Les phénomènes physiques mesurables: les 5 sens : ouïe, odorat, goût, toucher, vue d autres phénomènes mesurables : champs magnétique, champs électrique, température, pression, lumière (quantité et qualité), son (quantité et qualité) qualité rythmique d un phénomène : la hauteur du son, la couleur de la lumière les outils de mesure des phénomènes: le microphone, la cellule photoélectrique, le capteur de pression, l analyse chimique
l image l appareil photo, la formation d une image, le sténopé la lumière 300000 km/s phénomène ondulatoire qui se propage dans le vide (ondes électromagnétiques) rouge = basses fréquences = grandes longueur d onde = faible énergie bleu = hautes fréquences = courtes longueur d onde = haute énergie
en dessous du rouge infra-rouge (1-500 micrometre) micro-onde, radar (1mm à 10cm) radio (>10cm) la lumière visible rouge (620-700 nm) orange (592-620 nm) jaune (578-592 nm) vert (500-578 nm) bleu (446-500 nm) violet (400-446 nm) au dessus du violet ultra-violet (400 à 280 nm), rayon x, rayon gamma la lumière mesurée en température de couleur 2800 K = lampe incandescence 3200 K = lampe photo 5600 K = lumière du jour, flash 6500 K = ciel bleu à l ombre autres types de lumière: lampe à décharge (sodium, mercure, HMI) lampes fluorescencentes lampes néon
Jaune Rouge Vert Magenta Cyan Bleu
Formation d une image Cette lumière est diffusée par chaque point d un objet, dans toutes les directions L appareil optique (œil, sténopé, appareil photo, microscope, télescope etc.) prend ces rayons et forme une image sur le capteur (pellicule photographique, capteur electronique).
le sténopé objet trou capteur image
la lentille f = distance focale de l objectif = distance de l objectif au capteur pour une image nette de l infini 1/p + 1/p = 1/f objet lentille «idéale» diaphragme capteur p p image
A ce point, numérique et analogique sont semblables. Dans le cas de l analogique, il y a formation d une image latente qui sera développée de manière chimique. Pour l image animée, la persistance rétinienne permet de prendre 25 images/sec (format PAL, 24/s pour le cinéma, 30/s pour le NTSC) Dans le cas du numérique, on divise l image en éléments discrets, appelés pixels. Le nombre de pixels s appelle la définition d une image. par exemple un capteur qui fait 2560x1920 = 4 915 200 = 5 M de pixels. Chaque pixel est analysé par trois capteurs pour les trois couleurs primaires de la synthèse additive: Rouge Vert Bleu (RVB ou RGB). La dynamique de chaque capteur est mesuré en bit, 1 bit = Noir & Blanc (2 niveaux possibles), 8 bits = 2^8 = 256 niveaux, ce qui donne 16 M de couleurs possibles. Certains logiciels travaillent en 10 bits ou 16 bits par couleur.
La synthèse soustractive, celle de la peinture ou de l impression, a pour couleurs primaires le Cyan, le Magenta, le Jaune et le Noir (CMJN ou CMJB) Certains logiciels utilisent 4 couches de couleurs, RVBA, A pour couche Alpha. Cette couche détermine la transparence de l image. Dans certains cas intervient la compression qui réduit l importance du fichier, cette compression peut être sans perte (GIF, Animation ), c est à dire que le logiciel cherche des répétitions de pixel semblables, ou des compressions avec perte (JPEG, DV ) dans lequel le logiciel simplifie des différences entre pixels adjacents. Pour la vidéo, il existe une compression temporelle (MPEG2, divx), qui réduisent le poids des images en n utilisant qu une image entière sur 24 par exemple. En ce qui concerne la vidéo, intervient la fréquence de balayage de l image (24, 25, 30 etc.), l entrelacement (correspondant à la définition des lignes paires avant les lignes impaires). Ces données sont stockées dans un fichier informatique (une suite de zéro et de 1), qu il faut nommer et dont le suffixe indique le type. Les logiciels de traitement d image permettent de manipuler ces données (filtrage, composition, assemblage etc.). Ces images sont ensuite restituées sous forme analogique (impression, écran, projection). Il existe d autres modes de production d image, synthétiques ou parametriques, qui permettent de définir un objet par des paramètres numériques: dessin vectoriel, logiciels 3D.
Le son le son est la vibration d un milieu élastique, l air, il se propage à la vitesse de 340 m/s = 1224 km/h. Comme la lumière, c est un phénomène ondulatoire qui se mesure en hertz (nombre de vibrations par seconde) infra-sons (en dessous de 20 hertz) sons audibles (entre 20 et 20000 hertz) ultra-sons (au dessus de 20000 hertz) Le son est produit par la mise en vibration de l air par un objet, cordes vocales, corde d une guitare, lèvres du trompettiste, peau du tambour etc. il est transmis par un milieu, l air puis est mesuré par l oreille interne (vibration du tympan, analyse des fréquences par les cils de la choclée). L outil de la prise de son s appelle le microphone, qui transforme cette énergie de pression en énergie électrique, partie analogique de la prise de son, qui peut être enregistrée sur une bande magnétique. Pour numériser le son on utilise un convertisseur analogique/numérique qui découpe le son en très petites parties, c est l échantillonage, il peut être de 44100 hz (le Disque Compact), de 48000 hz (la vidéo), de 96 khz, de 192 khz pour les studios pro ou de moins pour les mp3 et internet. Chaque échantillon est analysé avec une certaine dynamique, comme pour l image, cette dynamique peut être de 16 bits (CD), 24 bits (enregistrement pro) ou 8 bits (internet). L enregistrement peut être multicanal (stéréo, 5.1, 8 canaux etc.). Le fichier peut être compressé pour en diminuer la taille, compression sans perte (apple lossless), compression avec perte (mp3, ac3 etc.), qui utilisent les fréquences plus ou moins prégnantes d un son pour le réduire. Les logiciels de son permettent de filtrer, traiter, mixer, assembler des fichiers sonores. Le son est restitué par des hauts-parleurs qui mettent en vibration l air. Des logiciels permettent de créer du son paramétrique: synthétiseurs numériques, Max/Msp, PureData
Le texte et le nommage des fichiers peut être codé en 7 bits (ASCII 128 possibilités, pas d accents), en 8 bits ou en 16 bits. Pour cela on préférera le nommage des fichiers en utilisant des noms sans accents, sans espaces, sans ponctuation. Ce nom sera suivi d un point et des 3 ou 4 lettres du type de fichier. exemples monfilm001.mov vacancesbretagne018.jpeg hypothesesonore003.aif Les textes peuvent être enregistrés au format texte (.txt) attention aux problèmes de codage au format Rich Text Format (.rtf), pas toujours bien affiché au format Word (.doc), maintenant universel et multiplateforme au format Portable Document Format (.pdf), qui permet de garantir le formatage du texte avec un lecteur gratuit
Les OS (système d exploitation) Windows (standard, payant) MacOs (payant) Linux (gratuit) bitmap photoshop (standard, payant) Gimp (gratuit) vectoriel Illustrator (standard, payant) Inkscape (gratuit) mise en page QuarkXpress (standard, payant) InDesign (standard, payant) Scribus (gratuit)
3D 3DStudioMax (standard, payant) Maya, Cinema4D (payants) SketchUp (gratuit et payant) Blender (gratuit) Son Multipiste ProTools (standard, payant) DigitalPerformer, LogicAudio, Vegas, SoundTrackPro, Live (payants) Ardour (gratuit) Son Edition SoundBooth, SoundForge (payants) Audacity (gratuit) Synthèse sonore Max/msp (standard, payant) PureData (gratuit)
Edition Web DreamWeaver, Flash (standards, payants) NVU (gratuit) Video Edition Avid (standard, payant) FinalCutPro (standard, payant) Edius, Premiere, Media100 (payants) Video Compositing AfterEffect (standard, payant) Motion (payant) Video Création Processing (gratuit) Isadora (payant) Texte Microsoft Office (standard, payant) OpenOffice, NeoOffice (gratuit) Textedit, WordPad, Beans (gratuits)