DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. g) Demandeur: COCKERILL SAMBRE Société Anonyme dite: Avenue Adolphe Greiner, 1 B-41 00 Liège (Seraing) (BE)



Documents pareils
Rank Xerox (UK) Business Services

". TY convertisseur statique, et des condensateurs de filtrage.

îundesdruokerei Berlin

Bundesdruckerei Berlin

Jouve, 18, rue Saint-Denis, PARIS

3) Demandeur: FIVES-CAIL BABCOCK, Société anonyme 7 rue Montallvet F Parts Cedex 08 (FR)

DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. PLASSERAUD 84, rue d'amsterdam, F Paris (FR)

TEPZZ A_T EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 ( ) G06K 19/077 (2006.

Numéro de publication: Al. int. Cl.5: H01H 9/54, H01H 71/12. Inventeur: Pion-noux, uerara. Inventeur: Morel, Robert

Numéro de publication: Al. Int. CIA H03K 17/12, H03K 17/08. Demandeur: FERRAZ Societe Anonyme

Europâisches Patentamt European Patent Office Office européen des brevets. Numéro de publication: A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

Annexe 3 Captation d énergie

EasiHeat Unité de production d'eau chaude

0 Numéro de publication: Al 0 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(51) Int Cl.: B23P 19/00 ( ) B23P 19/04 ( ) F01L 1/053 ( )

*EP A1* EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: Bulletin 2000/39

DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE

Instructions d'utilisation

Europâisches Patentamt European Patent Office Numéro de publication: A1 Office européen des brevets ^ 1

EP A2 (19) (11) EP A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: Bulletin 2009/22

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

Aide à l'application Preuve du besoin de réfrigération et/ou d humidification de l air Edition mai 2003

TEPZZ 6Z85Z5A T EP A2 (19) (11) EP A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Thermorégulateurs Series 5 et Series 4. Exciting technology!

Notice d'utilisation. Installation solaire avec appareil de régulation KR /2002 FR Pour l'utilisateur

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007

*EP A1* EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: Bulletin 2003/37

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction

ii) Numéro de publication: ) 4Z1 Al

Manuel d utilisation du modèle

Formation Bâtiment Durable :

Autonome en énergie, la maison du futur

Mesure de la pression différentielle et différentielle bidirectionnelle expliquée à l'aide du capteur

(51) Int Cl.: H04L 29/06 ( ) G06F 21/55 ( )

Vannes à 2 ou 3 voies, PN16

Patentamt JEuropaisches. European Patent Office Numéro de publication: Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

Vannes 3 voies avec filetage extérieur, PN 16

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique :

F Wissembourg(FR) Inventeur: Foeller, Clement 8, rue du Marechal Mac-Mahon F Reichsoffen(FR)

EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: Bulletin 2012/50

Herrebout-Vermander N.V. S.A.

Thermomètre portable Type CTH6500

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS

produit La chaudière en fonte monobloc Chaudière basse température et à condensation Weishaupt Thermo Unit-G

Page : 1 de 6 MAJ: _Chaudieresbuches_serie VX_FR_ odt. Gamme de chaudières VX avec régulation GEFIcontrol :

CENTRE HOSPITALIER CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES MAINTENANCE DES CHAUDIERES ET DES SYSTEMES DE CLIMATISATION

Formacode 11.0 Thésaurus de l offre de formation

NOTICE DE MISE EN SERVICE

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité

Accumulateur combiné au service de la chaleur solaire et des pompes à chaleur. Michel Haller, Robert Haberl, Daniel Philippen

MAGNA3 BIEN PLUS QU UN CIRCULATEUR

Technique de pointe. Une autoconsommation efficace de l'électricité solaire

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX

Le chauffage, épisode 2 : plomberie

des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires w w w. s o g o b a. c o m

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu

P7669 MACHINE A VAPEUR MINIATURE P7669R A mouvement alternatif P7669T Turbine

TEPZZ 8758_8A_T EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: A61K 33/00 ( ) A61P 25/06 (2006.

Unité de pompage SKF Maxilube. pour SKF DuoFlex, systèmes de lubrification double ligne

EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: Bulletin 2009/25

La contrefaçon par équivalence en France

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

Le confort de l eau chaude sanitaire. Gamme complète certifiée ACS pour le traitement de l eau chaude sanitaire

Liste et caractéristiques des équipements et matériaux éligibles au CITE

TEPZZ 65 Z4A_T EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: B01D 3/00 ( )

Manomètre pour pression différentielle avec contacts électriques Exécution soudée Types DPGS43.1x0, version acier inox

Equipement d un forage d eau potable

À DRAINAGE GRAVITAIRE

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp

Vanne à tête inclinée VZXF

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire

Notice d'utilisation Capteur de niveau TOR. LI214x /00 10/2010

TEPZZ A_T EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

2.1 Le point mémoire statique Le point mémoire statique est fondé sur le bistable, dessiné de manière différente en Figure 1.

Humidimètre sans contact avec mémoire + Thermomètre IR

Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur

Instructions de montage DHP-AQ

DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION

Chaudières et chaufferies fioul basse température. Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Toitures plates.

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise

Contenu et but. 1. Domaine d application, état de la technique

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

Humidificateurs Dry Fog = AKIMist E =

MultiPlus sans limites

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement :

Numéro de publication: Al. Int. Cl.6: G01S 15/52

Chauffage à eau chaude sous pression

Smatrix. Le système de réglage intelligent de chauffage et de refroidissement sol Plus de confort avec moins d'énergie

Système de Pulvérisation à Chaud AccuCoat : La Solution pour les Applications d Enrobage

TEPZZ 5 5 _9A_T EP A1 (19) (11) EP A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

Mesurer la consommation d air comprimé ; économiser sur les coûts d énergie

Transcription:

Patentamt JEuropâisches European Patent Office Numéro de publication: Office européen des brevets 0 324 727 A1 @ DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 89870006.7 Int. Cl.4: F 27 D 7/02 C 21 D 1/76 @ Date de dépôt: 12.01.89 @ Priorité: 15.01.88 BE 8800055 @ Date de publication de la demande: 19.07.89 Bulletin 89/29 @ Etats contractants désignés : AT DE ES FR GB IT g) Demandeur: COCKERILL SAMBRE Société Anonyme dite: Avenue Adolphe Greiner, 1 B-41 00 Liège (Seraing) (BE) ( ) Inventeur: Orban, Cedric Ghislain Gustave Marie Rue Haute Pensée 61 B-7830Silly (BE) lacono, Vincent Pierre Rue de la Forêt 328 B-41 00 Seraing (BE) @ Mandataire: Bosch, Henry et al Office VAN MALDEREN Boulevard de la Sauvenière, 85/042 B-4000 Liège (BE) @ Procédé de contrôle de l'atmosphère humide dans un four de traitement thermique et installation a cet enet. (g) Procédé et installation pour le contrôle de l'humidité d'une atmosphère de four de traitement thermique dans lesquels on injecte de l'eau, de préférence à température ambiante et sous pression constante, et on diffuse et évapore l'eau à l'intérieur du four. 1^ CM CM co CL LU Bundesdruckerei Berlin

I EP 0 324 727 A1 Description Procédé de contrôle de l'atmosphère humide dans La présente invention est relative à un procédé de contrôle de l'humidité d'une atmosphère contrôlée dans un four de traitement thermique tel que par exemple un four de décarburation. Elle concerne également une installation destinée à la mise en oeuvre de ce procédé. En vue d'humidifier l'atmosphère contrôlée d'un four de traitement thermique, il est connu d'injecter de la vapeur d'eau mélangée à de l'air (US-A-3 169 158) ou mélangée à de l'hydrogène (US-A-3 127 289), ou de la vapeur d'eau seule, généralement à une pression de l'ordre de 4 à 6 bars moyennant une vanne de contrôle à micro-débits régulée sur base d'une consigne du point de rosée et d'une mesure du taux d humidité. Ce procédé présente toutefois bon nombre d'inconvénients. On comprendra aisément que le procédé de l'état de la technique exige la disponibilité en continu de vapeur. Ceci entraîne évidemment des coûts de fonctionnement assez élevés vu la consommation d'énergie nécessaire à la production de vapeur. En outre, l'installation destinée à la mise en oeuvre du procédé connu est également onéreuse étant donné qu'il y a lieu de faire appel à des tuyauteries adaptées au transport de vapeur et à une isolation thermique adéquate. Par ailleurs, suite à la vitesse importante du fluide, il s'impose d'utiliser un filtre dans le conduit d'alimentation, en amont de la vanne de régulation de débit. Dans la mesure où l'on désire maintenir la pression stable en amont de la vanne de régulation de débit, en vue d'en faciliter la régulation, il y a également lieu de prévoir une vanne de régulation de pression qui ne fait que compliquer et renchérir l'installation ainsi que la rendre plus sensible aux pannes. De plus, ladite vanne de régulation doit être très élaborée suite au danger de cavitation en phase vapeur et à la différence de pression importante; les vannes sont généralement onéreuses et manquent de souplesse de réglage et de fonctionnement. Le contrôle du débit de vapeur s'avère également peu aisé, vu la difficulté de mesurer un débit de vapeur, d'autant plus qu'il s'agit de débits très faibles (micro-débit). Dans une installation selon l'état de la technique, il y a généralement également lieu de prévoir un condenseur agencé en amont de la vanne de régulation de débit. En effet, vu les très faibles débits de vapeur demandés par le four, il est nécessaire, afin d'éviter une condensation dans la tuyauterie, d'augmenter le débit d'arrivée et de condenser le surplus pour l'évacuer ensuite. Finalement, si l'encombrement local ne permet pas l'agencement de la vanne de régulation à proximité de l'endroit d'injection, il y a lieu de prévoir un surchauffeur afin de maintenir le micro-débit en phase vapeur. Au vu de ce grand nombre d'inconvénients, on a tenté de trouver un autre procédé pour le contrôle de l'humidité d'une atmosphère contrôlée dans un four de traitement thermique. On a plus particulière- jn four de traitement thermique et installation a cet effet. ment cherché à fournir un procédé du type susmentionné plus aisé du point de vue régulation et moins 5 onéreux au fonctionnement. Un autre but de la présente invention consiste à fournir une installation pour le contrôle de l'humidité dans un four de traitement thermique qui est notablement plus simple que celle de l'état de la 10 technique et qui exige des dépenses d'installation nettement inférieures. Selon la présente invention, on contrôle l'humidité de l'atmosphère dans un four destiné à un traitement thermique par injection d'eau et diffusion 15 et évaporation de celle-ci dans ledit four. De préférence, on utilise l'eau à température ambiante. En vue de faciliter la régulation, on utilise avantageusement de l'eau sous une pression constante. 20 Un four destiné à un traitement thermique, tel que par exemple un four de décarburation, comporte généralement un moyen de brassage, par exemple une roue à aubes. Le brassage important du gaz constituant l'atmosphère contrôlée dudit four et la 25 température de celui-ci provoquent l'évaporation et la diffusion de l'eau dans le milieu du four. Il est bien évident que si ledit four ne comporte pas de moyen de brassage, on peut prévoir un dispositif adéquat. Pour ce qui concerne l'évapora- 30 tion, celle-ci résulte de la température assez élevée qui règne dans le four, en vue d'effectuer le traitement thermique auquel il est destiné. Avantageusement, l'injection d'eau est régulée sur base d'une consigne du point de rosée et d'une 35 mesure du taux d'humidité réel dans l'enceinte du four. Selon un autre aspect de la présente invention, on fournit une installation destinée à la mise en oeuvre du procédé susmentionné. Celle-ci comporte au 40 moins une alimentation en eau sous pression essentiellement constante, une conduite d'alimentation en eau munie d'une vanne de régulation, un moyen d'injection de l'eau dans le four et un moyen de diffusion de l'eau dans l'enceinte du four. 45 Le moyen d'injection de l'eau sous pression peut être conçu de manière telle qu'il diffuse simultanément l'eau dans le four. Un tel moyen d'injection peut être agencé à la partie supérieure du four. On peut toutefois également prévoir que l'injection 50 d'eau est orientée sur une roue à aubes généralement montée dans la sole du four et destinée à brasser le gaz constituant l'atmosphère de celui-ci. La vanne de régulation est avantageusement commandée par un régulateur recevant d'une part 55 un signal de consigne de point de rosée et d'autre part un signal résultant de la mesure du taux d'humidité dans l'enceinte du four. Les avantages résultant de la présente invention sont aisément compréhensibles, si l'on considère 60 les inconvénients de l'état de la technique: - L'eau est aisément disponible et peu onéreuse, d'autant plus qu'il n'y a pas lieu de prévoir un chauffage de celle-ci. 2

P 0 324 727 Al»our ce qui concerne le maintien sous pression onstante, il suffit de prévoir un réservoir à niveau issentiellement constant, disposé à une hauteur nanométrique suffisante. L'installation est sensiblement simplifiée étant lonné que les tuyauteries sont rudimentaires et ne lécessitent aucune isolation thermique. La vanne de régulation est moins onéreuse car elle l'est plus soumise aux risques de cavitation et subit me différence de pression sensiblement moins ilevée. En outre, ces vannes sont souples à 'utilisation. Le débit peut être mesuré facilement étant donné ]u'il s'agit d'un liquide et un dispositif de mesure du iébit peut être agencé à tout point de la tuyauterie, îtant donné qu'il n'y a plus de débit de fuite. La vanne peut être placée en tout point de la uyauterie. Les frais d'installation sont notablement réduits.vu absence d'un condenseur et d'un surchauffeur. Il est bien évident qu'on peut prévoir l'utilisation i'eau traitée chimiquement ou déminéralisée. L'invention est décrite plus en détail ci-dessous à 'appui des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une installation conforme à la présente invention; et - la figure 2 est une vue schématique d'une vanne de réglage convenant bien pour l'installation de l'invention. A la figure 1, on a représenté un four de traitement hermique portant le repère de référence 1, un éservoir d'eau à niveau constant 3 qui permet de disposer à l'endroit de l'injection 5 d'eau dans le our 1 d'une pression essentiellement constante,.edit réservoir à niveau constant 3 comporte, de nanière connue en soi, un conduit d'alimentation en sau 7 et un flotteur 9 commandant une vanne d'alimentation 11. L'évacuation de l'eau se fait par le conduit 13 qui comporte éventuellement un filtre 15, une vanne de @égulation 17 et éventuellement un dispositif de mesure de débit 19 tel qu'un rotamètre par exemple. La vanne de régulation est commandée par un régulateur de type classique 21 qui reçoit un signal de consigne du point de rosée 23 et un signal correspondant à la mesure réelle du taux d'humidité, grâce à une sonde de mesure 25 judicieusement placée dans le four de traitement 1. On constate aisément que ce type de circuit est notablement plus simple qu'un circuit correspondant pour l'injection de vapeur. La sonde de mesure du taux d'humidité réel consiste avantageusement en une sonde au chlorure de lithium connue en soi, mais convenant bien pour ce type d'application. A titre d'exemple, on peut citer comme four de traitement thermique, un four de décarburation dans lequel règne une atmosphère de H2N2 (6 % H2 et 940/0 N2 d'une pression de 250 mm CE) et une température de l'ordre de 710 C. Ce type de four comporte une turbine pour le brassage des gaz constituant l'atmosphère. Au début du traitement thermique, on élève rapidement l'atmosphère du four en humidité par un débit de l'ordre de 7 litres/heure d'eau pour un volume de four ae i orare ae ju r er un aedii ae ga^ d'atmosphère de l'ordre de 50 m3/heure. Ensuite, l'atmosphère est contrôlée du point de vue humidité de manière à ce qu'elle se situe dans des S conditions proches du point de rosée. Pour ce faire, généralement un débit de 2 à 7 l/h suffit. L'eau est avantageusement injectée dans le four à une pression de l'ordre de 2 kg/cm2, la pression de l'atmosphère du four étant de 250 mm CE environ. 10 Dans le cas d'un four de décarburation, comportant dans la sole, une roue à aube, il est avantageux d'injecter l'eau à proximité de ladite roue en vue d'assurer la diffusion la meilleure possible dans l'enceinte du four. 15 On peut toutefois également prévoir une injection par le haut du four, éventuellement moyennant des buses d'éjecteur pulvérisantes. Les gouttelettes d'eau ainsi réparties dans l'enceinte du four se vaporisent par l'effet de la chaleur»0 qui règne dans le four et contribuent ainsi à l'établissement d'un taux d'humidité recherché. Le moyen de mesure du débit 19 consiste avantageusement en un rotamètre 19" destiné à mesurer des débits allant de 0 à 50 l/h.?5 La figure 2 représente une forme d'exécution préférentielle de la commande d'une vanne de régulation portant le repère général 17 à la figure 1. De manière classique, ladite vanne est montée en parallèle sur un circuit de dérivation 31. Le régulateur?0 21 associé à une minuterie 33 connue en soi et alimenté en 35, reçoit un signal de consigne de point de rosée 23 et un signal converti en 37, issu d'une sonde ou chlorure de lithium 25 et forme à partir de ceux-ci un signal de commande converti en signal 35 pneumatique dans un convertisseur adéquat 39. Le signal pneumatique ainsi obtenu est amplifié de manière correspondante dans l'actionneur de vanne via le positionneur de vanne 41 de la vanne de régulation 17. 40 II est bien évident que l'invention ne se limite pas aux formes d'exécution décrites mais qu'elle s'étend au cadre défini par les revendications. 45 Hevenaicaiions 1. Procédé de contrôle de l'humidité d'une atmosphère contrôlée dans un four de traitement thermique caractérisé par l'injection d'eau 50 et diffusion et évaporation de celle-ci dans ledit four. 2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'on injecte l'eau éventuellement déminéralisée à température ambiante. 55 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce qu'on injecte l'eau sous une pression constante. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce 60 que l'injection d'eau est régulée sur base d'une consigne du point de rosée et d'une mesure du taux d'humidité réel dans l'enceinte du four. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce 65 qu'on commence par élever rapidement l'at- 3

5 =P 0 324 727 A1 3 Tiosphère du four en humidité et en ce qu'ensuite on contrôle l'humidité à l'aide d'une -égulation de l'injection d'eau sur base du point de rosée. 6. Installation pour le contrôle de l'humidité 5 d'une atmosphère contrôlée dans un four de traitement thermique caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une alimentation en eau sous pression (3) essentiellement constante, une conduite d'alimentation en eau (13) munie 10 d'une vanne de régulation (17), un moyen d'injection (5) de l'eau dans le four (1) et un moyen de diffusion (5') de l'eau dans l'enceinte dudit four. 7. Installation conforme à la revendication 6 15 caractérisée en ce que le moyen d'injection (5) =st agencé à la partie supérieure du four (1 ). 8. Installation conforme à la revendication 6 saractérisée en ce que le moyen d'injection (5) est agencé à proximité d'une roue à aube 20 servant de moyen de diffusion et montée dans la sole du four. 9. Installation selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que le moyen d'injection est une buse d'éjecteur 25 pulvérisante. 10. Installation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la vanne de régulation (17) est commandée 30 par un régulateur (21) recevant d une part un signal de consigne du point de rosée (23) et, d'autre part un signal résultant de la mesure (25) du taux d'humidité réel dans le four (1 ). 11. Installation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte un filtre (15) et/ou un dispositif de mesure de débit (19) qui consiste éventuellement en un ou deux rotamètres (19', 19") montés en parallèle et présentant des sensibilités et/ou précisions différentes. 12. Installation selon l'une quelconque des revendication précédentes caractérisé en ce que la vanne de régulation (17) est montée en parallèle sur un circuit de dérivation (31), en ce que le régulateur (21) associé à une minuterie (33) connue en soi reçoit un signal de consigne de point de rosée (23) et un signal converti (37) issu d'une sonde au chlorure de lithium (25) et forme à partir de ceux-ci un signal de commande converti en signal pneumatique dans un convertisseur (39), signal amplifié dans un positionneur de vanne (41 ). 13. Utilisation de l'installation selon l'une quelconque des revendications 6 à 12 pour l'humidification contrôlée de l'atmosphère d'h2n2 d'un four de décarburation. 35 40 45 50 55 60 65 4

EP 0 324 727 A1

Office européen des brevets RAPPORT DE RECHERCHE EUROPEENNE Numer de la demande EP 89 87 0006 Catégorie DOCUMENTS CONSIDERES COMME PERTINENTS Citation du document avec indication, en cas de besoin, dès parties pertinentes JS-A-3 169 158 (R.W. WIGG) * Revendications; figures * cevenaicationj concernée 1,2,4,5,6,8,9, L0 t,labï>fcivlt,!n 1 Ut. L.A DEMANDE (Int. CI.4) F 27 D 7/02 C 21 D 1/76 JS-A-3 127 289 (F.W. BEALL) " Revendications; figures * JS-A-2 815 305 (H.N. IPSEN) " Revendications; figures; colonne 2, lignes 4-7 * L, 2,4,5,6,7,8, 3,10 1,7,8,9,10 RECHERCHES (Int. C1.4) F 27 D C 21 D Le présent rapport a été établi pour toutes les revendications Lieu de la recherche LA HAYE Date d activement de la rccnercne 13-02-1989.examinateur COULOMB J.C. CATEGORIE DES DOCUMENTS CITES X : particulièrement pertinent a lui seul Y : particulièrement pertinent en combinaison avec un autre document de la même catégorie A : arrière-plan technologique O : divulgation non-écrite P : document intercalaire T : théorie ou principe a la base de 1 invention E : document de brevet antérieur, mais publié à la date de dépôt ou après cette date D : cité dans la demande L : cité pour d'autres raisons & : membre de la même famille, document correspondant