DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ



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Transcription:

DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 2 heures Sujet L'argent...2 I.Structure électronique...2 II.Cristallographie...3 III.Solutions aqueuses...4 IV.Diagramme E-pCN de l'argent...6 V.Thermochimie...8 1/24

L'argent I. Structure électronique Données: Numéro atomique de l'argent : Z Ag =47 1. Écrire la configuration électronique de l'argent dans son état électronique fondamental en suivant les règles habituelles. Justifier rapidement. 2. En fait, l'argent présente une anomalie de remplissage et possède un seul électron de valence de type s. Donner la configuration électronique réelle de Ag dans son état fondamental. Énoncer la règle de remplissage qui n est pas respectée et donner son nom. Proposer une explication à cette anomalie. 3. En déduire, justifier avec précision, la position de l élément dans le tableau périodique à 18 colonnes (on précisera le numéro de la ligne et de la colonne). 4. Écrire la configuration électronique de l ion Ag + dans son état électronique fondamental. 2/24

II. Cristallographie Données : Rayon métallique de l'argent : Constante d Avogadro : Masse molaire de l'argent : r Ag =144 pm N A =6,02.10 23 mol 1 M Ag =107,87.10 3 kg.mol 1 L'argent métallique Ag cristallise dans un réseau compact cubique à faces centrées CFC. On note a le paramètre de la maille (longueur d'une arête) et r Ag le rayon de l'atome d'argent supposé sphérique. 5. Représenter soigneusement une maille de ce réseau CFC. 6. Déterminer le nombre d'atomes par maille. 7. Exprimer puis calculer le paramètre a de la maille CFC. 8. Exprimer en fonction des données puis calculer la masse volumique de l'argent. 3/24

III. Solutions aqueuses Données à 25 C : Potentiel standard : E Ag + / Ag =0,800 V Produit de solubilité de l'iodure d'argent AgI : K s =10 16 Constante de Nernst : Volume d'une goutte versée avec la burette : 2,302 R T F =0,060 V 0,05 ml L'argentimétrie est une technique analytique qui met à profit la faible solubilité dans l'eau des sels d'argent. Cette technique est particulièrement adaptée au dosage des iodures. 9. Écrire l'équation bilan de la réaction de formation du précipité d'iodure d'argent et l'expression littérale du produit de solubilité, Ks, de ce sel. 10.Exprimer et calculer la valeur de la solubilité de l'iodure d'argent dans l'eau pure à 25 C. A 25 C le dosage potentiométrique suivant est réalisé en mesurant la différence de potentiel entre l'électrode d'argent et l'électrode de référence ( E=E Ag E r ) en fonction du volume de solution titrante versée. 11.Montrer qu'une électrode d'argent qui plonge dans une solution contenant des ions Ag + est une électrode indicatrice de la concentration en ion argent ( [ Ag + ] ). 12.Sachant que le volume équivalent est de 6,20 ml, quelle est la concentration C 0 solution d'iodure de potassium? de la 13.Montrer que, dès la première goutte de solution titrante versée, la précipitation de l'iodure 4/24

d'argent se produit. 14.Donner l'expression littérale et la valeur numérique de la différence de potentiel E mesurée à l'équivalence. 15.Après avoir versé 6,15 ml de solution titrante, calculer: L'expression littérale et la valeur numérique de la concentration molaire en ion I - dans le bécher. La valeur de la différence de potentiel E entre les deux électrodes. 16.Après avoir versé 6,25 ml de solution titrante, calculer: L'expression littérale et la valeur numérique de la concentration molaire en ion Ag + dans le bécher. La valeur de la différence de potentiel E entre les deux électrodes. 17.Expliquer pourquoi l'équivalence est facilement détectable avec précision. 5/24

IV. Diagramme E-pCN de l'argent Données à 25 C : Potentiels standards par rapport à l'électrode normale à hydrogène : E Ag + / Ag s =0,80 V E O 2 g / H 2 O =1,23V E [Zn CN 4 ] 2 / Zn s = 1,26V Produit de solubilité du cyanure d'argent AgCN s : K s =10 16 Constante de formation du complexe [ Ag CN 2 ] : 2 =10 21,1 Constante de Nernst : 2,302 R T F =0,060V 18.En présence d ions cyanure CN, l'ion argent forme le complexe : [ Ag CN 2 ]. Calculer le potentiel standard du couples : [ Ag CN 2 ] / Ag (noté E ). Le diagramme E pcn de l argent est un analogue des diagrammes E ph. Il est adapté à l étude de phénomènes engageant l argent ou ses ions en milieu cyanuré ( CN ). En abscisse figure la valeur de pcn = log[cn ]. La concentration de tracé est prise égale à c tra =10 2 mol.l 1. La température est fixée à 25 C. E 1 2 3 4 0 20 pcn 19.Identifier chacune des espèces présentes dans le diagramme. Attribuer à chaque espèce son domaine de stabilité (existence ou prédominance) en justifiant succinctement. On raisonnera par analogie avec les diagrammes potentiel-ph. 6/24

20.Déterminer l'équation des frontières qui entourent le domaine de AgCN s. 21.Déterminer l'équation des deux autres frontières. On cherche à utiliser le diagramme pour comprendre le procédé d extraction de l argent métallique des minerais. On opère pour une valeur fixée [CN ]=10 2 mol.l 1 (et ph =11 ), on injecte du dioxygène sous la pression de 0,2bar. 22.Calculer dans ce procédé le potentiel d oxydoréduction relatif au couple O 2 g / H 2 O. Que se passe-t-il au contact de l argent? Justifier succinctement en utilisant le diagramme puis proposer une équation de la réaction. 23.Du zinc métallique en poudre est ensuite ajouté à la solution. Écrire l équation-bilan de la réaction. Cette réaction est-elle quantitative? (On justifiera sans calcul). Conclure. 7/24

V. Thermochimie Données sous 1 bar: Enthalpies de fusion : plomb : oxyde de plomb : H fus =5,1 kj mol 1 H fus =11,7 kj mol 1 L'un des principaux minerais d'argent est le sulfure d'argent Ag 2 S. Il est mélangé en petite quantité à du sulfure de plomb PbS. Dans la dernière opération métallurgique appelée coupellation, on chauffe un alliage plomb-argent en présence de dioxygène afin de récupérer l'argent. Les couples concernés sont les suivants: couple 1 : Ag 2 O/ Ag couple 2 : PbO/ Pb. On donne le diagramme d'ellingham pour les deux couples. r G (T) rg 0 (T) couple 1 F 1235 K F couple 2 f 1160 K e 373 K 600 K couple 3 T(K) 24.Rappeler ce qu'est l'approximation d'ellingham. 25.Écrire les équations des réactions (1) et (2) d oxydation de l argent et du plomb respectivement rapportées à une mole de dioxygène. 8/24

26.On distingue, sur les tracés des couples (1) et (2), des points notés «F» et «f». Expliquer comment l'on peut déterminer si il s'agit des points de fusion des métaux ou des points de fusion de leurs oxydes, uniquement par une comparaison des coefficients directeurs des tracés avant et après fusion. Justifier la réponse soigneusement. On donne pour les réactions (1) et (2), dans le cadre de l'approximation d'ellingham, les expressions des enthalpies libres standard de réaction dans le domaine de température précisé. 298 K T 1235 K r G 1 = 62,0 0,132T kj mol 1 1235 K T 1380 K r G 1 = 107 0,169T kj mol 1 298 K T 600 K r G 2 = 438 0,202 T kj mol 1 27.Donner l expression de l enthalpie libre standard de réaction r G 2 en fonction de la température absolue T K pour une température inférieure à 1380 K. On précisera les intervalles de température à considérer. 28.Prévoir à partir de quelle température il y a décomposition de l'oxyde d'argent (l argent est alors stable) dans l air sec sous une pression de 1bar ( P =0,2 bar O2, gaz ). Faire de même dans le cas du plomb. 29.Lors de la coupellation, l'alliage Pb-Ag est donc chauffé à haute température en atmosphère oxydante. Justifier le procédé. A quelle température minimum T min faut-il opérer? 9/24

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