MINCOM. Thème: «Liberté d information et droit de savoir» MINCULTURE

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1 MINCOM Thème: «Liberté d information et droit de savoir» Céremonie d hommage à Ernst IWIY A KALA LOBE MINCULTURE

2 POST FACE DU PRINCE BELL 2 27

3 POST FACE DU PRINCE BELL PREFACE DU MINCOM 26 3

4 BIOGRAPHIE D IWIY A KALA LOBE 4 Ernest Iwiy a Yèsco KALA-LOBE, est né le 15 Novembre 1917, à Douala, Cameroun, de Ndumbè et Maria KALA- LOBE, qui venaient juste de perdre un fi ls en bas âge, en Un malheur n arrivant jamais seul, son père décède l année suivante.ndumbè était le fi ls d Eless Kala-Lobè, un Njako n Ebellè, de Bona Njoh, canton Bell, et de Gnake Dikumé, une Bona Mbulè d Aboo. Nous sommes en 1918, Iwiy a a un an à peine. Sa mère Maria, ( qu il appelait Inyii ), née Mandessi-Bell, se remarie plus tard, à Douala toujours, avec W. Diop, Tirailleur Sénégalais de son état. Naissent Suzanne et Christianne. C est alors qu Inyii-Maria, suivant son mari, embarque pour Dakar avec les fi lles. Elle laisse Iwiy a avec son grand-père, David Mandessi Bell, qui fi nira par l envoyer rejoindre sa mère, excédé par le refus de son petit-fi ls (son premier petit enfant! né de son premier enfant à lui David!) de faire des études de médecine à Ayos! Et devenir médecin africain. Le motif de ce refus? «Ma vocation, c est d être journaliste! «dira le jeune Iwiy a au directeur de l Université de Médecine, qui, interloqué, lui demanda s il savait bien ce que signifi ait «vocation «! En ces temps, les trois premiers de l École Supérieure de Yaoundé, déjà boursiers, étaient prioritairement admis à Ayos. Son grand-père dut rembourser sa bourse... David Mandessi Bell, procheami de Njoya, le sultan des Bamoun, avait été recueilli, à Aboo, par Ndumb a Loba ( le grand-père de Rudolph Duala Manga Bell), qui en fi t son fi ls adoptif. C est pour cela qu à la mort de Rudolph DMB ( exécuté par les Allemands, en 1917), David MB s occupera de payer les études d Alexandre, le fi ls de Rudolph, héritier au trône. Mandessi, en dwala, ça veut dire caprice. David avait pour épouse, Mounjonguè, gente dame de Bona Bèdi, sur l autre rive du Wouri, où se trouvait l arbre rituel - mukala njoo - de la mantique sawa. Richissime planteur, David Mandessi- Bell était le plus gros exportateur de bananes de son temps. On retrouve quelques ambiance et atmosphère de ses vastes plantations dans le roman (inédit), de son petit-fi ls Iwiy a Kala-Lobè, «Muna Moto «( le Fils de l Homme). Iwiy a embarque pour Dakar, en 1936, où la famille s est agrandie des naissances de David ( le poète disparu dans un accident d avion, en 1960, avec son épouse Yvette ), Thérèse et Adrien. Iwiy a passe jeunesse et scolarité entre Douala et Dakar, et trouve le temps de jouer au foot-ball tant à l Oryx Club de Doula qu à la Jeanne d Arc de Dakar. 1939, il rencontre MISYLA, gente dame de Sao Tomé et Principe, vivant à Dakar. Naissent, de leur libre union, Victor, Augusta et David ( ). Iwiy a part ensuite pour la France, en Coïncidence, il embarque sur le même bateau, «le Cap Tourane», qui venait de débarquer, en provenance de Douala, une certaine Sarah Béboï Kutta qui entrait à l École Normale des Institutrices, de Rufi sque donne aussi le coup d envoi de sa période Quartier Latin, avec les Gontran-Damas, Dadié, Césaire, Senghor et autres François Amorin, Jac- CHRONIQUEUR DE PERE A FILLE 25

5 CHRONIQUEUR DE PERE A FILLE 24 BIOGRAPHIE D IWIY A KALA LOBE ques Rabemanjara et Alioune Diop, son beau-frère (qui a épousé sa sœur Christianne-Yandé). Son diplôme de journaliste obtenu, à Paris, en 1948, voici Iwiy a à Douala, où il convole en premières noces, en mars 1949, avec Sarah Béboï. Aînée de sa famille, Sarah est la fi lle du prince Malimba, Dipanda Kutta. Sa mère, Béma, née Duala Manga Bell, est la soeur ( même père ) du roi Rudolph Duala Manga Bell. Et la mère de Béma, Ma Titty, est d Aboo, comme la grandmère d Iwiy a.. Sarah Béboï lui donne : Maria Engomè ( ), Ndumbè Frédéric, Suzanne Béma, Thérèse Mbango, Adrien ( ), Henri-David Lobè, Marlène et Georgette( les jumelles ), et Max- Christian Manga, tous nés à Douala, sauf ce dernier, né à Neuilly-sur-Seine, la famille s étant envolé pour l Ile-de- France, fi n juillet Journaliste, Iwiy a - ou plutôt IKA, car tel était son surnom - devient le chroniqueur acidulé ( acide, lucide et adulé ) de la diaspora afronègre. Ainsi sa fameuse chronique «King fo tolly «, en pidgin, tandis que les caricaturistes d alors lui tiraient le portrait avec sa coupe plateau et son éternelle cigarette. Après avoir accompagné, en France entre autre, le Prince Alexandre Duala Manga-Bell (dont il était le Secrétaire), de retour au Pays, en 1952, il fonde «le Petit Camerounais «et collabore à «l Eveil du Cameroun «, de 1953 à Participe deux ans au Ministère de l information et de la Communication, à Yaoundé, en , avant 5 de refuser d être le premier directeur de l École Supérieure de Journalisme de Yaoundé, fraîchement créée, fi n 60- début 70. Mais ses fonctions d Administrative Manager, à la Société Africaine de Culture, dè1957à 1991, l accaparent de plus en plus. Tout en continuant de participer au comité de lecture de Présence Africaine éditions, ainsi qu à la rédaction de la revue Présence Africaine. Ika écrit, en 1981, un livre sur l historique roi martyr Sawa, «Rudolph Duala Manga Bell «( éd. NEA-Présence Africaine), ayant été le Secrétaire d Alexandre, le fi ls de Rudolph. Décédé le 7 Octobre 1991, à Colombes, en Île de France, Ernst Iwiy a KA- LA-LOBE, Vice Doyen des journalistes africains, sera enterré au cimetière de Njôh Njôh, à Douala. IKA nous laisse bien évidemment quelques écrits et moult articles. Mais c est surtout son extraordinaire simplicité de vivre sa si enrichissante humanité qui restera son legs le plus signifi catif.

6 UNE ARAIGNEE M A DIT Par Iwiy a KALA-Lobé «DIBOBE-LA-NGAMBI», l Araignée divinatoire, m a dit : «les amulettes de la sagesse africaine sont malades! Un mal terrible les ronge. Avec mes yeux occultes j ai essayé de le dépister, mais il s échappe encore Car c est un mal spécial, importé, pernicieux, insaisissable J ai consulté les quatre Cauris de mes points cardinaux ont refusé de se retourner pour me livrer leur secret!... j ai interrogé «Ngalo», mon confrère en divination, mais «Ngalo», l Oracle infaillible, a baissé la tête et s est enfermé dans un mutisme impénétrable!... Cependant je crois deviner les causes du mal qui tue doucement les Amulettes de la Sagesse africaine «UNE SEULE MAIN N ATTACHE PAS UN PAQUET» «Le sceptre de commandement laissé intact par vos ancêtres et qui servait de régulateur de l équilibre communautaire, a été souillé par des mains expertes et non initiées!... Les nouveaux ayants droit ont voulu se le partager Ils veulent commander, mais ils n ont pas appris à obéir Ils veulent commander et ne savent pas qu «une seule main n attache pas le paquet» Ils veulent commander et ils ignorent les bienfaits de la palabre communautaire Ils veulent commander, mais ils n ont pas appris à pagayer, ils n ont pas appris à tenir le gouvernail de la «pirogue communautaire» qui assurait le ravitaillement des populations Ils veulent commander et ne savent pas se faire obéir Ils veulent commander et ne savent pas se faire aimer, ne savent pas convaincre, ne savent articles SIGNES D IKA 6 pas se rendre populaires UNE SINISTRE TRILOGIE : LADELATION, LA PRISON, LA POTENCE!... «Alors, pour se faire aimer, pour convaincre, pour devenir»populaires», ils croient devoir employer la délation, la prison et la potence!... Le mouchardage s institutionnalise. La prison envahit les villages. La potence plane sur l Arbre-à-palabres. Jamais de mémoire de «Ngambi», je n ai vu ni compté sur mes doigts autant d abus de pouvoir!... Les vents des quatre points cardinaux, qui viennent me consulter, ne m ont jamais raconté, autrefois, autant d histoires incroyables que celles qu ils me confi ent depuis qu on a brisé le sceptre traditionnel pour le remplacer par des gris-gris importés EMPRISONNER N EST PAS CONVAINCRE «On emprisonne les mères des familles sans tenir compte de l avenir de leurs enfants!... On emprisonne pour le plaisir d emprisonner!... On emprisonne les jeunes fi lles par ce que c est la seule manière de venir à bout de leur résistance!... On emprisonne de vieilles femmes par ce qu on a peur de leur témoignage, par ce qu on a peur d elles!... On emprisonne pour le plaisir d emprisonner!... On emprisonne des hommes innocents et humbles, par ce que leur innocence, leur humilité deviennent gênantes dans un univers ou ces mots non plus de signifi cation!... On emprisonne pour le plaisir d emprisonner!... On emprisonne des rivaux heureux dans des histoires galantes pour se débarrasser d eux!... On emprisonne par complexe de médiocrité!... Mais comme la peur est omniprésente dans la conscience tourmentée de ceux qui n ont pas appris à obéir avant de prétendre commander, ceux qui prétendent commander continuent d emprisonner pour libérer de la peur De reconnaissance. Plutôt une disgrâce. Ni le tintamarre. Il aimait sa philosophie ointe Du sacré jusqu à s en pourlécher la fi ne moustache. Ainsi, vivait le dernier roi d Afrique, Iwiyé Kala-Lobe soi-même, monstre sacré aux yeux De biche apeurée du mont Cameroun, Qui avait des vapeurs d encens dans les narines Et des cierges allumés dans le regard, pour faire Détaler d un train d enfer, les anges pervers. Au pas lent d antan, plénipotentiaire, Il faisait, cependant, dans la simplicité, Jamais dans l envie, l ambition obsédante, Sans talent pour l entregent. Kala, comme les marins, je te salue D un triple hourra, là-haut! J observe Ton regard de silence au loin Qui Protège la sieste des fl amants roses, Des frais cormorans dans la mangrove, Sur les bords du géant Niger des légendes d enfance! Dans ses derniers jours sur terre, Il avait des perles de sanglots à peine Perceptibles, des gestes brusques de lassitude, D abandon, comme un désespoir qui ne voulait pas dire Son nom, jusqu au bout discret, pudique. Dans une lucidité tragique, qu il cachait du mieux Du soleil, il semblait signifi er Que tout feu retombe en cendres. Alors, il se levait, Arborait du gris sombre et se perdait Dans le clair obscur lunaire, vers Censier, Vers une sœur au nom de Providence, une incarnation Du dévouement qui l accompagnera jusqu au bout. La vie ne l avait pas ménagé. Des coups d éclat Avaient ponctué son parcours de pionnier Dans «ECLAIRS D EBENE ET DE DIAMANT» PAUL JOACHIM PRESENCE AFRICAINE 23

7 Oscillait toujours entre l angoisse métaphysique Et la dérision parodique, Entre l Ecclésiaste et le Bouddha, Ses garçons d honneur. Mais il n avait l âme ni pompeuse, Ni, grand Dieu, déclamatoire, Sauf, parfois, tard dans la nuit féconde. Il aimait entretenir le fl ou artistique Pour exciter le chaland, sur le zinc, Pour tester les vertus sonores de son organe. Dans les mastroquets de Saint-Lazare, Où nous improvisions, parfois, des oasis De palabres, combien de fois rai-je entendu Stigmatiser la revendication raciale Comme un folklore dérisoire Et pourfendre ses frères d une verve iconoclaste? Au vrai, en dépit de tout le respect, De toute la fervente affection Dont il entourait Senghor, Césaire et Damas, Ses frères, ses amis, ses compagnons de route Et de subtile complicité, Kala n aimait guère cette négritude larmoyante Par tous les bassins du monde, Qui s encalminait, pour fi nir, Dans les méandres d un racisme à rebours. Pour ce vieux marin, c était un port d escale Et rien d autre, pour laver l inacceptable Souillure séculaire. Tel était l homme. Amarré à l enfance, Il ne prenait jamais complètement le large, Lui qui fuyait les idées, surtout reçues, Comme la peste, Le virtuose de la transgression, qui aimait, Parfois, se laisser emporter par un vent délictueux De passage, Ulysse éperdu sans boussole. Solitaire, ancré dans son destin, prisonnier Des mailles de ses songes et des soleils révolus, Il aura vécu, fi nalement, pour son seul lustre. Obsédé par Alioune Diop, son seul-plus-que-lui-même Admis ici-bas, il se drapait tous les sens De sa parole ciselée et habitait sa souveraine Discrétion partout où il le suivait. Le galop d enfer n était pas son signe 22 ON A PROFANE L ARBRE GENEALOGI- QUE COMMUNAUTAIRE «Oui, les Amulettes de sagesse africaine sont bien malades!... Les nouveaux ayants droit ont craché sur l Arbre généalogique communautaire. Ils ont desséché ses branches en y accrochant des cordes à nœud coulant pour pendaisons publiques. Sur la place publique du grand village-prétexte se dressent lugubrement des dizaines de potences liberticides. N 175 juillet 1966 «MENTALITE MAGIQUE» : «FREIN PSYCHOLOGIQUE AU DEVE- LOPPEMENT»(1) Par Iwiy a KALA Lobé JAMAIS, au cours de leur histoire, l Afrique et les Africains n ont été autant examinés, analysés, interprétés, auscultés, psychanalysés, fouillés, explorés, mesurés, pesés soupesés, chronométrés, balisés, sondés, codifi és, stéréotypés, planifi és, disséqués, «perforés», fi chés, fi ltrés, indexés que depuis l avènement des indépendances!... A peine «convalescents» encore durement éprouvés par le traumatisme colonial, dangereusement menacés par les subtilités du néocolonialisme, inlassablement sollicités par des idéologies néo-impérialistes, ils ont vu des commandos d «experts» s acharner à poser sur eux toutes sortes de diagnostics, pessimistes ou optimistes, mais toujours péremptoires. DES JUGEMENTS HATIFS DEFORMES ET DEFORMANTS De tels desseins ne peuvent mener, il nous semble, qu à des jugements hâtifs, déformés articles SIGNES D IKA 7 et déformants. Car s il est admis que l héritage de la civilisation occidentale permet aux «tètes froides» occidentales de se prendre pour les seuls maitre à penser de notre planète et d imposer au reste de l univers leur façon de voir et de considère les choses et les êtres, il n est pas moins évident que, ce faisant, ils poussent trop loin leur cartésianisme. (1) «L Afrique se Développe-t-elle?» in «la Table Ronde», n 231, avril 1967 Nkrumah et le rôle du journalisme dans la libération de l Afrique Dans son Autobiographie (1), Kwame Nkrumah raconte comment dès sa prime jeunesse, alors qu il venait de terminer la première phase de ses études à Achimota et qu il exerçait les fonctions de «moniteur de l enseignement» dans un séminaire catholique d Amissano, son nationalisme fut mis en éveil par les articles que Nnamdi Azikiwe («Zik») publiait dans l African. Morning Post et qui dénonçaient les atrocités commises par les Italiens en Abyssinie... C était pendant les années trente. II raconte également (2) comment pendant ses années d études aux US.A., à l Université de Lincoln, après y avoir obtenu en 1939 ses grades de «Bachelor of Arts», il eut l intention d entrer à l Ecole de Journalisme de l Université de Columbia... Pourquoi cette vocation - qui n eut d ailleurs pas de suites professionnelles ( pionnières» semblables à celles tracées par Azikiwe avec le West African Pilot? Il faut rappeler ici qu au moment où Kwame Nkrumah sort d Achimota, la

8 Gold-Coast, la Sierra-Leone et surtout le Nigeria possèdent depuis Longtemps une presse militante dont l histoire et l action inlassable et Courageuse ont servi et continuent de servir de levain à la prise de conscience de l opinion publique des aborigènes de ces pays dans la lutte pour la conquête de certaines libertés fondamentales face à l administration coloniale de la «fi ère et périme Albion». KING FO TOLY! «Sapak» don fullôp aguen fo Nkong Tam don kesh aguen! Hao Yiar de daï smoll tam, éney woman de traï nao say mek hi get mony fo baï clothss and dam oll smol smol ting weh dem de yous am fo big day Hao oll woman jall no fi tt satisfaï to Diwala, plemty don bigin djomp go waka, and all de go dasso fo Nkongsamba, nyiou «paradis» fo «sapak» Foss time na Mbanga bin po po «paradis» fo «sapak», di tam weh docta Pensy bin work dey. Di po po ting weh meck «sapak» woman rôn Diwala dis tam plenty, na fossekop dis plaba fo carnet weh Police don bigin am aguen. Eney naït pass 8 - o-clock, matoa fo «monter sans payer» de waka oll pless fo kesh woman. Bôt fo Nkong dem di coll skin smoll, po po wan sep. Dem no get no hambôg fo kesh am leckey fo Diwala. Dam day, a mitt Marie Claire fo Nkong market, hi di kam teck biff (bikoss sapak no de baï noting dem di get am dassol fry ) and mi na yi put smoll faïn toly. articles SIGNES D IKA 8 Di woman say : A kam dassol teck small briss fo Nkong nôba pass wan wick. A don left Diwala wity nyi hambôg. So-so kesh woman fo naït, wi no get tchénss sép or fo go dancing, and you saby say na fo dam canna pless wi yon djôp de waka «Fo Nkong smoll betta lép.plenty man pickin di pay faïn and wi now plenty fo yia lecke fo Diwala» - You say wunna no plenty fo Nkong? Bôt a don si am today pass ten sapak-woman - Oh no! Dan oll sapak weh you si am so, som lép fo Manjo, som fo Nlohe, som fo Loum, soteeh fo Penja.Dem di waka dassol fo san tam, fo baï smollsmoll ting and fo naït éney wan di fo nyi yon quata. - Dat min say wuna di spuél plenty mony fo waka wity matoa so? - Spuél wuss mony? You mind say «sapak-woman» de pay matoa leckey oll oda possin? You no saby say oll cauffeur na wi «contract»? Na soh lép! Oll sapak weh rôn fo Diwala go dassol fo Nkong!... «Bobolo» and «Mingondo» bin get plaba You saby say Nyawondey pipil de tchop dassol «Atangana Bred» (dat bi say «Bobolo»), and Diwala pipil leck «Mingondo» pass mak. Wan day, Bobolo and Mingondo bin gét plaba Bobolo tell Mingondo say, «louk hao you smoll! You tann leckey wayan! Na soso mop you get fo tock kongossa leckey dan doty woman weh de taï you You de coss mi say makom fo nating Na Sur l îlot mal peigné du Quartier latin. :\1ajestueux, plénipotentiaire, Au pas lent d antan et s ornant les lèvres D un murmure optimiste, sans doute, l hymne De son cru d une Afrique au sourire d orifl amme, Il s installait au milieu de sa cour, Gourmand de cérémonial, dans un bistrot italien De la rue des Écoles et n en bougeant plus Jusqu à la tombée du jour, Sidérant de sa voix d oracle, Étincelant des fulgurances de la langue. Des volutes de fumée Lui sortaient des pores comme d une ville humaine Surplombant la baie d Afrique. Une poudre subtile livrée Par un féal sénégalais de vieux compagnonnage, Lui servait, entre autres, d excitant supplémentaire Et la fête s enfl ait d accès d humour, Montait jusqu aux lisières Du périmètre d une vigilante sœur Qui surgissait comme un proviseur de vie saine, Galant homme et de bonnes manières, Qui savait silence imposé d un quart de soupir. C était Kala-Lobé d une bonne raquette du jour, Bien calé au fond du court, Au bord d une fureur subite, une croisade entrevue Que les rafales de vent emportaient. Il n était jamais l homme De la fraternité impromptue Ou de la connivence crapule, malsaine, Il savait où rencontrer l expression protégée Et les familles d esprit Offertes à ses songes. Il avait, parfois, le langage cru, Mais toujours tiré à quatre épingles, Il aimait tirer à boulets pointus Sur les mœurs contemporaines Et il convient d être de mèche Pour saisir le noyau dur de son humour. Sa tête de médaille commémorative, Gardienne de l ordre et de la paix Partout où il passait, 21

9 BOUQUET POUR IWIY A KALA-LOBÉ, DERNIER ROI D AFRIQUE TI avait horreur de l horrible, des tocsins, Des adieux, des masques, TI était un mythe vivant, notre icône morale. TI était le verbe éveillé, Celui qui n a jamais cru A l insomnie des légendes, ~ i rêvé d une histoire inversée Pour ses petits-enfants, bien calé Dans ses vieilles croyances Et dans ses superstitions. Il était l homme d origine qui comptait double Avec l ombre portée de la tradition Il était la parole éprise de ses charmes Et de ses prérogatives. Il aimait les clichés anciens bien jaunis, Caresser l odeur de la patine Et se défaire de la trame de son identité Dans le tramway de Liège, À la vue d un sourire de La Havane. Ses pieds pris dans l écheveau des cultures, Il aimait la tendresse du ciel, Ravel et son boléro nostalgique. Il aimait parler par-dessus La tête des hommes. Ainsi parlait-il Aux squares, aux rues, aux places, Aux foules qui tournent sur les manèges. Il aimait les femmes, les océans à découvrir. Ainsi avait-il une sainte horreur De mouiller l ancre dans une rade Où les marins ont la même préoccupation. Capitaine au long cours brûlé d embruns Sous le casque blanc, il n a jamais joint Sa voix aux chants des équipages. il aimait surtout son désir d Afrique, Qui le portait à peupler de totems sanguins, Le crépuscule du matin. il apparaissait massif et propre, Tard le matin, tombé d un paquebot de luxe 20 When you yia say wan politik-massa get comby or frénd, no go fo Malam eguen : na dassol conyarticles SIGNES D IKA yousép you bi makôm fossekopsay you no get trong» When Mingondo hiya so, hi bigin laff, laff soteeh hi piss fo nyi trossis Bobolo vex wan tam, and hold Mingondo fo his neck : fo watt you laff mi?... A de coss you, you tou you moss coss mi, bôt you de laff bicoss you want say pipil memba say you get sens pass mi Louk you wowoh smoll skin!...» Mingondo hask Bobolo say! «Ma mblola na true say a smoll bôt a smoll na smoly. A no tan leckey halfant weh de waka-waka fo bush and brock oll wety hi de mit fo nyi rod» - «What! You de coss mi naoh say mi na alfant and waka-waka?» - «Hao! You ïa you ném? A de tock ma yon tock, a no coll Bobolo ném fe dey, and you bigin halla mi?» Wan tam Bobolo nack Mingondo fo nyi féss. Dis wan fo say hi craï, hi bigin laff eguen. Bobolo wanda and say : «Hekieh! You full? Mi a de bitt you and you de laff dassol?... You no bi man pikin, bébélé Zamba!...» Na so Mingondo tell Bobolo say : You fi t trong leckey alfant, you fi t bit mi and coss mi hao you want, bôt di day weh you go smolly leckey mi, dan day a go teck you leck someting Soteeh naoh, you na dassol big Bobolo, you no get test leckey mi! Wuscanna man go kott dis plaba mindro Bobolo and Mingondo?... Politik no gud! Tri-fi nga fo up, Politik no goud no smoll. Na som plaba weh de tchakala contry 9 b a d - wan!... Wan day you de si wan big Massa jomp soteeh fo ôp-ôp. Nyisép de bigin memba say nyi mamy bôn am dassol fo say hi sidôn ôp-ôp. Dem canna tam dis possin no de memba daï hi no de memba sép seh hi foll-dawn. Bôt dis tam weh big-massa fo politik de sidôn fo nyi deck tchia, nyi comby de cott am grass fo dawn-fout When dem si him, dem de show dem titt leckey possin weh de laff, bôt na po po laï. If dem shék nyi hand, na hand-cop dem de put am so

10 frénd. Wan de tchop anoda- wan Na fossekop dat politikpipil dem no fi tt slipp kwaïett leckey you and mi : dem de drim all naït say Satan wan ttchop dem. Yes brôda!... politik laïf na leckey smol daï. Bôt, hao fo dou? If you don gib you-sép dey, you no fi tt comott eguen : na leckey fan-fan jal weh man leck am Hi de si am leckey sôn weh de meck hi cress fo di jal And di tam weh hi saby dotty weh dis kuna-kuna jal de meck, hi go want kill nyi-sép!... Na so wi Politik big-big Massa dém lép. When tam fo foll dawn came, you di ïa noïss leckey mashin-gônn : «boum-hooum!» Hi don foll. Na dis oll ting mek wi leck sport pass mark.you bitt dis equip today, tomorrow dem equip tou de bitt you di-sém,so-so and so, tey-baï-tey, man no de vex po po vex bicoss na sport articles SIGNES D IKA Tri-fi nga fo up, Politik no goud no smoll.na som plaba weh de tchakala contry bad-wan!... Wan day you de si wan big Massa jomp soteeh fo ôp-ôp. Nyi-sép de bigin memba say nyi mamy bôn am dassol fo say hi sidôn ôp-ôp. Dem canna tam dis possin no de memba daï hi no de memba sép seh hi foll-dawn. Bôt dis tam weh big-massa fo politik de sidôn fo nyi deck tchia, nyi comby de cott am grass fo dawn-fout When dem si him, dem de show dem titt leckey possin weh de laff, bôt na po po laï. If dem shék nyi hand, na hand-cop dem de put am so When you yia say wan politik-massa get comby or frénd, no go fo Malam eguen : na dassol cony-frénd. Wan de tchop anoda- wan Na fossekop dat politikpipil dem no fi tt slipp kwaïett leckey you and mi : dem de drim all naït say Satan wan ttchop dem. Yes brôda!... politik laïf na leckey smol daï. Bôt, hao fo dou? If you don gib yousép dey, you no fi tt comott eguen : na leckey fan-fan jal weh man leck am Hi de si am leckey sôn weh de meck hi cress fo di jal And di tam weh hi saby dotty weh dis kuna-kuna jal de meck, hi go want kill nyi-sép!... Na so wi Politik big-big Massa dém lép. When tam fo foll dawn came, you di ïa noïss leckey mashin-gônn : «boumhooum!» Hi don foll. une fi gure mémorable de notre histoire et de notre culture. III. CONCLUSION: HÉRITAGE ET MÉ- THODE L auteur du présent témoignage conçu comme une simple esquisse d une histoire vécue, aura tiré, par ses attaches à l amplitude de la vie et de l écriture de la responsabilité de P a lka, une leçon de méthode, visant, entre autres, à pouvoir et savoir toujours rechercher dans sa culture, un point d appui sur ce qui peut, sur ce qui doit constituer une sphère d attache et d émergence requise en ce procès collectif de «construction» de nos sociétés et de notre monde ouvert aux appels et aux sollicitations de notre village planétaire. Aussi, dans un récent ouvrage éditée cette année même chez l Harmattan et intitulé «Amplitudes du logos comme verbe fait chair»*, avons-nous tenté d interpeller, sur l axe d une vie partagée, certains auteurs à partir de leur philosophie de la langue, de leur comportement par rapport à la langue en tant qu élément primordial de leur culture: élement qui, au lieu de conduire à une errance ou aventure de sens, peut plutôt contribuer à renforcer à la fois l autonomie et la compréhension mutuelle d un sens de la vie ouvert au monde et à même de s enrichir dans cette ouverture à une pensée de plus en plus élargie. TEMOIGNAGES Finalement, ne serait-ce pas ici comme il en est de l amitié qui est une vie mutuelle fécondante dans la différence, dans la communication et la communion intime, et qu il y a lieu d intégrer dans notre ex- 19 périence comme méthode la plus merveilleuse pour la construction d un monde plus humain? Et c est là une des leçons magistrales de l héritage social et culturel laissé par P a Ika. Guillaume Bwele Professeur Agrégé *«AMPLITUDES DU LOGOS COMME VERBE FAIT CHAIR - ESSAI SUR L EXTANCE DE L ALTÉRITÉ ET DE LA VIE PARTAGÉE», Editions l Harmattan, Politik no gud! 10 Na dis oll ting mek wi leck sport pass mark.you bitt dis equip today, tomorrow dem equip tou de bitt you di-sém,so-so and so, tey-baï-tey, man no de vex po po vex bicoss na sport

11 nécessairement conjuguées dans une communauté où il interpelle précisément l écriture «ikaienne», laquelle ne relève pas simplement d un univers allégorique de type kafkaïen. Avec P a Ika, le récit interpelle l écriture là où, arrimé à la vie, il ne saurait être nullement question de biaiser ou de jouer avec les exigences de la responsabilité, faisant alors de la plume cette arme silencieuse de combat qui appelle la paix et la conciliation dans toutes les sphères sociales et qui fait reposer l approche du politique elle-même loin des fanfaronnades de ceux qui en fait ne font point de politique si ce n est à partir des voies de la corruption et de la superstition et sans égards aux conduites assises sur l autonomie, la dignité et la conciliation. D où le sens d une responsabilité élargie sur les divers champs sociaux que décrypte la plume de P a Ika, et qui évite la sorte de monopolisation plutôt puérile du politique dans une société agitée en profondeur par plusieurs autres maux inavoués et qui sont également à éradiquer. D où l amplitude du «scanner» de l écriture de la responsabilité de P a Ika qui entend balayer ces multiples champs en ces récits portant à titre d exemple sur: - les cancans de la ville et du village référés à ces «week-ends d une pongolaise» en visite chez son amant en prétextant être allée chez sa mère jusqu au jour où le piège est démonté par l époux; - les perversions sociales référés à ces «cancans de la ville de Bafang» où des prisonniers dits «de luxe», affectés à la TEMOIGNAGES 18 confection des cartes d identité, s adonnent plutôt à un rançonnement dont le produit conduit à une conquête facile des épouses des autres; le diagnostic d un mal estimé radical pour le développement de l Afrique et contre lequel est lancé «un cri de guerre: la superstition, voilà l ennemi!»; - le récit du politique vécu au niveau des grands chefs comme des grands hommes du terroir, tel ce sultan Seidou Ndjoya, fi gure emblématique de la quête de l autonomie, de la dignité et de la responsabilité, et qui osa faire revivre les traditions bamoun par-delà la violence des maîtres coloniaux. Il ne s agit pas ici d un simple listing, mais chez P a Ika, de ces récits partagés et conçus comme «vie», comme «action» et qui n entendent pas se passer du ciblage primordial de la responsabilité en donnant lieu ici à une leçon morale magistralement affi rmée et écrite au besoin en italique au terme du récit. L on pourrait aller jusqu à dire que des idéologies, P a Ika se moque! Car le texte ou le récit doit, en son autonomie, se faire lui-même «croustillant et vivant» lorsque l histoire au besoin tatillone, s enroule autour du mal concret ciblé, autour de l immoralité épinglée et vécue comme partagée face à une responsabilité à partager elle aussi et dont les conséquences peuvent se retourner contre lka lui-même, et alors «tant pis!», affi rme-t-il au début des «Cancans de Douala sur la pongolaise». Et c est cette écriture de la responsabilité qui fait de P a Ika, selon nous, un combattant silencieux quasi invincible, TEMOIGNAGES Extrait du témoignage de MOUDOUTÉ Thomson Michel Mesdames et Messieurs Je remercie la famille KALA-LOBE qui m a offert la parole pour témoigner d un ami, ami d enfance de mon frère aîné MANGA et mari de Madame Sarah KALA-LOBE (fi lle de madame KUTTA BEMA MANGA qui a été élevée par ma mère, dans ma maison - comme Sarah elle-même). Ne soyez donc point surpris, si par moments, une certaine intimité me permettra quelques libertés de langage. IWIYE KALA-LOBE était un homme pacifi que, sérieux et social, à la fois réservé et jovial, blagueur, austère et formaliste. Sa formation familiale de base et ses études avaient fait de lui un homme bine élevé et correct, un citoyen remarquable et apprécié, et un homme de culture reconnu, ce qui lui valu d avoir beaucoup d amis et de relations sérieuses, aussi bien au Cameroun qu en Afrique et à l extérieur du continent. Élève et étudiant très brillant, après avoir abandonné les études de médecine à Ayos au Cameroun, auxquelles il avait préféré celles de journalisme, il était donc devenu un journaliste de métier et de vocation, et non un amateur d occasion, comme on en rencontre beaucoup en ce moment. Intelligent et perspicace, de formation professionnelle et technique adéquate de haut niveau, il avait la faculté d exploiter à fond ses interlocuteurs, pour en tirer le maximum et les meilleurs des renseignements et des éléments qui lui étaient indispensables pour être effi caces dans 11 son travail. C est ainsi que ceux qui l ont connu et qui ont lu ses articles dans l Éveil du Cameroun, l Effort Camerounais, le Courrier Sportif du Bénin, et autres journaux, s en souviennent toujours avec plaisir et admiration. De sa longue collaboration avec des hommes de haute culture, comme son beau-frère, le grand Professeur ALLIOUNE DIOP, et autres Léopold SENGHOR, Aimé Césaire, de la revue Présence Africaine, il avait énormément puisé, ce qui avait fait de lui un Professionnel de renom. Homme d esprit critique et pointilleux, il avait énormément puisé, ce qui avait fait de lui, un professionnel de renom. Homme d esprit critique et pointilleux, il avait, à l occasion, tantôt agréable, tantôt agressif et accrocheur, tantôt moqueur, mais toujours objectif. C était l homme qui, par déformation professionnelle, et comme par principe, s opposait d abord à tout ce qu on lui racontait, même dans les sujets les plus simples et banals, ce qui le faisait passer parfois pour un esprit diffi cile. Et c est quand il vous avait pressuré jusqu à la dernière goutte qu il pouvait approuver, mais jamais avec condescendance.

12 BONDOM A l K A Je t ai cherché mais en vain Jusqu à la lisière De ma folle folie: TUER LA MORT Et chaque fois Que je vois un défunt Sans souffl e vital Le corps vidé de tout rythme Je fi xe ce masque mortuaire Pour essayer de pénétrer Dans les moindres fi ssures De sa dignité altière A l instar des ancêtres Baoulé ou yoruba Impénétrables dans leurs Formes de cire fondue Ou de terre cuite Ce masque mortuaire qui est là Splendide dans sa solitude Son indifférence à nos insultes A nos médisances A nos louanges posthumes Tout comme à nos larmes de crocodile Le visage droit et fi er Comme un sexe de victoire Tu es là devant nous Loin des pleurs des rumeurs Et des murmures susurrés Tu avances SEUL Dans la nuit armée d ombres et de mystère I K A J ai essayé de farfouillé (au Fond de ta libido Pour déceler tes mille et TEMOIGNAGES BONDOM - par Elolongué EPANYA YONDO 12 Un trésor Dans les recoins de tes secrets les mieux gardés Les plus préservés Mais je me suis heurté au BON DOM En essayant de toucher avec mes doigts Le fond d une calebasse comme le tien Nul n a pu jauger l autre avec certitude I K A Tu laisses un vide Que seuls Nos petits enfants rempliront De leur clameur pour saluer Le jour que nous sommons De se Lever Paris le 23/07/1996 Elolongue Epanya Yondo semble «grand» comme le suggèrent les noms des lycées environnants de mes classes préparatoires: Louis-Le- Grand, Henri IV... Et pourtant, des hauteurs de ces sommets de la culture et en profondeur de ce «halo», j allais pour ainsi dire être assigné ce jour-là à une leçon d écriture et de lecture quasi- méthodiquement préparée par P a Ika comme un retour à l école d une autre amplitude. Et, ici, la table du repas avec son menu quotidien judicieusement choisi et apprêté avec son vin blanc, allait un moment se muer en une solennelle et pourtant discrète table d écriture et de lecture. Car P a Ika aura décidé de m offrir, avant le repas et pour célébrer l évènement, le livre de Cheikh Anta Diop: «Nations Nègres et Cultures». Et la leçon de P a Ika, à la suite d Anta Diop, n est pas tout à fait consommée: il faut aller au plus profond. Alors vint le moment de l écriture et de lecture: P a Ika prit le plaisir de déployer, avec son stylo, une dédicace qu il écrivit et énonça méthodiquement à l intention de son jeune ami : et cela, en une langue bantoue, en une langue duala pure, ma langue maternelle, une des langues nationales du Cameroun. Nous fûmes ainsi conduits au cœur d une intimité culturelle et, à travers le «format» d un proverbe duala, comme au sens édicté par les ancêtres qui interpellent pour ainsi dire les générations futures et qui placent les «pères» sous le soleil divin de l expérience, et les «fi ls» sous celui non moins divin de la nouveauté, de la connaissance et de la science, et cela TEMOIGNAGES 17 non en termes de contradiction mais de fécondation et d engendrement réciproques et continus. Notre repas fut ainsi d abord servi sur une table d initiation aux nouvelles belles lettres et à la musique de la langue maternelle. Et cela, pour le jeune agrégé des lettres françaises désormais placé non plus au sommet comme au terme d une messe de couronnement des connaissances préparant à un crépuscule des acquis, mais à l aube des grandes commencements en tant qu écoles de l humilité, de l autonomie et de la responsabilité que doivent assurer le bain et l enracinement dans le dialogue des générations et des cultures perpétuellement ouvertes au «halo» de l universel et à la complémentarité requise de l expérience. C est «une génération dans le beau et l immortalité» pour reprendre ici les propos de Platon dans son dialogue «Le Banquet». Et la suite de notre repas fut un vrai banquet déployé en échanges de connaissances en même temps qu une école de la responsabilité ouverte dans la société et la culture. II. P A IKA ET LES AMPLITUDES DE L ÉCRITURE ET DE LA RESPONSABI- LITÉ Si, comme l affi rme Roland Barthes cité par Christian Salmon (p.15), «le récit est là comme la vie», il faut pourtant savoir et pouvoir le monter, le nouer, le vivre et le faire s irradier à sa manière en des instances topologiques spécifi ques car il s agit de le monter en ces lieux d actions

13 1. P A IKA, UNE DYNAMIQUE VÉCUE ET AVANCÉE DU STORYTELLING Il s agit de livrer ici l esquisse d un témoignage sur P a Iwiye Kala-lobe et mes attaches intimes à la vie familiale et à la culture du terroir, renforcées du reste par l infl uence de cet homme, m amènent à assortir d emblée mon souvenir du terme «P a» qui veut dire «Papa», et qui précisément attache l homme en quelque sorte et pour l éternité, à la classe d âge de mes autres oncles et pères du village et du pays, comme il en est en Afrique. Et il s agit, en fait, d un «Père» tout spécial qui s était donné concomitamment et délibérément la dimension d un ami, que dire? D un frère, ce qu il était devenu pour beaucoup d autres jeunes de ma génération. Et pour présenter l esquisse de cette parenté plutôt multidimensionnelle, je souhaiterais la placer d emblée sous l éclairage d une dynamique devenue multiculturelle, multi médiatique: dynamique à mon sens déployée dans la vie et l écriture de p a Ika et dont les éléments m auront été confi rmés en quelque sorte au cours de la lecture toute récente du livre de Christian Salmon portant le titre «Storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits» (Editions la Découverte, Paris 2008). Le «storytelling» savamment exploité de nos jours par les hommes politiques des grandes puissances de notre planète TEMOIGNAGES IWIYE KALA-LOBE ou la vie de l amitié et de l écriture de la responsabilité. Par Guillaume BWELE, Professeur Agrégé 16 est, en fait, une dynamique «chargée de mobiliser les émotions par la pratique des récits partagés» (p.19 de l ouvrage), par la mise en branle «des valeurs d autonomie et de responsabilité, de leadership et d innovation, de fl exibilité et d adaptabilité» (ibid). À telle enseigne qu en s aventurant à «créer notre propre réalité», le récit, selon les dires de Roland Barthes ici cité (p.15), peut être affi rmé «là comme la vie»! Et pour P a Ika, si le récit crée une réalité, il peut être «monté» en amplitude et dans la profondeur d une expérience et la responsabilité d une écriture déployée dans l intimité même de la vie vécue. Nous sommes en Je venais d être admis, du «premier coup» comme l on dit, au concours d agrégation de philosophie préparé à l Ecole Normale Supérieure de la rue d Ulm à Paris. P a Ika tint à célébrer cet événement - en dehors des repas souvent pris en famille - conçu comme une sorte de messe de couronnement des connaissances en invitant son neveu, son jeune ami à un repas tout spécial, arrosé du vin blanc qu il préférait. C était dans un restaurant parisien du quartier latin et en ce lieu de nos rencontres habituelles, lieu habité en quelque sorte par le «halo» des symboles de la culture et de la science avec les grandes écoles, la Sorbonne, le Panthéon, Présence Africaine. Car au croisement de la rue des Ecoles à Paris, tout Il n'acceptait d'ordre de quiconque, ne savait pas se servir de la brosse à reluire et tenait à distance les courtisans et les menteurs. C'était un homme libre. Ika a donné la mesure de son talent dans nombre de publications. Dans la «Presse du Cameroun», ses billets d'humeur étaient impatiemment attendus et dévorés avec gourmandise par les lecteurs de tous bords. Il y eut aussi «WOURI-EZ» *, éphémère journal satirique dont le mot d'ordre, - «le seul journal qui a pris le parti de n'avoir aucun parti pris» -, était à lui seul tout un programme. Ika y fera montre d'un humour peu commun, caustique sans être graveleux. Car cet homme qui n'appartenait à aucune coterie était respectueux de la ligne jaune qu'il ne fallait pas franchir. Lorsqu'il lui arrivait de traiter de sujets graves, ou qu'il devait dire sa colère ou sa rage, il savait toujours introduire un mot, une formule pour faire la tension. L'hommage à son ami le docteur Charles Delangue, sauvagement assassiné sur la route de Douala, en pays bassa, lors des événements qui ensanglantèrent une partie du sud du baisser Cameroun. cours des années précédant l'indépendance, restera un modèle du genre. Le ton sera tour à touraustère, sarcastique, enjoué parfois. «Pardonne-moi si je n'ai pas été pathétique», écrira-t-il comme pour s'en excuser, en guise de conclusion. L'indépendance venue, les autorités invitent Ika à faire partie de la première équipe de la toute jeune Agence Camerounaise de Presse (ACAP), lui qui TEMOIGNAGES L HOMME DE PERSONNE Par Daniel AMIOT-PRISO 13 n'était pas homme de cour. Comment a-t-on pu l'imaginer à l'intérieur d'une structure qui ne pouvait que le corseter, en train de rédiger des dépêches neutres par nature, ne portant pas sa griffe, lui habitué à écrire des articles d'un autre genre, imités mais jamais égalés. L'expérience ne fera pas long feu. Avec l'accord des autorités, Ika plie armes et bagages pour retrouver le Quartier latin de sa jeunesse où, à côté de son beau-frère Alioune Diop, il rejoindra la rédaction de Présence africaine. Je me souviens de la parution à la même époque de «L'Afrique noire est mal partie», un brûlot ravageur de l'agronome français René Dumont, livre néo-colonialiste selon certains, «pamphlet inutile», selon Ika, pour qui «l'afrique noire n'est pas encore partie». Un matin d'octobre 1991, on m'appelle de Paris pour m'annoncer qu Ika ne s'est pas réveillé, qu'il a quitté ce monde sans crier gare. «Tu sais, me confi ait-il un jour avec un sourire; goguenard, je ne rentrerai au Cameroun que les pieds en avant». Parole tenue. C'était lui, mon ami Ika, l'homme libre que j'ai connu. Jeu de mots: le Wouri est le nom du fl euve sur les bords duquel est bâtie la ville de Douala et qui a donné son nom au département dont Douala est le chef-lieu.

14 Extrait du témoignage de CARLO ESPOSITO Du Café Pizza Roma à Paris Rue des écoles Iwiyé Kala Lobé était un monsieur très gentil avec tout le monde, c est mon frère Antonio qui l a bien connu. C était un super monsieur qui aimait bien la pizza Roma et la dernière fois qu il est passé ici au mois d Août, moi même je l ai servi parce que mon frère n était pas là. Il aimait des mêlons et la cuisine Italienne, il variait aussi des repas avec des brochettes des spaghettis... La place précise où il aimait s assoir était soit au début de la salle soit à la fi n de la salle. Bref au bout de la salle. Chez nous il était considéré comme quelqu un de la famille. C était un personnage qui avait beaucoup de respect. Extrait du témoignage d Olympe Bhêly Quénum Doyen de la littérature Africaine Je suis très ému d entendre parler d Iwiyé Kala Lobé qui était notre frère. Il était journaliste et aimait parler de son pays notamment de Douala. Chaque fois que je venais à présence Africaine, notre discussion concernait la liberté de la presse. C était un fonceur et il avait une belle plume! Car c était un homme intelligent et avions une sorte de complicité. EXTRAITS TEMOIGNAGES 14 Extrait du témoignage vidéo d Henri Lopez grand écrivain africain et Ambassadeur en France Kala Lobe était une personnalité que je voyais souvent à Présence Africaine, je l ai connu dans les années 50 lorsque j étais étudiant à Paris. Présence Africaine était un foyer Culturel Vivant ou on rencontrait des personnalités du monde noir. Deux fois il me prenait par le bras et on allait au bistro de l autre coté de la rue pour continuer nos discussions sur l Afrique. On refaisait le monde, on construisait la vie culturelle de l Afrique. On parlait du premier festival des arts nègres. Kala Lobé était une espèce d inspirateur, de conseiller qui était là, extrêmement disponible avec un langage plus franc et plus Direct contrairement à Alioune Diop. Extrait du témoignage vidéo de TIDJANI NOUREINI SERPOS Sous Directeur Général de l UNESCO Département d Afrique. IKA est un jalon important dans la pensée Africaine et qui est du point de vue journalistique un grand monsieur, le Doyen de la presse en Afrique. J ai eu à travailler avec monsieur Iwiyé Kala Lobé sous la direction d Alioune Diop. Lors de nos discussions il me disait écoute petit ce n est pas comme çà l Afrique elle est plus complexe. Il parlait entre autre de la naissance de la presse en Afrique. J ai pu découvrir en lui un homme qui connaissait très bien l Afrique. Il avait une déontologie à mettre en place pour que notre journalisme soit de qualité, il m inspirait beaucoup. Je crois que la presse Africaine aujourd hui lui doit beaucoup. C est pourquoi il est important de célébrer ce parcours parce qu en Afrique nous n avons pas l habitude de voir le chemin parcouru, voir le chemin qui nous reste à parcourir, voir nos repères, c est important c est important que les jeunes puissent savoir. Toutes ces tentatives qu il faisait dans les langues nationales se résumaient en une chose: Pour qui et pour quel public le journaliste écrit parce que pour moi le journaliste est un ferment qui doit inciter à la prise de conscience. Son utilisation des langues servait à les revaloriser et atteindre les humbles. Donc toutes les tentatives d IKA dans ce sens sont à prendre très sérieusement, sont à revisiter et je suis sûr que nos autorités, nos ministres de l éducation et de la culture devraient pouvoir mettre sur pied une commission pour étudier les leçons à tirer du travail fait par KALA LOBE. Comme détecteur de talents, personne n allait à la librairie sans passer par le bureau de Kala Lobe c était un réceptacle et la plaque tournante. C est là que quand les intellectuels faisaient leur pèlerinage à paris en début d été, c est le moment ou tout le monde venait et si on ne fait pas escale chez Kala Lobé, on n est pas encore arrivé à présence Africaine. Il les invitait toujours à déjeuner. Et puis toutes les nouvelles qu il recevait il les rependaient à nouveau. EXTRAITS TEMOIGNAGES 15

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