Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 1 EVANGILE DE SAINT JEAN DE L AUTHENTICITE DU CHAPITRE J E A N I J u i l l e t 2 0 0 6
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 2
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 3 RAPPEL Voici quelques-unes des propositions par lesquelles nous avons formulé des constats qui sont des repères, des panneaux indicateurs, des tables d orientation balisant notre cheminement : 1. L évangile de Saint Marc a été écrit par l apôtre Jean peu après la mort du Christ, entre le printemps 31 et l année 35. (Chapitre n 132 = Annexe III à la page 677) 2. L'évangile de Saint Jean a été écrit e n accomplissement et en explications de l'évangile de Saint Marc. Il témoigne de la parole prophétique de Jésus au sujet de la mort de Pierre et il apporte le témoignage que Jésus institua Pierre chef des Douze, ceux-ci étant les fondateurs de l'eglise. Les Douze étant les colonnes de l'eglise, Pierre et ses successeurs sont et seront la tête de l'eglise : Pierre premier pape à Rome! et : 3. L'ordonnancement du texte est la preuve de l'inspiration des Quatre Evangiles qui ne sont tous les Quatre qu Un - Unique message de Dieu Unique. (Chapitre n 103 = Annexe III à la page 522) 4. Le texte de Jn a tenu à confirmer que Pierre doit être regardé comme étant le premier pape et qu il a été institué directement par Jésus lors de cette troisième apparition aux disciples sur le rivage de la mer de Tibériade. La présente exégèse explique l écart entre les cris du coq de Mc et le cri du coq de Jn et cet écart devient la confirmation de la datation de l évangile de Mc comme très proche de la mort de Jésus, obligatoirement bien avant la mort de Pierre en martyr à Rome. (Chapitre n 107 = Annexe III à la page 542) 5. Ce jour-là, au matin, sur le rivage de la mer de Galilée, Dieu Incarné Messie Jésus créa les sept premiers prêtres de l Eglise du Christ, ceci pouvant encore être proclamé : JESUS CREA L EGLISE! (Chapitre n 108 = Annexe III à la page 549) 6. Sur le bord de la mer ce matin-là Jésus, Messie d Israël et de toutes les nations, institua : l Eglise, le sacerdoce et Pierre premier pape. (Chapitre n 108 = Annexe III à la page 550)
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 4 7. Le texte de l évangile de Saint Jean, par l authenticité de son témoignage, offre concrètement à chacun d entre nous regardant la SUBLIMATION de SON CORPS au travers des linges* et du suaire* de faire le CONSTAT de l Authenticité de S a R é s u r r e c t i o n. (Chapitre n 143 = Annexe III à la page 737) 8. Seigneur! Par trois fois Pierre t a dit qu il t aimait fidèlement, puis il a osé te poser sa question en Te disant : «Seigneur!» et Tu lui as donné un signe. Seigneur! Nous avons entendu et, en respect du pontife suprême, nous Te disons : «Seigneur! Tu sais combien chacun de nous t aime fidèlement! Gloire à Toi, Seigneur!» (Chapitre n 118 = Annexe III à la page 609) 9. La vérité n est-elle pas, pour chacun d entre nous, tout simplement ce qui est notre rapport à Dieu, c est à dire : notre foi? (Chapitre n 127 = Annexe III à la page 655) 10. Le CHRIST est ressuscité : IL est vraiment ressuscité! Venez! Voici le CHRIST : la source incorruptible qui s élance du tombeau. Il est la GLOIRE et il est la PUISSANCE. (Chapitre n 131 = Annexe III à la page 674) (Tome II : Cent cinquante neuvième Chapitre (2002) aux pages 826 et 827) Lecteur! Tous ces repères, ces panneaux indicateurs, ces tables d orientation, tu les as parcourus, lus, étudiés, analysés, mâchés et re-mâchés, ruminés, repris et re-analysés et voici que maintenant tu te trouves confronté à ce qui va suivre, Ta vérité n est-elle pas, pour toi comme pour chacun d entre nous, de te situer face à ce qui t a été proposé, sur un sujet comparable, dans le dernier dossier du Tome VIII : De l authenticité de la finale du chapitre VI du texte de Mc? Lecteur! Rappelles-toi!
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 5 TROIS LOIS DU TETE émergent de l'ensemble des résultats fournis par l'exégèse : 1.- L' INFAILLIBILITE Si le texte contenait un seul point d'incohérence, le texte tout entier pourrait être remis en cause. 2.- L' INVARIABILITE Si une seule lettre ou un seul mot du texte de Saint Marc pouvait être lu indifféremment sous deux formes distinctes, cela remettrait en cause systématiquement l'authenticité du reste du texte. 3.- LE DOGME C'est à dire : la stricte VERITE des paroles que le texte relate en style direct comme étant prononcées par Jésus. (Tome VII (1992) : dossier sur la Didaché aux pages 50 et seq.) Tu vois aussitôt combien les textes que je t ai offerts sont dans la vérité de ces trois lois et combien l'ordonnancement des textes inspirés est la PREUVE de leur vérité. Pourtant, peut-être doutes-tu encore? Alors laisse-toi conduire à relire tous ces textes dont je viens de te donner la référence, Et n oublies pas : (Tome VIII : dossier sur l authenticité de la finale Mc VI) ANALYSE FINALE Celui qui nie l authenticité du chapitre I de l évangile de Saint Jean et dit qu il est apocryphe, proclame (inconsciemment? consciemment?) que : 1. la Sainte Cène n est qu un repas fait dans le souvenir d une réunion tenue dans la grande chambre en haut à Jérusalem et qu elle n est en rien une liturgie du sacrifice du Christ aboutissant à la Croix. 2....il n y a pas l Eglise, mais des églises, chaque assemblée n étant qu une réunion selon l idéologie propre à un groupe pouvant être considéré comme l une des «églises» du Christ. 3. le pain mangé en commun au cours de ces repas n est que la matière pour un geste fait en souvenir de la Cène et il n a aucun lien avec la Passion / Résurrection de Jésus
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 6 Celui qui nie l authenticité du chapitre I de l évangile de Saint Jean et dit qu il est apocryphe, affirme que : 1. la messe catholique est dite en simple mémoire de la Cène 2. l Eglise (catholique) est l une d entre toutes les églises 3. le pain reste toujours du pain et le vin reste toujours du vin, la transsubstantiation ne relevant que d un imaginaire humain 4. le sacrement de l Ordre ne correspond à rien et que tout humain (homme ou femme) a en lui le pouvoir d animer toutes réunions faites en mémoire de Celui-là n hésitera pas à négliger le mot évangile et à lui substituer l expression bonne nouvelle car, inconsciemment, il suggèrera qu il puisse y avoir des (moins) bonnes nouvelles, séquences dont on pourrait douter de l historicité car «reflétant un travail légendaire et explicatif qui, pendant quarante ans au moins, s était fait au sein des communautés.» (Salomon Reinach : Orpheus : Chapitre VIII-17/19) (Voir Tome VII : Claude, Lettre aux Alexandrins à la page 20) Parmi ces (moins) bonnes nouvelles, il n hésitera pas à retenir la finale de l évangile de Saint Marc (Mc VI-9 à 20), le chapitre I de l évangile de Saint Jean et (bien évidemment) la séquence de la femme adultère. Les lecteurs des textes de Jérôme ne pourront que souscrire à ces hypothèses ne trouvant dans le texte latin, puis dans les traductions en langues vernaculaires, aucun élément de réponse. C est ainsi que, ne pouvant se référer à une tradition partant des textes grecs, celui-là n hésitera pas à refuser le mot eucharistie pour désigner la liturgie de l événement arrivé dans la grande chambre en haut, à Jérusalem : «Ce fut une nouveauté au regard de la tradition toute entière lorsque (il) nomma la célébration «Cène». (Josef Ratzinger : La célébration de la foi) (Téqui - Paris Octobre 1995 à la page 37)
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 7 Celui-là n a plus de justificatifs lui permettant d ignorer que : Tome II Cent troisième chapitre à la page 522. «L'évangile de Saint Jean est écrit e n a c c o m p l i s s e m e n t et en explications de l'évangile de Saint Marc. Il témoigne de la parole prophétique de Jésus au sujet de la mort de Pierre et il apporte le témoignage que Jésus institue Pierre chef des Douze, ceux-ci étant les fondateurs de l'eglise. Les Douze étant les colonnes de l'eglise, Pierre et ses successeurs sont et seront la tête de l'eglise : Pierre premier pape à Rome! et : L'ordonnancement du texte est la preuve de : l' INSPIRATION DES QUATRE EVANGILES qui ne sont tous les QUATRE que : UN - UNIQUE MESSAGE de DIEU UNIQUE.» Lecteur! Si je peux écrire ainsi, c est parce que, il y a peu, je t ai offert le dossier intitulé Je crois (2005) dans le Tome I/3 et surtout parce que Jean a été témoin et qu il est celui qui témoigne** au sujet de ces choses-ci afin que, en-ayantfoi, tu aies (la-)vie dans le nom de-lui, car JESUS Messie est le Fils de-le Dieu! (Tome I : Le texte : (Jn -30) face à (Jn I-24) aux pages 40 et 41)
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 8 ANNEE L Evangile : Une Bonne Nouvelle? Lecteur! L expression bonne nouvelle pour désigner l évangile a été fréquemment employée dans l église catholique peu après le Concile Vatican II et Il m a paru nécessaire de t informer sur son origine, car j ai lu : «Les origines chrétiennes devant la science : Guignebert et Goguel : Guignebert et Goguel sont bien plus actifs que Loisy au sein de la Société Ernest Renan, société dont ils ont été l un et l autre président (le premier en 1922, le second en 1930) Maurice Goguel (1870-1955) a enseigné aux Hautes Etudes et à la Faculté de théologie protestante de Paris et il fut l un des grand spécialistes français des études néotestamentaires, domaine dans lequel il effectua de nombreuses recherches de première main, en s affrontant à toutes les questions difficiles. Goguel est un protestant «sinon très orthodoxe, du moins très décidé» : c est lui qui nous le dit et nous pouvons le croire. (M. Goguel : Témoignage d un historien) (in : M. Boegner et A. Siegfried : Protestantisme français / Paris Plon - Page 323) Maurice Goguel, historien ou théologien? Cette question peut être posée d emblée, car elle exprime une hésitation initiale dans la carrière d un jeune homme. Les études de philosophie et de théologie de Maurice Goguel se sont déroulées principalement à Paris, mais il a séjourné en Allemagne. D abord intéressé par la dogmatique, il voulut explorer au préalable les fondements historiques du christianisme : entreprise si vaste et si longue qu il y consacra toute sa vie. Sa studieuse carrière d enseignant commence dès l année 1905, année où il accède à la chaire d exégèse du Nouveau Testament de la Faculté protestante de Paris, à l âge de vingt-cinq ans. Cependant sa fréquentation de l œuvre de Wilhelm Herrman, le maître de Marburg (1846-1922), qu écoutèrent Barth et Bultmann, devait marquer son travail d historien Faut-il attribuer à la théologie paulinienne des origines juives ou païennes? La formation pharisienne de Paul est sensible dans sa manière de raisonner. A côté de cela, il faut vraisemblablement attribuer une certaine influence aux idées grecques relatives aux mystères Goguel voit mieux comment le christianisme doit son succès au besoin de salut répandu dans le monde antique : «La religion des mystères exprime, avant tout, un besoin de salut Ce qu il faut à l homme, c est un Sauveur. La doctrine qui le lui prêchera sera une bonne nouvelle, un Evangile.» (M Goguel : Les épîtres pauliniennes Paris 1925 Page 253)» (F. Laplanche : La crise de l origine) (Albin Michel / Paris - Janvier 2006 / Pages 114-115 / 120-121 / 125 et 126)
Sur l authenticité du chapitre : Jn I / 9 Ceci m a alerté et j ai lu attentivement la préface écrite par le Docteur Martin Luther pour sa traduction en langue allemande du Nouveau Testament : «Denn Evangelium ist en Griechisch wort / unnd heisset auff Teutsch / gute botschaft / gute mähre / gute newe zeitung / gut geschrey / davon man singet / saget unnd fröhlich ist.» (Cfr. : Tome I/3 sur Le Concile de TRENTE : BALE - 1644 Bible allemande) * * * * *