1 Installation réseau GNU/Linux pour un serveur



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Transcription:

TP 1: Installation d'un serveur GNU/Linux Administration Linux de base Nom : Prénom : Date : Numéro : Objectifs : Installer un PC serveur GNU/Linux (installation réseau FTP/NFS/HTTP par CD bootable spécial, ou n'utilisant que le premier CD de la distribution,). Visiter les principaux fichiers de configuration utiles à l'administration d'un serveur Linux. Réaliser des opérations élémentaires d'administration «à la main» : utiliser des commandes de base d'administration (mount, mkfs, df,...) gérer les comptes utilisateurs,... installer des serveurs usuels (ssh, ftp). Utiliser le shell (commandes, redirections, filtres) en interactif, et comme langage de programmation (scripts d'administration). 99% des commandes et des fichiers de configuration sont documentés dans le «Manuel Unix», accessible par la commande man. La recherche d'une expression dans les pages affichées fait «à la vi» (/expression return, puis touche «N» pour chercher plus loin (Next) ou «SHIFT+N» pour chercher en arrière. On peut aussi obtenir des infos sur une commande en l'invoquant avec comme seul argument h (ou - -help). une grande partie de la formation d'un administrateur système Unix vient de l'auto-formation grâce au manuel! 1 Installation réseau GNU/Linux pour un serveur L'adresse IP du serveur utilisé pour l'installation (PC zeus) sera précisée en séance. Le «path» d'installation mentionné doit décrire le chemin d'accès au répertoire «media» sur le serveur FTP /NFS/HTTP, qui contient l'arborescence (main, main2, main3, main4, main5 etc...) correspondant aux CD de la distribution. Ce «path» site-dépendant sera précisé en séance. a - Installation personnalisée de «Mandriva 2006» (lire avant d'installer) Langue : Europe Français / Clavier : Français / Niveau de sécurité : standard Partitionnement personnalisé, planifié comme suit : si le PC possède une installation Windows, la conserver ; si le PC possède une installation antérieure de GNU/Linux, la supprimer ; établir le partitionnement de la distribution à installer selon la grille suivante : Partition ext3 montée sur / ~ 512 Mo swap ~512 Mo Partition ext3 montée sur /usr ~3 à 4 Go Partition ext3 montée sur /var ~1 à 3 Go Partition ext3 montée sur /home ~512 Mo Toutes les partitions seront formatées à l'installation, sauf la partition vfat. Partition vfat pas montée ~0.5 à 1Go Administration Unix v1.1 page 1/9

b - booter le PC sur le CD Installation par le CD1 de la distribution publique : booter sur le premier CD de la distribution Mandriva. ne mentionner que le «CD 1» comme disponible de façon à forcer l'installation à utiliser le service FTP/NFS/HTTP (selon la configuration disponible) à la place des autres CD. Installation par le CD spécial : booter sur le CD spécial (CD bootable contenant l'image /install/images/boot.iso du CD Mandriva 2006) Finir l'installation avec le protocole FTP/NFS/HTTP selon la configuration de la salle de TP. Suite de l'installation : Mot de pase root : «azerty*». Ne pas créer d'utilisateurs. Ne pas activer le démarrage d'une session automatique pour un utilisateur (comportement à la Windows98) Créer le programme de démarrage (bootloader lilo) en MBR. Arrivé au résumé de l'installation, passer au paragraphe suivant. c - Résumé de l'installation et fin Configurer l'interface graphique : ne pas lancer automatiquement l'interface graphique au démarrage. Configurer le réseau : vérifier le choix DHCP et les autres paramètres. Le nom FQDN des PC sera choisi en séance. Configurer lilo : - activer l'acpi, - pour les PC comportant une partitions Windows, ajouter la possibilité de booter windows. Finir l'installation : ne pas télécharger de mises à jour ; re-démarrer le PC sous GNU/Linux. d - Post installation, information sur le matériel, fichiers de configuration Se connecter sous le compte root. Informations sur le boot et les périphériques reconnus au boot Visualiser les messages de boot avec la commande dmesg. Comment faire défiler la sortie de dmesg page par page? : tail f /var/log/message Analyser les informations de dmesg. Comment écrire la sortie de dmesg dans un fichier mess.txt : dmesg > mess.txt Éditer le fichier mes.txt avec l'éditeur vi : - Fichier spécial associé au lecteur de disquette? : /dev/fd0 - Fichier spécial associé au lecteur CD/DVD? : /dev/hdc Comment filtrer la sortie de dmesg pour afficher la fréquence bus IDE? : - Quel est la fréquence du bus IDE? : 33 MHz Fichier /etc/lilo.conf Éditer le fichier /etc/lilo.conf sous vi: - modifier l'entrée linux pour ajouter l'option «idebus=66», sauvegarder le fichier. - valider la modification en tapant la commande lilo. - rebooter et vérifier le changement de fréquence du bus IDE. Administration Unix v1.1 page 2/9

Informations sur le matériel du PC : pseudo filesystem /proc Lister le contenu du répertoire /proc. À quoi correspondent les répertoires dont le nom est un numéro: Visualiser les informations sur le CPU : cat /proc/cpuinfo Type du processeur? : Fréquence d'horloge du processeur? : Taille du cache? : Visualiser les informations sur la mémoire : cat /proc/meminfo Total de la RAM en kb? : Capacité du swap? : Informations sur le matériel du PC : bus PCI Visualiser les informations sur le BUS PCI avec le commande lspci [ v] Type de la carte graphique? : Taille de la mémoire de la carte graphique : numéros des processus (PID) Traces de l'activité du système : syslog Syslog est un service de log (enregistrement) des événements systèmes : les démons klogd et syslogd centralisent les demandes d'écriture de messages provenant du noyau, des modules du noyau, des autres démons et de façon générale de tout processus s'exécutant dans la machine. Les écritures se font dans des fichiers situés dans le répertoire /var/log. Syslog assure également un service de compression et de rotation périodique (à la semaine) des différents fichiers de log. La consultation régulière du contenu (et de la taille) des fichiers log est une nécessité pour un administrateur système!! Vérifier le statut du service syslog : /etc/init.d/syslog status Visualiser le fichier /var/log/message Visualiser le fichier /var/log/syslog Se connecter root dans la cinquième console (ALT + F5) Visualiser en continu /var/log/message : tail f /var/log/message Revenir dans la première console (root) (ALT + F1) Partitions et fichier /etc/fstab Quelques commandes sont indispensables à connaître pour manipuler les partitions disques : mount : monter une ressource de type disque sur un point de montage (répertoire) umount : «démonter» une partition (on ne peut pas démonter une partition utilisée) fuser : lister les processus qui se servent dun fichier mkfs t type : formater une partition selon le type indiqué (ext2, ext3, vfat,...) fsck : vérifier l'intégrité d'une partition (non montée) et réparer les éventuels défauts. Fichiers de configuration utiles : /etc/fstab : liste des partitions à monter au démarrage avec toutes les options de montage /etc/mtab : liste des partitions montées (information dynamique). Administration Unix v1.1 page 3/9

Vérifier les informations de montage des partitions dans le fichier /etc/fstab - options actuelles de montage du lecteur disquette? : Modifier les options de montage de la disquette (éditer /etc/fstab) : - répertoire de montage : /mnt/floppy - type de filesystem : auto - options : umask=0,user,iocharset=iso8859 15,sync,codepage=850,noauto vérifier la signification des options (voir man mount) - rang de dump : 0 - rang de check : 0 Créer un filesystem vfat dans la partition réservée : Démonter la partition /home : Vérifier le filesystem correspondant à /home (fsck): Créer un répertoire /mnt/dos : Monter la partition vfat sur ce répertoire : Vérifier qui utilise /mnt/dos avec fuser av : Se déplacer dans /mnt/dos (cd) : Essayer de démonter /mnt/dos : Quel est le résultat? : Vérifier qui utilise /mnt/dos : Libérer /mnt/dos (se déplacer ailleurs) : Démonter la partition liée à /mnt/dos : Commandes rpm/urpm Les commandes urpm sont des extensions au système RPM développées par Mandriva et distribuées sous licence GPL : urpmi : installer un paquet (install) urpmq : demander des infos (query) urpme : supprimer un paquet (erase) urpmf : quels sont les paquets qui continnent un fichier donné (file) Tous les fichiers de configuration et de données du système rpm sont rangés dans le répertoire /var/lib/rpm/ ; ceux du système urpm sont dans /var/lib/urpmi. Lister tous les paquets installés : rpm q a (query all) Comment visualiser la sortie précédente page par page? : Lister tous les paquets de la distribution (urpmq...)? : Comment savoir si le paquet telnet est installé? : Lister les fichiers contenus dans le paquet telnet : Comment désinstaller le paquet telnet? : Lister les paquets de la distribution qui ont un rapport avec ssh : Installer les paquets ssh serveur et client : Lister les fichiers du paquet ssh serveur : Vérifier que le service sshd est bien dans lancé au démarrage de la machine : Lancer le service ssh (<=> lancer le serveur sshd ) : Administration Unix v1.1 page 4/9

2 Administration de base a - Gérer les comptes utilisateurs Le système Unix permet de définir des utilisateurs et des groupes. Tout utilisateur d'un système Unix possède : un identifiant d'utilisateurs (UID : User Identification) (Usage : UID < 500 : système; UID >= 500 : utilisateur) un identifiant de groupe principal (en plus de son groupe principal, un utilisateur peut appartenir à plusieurs autres groupes secondaires) GID : Group Identification (Usage : GID < 500 : groupe système; GID >= 500 : groupe utilisateur) La gestion des utilisateurs et des groupes peut se faire : à la main (édition manuelle des fichiers /etc/passwd, /etc/shadow et /etc/group...) en utilisant des commandes standard d'administration : useradd, groupadd, chsh en utilisant des utilitaires graphiques (Mandriva : drakconf). Ajout d'un utilisateur : les tâches à planifier sont : déterminer le nom de login, le numéro UID, le groupe et le répertoire d'accueil ajouter le compte utilisateur, avec un mot de passe initial éventuellement : créer le répertoire d'accueil éventuellement : mise en place de quotas, copie de fichiers de configuration de base... rendre l'utilisateur propriétaire de l'arborescence (chown R... / chgrp R ) Fichier /etc/passwd : liste des utilisateurs Chaque ligne, constituée de champs séparés par le caractère «:», décrit un (pseudo) utilisateur : login:mot_de_passe_crypté:uid:gid:commentaire:répertoire_home:programme_lancement Pour des raisons de sécurité, le mot de passe crypté ne figure plus dans le fichier passwd, mais dans le fichier shadow. Visualiser le fichier /etc/passwd (vi, cat,...) : remarquer les variantes concernant le programme de lancement. quels sont les droits d'accès du fichier /etc/passwd? : quels sont les droits d'accès du fichier /etc/shadow? : Fichier /etc/shadow : gestion des mots de passe des utilisateurs Chaque ligne (champs séparés par des «:») décrit le mot de passe d'un utilisateur et des informations sur les dates de création, d'expiration. Rechercher dans le manuel en ligne la description des champs du fichier /etc/shadow. Quel est le rang du champ donnant le nombre de jours durant lesquels le mot de passe est encore valide? : Fichier /etc/group : liste des groupes Chaque ligne (champs séparés par des «:») décrit un groupe : champs séparés par le caractère «:» Visualiser le fichier /etc/group (vi, cat,...). nom_groupe:x:gid:liste_des _membres Nota : il existe un fichier /etc/gshadow, qui joue le même rôle que /etc/shadow pour les groupes, mais le champ «mot de passe» n'est plus utilisé pour la gestion des groupes. Administration Unix v1.1 page 5/9

Ajouter/Supprimer un groupe Le plus simple pour supprimer un groupe est de supprimer la ligne correspondante dans le fichier /etc/group. Consulter l'aide en ligne sur la commande groupadd Utiliser groupadd pour ajouter le groupe tpadmin (2222) : Vérifier la modification dans le fichier /etc/group Ajouter «à la main» le groupe tp (2223) en éditant directement le fichier /etc/group. Ajouter/Supprimer/Vérouiller/Dévérouiller un utilisateur Le plus simple pour supprimer un compte utilisateur est de supprimer les lignes liées à ce compte dans les fichiers concernés (/etc/passwd, /etc/shadow et /etc/group), et de gérer «à la main» la suppression éventuelle ou l'archivage de ses données sur disque. La commande adduser (présente sur beaucoup de distributions de GNU/Linux) n'est pas standard : mieux vaut utiliser la commande useradd. Consulter l'aide en ligne sur la commande useradd et les options possibles. Ajouter l'utilisateur guest : UID = 1111 avec la commande useradd. Vérifier la création du compte guest dans les fichiers /etc/passwd, /etc/shadow et /etc/group. Observer les valeurs par défaut des options non précisées : groupe, home, shell... Modifier «à la main» (i.e. éditer /etc/passwd sous vi) le groupe de l'utilisateur guest : remplacer le GID existant par celui du groupe users. Changer récursivement le groupe du répertoire de connexion de guest : chgrp R users ~guest Donner un mot de passe à l'utilisateur guest : passwd guest. Activer la deuxième console (ALT + F2) Se connecter comme utilisateur guest. Revenir dans la première console (root) (ALT + F1) verrouiller le compte guest : passwd l guest. Activer la troisième console (ALT + F3) Tenter une connexion guest. Revenir dans la première console (root) (ALT + F1) déverrouiller le compte guest : passwd u guest. Correction automatique des incohérence Dans certains cas, on peut détecter et corriger rapidement des incohérences entre fichiers de configuration en utilisant : pwck (password check), pour vérifier les fichiers passwd et shadow, grpck (group check), pour vérifier les fichiers group et gshadow. Lancer les commandes pwck et grpck. Observer les résultats éventuels. Administration Unix v1.1 page 6/9

b - installer/démarrer/arrêter des services La gestion des services sous Linux est dérivée de celle d'unix System V (cf support de cours «Cours d'administration Unix» pour les détails). Service réseau Remarque : les cartes réseaux font partie des rares périphériques qui ne suivent pas le principe Unix «all is file»!! Sous Linux, les cartes réseaux Ethernet sont identifiées par le symbole eth0, eth1,... Fichiers de configuration Les principaux fichiers qui permettent de configurer le réseau sont : /etc/hosts : table des correspondance adresse IP <-> nom de machine (FQDN) et alias /etc/resolv.conf : domaine DNS par défaut et adresse IP des serveurs DNS à contacter /etc/nsswitch.conf : décrit quels mécanismes mettre en oeuvre pour satisfaire la résolution de noms de machine FQDN en adresses IP. Le format de ces fichiers est documenté dans la section 5 du manuel : man 5 hosts, man 5 resolv.conf, man 5 nsswitch.conf. Pour les distributions de GNU/Linux compatibles RedHat, il existe de plus des fichiers de configuration dans le répertoire /etc/sysconfig : /etc/sysconfig/network contient des informations sur la configuration réseau : NETWORKING yes ou no HOSTNAME FQDN de la machine GATEWAY adresse IP de la passerelle GATEWAYDEV optionnel, identification de la carte réseau pour accés à la passerelles (eth0, eth1,...) NISDOMAIN optionnel, nom du domaine NIS Commandes /etc/init.d/network start stop restart status : pour démarrer arréter redémarrer interroger le réseau ifconfig : configurer les interfaces réseau, ou obtenir des informations sur leur fonctionnement route : afficher/modifier la table de routage netstat : obtenir des informations sur l'état du réseau Redémarrer le service network Examiner les informations correspondantes dans /var/log/message Examiner le contenu du fichier /etc/sysconfig/network Lancer la commande ifconfig [ a] Lancer la commande route Lancer la commande netstat a Visualiser le fichier /etc/hosts Visualiser le fichier /etc/resolv.conf Visualiser le fichier /etc/nsswitch.conf Administration Unix v1.1 page 7/9

Service ssh/sftp Le service ssh (Secured Shell) permet de se connecter sur une machine distante, avec cryptage de toutes les données échangées. C'est un moyen «sûr» de faire de l'administration à distance. sshd peut encapsuler du transfert de fichier «à la FTP». Stopper le service sshd : /etc/init.d/sshd stop Démarrer le service sshd : /etc/init.d/sshd start Examiner les informations correspondantes dans /var/log/message Établir une connexion ssh vers un autre PC : ssh l user host ou ssh user@host Examiner les informations correspondantes dans /var/log/message de la machine locale et de la machine distante. Tester une connexion sftp sur une autre machine : sftp user@host Les commandes sftp sont les identiques à celles de FTP : help, get, put, mkdir, delete... (voir le manuel sur ftp pour le description des commandes) Examiner les informations correspondantes dans /var/log/message de la machine locale et de la machine distante. service ftp (anonyme) Le service FTP (File Transfert Protocole) permet d'échanger des fichiers entre une machine locale et une machine distante. Pour éviter la circulation en clair du login/password, on peut utiliser le service FTP anonyme (ou encore la commande sftp qui fournit un pseudo FTP encapsulé dans une session ssh). Installer si besoin le paquet proftpd anonymous Re-démarrer le service proftpd Examiner les informations correspondantes dans /var/log/message Ouvrir une session ftp «anonyme» (login: anonymous, mot de passe : adresse mail) sur un machine distante Examiner les informations correspondantes dans /var/log/message de la machine locale et de la machine distante. Tester le transfert d'un fichier dans le sens distant -> local (download) Tester le transfert d'un fichier dans le sens local->distant (upload) Modifier le fichier de configuration de proftpd (/etc/proftpd anonymous.conf pour autoriser les écritures dans le répertoire pub du serveur ftp (/var/ftp/pub) : insérer la section <Directory pub> suivante, avant la section <limit WRITE> <Directory pub> <Limit READ STOR MKD RMD XMKD XRMD> AllowAll IgnoreHidden on </Limit> </Directory> Re-démarrer le service proftpd sur la machine distante Tester de nouveau le transfert d'un fichier dans le sens local->distant (upload). Plannifier des tâches : cron Unix intégre un démon crond qui est chargé de planifier le lancement de tâches avec une périodicité réglables à la minute, l'heure et le jour. crond gère pour chaque utilisateur un fichier crontab, qui décrit la périodicité de lancement et les actions à lancer. On trouve également des fichiers crontab utilisés pour la maintenance périodique de la machine (id=root) qui sont dans les répertoires /etc/cron.daily, /etc/cron.hourly, /etc/cron.monthly et /etc/ cron.weekly. Administration Unix v1.1 page 8/9

Format du fichier crontab : man 5 crontab Visualiser le fichier crontab de root par la commande crontab l Éditer le fichier crontab par la commande crontab e vous êtes sous vi : taper i pour passer en mode insertion et entrer les lignes suivantes SHELL=/bin/sh MAILTO=root # 0,5,10,15,20,25,30,35,40,45,50,55 * * * * echo `date` >> /root/h quitter vi en sauvegardant (:wq) Prédire le résultat de ce fichier crontab Visualiser de nouveau le fichier crontab de root par la commande crontab l Visiter les fichier crontab de la machine. Administration Unix v1.1 page 9/9