Transmission de donnée



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Transcription:

Transmission de donnée Modèle OSI Mise en situation. Pour des raisons d efficacité, on essaie de plus en plus de connecter des systèmes indépendants entre eux par l intermédiaire d un réseau. On permet ainsi aux utilisateurs ou aux applications de partager et d échanger les mêmes informations. Pour faire circuler une information sur un réseau, on peut utiliser principalement deux stratégies. l information est envoyée de façon complète. Cette stratégie n est que très rarement utilisés en informatique car les risques d erreurs sont trop importants l information est décomposée en petits morceaux (paquets). Les paquets sont alors envoyés séparément sur le réseau puis réassemblés par la machine destinataire. On parle souvent de réseaux à commutations de paquets. Les règles et les moyens mis en uvre dans l interconnexion et le dialogue des machines définissent le protocole et l architecture du réseau. Toutes ces règles sont définies par des normes pour que des machines d architecture différente puissent communiquer entre elles. Par exemple, pour l envoie d un fichier entre deux ordinateurs reliés par un réseau, il faut résoudre plusieurs problèmes : Avant l envoi des premiers octets du fichier, la machine source doit : accéder au réseau, s assurer qu elle peut atteindre la machine destination en donnant une adresse, s assurer que la machine destination est prête à recevoir des données, contacter la bonne application sur la machine destination, s assurer que l application est prête à accepter le fichier et à le stocker dans son système de fichier Pendant l envoi, les 2 machines doivent : envoyer les données dans un format compris par les 2 machines, gérer l envoi des commandes et des données et le rangement des données sur disque, s assurer que les commandes et les données sont échangées correctement et que l application destinataire reçoit toutes les données sans erreur et dans le bon ordre. Au début des années 70, chaque constructeur a développé sa propre solution réseau autour d architecture et de protocoles privés. On s est vite rendu compte qu il serait impossible d interconnecter ces différents réseaux Il a donc été décidé de définir une norme commune. Ce modèle s'appelle OSI (Open System Interconnection) et comporte 7 couches qui ont toutes une fonctionnalité particulière. Il a été proposé par l'iso, et il est aujourd'hui universellement adopté et utilisé. Le modèle OSI Le modèle OSI définit un modèle d architecture décomposé en couche dont la numérotation commence par le bas. Il donne une description globale de la fonction de chaque couche. Chacune des couches de ce modèle représente une catégorie de problème que l on peut rencontrer dans la conception d un réseau. Ainsi, la mise en place d un réseau revient à trouver une solution technologique pour chacune des couches composants le réseau. L utilisation de couches permet également de changer une solution technique pour une seule couche sans pour autant être obligé de repenser toute l architecture du réseau. De plus, chaque couche garantit à la couche supérieure qu elle a réalisé son travail sans erreur. #njc Lycée «la Briquerie» Transmission de données : modèle OSI & page 1/6

Chaque couche est identifiée par son niveau N et réalise un sous-ensemble de fonctions nécessaire à la communication avec un autre système. Pour réaliser ces fonctions de communication, la couche N s appuie uniquement sur la couche immédiatement inférieure par l intermédiaire d une interface. Le dialogue entre les deux systèmes s établie forcément entre deux couches de niveau N identique mais l échange physique de données s effectue uniquement entre les couches de niveau Les règles et conventions utilisées pour ce dialogue sont appelées protocole de couche N. On appelle les couches 1, 2, 3 et 4 les couches basses et les couches 5, 6 et 7 les couches hautes. Les couches basses sont concernées par la réalisation d une communication fiable de bout en bout alors que les couches hautes offrent des services orientées vers les utilisateurs. Couche 1 : Physique La couche physique se préoccupe de résoudre les problèmes matériels. Elle normalise les moyens mécaniques (nature et caractéristique du support : câble, voie hertzienne, fibre optique, etc ), électrique (transmission en bande de base, modulation, puissance, etc ) et fonctionnels (transmission synchrone/asynchrone, simplex, half/full duplex, etc..) nécessaires à l activation, au maintient et la désactivation des connexions physiques destinées à la transmission de bits entre deux entités de liaison de données. Couche 2 : Liaison La couche liaison de données détecte et corrige si possible les erreurs dues au support physique et signal à la couche réseau les erreurs irrécupérable. Elle supervise le fonctionnement de la transmission et définit la structure syntaxique des messages, la manière d enchaîner les échanges selon un protocole normalisée ou non. Cette couche reçoit les données brutes de la couche physique, les organise en trames, gère les erreurs, retransmet les trames erronées, gère les acquittements qui indiquent si les données ont bien été transmises puis transmet les données formatées à la couche réseau supérieure. Couche 3 : Réseau La couche réseau est chargée de l acheminement des informations vers le destinataire. Elle gère l adressage, le routage, le contrôle de flux et la correction d erreurs non réglées par la couche 2. A ce niveau là, il s agit de faire transiter une information complète (ex : un fichier) d une machine à une autre à travers un réseau de plusieurs ordinateurs. Elle permet donc de transmettre les trames reçues de la couche 2 en trouvant un chemin vers le destinataire. La couche 4 : Transport Elle remplit le rôle de charnière entre les couches basses du modèle OSI et le monde des traitements supportés par les couches 5,6 et 7. Elle assure un transport de bout en bout entre les deux systèmes en assurant la segmentation des messages en paquets et en délivrant les informations dans l ordre sans perte ni duplication. Elle doit acheminer les données #njc Lycée «la Briquerie» Transmission de données : modèle OSI & page 2/6

du système source au système destination quelle que soit la topologie du réseau de communication entre les deux systèmes. Elle permet ainsi aux deux systèmes de dialoguer directement comme si le réseau n existait pas. Elle remplit éventuellement le rôle de correction d erreurs. Les critères de réalisation de la couche transport peuvent être le délai d établissement de la connexion, sa probabilité d échec, le débit souhaité, le temps de traversé, etc La couche 5 : Session Elle gère le dialogue entre 2 applications distantes (dialogue unidirectionnel/bidirectionnel, gestion du tour de parole, synchronisation, etc...). La couche 6 : Présentation Cette couche s'occupe de la partie syntaxique et sémantique de la transmission de l'information afin d affranchir la couche supérieure des contraintes syntaxiques. Elle effectue ainsi le codage des caractères pour permettre à deux systèmes hétérogènes de communiquer. C est à ce niveau que peuvent être implantées des techniques de compression et de chiffrement de données. La couche 7 : Application Elle gère les programmes utilisateurs et définit des standards pour les différents logiciels commercialisés adoptent les mêmes principes (fichier virtuel, messagerie, base de données, etc ). On peut résumer les éléments précédents et proposer l approche suivante : Le niveau câblage qui présente les éléments passifs et actifs de l'infrastructure de transmission (couche physique et liaison du modèle OSI) Le niveau protocoles qui réalise l'interface entre les niveaux câblage et application & système (couche transport, réseau et liaison du modèle OSI) Le niveau applications & système qui présente les logiciels applicatifs utilisés ainsi que le système d'exploitation (couche application, présentation et session du modèle OSI) Classification des réseaux On peut établir une classification des réseaux à l aide de leur taille. Les réseaux sont divisés en quatre grandes familles : les PAN, LAN, MAN et WAN. PAN : Personal Area Network ou réseau personnel Ce type de réseau interconnecte des équipements personnels comme un ordinateur portable, un ordinateur fixe, une imprimante, etc Il s étend sur quelques dizaine de mètres. Les débits sont importants (qq Mb/s). LAN : Local Area Network ou réseau local. Ce type de réseau couvre une région géographique limitée (réseau intra-entreprise) et peut s étendre sur plusieurs kilomètres. Les machines adjacentes sont directement et physiquement reliées entre elles. Les débits sont très importants (de qq Mb/s à qq Gb/s). MAN : Metropolitan Area Network ou réseau métropolitain. #njc Lycée «la Briquerie» Transmission de données : modèle OSI & page 3/6

Ce type de réseau possède une couverture qui peut s'étendre sur toute une ville et relie des composants appartenant à des organisations proches géographiquement (qq dizaines de kilomètres). Ils permettent ainsi la connexion de plusieurs LAN. Le débit courant varie jusqu à 100 Mb/s. WAN : Wide Area Network ou étendu. Ce type de réseau couvre une très vaste région géographique et permet de relier des systèmes dispersés à l échelle planétaire (plusieurs milliers de km). Toutefois, étant donné la distance à parcourir, le débit est plus faible (de 50 b/s à qq Mb/s). Topologie des réseaux La topologie physique d un réseau définie l architecture du réseau. Elle peut être différente suivant le mode de transmission des informations. En mode de diffusion, chaque système partage le même support de transmission. Toute information envoyée par un système sur le réseau est reçue par tous les autres. A la réception, chaque système compare son adresse avec celle transmise dans le message pour savoir si il lui est destiné ou non. Il ne peut donc y avoir qu un seul émetteur en même temps. Avec une telle architecture, la rupture du support provoque l arrêt du réseau alors que la panne d un des éléments ne provoque pas de panne globale du réseau. Dans le mode point à point, le support physique relie les systèmes deux à deux seulement. Lorsque deux éléments non directement connectés entre eux veulent communiquer, ils doivent le faire par l intermédiaire d autres éléments. Les protocoles de routage sont alors très importants. Topologie en bus Facile à mettre en uvre. A tout moment une seule station a le droit d'envoyer un message. La rupture de la ligne provoque l'arrêt du réseau. La panne d'une station ne provoque pas de panne du réseau. Topologie en étoile Le n ud central reçoit et renvoie tous les messages. Fonctionnement simple. Moins vulnérable sur rupture de ligne. La panne du n ud central paralyse tout le réseau. Mode point à point (avec switch) ou diffusion (avec hub). Topologie en boucle Chaque station a tour à tour la possibilité de prendre la parole. Chaque station reçoit le message de son voisin en amont et le réexpédie à son voisin en aval. La station émettrice retire le message lorsqu'il lui revient. Si une station tombe en panne, il y a mise en place d un système de contournement de la station. Si il y a rupture de ligne apparaît, tout s'arrête (sauf si on a prévu une 2ième boucle). Mode point à point. Topologie en arbre. #njc Lycée «la Briquerie» Transmission de données : modèle OSI & page 4/6

Peut être considéré comme une topologie en étoile dans la quelle chaque station peut être une station centrale d un sous ensemble de stations formant une structure en étoile. complexe Mode point à point. Topologie en réseau maillé. Tous les ordinateurs du réseau sont reliés les uns aux autres par des câbles séparés. On a une meilleure fiabilité. Si une station tombe en panne, le réseau continue de fonctionner. Si il y a rupture de ligne apparaît, le réseau continue de fonctionner. Il est très coûteux. Il est possible de diminuer les coûts en utilisant un maillage partielle (irrégulier). Mode point à point. Remarques : Il existe deux modes de fonctionnement pour un réseau, quelque soit son architecture : avec connexion : l émetteur demande un connexion au récepteur avant d envoyer son message. La connexion s effectue si et seulement si ce dernier accepte, c est le principe du téléphone. sans connexion : l émetteur envoie le message sur le réseau en spécifiant l adresse du destinataire. La transmission s effectue sans savoir si le destinataire est présent ou non, c est le principe du courrier. Le concept CIM (Computer Integrated Manufacturing). Jusqu'aux années "80", le succès d'une entreprise résidait dans la possession du bon produit au bon moment. Depuis le succès ne vient plus uniquement de la façon de fabriquer; les critères de performance d'une entreprise ont évolué et on distingue: La qualité Les coûts les plus faibles. La flexibilité car les produits ont une durée de vie de plus en plus courte et subissent de fréquentes modifications. Pour mieux satisfaire ces exigences il faut considérer la fabrication comme un acte unique depuis la conception du produit jusqu'à sa maintenance sur site et l'assistance clientèle (on parle alors de fabrication intégrée). En conséquence, on peut considérer la fabrication comme un flux d'informations et de matière circulant dans les différents services d'une entreprise. Les transformations subies par ses flux caractérisent l'entreprise. L'ordinateur a un rôle prépondérant dans le traitement de l'information et c'est lui qui rend possible le contrôle du flux d'informations (on parle de fabrication intégrée par ordinateur ou CIM). L'entreprise est alors considérée comme un système comprenant le processus de fabrication et sa commande, dont les entrées sont d'une part les informations (commerciales et techniques) et d'autre part des objets (matières premières, machines et matériels divers) et les sorties des produits finis et des informations (savoir faire, documentations...). Dans la pratique, le traitement et la gestion des informations ne sont pas confiés à un seul ordinateur mais à plusieurs. En effet, des logiciels complexes existent pour des domaines précis (CAO, gestion...) et un savoir- #njc Lycée «la Briquerie» Transmission de données : modèle OSI & page 5/6

faire est acquis par certaines sociétés, sur un matériel informatique donné. De plus, les contraintes citées précédemment (temps réels, par exemple), rendent nécessaire la mise en oeuvre de différents systèmes de traitement. La répartition des tâches sur plusieurs machines apporte de toute façon des avantages nombreux tels que: Meilleure disponibilité Utilisation plus simple Maintenance aisée En conséquence, il est donc nécessaire de disposer en plus des moyens de traitement : Des moyens permettant l'échange d'informations entre équipements hétérogènes D'une structuration des informations qui en rende l'accès possible pour tous. Cette structuration est rendue possible par la mise en place de réseaux informatiques. Les informations et les caractéristiques des échanges diffèrent suivant leur niveau d'action pour l'entreprise aussi peut-on distinguer : o Entre l'entreprise et l'extérieur, l'utilisation de communication aux travers de réseaux de transmission publics. On parle de WAN (wide area network). o Dans l'entreprise, l'utilisation de communication aux travers de réseaux locaux ou LAN (local area network). Suivant les contraintes d'utilisation, on distingue plusieurs niveaux de dialogues dans l'entreprise. On distingue, dans ce cas quatre niveaux principaux: Le niveau machine avec les réseaux de terrain. Le niveau macro cellule (ou îlot) Le niveau atelier (usine) Le niveau étude direction. On donne, un exemple de configuration de la communication au sein d'une entreprise. Les réseaux de terrain. Les informations, issues des capteurs de plus en plus nombreux, sont recueillies par un ou plusieurs contrôleurs; Ces contrôleurs élaborent des consignes qui sont transférées aux actionneurs. Les automates programmables industriels (API), ont permis de gérer les informations à ce niveau mais les contraintes temps réels augmentant avec le nombre d'entrées/sorties. Capteurs et actionneurs travaillent le plus souvent avec des informations analogiques. Les progrès de la microélectronique permettent aujourd'hui le développement de capteurs et d'actionneurs intelligents, intégrant, entre autre, un contrôleur de communication d'information numérique suivant un protocole déterminé. Les échanges s'effectuent au niveau de la machine ou de quelques machines regroupées en cellule de travail. Le délai d'acheminement doit être "temps réel" (durée < 1ms). Une alternative aux réseaux de terrains est constituée par l'apparition de carte d'entrées/sorties déportées. Les réseaux locaux. Les systèmes de commande des diverses machines sont interconnectés pour se synchroniser directement ou sont également reliés à un système de commande globale, et partagent l'accès à des données communes. Les diverses cellules de production sont interconnectées et échangent des informations avec les fonctions de préparation et de suivi de la fabrication. La gestion de la qualité et la supervision du processus de fabrication rendent aujourd'hui les réseaux indispensables. #njc Lycée «la Briquerie» Transmission de données : modèle OSI & page 6/6