Les agapornis Daniel Pagnon Les Agapornis sont de la famille des psittacidés que l on appelle aussi INSEPARABLES pour leur comportement très amoureux lorsqu ils sont accouplés. Ce genre de bec crochu originaire des pays chauds de l Afrique centrale et de l Afrique du sud, c est très facilement adapté sous nos climats tempérés. Leur mode de nourriture est principalement granivore, basée sur une diversité de graines sèches, mi-mûres ou germées. Pour compléter ses besoins, il adore décortiquer et manger les bourgeons des récentes pousses des arbres. Sa petite taille avec un corps trapu, une queue courte et un bec puissant, le classe dans le standard du perroquet miniature. Ce sont aussi des oiseaux ( selon l espèce ) faciles à apprivoiser, et qui lient une forte amitié pour leur maître. Dans les différentes espèces rencontrées nous pouvons les classer en trois groupes : - Ceux avec un cercle oculaire et sans dimorphisme sexuel L inséparable masqué L inséparable de Fischer L inséparable à joues noires L inséparable de Liliane - Ceux sans cercle oculaire avec dimorphisme sexuel L inséparable d Abyssinie L inséparable à tête grise L inséparable à tête rouge - Ceux sans cercle oculaire et sans dimorphisme sexuel L inséparable rosegorge L inséparable à collier noir
L inséparable rosegorge Son aire géographique d origine est principalement l Afrique du sud, et en élevage il est plus communément appelé Roseicollis. Cette espèce d inséparable possède le plus grand nombre de mutations, allant d un plumage avec une concentration des diverses eumélanines ou psittacines à des répartitions variables de ces pigments. Nous distinguons aujourd hui deux standards, principalement dans la couleur verte. Un oiseau correspondant à la couleur sauvage d origine,et à un oiseau avec un gabarit plus important avec des concentration d eumélanine et psittacine plus soutenues. Ce dernier étant appelé nouveau type ( ou type Hollandais ). Ce Roseicollis a des ongles plus noirs, un front et une bavette plus rouge, cette dernière n ayant pas de dégradée de couleur sur la poitrine ( Voir la comparaison des deux types dans l album photos des Roseicollis ). Les principales caractéristiques d un bon standard de l espèce seraient de posséder une taille supérieure à quinze centimètres, une ligne arrière de front bien délimitée, une bavette bien descendue sur la poitrine en arc de cercle, des pattes grises, des ongles gris foncés mais noirs pour le nouveau type. Cette couleur foncée des pattes et des ongles s applique bien sûr aux mutations sans dilution d eumélanines. Il est aussi recherché, pour toutes les mutations, un plumage avec le plus de luminosité possible. Cette espèce fait partie des plus facile à faire reproduire, elle est souvent conseillée pour ceux qui débutent dans l élevage des agapornis. Les principales mutations du roseicollis existantes peuvent être classées selon le mode de transmission de leurs gènes exprimant la couleur ( phénotype ) : - Mutations dominantes avec transmission autosomique Le vert sauvage Le vert nouveau type - Mutations dominantes incomplètes avec transmission autosomique Le panaché ( simple ou double ) Le violet Le facteur foncé ( simple ou double ) - Mutations récessives avec transmission autosomique Le bleu turquoise ( bleu masque blanc ) Le bleu aqua ( bleu de mer ) Le edged dilute ( ailes grises ) Le masque orange Le fallow - Mutations récessives avec transmission liée au sexe Le pallid ( isabelle ) Le cinamon Le lutino L opaline
L alimentation J utilise du mélange agapornis ou grandes perruches et en complément, les légumes du jardin ( courgette, salade, melon) ect.. et des fruits (pomme, bananne).le millet en grappe est donner régulièrement et j en met une branche de temp en temp dans le nid lorsqu il y a des jeunes agé de trois semaines environ. Et les parents on de la patée a disposition que je donne sèche quand ils sont en repro et des graines germées. Reproduction Pour entreprendre la reproduction, la première des conditions est de s assurer de posséder un couple, car chez le roseicollis il n existe aucun dimorphisme sexuel. La solution la plus, simple, rapide, et sûre, reste le sexage par ADN, qui peut se faire à partir d une plume prélevée sur l oiseau (mais qui est un peu onéreuse si il est a pratiqué sur plusieurs individus). La 2 ème solution mais plus hasardeuse est de regarder leur comportement amoureux, ainsi que les os pelviens qui sont plus écartés et plus mobiles chez les femelles. Malheureusement ces observations ne sont pas une garantie à 100%, même des éleveurs chevronnés peuvent se faire avoir. La deuxième condition est d avoir un couple qui s entend bien, sinon il faudra envisager un nouveau mariage. Il existe 2 saisons de reproduction. Une à l automne, malgré que cette période ne soit pas la meilleure, souvent pour cause de conditions climatiques. Les risques encourus à cette saison sont d entraîner des complications d élevage, tel que le niveau d hygrométrie, une température basse qui peut entraîner un allongement de l incubation, et des mortalités embryonnaires. E n contre partie, elle a l avantage de pouvoir produire des jeunes suffisamment mature pour concourir dans les chalenges de l année qui suit. L autre au printemps qui simplifie les conditions d élevage, mais à l inconvénient de produire des oiseaux trop jeunes pour concourir dans leur année de naissance et donc de ne pouvoir participer qu à une seule année de concours. Les agapornis peuvent être jugés sur leur 2 premières années.
Quelque soit la saison choisie, les couples concernés par la reproduction sont tous préparés en même temps, et mis dans des batteries de 100 cm de long, 30 cm de large, et 40 cm de haut. Ces dernières sont en laminé blanc pour un nettoyage plus facile. (les prochaines, je les ferais moins longue pour attraper les oiseaux). L âge de mise à la reproduction est minimum entre 12 & 15 mois. Pour la nidation, il leurs est mis des boites tiroirs. Pour la construction du nid, il est mis à leur disposition des branches de saule pleureur. La ponte est en moyenne de 5 à 6 œufs, la couvaison démarrant à parti du 2 ème œuf, et dure 21 à 22 jours voir plus si la température extérieur est très basse. Je bague mes jeunes à l âge de 11 à 12 jours (voir plus quand la température est basse, je trouve qu ils grandissent moins vite) avec des bagues de 4,5 mm. Lorsque les jeunes arrivent à l âge de 8 semaines, ils sont sevrés et regroupés par 2ou 3 couvées du même âge. Après une période d adaptation de 3 semaine et si le temps le permet, ils peuvent avoir accès à la partie extérieur. (généralement cela coïncide avec l ouverture des yeux). Chaque couple est suivi par une fiche technique où il est relevé, les dates de ponte et les dates de naissance des jeunes, les œufs fécondés et clairs, ainsi que les n de bague des descendants du couple. Les fiches étant ensuite enregistrées sur un cahier d élevage informatique (mais rien ne vaut le papier et le crayon). Pendant la période de reproduction j utilise un système d éclairage artificiel (néons), mon garage n étant pas suffisamment éclairée. car Préparation concours Ma préparation pour les concours consiste a arraché les plumes abîmées délicatement (généralement la queue) et je leur donne de l aviol (repousse en six semaines) et je le met en cage expo pour les habitués.