Cerfontaine Koksijde A. Première étape (148 km) : Cerfontaine - Epernay Plivot LFSW 1) Cerfontaine EBCF 50 09 10 N 004 23 14 E 2) Monument de Navarin 49 13 07 N 004 32 31 E (à vérifier R175A non-actif) Ce monument-ossuaire abrite les restes de 10 000 combattants tombés sur le front de Champagne. Le Monument aux morts des Armées de Champagne a été inauguré en 1924 par le général GOURAUD, alors Gouverneur militaire de Paris, qui avait commandé la IVème Armée en Champagne en 1916, puis à nouveau de juin 1917 jusqu'à la victoire de novembre 1918. C'est lui qui créa et qui présida le Comité chargé de recueillir les souscriptions et d'ériger sur les hauteurs de la Ferme de Navarin situées au nord du département de la Marne, à la limite des Ardennes, un monument dominant les champs de bataille où s'étaient déroulés les combats les plus acharnés. Le monument ossuaire : Il est souvent désert, l'emplacement où s'élevait la ferme de Navarin. C'est pourtant là qu'a été érigé un impressionnant lieu de mémoire de la Grande Guerre, l'ossuaire/monument aux armées de Champagne, une pyramide surmontée de trois statues de soldats menaçants, dont celle du général Gouraud, inhumé là. C'est vrai, il peut apparaître parfois lugubre, surtout quand le ciel est bas et gris, ce monument au milieu de la plaine de Champagne. Il est bordé d'anciens réseaux de tranchées encore bien visibles, de quelques tombes de "poilus", abîmées, un peu perdues, de résidus de la grande offensive de l'automne 1915 qui fut un désastre pour les armées françaises. Quand on entre dans le monument, on découvre des milliers de plaques rappelant tant de destins qui s'achevèrent par ici. 3) Epernay Plivot LFSW 49 00 16 N 004 05 07 E Nicolas OFFENSTADT, " Fantômes de la Grande Guerre ", Le Monde, 7 mars 2008
B. Deuxième étape (165 km) : Epernay Plivot LFSW Saint-Quentin LFOW 1) Epernay Plivot LFSW 49 00 16 N 004 05 07 E 2) Waypoint 49 04 00 N 004 02 00 E 3) Vol le long de la Marne 4) Mémorial des Batailles de la Marne 49 04 17 N 003 38 47 E Le Mémorial a été implanté au milieu des vignes sur un coteau dominant la ville de Dormans et la rivière Marne, un site choisi après la 1ère guerre mondiale par le Maréchal FOCH, pour commémorer les deux batailles de la Marne. La 1ère bataille de la Marne Septembre 1914 La première bataille de la Marne a permis en septembre 1914 de sauver Paris, de libérer Reims et de repousser les Allemands sur l'aisne.
4) Cap sur Reims Waypoint 49 17 00 N - 003 58 48 E Vue oblique de la cathédrale de Reims prise par un équipage de l'escadrille AR 20, le 14 juin 1917. 5) Passage au dessus du Champ de bataille Chemin des dames, lieu de rude combats en 1917. Waypoint 49 27 40 N 003 49 36 E à Waypoint 49 27 30 N 003 29 00 E La dernière offensive : L offensive qui commence le 16 avril 1917 à 6 heures du matin doit être la dernière de la guerre. Après les hécatombes de l année 1914 (300 000 morts), après les offensives manquées d Artois et de Champagne en 1915 (200 000 morts) et la bataille de Verdun (160 000 morts), le général Nivelle avait succédé à Joffre en décembre 1916. Il promettait la victoire pour le début de l année 1917. La percée du front allemand aurait lieu entre Soissons et Reims, sur les crêtes du Chemin des Dames. "En 24 ou 48 heures", assurait Nivelle. Il avait rassemblé entre l Aisne et la Vesle plus d un million d hommes. Le coup de boutoir serait porté par la 5e armée du général Mazel et la 6e du général Mangin qui pensait dormir à Laon au soir du 16 avril La 10e armée, en réserve, exploiterait ensuite la victoire jusqu à Guise.
Une fois sortis des tranchées, les combattants devraient progresser "en quatre bonds", à raison de 100 mètres en 3 minutes, malgré la trentaine de kilos de l équipement, malgré le relief et les difficultés d un terrain bouleversé par huit jours de Bombardement. Car les positions allemandes avec leurs redoutables nids de mitrailleuses auraient été écrasées sous un déluge d obus. Avec plus de 5 000 canons (un tous les 13 mètres!), l artillerie française disposait aussi d une arme nouvelle : les chars d assaut, des mastodontes d acier de plus de 7 tonnes, qui seraient engagés dans la plaine au nord de Berry au Bac. Enfin pour tromper l ennemi, Britanniques et Canadiens avaient attaqué huit jours avant autour d Arras et les Français avaient mené une opération de diversion sur Saint-Quentin. L échec : Le 16 avril, c est pourtant l échec. Sauf dans le secteur de Vailly, les assauts ne parviennent pas à dépasser la première ligne allemande avant de se briser sur des positions pratiquement intactes. La surprise n a pas joué. 5) Cap vers Saint Quentin LFOW 49 49 01 N 003 12 24 E C. Troisième étape (170 km) : Saint-Quentin LFOW Koksijde EBFN 1) Saint Quentin LFOW 49 49 01 N 003 12 24 E Zone bataille de la Somme 1916 2) Waypoint 50 01 10 N 002 53 00 E Zone bataille de la Somme 1916 3) Monument de Thiepval 50 03 02 N 002 41 09 E À Thiepval, le Mémorial franco-britannique, à l'architecture impressionnante (45 mètres de haut) œuvre de l'architecte Sir Edwin Lutyens, est visible à des kilomètres à la ronde. Il porte sur ses piliers l'inscription de 73 367 disparus britanniques et sud-africains tombés entre juillet 1915 et mars 1918 et qui n ont pas de sépultures connues. Une inscription orne cet arc de triomphe : "Aux armées françaises et britanniques, l'empire britannique reconnaissant".
4) La Nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette 50 24 04 N 002 43 09 E Au lendemain du conflit, l Etat français crée sur le plateau de Notre-Dame de Lorette ce qui sera la plus grande nécropole nationale. 20 000 tombes individuelles y sont dressées et les corps de 22 970 autres soldats sont regroupés dans 7ossuaires. La Nécropole nationale de Notre Dame De Lorette s étend sur 13 hectares à l emplacement des combats violents qui se sont déroulés d octobre 1914 à octobre 1915. Au centre, la basilique consacrée en 1937, et la tour lanterne, qui symbolise la flamme du souvenir 5) Cap sur Ieper 50 51 30 N 002 55 30 E
Ypres était une des villes martyres de la première guerre mondiale. Quelques mois après l'invasion allemande en Belgique le 4 août 1914 la ligne de combat stagnait auprès d'une petite ville médiévale Ypres. D'octobre 1914 à octobre 1918 le champ de bataille se trouvait sur quelques kilomètres du centre d'ypres. Les tranchées s'étendaient du nord au sud, décrivant un arc de cercle autour de la ville. Dans ce fameux Saillant d'ypres ou Ypres Salient se sont déroulées pas moins de cinq batailles sanglantes. Le 22 avril 1915 la deuxième bataille d'ypres commença avec la plus grande attaque de gaz. Le gaz de chlore gazait des milliers de militaires alliés, surtout les troupes françaises comptant beaucoup de nord africains. C'était la première fois dans l'histoire qu'une telle arme de destruction massive était utilisée. Plus tard se confirmait aussi que le Saillant d'ypres était un champ de bataille expérimental: en juillet 1915 le premier lance-flammes y a été mis en service. En juillet 1917 le terrible gaz de moutarde, aussi connu comme Yperiet' fait son apparition. Du 31 juillet au 10 novembre 1917 tempêtait la troisième bataille d'ypres, également connue comme la bataille de Passendale'. Cette bataille était un véritable massacre. Dans les tranchées et dans le No Man's Land' autour de la ville au moins un demi million ont péri entre 1914 et 1918. Parmi eux pas seulement des allemands, français, britanniques et belges, mais aussi des marocains, algériens, tunisiens, canadiens, australiens, nouvelle-zéelandais, sud-africains, chinois, indiens, et plusieurs autres nationalités. Pendant les quatre années de guerre, la ville qui se trouvait au milieu du Saillant fut presque complètement détruite. Les derniers habitants ont été évacués obligatoirement en mai 1915. Dés ce jour il n'y avait plus personne dans la ville. Début 1919 les premiers habitants revenaient vers leur ville dévastée, où les premières années ils vivaient dans des maisons en bois. A partir de 1921 la reconstruction a été lancée complètement. Dans les années 1920 plus de 150 cimetières militaires ont été aménagés dans et autour de la ville. Des monuments ont également été érigés, le principal étant la Porte de Menin. Ces monuments et cimetières, mais aussi les maisons reconstruites à l'identique ou non, nous rappellent aujourd'hui encore l'absurdité de la guerre et la période la plus tragique de l'histoire d'ypres.
6) Arrivée à Coxyde 51 05 25 N 002 39 10 E Aperçu de la navigation sur le front 14-18: