PROJET DE SYNTHÈSE V 2.5 TSGERI AFPA MARSEILLE ST-JEROME AUTHENTIFICATION



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Transcription:

TSGERI AFPA MARSEILLE ST-JEROME AUTHENTIFICATION

ÉMETTEUR Auteur Objet du document Destinataires Chérif SADI ETUDE DE SYNTHESE Oscar LOGGER MISE A JOUR DU DOCUME NT Version Auteur Description de la modification Date 1.0 Chérif SADI CREATION 05/09/11 1.1 Chérif SADI MODIFICATION 12/09/11 2.0 Chérif SADI MODIFICATION 15/09/11 2.1 Chérif SADI MODIFICATION 26/09/11 2.2 Chérif SADI MODIFICATION 03/10/11 2.3 Chérif SADI MODIFICATION 18/10/11 2.4 Chérif SADI MODIFICATION 09/11/11 2.5 Chérif SADI MODIFICATION 28/11/11 RESUME Analyse du marché et descriptif des technologies et des différentes méthodes et techniques d authentification. OBJECTIF DU DOCUMENT Description d un mécanisme d authentification via une plateforme de test. DOCUMENT DE REFERENCE Ce document est une compilation des différentes informations disponibles sur le Web dont les sources sont mentionnées dans la bibliographie et les travaux cités en fin de ce document. 2/49

PREAMBULE Le projet de synthèse est ainsi l occasion de mettre en œuvre les connaissances acquises antérieurement pour mettre en œuvre par simulation un ensemble ou sous-ensemble d un système. Ce projet a été réalisé dans le cadre d une synthèse de «L authentification» qui a pour but la finalisation de la certification TSGERI. Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l équipe pédagogique de L AFPA de Marseille St- Jérôme et les intervenants professionnels qui sont responsables de la formation TSGERI, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci. Je tiens également à remercier Monsieur Oscar LOGGER, en qualité de formateur principal pour l aide et pour m avoir donné le cap et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu il m a apporté lors des différents suivis tout au long de ma certification professionnelle. 3/49

SOMMAIRE 1. L authentification... 7 1.1. La définition et les facteurs... 7 1.2. L authentification forte... 7 1.3. L authentification unique... 7 1.4. Les mécanismes... 7 1.4.1. Les mots de passe statiques... 7 1.4.2. Les mots de passe à usage unique... 7 1.4.3. La cryptographie à clé publique... 8 1.4.4. Le jeton de contrôle... 8 1.5. Les failles et attaques liée à l authentification... 8 1.5.1. Faiblesses du login/mot de passe... 8 1.5.2. Le Sniffing... 8 1.5.3. Ip Spoofing... 9 1.5.4. Le déni de service (DDoS)... 9 1.5.5. L'attaque Man-In-The-Middle... 9 1.6. Les protocoles... 9 1.6.1. AAA... 9 1.6.2. SSL/TLS... 10 1.6.3. 802.1X... 10 1.6.4. PAP... 10 1.6.5. CHAP... 10 1.6.6. MS-CHAP... 11 1.6.7. EAP... 11 1.6.7.1 EAP-TTLS / PEAP... 11 1.6.7.2 EAP-TLS... 11 1.6.7.3 EAP-MD5... 11 1.6.7.4 LEAP... 12 2. Etude de l'existant... 13 2.1. Les solutions existante du marché... 13 2.1.1. La technologie biométrique... 13 2.1.2. La carte à puce Digipass... 13 2.1.3. La carte à puce audio... 13 2.1.4. La technologie RSA SecurID... 13 2.2. Les serveurs d application... 14 2.2.1. RADIUS... 14 2.2.2. DIAMETER... 14 2.2.3. TACACS... 14 2.2.4. KERBEROS... 14 2.3. Les services d annuaires... 14 2.3.1. NIS... 15 2.3.2. NIS+... 15 2.3.3. DNS... 15 2.3.4. LDAP... 15 2.3.5. ACTIVE DIRECTORY... 15 3. Description du besoin... 16 3.1. Remote Authentication Dial-In User... 16 4/49

3.1.1. Principe de fonctionnement... 16 3.2. Lightweight Directory Access Protocol... 18 3.2.1. Principe de fonctionnement... 18 4. Mise en place du projet... 20 4.1. Pré-requis... 20 4.2. Installation des services... 20 4.2.1. Installation du service d annuaire... 20 4.2.2. Installation du service radius... 20 4.2.1. Installation du service samba... 20 4.2.2. Installation de phpldapadmin... 20 4.2.3. Installation des librairies ldap... 20 4.3. Configuration des fichiers... 21 4.3.1. Schéma samba et radius... 21 4.3.2. Smb.conf... 24 4.3.3. Mot passe LDAP vers SAMBA... 27 4.3.4. Smbldap-tools... 27 4.3.5. Smbldap_bind.conf... 27 4.3.6. Smbldap.conf... 27 4.3.7. Peupler son arbre... 28 4.3.8. Test du serveur radius... 29 4.3.9. Clients.conf... 30 4.3.10. Modules/ldap... 30 4.3.11. Site-enabled/default... 31 4.3.12. Site-enabled/inter-tunnel... 31 4.3.13. Redémarrage des services... 32 5. L analyse des étapes d authentification... 33 5.1. Test de l utilisateur par défaut dans la base radius... 33 5.2. Test d un utilisateur dans l annuaire ldap... 35 5.2.1. Access-Accept... 35 5.2.2. Analyse de l acceptation... 37 5.2.1. Access-Reject... 38 5.2.1. Analyse du refus... 40 6. Conclusion... 42 7. Bibliographie... 43 8. Travaux cités... 44 9. Annexes... 45 9.1. Terminologie... 45 9.1.1. Acronymes... 45 9.1.2. Glossaire... 45 9.1.3. Définitions... 47 ILLUSTRATIONS Figure 1 : Protocole CHAP... 10 Figure 2 : Protocole LEAP... 12 Figure 4 : Architecture globale du serveur radius... 16 Figure 5 : Protocole du serveur radius... 17 Figure 6 : Historique X.500 et LDAP... 18 Figure 7 : Exemple d'organisation de type «information tree»... 18 5/49

INTRODUCTION La sécurisation des systèmes d'information est une tâche dont la complexité ne cesse de croître, car tout cela est due à l'augmentation du nombre d'applications et a la mondialisation qui nous impose le besoin d'ouverture vers l'extérieur. L'authentification des utilisateurs est a l heure actuelle une nécessité, qu'ils accèdent depuis l'intérieur ou l'extérieur de leur entreprise. Dans le premier chapitre, nous citerons d'abord les techniques et méthodes d'authentification existantes. Puis dans le deuxième chapitre, nous détaillerons le mode de fonctionnement d un service d authentification et d annuaire qui seront nécessaire pour le développement du projet. Dans le troisième chapitre, nous détaillerons la mise en place, les phases de test et les critiques du mécanisme d authentification qui sera mis en place. 6/49

1. L AUTHENTIFICATION Elle est l'un des services fondamentaux dans le domaine de la sécurité informatique. C'est un processus critique sur un réseau, car l accès aux ressources est basé sur l identification. 1.1. La définition et les facteurs L'authentification est la procédure qui consiste à vérifier l'identité d'une personne ou d un équipement. Les facteurs d authentification sont multiples : Ce que l on est (empreints digitaux, la biométrie) Ce que l on possède (carte à puce) Ce que l on sait (mot de passe, login) Ce que l on sait faire (signature manuscrite) 1.2. L authentification forte Une procédure d'identification qui requiert l utilisation de deux facteurs d'authentification. 1.3. L authentification unique Une méthode permettant à un utilisateur de ne procéder qu'à une seule authentification pour accéder à plusieurs applications informatiques (Web, mail, etc.). 1.4. Les mécanismes La fiabilité des mécanismes d authentification dépend de la technologie qu on utilise. Ce sous chapitre décrit les principales techniques utilisées : 1. 4. 1. L e s m o t s d e p a s s e s t a t i q u e s L authentification par mot de passe classique est le mécanisme le plus utilise à l heure actuelle. Elle par une procédure de connexion durant laquelle on fournit son login-mot de passe. Le noyau récupère ces informations et regarde dans sa base de donnes si la personne est bien enregistrée et si le mot de passe qui a été tapé est valide. S il est correct, l authentification est réussie et l accès au système est valide. 1. 4. 2. L e s m o t s d e p a s s e à u s a g e u n i q u e Un mot de passe n'est valable une seule fois. Ils permettent de combler certaines lacunes de sécurité associées aux mots de passe classique. Car si un intrus potentiel parvient à enregistrer un mot de passe qui était déjà utilisé pour se connecter à un service ou pour effectuer une opération, il ne sera pas en mesure de l'utiliser car il ne sera plus valide. En revanche, ils ne peuvent pas être mémorisés par les êtres humains, par conséquent, ils nécessitent des technologies complémentaires afin de s'en servir. 7/49

1. 4. 3. L a c r y p t o g r a p h i e à c l é p u b l i q u e La cryptographie à clé publique fait intervenir deux sortes de clés, une clé publique publiée sur le réseau et une clé privée secrète. La clé privée sert pour le décryptage des données ainsi que pour le cryptage de quelques données afin de vérifier l intégrité. La clé publique sert pour le cryptage des données et pour la vérification de la signature. Les deux clés sont reliées par une équation mathématique (algorithme) complexe. 1. 4. 4. L e j e t o n d e c o n t r ô l e Les techniques par jeton de contrôle ou token sont des systèmes d authentification forte qui nécessitent généralement l emploi d une carte spéciale appelée smart-card ou token-card, bien que certains systèmes existent sous forme logicielle pour réduire le coût de déploiement. Il y a deux techniques de vérification connue: La challenge-réponse et la synchronisation. 1.5. Les failles et attaques liée à l authentification Dans cette partie, nous nous intéresserons aux faiblesses l'authentification par login-mdp classique. Ensuite, une présentation de quelques attaques utilisant ces failles. 1. 5. 1. F a i b l e s s e s d u l o g i n / m o t d e p a s s e L authentification par login/mot de passe est devenue obsolète pour plusieurs raisons : Le disque dur où il est stocké peut faire l'objet d'attaques et nombreux sont les moyens de retrouver les mots de passe stockés celui-ci est accessible. Un mot de passe choisi par l'utilisateur est souvent simple à retenir. Il peut donc être attaqué par un dictionnaire. Il est possible d'intercepter un mot de passe au moment où l'utilisateur le tape sur son clavier. Souvent les mots de passe sont transférés en clair sur le réseau. Un mot de passe a une durée de vie généralement longue (plusieurs semaines au minimum). Même si le mot de passe est correctement choisi pour être dur à trouver, il reste attaquable par la méthode de force brute. Il existe un grand nombre d attaques qui utilisent les failles au moment de l'authentification et qui permettent à une personne le pouvoir usurper l identité et de détourner des ressources, de les falsifier ou de les supprimer. Certaines requièrent plus de compétences que d autres. 1. 5. 2. L e S n i f f i n g Le renifleur ou l analyseur de protocole est un logiciel qui peut lire au passage les données transitant par le biais d'un réseau local non-switch(é). Il permet une consultation aisée des données non-chiffrées et peut ainsi servir à intercepter des mots de passe qui transitent en clair ou toute autre information non-chiffrée. 8/49

1. 5. 3. Ip S p o o f i n g L'usurpation d'adresse IP est une technique utilisée en informatique qui consiste à envoyer des paquets IP en utilisant une adresse IP source qui n'a pas été attribuée à l'ordinateur qui les émet. Le but peut être de masquer sa propre identité lors d'une attaque d'un serveur, ou d'usurper en quelque sorte l'identité d'un autre équipement du réseau pour bénéficier des services auquel il a accès. 1. 5. 4. L e d é n i d e s e r v i c e ( D D o S ) Une attaque par déni de service est une attaque ayant pour but de rendre indisponible un service, d'empêcher les utilisateurs légitimes d'un service de l'utiliser. Il peut s'agir de : L inondation d un réseau afin d'empêcher son fonctionnement. La perturbation des connexions entre deux machines, empêchant l'accès à un service particulier. L obstruction d'accès à un service à une personne en particulier. L'attaque par déni de service peut ainsi bloquer un serveur de fichiers, rendre impossible l'accès à un serveur web, empêcher la distribution de courriel dans une entreprise ou rendre indisponible un site internet. 1. 5. 5. L ' a t t a q u e M a n - In- T h e - M i d d l e L'attaque de l'homme du milieu est une attaque qui a pour but d'intercepter les communications entre deux parties, sans que ni l'une ni l'autre ne puisse se douter que le canal de communication entre elles a été compromis. Le canal le plus courant est une connexion à Internet de l'internaute lambda. L'attaquant doit d'abord être capable d'observer et d'intercepter les messages d'une victime à l'autre. L'attaque «homme du milieu» est particulièrement applicable dans le protocole original d'échange de clés Diffie-Hellman, quand il est utilisé sans authentification. 1.6. Les protocoles Les mécanismes d authentification décrits dans cette partie ont tout d abord été des protocoles de couche de la liaison de données puisqu ils ont été initialement utilisés par le protocole PPP qui permet l ouverture de session sur le réseau RTC. Ils sont également utilisés dans la couche réseau grâce aux évolutions de PPP : PPPoA (over ATM) et PPPoE (over Ethernet) qui sont principalement utilisés pour ouvrir des connexions ADSL. Cependant, ces mécanismes sont les briques de nombreux serveurs et applications d authentification comme Radius. 1. 6. 1. AAA AAA correspond à un protocole qui réalise trois fonctions : l'authentification, l'autorisation, et la traçabilité (en Anglais : Authentication, Autorisation, Accounting). 9/49

Il correspond a un modèle de sécurité implémenté dans certains routeurs Cisco mais que l'on peut également utiliser sur toute machine qui peut servir de NAS (Network Authentification System).Ils requièrent une identification d'une personne ou d un équipement avant d accorder des droits d accès. 1. 6. 2. S S L / T L S Transport Layer Security, anciennement nommé Secure Sockets Layer, est un protocole de sécurisation des échanges sur Internet, développé à l'origine par Netscape. Il a été renommé en Transport Layer Security par l'ietf suite au rachat du brevet de Netscape par l'ietf en 2001. 1. 6. 3. 8 0 2. 1 X 802.1X est un standard lié à la sécurité des réseaux informatiques, mis au point en 2001 par l'ieee. Il permet de contrôler l'accès aux équipements d'infrastructures réseau (et par ce biais, de relayer les informations liées aux dispositifs d'identification). 1. 6. 4. PA P Password Authentication Protocol est un protocole d'authentification pour PPP. Les données sont transmises en texte clair sur le réseau ce qui le rend par conséquent non sécurisé. L avantage de PAP est qu'il est extrêmement simple à implémenter, lui permettant d'être utilisé dans des systèmes embarqués très légers. Sur des systèmes de taille raisonnable on préférera sans doute le protocole CHAP. 1. 6. 5. C H A P Challenge Handshake Authentication Protocol est un protocole d'authentification pour PPP à base de challenge, ce qui le rend bien plus sûr que son pendant PAP. L'objectif de CHAP est que le pair s'authentifie auprès d'un authentificateur sans échange de mot de passe en clair sur le réseau et sans que l'échange puisse être rejoué par un tiers à l'écoute. La contrainte est que chaque partie partage un «secret» (mot de passe) commun. Microsoft a développé la variante MS-CHAP qui supprime cette contrainte. Figure 1 : Protocole CHAP 10/49

1. 6. 6. MS- C H A P MS-CHAP est la version Microsoft du protocole. Ce protocole existe en deux versions : MS-CHAPv1 et MS- CHAPv2. 1. 6. 7. E A P Extensible Authentication Protocol est un mécanisme d'identification universel, fréquemment utilisé dans les réseaux sans fil (ex : Wifi) et les liaisons point à point (PPP). 1. 6. 7. 1 E A P - T T L S / P E A P EAP-Tunneled Transport Layer Security, a été Co-développé par Funk Software et par certicom. C est également un standard ouvert IETF. Il est supporté sur de nombreuses plates-formes, et offre un très bon niveau de sécurité. Il utilise des certificats X-509 uniquement sur le serveur d'identification. Le certificat est optionnel du côté client. Le défaut de EAP-TTLS par rapport à PEAP est de ne pas être présent nativement sur les systèmes Microsoft et Cisco. En revanche, il est légèrement plus sécurisé que LEAP car il ne diffuse pas le nom de l'utilisateur en clair. 1. 6. 7. 2 E A P - T L S EAP-TLS est un Standard ouvert IETF. On le retrouve implanté chez de nombreux fabricants de matériel sans fil. C est le seul protocole EAP qui doit obligatoirement être implanté sur un matériel pour pouvoir porter le logo WPA ou WPA2.Il offre une bonne sécurité. En effet il utilise deux certificats pour la création d'un tunnel sécurisé qui permettra ensuite l'identification : un côté serveur et un côté client. Cela signifie que même si le mot de passe est découvert, il ne sera d'aucune utilité sans le certificat client. Bien que le protocole EAP-TLS fournisse une excellente sécurité, l'obligation de disposer d'un certificat client est peut-être son talon d'achille. En effet, lorsque l'on dispose d'un grand parc de machines, il peut s'avérer difficile et coûteux de gérer un certificat par machine. C'est pour se passer du certificat client que les protocoles PEAP et EAP-TTLS ont été créés. TLS est considéré comme le successeur du standard SSL. Il utilise une Infrastructure à clés publiques pour sécuriser les communications d'identification entre les clients et le serveur radius. 1. 6. 7. 3 E A P - M D 5 EAP-MD5 est un autre standard ouvert IETF, mais il offre un niveau de sécurité faible. 11/49

La fonction de hachage MD5 utilisée est vulnérable aux attaques par dictionnaire, et elle ne supporte pas les clefs WEP dynamiques. 1. 6. 7. 4 L E A P Lightweight Extensible Authentication Protocol est une implémentation propriétaire du protocole EAP conçu par Cisco Systems. La société a fait beaucoup d'efforts pour promouvoir ce protocole. Il a permis à d'autres fabricants de réaliser des produits «LEAP Compatible» au travers du programme CCE (Cisco Certified Extensions). Ce protocole n'est pas présent nativement sous Windows. Figure 2 : Protocole LEAP Il était connu pour être vulnérable aux attaques par dictionnaire comme EAP-MD5. Mais il ne l'est plus depuis la version ASLEAP (2003) de Joshua Wright. Cisco continue de soutenir que LEAP est une solution sécurisée si l'on utilise des mots de passe suffisamment complexes. Mais tout le monde sait bien que dans la réalité les mots de passe complexes sont rarement utilisés. De nouveaux protocoles comme EAP-TTLS ou PEAP ne rencontrent pas ce type de fragilité car ils créent un tunnel TLS pour sécuriser l'identification. De plus ces nouveaux protocoles étant plus ouverts, ils peuvent être utilisés sur des points d'accès de marque Cisco ou non. 12/49

2. ETUDE DE L'EXISTANT 2.1. Les solutions existante du marché 2. 1. 1. L a t e c h n o l o g i e b i o m é t r i q u e Elle est la science qui permet d'identifier de manière automatique une personne en se basant sur ses caractéristiques physiologiques ou comportementales. En effet, chaque personne est unique de ce fait, chacun possède sa propre caractéristique biométrique, et elle rend cette technologie assez stable. Généralement, on distingue deux catégories de méthodes d'authentification biométrique, les méthodes basées sur les caractéristiques physiques telles que le visage, la voix et ADN, et celles basées sur les caractéristiques comportementales comme la signature, la manière de marcher ou de taper sur un clavier. 2. 1. 2. L a c a r t e à p u c e D i g i p a s s Le Digipass est un produit de sécurité de VASCO Data Security International, fournissant une authentification forte des utilisateurs et des signatures numériques via des jetons de sécurité réalisées par les utilisateurs de petites ou de logiciels sur les téléphones mobiles, appareils portables ou des PC. Il est compatible avec plus de 50 fournisseurs internationaux pour une variété de e-commerce, e-banking, e-réseautage et applications e- gouvernement. Elle utilise le serveur temps et l authentification à deux facteurs et peut être utilisé pour signer des transactions électroniques. Il a été inventé en 1989 par un belge Mr Dominique COLARD. 2. 1. 3. L a c a r t e à p u c e a u d i o La société Audio Smart Card développe une offre matérielle et logicielle permettant de répondre efficacement à tous les besoins d'authentification distants sur l'ordinateur et le téléphone. Elle propose une carte à puce audio s appliquant aussi bien à l économie, à l e banking, au call center, au transport, à la santé, aux ressources humaines, aux services télécom, etc. Basée sur le principe du mot de passe dynamique car elle utilise comme support d authentification une carte à puce audio qui fonctionne en liaison avec le serveur d authentification Secure Sound Pro Server. 2. 1. 4. L a t e c h n o l o g i e R S A S e c u r I D SecurID est un système de token, ou authentifieur, produit par la société RSA Security et destiné à proposer une authentification forte à son utilisateur. La majorité des tokens SecurID affichent un code à 6 chiffres changeant généralement toutes les minutes. L'utilisateur ajoute un Pin Code PIN personnel au TokenCode lu sur l'authentifieur SecurID. Le tout est appelé un PassCode (soit PassCode = PIN Code + TokenCode). Par ailleurs, le Token expire au bout d'un certain temps (3 à 5 ans selon les modèles).ce système de Token, de type OTP, est utilisé pour les applications Web (par exemple le ebanking) et les technologies de type VPN (IPSEC, SSL), SSH, Citrix. 13/49

2.2. Les serveurs d application Voici une présentation des principaux serveurs : 2. 2. 1. R A D I U S Remote Authentication Dial-In User Service est un protocole de type client-serveur qui a pour rôle d authentifier les requêtes qui lui parviennent d un poste client. Il existe plusieurs solutions de serveur radius qu elles soient commerciales ou open source : ACS (Cisco sous Windows). Aegis (sous Linux). IAS (sous Windows). Open Radius (Open source). Free Radius (Open source, BSD, Windows). 2. 2. 2. D I A M E T E R Diameter est un protocole d'authentification, il est successeur du protocole radius. 2. 2. 3. T A C A C S Terminal Access Controller Access-Control System (TACACS) est un protocole d'authentification distante utilisé pour communiquer avec un serveur d'authentification, généralement utilisé dans des réseaux Unix. TACACS permet à un serveur d'accès distant de communiquer avec un serveur d'authentification dans l'objectif de déterminer si l'utilisateur a le droit d'accéder au réseau. 2. 2. 4. K E R B E R O S Kerberos est un protocole d'authentification réseau qui repose sur un mécanisme de clés secrètes (chiffrement symétrique) et l'utilisation de tickets, et non de mots de passe en clair, évitant ainsi le risque d'interception frauduleuse des mots de passe des utilisateurs. Créé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il porte le nom grec de Cerbère, gardien des Enfers (Κέρϐερος). Kerberos a d'abord été mis en œuvre sur des systèmes Unix. 2.3. Les services d annuaires Un annuaire va permettre de centraliser les données des utilisateurs et des services afin de rendre plus simple l administration. Un annuaire peut être associé à un système de stockage de données permettant de rendre accessible un ensemble d'informations à tous les utilisateurs de ce système. Voici un exemple: Carnet d'adresses. 14/49

Annuaire téléphonique. Serveur DNS... Sur un système informatique, les données ne sont pas organisées de manière relationnelle comme sur les SGBD classiques (MySQL, PgSQL, SQL Server,...) mais de manière hiérarchique. Si on souhaite faire une comparaison entre les services d'annuaire et les SGBD classiques, on peut établir que : La consultation des données est plus rapide pour l'annuaire par rapport aux SGBD classiques. La duplication des données est facilitée. Le stockage des données peut être réalisé dans un plus faible espace. Les avantages des services d'annuaire sont leur rapidité pour accéder aux informations, les mécanismes de sécurité pouvant être mis en œuvre, la centralisation des informations et les possibilités de redondance de l'information. Voici une présentation des principaux serveurs : 2. 3. 1. N I S Network Information Service (NIS) nommé aussi Yellow Pages est un protocole client-serveur développé par Sun permettant la centralisation d'informations sur un réseau UNIX. 2. 3. 2. N I S + Il est l évolution de NIS plus sécurisée et mieux adaptée aux gros réseaux, il est développé par Sun. 2. 3. 3. D N S Domain Name System est un service permettant d'établir une correspondance entre une adresse IP et un nom de domaine et, plus généralement, de trouver une information à partir d'un nom de domaine. À la demande de Jon Postel, Paul Mockapetris inventa le «DNS» en 1983 et en écrivit la première implémentation. 2. 3. 4. L D A P Lightweight Directory Access Protocol est à l'origine un protocole permettant l'interrogation et la modification des services d'annuaire. 2. 3. 5. A C T I V E D I R E C T O R Y Active Directory est la mise en œuvre par Microsoft des services d'annuaire pour les systèmes d'exploitation Windows. L'objectif principal d'active Directory est de fournir des services centralisés d'identification et d'authentification à un réseau d'ordinateurs utilisant le système Windows. 15/49

3. DESCRIPTION DU BESOIN Pour les besoins de notre étude, nous avons de décider de mettre en place un banc de test pour une analyse détailler un mécanisme d authentification. Mais avant toute chose, nous allons expliquer le principe de fonctionnement des solutions que nous allons utiliser. 3.1. Remote Authentication Dial -In User 3. 1. 1. P r i n c i p e d e f o n c t i o n n e m e n t C est un protocole d authentification standard Client/serveur qui permet de centraliser les données d authentification : Les politiques d autorisation et de droits d accès, traçabilité. Ce processus doit être relié à une source d informations, qui est souvent un annuaire LDAP. Auparavant, les noms et les mots de passe des utilisateurs devaient être dupliqués sur chaque serveur pouvant être accédé à distance (par un modem RTC par exemple). L arrivé de ce serveur a permit aux F.A.I d authentifier les utilisateurs distants connectés, à partir d une seule base utilisateurs. Ce protocole avait particulièrement un sens avant l ADSL illimité, car il permettait de mesurer le temps précis de connexion des abonnés et facturer en conséquence. L identification sur les sites Web peut aussi être gérée par RADIUS. Apache est sans doute le client RADIUS le plus répandu (le module «mod_auth_radius» permet à un serveur Apache de valider une authentification en interrogeant un serveur Radius). Aujourd hui, ce protocole est aussi souvent utilisé pour les connexions à Internet sans fil (WLAN - avec le protocole 802.1X qui assure l'identification par port pour l'accès à un réseau). Figure 3 : Architecture globale du serveur radius On le retrouve aussi bien au sein de la téléphonie sur IP comme outil de gestion des connexions, autour du protocole SIP notamment. Dans ce cas, l'annuaire SIP chargé de l'authentification communique avec le serveur Radius en utilisant ce protocole. Son fonctionnement est simple : 16/49

Figure 4 : Protocole du serveur radius L utilisateur (le supplicant) se connecte (via PPP ou Telnet) à un client (Network Access Server), qui est en général une passerelle/proxy. Le client demande à l utilisateur son nom et son mot de passe, et il les communique de manière sécurisée à un serveur RADIUS relié à une base de données ou à un annuaire LDAP. En fonction de la zone d accès demandée et des droits de l utilisateur, le serveur peut exiger des informations supplémentaires pour l authentification. La réponse CHALLENGE permet d éviter de transmettre le mot de passe. Le client envoie alors une autre requête répondant au Challenge pour s'authentifier. Si l identification réussie, le serveur répond par un ACCEPT (REJECT dans le cas contraire). Le serveur envoie enfin les autorisations de l utilisateur. Il pourra par la suite bloquer une connexion en cours et assurer une journalisation des accès. Les limitations du protocole : Il a été conçu au départ pour des identifications sur des liaisons lentes et peu sûres. Le choix du protocole UDP (port 1812) conduit à des échanges laborieux basés sur des temporisations de réémission et des échanges d accusé de réception. Sécurité relative reposant sur le secret partagé. Certaines implémentations clientes limitent en plus sa taille. Chiffrement de l attribut User-Password par une fonction de hachage MD5, plutôt réservé pour des opérations de signature. Le rejeu des réponses du serveur est possible. Pas de mécanisme d'identification du serveur. Il est ainsi possible de se faire passer pour un serveur et de récolter les noms et mots de passe des utilisateurs. 17/49

Les normes qui complètent le protocole RADIUS sont les protocoles d authentification PAP, CHAP ou EAP. 3.2. Lightweight Directory Access Protocol 3. 2. 1. P r i n c i p e d e f o n c t i o n n e m e n t Il est actuellement en version 3 et il est normalisé par l IETF. Il s agit d un protocole d interrogation d annuaire. On dit qu il est allégé, par comparaison à la norme X500, son ancêtre, dont la mise en œuvre était très lourde. Figure 5 : Historique X.500 et LDAP LDAP au cœur du système d information car Il regroupe les données d une entité au même endroit. On dit que c est un annuaire fédérateur. C est un standard incontournable par ce que la plupart des applications récentes s appuient dessus : les outils de messageries, les actifs du réseau (proxy, firewall ), les progiciels de gestion, les réseaux intranets, etc. Une majorité de logiciel utilisent LDAP pour l authentification. Figure 6 : Exemple d'organisation de type «information tree» 18/49

LDAP est une base donnée hiérarchique et non pas relationnelle comme les SGBD. On peut ainsi représenter son contenu sous forme d arbre. L annuaire est conçu pour référencer toutes sortes d informations : Informations sur des personnes, sur des applications, sur un parc informatique Le concept de l annuaire, c est de maintenir de façon cohérente et contrôlée une grande quantité de données et d optimiser la consultation en lecture au dépend de l écriture. Les accès concurrents sont gérés et la quantité de donnée pouvant être stockée est quasi illimité. La contrepartie est que les mises doivent être ponctuelles et les enregistrements peu volumineux : On utilise des chaînes de caractère courtes et on limite le nombre de fichiers binaires (certificats, photos ). LDAP propose donc des mécanismes pour gérer l authentification. Plusieurs méthodes sont possibles en fonction du niveau de sécurité désiré : La connexion anonyme est généralement limitée à la consultation de parties restreintes de l annuaire. L authentification par login/mot de passe. L authentification par login/mot de passe avec hachage de ce dernier. L authentification par login/mot de passe avec un tunnel TLS entre le client et l application et entre l application et l annuaire. L authentification par certificat X509. Authentification plus élaborée grâces aux API SASL (Simple Authentification and Security Layer). Cette API permet d intégrer facilement des mécanismes d authentification forte comme Kerberos, Radius, ou des systèmes de mot de passe à usage unique comme OTP. Il est aussi possible de sécuriser les échanges entre l annuaire LDAP et les clients par LDAP sur TLS ou LDAPS. Le principal avantage du serveur est la normalisation de l'authentification. Il est très facile de programmer un module d'authentification reposant sur le serveur à partir d'un langage possédant une API de type LDAP. C'est l'opération Bind qui permet d'authentifier un utilisateur. Aujourd hui, de plus en plus d'applications Web possèdent un module d'authentification prenant en charge le protocole LDAP. Les applications peuvent ainsi déléguer l étape d authentification à l annuaire LDAP qui met en œuvre l une des méthodes précédentes. Par exemple sur les systèmes GNU/Linux récents, les fichiers Password et shadow sont de plus en plus remplacés par des appels à LDAP. Les données peuvent être accédées par le module PAM. PAM est un mécanisme qui permet justement de déléguer les fonctionnalités d authentification, sans rien recompiler. Il peut être paramétré en fonction de l application (base de compte NTLM pour les anciennes versions de Windows, base de compte Unix ou autre) et en fonction du mode d accès à l application (Intranet, Extranet, Web). Le module de connexion de PAM fournit l interface avec les annuaires (ou les fichiers). C est cette couche qui validera que l identifiant et le mot de passe sont valides et retournera une réponse aux applications. 19/49

4. MISE EN PLACE DU PROJ ET 4.1. Pré-requis Pour les besoins du projet, nous allons utiliser une machine virtuelle (VMware Player) ou éventuellement un pc classique pour installer un système d exploitation Unix open-source (Ubuntu 11.10).Tous les services sera dans la même machine pour faciliter la phase de test. 4.2. Installation des services 4. 2. 1. I n s t a l l a t i o n d u s e r v i c e d a n n u a i r e Entrer la commande suivante pour installer le service d annuaire: apt-get install slapd ldap-utils ldapvi Une fois l'application installé, l'ensemble des fichiers se trouvent dans : «/etc/ldap». Une fois l installation du serveur effectuée, arrêtez le service en faisant : /etc/init.d/slapd stop 4. 2. 2. I n s t a l l a t i o n d u s e r v i c e r a d i u s Entrer la commande suivante pour installer le service d authentification: apt-get install freeradius freeradius-ldap Une fois l'application installé, l'ensemble des fichiers se trouvent dans : «/etc/freeradius». Une fois l installation du serveur effectuée, arrêtez le service en faisant : /etc/init.d/freeradius stop 4. 2. 1. I n s t a l l a t i o n d u s e r v i c e s a m b a Entrer la commande suivante pour installer le service d authentification: apt-get install samba-doc samba smbclient smbfs smbldap-tools Une fois l'application installé, l'ensemble des fichiers se trouvent dans : «/etc/samba». Une fois l installation du serveur effectuée, arrêtez le service en faisant : /etc/init.d/smbd stop 4. 2. 2. I n s t a l l a t i o n d e p h p l d a p a d m i n Entrer la commande suivante pour installer l interface d administration de l annuaire: apt-get install phpldapadmin 4. 2. 3. I n s t a l l a t i o n d e s l i b r a i r i e s l d a p Nous allons maintenant installer et configurer la librairie qui permet d utiliser l annuaire (libnss-ldap) et la librairie qui permet de s authentifier sous unix (libpam-ldap) apt-get install libnss-ldap libpam-ldap 20/49