Reseaux et internet. Table des matières

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Transcription:

Réseau et internet

2 Réseau et internet...1 Topologie des RESEAUX LOCAUX ET ETENDUS...4 Classification selon l étendue géographique...4 LES CONCEPTS DE BASE...5 1.Topologie Physique...5 1.1.TOPOLOGIE DE TYPE BUS...5 1.2.TOPOLOGIE DE TYPE ETOILE...6 1.3.TOPOLOGIE EN ANNEAU...6 2Les topologies logiques...6 Modèle OSI en Couche de Service...8 C1 (Physique)...8 C2 (Liaison)...8 C3 (Réseau)...8 C4 (Transport)...8 C5 (Session)...8 C6 (Présentation)...8 C7 (Application)...8 La couche Ethernet...8 Adresses MAC...8 Architecture Internet...10 Adressage IPV4...10 Domain Name System...10 Résolution DNS vers adresse IP...10 Les couches internet...13 Réseaux interconnectés par ip...13 Classes d'adresses...14 A...14 B...14 C...14 Adresses réservées...15 Masque de réseau...15 Subnetting...16 PORT...19 Le protocole UDP...19 Signification des différents champs...19 TCP...19 Signification des différents champs:...20 Fiabilité des transferts...21 Établissement d'une connexion...21 Ports -suite-...22 La fonction de multiplexage...22 Assignations par défaut...22

3 Cas de Windows...23 Gestionnaire des tâches...23 Groupe de travail...24 Pour rechercher ou modifier le nom du groupe de travail sur un ordinateur fonctionnant sous Windows XP :...24 Pour rechercher le nom du groupe de travail sur un ordinateur fonctionnant sous Windows Vista ou Windows 7 :...25 Pour modifier le nom du groupe de travail sur un ordinateur fonctionnant sous Windows Vista ou Windows 7 :...25 Définissez l emplacement réseau à Réseau domestique ou Réseau de bureau...25 Qu'est-ce qu'un URL?...27 Le codage d'un URL...27 Pratique...29 l'adsl.asymmetric Digital Subscriber Line...29 Estimation du débit maximal réel en fonction de la longueur de la ligne...30 L architecture du réseau...30 Cable coaxial :...32 Cable UTP (Unshielded Twisted Pair [paire torsadée non blindée]). et Connecteurs RJ45...33 Le câblage...34 Déterminer la nature d un câble RJ45 :...36 Hubs & Switch :...37 Configurer...39 ACCÉDER AUX OPTIONS DE PARAMÉTRAGE DE LA CARTE RÉSEAU...39 Windows XP :...39 Windows VISTA :...39 Windows SEVEN :...39 Cas DHCP...41

4 Topologie des RESEAUX LOCAUX ET ETENDUS Classification selon l étendue géographique 1..LE LAN ( local area network) Limité à un site ( immeuble, campus) Type de media = câblage CARACTERISTIQUES ils occupent un emplacement physique et un seul ; ils se présentent sous forme de réseau égal à égal ; leur vitesse de transfert de données est élevée ; toutes les données font partie du réseau local ; technologie relativement peu coûteuse. 2. LE MAN ( metropolitan area network) Ensemble de LAN reliés par un MAN en utilisant des liaisons téléphoniques à haut débit. Etendue géographique : par exemple 2 immeubles. 3. LE WAN ( wide area network) Etendue nationale ou mondiale CARACTERISTIQUES étendue géographique illimitée ; sujets aux erreurs de transmission ; interconnectent de multiples LAN ; plus complexes que les LAN et donc plus onéreux.

5 LES CONCEPTS DE BASE Comment les ordinateurs partagent ils leurs données? TOPOLOGIE PHYSIQUE : organisation matérielle du réseau. TOPOLOGIE LOGIQUE : disposition d un réseau. 1. Topologie Physique 3 typologies connues : 1. le BUS 2. l ETOILE 3. l ANNEAU 1.1.TOPOLOGIE DE TYPE BUS Chaque machine est reliée à un seul et même câble. Chaque liaison au câble est appelée noeud. Les câbles utilisés sont des câbles coaxiaux, constitué d un câble conducteur central ( appelé âme) et d une armature métallique tressée constituant le conducteur de masse ( retour de signal) et réalisant un blindage à l encontre des ondes électromagnétique. Le serveur peut se trouver à n importe quel endroit sur le câble. L information circule dans les deux sens à partir de n importe quel noeud. Les stations sont dites passives : elles ne doivent pas réamplifier le signal. AVANTAGES : simple ; si une station est défectueuse, elle ne paralyse pas le réseau. INCONVENIENT si une connexion est défectueuse, elle paralyse le réseau. Les extrémités sont bouchées par des Terminateurs. Limite théorique : 255 postes.

6 1.2.TOPOLOGIE DE TYPE ETOILE Le serveur occupe une position centrale et donc privilégiée par rapport aux autres postes. INCONVENIENTS si panne du noeud central, panne de tout le réseau ; le serveur doit posséder autant de connexions que de poste de travail ( sauf si utilisation d un hub) ; l ajout d un nouveau poste entraîne une augmentation importante du câblage. LE HUB Il s agit d un boîtier intermédiaire entre le serveur ou un autre hub et les postes de travail. Il rassemble les câbles venant de plusieurs postes et repart avec une seule connexion. Ils ont un rôle actif, car ils gèrent les communications, hiérarchisent l accès au serveur, détectent les pannes éventuelles et déconnectent le cas échéant la portion défectueuse du réseau. LE DAISY CHAIN Topologie en étoile basée sur un noeud central duquel partent des branches composées de un ou plusieurs postes de travail. 1.3.TOPOLOGIE EN ANNEAU Topologie de type BUS où la dernière station est reliée à la première formant de ce fait une boucle. L information circule dans un seul sens. Chaque poste à un rôle actif : elle doit reconnaître son adresse et rehausser le signal. INCONVENIENT la panne d un poste entraîne la panne du réseau. 2 Les topologies logiques La topologie n est rien de plus que la disposition d un réseau. Il s agit en quelque sorte du code de la route des réseaux puisqu un seul ordinateur peut transmettre sur un segment à un moment donné. 1. Ethernet L ethernet repose sur le fondement de la norme CSMA/CD. Dans un tel réseau, tous les ordinateur partagent un même segment de réseau appelé domaine de collision ( = segment sur lequel plusieurs ordinateur essayent de transmettre en même

7 temps de telle sorte qu ils provoquent une collision). Plus grand est le domaine de collision, plus la probabilité d une collision est grande. Les concepteurs des réseaux ethernet ont essayé de réduire le nombre d ordinateur par segment. La famille ethernet : le 100 base T : fast ethernet. Les données transitent à 100Mbps sur 2 paires torsadées de câble non blindé. La longueur maximale de câble entre le hub et la station de travail est de 20 mètres. Le 100 base FX. Il s agit d un fast ethernet sur fibre optique. Pas de longueur maximale mais plus rapide. Le 100 base T4. Il s agit d un 100 base T sur 4 paires torsadées de câble non blindé. La longueur maximale de câble entre le hub et la station de travail est de 20 mètres. L inconvénient de la topologie précédente réside dans le nombre restreint d ordinateur. 2. Token ring et FDDI Dans ce réseau, un paquet spécial appelé jeton circule dans le réseau. Lorsqu un ordinateur à des données à transmettre il attend que le jeton soit disponible, s en empare et transmet un paquet de données. L inconvénient réside ici dans l accroissement de la lenteur du réseau au fur et à mesure que ce dernier s agrandit. 3. Le mode de transfert asynchrone ( ATM) Cette nouvelle technologie transmet tous les paquets sous la forme d une cellule de 53 octets disposant d une panoplie d identificateur pour déterminer notamment la qualité du service c est-à-dire les paquets à router en priorité. L ATM est capable de router à très grande vitesse ( de 25 à plus de 622 Mbps) mais est excessivement onéreux.

8 Modèle OSI en Couche de Service C1 (Physique) interface de communication (modem, équipement matériel, logiciel,...), multiplexage,... C2 (Liaison) Connexion entre entité, Correction des erreurs, partage du support C3 (Réseau) Connexion sur système ouvert (passerelles,...), Adressage, Routage, Contrôle de Flux C4 (Transport) Qualité de Service, Assemblage, Reprise sur Perte de Message, Contrôle de Flux C5 (Session) Synchronisation du Dialogue C6 (Présentation) Représentation des structures de données C7 (Application) Applications Normalisées La couche Ethernet La plupart des réseaux actuels utilisent Ethernet. Nous devons donc expliquer maintenant l'entête Ethernet. Malheureusement, Ethernet a ses propres adresses. Les responsables de la définition d'ethernet ont voulu être surs qu'il n'y aurait pas deux machines comportant la même adresse Ethernet. Par conséquent, il était impensable de laisser configurer cette adresse par l'utilisateur. Chaque carte vient donc du constructeur avec l'adresse Ethernet introduite. Dans le but de ne jamais devoir réutiliser plusieurs fois la même adresse Ethernet, les responsables lui ont assigné 48 bits de définition. Les constructeurs doivent avertir un comité central pour être certains de ne pas "écraser" la tranche allouée à un autre constructeur. Adresses MAC A chaque carte réseau est rattachée une adresse dite «adresse MAC», ou adresse-matériel, comprenant 6 octets. Il n'existe, en principe, pas deux cartes au monde ayant la même adresse MAC. Ces adresses MAC sont utilisées uniquement à l'intérieur d'un MEME RESEAU LOCAL. exemple:08 :00 :09 :35 :d5 :0b

9 08 :00 :09 est attribuée à HP 35 :d5 :0b est l adresse de la carte Autres constructeurs 00 :00 :0C Cisco 08 :00 :20 Sun AA :00 :04 DEC 9 00 :10 :5A ComA Ethernet est un réseau "Brodcast Medium". En ethernet, le medium est un bus. Et ce bus est un domaine de collision., et... de broadcast ethernet. Lorsque vous envoyez un paquet sur le réseau Ethernet, chacune des machines voit ce paquet. Donc, il faut être sur que ce sera la bonne machine qui décodera le paquet. A cet effet, l'entête Ethernet est invoquée : elle est composée de 14 octets qui contiennent l'adresse de la source, de la destination ainsi qu'un code de type. Seule la machine détenant l'adresse Ethernet de la destination pourra recevoir le paquet. (Il est tout à fait possible de tricher, c'est pourquoi l'ethernet n'est pas suffisant en soi au niveau sécurité. notons au passage qu'il n'existe aucun lien physique entre l'adresse Ethernet et Internet (IP). Chaque machine doit détenir une table de correspondance entre l'adresse Ethernet et l'adresse Internet (nous décrirons cette table en profondeur plus loin). En plus des adresses de source et de destination, un champ "type" est contenu dans l'entête. Ce champ détermine la famille de protocoles utilisés (TCP/IP, DECnet, Xerox,...) et permet donc la cohabitation de différtents protocoles. Pour terminer, il y a le "cheksum"qui permet au récepteur de vérifier l'intégrité du datagramme envoyé. suite de mots de 32 bits +----------------------------------------------------------------+ Ethernet Adresse de Destination (prem. 32 bits) +-------------------------------+--------------------------------+ Ethernet Dest. (dern 16 bits) Ethernet Sour. (prem. 16 bits) +-------------------------------+--------------------------------+ Ethernet Source Adresse (dern 32 bits) +----------------------------------------------------------------+ Type Code +-------------------------------+--------------------------------+ Entête IP + entête TCP + Data's...... fin des Data's +----------------------------------------------------------------+ Ethernet Checksum +----------------------------------------------------------------+

10 Architecture Internet Adressage IPV4 Codé sur 4 octets : 3 (5 en théorie) classes d'adresses actuellement extension vers IP6 Domain Name System Nommage hiérarchisé des hôtes Internet / DN officiel délivré par le NIC On appelle nom de domaine, le nom à deux composantes, dont la première est un nom correspondant au nom de l'organisation ou de l'entreprise, le second à la classification de domaine (.fr,.com,...). Chaque machine d'un domaine est appelée hôte. Le nom d'hôte qui lui est attribué doit être unique dans le domaine considéré (le serveur web d'un domaine porte généalement le nom www). L'ensemble constitué du nom d'hôte, d'un point, puis du nom de domaine est appelé adresse FQDN (Fully Qualified Domain, soit Domaine Totalement Qualifié). Cette adresse permet de repérer de façon unique une machine. Ainsi www.commentcamarche.net représente une adresse FQDN. Résolution DNS vers adresse IP Chaque ordinateur doit être configuré avec l'adresse d'une machine capable de transformer n'importe quel nom en une adresse IP. Cette machine est appelée Domain Name Server. L'adresse IP d'un second Domain Name Server (secondary Domain Name Server) peut également être introduite: il peut relayer le premier en cas de panne. Le nom d'un serveur de nom ne peut bien sûr pas être donné

11 Qu'est-ce qu'un protocole? C'est une méthode standard qui permet la communication entre deux machines. IP (Internet Protocol) TCP (Transmission control Protocol) UDP (User Datagram Protocol) Ces 3 protocoles sont présentés plus loin... Le protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol) C'est celui qui permet de visualiser les pages HTML (HyperText Marked Links). Il permet en outre à des utilisateurs de systèmes hétérogènes d'avoir un standard. En effet, il offre la possibilité de spécifier la représentation des données; ainsi les sytèmes peuvent être conçus indifféremment des données à transférer. Le protocole FTP (File Transfer Protocol) Il sert au transfert de fichiers entre deux systèmes, ainsi grâce à lui le partage de fichiers est possible et sûr, de plus il sert d'interface entre des sytèmes pouvant employer des modes de stockage différent (exemple: UNIX-Windows ). Ces transferts de fichiers se font dans un environnement client-serveur. La machine demandeuse démarre un client (programme) et envoie une requête vers le serveur de fichiers. Elle est normalement émise sur le port 21 par inetd. Pour que la connexion s'établisse, un démon FTP doit être actif sur le serveur (Exemple: FTPd). Le protocole ARP (Address Resolution Protocol) Il assure la tâche de faire correspondre les adresses Internet aux adresses physiques, afin que les informations puissent transiter sur le réseau. Chaque message est envoyé en paquets IP avant d'être envoyés sur Internet, une requête ARP est émise, et dès que la machine-cible acccuse réception, le transfert peut s'initier. On constate que dans un réseau IP, adresse en 32 bits, reposant sur Ethernet, adresse en 48 bits, il faut une résolution d adresse. C est le rôle du protocole ARP.(Address Resolution Protocol) Pour parvenir à avertir tout le monde, au niveau ETHERNET, on utilise comme adresse de destination ethernet, une adresse de diffusion Ethernet qui a tous ses bits à 1. Comme cela, toutes les machines lisent la trame, et celle qui a la bonne adresse IP répond. Évidemment, si la machine est arrêtée, aucune réponse n arrivera. Il se peut aussi qu une autre machine ait

12 pris cette adresse. A ce moment là, c est la plus rapide qui sera enregistrée. Ceci peut arriver, si les deux ordinateurs ont été configurés par une copie de disquette. Ou si quelqu un essaye de pirater le réseau en se faisant passer pour un autre! Il existe une commande qui s appelle arp et qui donne la correspondance entre numéro IP et numéro ETHERNET. arp -a Cette commande existe sous Unix et Windows ARP correspond à un numéro de service bien particulier (806) dans la trame ETHERNET. Cette technique ne s applique pas que pour IP. Dans la trame ARP, est indiqué le type du protocole. On pourrait se dire aussi, pourquoi ne pas diffuser les données. Ceci est beaucoup trop coûteux. En effet toutes les machines seraient interrompues pour lire la trame, les ponts et les commutateurs devraient tout laisser passer. Cache et Timeout Une fois cette résolution obtenue, l adresse est mise dans un cache en mémoire, celui ci peut être effacé par la commande arp -d (cas où un serveur du réseau vient d avoir sa carte changée). Ce cache doit être rafraîchi périodiquement, une machine inactive (pas de paquets reçus depuis un certain temps) est retirée de ce cache, ceci arrive entre 10 et 20 minutes selon les systèmes. Il est possible de rentrer de manière statique l adresse d une machine, a des fins de sécurité, par exemple entre un routeur et des serveurs du réseau (arp -s). Les machines ayant fait la résolution vont transmettre les paquets avec l adresse ETHERNET (MAC) de la machine à contacter. Dans le champ service de la trame ETHERNET, nous aurons la valeur 800 qui correspond aux trames de service IP. L ARP "gratuit" Certains systèmes d exploitation ont un comportement des plus curieux. En fait, ils font une requête ARP en demandant leur propre adresse IP. En fait ceci permet de détecter si une autre machine n aurait pas la même adresse, ce qui nuirait au fonctionnement normal de la machine. On est averti de suite qu une machine a la même adresse. RARP (Reverse Address Resolution Protocol) est un protocole permettant à un équipement d'obtenir son adresse IP en communiquant son adresse Ethernet à un serveur RARP Le protocole ICMP (Internet Control Message Protocol) Il gère les messages d'erreur et de contrôle qui sont transmis entre deux ordinateurs (hôtes) durant le transfert. Le protocole SMTP (Simple Mail Transfert Protocol) Son rôle est d'assurer le transfert du courrier. Une requête est lancée d'un client SMTP vers un serveur SMTP, une requête bidirectionnelle est alors établie. Le client envoie alors une instruction mail, le serveur envoie une approbation. Le client envoie alors l'identité du destinataire (IP, FQDN) et le message. Le protocole NNTP (Network News Transfer Protocol) Il permet l'accès aux Newsgroup (Groupes thématiques) appelés Usenet news. Il permet aux utilisateurs de laisser des messages sous formes d'articles comportant un titre, auxquels on peut

13 répondre en tapant "Re: Titre du message". Le protocole assure l'indexation et la non-redondance des articles. Le protocole Telnet Il permet d'obtenir un service de communication en autorisant un utilisateur à se connecter à un hôte distant, ainsi qu'à exécuter des commandes à partir de ce dernier. On peut donc se connecter à une machine situé n'importe où dans le monde (à condition qu'elle soit configurée pour accepter les sessions Telnet) à partir de chez nous. Telnet reste cependant une interface textuelle (un peu comme sous DOS). Pour exécuter telnet, il suffit d'exécuter la commande qui lui permet de démarrer son client Telnet, suivi de l'adresse à contacter (et éventuellement du port), on lui demande ensuite son login (Nom d'utilisateur) et son password (Mot de passe) Exemple: "telnet 124.56.32.154 98" Telnet est inclus de façon native sous Windows et UNIX. Les couches internet Réseaux interconnectés par ip Encapsulation: Les données sont complétées par des éléments de contrôles Deux Américains sont à l'origine de TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol) :

14 - Vinton Cerf, diplômé de l'université de Californie (UCLA) - Robert Kahn, le père en 1970 du premier protocole de communication par paquet. A la demande de la DARPA, ils élaborent en 1972 les principes de l'architecture et des protocoles de base (TCP/IP) du futur réseau Internet. Classes d'adresses Les adresses IP sont réparties en 5 classes différentes : A Dans une adresse IP de classe A, le premier octet représente le réseau. Le bit de poids fort (le premier bit, celui de gauche) est à zéro, ce qui signifie qu'il y a 27 (00000000 à 01111111) possibilités de réseaux, c'est-à-dire 128. Toutefois le réseau 0 (00000000) n'existe pas et le nombre 127 est réservé pour désigner votre machine, les réseaux disponibles en classe A sont donc les réseaux allant de 1.0.0.0 à 126.0.0.0 (lorsque les derniers octets sont des zéros cela indique qu'il s'agit d'un réseau et non d'un ordinateur!) Les trois octets de droite représente les ordinateurs du réseaux, le réseau peut donc contenir: 224-2 = 16777214 ordinateurs. Une adresse IP de classe A, en binaire, ressemble à ceci: 0 xxxxxxx Réseau xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx Ordinateurs en classe A sont donc les réseaux allant de 1.0.0.0 à 126.0.0.0 (lorsque les derniers octets sont des zéros cela indique qu'il s'agit d'un réseau et non d'un ordinateur!) B Une adresse IP de classe B, en binaire, ressemble à ceci: 10 xxxxxx xxxxxxxx Réseau xxxxxxxx xxxxxxxx Ordinateurs le premier nombre est compris entre 128 et 191 C Dans une adresse IP de classe C, les trois premiers octets représente le réseau. Les deux premiers bits sont 1,1 et 0,le premier nombre est compris entre 192 et 203; ce qui signifie qu'il y a 221 possibilités de réseaux, c'est-à-dire 2097152. Les réseaux disponibles en classe C sont donc les réseaux allant de 192.0.0.0 à 255.255.255.0 L'octet de droite représente les ordinateurs du réseaux, le réseau peut donc contenir: 28-21 = 254 ordinateurs. Une adresse IP de classe C, en binaire, ressemble à ceci: 110 xxxxx xxxxxxxx Réseau xxxxxxxx xxxxxxxx Ordinateurs Les classes D et E nous intéressent moins

15 Classe D Multicast Classe E Expérimentale Resumé: Classe Plage IP A B C D E 1.x.y.z à 127.x.y.z 128.0.x.y à 191.255.x.y 192.0.0.z à 223.255.255.z 224.0.0.0 à 239.255.255.255 240.0.0.0 à 247.255.255.255 Nombre de réseaux 127 16384 2 097 152 Nombre de machines adressables 16 777 216 65 536 256 Masque 255.0.0.0 255.255.0.0 255.255.255.0 Adresses réservées Il arrive fréquemment dans une entreprise qu'un seul ordinateur soit relié à Internet, c'est par son intermédiaire que les autres ordinateurs du réseau accèdent à Internet. Dans ce cas, seul l'ordinateur relié à Internet a besoin de réserver une adresse IP auprès de l'internic. Toutefois, les autres ordinateurs ont tout de même besoin d'une adresse IP pour pouvoir communiquer ensemble de façon interne. Ainsi, l'internic a réservé une poignée d'adresses dans chaque classe pour permettre d'affecter une adresse IP aux ordinateurs d'un réseau local relié à Internet sans risquer de créer de conflits d'adresses IP sur le réseau. Il s'agit des adresses suivantes: 10.0.0.0 à 172.16.0.0 à 192.168.0.0 à 10.255.255.255 172.31.255.255 192.168.255.255 Masque de réseau on fabrique un masque contenant des 1 aux emplacements des bits que l'on désire conserver, et des 0 pour ceux que l'on veut rendre égaux à zéro. Une fois ce masque créé, il suffit de faire un ET entre la valeur que l'on désire masquer et le masque afin de garder intacte la partie que l'on désire et annuler le reste. Ainsi, un masque réseau se présente sous la forme de 4 octets séparés par des points (comme une adresse IP), il comprend (dans sa notation binaire) des zéros aux niveau des bits de l'adresse IP que l'on veut annuler (et des 1 au niveau de ceux que l'on désire conserver). Pour une adresse de Classe A, seul le premier octet nous intéresse, on a donc un masque de la forme 11111111.00000000.00000000.00000000, c'est-à-dire en notation décimale: 255.0.0.0 Pour une adresse de Classe B, les deux premiers octets nous intéresse, on a donc un masque de la forme 11111111.11111111.00000000.00000000, c'est-à-dire en notation décimale: 255.255.0.0 Pour une adresse de Classe C on s'intéresse aux trois premiers octets, on a donc un masque de la forme 11111111.11111111.11111111.00000000, c'est-à-dire en notation décimale: 255.255.255.0 On veux connaître l'adresse réseau de l'ip 192.168.1.200/24. On commence par écrire nos adresses en binaire puis on effectue le ET, et on convertit le résultat en décimal. le /24 signifie que les 24 premiers bits sont des 1 (3 octets sur les 4) soit en binaire 255.255.255.0

16 192.168.1.200 1100 0000 ET 255.255.255.0 1111 1111 1010 1000 0000 0001 1100 1000 1111 1111 1111 1111 0000 0000 1010 1000 0000 0001 0000 0000 = Net-ID 192.168.1.0 1100 0000 Subnetting Méthode qui consistent à travailler sur le masque d'une adresse IP dans le but d'agrandir le nombre de réseaux. Raisonnons sur un exemple. L'espace d'adressage 204.34.57.0 de classe C nous a été allouée avec un masque de 255.255.255.0. Si on ne découpe pas en sous-réseaux, la totalité du dernier octet sert à numéroter les machines. Mais on désire créer des sousréseaux. On va donc re-découper l'espace fourni par les 8 bits du dernier octet. On peut par exemple allouer les bits de la facon suivante : Les 3 bits de poids 32, 64 et 128 (jaunes) seront utilisés pour déterminer le sous-réseau et les 5 bits de poids 1, 2, 4, 8 et 16 (verts) pour définir les adresses des hôtes au sein des sous-réseaux. En groupant les bits de sous-réseau avec les bits de réseau, on va définir les sous réseaux suivants : 204.34.57.0 (bits de sous-réseau = 000) 204.34.57.32 (bits de sous réseau = 001 ) 204.34.57.64 (bits de sous-réseau = 010 ) 204.34.57.96 (bits de sous-réseau = 011 ) 204.34.57.128 (bits de sous-réseau = 100 ) 204.34.57.160 (bits de sous-réseau = 101 ) 204.34.57.192 (bits de sous-réseau = 110 ) 204.34.57.224 (bits de sous-réseau = 111) Remarquez bien que l'on utilise les combinaisons 000 et 111 pour ces sous-réseaux. La RFC950 qui stipulait que la première et la dernière adresse d'un réseau ne devaient pas être utilisées, est maintenant obsolète. En effet, la plupart des routeurs modernes savent très bien gérer des adresses réseau dont tous les bits de sous-réseau sont à 1 ou à 0. Pour plus de précision, reportez-vous à la RFC1878 qui propose un découpage en sousréseaux indépendant des classes (voir également CIDR ci-dessous). Cet aspect "sans classe" se retrouve sur certains routeurs ou l'on peut spéccifier 'ip classless'.(pour les routeurs, voir la RFC1812) Pour notre exemple, on obtient donc 8 sous-réseaux possibles. Les bits de poids faibles (les bits verts) vont indiquer, pour chacun de ces sous-réseaux,

17 les adresses à allouer aux machines. Par exemple, dans le réseau 204.34.57.32, la premiere machine portera l'adresse 1. Le dernier octet aura alors la valeur suivante : soit 33. L'adresse TCP/IP complète sera donc 204.34.57.33. Ainsi de suite jusqu'à 204.34.57.62. On ne peut utiliser l'adresse 204.34.57.63 pour une machine, car elle correspond a l'adresse de broadcast du sous-réseau 204.34.57.32. Ensuite, dans le réseau 204.34.57.64, la première machine aura pour adresse 204.34.57.65 et ainsi de suite. En procédant ainsi, on a découpé un espace ou l'on pouvait initialement allouer 254 machines en 8 sous-réseaux dans lesquels on ne peut allouer au total que 8 fois 30 machines. Le tableau ci-dessous montre, en fonction des bits alloués soit au réseau soit aux hôtes, les différentes possibilités envisageables en classe C. bits réseau/ bits hôte nb de sous-réseaux nb d'hôtes masque 1/7 2 126 255.255.255.128 2/6 4 62 255.255.255.192 3/5 8 30 255.255.255.224 4/4 16 14 255.255.255.240 5/3 32 6 255.255.255.248 6/2 64 2 255.255.255.252 7/1 128 0 255.255.255.254 La dernière ligne est à écarter, pour des raisons évidentes. Il reste donc 6 possibilités de découpage en classe C Plus de classe!: le CIDR. Vous savez sans doute que l'on va bientôt arriver à une pénurie d'adresses TCP/IP sur Internet. Pourquoi? Supposons par exemple que vous ayez 300 machines et/ou périphériques à installer sur un réseau connecté à l'internet. Si vous vous faites allouer un réseau de clase B avec 65535 adresses, la plupart ne seront donc pas utilisées. Partant de ce constat, les organismes chargé d'allouer les adressses ont décidé d'abandonner ce découpage en classes et de proposer le CIDR (Classless Inter Domain Routing) qui est détaillé dans la RFC1519. Ce procédé vise à : 1. alléger les tables de routage sur les routeurs Internet 2. optimiser l'allocation d'adresses en évitant le gaspillage actuel. Ce procédé consiste à allouer un lot de plusieurs adresses, et un masque de réseau associé qui couvre ces adresses. Par exemple, si on désire 300 adressses, il faut fournir un lot d'adresses correspondant à plusieurs adresses de réseau en classe C : 204.34.50.0 soit 254 hôtes 204.34.51.0 soit 254 hôtes avec le masque de réseau : 255.255.254.0 Dans ce cas, la notation adoptée est 204.34.50.0/23. Ce qui signifie : adresse de réseau 204.34.50.0 avec un masque de sous réseau de 32 bits dont les 23 bits les plus à gauche

18 (les bits jaunes) sont à 1. Les 9 bits de poids faibles (les bits verts) sont utilisés pour numéroter les 510 hôtes. Les adresses 204.34.50.0 et 204.34.51.255 étant réservées respectivement pour l'adresse du réseau et l'adresse de diffusion. En utilisant le CIDR, les fournisseurs d'accès se voient allouer de larges espaces d'adressage qu'il répartissent ensuite à leurs clients. On veux connaître l'adresse réseau de l'ip 80.129.202.65/19. On commence par écrire nos adresses en binaire puis on effectue le ET, et on convertit le résultat en décimal. 80.129.202.65 ET 255.255.224.0 = Net-ID 80.129.192.0 0101 0000.1000 0001.1100 1010.0100 0001 1111 1111.1111 1111.1110 0000.0000 0000 0101 0000.1000 0001.1100 0000.0000 0000

19 PORT De nombreux programmes TCP/IP peuvent être exécutés simultanément sur Internet (Vous pouvez par exemple ouvrir plusieurs navigateurs simultanément ou bien naviguer sur des pages HTML tout en téléchargeant un fichier par FTP). Chacun de ces programmes travaille avec un protocole, toutefois l'ordinateur doit pouvoir distinguer les différentes sources de données. Ainsi, pour faciliter ce processus, chacune de ces applications se voit attribuer une adresse unique sur la machine, codée sur 16 bits: un port (la combinaison adresse IP + port est alors une adresse unique au monde, elle est appelée socket). Lorsque l'ordinateur reçoit une requête sur un port, les données sont envoyées vers l'application correspondante. Le protocole UDP Le protocole UDP (User Datagram Protocol) est un protocole non orienté connexion de la couche transport du modèle TCP/IP. Ce protocole est très simple étant donné qu'il ne fournit pas de contrôle d'erreurs (il n'est pas orienté connexion...). L'en-tête du segment UDP est donc très simple : Port Source (16 bits) Port Destination (16 bits) Longueur (16 bits) Somme de contrôle (16 bits) Données (longueur variable) Signification des différents champs Port Source: il s'agit du numéro de port correspondant à l'application émettrice du segment UDP. Ce champ représente une adresse de réponse pour le destinataire. Ainsi, ce champ est optionnel, cela signifie que si l'on ne précise pas le port source, les 16 bits de ce champ seront mis à zéro, auquel cas le destinataire ne pourra pas répondre (cela n'est pas forcément nécessaire, notamment pour des messages unidirectionnels. Port Destination: Ce champ contient le port correspondant à l'application de la machine destinataire à laquelle on s'adresse. Longueur: Ce champ précise la longueur totale du segment, en-tête comprise, or l'entête a une longueur de 4 x 16 bits (soient 8 x 8 bits) donc le champ longueur est nécessairement supérieur ou égal à 8 octets. Somme de contrôle: Il s'agit d'une somme de contrôle réalisée de telle façon à pouvoir contrôler l'intégrité du segment. Les principaux avantages d'udp est que les limites de datagramme sont respectée, vous pouvez transmettre et c'est rapide. L'inconvénient principal est le manque de fiabilité, ce qui complique le développement du programme. TCP La mise en œuvre du TCP part de la volonté de faire communiquer sur l'arpanet des machines de différents types à la différence des réseaux conventionnels très standardisés. TCP signifie Protocole de Contrôle de Transmission. Il est décrit dans STD-7/RFC-793. TCP est un protocole orienté connexion qui est responsable de la fiabilité de la

20 communication entre deux processus. L'unité de données transférées est appelée un flot, qui est simplement une séquence d'octets. Etre orienté connexion signifie qu'avant de transmettre des données, vous devez ouvrir la connexion entre les deux hôtes. Les données peuvent être transmises en full duplex (envoyer et recevoir sur une seule connexion. Quand le transfert est terminé, vous devez clore la connexion pour libérer les ressources système. De chaque côté on sait quand la session débute et quand elle se termine. La transmission de données ne peut pas avoir lieu tant que les 2 hôtes n'ont pas approuvé la connexion. La connexion peut être fermée par chacun des hôtes; l'autre en est notifié. Il est décidé si on termine correctement ou si on interrompt seulement la connexion. Une trame TCP est constituée comme suit: Port Source Port destination Numéro d'ordre Numéro d'accusé de réception Décalage réservée données URG ACK PSH RST SYN FIN Somme de contrôle Fenêtre Pointeur d'urgence Options Remplissage Données Signification des différents champs: Port Source (16 bits): Port relatif à l'application en cours sur la machine source Port Destination (16 bits): Port relatif à l'application en cours sur la machine de destination Numéro d'ordre (16 bits): Lorsque le drapeau SYN est à 0, le numéro d'ordre est celui du premier mot du segment en cours Lorsque SYN est à 1, le numéro de séquence est le numéro de séquance initial utilisé pour synchroniser les numéros de séquance (ISN) Numéro d'accusé de réception (32 bits): Dernier segment reçu par le récepteur Décalage des données (4 bit): il permet de repérer le début des données dans le paquet. Le décalage est ici essentiel car le champ d'options est de taille variable Réservé (6 bits): Champ inutilisé actuellement Drapeaux (flags) (6x1 bit): Les drapeaux représentent des informations supplémentaires: o URG: si ce drapeau est à 1 le paquet doit être traité de façon urgente o ACK: si ce drapeau est à 1 le paquet est un accusé de réception o PSH (PUSH): si ce drapeau est à 1, le paquet fonctionne suivant la méthode PUSH o RST: si ce drapeau est à 1, la connexion est réinitialisée o SYN: si ce drapeau est à 1, les numéros d'ordre sont synchronisés o FIN: si ce drapeau est à 1 la connexion s'interrompt Fenêtre (16 bits): Champ permettant de connaître le nombre d'octets que le récepteur souhaite recevoir sans accusé de réception Somme de contrôle (Checksum ou CRC): La somme de contrôle est réalisée en faisant la somme des champ de données de l'en-tête, afin de pouvoir vérifier l'intégrité de l'en-tête Pointeur d'urgence (16 bits): Indique le numéro d'ordre à partir duquel l'information devient urgente Options (Taille variable): Des options diverses

21 Remplissage: On remplit l'espace restant après les options avec des zéros pour avoir une longueur de 32 bits Fiabilité des transferts Le protocole TCP permet d'assurer le transfert des données de façon fiable, bien qu'il utilise le protocole IP, qui n'intègre aucun contrôle de livraison de datagramme. En réalité, le protocole TCP possède un système d'accusé de réception, grâce au drapeau de contrôle ACK. Lors de l'émission d'un segment, un numéro d'ordre (appelé aussi numéro de séquence) est associé. A réception d'un segment de donnée, la machine réceptrice va retourner un segment de donnée dont le drapeau ACK est à 1 (afin de signaler qu'il s'agit d'un acusé de réception) accompagné d'un numéro d'accusé de réception égal au numéro de séquence précédent. De plus, grâce à une minuterie déclenchée dès réception d'un segment au niveau de la machine émettrice, le segment est réexpédié dès que le temps imparti est écoulé, car dans ce cas la machine émettrice considère que le segment est perdu... Toutefois, si le segment n'est pas perdu et qu'il arrive tout de même à destination, la machine réceptrice saura grâce au numéro de séquence qu'il s'agit d'un doublon et ne conservera que le premier segment arrivé à destination... Établissement d'une connexion Étant donné que ce processus de communication, qui se fait grâce à une émission de données et d'un accusé de réception, est basé sur un numéro d'ordre (appelé généralement numéro de séquence), il faut que les machines émettrices et réceptrices (client et serveur) doivent connaître le numéro de séquence initial de l'autre machine. L'établissement de la connexion entre deux applications se fait souvent selon le schème suivant: Les ports TCP doivent être ouverts L'application sur le serveur est passive, c'est-à-dire que l'application est à l'écoute, en attente d'une connexion L'application sur le client fait une requête de connexion sur le serveur dont l'application est en ouverture passive. L'application du client est dite "en ouverture passive" Les deux machines doivent donc synchroniser leurs séquences grâce à un mécanisme communément appelé three ways handshake (poignée de main en trois temps), que l'on retrouve aussi lors de la clôture de session. Ce dialogue permet d'initier la communication, il se déroule en trois temps, comme sa dénomination l'indique: Dans un premier temps la machine émettrice (le client) transmet un segment dont le drapeau SYN est à 1 (pour signaler qu'il s'agit d'un segment de synchronisation), avec un numéro d'ordre N, que l'on appelle numéro d'ordre initial du client Dans un second temps la machine réceptrice (le serveur) reçoit le segment initial provenant du client, puis lui envoie un accusé de réception, c'est-à-dire un segment dont le drapeau ACK est à 1 et le drapeau SYN est à 1 (car il s'agit là encore d'une synchronisation). Ce segment contient le numéro d'ordre de cette machine (du serveur) qui est le numéro d'ordre initial du client. Le champ le plus important de ce segment

22 est le champ accusé de réception qui contient le numéro d'ordre initial du client, incrémenté de 1 Enfin, le client transmet au serveur un accusé de réception, c'est-à-dire un segment dont le drapeau ACK est à 1, dont le drapeau SYN est à zéro (il ne s'agit plus d'un segment de synchronisation). Son numéro d'ordre est incrémenté et le numéro d'accusé de réception représente le numéro de séquence initial du serveur incrémenté de 1 Suite à cette séquence comportant trois échanges les deux machines sont synchronisées et la communication peut commencer! Ports -suite- La fonction de multiplexage Le processus qui consiste à pouvoir faire transiter sur une connexion des informations provenant de diverses applications s'appelle le multiplexage. De la même façon le fait d'arriver à mettre en parallèle (donc répartir sur les divers applications) le flux de données s'appelle le démultiplexage. Ces opérations sont réalisées grâce au port, c'est-à-dire un numéro associé à un type d'application, qui, combiné à une adresse IP, permet de déterminer de façon unique une application qui tourne sur une machine donnée. Assignations par défaut Il existe des milliers de ports (ceux-ci sont codés sur 16 bits, il y a donc 65536 possibilités), c'est pourquoi une assignation standard a été mise au point, afin d'aider à la configuration des réseaux.

23 Voici certaines de ces assignations par défaut: Port Service ou Application FTP Telnet SMTP Domain Name Server 21 23 25 53 63 70 79 80 Whois Gopher Finger 110 119 POP3 HTTP NNTP Les ports 0 à 1023 sont les ports reconnus ou réservés (Well Known Ports). Ils sont assignés par le IANA (Internet Assigned Numbers Authority) et sont, sur beaucoup de systèmes, uniquement utilisables par les processus système ou les programmes exécutés par des utilisateurs privilégiés. Un administrateur réseau peut toutefois lier des services aux ports de son choix. Les ports 1024 à 49151 sont appelés ports enregistrés (Registered Ports) Les ports 49152 à 65535 sont les ports dynamiques ou privés Ainsi, un ordinateur «serveur» (un ordinateur que l'on contacte et qui propose des services tels que FTP, Telnet,...) possède des numéros de port fixes auxquels l'administrateur réseau a associé des services. Ainsi, les ports d'un serveur sont généralement compris entre 0 et 1023 (fourchette de valeurs associées à des services connus). Du côté du client, le port est choisi aléatoirement parmi ceux disponibles par le système d'exploitation. Ainsi, les ports du clients ne seront jamais compris entre 0 et 1023 car cet intervalle de valeurs représente les ports connus. http://fr.wikipedia.org/wiki/liste_des_ports_logiciels Le détail des ports assignés aux services dits «bien connus» peut être trouvé dans le document suivant : http://www.iana.org/assignments/port-numbers NETSTAT.EXE C:\>netstat /? aide Trouver les ports ouverts et les ID des processus qui écoutent en utilisant : NETSTAT.EXE -ano command: C:\>netstat -ano Windows est architecturé en services (processus) fonctionnant en arrière-plan. Cas de Windows Gestionnaire des tâches Les gestionnaire des tâches est un outil permettant de superviser les performances systèmes et connaître en temps réel l'état des processus de Windows. Le gestionnaire des tâches peut être invoqué en appuyant simultanément sur les touches CTRL+ALT+SUPPR, ou bien en cliquant

24 avec le bouton droit sur la barre des tâches et en choisissant "Gestionnaire des tâches" ou enfin tout simplement en l'appelant dans le menu démarrer / exécuter avec la commande taskmgr.exe. Pour ouvrir le Gestionnaire des tâches, cliquez avec le bouton droit sur la barre des tâches, puis cliquez sur Gestionnaire des tâches. En cliquant sur l'onglet Processus. La fenêtre affiche alors la liste des processus en cours d'exécution et les ressources qui leur sont alloués. On commence par ajouter le pid ce qui permet de repérer le processus dont le numéro de port est douteux. Voir http://www.commentcamarche.net/contents/processus/processus.p hp3 Groupe de travail http://windows.microsoft.com/fr-be/windows7/networking-homecomputers-running-different-versions-of-windows Pour rechercher ou modifier le nom du groupe de travail sur un ordinateur fonctionnant sous Windows XP : 1. Cliquez sur Démarrez, cliquez avec le bouton droit sur Poste de travail, puis cliquez sur Propriétés. 2. Dans Propriétés système, cliquez sur l onglet Nom de l ordinateur pour afficher le nom du groupe de travail. Pour changer le nom, cliquez sur Modifier, tapez le nouveau nom dans Nom de l ordinateur, puis cliquez sur OK.

25 Pour rechercher le nom du groupe de travail sur un ordinateur fonctionnant sous Windows Vista ou Windows 7 : 1. Pour ouvrir Système, cliquez sur le bouton Démarrer Ordinateur, puis cliquez sur Propriétés., faites un clic droit sur 2. Le nom du groupe de travail apparaît sous Paramètres de nom d ordinateur, de domaine et de groupe de travail. Pour modifier le nom du groupe de travail sur un ordinateur fonctionnant sous Windows Vista ou Windows 7 : 1. Pour ouvrir Système, cliquez sur le bouton Démarrer Ordinateur, puis cliquez sur Propriétés., faites un clic droit sur 2. Sous Paramètres de nom d ordinateur, de domaine et de groupe de travail, cliquez sur Modifier les paramètres. 3. Dans Propriétés système, sous l onglet Nom de l ordinateur, cliquez sur Modifier. 4. Dans Modification du nom ou du domaine de l ordinateur, dans Groupe de travail, tapez le nom du groupe de travail à utiliser, puis cliquez sur OK. Vous serez invité à redémarrer l ordinateur. Le nom du groupe de travail s affiche dans la fenêtre Système Définissez l emplacement réseau à Réseau domestique ou Réseau de bureau Ensuite, vérifiez l emplacement réseau sur tous les ordinateurs fonctionnant sous Windows Vista ou Windows 7. L emplacement réseau est un paramètre à l aide duquel Windows peut automatiquement régler les paramètres de sécurité et d autres paramètres en fonction du type de réseau auquel l ordinateur est connecté. Il existe quatre emplacements réseau : Domicile L ordinateur est connecté à un réseau qui a un certain niveau de protection face à Internet (par exemple un routeur et un pare-feu) et qui est composé d ordinateurs connus ou approuvés. La plupart des réseaux domestiques entrent dans cette catégorie. Le Groupe résidentiel est disponible sur les réseaux dont l emplacement est Réseau domestique. Bureau L ordinateur est connecté à un réseau qui a un certain niveau de protection face à Internet (par exemple un routeur et un pare-feu) et qui est composé d ordinateurs connus ou approuvés. La plupart des réseaux de petite entreprise entrent dans cette catégorie. Public L ordinateur est connecté à un réseau destiné à une utilisation publique. Par exemple, il peut s agir de réseaux d accès à Internet publics, tels que ceux que l on rencontre dans les aéroports, les bibliothèques et les cybercafés. Domaine L ordinateur est connecté à un réseau qui comprend un contrôleur de domaine Active Directory. Par exemple, il peut s agir d un réseau sur un espace de

26 travail. Cet emplacement réseau n est pas disponible en tant qu option et doit être défini par l administrateur de domaine. Pour votre réseau domestique, assurez-vous que le type d emplacement réseau est défini à «Domicile». Procédez comme suit pour le vérifier : Pour ouvrir le Centre Réseau et partage, cliquez sur le bouton Démarrer, puis sur Panneau de configuration. Dans la zone de recherche, tapez réseau, puis cliquez sur Centre Réseau et partage. Le type d emplacement réseau apparaît sous le nom du réseau. Le type d emplacement réseau s affiche dans le Centre Réseau et partage. Si le type de votre réseau est public, cliquez sur Réseau public puis sélectionnez l emplacement réseau souhaité.

27 Qu'est-ce qu'un URL? Un URL (Uniform Resource Locator) est un format de nommage universel pour désigner une ressource sur Internet. Il s'agit d'une chaîne de caractères ASCII imprimables qui se décompose en quatre parties: Le nom du protocole: c'est-à-dire en quelque sorte le langage utilisé pour communiquer sur le réseau. Le protocole le plus largement utilisé est le protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol), le protocole permettant d'échanger des pages Web au format HTML. De nombreux autres protocoles sont toutefois utilisables (FTP,News,Mailto,Gopher,...) Le nom du serveur: Il s'agit d'un nom de domaine de l'ordinateur hébergeant la ressource demandée. Notez qu'il est toutefois possible d'utiliser l'adresse IP de celuici, mais l'url devient tout de suite beaucoup moins lisible... Le numéro de port: il s'agit d'un numéro associé à un service permettant au serveur de savoir quel type de ressource est demandée. Le port associé par défaut au protocole est le port numéro 80. Ainsi, lorsque le service Web du serveur est associé au numéro de port 80, le numéro de port est facultatif Le chemin d'accès à la ressource: Cette dernière partie permet au serveur de connaître l'emplacement auquel la ressource est située, c'est-à-dire de manière générale l'emplacement (répertoire) et le nom du fichier demandé Un URL a donc la structure suivante: Protocole Nom du serveur Port (facultatif si 80) Chemin http:// www.commentcamarche.net :80 /glossair/glossair.htm Les protocoles pouvant être utilisés par l'intermédiaire d'un URL sont les suivants: http ftp telnet mailto wais gopher Le nom de fichier dans l'url peut être suivi d'un point d'interrogation puis de données au format ASCII, il s'agit de données supplémentaires envoyées en paramètre d'une application sur le serveur (un script CGI par exemple). L'URL ressemblera alors à une chaîne de caractères comme celle-ci: http://www.altavista.com/cgi-bin/cgi.pl?q=query&lang=fr Le codage d'un URL Etant donné que l'url est un moyen d'envoyer des informations à travers Internet (pour envoyer des données à un script php par exemple), il est nécessaire de pouvoir envoyer des caractères spéciaux, or les URL ne peuvent pas contenir de caractères spéciaux. De plus, certains caractères sont réservés car ils ont une signification (le slash permet de spécifier un sous-répertoires, les caractères & et? servent à l'envoi de données par formulaires...). Enfin les URL peuvent être inclus dans un document HTML, ce qui rend difficile l'insertion de caractères tels que < ou > dans l'url.

28 C'est pourquoi un codage est nécessaire! Le codage consiste à remplacer les caractères spéciaux par le caractère % (devenant lui aussi un caractère spécial) suivi du code ASCII du caractère à coder. Voici la liste des caractères nécessitant un codage particulier: Caractère Tabulation Espace " # % & ( ),. / : ; < = >? @ [ \ ] ^ ' { } ~ Codage URL %09 %20 %22 %23 %25 %26 %28 %29 %2C %2E %2F %3A %3B %3C %3D %3E %3F %40 %5B %5C %5D %5E %60 %7B %7C %7D %7E

29 Pratique l'adsl.asymmetric Digital Subscriber Line La technique de l'adsl (Asymetric bit rate Digital Subscriber Line ou ligne numérique d'abonnés à débits asymétriques) est une technique récente qui permet d'utiliser, sur de courtes distances, les lignes téléphoniques classiques mais avec un débit très supérieur à celui des normes plus classiques (V34 ou V90). Par exemple, dans sa version Lite, elle permet de connecter à Internet un particulier en utilisant simplement sa ligne téléphonique habituelle. Quand l'adsl est mis en œuvre sur une ligne téléphonique classique (analogique), les sous-porteuses 16 à 31 sont affectées au trafic émis de l'abonné vers le réseau. Les sous-porteuses 33 à 255, quant à elles, sont affectées au trafic reçu du réseau par l'abonné. En ADSL1, la sous-porteuse d'indice 64 sert de signal de référence («porteuse pilote») pour les deux sens de communication et n'est pas modulée. Dans les modes ADSL2 et supérieurs, le choix de la sous-porteuse utilisée comme pilote fait partie de la négociation préalable à la synchronisation. L ADSL 2+ est une évolution de l'adsl qui utilise 511 sous-porteuses au lieu de 255, grâce à une extension de la bande de fréquences utilisées jusqu'à 2,2 MHz environ. Cette capacité accrue, associée à une structure de trame modifiée pour permettre le transport d'un plus grand nombre d'octets dans chaque trame, permet d'atteindre des débits de données de plus de 20 Mbit/s dans le sens descendant. La capacité et le débit du sens montant restent inchangés par rapport à l'adsl «classique».

30 Estimation du débit maximal réel en fonction de la longueur de la ligne Comme illustré par le tableau d'exemples ci-dessous, le débit maximal dans le sens descendant dépend du mode de modulation utilisé (ADSL1 / ADSL2 / ADSL2+) et de l'atténuation totale subie par les signaux durant leur trajet sur la ligne de l'abonné. Cette atténuation totale dépend de la longueur et du diamètre de chaque tronçon de la ligne. Exemples de valeurs d'atténuation et de débits en fonction de la longueur de la ligne26 : Longueur totale (m) Longueur (m) Longueur (m) en en diamètre diamètre 4/10 mm 6/10 mm Atténuation (db) Débit (Mbit/s) en mode ADSL1 ou ADSL2 Débit (Mbit/s) en mode ADSL2+ 170 170 4,1 8,0 19,4 458 458 8,4 8,0 18,7 730 730 12,5 8,0 18,2 1038 698 340 15,5 8,0 16,6 1301 1158 143 20,3 7,3 14,2 2430 679 1751 29,7 6,0 11,3 2540 2540 39,6 5,7 7,4 3909 1240 2669 47,6 4,2 5,4 5004 53.0 3,1 4,3 5004 5755 5755 60,8 2,0 3,0 En fonction de la distance, on constate que l'adsl2+ procure des débits 1,5 à 2,5 fois plus importants que l'adsl1 et l'adsl2. Ce ratio doit toutefois être considéré avec prudence, car il ne tient pas compte d'une éventuelle utilisation du tramage «S = 1/2» qui permettrait de dépasser les 8 Mbit/s en ADSL1 ou en ADSL2 dans les exemples les plus favorables cités dans le tableau. On remarque également que le signal est beaucoup plus atténué par les câbles de diamètre 4/10 mm (environ 15 db/km) que par ceux de 6/10mm (environ 10,5 db/km). L architecture du réseau L installation de la technologie ADSL se faisant au niveau de la boucle, un certain nombre de paramètres doivent être pris en compte afin d assurer le bon fonctionnement des différents services. 1. Au niveau physique Une solution ADSL peut être installée sur deux types de lignes téléphoniques. Il s agit d une ligne analogique composée d un ou plusieurs appareils (téléphone ou fax) ou d une ligne numérique, de type RNIS de base, composée également d un ou plusieurs appareils. Dans le premier cas, l utilisateur devra installer des filtres sur chaque appareil se trouvant en cascade sur la ligne utilisée, également par le modem ADSL. Dans le deuxième cas, l utilisateur ou

31 son installateur devra installer un «splitter» entre la ligne RNIS provenant du réseau de l opérateur et son installation intérieure composée d un NT et d un modem ADSL. A noter qu une ligne RNIS primaire ne supporte pas une solution ADSL en parallèle. 2. Au niveau logique Comme il s agit de s insérer dans la boucle locale dépendant de l ancienne régie d Etat, l accès depuis le fournisseur du service internet jusqu au client final se compose de deux cascades. Il s agit de la partie connexion entre l opérateur de téléphonie et le «provider», composée d une session L2TP (tunnel au travers du backbone de l opérateur) et d une partie accès composée d une session PPPoE (point à point Ethernet) ou PPPoA (point à point ATM), ATM étant le protocole utilisé entre le modem du client et le central de commutation. 3. Au niveau applications Pour qu un utilisateur puisse se connecter de manière transparente sur l un ou l autre des providers proposant cette technologie, une session PPP (Point-to-Point Protocol) doit être initiée entre son ordinateur et le réseau de son provider. De cette manière, il accédera automatiquement aux services auxquels il aura souscrit. Les applications La technologie ADSL permettant la mise à disposition d une ligne point à point entre l utilisateur et un backbone ainsi que l usage de la technologie ATM pour la transmission des données entre le modem et le central de commutation, bon nombre de nouvelles applications telles que la vidéo à la demande ou encore le télétravail peuvent être envisagées sans que celles-ci soient compromises lors de l augmentation du nombre d utilisateurs. Jean-Daniel Faessler

32 Cable coaxial : Le câble coaxial : Il répond à la norme RG58, doit posséder une impédance de 50 oh et possède la structure suivante : Le connecteur BNC : Connecteur mâle (sur un T) Connecteur femelle (sur un prolongateur) Bouchon (50 ohm)

33 Cable UTP (Unshielded Twisted Pair [paire torsadée non blindée]). et Connecteurs RJ45 FAQ : quel est la difference entre le cable monobrin et multibrin? Utiliser un câble monobrin (rigide) pour les prises femelles telle que les embases des panneaux de brassage et les prises murales. Utiliser un câble multibrin (souple) pour les connecteurs mâles RJ45 Connecteur RJ45 catégorie 5/6 avec serre câble Il existe différents types de câbles qui diffèrent selon le niveau de protection des câbles : UTP : Câble non blindé SFTP : Câble blindé FTP : Câble écranté SSTP ou PIMF : Câble blindé paire par paire

Ordre des couleurs Norme EIA/TIA T568A 1 Blanc Vert 2 Vert 3 Blanc Orange 4 Bleu 5 Blanc Bleu 6 Orange 7 Blanc Marron 8 Marron Câbles droits 34 Norme EIA/TIA T568B 1 Blanc Orange 2 Orange 3 Blanc Vert 4 Bleu 5 Blanc Bleu 6 Vert 7 Blanc Marron 8 Marron Schéma 10/100 Mbps avec 4 fils Schéma 10/100 Mbps avec 8 fils Dans le cas d'un connecteur blindé (25199), le drain de masse (rabattu le long de la gaine) doit faire contact avec le guide métallique du câble se trouvant à l'intérieur de la prise RJ45. Le câblage Un câble droit (utilisé pour la connexion d'une ordinateur sur un hub) se fabrique simplement avec deux connecteurs RJ45 câblés avec les même couleurs que celles présentées ci-dessus. Un câble croisé pour un réseau 10BaseT (10 Mbits/s) utilise un connecteur RJ45 câblé avec les couleurs vues ci-dessus et un autre connecteur câblé comme ci-après (ergot en dessous) :

35 Les pattes 4, 5, 7 et 8 ne sont pas croisées. Les fils inutiles ont été coupés! Sur un câble croisé pour un réseau 100BaseT (100 Mbits/s), le deuxième connecteur est en revanche câblé comme ci-après (ergot en dessous) : Remarque 1 : les paires 4-5 et 7-8 sont inutilisées dans le 10BaseT (ce sont des masses) ; les croiser ne change donc rien. On peut donc utiliser sans problème un câble croisé pour le

36 100BaseT sur un réseau 10BaseT. L'inverse n'est en revanche pas forcément vrai (voir remarque suivante). Remarque 2 : pour le 100BaseT, on peut se contenter du câblage du 10BaseT, mais à condition d'utiliser du câble de catégorie 5. A tout prendre, il vaut donc mieux systématiquement réaliser des câbles croisés pour 100BaseT, car on peut les utiliser partout. Déterminer la nature d un câble RJ45 : Prendre les deux embouts comme sur le schéma ci-dessous et regarder attentivement l ordre des fils :

37 Hubs & Switch : Description générale : Ce sont par ces boîtiers que vont transiter toutes les informations circulant sur le réseau. Ils possèdent de 4 à 48 ports RJ45, et peuvent donc interconnecter autant d interface Ethernet. Ils peuvent également être interconnectés entre eux via un port "uplink". Ce port uplink est toujours partagé avec un des ports RJ45 classique, ce qui signifie que vous perdez un port quand vous reliez deux hubs/switches entre eux. Ainsi relier deux hubs 8 ports entre eux résultera en un total de 14 ports disponible au lieu de 16. Il existe 2 types de hub/switch : - les classiques (desktop/palmtop) : les modèles les plus courants, les moins chers, ils sont destinés à être posés sur un bureau et à cet effet, présentent souvent un design recherché. Ils disposent de 4 à 16 ports et suivant les modèles, l alimentation est interne ou externe. - les encastrables (rackable) : modèles les plus chers et les plus encombrants, ils sont destinés à être installés dans des casiers à châssis (plus communément appelé armoire). Ils disposent de 8 à 48 ports et sont alimentés en interne. Les modèles récents commencent à intégrer des ports gigabit Ethernet (1000baseTX ou 1000baseFX). Les modèles haut de gamme disposent très souvent d une suite logicielle de surveillance à distance (monitoring). Signalons aussi l existence des modèles empilables (stackable). Leur particularité est qu ils peuvent s interconnecter entre eux (jusqu a 8 appareils suivant les modèles) via des cartes spéciales permettant ainsi des transferts à très haut débit entre tous les switches sans risque de créer des goulots d étranglement. Principe de fonctionnement d un hub : un hub récupère les signaux en provenance d un port et les renvoie vers tous les autres ports. Cela signifie que tout paquet de données en provenance d une interface Ethernet connectée au hub est envoyé à toutes les autres interfaces présentes sur ce hub. Ainsi on est sûr que le destinataire prévu du paquet le recevra. Le problème est que toutes les interfaces pour lesquelles le paquet n est pas destiné le recevront également. Cela génère beaucoup de trafic inutile sur le réseau, et ce dernier devient de plus en plus saturé au fur et à mesure que des interfaces Ethernet y sont rajoutées. Étant donné qu un hub n a aucun moyen de gérer le trafic qu il reçoit, les paquets se heurtent très souvent entre eux (principe des collisions). Ces collisions fragmentent les paquets et donc ils doivent être renvoyés, augmentant les délais de transfert et par conséquent font chuter la vitesse effective du réseau. Principe(s) de fonctionnement d un switch : Alors que les hubs ne font que transférer les paquets à travers le réseau, les switchs sont capables de gérer les paquets qu ils reçoivent de différentes manières. Leur caractéristique principale est de pouvoir consulter dans chaque paquet l adresse MAC de l expéditeur et du destinataire. L adresse MAC est un numéro d identifiant unique que possède toute interface Ethernet. En conservant la trace de ces adresses MAC, un switch est capable de dire sur quel port se situe chaque interface Ethernet. Exemple pratique : un paquet arrive sur le port 2 avec comme adresse de destination X et comme adresse de source Y. Le switch sait immédiatement que l adresse Y correspond au port 2 vu que le paquet est arrivé par cet endroit. En même temps, un paquet arrive par le port 5 avec comme adresse de destination Z et comme adresse de source X. Le switch sait désormais que l adresse X est sur le port 5, et ainsi connaît la

38 destination du premier paquet en provenance du port 2 (avec l adresse MAC Y). En théorie cette suite d événements n arrive qu une fois pour chaque adresse MAC, car tout switch possède une table d adresses contenant ces informations pour des références futures. En plus de réduire le trafic inutile sur chaque port, les switches récents sont capables de réduire encore plus le nombre de collisions en utilisant le CSMA/CD (Carrier Sensing Multiple Access/Collision Detection : accès multiple avec écoute de porteuse et détection de collision). Cette propriété permet entre autre à un switch de contrôler l état de la ligne avant l envoi des données. S il détecte qu il y a du trafic sur la ligne, il attend que celle-ci soit libre pour effectuer le transfert. Le CSMA/CD permet également au switch de consulter chaque paquet qu il reçoit et de rejeter ceux qui sont fragmentés ou endommagés, réduisant encore plus le trafic inutile. Enfin dernier point technique : la plupart des switches sont de type "store-and-forward" (stocker et envoyer). Cela signifie qu un switch récupère entièrement un paquet avant de l envoyer vers sa destination. Le switch peut ainsi analyser le paquet (est-ce un fragment issu d une collision, par exemple) et décider s il doit l envoyer ou le rejeter. Les switches store-andforward sont à opposer aux modèles "cross-point" : ces derniers commencent à envoyer le paquet avant de l avoir reçu entièrement. Il en résulte des temps de latence réduit, mais ces modèles sont beaucoup plus coûteux et désormais les technologies store-and-forward ont atteint un tel niveau d efficacité que les switches cross-point sont désormais extrêmement rares. Tous les switches que vous pourrez trouvez dans le commerce sont de type store-andforward.

39 Configurer ACCÉDER AUX OPTIONS DE PARAMÉTRAGE DE LA CARTE RÉSEAU Des accès différents selon les versions de Windows... Windows XP : démarrer / Connexions réseau / Clic droit sur la connexion à modifier (Ex : Connexion au réseau local) / Propriétés / Faire défiler la liste et faire un double clic sur Protocole Internet (TCP / IP). Windows VISTA : démarrer / Connexion / Ouvrir le Centre Réseau et partage / Gérer les connexions réseau / Clic droit sur la connexion à modifier (Ex : Conexion au réseau local) / Propriétés / Faire défiler la liste et faire un double clic sur Protocole Internet version 4(TCP / IPv4). Windows SEVEN : démarrer / Connexion / Ouvrir le Centre Réseau et partage / Modifier les paramètres de la carte / Clic droit sur la connexion à modifier (Ex : Conexion au réseau local) / Propriétés / Faire défiler la liste et faire un double clic sur Protocole Internet version 4(TCP / IPv4). Windows XP / Windows 2000 La configuration de la carte réseau est accessible par : Démarrer / Paramètres / Connexions réseau et accès à distance. Ensuite, vous dévez éditer les propriétés de la carte réseau ( clic droit sur la carte réseau / Propriétés ). Dans la liste, vous devez avoir de coché : Client pour les réseaux Microsoft Partage de fichiers et d'imprimantes pour les réseaux Microsoft Protocole TCP/IP

40 Si un des composants n'apparaissent pas : Pour Ajouter le Protocole TCP/IP Cliquez sur Ajouter, dans la nouvelle fenêtre, sélectionnez Protocole Dans la nouvelle fenetre, sélectionnez Protocole TCP/IP Cliquez sur protocole TCP/IP, puis faites propriétés.

41 Cas DHCP Vous devez avoir de cochés : Obtenir automatiquement l'adresse IP Obtenir automatiquement les adresses des serveurs de no Dans le cas des IP fixes Dans adresse IP, saisissez "192.168.1.2" Dans masque de sous-réseau, saisissez "255.255.255.0" Dans passerelle, saisissez "192.168.1.1" Dans Serveur DNS préféré, saisissez "192.168.1.1"

42 Ensuite, il faut définir le nom de la machine sur le réseau et le groupe de travail auquel la machine appartiendra. Pour cela : Faites clic droit/propriétés sur le poste de travail, allez dans l'onglet Mise en réseau puis cliquez sur propriétés au milieu à droite. Dans l'onglet Nom de l'ordinateur, vous pouvez définir le nom de la machine sur le réseau Dans l'onglet Groupe de Travail, vous pouvez définir le groupe de travail auquel la machine appartiendra. Note : Toutes les machines doivent appartenir au meme groupe de travail.

43 Tester un reseau local 192.168.1.0: dans windows allez dans le menu Démarer > Executer et tappez cmd (puis entrer) en tapant un : ping 192.168.1.3 vous récevez en cas de réponse : Réponse de 192.168.1.3 : octets=32 temps<10 TTL=64 ou en cas de refus :

44 Délai d'attente de la demande dépassé. Pour vérifier/récupérer votre adresse IP, tapez : (ipconfig /all) ipconfig Configuration IP de Windows 2000 Ethernet carte Connexion au réseau local : Suffixe DNS spéc. à la connexion. Adresse IP............ Masque de sous-réseau...... Passerelle par défaut...... : : 192.168.1.2 : 255.255.255.0 : 192.168.1.1 Maintenant nous allons voir/tracer par où (quel ordinateur) passent nos demandes. Pour être plus clair, quand vous taper http://fr.yahoo.com qu'est ce qui ce passe!? Pour le savoir, nous tracerons la route (traceroute (sous linux) ou tracert (sous windows)) de chez vous à l'ordinateur du site Internet. Toujours dans CMD tappez : tracert fr.yahoo.com Détermination de l'itinéraire vers www.euro.yahoo.akadns.net \ [217.12.3.11\] avec un maximum de 30 sauts : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 16 62 31 32 47 32 47 46 31 78 47 <10 16 31 31 31 31 31 47 47 31 31 <10 31 32 31 16 31 47 32 78 47 47 192.168.1.1 97.232.228.213 p16-6k-1-a5.routers.proxad.net \[213.228.4.254\] vlq-6k-2-v802.intf.routers.proxad.net \[212.27.50.46\] th1-6k-2-v806.intf.routers.proxad.net \[212.27.50.41\] cbv-6k-2-v802.intf.routers.proxad.net \[212.27.50.34\] londres-3k-1-a0.routers.proxad.net \[213.228.15.73\] bas2.73.the.yahoo.com \[195.66.224.129\] bas1.101.the.yahoo.com \[217.12.0.233\] bas1.4.ukl.yahoo.com \[217.12.0.141\] www2.vip.ukl.yahoo.com \[217.12.3.11\] Itinéraire déterminé. Si vous avez un routeur vous pouvez vous apercevoir (comme ici) que la première réponse est émise par celui-ci, puis différentes IP s'incrivent... Nous nous apercevons donc que la 1ère IP est sur notre réseau local puis d'autres adresses : les adresses IP Internet

45 Partager des dossiers sur le réseau Quand la connexion entre les PC sur le réseau fonctionne. Vous pouvez partager des dossiers, cela veut dire que ces dossiers seront accessibles depuis un ordinateur du réseau. Sous Windows XP/98 Faites un clic droit sur le dossier que vous voulez partager, puis cliquez sur Partage et sécurité La première fois, sous l'onglet Partage, cliquez sur le lien Si vous êtes conscient des risques de sécurité mais que vous voulez partager les fichiers sans exécuter l'assistant, cliquez ici. Choisissez ensuite l'option Activer simplement le partage de fichiers. Puis cliquez sur le bouton OK. Vous pouvez maintenant Cochez la case Partager ce dossier sur le réseau. Indiquez un nom de partage. C'est le nom qui apparaîtra lorsque vous allez accéder aux dossiers partagés de ce PC depuis un autre PC du réseau.

46 Pour accéder aux dossiers partagers depuis un PC du réseau. Allez dans le voisinage réseau puis dérouler Réseau Microsoft le groupe de travail devrait être visibile, déroulez le, vous devriez alors voir les PC du réseau. Enfin, en double cliquant sur un des PC, vous avez accès à ses dossiers partagés. Windows 2000 Faites un clic droit puis partager sur le dossier. Dans la nouvelle fenêtre, Cochez Partager ce dossier Dans Nom de partage, saisissez le nom du partage

47 Le dossier est partagé, pour accéder plus facilement aux ordinateurs du groupe de travail : Allez dans le voisinage réseau puis dérouler "Réseau Microsoft", le groupe de travail devrait être visibile, déroulez le, vous devirez alors voir les machines du réseau. Voir: http://www.commentcamarche.net/contents/windows-7/creer-unreseau-local