Benjamin Robineau. Recueil de nouvelles

Transcription

1 Benjamin Robineau Recueil de nouvelles 2

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3 Une nuit d hiver 2 3

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5 La nuit venu Il fait nuit tout va bien, même si le vent semble s être lever je n ai aucune raison d avoir peur. Je suis dans mon lit et même si je n ai pas sommeil, je sais que je ne vais pas tarder à m endormir. Toute la famille est endormie il n y a plus aucun bruit dans la maison. Le chat ronronne allongé devant la cheminé qui consume ses dernières bûches. Le calme est apaisant, le silence est reposant. Les vacances sont bientôt finies et je vais devoir ranger mes jouets d enfant pour laisser place aux crayons et aux cahiers d école. Malgré l hiver il fait bon et doux. La couverture monté jusqu au cou, je cherche le sommeil. Une lumière orangée viens de parcourir le plafond, du regard je me tourne vers la porte, a t-elle bougé je l ignore. Je ne l ai pas entendu bougé, ni vu. Je ramène mon regard vers mon réveil mais bien avant dit parvenir j aperçois des yeux et un sourire. Le temps d un instant j ai cru que la nuit me jouait un mauvais tour, mais non se regard inconnu me fixe et son sourire me transperce tel une lame. Il reste là assis, silencieux son souffle 2 5

6 imperceptible me glace le sang. Je voudrais parlé, crié, hurlé, mais ma peur me rend et me garde muet. Il m observe, il ne me quitte pas des yeux et son sourire est toujours là. Que fait il ici, que me veut il, je voudrais fermé les yeux ou fuir mais je reste dans mon lit. Je ferme les yeux et les ouvre de nouveau mais il est toujours là, ce n est pas un rêve il est bien là. Là assis devant moi. 26

7 Poème 1 Le jour je reste loin silencieux pour être ignoré et même oublié pour le plaisir de te regarder. Je te contemple de loin la nuit est arrivée je peux enfin m approcher pour mieux te regarder. Le jour comme la nuit mon visage est figé encore et encore je te souris est ce que cela va t effrayer. Cela je ne le crois pas pour cela il aurait fallu que plus d une fois tu m ai vu mais tu ne me regarde pas. 2 7

8 Le vent Il est toujours là, il reste assis à attendre mais attendre qui, attendre quoi. Je suis toujours allongé sur le côté et je n ose pas bouger ni le quitter des yeux. Je ne cherche plus à fuir car je sais qu il m attraperais facilement si je sautais de mon lit. Je commence à avoir mal au ventre, et mon visage se crispe et se déforme à cause de la terreur qu il m inspire. Je ne bouge pas et pourtant il reste assis, il semble se détendre alors qu il me fixe du regard. Son sourire me glace le sang. La terreur s insinue jusqu au plus profond de moi. Et je sens la sueur perler sur tout mon corps qui est paralysé par cette terreur. De lui je ne vois que ses yeux qui semble briller dans la pénombre ainsi que son sourire. Le reste de son corps est quand à lui plongé dans le noir. Je ne le voit pas mais je suis presque sur d avoir vu ses mains bouger. Le peu de mouvement, le peu de bruit qu il fait ne risque pas de réveiller qui que se soit. Je suis seul à le voir, le seul à le savoir là. Ma vue se brouille les larmes me montent aux yeux, et son sourire semble grandir, la vue de mes larmes semble le réjouir. 28

9 Alors que mes premières larmes s échappent et coulent sur mon visage, son sourire lui continu de grandir. Il prend du plaisir à me voir ainsi. Toujours assis j ai l impression qu il se penche vers moi, il se rapproche tout en restant dans le noir je n arrive toujours pas à voir le contour de son visage. 2 9

10 Poème 2 Cette nuit j ai vu ta peur j ai contemplé avec bonheur ton infini terreur qui à grandi à chaques heures. Ce que je t inspire terreur et panique sont les plus belles musiques et jamais tu ne pourras fuir. Tes larmes et ta sueur fruit de toutes tes peurs elles nourrissent mon cœur d un infini bonheur. La peur te hantera chaque soir et le jour tu croira me voir je contemplerais ton désespoir et il n y aura personne pour te croire. 210

11 Ne chante plus Un grincement retentis dans l obscurité de la chambre, se bruit que je reconnais, c est celui de la porte qui est sur le point de s ouvrir. L espoir me submerge et fait disparaître mes larmes, enfin, quelqu un va entré. Quelqu un viens me sauvé et va faire disparaître cette être qui me terrorise, et qui n a pas sa place ici. Enfin la porte va s ouvrir et la lumière inondera ma chambre et fera fuir l intrus qui continu de me fixé. Mes yeux vont et viennent parcourant à une vitesse folle la distance qui sépare la porte de l intrus qui reste immobile. La porte dans son élan tapa le mur illuminant d une lumière orangé l ensemble de ma chambre. Mais l espoir s effondra lorsque mes yeux aperçut se qui venait d ouvrir la porte car il s agissait tout simplement du chat. Et la lumière n était que celle des flammes de la cheminée. Personne, personne pour venir me délivré de cette homme qui me tourmente. Mes yeux d une lenteurs infini remonte vers cet intrus, mais arrivée la où il se tenait il n y était plus la lumière la fait disparaître sans un bruit il c est évanoui 2 11

12 dans la nuit. Et c est la que mes yeux purent voir la vérité. Sur le mur à la place où se trouvait se visage des plus terrifiant se trouvais un pantin de bois qui affichais les même yeux rond et le même sourire. Ce n était que ce pantin de bois. C est lui qui en moi à fait souffler un vent de terreur lui qui à donner naissance à une panique incontrôlable. Et maintenant que la lumière à révéler sa présence mes sens se calment et se détendent et je m imagine une petite mélodie pour me guider vers le sommeil. 212

13 Poème 3 La lumière s est faite maître dans la chambre elle illumine ta tête qu elle fait briller comme l ambre. Je vois ta grande joie et ton soulagement le chat s avance nonchalamment je ne t inspire plus l effroi. Sur le lit tu te redresse au chat tu adresse un sourire bien heureux toi qui n est plus malheureux. Les yeux tu a lever la où je suis accrocher enfin tu me voit moi le pantin de bois. 2 13

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15 Dans la tête d un écrivain 2 15