Les indiens d Amérique



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Transcription:

Les indiens d Amérique Qui sont-ils? Ils vivaient en harmonie avec la nature, mais leur évolution spirituelle était très lente et la connaisance de leur environnement intuitive. William Commanda est aîné algonquin et porte-parole pour l harmonie interculturelle et le respect de l environnement. Reconnu mondialement, M. Commanda a passé 19 années comme chef de la réserve Kitigan Zibi, près de Maniwaki, Québec. Il a aussi travaillé comme guide, trappeur et bûcheron en plus d être un artisan de canot d écorce de renommée internationale. Il est le moteur du groupe A Circle of All Nations, qui vise l harmonie raciale et culturelle et le respect de la nature. Les sociétés occidentales découvrent un peu tard la grande finesse des cultures amérindiennes, méprisées pendant toutes ces années du 19 et 20ème siécle, à dessein pour justifer leur extermination afin d'occuper leur territoires en profitant du fait qu'ils étaient technologiquement moins développés. Ce génocide serait aujourd'hui condamné par le tribunal internationale de La Haye. Alors que les "blancs" ont toujours été philosophiquement et surtout moralement sous développés. Bien sur, nous ne pouvons que souscrire aux messages écologiques de ces peuples et nous pouvons constater maintenant, partout sur notre planète, les méfaits de la cupidité et de l'avidité des hommes blancs envers les richesses matérielles. Ces derniers ont violé délibérèment les ressources de la Terre. Mais il n'en reste pas moins vrai que notre cupidité, qui met maintenant notre planète en danger, est quand même à l'origine d'un développement technologique sans précédent dans l'histoire récente de l'humanité. Et c'est cette technologie qui nous permet aujourd'hui de comprendre enfin l'univers tranformant nos croyances religieuses en savoirs. Le amérindiens disposaient d'une connaissance spirituelle qui ébahit aujoud'hui les Hommes blancs é à la recherche d'un équilibre entre leurs besoins de développement industriel et la nécessité de préserver la nature et l'environnement. Du point de vue de la Grande Loi Universelle d'évolution,, un palier de progression à travers des révélations se profile à l'horizon que les chamanes amérindiens avaient su prédire il y a bien longtemps dans des traditions orales très anciennes et transcrites sur papier aujourd'hui. La prophétie qui est citée ci-dessous est soigneusement conservée dans la ceinture wampum du chef amérindien William Commanda. Kernoa Les Etats-Unis comptent aujourd'hui 7 millions d'americains descendant des Indiens aborigenes. Parmi ceux-ci,1,4 million, dont les 400 000 Indiens qui vivent dans les 285 reserves federales et d'etat, se considerent comme des Indiens de race pure. Avant l'arrivee des colons europeens, au debut du XVIIe siecle, 1,5 million d'indiens occupaient le territoire qui constitue aujourd'hui les Etats-Unis. S'ils n'etaient pas tres nombreux, ils n'en formaient pas moins des centaines de tribus, ayant des modes de vie fort differents. A l'est, les Iroquois ou les Creeks menaient une existence sedentaire. Apres le peuplement de l'est par les Europeens, de

nombreuses tribus se mirent a parcourir les Grandes Plaines, suivant les bisons dans leur migration. Dans le Mississippi et l'ohio, il y a un ou deux millenaires, des peuplades, venues sans doute d'amerique centrale, dresserent de vastes tumulus et centres de ceremonie. Au nord-ouest s'installerent des tribus de pecheurs comme les Chinooks et les Makahs, qui construisirent des maisons massives et erigerent des mats totemiques. La Californie abritait une importante population d'indiens vivant de la peche et de l'agriculture, tandis qu'au sud-ouest les tribus des Indiens Pueblos batissaient des villages accroches aux falaises, et pratiquaient une agriculture a base d'irrigation. Indiens et Blancs Les premieres rencontres entre les Indiens et les Europeens furent amicales. Les Americains commemorent encore cette epoque chaque novembre, lors de la fete nationale du Thanks-giving Day, en servant de la dinde, des patates douces, du pain de mais et des canneberges, produits cultives originellement par les Indiens. On raconte que Pocahantas, la fille d'un chef indien, aurait sauve la vie au capitaine John Smith, chef de la petite colonie de Jamestown, en Virginie, et qu'elle aurait ensuite epouse un Anglais. Apres la guerre d'independance, les colons traverserent les Appalaches, en quete de nouvelles terres. Les nombreux traites conclus avec les Indiens furent rompus, et en 1830, le Congres autorisa le deplacement des derniers Indiens de l'est a l'ouest du Mississippi. Les Indiens se defendirent heroiquement contre ces expropriations par les Blancs. Mais inferieurs en nombre, divises par leurs appartenances tribales et sans recours devant les fusils des envahisseurs, ils opposerent une resistance inutile. L'alcool ainsi que les maladies amenees par les Europeens comme la petite verole, la grippe et la syphilis decimerent leurs rangs. Les Indiens des Plaines - les Apaches, les Arapahos, les Blackfeet, les Cheyennes, les Comanches et les Sioux - vivant de la chasse du bison repousserent les chasseurs blancs qui menaçaient d'extermination les vastes troupeaux. La bataille de Wounded Knee ( 1890) fut la derniere des nombreuses batailles entre les Blancs et les Indiens des Plaines. Les troupes americaines se livrerent a des massacres dans le village sioux de Wounded Knee Creek dans le Dakota du Sud. Les guerres contre les Indiens (1854-1890) briserent la resistance des tribus des Plaines, et en quelques annees, les bisons furent pratiquement extermines. Les Indiens qui survecurent a ces guerres, principalement regroupes dans le Sud-Ouest furent installes dans des reserves. Les Apaches, la derniere tribu a se soumettre refuserent jusqu'en 1900 de se laisser ainsi parquer. Les reserves, qui couvrent aujourd'hui une superficie de 20 millions d'hectares, sont pour la plupart situees dans des regions arides sans grande valeur economique. Les Indiens aujourd'hui Si les reserves indiennes sont autonomes, les terres sont en revanche administrees par le Bureau des affaires indiennes. La politique du gouvernement a l'egard des Indiens a beaucoup evolue au cours des trente dernieres annees, oscillant entre deux objectifs : la suppression progressive des reserves et la totale integration des Indiens a la societe americaine - que rejettent la plupart des Indiens - et d'autre part, le maintien d une politique d'entretien des reserves, assorti de l'aide des Etats.

Les 7 millions d'indiens, y compris ceux des reserves, sont de plus en plus integres, grace a des lois destinees a reequilibrer les chances ; ils beneficient souvent de priorites en matiere de bourses scolaires et universitaires, ainsi que sur le marche du travail. Les Indiens Mohawks de l'etat de New York sont celebres pour leur aptitude a travailler a de hautes altitudes, dans des conditions difficiles, sur des gratte-ciel ou des ponts suspendus. Une minorite d'indiens toutefois, principalement dans les reserves, essaie de maintenir les traditions et la religion tribales. Mais meme au sein de la grande reserve des Navajos, dans le Sud-Ouest, coeur de la culture indienne, des industries modernes comme l'electronique, l'industrie du bois et l'industrie miniere ont fait leur apparition. Aujourd'hui, la plupart des Indiens, notamment les jeunes generations, ont pris leur place dans la societe urbaine des Etats-Unis. Les Algonquins étaient nomades Les wigwams servent aux Algonquiens pour se mettre à l abri. Ils peuvent habituellement loger quelques familles. Pour se nourrir, les Algonquiens pêchent et chassent. Les animaux les plus chassés pour leur chair sont : l orignal, le chevreuil, le caribou, le wapiti, l ours, le castor, le porc-épic, le lièvre, la perdrix, l anguille, la truite et le saumon. Ce que les Algonquiens mangent le plus, c est le poisson et la viande, mais ils se nourrissent aussi de plantes et de fruits sauvages. Les Algonquiens fabriquent leurs vêtements à partir des animaux comme le chevreuil, l orignal, le lièvre, le castor, la loutre, la martre, le caribou et même l ours. En hiver, l homme porte des bas sans pied appelés mitasses qui protègent les jambes. "Les pieds sont recouverts de mocassins et les mains de mitaines." 1 Les Algonquiens sont religieux, mais leur Dieu n est pas Jésus. Il s appelle Manitou. Pour eux, les objets et les animaux ont un esprit et du pouvoir. Avant d aller à la chasse à l orignal, les chasseurs veulent entrer en contact avec l esprit pour ne pas lui déplaire. Les enfants algonquiens ont une très grande liberté. Ils ne vont pas à l école. C est en regardant leurs parents ou les autres adultes que les enfants apprennent. À dix ans, les garçons ont une éducation plus forte. Ils vont à la chasse avec les hommes. Pendant ce temps, les jeunes filles font l apprentissage des tâches plus générales. Les Algonquiens aiment bien danser, chanter, raconter des récits et des légendes, pratiquer des sports et se livrer à des jeux d adresse pour se divertir.fa.gif (1049 octets) Les Iroquoïens L'intérieur d'une habitation Iroquoise Grâce à l agriculture, les Iroquoïens peuvent se servir d autres choses que les poissons et les animaux pour se nourrir. Alors, ils n ont pas à se déplacer tout le temps pour trouver de la nourriture. Puisqu ils vivent plusieurs années au même endroit, ils peuvent se construire des abris plus solides et plus confortables que ceux des nomades. C est pourquoi ils habitent des maisons faites à partir de matériaux plus solides. Des familles de huit à dix personnes peuvent habiter sous le même toit. Dans des cas spéciaux, trente personnes peuvent habiter dans la même maison. La charpente de la maison est faite de troncs d arbres et les murs d écorces de cèdre. "L intérieur est toujours en deux rangées de compartiments, séparées par une allée." Chaque famille a un compartiment et des lits privés. Au dessus de chaque lit, on entrepose les récoltes d automne et les vêtements. "L allée centrale permet aux familles de circuler, mais aussi de faire des feux pour cuisiner et se chauffer." Les Iroquoïens vivent dans de petits villages. Les Iroquoïens ne vivent pas seulement de pêche, de chasse et de cueillette de fruits sauvages. Ils font aussi de l agriculture. Ce qu ils cultivent le plus c est le maïs, mais ils cultivent aussi le haricot, la courge et le topinambour. Le plat habituel des Iroquoïens est la sagamité. La sagamité est une

bouillie de farine de maïs avec des morceaux de viandes, de poissons ou d haricots. Ils mangent aussi du mingan. Le mingan consiste à faire bouillir le maïs et le poisson. En hiver, les Iroquoïens ne souffrent pas de la famine car en été, ils font des réserves de maïs. Quand il n y a plus beaucoup de nourriture, les membres du même clan se la partagent. Les Iroquoïens, font cuire leurs aliments dans des vases faits de terre cuite. La façon dont les Iroquoïens s habillent ressemble beaucoup à celle des Algonquiens, c est à dire qu ils portent des peaux d animaux sauvages. Quelques fois, ils portent des souliers faits de feuilles de maïs. Ces souliers n ont pas de talon. Le vêtement que porte la femme est la jupe et les hommes un brayet. En été, tout le monde est torse nu. Les vêtements sont recouverts de motifs. Les Iroquoïens portent aussi des bijoux faits d aiguilles de porc-épic ou de coquillages. Chez les Amérindiens, c est la femme qui fait les vêtements. Pour se divertir les Iroquoïens chantent, dansent, racontent des exploits, jouent à des jeux de hasard ou pratiquent des sports. Les hommes aiment jouer au jeu de la crosse. Les femmes jouent à un jeu de deux balles qui ressemble au jeu de la crosse. Les Inuits Les Inuits du 16e siècle construisaient des habitations bien faites pour la vie nomade. En été, les Inuits aimaient vivre sous la tente et en hiver dans un igloo. Dans une tente, la première partie sert de couloir d accès. Il est recouvert d une mince peau de phoque. Cette tente peut facilement se démonter ou se transporter. Ce n est pas nécessaire de transporter l igloo. Il faut être très habile pour le construire La base du régime alimentaire des Inuits est la viande et le poisson. Les Inuits mangent principalement du caribou, du morse, du phoque, du béluga, du lièvre et du lagopède. Ils mangent aussi du saumon, de l omble chevalier et du touladi. L été, les Inuits accompagnent leur nourriture de baies sauvages, d algues, de moules et d œufs d oiseaux aquatiques. Ils font cuire leurs aliments dans un pot de stéatite de forme allongée. Les hommes et les femmes Inuits portent le même habillement. Ce vêtement comprend des bottes, des bas, un pantalon et une tunique. Ces vêtements sont faits de peaux d animaux. Les bas sont faits dans des peaux de lièvre et les bottes dans des peaux de phoque ou de caribou.on peut confectionner certains vêtements dans la peau d ours polaire et de morse. L hiver, les Inuits portent deux pantalons et deux tuniques. En arrière de leur tunique, les femmes ont une poche pour transporter un jeune enfant. Les Inuits aiment les jeux basés sur l agilité, le hasard et l endurance. Il y a un jeu qui consiste à prendre sans regarder un osselet avec un lasso au fond d un sac. Les Inuits aiment chanter, danser et raconter des légendes. Dans leurs légendes, ils parlent de chasse et d exploits de toutes sorte. Les femmes chantent très bien. Quelques usages Le Tipi Le tipi est un mot Sioux utilisé pour désigner une maison portative. Cette maison ressemble à une tente en forme de cône. Son cadre est fait de longs morceaux de bois qui se rejoignent en haut et qui sont attachés ensemble. En guise de toile, les Amérindiens utilisaient des peaux d'animaux cousues ensemble et décorées. Les peaux d'animaux tiennent au sol avec de grosses roches ou avec des piquets de bois. Dans la majorité des tipis, il y a une place pour un feu à l'intérieur, au centre. Un trou au toit permet à la fumée de s'échapper. Un Tipi peut mesurer jusqu'à 4.5 mètres de hauteur par 9 mètres de diamètre et peut être assemblé en quelques minutes seulement par des experts. Ces tentes servaient surtout au chasseurs de bisons dans les grandes plaines de l'ouest.

Le Totem Le totem est est une grande statue, généralement en bois, représentant un animal considéré comme l'ancêtre de la tribu. Le totem est le protecteur de la tribu. Chaque amérindien d'une tribu peut avoir son totem personnel. Le capteur de rêves Plusieurs histoires amérindiennes sont associées à la toile de l'araignée de nuit. Cette toile est visible à l'aube et elle disparaît quand le soleil est levé. Le capteur de rêves doit être suspendu audessus du lit de l'enfant. Il attrape tous les rêves, les bons et les mauvais. Les mauvais rêves se prennent dans la toile et sont détruits par les premiers rayons du soleil. Les beaux rêves trouvent leur chemin au centre de la toile et de là, ils entrent dans la vie du rêveur pour le guider. Le capteur de rêves peut être gardé toute la vie et peut être décoré avec des choses appartenant au rêveur. Le capteur de rêves est aussi un porte-bonheur. Légende du Capteur de rêves Par une belle journée de printemps, un chasseur indien nommé Eau rapide partit chercher de la viande pour sa tribu qui avait faim. En se promenant dans la forêt, il découvrit une clairière qu'il n'avait jamais vue auparavant. Il rencontra un vieux monsieur aux apparences d'un chaman et lui dit: «Que veulent dire les signes dans le sable?» Le vieillard lui dit: «Ce sont des signes aux pouvoirs magiques, ils me serviront à conquérir la planète! Je t'avertis, si tu touches à un seul de ces dessins, tu seras poursuivi par une terrible malédiction.» Eau Rapide, terrifié, effaça les signaux et s'enfuit en courant le plus loin possible. Rendu à une très grande distance, il se remit à chasser. Le soir même, le guerrier fit un épouvantable mauvais rêve; ce cauchemar se répétait tous les soirs. Puisqu'il n'arrivait plus à dormir, il ne pouvait plus aller à la chasse. Alors, il dut trouver solution à son problème. Le chaman de sa tribu avait eu beau préparer des potions à base de plantes, faites des envoûtements et des invocations, mais rien ne fonctionnait. Puis un jour,alors qu' il essayait de chasser avec les forces qui lui restaient, il rencontra Mère Araignée. Eau Rapide, surpris, demanda à la déesse: «Connaissez-vous un moyen pour me guérir de tous ces cauchemars?» Mère Araignée lui répondit: «Oui, c'est pour cela que je suis ici! Va me chercher une branche de frêne et tords-la pour en faire un cercle. Ensuite,donne-moi le cercle.» Dame Araignée se mit à tisser une toile puis à la décorer de plumes et de perles. Quand elle eut fini, elle lui dit: «Accroche ce capteur de rêves sur le bord de ta fenêtre, il filtrera les beaux rêves des cauchemars, les mauvais rêves s'évaporeront à la chaleur du soleil. Les rêves resteront emprisonnés dans les perles. Chaque nuit, un rêve sera relâché pour que tu puisses le rêver.» Le chasseur remercia la déesse puis retourna chez lui. Sur le chemin du retour, il chassa trois perdrix et un chevreuil, de quoi nourrir toute la tribu. Sa femme l'accueilla les bras ouverts et lui dit: «Va te coucher mon chéri, tu dois être mort de fatigue.» Ce qu'il fit très rapidement. Depuis ce temps, cette tradition se transmet de génération en génération! La Roue de Médecine - L'Animal Totem La Roue de Médecine est un cercle magique qui nous reconnecte avec notre environnement. Un cercle, car nous évoluons toute notre vie, et voyageons tout autour de celui-ci, expérimentant une

partie de notre personnalité à chaque fois différente. C'est pourquoi la Roue de Médecine est mouvement et changement, participation à la magie de la vie et à notre bonheur, ou "pouvoir" personnel. Par le terme de "Médecine", nous pouvons comprendre toute pratique visant à obtenir notre juste équilibre, psychique bien sûr, physique et aussi, et surtout, spirituel. Grâce à ce lien harmonieux, nous reconquérons notre "pouvoir", cette façon juste d'inscrire notre chemin dans la vie. Il faut garder à l'esprit que les amérindiens donnent une signification particulière à chaque direction, chacune des quatre directions ayant des qualités et des leçons à enseigner : * Le Nord apporte les vents froids de l'hiver qui purifient la Terre par leur intensité et obligent presque tous ses habitants à passer une partie de leur temps à ne faire que se réchauffer, se détendre et se renouveler. * L'Est envoie les vents tièdes du printemps qui nous apaisent, nous tourmentent et nous forcent à nous ouvrir à l'illumination et à la sagesse qui sont les dons de cette saison. * Le Sud apporte les vents chauds de l'été qui nous font nous ouvrir totalement à la croissance. * L'Ouest envoie les brises fraîches de l'automne qui nous aident à aller à l'intérieur de nousmêmes pour trouver nos forces et nos faiblesses. A cela se rattachent également les clans élémentaires, ou originels, qui nous disent à quel élément nous nous rattachons, de quel élément nous sommes plus particulièrement responsables : * Le clan de la Tortue, la Terre : apporte la stabilité (Oies des Neiges, Castors et Ours bruns) * Le clan de la Grenouille, l'eau : approfondit les émotions (Cougouars, Colibris Dorés et Serpents) * Le clan du Papillon, l'air : apprend à diriger l'énergie (Loutres, Cerfs et Corbeaux) * Le clan de l'oiseau-tonnerre, le Feu : dirige vers la compréhension (Faucons Saures, Esturgeons et Elans) Suivant notre mois de naissance, une lune détermine notre point de départ sur la Roue de Médecine, ainsi que notre totem d'origine dans les règnes animal, végétal et minéral : Au Nord : # La Lune du Renouveau de la Terre (22 décembre - 19 janvier) : # Totem animal : l'oie des Neiges, la liberté et l'imagination # Totem végétal : Bouleau, la tradition et la sagesse # Totem minéral : le quartz, la clarté et la fluidité # La Lune du Repos et de la Purification (20 janvier - 18 février) : # Totem animal : la Loutre, la curiosité et la gaieté # Totem végétal : le Tremble, l'équilibre et l'harmonie # Totem minéral : l'argent, le sens de l'adaptation et l'intuition # La Lune des Grands Vents (19 février - 20 mars) : # Totem animal : le Cougouar, la sensibilité et la spiritualité # Totem végétal : le Plantain, l'enracinement et la guérison # Totem minéral : la Turquoise, l'initiation et le mystère A l'est :

# La Lune des Arbres en Bourgeons (21 mars - 19 avril) : # Totem animal : le Faucon saure, l'acuité et l'optimisme # Totem végétal : le Pissenlit, le nettoyage et la sincérité # Totem minéral : l'opale de feu, l'ouverture et l'énergie # La Lune du Retour des Grenouilles (20 avril - 20 mai) : # Totem animal : le Castor, le changement et l'agilité # Totem végétal : le Camas bleu, la douceur et la beauté # Totem minéral : la Chrysocolle, la stabilité et la loyauté # La Lune de la Plantation du Maïs (21 mai - 20 juin) : # Totem animal : le Cerf, l'illumination et la créativité # Totem végétal : le Millefeuille, l'écoute et l'intérêt # Totem minéral : l'agate mousseuse, l'embellissement et la guérison Au Sud : # La Lune du Soleil Fort (21 juin - 22 juillet) : # Totem animal : le Colibri doré, la perception et les relations # Totem végétal : l'eglantier, l'inspiration et la sagesse # Totem minéral : l'agate cornaline, la beauté et l'amour # La Lune des Baies Mûres (23 juillet - 22 août) : # Totem animal : l'esturgeon, la force et la profondeur # Totem végétal : le Framboisier, le paradoxe et le courage # Totem minéral : le Grenat et le Fer, la bonté et la clairvoyance # La Lune de la Moisson (23 août - 22 septembre) : # Totem animal : l'ours Brun, l'enthousiasme et la persévérance # Totem végétal : la Violette, l'action et la tendresse # Totem minéral : l'améthyste, la justice et la protection A l'ouest : # La Lune du Vol des Canards (23 septembre - 23 octobre) : # Totem animal : le grand Corbeau, l'envol et l'instinct grégaire # Totem végétal : la Molène, la cordialité et l'apaisement # Totem minéral : le Jaspe, l'énergie et l'union # La Lune du Gel (24 octobre - 21 novembre) : # Totem animal : le Serpent, l'ambition et la mutation # Totem végétal : le Chardon, la croissance et la canalisation # Totem minéral : le Cuivre et la Malachite, la purification et l'enseignement # La Lune des Longues Neiges (22 novembre - 21 décembre) : # Totem animal : l'elan, le partage et la spiritualité # Totem végétal : l'epinette noire, la communication et la justice # Totem minéral : l'obsidienne, le rayonnement et la transmission de pensée L'ANIMAL TOTEM

La Médecine des américains est un mode de vie qui engage tout l'être puisqu'il exige que nous cheminions sur la Terre en parfaite harmonie avec l'univers. D'après leurs habitudes de vie, les animaux transmettent des messages de guérison et des leçons de vie. L'Aigle : Représente l'esprit, l'habileté de vivre dans le domaine de l'esprit tout en restant branché et équilibré dans le domaine terrestre. L'Aigle apporte l'éveil et l'illumination. Il enseigne à regarder vers les hautes sphères pour que votre coeur atteigne le Soleil et que vous appreniez à aimer l'ombre aussi bien que la lumière. Le Faucon : S'apparente au Messager, et enseigne à observer, à scruter le milieu qui nous entoure. Le Faucon nous aide à saisir en plein vol une occasion en or qui se présente à nous, et peut également nous aider à examiner notre vie d'un plan plus élevé afin de mieux distinguer les obstacles qui freinent notre envol. L'Élan : Symbolise l'endurance. Il nous apprend qu'agir avec mesure augmente notre endurance. Il est lié, aussi, à la fraternité, l'amitié qui s'élève au-dessus de la concurrence et de le jalousie. Le Chevreuil : Représente la Douceur, celle qui touche le coeur et l'esprit des êtres blessés, et qui apporte sécurité et guérison. L'Ours : Sa force est l'introspection. L'Ours nous fait comprendre que chaque être détient la capacité de faire le calme, d'entrer dans le silence et de savoir. Il s'apparente à l'intuition. Le Serpent : Ou la Transmutation. Il symbolise la transmutation du cycle vie-mort-renaissance. C'est l'énergie de l'intégrité, l'habileté de tout expérimenter volontairement et sans résistance, afin de parvenir à la sagesse. Le Putois : Enseigne la Réputation, que si nos paroles s'appuient sur des actions, si nous nous respectons, notre réputation jouira de la force de nos convictions. Ainsi, il est le miroir de notre ego. La Loutre : Détient une série de leçons sur la Féminité, celle qui enseigne que la jalousie et la méchanceté n'ont pas leur place. Quand cette énergie s'exprime sans manipulations et sans contrôle, l'expérience est pleine de fertilité et source de vie. C'est la liberté de l'amour sans jalousie. La Loutre nous demande de redevenir enfant et de laisser notre vie se dérouler tout simplement.

Le Papillon : S'apparente à la Transformation. C'est l'esprit, doublé de l'habileté qu'a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier. La Tortue : Le plus ancien symbole de la planète Terre ; elle personnifie la déesse de l'énergie et la Mère éternelle. La Tortue a une carapace qui nous enseigne comment nous protéger des blessures, de l'envie, de la jalousie et de l'inconscience des autres. Elle souligne également les dangers de bousculer le cours des choses, et de laisser mûrir nos idées avant de les exposer au grand jour. L'Orignal : Signifie l'estime de Soi, qui découle de la capacité de reconnaître la sagesse dont nous avons fait preuve face à une situation et de saisir que, dès lors, nous méritons reconnaissance et félicitations. Il s'agit du partage, empreint de la joie qu'accompagne le sentiment d'avoir mené son projet à bien. Le Porc-Epic : Détient plusieurs qualités spéciales, celle de la foi et de la confiance, c'est-à-dire l'innocence. Les piquants de Porc-épic sont utilisés rarement, uniquement lorsque sa confiance a été trahie. Le Coyote : Le Fin Filou! Il s'agit du maître de l'illusion qui tombe souvent dans ses propres pièges ; il se laisse prendre à son propre jeu. Et nul n'est plus étonné que lui quand cela tourne mal! par contre, cet étourdi réussit toujours à survivre. Cet animal est le fidèle reflet de nos absurdités. En se promenant d'un désastre à l'autre, le Coyote porte l'art du sabotage au summum du raffinement. Grâce à lui, le rire et le sens de l'humour ont leur place dans nos vie. Le Chien : Considéré comme la Fidélité. Il transmet le sens du service aux autres, la compréhension profonde et compatissante. Il représente les bénévoles, les philanthropes, les infirmières, les conseillers, les prêtres ou les soldats. Il s'agit de la fidélité envers les autres, mais aussi, et surtout, envers soi. Le Loup : Ou le Maître. Il dépiste et initie les idées nouvelles. Il s'agit de la capacité d'être membre d'une société tout en vivant selon ses propres rêves et selon ses propres idées. Le Corbeau : Détient la Magie. Cette dernière est puissante car elle nous permet d'apprendre à connaître nos peurs intimes, afin de favoriser un changement de conscience. Il est le messager de notre inconscient, ou encore de l'inconnu. Le Cougouar :

Représente le Leadership, fournit les leçons sur la manière d'utiliser les pouvoirs de chef. C'est la capacité d'avancer sans insister pour que tout le monde suive ; c'est aussi la faculté de comprendre que chaque être est, de quelque façon, un leader en puissance. Le Lynx : Le porteur des Secrets. Il s'agit d'un genre bien particulier de clairvoyance. Le Lynx n'est pas le gardien des secrets mais bien celui qui connaît les secrets. Le Bison : Prière et Abondance, telles sont les médecines de Bison. Il s'agit de reconnaître le sens sacré de tout cheminement terrestre, quel qu'il soit. Le Bison favorise un temps de réconciliation et de réflexion sur le sens de la vie et la valeur de la paix. La prière rappelle que nous devons apprendre à remercier et rester humble. La Souris : Signifie l'examen Minutieux. Il s'agit d'un paradoxe, car cela confère une grande puissance et une grande faiblesse. Il est bon de porter attention aux moindre détails, mais il faut savoir ne pas se perdre dans les petits éléments. Le Hibou : Associé au Flair, il permet de dévoiler toute la vérité plutôt que d'énoncer des demi-vérités. Personne ne peut le tromper sur ce qu'il fait, même si celle-ci tente de dissimuler ses intentions. Le Castor : Ou le Bâtisseur, l'être d'action. Cela inclut un sens aigu de la famille et du chez-soi. Cet animal nous éclaire sur la puissance du travail accompli et sur la fierté qu'on en tire. Pour parvenir ensemble à atteindre un objectif, il faut avoir l'esprit d'équipe. Ce dernier favorise l'harmonie. L'Opossum : Sa protection, la Feinte. Cet animal vous aide par ses talents de stratège, associés à l'effet de surprise. Lors d'imprévus, il cherche les moyens astucieux de se tirer d'affaires. La Corneille : Désigne la Loi. La loi humaine ne ressemble pas à la Loi sacrée. Corneille perçoit l'illusion qui réside dans l'interprétation que l'humanité donne aux mondes, tant physique que spirituel. Le Renard : Illustre le Camouflage, l'habileté à se fondre dans le milieu qui l'entoure et d'y devenir invisible. Il comprend aussi l'adaptabilité, l'astuce, la capacité d'observer, de s'intégrer ainsi que la rapidité dans la pensée et l'action. L'Ecureuil : Enseigne l'approvisionnement, la prévision de son énergie pour une utilisation ultérieure ; à

réserver son jugement, son opinion. La Libellule : Renvoie à l'illusion. Cet animal aide à briser la façade illusoire que nous prenons pour la réalité physique, à dissiper les illusions qui restreignent nos idées et nos actions. Le Tatou : Fixe les Frontières. Il nous aide à délimiter ce que nous acceptons de vivre, à définir notre espace. Il pose les barrières nécessaires à notre équilibre personnel, tout en sachant accepter les éléments extérieurs propices à notre évolution. Le Blaireau : Ou le Dynamisme. Il enseigne à utiliser l'agressivité de façon constructive, sans éreinter les autres. Il est source de force car il va jusqu'au bout de la tâche ; souvent, il est le "chef". Le Lapin : Représente la Peur. Le message est : ce à quoi vous résistez persistera, ce que vous craignez le plus, vous le vivrez. En effet, plus l'on redoute une chose, plus notre énergie se positionne sur cette crainte, et attire donc à nous ce que nous refusons. Le Dindon : Rend hommage au Don et Dépouillement. Cette philosophie reconnaît de façon profonde et constante la valeur du sacrifice chez soi et chez les autres. Ce qui pousse Dindon à aider et soutenir, c'est la connaissance véritable que toute vie est sacrée. La Fourmi : Symbolise la Patience. Elle ne s'inquiète jamais de "devoir s'en passer" car elle a confiance en la providence de l'univers. Elle rappelle qu'il nous faut démontrer patience et confiance dans certaines situations de la vie. La Belette : S'apparente à l'art de la Dérobade. Elle a un sens aigu de l'observation, et a une quantité incroyable d'énergie et d'ingéniosité. La Perdrix : La Spirale Sacrée. La spirale illustre la vision personnelle et l'éveil. Il s'agit de réfléchir sur la façon dont nous nous déplaçons dans le monde. Le Cheval : Donne la Puissance. Cela nous aide à travailler pour obtenir un meilleur équilibre de notre bouclier, et comprendre notre cheminement dans son ensemble. Cette puissance réunit la compassion, la tendresse, l'enseignement, l'amour, le partage des dons, les talents et les habiletés.

Le Lézard : Protège la Rêverie, qui est l'ombre de la réalité, nous révèle ce que nous voulons ignorer. L'observation de nos rêves est importante. Souvent, ceux-ci veulent nous faire passer un message, et nous devons rester à leur écoute. L'Antilope : Développe l'action efficace, qui est la clé et l'essence de la vie. Elle favorise l'action rapide et décisive, celle qui vient à bout de la situation. La Grenouille : S'apparente au Nettoyage. Celui qui débarrasse des distractions et remplace la vase du terrain par de l'énergie pure, ce qui ravive et donne une nouvelle vigueur au corps et au cerveau. Le nettoyage concerne également les programmations cellulaires que nous avons mis en place tout au long de notre cheminement. Le Cygne : La Grâce. Il s'agit d'apprendre à parcourir tous les niveaux de conscience, à ne résister à aucun et à faire confiance. Cette grâce est celle de la vie, qui porte le chercheur vers la connaissance personnelle avec douceur. Le Dauphin : Ou Souffle-Energie, le souffle de vie. Il s'agit d'entrer en communication avec les rythmes de la nature, à respecter chaque cellule de notre corps. Le souffle est important car il facilite les prises de conscience et aide à nettoyer son corps. La Baleine : Représente l'archiviste, la bibliothèque de la Terre. Elle nous ramène au langage originel, le son, qui porte en lui l'ensemble de la destinée. Qui connait son origine, connait son futur. La Chauve-Souris : Symbole de la Renaissance, l'initiation afin de s'ouvrir à un nouveau niveau de croissance. Cela peut vouloir dire laisser tomber de vieilles habitudes et adopter une attitude qui prédisposera à une renaissance. L'Araignée : Signifie le Tissage. Cet animal est l'énergie féminine de la force créatrice, celle qui tisse les beaux destins. Elle incite à créer, créer, créer! La créativité prodigue l'abondance et la joie. Colibri - Oiseau-Mouche : Prône la Joie, l'amour de la vie. Il vise la Beauté. Il nous rappelle que nous devons nourrir notre enfant intérieur et regarder le monde avec l'émerveillement créateur de notre bonheur.

. Ces «Notes sur la fête du Soleil» furent écrites par Mgr Émile Legal, du temps où, simple père, il était missionnaire chez les Piéganes, une des trois tribus de la Nation des Pieds-Noirs. Elles donnent la description de cette fête, telle qu'elle se pratiquait habituellement, mais en suivant pas à pas les cérémonies qui eurent lieu sous nos yeux, en 1885, ainsi qu'il le dira lui-même. En quelles occasions on célèbre cette fête Quoique Partsopisohors, à son retour parmi les humains, ait recommandé de célébrer chaque année la fête du Soleil, on ne le fait pas sans quelque circonstance spéciale. C'est surtout par suite d'une promesse ou d'un voeu que la fête se renouvelle. Aussi arrive-t-il parfois que des années se passent sans que la fête ait lieu. Voici ce qui donne habituellement occasion à ce voeu. Lorsque, dans une famille, un membre important, comme le chef de famille lui-même ou l'un des grands enfants déjà influent, est dangereusement malade, une des femmes du chef de la famille, ou la mère du jeune homme, peut faire le voeu de donner la fête du Soleil si le malade revient à santé. Il y a pourtant à cela une condition : c'est que la femme qui fait ce voeu soit irréprochable dans sa conduite. S'il en était autrement, de grands malheurs ne manqueraient pas de fondre sur la famille. Et si la fraude était découverte ultérieurement, la femme coupable courrait les plus grands risques. Valeurs religieuses ou signification des rites de la fête du Soleil La plupart de leurs rites sont fidèlement transmis; mais il semble que la signification en soit absolument perdue. Du moins, à toute question sur ce sujet, le sauvage ne saura répondre qu'en disant : «Ainsi faisaient nos ancêtres et nous faisons comme eux.» Tout au plus rapporteront-ils quelque légende ou tradition Danses religieuses Quoique les pratiques religieuses, ou mieux, superstitieuses s'allient à toutes les circonstances de la vie, comme il a été dit plus haut, il faut pourtant reconnaître que c'est surtout quand il s'agit de combattre la maladie et de lutter contre la mort qu'on y a recours avec le plus de persévérance et qu'on les accomplit avec le plus de ferveur et de conviction; et c'est sans doute pour cette raison qu'on a donné à tout l'ensemble le nom de danses ou rites de médecine. (Notes sur la fête du Soleil) La danse du soleil Parmi les nombreuses danses et fêtes superstitieuses en usage chez les Amérindiens des Prairies de l'amérique du Nord, celle qui s'accomplit avec le plus de solennité et d'éclat est sans contredit cette fête qu'on appelle la danse ou fête du soleil. (Notes sur la fête du Soleil) Elle a pris son origine, paraît-il, parmi les Dakota, qui sont une branche de la famille Sioux; et elle s'est établie chez plusieurs autres tribus de la même nation ainsi que parmi de nombreuses branches de la famille algonquine, en particulier chez les Cris, les Pieds-Noirs, les Piéganes et les Gens du Sang. Chez les Cris, la fête prend le nom de Danse de la Soif, en raison du supplice de la soif auquel un certain nombre de patients se condamnent volontairement pendant plusieurs jours consécutifs. Chez les Pieds-Noirs, les Piéganes et les Gens du Sang, elle s'appelle okan, mot vieilli dont la signification paraît peu précises, mais qui semble désigner une loge, la loge par excellence, c'est-à-

dire la loge du soleil. Le gibier des Prairies La culture traditionnelle des Amérindiens des Praires reposait sur la chasse du bison. Nous retrouvons aussi dans la prairie les antilopes à cornes spirales, les orignaux, les cerfs de Virginie, les gros lièvres et les chiens de prairie. Les Amérindiens pouvaient aussi chasser la volaille dont la grouse, le poulet des Prairies, l'oie, le canard et la cigogne. Les Amérindiens n'étaient pas les seuls à pourchasser ce gibier. Les loups, les coyotes, les ours gris, les lions des montagnes, les aigles et d'autres oiseaux de proie chassaient le gibier abondant. Cependant, au début des années 1880, les troupeaux de bison avaient été décimés et les Amérindiens en ont pris un dur coup. Les langues amérindiennes des Prairies Les nombreuses tribus des prairies parlaient des langues qui peuvent être regroupées en familles linguistiques. Une famille linguistique est composée de langues qui partagent une langue ancestrale et qui se ressemblent. Le français, l'italien et l'espagnol, par exemple, sont tous de la même famille linguistique, car toutes ces langues ont évolué du latin, il y a plus de mille ans. Le fait donc que deux groupes parlent des langues d'une même famille linguistique ne voulait pas dire qu'ils auraient pu se comprendre : pas plus qu'il est possible pour un francophone de comprendre l'italien sans avoir étudié cette langue. Des langues amérindiennes de deux différentes familles linguistiques auraient été aussi différentes l'une de l'autre que le français est différent du chinois. Les langues algonquines Les Pieds-Noirs, les Gros Ventres (Atsina), les Gens du sang, les Piégans, les Cris des Prairies et les Ojibways des Prairies parlaient tous des langues algonquines. Les Cris et les Ojibways se seraient installés récemment dans la prairie, il y a quelques centaines d'années. Ils se sont toutefois adaptés à ce nouvel environnement et ont adopté la culture des autres tribus des Prairies. Les Pieds-Noirs étaient le groupe le plus nombreux des Prairies avec environ 15 000 Pieds-Noirs dans le nord des Prairies au début du XIXe siècle sur une population totale d'environ 33 000 autochtones. (Information tirée de l'encyclopédie du Canada) Les langues siouennes Les Assiniboines, les Stoney et les Sioux Dakota parlaient quant à eux des langues siouennes. La langue athapaskane Les Sarcis parlaient une langue athapaskane. Les Sarcis étaient la plus petite tribu des Prairies avec environ 700 personnes au début du XIXe siècle. Le territoire des différentes tribus Les Pieds-Noirs ou Siksikas vivaient à l'est des montagnes Rocheuses sur les hauts plateaux où se trouve actuellement Edmonton et Calgary. Les Pieds-Noir, les Gens du sang et les Piégans formaient une alliance puissante. Les Gens du sang se retrouvaient au sud-ouest des Pieds-Noirs, tout près des Rocheuses tandis que les Piégans se retrouvaient plus au sud près de ce qui est aujourd'hui Lethbridge et Medicine Hat. A l'est se retrouvaient les Cris des Prairies et les Assiniboines. Les Sioux (ou Dakotas) formaient une grande confédération dispersée dans les plaines américaines et au sud de l'ouest canadien. Après le massacre de la cavalerie américaine à Little Bighorn en 1876, Sitting Bull et ses guerriers se sont réfugiés au Canada. Leurs descendants y habitent toujours dans des réserves de la Saskatchewan et du Manitoba. Les Sarcis venaient du nord

et ils se sont installés le long de la rive supérieure de la rivière Athabasca, au nord-ouest des Pieds- Noirs. (Information tirée de Les Indiens du Canada,) Le travail des femmes Les femmes cueillaient des racines et des baies pour manger. Elles ne chassaient point, mais étaient responsables de dépouiller l'animal tué (enlever la peau) et de couper en morceaux le gibier une fois tué. La viande était souvent tranchée et séchée au soleil. Cette viande était aussi broyée et mêlée avec du gras et des baies (des «saskatoons» par exemple) pour en faire du pemmican qui se conservait pendant plusieurs mois et même plusieurs années. Les peaux de bison étaient utilisées pour fabriquer des robes et des mocassins, pour recouvrir les tipis et pour confectionner des boucliers. On utilisait les peaux d'orignal ou d'antilope pour confectionner des vêtements : culottes de cheval, jambières et vestes d'homme, longues robes et jambières de femme. Les os de bison ainsi que les cornes, les sabots, le poil et les tendons sont aussi utilisés pour fabriquer des outils et des accessoires domestiques. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada). Le tannage Pour faire du cuir, il fallait gratter la peau pour enlever toute trace de graisse et de chair. Ensuite, il fallait épiler la peau, c'est-à-dire enlever tout le poil. On laissait alors la peau sécher et durcir. Une fois sèche, ce cuir serait utilisé pour les semelles de mocassins et les parflèches, des sacs de cuir. Pour faire du cuir souple pour les vêtements, il fallait appliquer un mélange de cervelle, de graisse et de foie d'animaux à la peau séchée et durcie. Cela se faisait à la main ou avec une pierre douce. La peau était séchée au soleil et ensuite trempée dans l'eau, enroulée et séchée à nouveau. Une fois sèche, la peau était déroulée et grattée de nouveau. Il fallait ensuite la frotter et la pétrir plusieurs heures avant qu'elle soit souple. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Le travail des hommes Les hommes étaient responsables de la chasse, en particulier celle du gros gibier, dont anciennement le bison. L'arrivée du cheval dans la Prairie canadienne vers 1730 avait grandement facilité la chasse du bison. Autrefois, il fallait se déguiser de peaux d'animal pour s'approcher du bison à pied et pour le tuer à l'aide d'arcs et de flèches. Parfois on entraînait les troupeaux de bison dans des corrals où on les poussait vers leur mort en bas d'escarpements abrupts. L'arrivée du cheval a facilité la chasse du bison ainsi que le déplacement des bandes et leurs biens. Seulement les Cris et les Ojibways des Prairies pêchaient le poisson pour l'ajouter à leur alimentation de base. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada). Le travois Les Amérindiens des Prairies utilisaient des travois pour transporter leurs biens avec des chiens et, plus tard, des chevaux. Le travois, ou brancard, consistait en deux longues perches attachées en forme de «V» et fixées de chaque côté d'un chien ou d'un cheval. Une toile recouvrait ces deux perches et on pouvait ensuite mettre de la marchandise sur le travois. Les vêtements Les vêtements étaient confectionnés à partir de peaux de vache, de bison, d'antilope, d'orignal ou de

cerf. L'hiver, on portait des vêtements plus épais sur lesquels on avait laissé le poil. Les hommes portaient un pagne retenu par une ceinture. De longues jambières étaient attachées à la ceinture. L'homme portait habituellement un couteau et parfois un petit sac rempli de peinture qui était destinée à peindre le visage. L'homme portait une chemise de peau lorsqu'il faisait frais. Les femmes portaient des chemises qui descendaient jusqu'au dessous des genoux. Elles portaient aussi des jambières et une tunique. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Mais soulignons qu'en 1905, les hommes auraient reçu chaque année une paire de pantalons de tissu épais des agents du département des Affaires indiennes et les femmes, une couverte. Ils auraient aussi acheté du tissu des marchands pour la fabrication de vêtements, quoique les vêtements traditionnels n'auraient pas été entièrement abandonnés. L'art Les vêtements et les tipis des Amérindiens des Prairies étaient richement décorés. Les vêtements étaient peints ou décorés de piquants de porc-épics teints. Les boucliers des hommes ainsi que les paniers en cuir et les tipis étaient peints. L'on sculptait aussi les cuvettes en bois, les cuillers en corne et les pipes en pierre. L'usage de plumes comme décoration était très répandue dans les Prairies. C'étaient les femmes qui étaient responsables de ces décorations sur les vêtements et sur les autres objets d'usage quotidienne. Les hommes fabriquaient les objets nécessaires à la chasse, à la guerre et aux cérémonies. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada) Les tipis Le tipi devait se transporter facilement, se monter et se démanteler rapidement. Les perches du tipi étaient généralement faites de 12 à 20 troncs de pin minces et longs malgré que le bois fût rare dans la prairie. Ces perches étaient transportées d'un campement à un autre avec la couverture de ce tipi. Trois ou quatre pieux de fondation étaient premièrement placés et ensuite les autres dans les fourches formées. La couverture était mise en place sur ces perches et le tipi était fixé au sol par des chevilles ou des pierres. Le tipi n'était pas parfaitement conique mais était légèrement penché. Cela améliorait l'aération du tipi et donnait plus d'espace en hauteur en arrière du tipi. À l'intérieur des tipis Juste à côté du centre du tipi, il y avait le foyer. Des meubles (calereins légers et triangulaires) étaient faits d'osier et liés avec des cordes. Par terre, il y avait des fourrures pour s'asseoir ou se coucher. Dans des sacs, la nourriture, les outils et les vêtements étaient suspendus des perches de la charpente du tipi. Les tipis appartenaient aux femmes qui les fabriquaient et les dressaient. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Le chef tribal Contrairement aux Amérindiens de la forêt, les Amérindiens des Plaines se regroupaient l'été et à cette occasion un chef tribal était choisi ou l'autorité d'un chef particulièrement influent était reconnue. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Les sociétés militaires En 1905, les Amérindiens des Plaines ne faisaient plus la guerre. Cependant, les sociétés militaires auraient continué à jouer un rôle important surtout lors d'un grand rassemblement à une danse du soleil. «Les sociétés militaires des Pieds-Noirs, connues sous le nom d'aiinikik, ce qui signifie "les camarades", avaient chacune un ou deux dirigeants qui siégeaient au conseil tribal lors des

rassemblements d'été des bandes. Pour faire partie des "camarades", il fallait payer sa place. Au sein des ces sociétés hiérarchisées, les promotions étaient généralement fondées sur l'âge. Tous les quatre ans, un homme pouvait vendre son droit d'appartenance à une société à un homme plus jeune et acheter celui d'un homme plus vieux dans la société supérieure. Cependant, chaque degré devait compter au moins quatre hommes d'un certain âge dans ses rangs de façon que les autres membres puissent bénéficier de leurs conseils et de leur expérience.» (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Les bandes nomades Avant qu'elles soient confinées à des réserves, les bandes d'une tribu se regroupaient quelques semaines pendant l'été pour la chasse du bison et des cérémonies religieuses telles que la danse du soleil. Ensuite, les bandes se dispersaient dans la prairie. Les bandes passaient l'hiver dans les vallées en bordure des rivières ou les contreforts des montagnes. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada) La guerre Il y avait historiquement trois différentes activités guerrières : le vol des chevaux d'autres tribus, des raids pour permettre aux guerriers de prouver leur courage sans nécessairement tuer ou blesser l'ennemi et des véritables expéditions guerrières pour la vengeance ou pour protéger le territoire. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) En 1905, les Amérindiens ne faisaient plus la guerre. Cependant, la tradition du vol de chevaux s'est perpétuée; par contre, les jeunes guerriers s'en prenaient parfois aux troupeaux des éleveurs blancs. Les sacs de médecines «Les "sacs de médecines" de nature religieuse que portaient les Amérindiens étaient des amulettes (plumes, becs d'oiseaux ou pierres de forme bizarre) enveloppées dans une peau. Chaque objet avait une signification particulière et il fallait entonner un chant spécial lorsque son propriétaire l'exposait à la lumière. Les "sacs de médecines" donnaient du prestige à leur propriétaire et on pensait qu'ils leur portaient chance et leur procuraient la santé.» (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Haut de page Le calumet de paix «Les cérémonies du calumet de paix jouaient également un grand rôle dans la religion des Amérindiens des plaines. Souvent taillées dans de la catlinite, une pierre rouge et tendre, les pipes étaient utilisées dans des rituels au cours desquels on soufflait de la fumée en direction des quatre points cardinaux, vers le ciel et vers la terre.» (Information tirée de Les Indiens du Canada,) Les «sueries» «On se purifiait en prenant des bains de vapeur dans des "sueries". Souvent, les néophytes mâchaient un morceau de sauge, une plante aromatique que l'on parsemait sur le sol, pour les empêcher de s'évanouir sous l'effet de la chaleur presque insoutenable.» (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Les sociétés de danseurs «En plus des sociétés guerrières, il y avait également un certain nombre de sociétés de danseurs dont la fonction était sociale ou religieuse. Les danses décrivaient généralement l'orientation cynégétique ou guerrière de la culture et étaient généralement exécutées lors des réunions d'été de la

tribu.» (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Des lieux sacrés Certains endroits dans le territoire étaient très sacrés aux Amérindiens. Par exemple, John Martin raconte qu'il existait une pierre dans la prairie qui était un lieu de dévotion. Les Amérindiens qui passaient près de cette pierre s'y arrêtaient pour prier et ils laissaient de la nourriture, du tabac et de l'argent dans une cache, toujours au même endroit en dessous de la pierre, là où un morceau s'était détaché. (John Martin) Les cadavres Les Pieds-Noirs n'enterraient pas leurs morts. Ils laissaientt les morts dans la prairie et on les recouvrait tout simplement avec un petit tipi. Le tipi était assez grand pour contenir le corps qui était placé dans un cercueil ou tout simplement enveloppé. Le corps n'était pas enterré, car les Pieds-Noirs croyaient que le soleil et la pluie étaient nécessaires pour laver le corps et rendre l'âme suffisamment pur pour se rendre au «terrain de chasse» de l'au-delà. Très souvent, on trouvait dans la prairie les os des personnes décédées. Les bébés et les jeunes enfants décédés étaient, quant à eux, enveloppés et placés dans les arbres «cottonwood» (peupliers deltoïdes). La pluie et le soleil lavaient et purifiaient leur âme et, lorsque le printemps venait, l'âme était transportée avec le duvet de ces arbres. (John Martin) La région subarctique La région subarctique recouvre le Nord canadien, des Praires jusqu'à la toundra et du Labrador jusqu'en Alaska. Cette région est caractérisée par de nombreux lacs et rivières et par la grande forêt nordique ou boréale. Dans les vallées des fleuves Mackenzie et Yukon, la vie aurait été très dure dans cette forêt avec ses terres marécageuses qu'on appelle muskeg. La faune Les mammifères de cette vaste région : l'orignal, le cerf, le caribou, l'ours noir, le mouton de Dall (dans les montagnes du Nord-Ouest), le castor, le lièvre et la marmotte qui étaient chassés pour leur viande et pour fabriquer des vêtements indispensables à la vie dans le Nord. D'autres animaux étaient chassés pour leurs fourrures qui étaient prisées par les marchands : le glouton (ou carcajou), la martre, la loutre, le vison, la belette, le rat musqué, le lynx, le loup, le coyote et le renard. Les oiseaux aquatiques migrateurs étaient aussi chassés pour varier leur régime alimentaire. Les poissons Les rivières et les lacs poissonneux assuraient la survie de nombreuses bandes. Les espèces de poisson qu'on pouvait pêcher : le poisson blanc, le brochet, la truite des lacs, l'omble et la barbote. Dans certaines rivières qui se jetaient dans le Pacifique ou l'atlantique, on pouvait aussi pêché le saumon. La chasse et la pêche Pour la chasse, les Amérindiens utilisaient traditionnellement des arcs, différents types de flèches, divers pièges et des collets. Les arcs et les flèches ont été remplacés par des fusils qu'on pouvait obtenir des marchands. On construisait aussi des pièges plus élaborés pour chasser, entre autres, le caribou. Dans les rivières, par exemple, on fabriquait des barrières flottantes amarrées pour retenir le caribou. Pour la pêche, on utilisait des filets tendus, des pièges, des lances, des hameçons et des lignes. (Information tirée de l'encyclopédie du Canada)

Chasser l'orignal Les chasseurs amérindiens traquaient l'orignal l'hiver. Avec leurs raquettes, ils pouvaient facilement se déplacer l'hiver tandis que l'orignal s'enfonçait dans la neige profonde. Ils pouvaient donc rattraper l'orignal et l'abattre. (Information tirée de Les Indiens du Canada,) Appeler l'orignal Les chasseurs amérindiens expérimentés attiraient les orignaux grâce à des appeaux faits d'écorce de bouleau. Les Amérindiens frottaient aussi un morceau d'andouiller les cornes de cerf ou d'orignal à la manière des orignaux mâles. L'orignal, croyant que c'était un autre mâle, venait tout de suite pour chasser ce concurrent de son territoire et il se faisait ainsi tuer par les chasseurs amérindiens. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Les palissades Pour piéger certains animaux trop gros pour un simple collet, les Amérindiens utilisaient un assommoir. Lorsque l'animal saisissait l'appât, cela déclenchait le piège et une lourde bûche l'écrasait, le tuant sur le coup. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Les collets Les collets étaient utilisés pour le petit gibier comme le lapin. Le collet était un lacet noeud coulant pour prendre le gibier fait de tendons d'animaux ou d'une lanière de cuire. (Information tirée de Les Indiens du Canada,) «Des palissades étaient souvent construites dans les bois le long des pistes empruntées par les orignaux ou les cerfs. Des pièges étaient placés aux endroits stratégiques le long de la palissade.» (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 14) Plus au nord, les Amérindiens construisaient des palissades pour chasser le gibier en l'attrapant grâce à un collet fait de tendons tressés. En obtenant des fusils, les Amérindiens n'auraient plus eu besoin de ces palissades pour chasser le gibier. (Information tirée de Les Indiens du Canada) Les enclos Au sud de la ligne d'arbres, les Amérindiens construisaient des enclos ou des corraux pour chasser le caribou. Hommes, femmes et enfants dirigeaient le caribou vers un long corridor de pieux qui se terminait en un corral. Une fois dans l'enclos, les animaux étaient abattus. (Information tirée de Les Indiens du Canada : ) La migration des caribous Les Tchippewayans et les Couteaux Jaunes suivaient les caribous dans leur migration annuelle des bois vers la toundra, tandis que les Flancs de Chien ne s'aventuraient pas dans la toundra et préféraient attendre leur retour. Le caribou pouvait être plus facilement abattu par des chasseurs dans des canots lorsqu'il nageait dans une rivière ou un lac. (Information tirée de Les Indiens du Canada, )

Le caribou au collet Les chasseurs du Nord piégeaient le caribou. Ils mettaient des collets attachés à une perche. Le caribou pris dans le collet traînait la perche jusqu'à ce qu'il s'épuise et la perche se prend dans les arbres. Il pouvait ensuite être facilement abattu par les Amérindiens qui le poursuivaient en raquette. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Le bison des bois Le bison des bois se retrouvait dans les terres situées à l'ouest du Grand lac des Esclaves et dans les vallées des affluents de la rivière Liard. Les Amérindiens traquaient le bison et l'abattaient dans des tourbières. (Information tirée de Les Indiens du Canada) La chèvre des montagnes Pour tuer la chèvre de montagne qui se retrouvait dans la région du bassin du Mackenzie, les Amérindiens devaient escalader plus haut que les chèvres et redescendre vers elle pour l'empêcher de fuir dans les hauteurs. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) L'ours noir Les ours étaient tués de préférence au début de l'hiver lorsqu'il était en hibernation et qu'il était toujours gras et sa chaire la plus savoureuse. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) Le rat musqué et le castor Les Amérindiens chassaient le rat musqué et le castor à l'aide de collets ou de filets qu'ils plaçaient près de l'entrée de leurs tanières. (Information tirée de Les Indiens du Canada,) Les fascines Pour faciliter la pêche, les Indiens des bois fixaient des fascines dans le lit d'un ruisseaux ou d'une rivière. Ces fascines étaient des treillis de bois et de buissons semblables à des clôtures ou des filets de bois. L'eau pouvait couler mais le poisson était retenu par ce barrage et pouvait être facilement chassé des canots avec des harpons ou des filets. (Information tirée de Les Indiens du Canada, ) La pêche sous la glace Des filets étaient confectionnés à partir de l'écorce intérieure du saule. Des pierres étaient attachées en bas du filet pour le lester. Ces filets étaient utilisés en été tout comme en hiver lorsqu'ils étaient placés sous la glace. Ils pêchaient aussi avec des hameçons et des harpons. (Information tirée de Les Indiens du Canada,) Connaître le gibier La survie des Amérindiens dans la forêt aurait été impossible sans qu'ils connaissent intimement les