Le réseau Internet par la pratique BGPv4 par la pratique Ipv6 par la pratique Le F2F par la pratique PBC par la pratique
Le développement d'ipv6 a commencé vers 1993. Ce n'est cependant qu'à partir de 1999 que sa normalisation par l'internet Engineering Task Force (IETF) a débuté. Il a non seulement pour but de combler les manques de son prédécesseur, mais aussi d'apporter un certain nombre d'innovations technologiques importantes au vu de l'évolution croissante des applications que nous utilisons. Les contraintes actuelles de la version 4 résident dans: l'espace d'adressage limitant les possibilités de croissance d'internet, la complexification croissante des tables de routage, l'absence de mécanismes permettant d'assurer la sécurité des échanges et la qualité de service. Les observateurs s'accordent à prédire qu'il devrait être implanté sur la plupart des réseaux IP entre 2006 et 2008. en 2011.
Adressage étendu Pour mémoire, le protocole IP définit le format et la méthode d'adressage des messages (paquets de données) échangés sur Internet. Concrètement, il permet d'attribuer des adresses (fixes ou dynamiques) aux stations connectées sur le réseau (serveurs, routeurs, postes individuels, etc.). Une évolution majeure de la version 6 d'ip concerne la taille de cet adressage. IPv6 permet la gestion d'un plus grand nombre d'adresses d'hôtes. Ceci grâce à un champ qui passe de 4 à 16 séries de chiffres. Cet aspect est particulièrement important au vu de la croissance du nombre de stations (fixes ou mobiles) connectées au réseau. Exemples d'adresses: IPv4: sous la forme numérique: "x.x.x.x" où x représente les valeurs décimales (entre 1 et 255) des 4 portions de 8 bits de l'adresse (par exemple 192.168.1.1), IPv6: sous la forme numérique préférée: "x:x:x:x:x:x:x:x" où x représente les valeurs hexadécimales des 8 portions de 16 bits de l'adresse (par exemple 5f06:b500:89c2:a100:0000:0800:200a:3ff7)
Simplification du format du message Un message, communément appelé paquet ou datagramme, est composé de 2 parties : l'entête, le contenu (les données utiles: payload). Dans sa version 4, l'entête du message a une taille fixe (20 octets mais la longueur variable des champs optionnels y ajoute du poids), alors que dans sa version 6, celle-ci a été scindée en deux parties: une fixe (40 octets) et une variable.
Simplification du format du message
Amélioration quant au support de nouvelles extensions ou options Par le biais de son entête variable, IPv6 offre un support étendu à toutes extensions ou options pouvant être nécessaires. En effet, pour ne pas avoir un entête trop long et trop lourd à traiter, une série de champs des messages IPv4 ont été mis en option dans des entêtes d'extension. C'est l'émetteur qui choisit quelles extensions à inclure dans le message. Cette simplification a pour avantages: des messages plus courts, ce qui permet un gain appréciable en bande passante, une flexibilité supérieure: o l'émetteur n'utilise que les extensions qu'il estime utiles, o il est possible de définir un grand nombre de nouvelles entêtes d'extension, un coût de traitement aux routeurs réduit ; les entêtes d'extension ne sont pas examiné par les noeuds intermédiaires le long du chemin vers la destination.
Meilleure gestion de la qualité du service fourni Malgré la plus grande disponibilité des réseaux large bande, dotés d'une vitesse de transmission élevée, l'arrivée de nouvelles applications multimédias, toujours plus gourmandes de ressources réseaux, nécessite une prise en charge plus concrète de la qualité de service. Suivant cette ligne de conduite, les développeurs d'ipv6 ont pris une attention toute particulière à la gestion de ce service. En effet, via son support QoS (Quality of Service) étendu, il est imaginable de donner un ordre de priorité quant à l'attribution de ressources réseaux à un ou l'autre application. De la sorte, il est par exemple possible de privilégier le trafic d'une application de vidéophonie par rapport à celui généré par un navigateur Web, et par conséquent de permettre de conserver une qualité de son et d'image remarquable, même si le navigateur débute un téléchargement imposant.
Prédisposition accrue quant à la sécurité des communications L'Internet ludique et éducatif, comme nous l'avons connu il y a quelques années, s'est progressivement vu doté de nouvelles applications à des fins commerciales ou de service public. De plus en plus, ces d'applications sont passées d'un simple besoin de communiquer vers une nécessité de protection de certaines transactions. Cette évolution dans l'utilisation de l'internet a conduit les développeurs d'ipv6 à se concentrer sur les techniques permettant d'offrir aux applications une méthode pour la sécurisation des communications. Une des solutions apportées par IPv6 concerne l'utilisation d'une nouvelle technologie appelée IPSec (IP Security). Grâce à IPSec, IPv6 bénéficie des technologies de cryptographie avancées. Un effet immédiat du support aisé de nouvelles extensions par IPv6 est de permettre aux applications de bénéficier, si nécessaire, de méthodes leurs permettant d'intégrer les concepts de sécurité tels que: l'authentification et l'autorisation, la confidentialité des données, l'intégrité des données.
Innovations IPV6 Lors du développement d'ipv4 aucun mécanisme d'auto-configuration des machines connectées au réseau n'était prévu. IPv6 prévoit cette possibilité. Grâce au support DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) natif, les stations IPv6 sont capables d'être directement connectées à un réseau IPv6 sans recours à une configuration manuelle: on parle de "plug and play". Les appareils connectés n'ont pas besoin de serveur pour être configurés. Ainsi, on peut imaginer un réseau domestique, équipé en domotique par exemple, regroupant les différents dispositifs électroniques (lecteur DVD, chaîne stéréo, caméscope, ordinateur, téléviseur, etc.) et pouvant accueillir à tout moment un nouveau venu ou laisser sortir un appareil du réseau, sans qu'une intervention sur aucun serveur ne soit nécessaire. La renumérotation des terminaux étant automatique.
Innovations IPV6 La découverte des services sur un réseau doit être, tout comme la résolution de nom automatique, sans intervention administrative. Le but de la mise en réseau est de partager des ressources disponibles. Cela comprend des imprimantes, des scanners, des serveurs de messagerie/web/backup, etc. Il existe déjà beaucoup de systèmes différents de localisation de services, cependant ces derniers souffrent de gros défauts: utilisation excessive de la bande passante, broadcast, etc. Les développeurs IPv6 ont aussi ici porté une attention toute particulière à cette problématique. Cette attention se matérialise par le support de technologies, comme: SLP (Service Location Protocol): technique qui permet la découverte des services en envoyant une requête sur un réseau de la taille d'un campus/entreprise. Il permet même des recherches spécifiques que le client peut spécifier dans sa requête: type de service, attribut, DNS Service Discovery: extension du service bien connu de tous : le service de résolution de nom d'hôte Internet (DNS).
Réseaux Ipv6 Il existe maintenant de nombreux points d'interconnexion IPv6 dans le monde: Paris, Amsterdam, Munich, Londres, Chicago, Los Angeles, New-York, Santa Clara, Palo Alto, San José, Tokyo, mais également en Corée, à Singapour, etc. Des backbones se développent, pour l'éducation et la recherche, mais également pour les réseaux commerciaux: au niveau mondial: 6bone, en France: Renater 3 et VTHD, en Europe: Geant, Euro6ix, au Japon: Wide, Tao JGN, NTT, en Corée: ETRI, en Afrique: RafTER. Des services commerciaux voient le jour, comme NTTcom. On assiste également à des ouvertures commerciales en Malaisie, en Australie, en Europe, XS4All, Nerim et free sont fournisseurs d'accès IPv6. Des démonstrations et des projets applicatifs existent également: EuroV6 en Europe, N+I au Japon, 6TNet en Chine ou encore l'enseignement à distance en Afrique.
Réseaux Ipv6 Actuellement, trois techniques sont actuellement disponibles afin de se connecter au réseau IPv6 parallèle déployé au sein de l'internet: DSTM: l'hôte IP supporte nativement les deux versions du protocole et peut donc communiquer avec des hôtes des deux mondes, 6over4: permet à deux réseaux IPv6 de s'interconnecter au travers d'un réseau IPv4 (en l'occurrence Internet), par encapsulation du trafic IPv6 dans un tunnel sur Ipv4, NatPT: à la frontière entre un réseau IPv4 et IPv6, un routeur réalise des modifications à la volée sur les entêtes de messages afin de convertir chacun d'entre eux d'un protocole à l'autre suivant le sens suivi par le message. Ceci permettant l'interconnexion entre un réseau IPv6 et un IPv4.
Etat actuel Ipv6-0.238% des utilisateurs on une bonne connexion et utilise de preference Ipv6. - 0.09% des utilisateurs ont une connexion hazardeuse Au moins 1 million de machines (hosts) sont en Ipv6.
Etat actuel Ipv6 Pays IPv6 penetration Russie 0.76% France 0.65% Ukraine 0.64% Norvege 0.49% USA 0.45%... Chine 0.24% Japon 0.15%
Etat actuel Ipv6 Methode Proportion 6to4 67,9% Native/other 29,1% ISATAP 1,6% Teredo 1,4% Certains pays se distinguent : United States, Canada: 95% 6to4 France: 95% native (Free) Chine: 71% native, 25% ISATAP
Etat actuel Ipv6 Native/other Teredo/ISATAP OS IPv6 penetration 6to4 proportion proportion Mac OS 2.44% 9% 91% 0% Linux 0.93% 86% 13% 1% Windows Vista 0.32% 55% 43% 2% Windows 0.07% Server 2003 Windows XP 0.03% 50% 30% 20% Windows 2000 <0.01% 52% de Ipv6 hits sont : 97% de tout Teredo sont Windows Macs en 6to4