POUR UN CONTRAT SOCIAL EN FAVEUR DES AÎNÉS DU QUÉBEC. Juin 2013

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1 POUR UN CONTRAT SOCIAL EN FAVEUR DES AÎNÉS DU QUÉBEC Juin

2 Le Québec, à l instar de la plupart des pays occidentaux, est une société vieillissante. Au cours des prochaines années, les enjeux concernant les aînés devraient occuper une place de choix au cœur des préoccupations des décideurs politiques, économiques et sociaux. Or, dans un contexte où les travailleurs seront de moins en moins nombreux pour soutenir un système de plus en plus lourd sur le plan financier, nous nous inquiétons de voir la qualité de vie des aînés diminuer, si nous ne prenons pas pleinement conscience de la nécessité de s engager à en faire une priorité pour tous. Une société qui vieillit de plus en plus vite Les personnes de 50 ans et plus représentaient 37 % de la population québécoise en Cette proportion devrait atteindre 42 % en 2021 et 44 % en Le phénomène de vieillissement de la population, déjà observable, ira donc en s accélérant au cours des prochaines décennies. L accélération de cette tendance est attribuable à deux phénomènes démographiques majeurs. D abord, la diminution marquée du taux de natalité, depuis une cinquantaine d années, a réduit de façon considérable l apport de nouvelles naissances pour compenser les décès. Si ce n était de la politique d immigration soutenue, qui permet de soutenir la croissance de la population, la population du Québec aurait déjà amorcé son déclin, puisque le taux de fécondité se situe bien en deçà du seuil de renouvellement (2,1 enfants par femme). En conjonction avec la baisse des naissances, la très volumineuse génération des baby-boomers, nés entre 1946 et 1966, vient grossir les rangs des 50 ans et plus de façon massive. En fait, les plus vieux boomers ont atteint l âge de 65 ans en 2011, tandis que les plus jeunes atteindront 50 ans en Le Québec est sur le point d entrer dans une période où les 50 ans et plus dépasseront en nombre les ans. Le «pouvoir gris» prendra donc une toute nouvelle dimension. 2

3 Un réseau d entraide familial de plus en plus limité Historiquement, le Québec s est développé dans un modèle où la famille constituait le noyau du tissu social. Comme les familles étaient nombreuses, chaque individu disposait d un réseau d aide très étendu. Traditionnellement, les familles ont pris en charge leurs aînés de façon tout à fait naturelle. Les baby-boomers sont la première génération à avoir marqué une rupture nette avec ce modèle. Contrairement à leurs parents, les baby-boomers ont fait peu d enfants. La famille ne peut plus, comme autrefois, assumer seule le soutien aux aînés, car le nombre de personnes par famille est devenu insuffisant pour couvrir l ensemble des besoins sans que cela devienne un fardeau trop lourd. Il est donc devenu nécessaire que la société civile au sens large prenne le relais pour s acquitter collectivement de ces tâches autrefois assumées à l intérieur des familles. Une tendance à l appauvrissement des aînés Tandis que leur nombre va en s accroissant, les aînés sont aux prises avec une diminution globale des ressources financières à leur disposition. D une part, nous avons assisté, dans les dernières décennies, à une disparition progressive des régimes de retraite privés. Aujourd hui, seulement un Québécois sur trois dispose d un fonds de pension à prestations déterminées qui lui assurera des revenus de retraite suffisants pour maintenir son niveau de vie lorsqu il quittera le travail. Pire encore, 47 % des Québécois ne disposent d aucun régime de retraite collectif. Pour les baby-boomers, qui sont en quelque sorte la dernière génération à avoir largement bénéficié de cet avantage, la partie n est pas gagnée non plus. En raison du débalancement démographique et des rendements pas toujours à la hauteur, la très grande majorité des régimes de pension privés à prestation déterminée sont aujourd hui déficitaires. Il pourrait donc manquer d argent dans la caisse pour assurer le paiement des rentes à cette masse de nouveaux retraités qui, parce qu ils ont cotisé toute leur vie à leur régime de retraite privé, ont souvent peu mis d argent de côté individuellement. Cette question majeure a fait l objet d une vaste analyse par le comité présidé par Alban d Amours, dont les conclusions ont été rendues publiques à la mi-avril Si les constats sont alarmants, les solutions proposées par le comité ne sont pas miraculeuses. Voyant le Québec aux prises avec des finances publiques sous pression, ne disposant d aucune marge de manœuvre, c est surtout du côté de l épargne individuelle que le comité encourage les Québécois à se tourner. Cet état de fait nécessitera un certain changement de culture en ce qui a trait à l épargne-retraite. Selon un sondage réalisé en 2012 par Léger Marketing pour l agence QMI, 68 % des Québécois âgés de 30 à 64 ans n auraient aucun plan d épargne en vue de leur retraite. C est donc un nombre effarant de Québécois qui, advenant l incapacité des régimes de pension à payer les rentes promises, pourraient avoir à s en remettre uniquement aux régimes publics pour subvenir à leurs besoins. Or, non seulement cette situation fera en sorte que les aînés devront accepter une baisse marquée de leur niveau de vie, mais elle viendra accentuer l iniquité intergénérationnelle, puisque ce sont les travailleurs qui devront absorber le déficit de ces régimes publics via les taxes et les impôts. Dans ce contexte, il n est pas surprenant que 84 % des personnes interrogées par Léger Marketing en 2012 aient affirmé être inquiètes quant à la pérennité de nos régimes de pension publics. 3

4 Pour le Réseau FADOQ, qui représente les personnes de plus de 50 ans et veille à leurs intérêts depuis 1970, cette situation représente une formidable opportunité de repenser la place que notre société réserve aux aînés et de s engager à mettre en place les conditions qui leur garantiront le maintien d une qualité de vie adéquate, et ce, afin de leur permettre de contribuer à leur juste mesure à la prospérité et l épanouissement du Québec tout entier. Le risque de voir la qualité de vie des aînés péricliter Nous nous apprêtons donc à vivre une période où la cohorte d aînés sera de plus en plus nombreuse et de plus en plus appauvrie. Ce changement démographique pose un défi important pour assurer le maintien de leur qualité de vie, car non seulement le coût des services et des soins leur étant destinés augmentera de façon significative en raison de l accroissement de leur nombre, mais il y aura moins de travailleurs pour financer le système et la grande majorité des aînés disposera d assez peu d épargne individuelle pour pallier une éventuelle diminution de la contribution de l État. Bien sûr, la qualité de vie n est pas qu une affaire économique. Mais il est démontré que lorsque les gens peinent à assumer leurs obligations financières, ils sont exposés à un niveau de stress tel que toutes les autres facettes de leur vie s en trouvent affectées. 4

5 Nous pouvons donner des exemples très concrets. Pensons à toutes ces personnes qui, lorsqu elles seront en situation de perte d autonomie, n auront malheureusement pas les moyens de se payer des services leur permettant de demeurer à domicile et qui devront se tourner vers les CHSLD. Déjà aujourd hui, si plusieurs CHSLD font du bon travail, les conditions offertes dans certains établissements sont à la limite de l acceptable et, dans d autres cas, elles sont carrément inacceptables. Qu en sera-t-il lorsque ces derniers seront en situation de surpopulation? Serons-nous toujours capables de respecter les conditions minimales d intégrité et d intimité pour respecter leur dignité et leur assurer une qualité de vie adéquate? On peut se poser sérieusement la question. Autre exemple, imaginons une personne qui, au moment de prendre sa retraite, tandis que ses revenus diminueront de façon importante, verrait son compte de taxes municipales augmenter de façon marquée en raison d un marché immobilier vigoureux. Incapable de continuer à payer les frais de taxes et d entretien, elle pourrait être forcée de vendre sa maison, ce qui entraînerait un déracinement, l obligerait à repartir à zéro dans une nouvelle communauté, et ce, dans des conditions moins favorables. En plus de lui faire subir une diminution marquée de ses conditions de vie matérielles, cette situation aurait un impact affectif important, en raison du stress et du sentiment d échec, ainsi que social, puisqu il lui faudra recréer de nouveaux liens sociaux dans une autre communauté, trouver de nouveaux loisirs, etc. Autre exemple encore, pensons à celles et ceux qui n ont pas de réseau d entraide familiale et qui, rendus à un certain stade du vieillissement, ont besoin d aide pour accomplir certaines tâches de leur quotidien, comme faire les courses, effectuer des tâches ménagères exigeantes physiquement, etc. Privées de réseau, elles pourraient devoir quitter leur domicile prématurément, même si elles n ont en réalité besoin que d un petit «coup de pouce». Bien sûr, le poids du nombre des aînés pourrait amener un certain rééquilibrage des forces sur le plan de l influence politique. Mais cela risque d être insuffisant considérant l ensemble des enjeux touchant à la qualité de vie des aînés. Plus que jamais, il nous apparaît nécessaire de sensibiliser l ensemble de la société à cette problématique. 5

6 Éviter à tout prix d accentuer le clivage intergénérationnel Nous sommes déjà conscients qu il deviendra de plus en plus difficile pour les générations plus jeunes d assumer l augmentation des dépenses publiques liées au vieillissement de la population. Dans ce contexte, on doit également redouter que cette situation amplifie le clivage intergénérationnel, surtout si les besoins des aînés se trouvent en opposition à ceux des plus jeunes, par exemple les familles, les étudiants ou les jeunes travailleurs. Comme, en termes de nombre, le groupe des 50 ans et plus sera aussi nombreux que le groupe des ans, nous avons là tous les ingrédients pour qu éclate un véritable conflit entre ces deux grands groupes. D un côté, nous pourrions avoir la masse des ans qui auraient le sentiment d avoir à payer pour ce qu ils estimeraient être un manque de prévoyance de la part de leurs aînés, qui n ont pas su épargner suffisamment quand ils en avaient les moyens. De l autre, les aînés pourraient percevoir l attitude des plus jeunes comme un bris de solidarité, ayant eux-mêmes l impression de s être dévoués pendant toute leur vie active pour faire fonctionner le système et l offrir en héritage aux générations qui les suivent. 6 Bref, il sera impératif de faire en sorte qu il se tisse une solidarité intergénérationnelle profonde et authentique si l on veut réussir à éviter une amplification du clivage qui pourrait mettre à risque la qualité de vie des aînés, placés en situation de dépendance face aux jeunes générations aux prises avec un système public qu ils peineront à financer.

7 Vers un nouveau contrat social Parce que les enjeux touchant les aînés sont fondamentaux pour notre société, nous croyons qu il est de première importance de prendre conscience dès maintenant que nous avons tous la responsabilité de nous engager à assurer une qualité de vie adéquate aux aînés. En fait, c est un véritable contrat social que le Réseau FADOQ appelle les Québécois à conclure. Ce contrat doit, d une part, engager le gouvernement envers les aînés, mais d autre part, il est primordial qu il engage également les générations plus jeunes. En vérité, c est toute la société civile qui doit se sentir interpellée par cette nécessité. Dire non serait faire preuve d un égoïsme sans nom. Ce contrat social doit faire en sorte que nous pensions collectivement nos politiques publiques en visant le respect des conditions essentielles d une qualité de vie adéquate, que nous présentons dans ce manifeste. Il doit également refléter notre engagement individuel à réfléchir aux impacts de nos propres décisions citoyennes sur la qualité de vie de nos aînés, et signifier notre adhésion au principe voulant qu une société qui valorise un traitement juste de ses générations plus vieilles protège l intérêt public au sens large. 7

8 Des enjeux multiples De façon concrète, assurer une qualité de vie adéquate aux aînés implique une variété d enjeux qui touchent à toutes les facettes du quotidien. C est pourquoi nous préconisons une approche globale qui place la personne aînée au centre de la réflexion devant mener à l adoption de programmes, de politiques publiques ou de comportements citoyens qui tiennent compte de ces grands principes, plutôt que d exiger des aînés qu ils s adaptent et qu ils ajustent leurs besoins en fonction des systèmes en place. À titre d illustration, assurer une qualité de vie adéquate aux aînés nécessite que l on s intéresse aux enjeux suivants : Les revenus, les régimes de retraite et le filet social Le logement L alimentation Les loisirs La socialisation et l appartenance La santé La sécurité 8

9 Le rôle du Réseau FADOQ : exercer un leadership essentiel Pour que ce contrat social puisse prendre place, il faut qu un leadership fort soit exercé sur le plan gouvernemental, mais également par les organismes sociaux. Le Réseau FADOQ entend exercer ce leadership essentiel avec ses partenaires pour mobiliser l ensemble de la société civile à adhérer à cet important contrat social. Ce manifeste, et le contrat social qui en découle, se veut donc une première action du Réseau FADOQ pour lancer un vaste débat national autour du concept de qualité de vie. Aidé par la force de son réseau, implanté dans toutes les régions du Québec, le Réseau FADOQ entend poursuivre ses efforts de mobilisation pour faire en sorte que la qualité de vie des aînés devienne une priorité partagée par tous et portée par une cohésion de toutes les générations. 9

10 LES QUATRE PRINCIPES D UNE QUALITÉ DE VIE ADÉQUATE POUR LES AÎNÉS Notre société doit cesser de voir le vieillissement comme un problème. Voyons-y plutôt une belle occasion pour tirer profit du savoir, de l expérience et de la sagesse de ces générations d aînés. Cessons d envisager le vieillissement comme une série de problématiques nécessitant autant de guichets de services dans un système qui manque cruellement d une vision d ensemble. Envisageons l importance d assurer aux aînés une qualité de vie adéquate comme un investissement dans le présent et notre futur. L Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la qualité de vie comme «la perception qu a un individu de sa place dans l existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. C est un concept très large influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique, son niveau d indépendance, ses relations sociales, ainsi que sa relation aux éléments essentiels à son environnement». Il devient impératif de compléter cette définition et de la préciser en fondant concrètement la qualité de vie des aînés sur quatre principes fondamentaux : santé, bien-être, sécurité et appartenance. 10

11 SANTÉ La santé est essentielle à la qualité de vie, sans elle plus rien n a d importance. En termes de santé, les aînés ont des besoins spécifiques et particuliers qui sont propres au vieillissement et à ses conséquences. Le constat de départ qui doit être intégré par toute la société consiste au fait que le vieillissement n est pas une maladie, c est un état d être, une condition biologique, une étape de la vie qui passe et à laquelle personne n échappe. Tout le monde devient vieux, seule l année change. Le système de santé québécois doit s adapter à cette réalité au lieu d obliger les aînés à s adapter à un système de santé qui les sert mal. Les aînés doivent pouvoir avoir accès à un éventail de soins, allant du spécialisé au général, de courte ou de longue durée, en établissant la priorité aux soins à domicile et aux ressources nécessaires aux proches aidants. Donnons-nous l objectif collectif d assurer l autonomie des aînés, et ce, aussi longtemps que possible. BIEN-ÊTRE Le principe du bien-être se fonde sur la nécessité d établir collectivement les balises d un confort minimum garanti et de conditions de vie matérielles adéquates pour tous les aînés. Par ce principe, assurons-nous en tant que société moderne, disposant de suffisamment de richesse et de ressources, que le vieillissement ne devienne pas, comme c est actuellement trop souvent le cas, synonyme d appauvrissement, d itinérance, de malnutrition, d isolement ou de solitude. Assurer à toutes les personnes de plus de 50 ans les moyens de se loger adéquatement, de se nourrir correctement, de s habiller convenablement, de s amuser et se divertir suffisamment aura des répercussions positives pour toute la société. SÉCURITÉ À tout âge, se sentir en sécurité est nécessaire à la qualité de vie. À l âge où la vigueur et la confiance qui l accompagne nous ont trop souvent quittées, la vulnérabilité ouvre la porte aux abus de toutes sortes, à la maltraitance, à l intimidation ou la fraude. La société civile a le devoir de suppléer à l incapacité de certains ou certaines d assurer leur sécurité. Ce principe de protection des aînés doit s inscrire obligatoirement dans les responsabilités de la société québécoise, qui se veut égalitaire et solidaire. APPARTENANCE Derrière les caractéristiques visibles d une aînée ou d un aîné se cache le temps. Le temps passé à parfaire l expérience, à bonifier les connaissances ou à valider des intuitions. Toute cette expérience et toutes ces connaissances ont une valeur inestimable pour la collectivité. Tirons-en profit. Offrons-nous collectivement le luxe d entendre nos aînés, demandons-leur de s exprimer sur les enjeux de l heure, donnons-leur un rôle plus actif, incluons-les dans les processus de décision, tirons parti de leur sagesse et de leur enseignement. Garantissons-leur une participation active et le droit d être un citoyen à part entière. Assurons-nous de leur appartenance à la société québécoise. 11

12 LES ENGAGEMENTS Afin de concrétiser la reconnaissance du principe d une responsabilité collective à protéger la qualité de vie des aînés, le Réseau FADOQ demande à la société québécoise de s engager formellement à faire de la qualité de vie des aînés une priorité et à s imposer, tel un devoir, le respect des conditions de santé, de sécurité, de bien-être et d appartenance envers toutes les personnes de 50 ans et plus. Le Réseau FADOQ souhaite que le plus grand nombre possible d organisations gouvernementales et non-gouvernementales, de groupes, d entreprises et de citoyens adoptent des approches de réflexion et d action qui intègrent le concept de respect de la qualité de vie des aînés dans toutes leurs décisions, leurs politiques, leurs modes de gestion et leurs relations avec les autres intervenants de la société civile. Pour ce faire, nous vous encourageons à signifier dès maintenant votre adhésion à ce contrat social en prenant les engagements ci-dessous. 12

13 Reconnaissant que nous avons une responsabilité collective de protéger la qualité de vie des aînés, nous nous engageons formellement à : 1. Prévoir l impact sur la qualité de vie des aînés dans toutes nos décisions, pratiques, choix de gestion et relations, et à faire en sorte que notre action favorise le maintien d un niveau de qualité de vie adéquate pour tous les aînés ; 2. Respecter l intégrité morale et physique des aînés dans toutes nos actions ; 3. Reconnaître notre responsabilité collective envers les aînés pour leur garantir un accès adéquat à tous les services nécessaires pour assurer leur santé, leur sécurité, leur bien-être et leur appartenance à la société ; 4. Communiquer, mobiliser, revendiquer, demander, dans la mesure de nos capacités, que l ensemble des intervenants de la société civile mettent en œuvre les actions nécessaires à assurer une qualité de vie adéquate aux aînés. 13

14 Réfléchissez, AGISSEz, REVENDIQUEz Tous les organismes ont leurs préoccupations propres mais une réalité unique les regroupe : le vieillissement les concerne tous. Tout en demeurant fidèles à vos actions spécifiques et à votre clientèle type, nous vous invitons à mettre de l avant vos propres revendications pour assurer une qualité de vie adéquate aux aînés d aujourd hui et de demain. Ils méritent que nous soyons nombreux à réfléchir, à agir et à revendiquer pour une société qui intègre activement tous ses citoyens. Le Réseau FADOQ est le plus grand organisme d aînés au Canada, comptant en ses rangs membres et plus de bénévoles, enraciné aux quatre coins du Québec par ses seize regroupements régionaux et défenseur des droits des aînés depuis

15 NOS PARTENAIRES FÉDÉRATION INTERPROFESSIONNELLE DE LA SANTÉ DU QUÉBEC 15

16 CONTRAT SOCIAL Entre : La société québécoise Et : ATTENDU que nous reconnaissons que nous avons une responsabilité collective d assurer une qualité de vie adéquate pour tous les aînés du Québec, nous, soussignés, nous engageons à : 1. Prévoir l impact sur la qualité de vie des aînés dans toutes nos décisions, pratiques, choix de gestion et relations, et à faire en sorte que notre action favorise le maintien d un niveau de qualité de vie adéquate pour tous les aînés, actuels et futurs. 2. Respecter l intégrité morale et physique des aînés dans toutes nos actions. 3. Reconnaître notre responsabilité collective envers les aînés pour leur garantir un accès adéquat à tous les services nécessaires pour assurer leur santé, leur sécurité, leur bien-être et leur appartenance à la société. 4. Communiquer, mobiliser, revendiquer, demander, dans la mesure de nos capacités, que l ensemble des intervenants de la société civile mettent en œuvre les actions nécessaires à assurer une qualité de vie adéquate aux aînés. Signé à, le (VILLE) (DATE) (SIGNATURE) Diffusez votre adhésion à ce contrat social et faites-en parvenir une copie au Réseau FADOQ : 4545, avenue Pierre-De Coubertin, Montréal (Québec) H1V 0B2