AM75-013 - 1 er Bataillon de parachutiste coloniaux ( BPC) Le 1 er bataillon de choc est une unité d élite de l armée française formée en mai 1943 à Staoueli en Algérie. Entrainé au parachutisme et aux méthodes commando son but est d apporter un soutien aux organisations de résistance française en vue de renforcer leur action. Tous les chasseurs sont volontaires et réunis autour d une même doctrine rappelant leurs origines diverses. L unité sera tour à tour engagée en France et en Allemagne pendant WWII puis en Indochine et en Algérie avant d être dissoute à la fin de l année 1963 Mis sur pied en juin 1952 le 1 er BPC embarque en juin 1953 pour Hanoï. Les opérations parachutées (OAP) menées par le 1 er BPC sont : Novembre 53 opération castor à Dien Bien Phu Février 53 opération au Laos Mai 54 renforcement de la garnison de Dien Bien Phu Notre figurine représente un parachutiste de la 1 er BPC en 1954 sur le tarmac finalisant son équipement avant d embarquer dans le dakota le portant pour une mission aéroporté sur Dien Bien Phu Notre Parachutiste porte la tenue de saut modèle 1947modifié en 1952 version camouflée trois tons Ceinture et bretelles de suspension TAP 1950
Etui pour PA TAP 1950 à rivets noirs et bouton-pression nickelé sauf la partie apparente qui est laqué noir. Bidon modèle 1951 Musette d allègement TAP 1950 Casque M1 avec filet américain «crevette» et bande élastique
Parachute dorsale TAP661 harnais en nylon vert et rouge brique Parachute ventral TAP660 Armements PA 9 mm Poignard USM3
USM1a1 à crosse pliante Sources historique : Philippe Parison Les Paras français en Indochine 1945 1954 De Eric Adam & Patrice Pivetta aux editions Histoire & collections
DIEN BIEN PHU : Opération Castor Au matin du 20 novembre 1953, dans le cadre de l'opération Castor, deux bataillons de parachutistes français, le 6ème BPC (Bataillon de parachutistes coloniaux) du commandant Bigeard et le 2/1er RCP (2e bataillon du 1er Régiment de chasseurs parachutistes) du commandant Bréchignac s'emparent de Ðiện Biên Phủ, défendue par un détachement peu important de l'armée Viêt-Minh. L'aménagement du camp retranché : Jusqu'à fin décembre 1953, la garnison aménage, renforce, et fortifie le camp retranché et l'organise en centres de résistance (Eliane, Dominique, Huguette... ) eux-mêmes divisés en points d'appui (Eliane 1, 2,3,4... Dominique 1, 2,... etc...). Début mars 1954, quelques jours avant l'attaque, le camp retranché est alors composé : de 12.000 hommes, des chars, de l'artillerie, d'énormes réserves de munitions, qui sont répartis en centres de résistance (Anne Marie, Béatrice, Claudine, Dominique, Eliane... ) judicieusement disposés pour coiffer les entrées nord(gabrielle) et nord-est (Béatrice) de la cuvette, de défendre l'accès nord-ouest (Anne Marie), protéger le terrain d'aviation par le nord (Huguette) et se parer d'une attaque par la face est montagneuse (Dominique et Eliane installés sur des collines dominant la cuvette). Le point d'appui Isabelle, à 6 Kms au sud, avec un terrain d'aviation de secours, est occupé par 1.809 hommes et dispose également de chars et d'artillerie capables d'intervenir au profit de la portion centrale. Le vietminh commandé par Giap, lui, disposait de 33 bataillons, dont 27 en encerclement du camp retranché et 6 sur l'arrière pour barrer la route à une intervention extérieure. Comme armement lourd, il disposait de 20 canons de 105, de 20 canons de 75 et un très grand nombre de mortiers et de canons sans recul. Soit environ 70000 soldats appuyés par plus de 100 pièces d artillerie.
La bataille Elle commence le 13 mars, le Vietminh lance une violente attaque sur "Béatrice" et sur "Gabrielle" tenues par des légionnaires et des tirailleurs algériens : les positions françaises sont submergées, La contre-batterie française se révélant inefficace. Grâce aux parachutages, les forces françaises présentes dans la cuvette atteignent jusqu à 15 000 hommes. Giap aligne quatre divisions d infanterie et une division d artillerie, soit 70000 combattants régulièrement relevés, et 60 000 auxiliaires. Le Vietminh en prenant position sur les hauteurs acquises, accroît progressivement sa pression sur la garnison française. Toutes les tentatives de désengorgement du camp retranché par des colonnes de secours échouent. L artillerie antiaérienne ennemie rend de plus en plus difficile le ravitaillement. L espoir revient les 28 et 29 mars avec la destruction des batteries ennemies positionnées près d "Anne-Marie", par les «Para» et les Légionnaires. De jour comme de nuit, attaques et contre-attaques se succèdent autour d "Huguette", de "Dominique" et d "Éliane" sous une pluie incessante, transformant le camp en bourbier. Sous l impulsion du commandant Bigeard, les troupes françaises reprennent Dominique 2 et Eliane 1 ; mais les renforts n arrivent pas et le commandant Bigeard doit se résoudre à donner l ordre de repli. Il concentre alors ses troupes sur Eliane 2 et 4 qui constituent le dernier rempart au camp retranché. Le 1 er mai à 22H00 le vietminh lance l offensive générale, les derniers points d appui tombent les uns après les autres. Le viêt-minh qui avaient creusé sous Éliane 2 une longue galerie, ( sape ) y font exploser plus de 900 kg de TNT, quelques heures avant que la garnison française ne soit définitivement submergée : le 7 mai 1954, "Claudine", "Éliane" et le PC sont perdus ; à 18 h ce jour-là, le cessez-le-feu est annoncé ; le 8 mai, après une ultime tentative de sortie des tirailleurs et des Légionnaires, "Isabelle" est submergé.
Bilan Au total, 15 000 hommes du corps expéditionnaire français ont participé à la défense du camp de Diên Biên Phu. Plus de 3 300 d entre eux ont été tués ou sont portés disparus. Plus de 5 000 ont été blessés dont 3 500 ont été opérés dans les antennes chirurgicales du camp. Sur les 10 863 prisonniers faits par le Vietminh, la plupart décèdent en captivité. La France ne récupère que 3 290 rescapés, quatre mois plus tard. Ceux qui auront le mieux survécu étaient les blessés lourds car ils n'eurent pas à subir la marche forcée de 700 km et furent pris en charge par la Croix-Rouge. Les autres ont été internés dans un camp d'emprisonnement et avaient des conditions de survie très défavorables. Ainsi leur alimentation quotidienne se limitait à une boule de riz pour ceux qui étaient valides, et pour ceux agonisants, une soupe de riz. Les prisonniers devaient également subir le matraquage de la propagande communiste, avec enseignements politiques obligatoires. Le destin exact des 3,013 prisonniers d origine indochinoise reste toujours inconnu. On estime à près de sept mille le nombre des Vietnamiens tués pendant la bataille. En tout, 33 bataillons du Vietminh ont été engagés soit 100 000 hommes. Sources : Collection «Mémoire et Citoyenneté» n 39 http://dienbienphu.xooit.com/portal.php http://www.camps-parachutistes.org/ Les Paras Français en Indochine 1945-1954 (Histoire&Collections) La Figurine Para du 1 er BPC. Finalisant son équipement avant d embarquer dans le Dakota. Il porte la tenue de saut modèle 1947 modifié 1952, ceinture et brelage TAP 1950, étui pour PA TAP 1950, bidon modèle 1951, musette d allègement TAP 1950, casque M1. Parachute dorsal TAP661, parachute ventral TAP660, poignard M3.