur le visiteur, cet aspect des colonnes, arcades, nervures, voûtes présentées dans leur enchevêtrement. Seule une oeuvre impeccable peut affronter cette épreuve.or c'est peut-être la plus belle vue que l'on puisse avoir sur l'intérieur de l"a nouvelle église du Bouxhay que celle dont on jouit dès l'arrivés à l'intérieur. Ces colonnes élégantes, de granit à taille solide, ces épais piliers de la tour, ces socles solides, ces nervures gracieuses, ces voûtes de briques à tons chaudsj ces admirables" fenestrages larges et clairs, se pénétrant, s'.entrecroisant dans un ensemble de Jignes sveltes et fortes à la fois, émeuvent, étonnent. C'est bien là de la belle et saine architecture, se présentant sans artifices, simplement. La vue en est apaisante, l'effet en est doux, profond et calme. C'est bien ainsi que doit se présenter une église. Le plan adopté ici rap- - pelle celui de nos églises lo-.cales du milieu du XIIle siè cle. Une grande nef, divisée en quatre travées reposant sur des arcades en arc brisé por tés par deux épines de colon nes à chapiteaux décorés de crochets sobres, les murs hauts percés de larges fenê tres à meneaux et roses, ac colées de bas-côtés spacieux dont les murs sont percés de fenêtres semblabîes à ceîles de la grande nef. Cette derniè re se termine d'un côté con tre la tour dont le rez-dede-chaus-ée la prolonge et s'ouvre de l'autre côté dans un transept dont les deux pi gnons sont percés de grands fenestrages semblables à ce lui de^la tour. A l'opposé de la nef, dans ce transept s'ouvre le chœur, de beaucoup la plus belle par tie de l'église, fermé par une absjde polygonale qui présentecette particularité d'un angle dans l'axe. Cette abside est éclairée par six grandes fe nêtres à rosace plus simple, qui l'ajourent complètement et en font une véritable lan terne. Vers le transept dans les flancs du chœur sont ré servées deux tribunes de l'ef fet le plus heureux. Toute l'église est recouverte par des voûtes à nervures simples dans la nef. le chœur et le transept, plus compliquées sous la tour et la croisée. Dans la note générale de l'en semble, c'est-à-dire, fine et solide, les cuis-de-lampe> et chapiteaux sculptés sou tiennent les netombées de voûtes et les souliginent. Et dans cette église, on a l'œil attiré par toutes ces roses de pierre des grandes fenêtres de la tour, du transept, de l'abside, des bascôtés et des murs hauts de la nef, par toute cette couronne de roses. Délicieux symbole dans un temple dédié à îa Sainte-Vierge! Le mobilier est actuellement très incomplet. Deux pièces essentielles sont seules définiti ves : le maître-autel et le banc de communion en marbre rouge rehaussé de dorures et de chapiteaux de bronze doré. Elles suffisent pour se rendre compte du goût qui présidera à l'ameublement de cette église. L'autel sur tout est remarquable, où l'on retrouve la belle simplicité tant perdue de nos jours, table simple reposant sur sept colonnes, autel qui ne recevra aucun tabernacle à demeure ce meuble si difficile à traiter et sur lequel on ne posera qu'un crucifix et des flambeaux. Dans cette église de style pur. cadre rare, notre adpiirable liturgie retrouvera sa pu reté primitive complète. Les cérémonies, dans l'église neuv,e du Bouxhay seront enchâssées dans uii 4crin somptueux i L'église Notre-Dame de Lourdes au Boux hay est certes une des plus belles églises, construites de nos jours. C'est un monument, dans l'acception entière du terme, nettement local, conçu avec tout notre finesse wallonne, que M. Ed. Jamar, avec l'insigne et pré cieux aide, la réconfortante assistance des Chanoines réguliers de Latran, vient d'ache ver tout près de chez nous. C'est un fleuron d'une richesse rare qu'il a attaché au dia dème d'églises de notre grande ville épiscopale. BOURGAULD, Architecte.
S'il Tari! de Publicité ',, Annonce la ligne x.oo J.)em. d'exnpl. 3 lignes a5o Réclames la ligne 3.oo 1 Avis mortuaires la lig 3.5c Chronique locale corps 8.00 Faits Divers 6. o*j Chronique locale fin 5.oo Avis et conv. de Soc. 2.75 Emis et répar. jud. 4.5o Sports et Province 4.00 Jïcuos 2.00 Tir. d'empr.publ.bilan 2,5o Gazette de 3 éditions à midi ABONNEMENTS : 3 mois 1 1 fr. 50 I do «JOilF ^ à 4 h. 30 Ed. àf nvj & à 5 h. Bourses <36-?innêe, 7V 208. Compte Chèques Restau* N» 16128 et I " QUOTIDIENS Les Fêtes Jubilaires du Bouhay»- >»+»--g r Son Emlnence le Cardinal Mercier est acclamé par la foule des Pèlerins Son Em. le cardinal Mercier est venjje dimanche après midi, à la Grotte du Bouhay, où se célébrait avec un éclat tout particulier le XXVe anniversaire de la fondation par les R. P. chanoines de Latran du sanctuaire éri gé en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes. A cette occasion les autorités religieuses, civiles et militaires et la population liégeoi se ont manifesté chaleureusement leur atta chement à l'auguste personne du Primat de Belgique. Le Détiié Des une heure trois quarts, de nombreuses sociétés de la ville et des environs se grou paient, drapeaux en tête, place de l'yser. Malgré un ciel menaçant et la fraîcheur de la température, la population a répondu d'une manière unanime à l'appel lancé. Près 'de cinquante associations catholiques et il en est qui o;it envoyé dès délégations très im portantes s'échelonnent le long du boule vard de l'est. Un cortège se forme, qui va défiler devant Son Eminence, installée ainsi que les autorités à la tribune érigée à la por te du presbytère de Saint Nicolas. C'est là que Son Eminence est descendue et qu'une réception a été organisée en son honneur par M.Jacobs, R. doyen de la. pa roisse St Nicolas, entouré de Mgr Kerkhofs, jde MM. les chanoines Dejace et Bentein, de M. le doyen de Saint Martin, de MM. les RR curés de la ville, du révérendissime Père Ivlarlangeon, de M. Nagant, curé de Bresjsoux et de MM. les vicaires Vauderdoppe et Gillard, des Supérieurs des différents ordres religieux, de MM. le colonel Borms, com mandant de la Place, le lieutenant Goffart, te baron Van Zuylen, sénateur, de Géradon et Delacolette, représentants, le baron Del- vaux de Fenffe, Meyers, procureur général, Depresseux,. échevin de*là ville de Liège, Goblet, P. Hanquet, Laloux, et Mlle Guérette, conseillers Communaux de Liège, Covmaux, échevin de Bressoux, Somzé, conseil ler provincial, Joseph Hanquet, Joseph De. hiarteau directeur de la «Gazette de Liège», jjamai;, architecte du Bouhay, etc. Vers deux heures et demie, le cortège se fhet en marche par la rue Puits-en-Sock, aux )sons al'ègres de l'harmonie de Saint Gilles. 'Aussitôt la foule accourt de toutes parts et fce joint aux manifestants. Rue Jean d'outre imeuse, des centaines de personnes sont mas feées. sur les trottoirs prêtes à acclamer Son Eminence. La polios a fort à faire pour les C-Tintenir et pour permettre aux manifestants ÏJ<? défiler en bon ordre. Mais, le service est Accompli par la sixième division sous la con duite de M. Brasseur, commissaire adjoint )%ui s'acquitte de sa tâche difficile avec un Au Bouhay L'accès de la Grotte avait été interdit au public avant l'entrée dh cortège. Le concours de peuple, était si grand que le service d'orfire fut débordé et ll> foule envahit les abords Be l'église au sommet de laquelle flottaient joyeusement les couleurs - belges et françai ses. Son Eminence, accompagnée des autori tés, se rendit tout d'abord à la Grotte où elle invoqua la Vierge Immaculée. Le R. P. Marlangeon lui souhaita la bienvenue en termes éloquents. Après que le Cardinal eut remercié par quelques paroles émues, le cor tège se dirigea vers l'eglise où le salut pon tifical allait être Célébré Le Sermon du R.P.Padé O. P tact et un dévouement vraiment remarqua bles. Tous les assistants expriment leur joie et leur enthousiasme de la manière la plus vi ve.et la plus spontanée. Des cris respec tueux jaillissent de toutes les poitrines; «Vi ve le Cardinal! Vive le Cardinal!» On agite les mouchois.les chapeaux, la sympathie est si grande et si chaude, l'affection témoignée, qu'on en oublie le froid et la pluie qui tombe par intervalles. ' Son Eminence, visiblement touchée, répond aux saluts et aux acclama tions de la foule. Le défilé dure près de vingt minutes: on y voit des prêtres, des re ligieuses, des enfants, des jeunes gens, des vieillards.tous sont unis dans une même pen sée de filial attachement. Au passage nous notons les noms des sociétés qui défilent. Voici fout d'abord les boys-scouts, les œu vres flamandes de Hors-Château,l'Estudianti ne Vers l'avenir, la Jeunesse de Beyne-Heusay,l'Estudiantine de Grivegnée, la Jeunesse St-Denis, le patronage St-Nicolas,la Jeunesse St Nice las, l'estudiantine de Saint Nicolas, l'association des Anciens élèves des Frères de Saint André, la Jeunesse Saint Vincent, la Garde d'honneur du St Sacrement, la cho rale Saint Grégoire de Bressoux, la société et la Royale Mutuelle Saint Joseph, le Syndi cat du Vêtement des œuvres liégeoises, le cercle Saint Barthélémy, le patronage Saint Alphonse, la Sodalité Saint Christophe, la Sainte Famille de Liège, section wallonne, qui a envoyé une très importante délégation, le' Sacré Cœur de Bressoux, le patronage St Joseph, les Filles de la Croix de'hors-châ teau, Institut Saint Martin, Ecole Ste Foy, Ecole des filles de la Charité, les Mutuellistes de Sainte Marguerite, le cercle St Lam bert, la Ligue Populaire la Concorde,le cer cle du Thier à Liège, le fameux Bouquet d'outremeuse, la Jeunesse de Bressoux, la Vaillante de Jupille, le cercle apologétique du Collège Saint Servais, le Bien Etre social de Liège, l'alerte et les Xavériens de Ver. viers, leprésentés par près de 300 membres, le patronage du Sacré Cœur, la Fédération ouvrière des sociétés d'hommes et le cercle ouvrier de Sainte Marguerite. Quand les derniers manifestants ont défilé, Son Eminence prend place dans une auto dé couverte avec Mgr Kerkhofs, le R. P. abbé Marlangeon- et M. le doyen Jacob. Aussitôt les acclamations redoublent, les vivats écla tent. Jusqu'au Bouhay le spectacle sera le même. La foule s'accroche à la voiture du carotnat.vdès qu'il'y a un anél, des hommes des femmes se précipitent, implorent la bé nédiction du cardinal. Et Son Eminence, avec une inaltérable bienveillance accorde sa bénédiction. L'Eglise du Bouhay Des chaises avaient été réservées aux pretaiers rangs de l'église et sur les marches du fchœur aux autorités. Son Eminence prit pla ce sur le trône pontifical, entourée de'mm. les chaûoines Degsain et Postelmans, Mgr Kerkhofs, le R. P. abbé Marlangeon, les RR. Chanoines de Latran, Baguenard, Quétand, Rouquard, Roy et Isaac s'genouillèrent également dans le chœur. Après que le P. Quétand eut récité une dizaine de chapelet aux intentions de Son Eminence, le R. P. Padé, de l'ordre des Dominicains, prédite^ teur de la Madeleine, monta en chaire pour prononcer le sermon de clôture de la neuvaine à Notre D.ame de Lourdes. Au cours d'une de ses apparitions, dit en résumé l'éminent orateur, Notre-Dame de Lourdes fit s'approcher Bernadette et lui dit : «J'ai un secret à vous confier». Par deux fois elle renouvela ces confidences, qui ' ne nous furent jamais révélées; Cet événement" qui a tté peu commenté, rappelle à toutes les âmes chrétiennes une vérité essentielle Dans l'église décorée de que nous fleurs, de guirlan étudierons aujourd'hui :«Le ciel des et de drapeaux, des fidèles innombrables a pour chacun de nous un secret». sont déjà réunis. Par toutes les portes, les Dieu ne s'est pas contenté de nous gouver pèlerins entrent sans cesse.bientôt il n'y a ner par des lois' générales: chacun de nous plus une place libre. Et pourtant une grande est l'objet d'une pensée très spéciale de Dieu'. partis de la foule n'a pu entrer, La crypte Cette pensée fait notre préoccupation et no l'accueillit et tandis que la cérémonie ponti tre angoisse, car notre avenir sera heureux ficale se déroulait dans l'église un salut y ou malheureux selon que nous accomplirons fut célébré. ou quî nous mépriserons les visées de Dieu sur nous C'est cette doctrine, mas frères,.que je voudrais vous rappeler dans ce dernier dis cours. En 1876, Eminence, s'organisait à Louvain le premier pèlerinage belge à Notre Dame de Lourdes et vous en aviez la prési dence. Et quand vous vous êtes agenouillé aux pieds de la Vierge Immaculée, peut.êtrc avéz-vous compris cette pensée que Dieu avait sur vous. La Vierge ne pouvait avoir Le numéro : 15 centimes S. E. le Cardinal Mercier que le plus joyeux des sourires pour le futur Primat, le héros porteur aujourd'hui des lau riers de tout l'univers, pour l'animateur de la Jeunesse catholique belge aujourd'hui vo tre joie et votre couronne, et pour un grand ami de son royaume de F rance. A ce moment vous avez compris le secret de Dieu et vous «vez vu quelle splendide carrière vous était réservée. Et maintenant quel secret la Vier ge aurait-elle à vous confier? Nous formons des vœux ardents pour que ce' soit le secret d'une longue vie qui nous permettrait d'ac clamer longtemps, encore en vous le témoin des droits de Dieu 'sur la terre comme au ciel. Tqut être porte en son âme un mystère. Dans la caravane ljumaine en marche vers l'éternité quelle place nous a été réservée? C'est le secret de Dieu; Dieu, a ftx«lui-menu les étapes, de "hotre course sur la terre après nous avoir assigne lç'point de départ et le point d'arrivée. Rien n'a échappé au divin regard, ni un geste, ni une pensée, ni un désir. Tous, Dieu.nous a inscrits sur le livre secret des prédestinés. Rien, ni personne ne changera quoi que ce soit aux pensées soutenues dans oe livre car Dieu, c'est l'immuable. Devant cette doctrine, ne nous affectons pas comme certains, ne nous disons, pas que toute préoccupation du lendemain est vaine puis que nous sommes par avance- des, damnés ou des saints. Dieu est tout-puissant pour guider nos libertés sans les froisser. Il faut prier comme si nous attendions tout de Dieu. et travailler comme si le succès de l'avenir dé pendait de iios seuls efforts. L'amour humain esi impuissant à s'expri mer. S'il était permis de parler d'impossi bilité au sujet de Dieu, je dirais que Dieu est dans l'impossibilité de nous communiquer les secrets de sa charité. C'est par la prière seule, la supplication constante, l'amour éper du que nous pouvons parvenir à le pénétrer. pue sont ceux qui passent sur terre sans avoir souci*" du secret de Dieu? Que devien nent les sagesses humaines sans cette pensée? Rien. Personne pourtant ne peut échapper à cette préoccupation, le jeune homme à la veille d'engager sa vie, le vieillard au déclin de la sienne, tous sont arrêtés par ce problème terrible: Suis-je dans' la voie de Dieu? Du sein de toute créature, dit Saint Paul, il y à un gémissement qui monte. C'est l'inces sante sollicitation du secret divin. Comment" se fera, la. révélation d.e ce se cret? Où se déroulera-t-il? Où éclatera-t-il? Je l'ignore, mais je sais que la révélation se fera, éclairant tout d'abord l'ensemble de votre vie et ensuite fous les détails de votre existence. C'est dans la prière,1e recueil lement que vous vous préparez à entendre la voix divine. Les prêtres ne peuvent qu'écar ter les voix maudites qui voudraient couvrir celle de. Dieu. Sachant que votre vie sera tou jours. un mystère, écoutez la révélation divine. La vie n'est qu'une pensée de Dieu que nous incarnons dans notre personne et dans nos oeuvres. Tournons-nous vers la vierg"e notre Mère, qui peut-être nous fera présager la pa role divine. Elle est la Mère qui reçut pour mission de nous faire entendre Te Verbe Res tez ruirs, humbles, silencieux pour que notre Divine Mère puisse achever ses confidences et alors quand viendra l'heure de- votre mort vous serez en présence dé l'admirable- et lu mineux mystère dont vous n'aurez eu sur la terre qu'un pressentiment. Au nom du Christ et de l'immaculée, âme chrétienne, va dans le sens du Christ et de la Vierge., va fille de Dieu va '! Ainsi soit-il'. Allocution de Son Eminence Quand.le sermon du R. P.. Padé fut terminé Son Eminence monta en chaire de vérité et prononça une courte allocution. Après les paroles vibrantes que vous venez d'entendre,_ je pourrais, dit le cardinal, je devrais n e'taire. Mais je ne résiste pas au besoin de vous dire combien, ctepuis le mo ment-où j'ai posé le pied à Liège, je me suis senti remué jusqu'au fond de l'âme. I! s'est créé entre nous un courant de sympathie si sincère, si cordial et si chaud que je dois à tous Un profond et cordial meçpi. Je suis heu reux de joindre à ce sentiment, un hommage de pitié filiale à Jésus-Christ et à sa Mère que l'on tete ici après vingt-cinq ans de tra vail et de prière. Mais avant de vous quitter, je veux vous dire, une parole de l'apôtre Saint Jean, subs tantiellement et salutaire pour nos âmes ; Dieu est. charité : Dieu est Amour. Quand Dieu, dans la personne du Christ nous enseigna la prière,' sa première parole ne fut-elle pas : «Vous direz : >fotre Pèi;q qui êtes aux Cieux...» Traitez Dieu comme l'enfant traite son père, avec amour. Il vous aime. Aimez-Le. Dans les œuvres de Dieu il n'y a que l'amour, c'est lui l'a source, de toutes les béatitudes et le péché qui vous en détourne est la source de toutes les souffran ces. Au cours de ma vie, j'ai rencontré des personnes heureuses et toujours c'étaient celles qui se trouvaient le plus près de Dieu (Fw suite bas' de la eolome_ privante) Origine de BUREAUX : la Dévotion à H. D. de Lourdes en Belgique Tél. Après la France, notre petit pays est le premier dans le concert de louanges qui, depuis plus de soixante ans, monte vers la Reine des Pyrénées. Cependant; ainsi que le fait remarquer M. le Chanoine Voncken dans son beau «Livre d'or de Notre-Dame de Lourdes» jusqu'en 18G9, la renqmmée des événements de Massabielle n'avait guè re franchi les frontières, de la France. Quel ques pèlerins isolés avaient été envoyés à Lourdes en éclaireurs par la Providence, ÛU pour Liège dès 1860, le chanoine Stassens et la baronne de Maçors ; en 1861, le baroa et la baronne G. de la Roussel.ière. Mais en juin 1869, parut un ouvrage qui devait populariser Lourdes jusqu'aux ex trémités du inonde : Notre-Dame de Lour des par Henri Lasserre. Or, durant l'été de la même année, un de nos concitoyens, M. Fortemps de Loneux, au cours d'un voyage d^ns les Pyrénées, fut amené à faire un pè lerinage au Sanctuaire de Lourdes. Il se procura l'ouvrage de Lasserre, le rapporta en Belgique, le communiqua au R. P, Oli vier du Collège St. Servais à Liège, qui, au cours de la Station du Rosaire, qu'il prê chait en l'église St. Jean, fit part à ses au diteurs des événements de Massabielle. Le saint et savant religieux trouva ce jour-là des accents si enflammés, que sa parole sus cita dans les cœurs un extraordinaire en thousiasme, A la suite de cette prédication retentis sante, les libraires se pourvurent abondam ment de l'ouvrage de Lasserre, et il arriva que M. Dieudonné Hanquet, dont le -frère paralytique gisait depuis cinq ans sur son lit, fit demander à la librairie Delforge de la rue Cathédrale, un livre pour distraire le pauvre malade. Mlle Elisa' Delforge lui ttffrit «Notre-Dame de Lourdes». Ce fut son salut. Transporté de. foi par. le récit des merveilles qui s'étaient accomplies là-bas. il commanda de l'eau de la Grotte, qui ne lui parvint que Je 27 novembre. A ce moment, l'état du patient était épouvantahle.atteint d'un ramollissement chro nique de la moelle épinière, officiellement reconnu incurable par-les médecins du con seil de recensement de la garde civique, to talement paralysé des membres inférieurs et torturé par un érithème intense du siégé à )a suite du décubitus dorsal, Pierre Hanquet, réduit à l'état squelletique, dépérissait visi blement. Son frère, le frictionne d'eau de Lourdes de la nuque aux pieds, «mêlant la prière aux lotions, quand tout à coup, celui que le martyre clouait sur son grabat depuis cinq ans, se dresse droit comme un i, délivré de tous ses maux et bondissant de: joie. C'était le 27 novembre-. Le moribond était radicale ment guéri. Sa guérison secoua toute la ville : dès ce jour l'élan vers Lourdes était donné. Nos Chasseurs cyclistes Le II le Régiment de chasseurs cyclistes formé des miliciens rappelés de la classe de 1922 ayant appartenu au 1er régiment de c-hàsséurs à Cheval, est actuellement en pé riode de camp à Waimes dans les environs de M'almédy. Le rètoïir des cyclistes se fera par la--route avec les étapes suivantes: lundi 21 septembre, Waimes, Hordister, Halleux; mardi 22 septembre, Hordister, Ach'êne; mer credi 2a septembre, Achêne.Chasfres ; Jeudi 24 septembre Chastres, Mons.. Les cyclistes seront renvoyés dans leurs foyers le samedi 26 septembre prochain. est vrai que Dieu est amour, aimons-le. Je vous demanderai de faire intérieurement un acte de foi à l'amour de Dieu. Et le moyen le plus sur de parvenir à cet amour parfait, c'est de s'adresser à sa divine Mère. Disons : Dieu, est Amour. Je veux l'aimer de tout mon cœur. Te donne mon cœur à Marie pour qu'elle le mène à Dieu. Ainsi soit-il. Après avoir prononcé ces paroles, toutes vi brantes de charité, Son Eminence accorde à la foule assemblée sa bénédiction apostolique» Le SaSut pontifical Et ensuite se déroula suivant le rite accou tumé le salut pontifical. Au cours de la céré monie la chorale «Les Valeureux Liégeois» exécuta avec un ensemble et une. maîtrise parfaite plusieurs chants sacrés. Les orgues étaient tenues d'une façon remarquabe par M. Schoofs. Et après la bériédictiob du Saint-Sacrement î*t la récitation des prières, la foule s'écoula lentement cependant que retentissaient les accords du chant «Vers l'avenir». Sion Eminence Se rendit ensuite à la Mai son des Chanoines de Latran où. une cordiale réception lui. fut faite. -Le R. P. Marlangeon, se fit l'interprète des religieux et de tous les fidèles, dout rémercier Son Eminence de la bienveillance toute particulière qu'elle lui a témoignée en venant assister à ces magni fiques fètes jubilaires. Le cardinal répondit en quelques mots très simples où il exprima la Voie qu'il avait éprouvée à se trouver par mi lès Liégeois dont l'accueil enthousiaste a dépassé toutes ses prévisions. Il dit sa pré dilection pour l'ordre de Latran. N.'est-il pas eti effet cardinal de l'eglise de Saint-Picrreaux Liens que desservent à Rome les cha noines de Latran? Et après avoir prié Mgr Kerkhofs de pré senter à Mgr Rytten ses félicitations pour la piété et le zèle de ses diocésains, Son Emi nence termina son discours en adressant aux assistants ces mots que l'evêque adresse aux prêtres -qu'il vient d'ordonner : Et pro mihi orate! Et pour moi aussi, dites une pétite prière. Avec une paternelle bonhomie, Son Immi nence s'entretint quelques instants avec les assistants et reçut leurs hommag-es. C'est ainsi qu'il congratula Mme Bastin, une'vieille Liég-eoise dont on célébrera prochainement le centenaire. Au milieu des acclamations unanimes. Son Eminence regagna ensuite son automobile et remit le chemin de la gare. Et ces fêtes splendides dues au zèle apostolique des R. P. Chanoines de Latran prirent fin. Elles furent le "témoignagie d'une piété ar dente et de la vénération que le peuple de Liège porte au Primat de Belgique qui mit son intelligence.et son cœur, au service de la Patrie durant les années d'épreuve. D.
Au Sanctuaire de Mes au Bouhay SA GRANDEUR MONSEIGNEUR RUTTEN BAPTISE CINQ CLOCHES Une émouvante et pieuse, cérémonie 's'est dérou lée jeudi aj>rès>midi, en l'église de Notre- Dame de Lourdes, à Breesoux desservie par les EU. Chanoines de Latran. Sa Grandeur Monseigneur Butten est Tenue bé nir les cinq nouvelles cloches dues à la charité des fidèles et des pèlerins qui, chaque année, ee rendent au Bouhay, La foule était immense : des tramways spéciaux avaient été mis à la dis position du publio ; des autos, des autos-cars amenaient sans cesse de nouveaux contingents de visiteurs. Bientôt l'église se trouva trop petite pour les-contenir tous. La cérémonie commença. Sa Grandeur prit pla ce dans le choeur. En. face d'elle, un fauteuil avait été réservé" au Révérendissine Père Abbé MarlangcWi, pére Visiteur des Chanoines do La tran. A leurs côtés se tenaient M. Nàgaint^ Curé de Bressoux ; M. Sauvegniez, Curé de Jupille ; M. Jacob, doyen de Saint-Nicolas ; M. Smeets, Curé de St-Frànçois de Sales ; le R. P. Isaao, et le R. P.. Quétan, Chanoines Réguliers de Latran. A l'entrée du chœur se trouvaient les parrains et les marraines des futures baptisées i il. Dembour et "-.Mlle Defrère ; M. le Chevalier de Theux et Madame j M. et Madame Somzé ; M. Bronekaert et Madame Leroy ; if, Meyers et Mlle Lo riot, Toute l'église est décorte de fleivs et de dra peaux s les couleurs du Pape, de la France et de la Belgique flottent joyeiisement-, Un robuste échafaudage a été dressé devant le bano de com munion Les cinq cloches, revêtues de dentelles, y sont suspendues. Voici, au centre, la plus grande, Marie-Jean-Baptiste, qui donne le '«do» et qui pèse 2550 et ses sœurs cadettes Jeannc- Odile, Bernadette, Marie-Julienne. Désirée-Hubertine, Pauline, et Le R. P. Pierlot, Oblat de Marie-Immaculée, prononça un admirable sermon de circonstance. «Qu'elles sonnc-nt, ces cloches, dit dans sa iféroraison réminent prédicateur, qu'elles sonnent les heure a du courage et de la persévérance jus qu'à, la victoire finale.» Revêtu des ornements pontificaux, Sa Grandeur procéda ensuite à la bénédiction. Voici en quel ques mots\ les différents ritcb. Après la récita tion des sept psaumes, le Ponti.le se lève et, de bout, avec la mitre, bénit le sel et l'eau. Il com mence ensuite à laver les cloches avec l'eau qu'il vient de bénir et les ministres continuent jus qu'à ce qu'ils les aient-lavées entièrement au dedans et au dehors. Le Pontife fait alors les onctions avec l'huile Sainte des Infirmes et avec le Saint-Chrême ; Il encense les cloches et" ter mine en formant le signe de la croix sur les clo elles. Il fait tinter la plus grande. Les parrains et les marraines s'approchent et, à leur tour, font résonner l'airain. A ce moment, la «Chorale Boni Bosco s, de la paroisse Saint-François de Sales, et la «Schola Salésienne» de l'drplielinat Saint-Jean Berchmans, dirigées par M. l'abbé Chevet, firent en tendre nu magnifique chœur à quatre voix mix tes, avec carillon dos cloches. Paroles de H. Mellet., musique de M. l'abbé Lepage. Ce morceau exécuté avec un ensemble et une a(n'été remarquable^ fit une profonde impres sion sur l'assistance. On assista alors à un Salut Pontifical célébré suivant le rite accoutumé. Au cours de l'office, on entendit encore la «Chorale Dom Bosco» et la <i Schola Salésienne» qui chantèrent l'«0 lutaris», le «Regina Cœli», chant grégorien harmonisé pour quatre voix d'enfants et le «Tantum Ergo» dit du Grand Séminaire, s l'unisson. Après l'adoration du Saint-Sacrement, un vi brant «Vivat Cliristus in.sternum» à quatre voix mixtes, de Ch. Collin, retentit sous les voû tes, portant à Dieu l'hommage de la foule émue et recueillie. Lentement, l'église se vida. Devant la Grotte, les innombrables pèlerins, tenus de tous les coins du pays et qui n'avaient pu pénétrer dans le sanctuaire, récitaient le rosaire et chantaient de pieux cantiques à Notre-Dame de Lourdes. Long temps encore,.leurs hymnes enthousiastes monté rent vers la Vierge... Chacun emporta de cette magnifique cérémonie une impression de réconfort et d.e paix. Que les RR. Chanoines de Latran, dont l'ac tivité inlassable et le zèle apostolique permirent de donner à ces fêtes tout l'éclat qu'elles compor taient, en soient respectueusement remerciés.
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VIEUX HERSTAL td/a/!& \sé \ Z^LÙL e./ S9Z Cercle d'etudes Historiques et Archéologiques t and, coluw 136, Kue Hoyonx» W ilerst AL (yvl^y <=0. -. - ^ ^ -* a** /. ^,/c)- o ot_-c-<--i_<^ cl-<^ê< ^oc-c^_^e-o S^s ^)? /tf/cl^c*. h~ ^-c* /^^CZ-^lJuLs c*. ^ /^' -»V t -«*w-o y
==^==m= POUR L'ACHEVEMENT DE LA nouvelle eglise DE Notre-Dame de Lourdes AU BOUHftV (Bpessoux-lez-liiége) 2 ÇA2 2. CHANOINES RÉGULIERS DE LflTRAN sous le haut Patronage de Son Éminence le Cardinal MERCIER Archevêque de Malines et de \ S. G. Monseigneur RUTTEN Evêque de Liège <c -17 J'yyu&c. A A A, A Y-,X j Û,^S--rr '7 <<=
BOX AMIS DE HOTRE-DHJVIE DE LOURDES U mois de septembre 1914, le Bouhay, dont le nom évoque dans les cœurs liégeois le Lourdes Pyrénéen, devait revêtir sa plus belle parure de fête.,e^et' nous avions décidé d'inaugurer la magnifique église qui, à l'ex trémité du mont Çornillon, sur la rive droite de la Meuse, s'élève majestueuse vers le ciel pour chanter à Marie Imma culée l'hymne de l'amour et de la recon naissance. En juillet de la même année, les travaux de construction était suffisamment avancés pour ne laisser subsister aucun doute sur la réalisa tion de nos désirs. Nos projets étaient donc plus que de l'espérance. Et cependant ils n'a boutirent pas : vous savez pourquoi. Nous avions compté sur la marche ordinaire des événements et nous n'avions pas pensé que l'ère de prospérité dont jouissait la paisible Belgi que pût être troublée d'une façon si soudaine et si brutale. Le deux Août, la guerre est déclarée. L'injuste agres seur arrive bientôt aux portes de Liège. L'héroïque cité se défend vaillamment, mais doit enfin céder. Le temps de l'occupation ennemie et de l'esclavage honteux était dès lors commencé. Le changement était profond et devint anor mal. Le Bouhay lui-même connut les tristes conséquences du chaos qui existait partout. La construction de notre église se trouva complètement arrêtée. Mais il n'en fut pas ainsi du culte rendu à la Vierge Immaculée. Les âmes chrétiennes, dont la confiance envers Marie grandissait avec les dangers et les sacrifices de la guerre, reprirent avec un entrain plus grand que jamais le chemin de la Grotte bénie, et l'on put constater avec joie que pendant les cinq années d'inoubliable malheur, la dévotion envers Notre-Dame de Lourdes avait pris un essor merveilleux. C'était à juste titre d'ailleurs. La Vierge de Massabielle ac cueillit avec bienveillance les prières de ses enfants, et grâce
à son intervention puissante, la terrible guerre prit finie 11 Novembre 1918, en assurant aux pays alliés un triomphe éclatant, sans précédent dans l'histoire des peuples. Si noblesse oblige, reconnaissance exige. Il faut donc que la Vierge voie s'achever bientôt le sanc tuaire que la piété liégeoise avait commencé de lui élever. Mais comment résoudre le problème? Les ressources, suffi santes avant la guerre, ne le sont plus actuellement. Aussi, avons-nous résolu de faire un nouvel appel aux amis de Notre-Dame de Lourdes. Nous savons que des œuvres aussi nombreuses qu'intéressantes sollicitent la générosité chré tienne ; nous sommes persuadés toutefois qu'on ne saurait nous faire un grief de tendre la main puisqu'il s'agit d'achever un monument grandiose qui doit redire à Marie la gratitude du noble pays de Liège. Une souscription est donc ouverte. Elle est placée sous le haut patronage de son Eminence le Cardinal Mercier, arche vêque de Malines et de Sa Grandeur Monseigneur Rutten, évêque de Liège, qui ont bien voulu l'un et l'autre l'encou rager en souscrivant pour une offrande généreuse. Sous ces heureux auspices, nous avons le fermé espoir que nos listes seront partout bien accueillies et qu'elles produi ront des fruits abondants. Il n'est donc pas téméraire de notre part d'annoncer que des fêtes splendides viendront, cette année même, solenniser l'achèvement du sanctuaire dédié à Notre-Dame. Et alors, la Vierge de Lourdes, ravie du diadème d'hon neur offert par ses enfants de la glorieuse Wallonie, sourira de son plus beau sourire et répandra sur le domaine du Bouhay, où elle sera Reine plus que jamais, sur la «Cité ar dente» et sur la Belgique, les larges bénédictions de son cœur maternel. (Une Messe sera célébrée chaque mois et d perpétuité aux intentions des donateurs.) Dom J. B. ROY Chan. rég. de Latr. JST. B. On est prié d'envoyer son offrande au R. P. ROY, Chanoine régulier de Latran, au Bouhay, Bressouxle^-Liége (Belgique).