L église de Salvezou

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1 Patrimoine architectural CONSEIL GÉNÉRAL DU LOT Inventaire de l architecture médiévale du Lot C A T U S L église de Salvezou Étude monumentale G. SÉRAPHIN - A. CHARRIER - JANVIER 2011

2 CATUS L EGLISE DE SALVEZOU L église Saint-Hilaire de Salvezou (Fig. 1) est un édifice roman. L essentiel de son intérêt ne réside donc pas seulement dans l importance de ses peintures murales du 16 e siècle mais dans le fait qu il s agit d une église romane rurale dont les dispositions sont singulières et que les restaurations ont peu touché jusqu à présent. Un autre caractère important de l édifice tient à son contexte. L église s inscrivait dans l enceinte d une demeure seigneuriale fortifiée dont subsistent des vestiges significatifs et qui constituent le cadre du cimetière actuel (Pl. 1). Le parti général de l église est inhabituel. La nef, rectangulaire, se greffe sur un chœur plus étroit mais plus haut qu elle, et l abside de chœur, semicirculaire, s inscrit paradoxalement dans un chevet quadrangulaire. Cette caractéristique suggère un rapprochement avec l église de Mayrinhac-le-Francal (commune de Rocamadour). Par son allure générale, une construction de moellons éclatés allongés, montés en assises régulières, et animée par des contreforts plats de même nature, l église de Salvezou est également assez proche de celle de Catus. Ces deux rapprochements incitent a priori à attribuer Salvezou au premier art roman, autrement dit à une période correspondant à la première moitié du 11 e siècle. En fait, de nombreuses anomalies, dans le plan comme dans les maçonneries, montrent que l édifice est plus complexe qu il n y paraît au premier examen, et sans doute plus tardif. 1

3 HISTOIRE 1 Les sources écrites sont pauvres et n apportent qu un éclairage incident sur l histoire de l église et du château de Salvezou qui sont indissociables. Au moyen-âge (début du 14 e siècle? ), on sait que l église de Salvezou était une annexe du prieuré de Catus qui était lui-même, depuis 1095 au moins, une possession de l abbaye italienne de Saint-Michel de Cluse 2. Au prieuré de Catus était attaché un territoire féodal : le prieur de Catus agissait en tant que seigneur de Catus et de Salvezou et devait faire hommage pour cette seigneurie à la fois à l évêque de Cahors (hommages du 17 janvier 1390, du 22 mai 1399 du 13 janvier ) et à la fois au baron de Luzech. À la même époque, on sait par un terrier (attribué à l année 1306) que le jurisconsulte, Géraud de Sabanac, bien connu des historiens, était seigneur de Salvezou et de Thédirac. Ces indications montrent qu une seigneurie existait donc à Salvezou au début du 14 e siècle et il est vraisemblable qu elle était tenue directement par les Sabanac, sous la suzeraineté du prieur de Catus, lui-même vassal de l évêque de Cahors et des barons de Luzech 4. En 1340, l émeute des habitants de Salvezou rapportée par Ludovic De Valon 5 nous apprend que le château de Salvezou était alors habité par Hugues de Sabanac, probablement fils de Géraud. Ce château à Salvezou, aujourd hui détruit, a laissé quelques vestiges aux abords de l église. On en connaît les contours par le plan cadastral napoléonien (Fig. 2) et par des photos du début du 20 e siècle 6 (Fig. 3-4). Ses logis enserraient l église sur trois de ses côtés et les rapports étroits qu ils entretenaient avec elle évoquent la configuration de certains prieurés séculiers ou de certaines commanderies dont les églises de Soulomès, de Carlucet, d Anglars- Lacapelle ou, en Tarn-et-Garonne, de Lacapelle-Livron offrent des exemples. L hypothèse que l église ait constitué la chapelle privée du château attenant, parfois évoquée doit cependant être écartée. Au 15 e siècle les Buffet, famille de bourgeois de Cahors, succèdent aux Sabanac, sans doute par alliance. L un d entre eux, Raymond de Salvezou ( ), fils d Hugues de Buffet, a acquis une certaine notoriété, grâce notamment au portrait qu en a fait Brantôme. S illustrant par son talent, ses vertus et son courage, il combattit pour le roi de France en Écosse, avant de partir pour le Piémont où il sut s attirer tous les honneurs en tant que capitaine et passa très vite pour un héros. Il mourut en Italie à l âge de 38 ans 7. En 1783, on sait par la reconnaissance de Jean-François Lassagne, seigneur de Salvezou que le château était alors inhabité et qu il comprenait, entre autres, une petite cour, une écurie et deux pigeonniers. Il sera détruit en 1933 (ou 1935?) par ses propriétaires, partis s établir à Hauteserre (commune de Catus). L église, qui était une succursale de celle de Catus, était dotée de son propre presbytère comme le précise un acte signifié au préfet du Lot par le maire de Catus en Quelques années plus tard ( ), des travaux de rénovation des toitures furent exécutés. La charpente, le plancher et le plafond de l église sont alors changés. Daté de 1899, un devis 1 Les rares données historiques sont tirées, entre autres, des travaux suivants : AKERMANN (Estelle), Inventaire archéologique et monumental de la commune de Catus (Lot), mémoire de maîtrise d'archéologie sous la direction de Mme Nelly Pousthomis-Dalle, Université de Toulouse-Le Mirail, , vol. texte p , vol. Annexes fig ; DELATY (A.), MANGIN (E.), ROQUES (J.-N.), TEISSEIRE (H.), Église Saint- Hilaire de Salvezou, Dossier d étude scientifique, D.E.S.S. Patrimoine BENEJEAM-LERE (Mireille), «Saint-Jean de Catus», dans Congrès Archéologique de France Quercy, SFA, p AKERMANN (E.), p LARTIGAUT (Jean), «Coup d œil sur Luzech vers 1375», dans B.S.E.L., 3 e fascicule, 1979, t. C. p VALON (Ludovic de), Le prieuré de Catus, essai historique et archéologique, 1904 p DRILLERES, «le château de Salvezou», dessin, B.S.E.L., 1 er fascicule 1976 t. XCVII. p LACOSTE (Guillaume), Histoire Générale de la province de Quercy, t. IV p

4 estimatif de travaux à réaliser fait état de la vétusté de la chapelle nord de l église. Rien n indique toutefois que ces travaux furent réellement conduits 8. L insuffisance des sources écrites et figurées fait reposer l essentiel de ce que l on peut connaître de l église et du château sur l analyse des vestiges conservés. Dans l état actuel des choses, l examen de l édifice reste néanmoins limité. L ensemble des maçonneries intérieures est revêtu d un enduit enrichi de décors d époques diverses. L examen des parements n est donc possible qu à l extérieur où le crépi est assez érodé pour laisser apparaître quelques plages du matériau de construction. Les données qui en ressortent restent insuffisantes pour dresser une chronologie complète de l édifice. Elles permettent provisoirement de distinguer cinq grandes périodes de construction et de reprises. Phase 1-a-b-c De l édifice primitif subsistent l ensemble du chevet et les parties basses de la nef sans que l on puisse préciser l ordre de réalisation de ces deux parties. La construction est caractérisée par la régularité des assises de moellons bruts liées en besace (sans chaîne) aux angles. Le caractère vernaculaire de la maçonnerie ne permet pas d assigner une datation précise à cette phase de construction qui est antérieure au 15 e siècle. Phase 1-d La surélévation du chevet, la mise en place du clocher et l essentiel des maçonneries de la nef sont le résultat d une seconde campagne de construction. Cette nouvelle phase est caractérisée par l emploi de pierres en carreaux, montées sur chant et taillées par larges enlèvements au ciseau. Cette seconde phase, antérieure au 15 e siècle, a peut-être suivi de près la première, soit qu elle ait résulté d une reconstruction après effondrement partiel, soit d un changement de matériau ou de technique en cours de réalisation. Les deux phases de construction ont en commun les joints larges de mortier de chaux soulignés au fer (J1). Phase 2 fin du 15 e siècle ou première moitié du 16 e siècle. Le percement d une fenêtre dans l élévation sud, la réfection de la porte d entrée en remployant les pierres d origine sont les témoignages visibles d une phase de restauration générale, intervenue après la guerre de cent ans. Une litre funéraire, peinte directement sur la pierre laisse supposer que l intérieur de l église n a pas été réenduit dans un premier temps. La réfection générale de l angle sud-ouest de l église est antérieure à la mise en place de la tribune actuelle et aux décors de grands rinceaux. Elle pourrait être contemporaine en revanche du décor peint représentant la tentation, la fuite en Egypte et le dit des trois morts et des trois vifs, attribuée à la première moitié du 16 e siècle. Il semble que l église ait reçu extérieurement un enduit lisse. Phase 3 17 e - 18 e siècle. La réfection du décor peint de la partie occidentale de l église est peut-être à associer à la mise en place d une nouvelle tribune ce qui suppose une réorganisation importante des logis attenants à l église, accompagnée d une modification des niveaux. Le décor de plafond agrémenté de toupies pendantes tournées a pu accompagner la réfection générale de la charpente ou être rapporté sur une charpente préexistante. Le ré-arrangement général du chœur avec la mise en place d un retable et la condamnation de la fenêtre d axe, de même que la tribune de chœur sont peut-être à attribuer à la même phase de transformation, ainsi que la réfection de la porte d entrée. 8 Archives Départementales du Lot série 2 O 84/6. 3

5 Phase 4 et 5 19 e siècle Une réfection générale de l église a été entreprise dans le second quart ou le second tiers du 19 e siècle et réalisée apparemment en plusieurs temps. À cette phase de réaménagement doivent être rapportés la réfection du décor peint du chœur, celle du retable et celle de la clôture de chœur dans un style néoclassique ou éclectique. La mise en place de la fausse voûte d arêtes de la nef est peut-être contemporaine de cette phase de travaux, de même que la réfection de la distribution du logis seigneurial attenant dont les nouvelles portes ont été greffées dans l élévation ouest de l église. À en juger par le plan cadastral napoléonien, la chapelle nord était déjà réalisée en Le repercement des fenêtres cintrées du chœur et de l élévation sud est contemporain de la réalisation du décor du chœur. La construction de la sacristie actuelle doit être attribuée à la seconde moitié du 19 e siècle de même que le crépissage général des élévations extérieures. ANALYSE (Pl ) LE CHEVET (Fig. 5) Le chevet de l église se présente sous l aspect d une tour quadrangulaire couverte en bâtière de 11 m de hauteur au goutterot, pour une base de 5 m de côté. Sur ses faces nord et sud, elle est épaulée par deux contreforts plats (0,23/0,30 m x 0,75 m), rétrécis à mi-hauteur par un empattement biseauté, et elle est percée par deux fenêtres chanfreinées en plein cintre. Une fente de jour est présente sur la face orientale dans le pignon de comble. Les traces d une quatrième fenêtre F1, condamnée, apparaissent sous le crépi à hauteur du chœur (Fig. 6-7). Un bourrelet d enduit rubané, à peine visible, laisse supposer qu elle était cintrée. L articulation de ce chœur quadrangulaire et de la nef s opère par d épais contreforts C3 et C4, à l aplomb desquels s élève le clocher. La partie basse du contrefort nord C3 a été arrachée au niveau de la sacristie (Fig. 8). La maçonnerie extérieure du chœur n est homogène qu en apparence. Le parement est constitué de moellons bruts allongés, disposés en assises régulières en partie basse, moins régulières en partie haute. Le crépi de chaux qui les recouvre, bien qu érodé, ne permet pas de délimiter avec précision les différentes campagnes de construction auxquelles ces différences de matériau pourraient éventuellement correspondre. Les assises de moellons se poursuivent en besace sur les angles de l ouvrage qui ne sont donc pas chaînés. Des disparités dans le calibre des pierres d angle y apparaissent, notamment à l angle nord-est. À hauteur de la naissance de la voûte du chœur (3,5 m environ), les moellons d angle assez irréguliers de la partie basse sont surmontés à l est par deux pierres importantes, de 1 m de longueur environ, au-dessus desquelles on remarque cinq à six assises de pierres plus régulières, qui ne correspondent plus exactement aux assises d appareil. Plus haut, un nouveau changement dans l appareillage de l angle, à la hauteur du couronnement du contrefort nord, correspond également à un changement dans la maçonnerie de l élévation nord où les assises deviennent moins régulières (Fig. 9). Le crépi qui recouvre la majeure partie des élévations sud et est semble contemporain ou postérieur à la mise en place des deux fenêtres cintrées nord et sud F3, F4. Il est donc moderne. Sous les vestiges du crépi apparaissent des joints lissés soulignés au fer J1 (Fig. 10) appartenant à un état plus ancien. Ces joints sont encore bien visibles, jusqu à une hauteur de 4 à 5 m, sur l élévation est, à proximité de la fenêtre de chœur condamnée et sur l élévation nord dans les parties protégées par le toit de la sacristie. Dans ce qui semble être la maçonnerie de bouchage de l ancienne fenêtre d axe du chœur, c est un mortier de terre rouge 4

6 qui apparaît sous le crépi moderne. Au sud, la liaison entre l élévation du chœur et le premier contrefort de la nef est entièrement recouverte de crépi et n est pas observable. Les deux fenêtres en plein cintre F3, F4, qui éclairent le chœur au nord et au sud sont percées à proximité des contreforts minces C1, C2 derrière lesquels leurs piédroits semblent s encastrer. Ces deux fenêtres résultent néanmoins d un repercement. Les matériaux des encadrements sont hétérogènes de même que les cintres extérieurs, constitué chacun de deux pierres délardées non extradossées. Certains de ces éléments sont ciselés et semblent correspondre à des remplois, d autres sont bouchardés. Les appuis, bruts, interrompent le chanfrein des piédroits qui sont donc dépourvus de congés. Les maçonneries intérieures du chœur sont enduites en totalité et portent un décor du 19 e siècle, couvrant les élévations et la voûte en cul de four (Fig. 11). Outre le fait que son abside semi-circulaire ne correspond pas au tracé quadrangulaire extérieur, d autres discordances y apparaissent. On remarque en effet l absence de l arc triomphal qui aurait dû correspondre aux épais contreforts extérieurs, de même que l absence de tout support intermédiaire à la jonction de la travée droite et de l abside, au droit des contreforts minces. L autel et le retable, généralement attribués au 17 e siècle semblent avoir été remontés dans la première moitié ou vers le milieu du 19 e siècle, en même temps qu était mise en place la table de communion en fer forgé. Ces aménagements sont apparemment antérieurs au percement des fenêtres latérales qui ont amputé les pilastres à l antique, peints sur les murs. Elles sont probablement contemporaines des vitraux signés Gesta, qui dateraient des dernières décennies du 19 e siècle. Le chœur de l église de Salvezou est surmonté d une chambre, accessible par les combles. Cette chambre aux murs épais (près d 1 m) et dont la maçonnerie est très soignée n était éclairée que par une étroite fente de jour, à l est. Sa porte d accès (Fig. 12), dans l élévation ouest, est couverte par un linteau monolithe et était fermée par une épaisse barre coulissante (Fig. 13). Portée par un grand arc adossé au chœur, elle ouvrait sur une tribune clôturée par un garde-corps à balustres tournés du 17 e siècle (Fig. 14). Sans la présence de cette tribune, cette disposition singulière évoquerait les refuges que l on suppose avoir été établis lors de la guerre de cent ans au-dessus de l abside de plusieurs églises du Quercy (Cassagnes, Saint- Caprais, Nuzejouls etc.). La tribune placée au-dessus de l entrée de chœur suggère cependant d autres rapprochements. Elle n est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, les dispositions observées à l église périgourdine de Saint-Cyprien où la tour établie sur le choeur ouvrait sur la nef par une tribune, ou encore celles de l église prieurale d Anglars où la tour et sa tribune occupaient en revanche la partie ouest. Ces exemples conduisent à supposer qu à Salvezou, la tour établie sur le chœur a pu correspondre à un ancien dispositif défensif lié à la seigneurie laïque dont le prieur de Catus jouissait sur le lieu. LE CLOCHER ET LES CONTREFORTS EPAIS Le contrefort épais C3 de l élévation sud, établi à la jonction du chevet et de la nef présente des disparités de mises en œuvre qui résultent manifestement du phasage de la construction (Fig. 15). Celui de la face nord, dont la partie basse est arrachée, présentait une superposition semblable. Jusqu à 2 m de hauteur environ, le contrefort épais de la face sud (0,91 x 0,32 m) est parementé comme le chevet de moellons éclatés allongés en assises régulières. Ces premières assises paraissent liées aux maçonneries du chevet ainsi qu aux toutes premières assises de la nef. Au-dessus, des assises de grands carreaux (35 à 40 cm de hauteur) s intercalent dans la maçonnerie de moellons. L ensemble de ces parements est lié par des joints de chaux ocre rose, soulignés au fer (Fig. 16), semblables à ceux du chevet. Ces joints sont particulièrement 5

7 bien conservés sur l élévation nord qui montre qu ils se poursuivent sur la nef (visible dans la sacristie ; Fig. 17). À 4,60 m de hauteur environ, l appareillage change. Six assises assez régulières de pierre de taille de faible épaisseur (10 à 14 cm d épaisseur, donc posées en délit?) constituent la partie haute sous le couronnement taluté. Au-dessus du couronnement taluté, le contrefort est surmonté par une chaîne d angle en pierres de tailles de cinq assises, correspondant à l épaulement de la nef à la jonction du chevet. La mise en œuvre de la chaîne d angle est comparable à celle de la partie haute du contrefort et semble contemporaine. La tour-clocher, constituée de trois murs et ouverte à l ouest, surmonte la chaîne d angle en reconduisant la maçonnerie de moellons allongés sans chaîne d angle des parties basses de l église. Son assiette correspond à celle de la tribune de chœur. L ELEVATION SUD DE LA NEF (Pl. 5-6 ; Fig. 18) Extérieurement, la nef est articulée en trois travées, délimitées par des contreforts plats de dimensions semblables (0,71 m x 0,24 m) ne correspondant à aucune articulation intérieure. Il semble donc que les contreforts aient correspondu à des travées de poutraison d une nef sous charpente. Les trois fenêtres percées dans l élévation sud, sont elles-mêmes sans lien avec la logique de l architecture extérieure. La nef est actuellement couverte par une fausse voûte d arêtes de deux travées, constituée d un lattis plâtré. Une tribune accessible par un escalier occupe la partie ouest (Fig. 19). L élévation nord de la nef a été fortement bouleversée par l ouverture de la chapelle nord, par l adjonction d une sacristie au 19 e siècle et par l accolement des logis seigneuriaux. Ses dispositions anciennes ne sont donc plus observables que sur la partie ouest. L étude des élévations de la nef se réduit donc pour l essentiel à l analyse de l élévation extérieure sud, elle-même limitée par l importance des plages de crépi encore en place. La porte d entrée P1 (Fig. 20), rectangulaire, est couverte par un linteau appareillé en platebande. L arrière voussure est en arc segmentaire. Elle était fermée par une barre de fermeture coulissante. Le tableau extérieur est remarquable par son épaisseur (0,31 m). Seul les six premières assises du piédroit de gauche (ouest) portant les traces d enduit souligné au fer sont liées à la maçonnerie médiévale voisine. Elles sont caractérisées par l alternance de pierres en carreaux et en boutisse. En vis-à-vis, le piédroit de droite (est) qui présente un assemblage différent est déconnecté de la maçonnerie attenante et provient donc d un remontage. Le couvrement droit et les assises supérieures des piédroits, montés avec un mortier brun, interrompent les joints d origine soulignés au fer et appartiennent donc à une troisième campagne de travaux. Trois couches d enduit sont observables dans ce secteur. Au-dessus du mortier médiéval à joints tirés au fer, une couche d enduit lissé clair, badigeonné, a revêtu l ensemble de l élévation. La mise en place du linteau de la porte a occasionné une réfection localisée de ce premier enduit, antérieurement au recrépissage général de la seconde moitié du 19 e siècle (Fig. 21). Le cintre du couvrement intérieur, dissymétrique, pourrait avoir été rétréci. Sa configuration ne peut correspondre qu à un couvrement extérieur en linteau et exclut l hypothèse d un couvrement cintré. Les tableaux intérieurs portent les traces d une litre funéraire peinte directement sur la pierre, semblable à celle que l on observe sur les piédroits de la fenêtre de la troisième travée (Fig. 22). 6

8 La fenêtre F7, couverte en plein cintre, qui éclaire la tribune au sud, est chanfreinée avec appui brut. Le cintre de son couvrement est constitué de deux pierres délardées, l une taillée au ciseau, l autre à la boucharde. Elle est semblable à celles qui éclairent le chœur et doit en être contemporaine. Son repercement correspond à une plage de crépi gris ocré qui se superpose à un crépi ocré plus ancien. L embrasure intérieure, plâtrée sectionne le décor à grands rinceaux rouges de la tribune. L encadrement d une porte murée P 3 apparaît dans la première travée de la nef (élévation sud). Cette porte permettait un accès direct à la tribune depuis les logis seigneuriaux attenants. Son seuil extérieur se situe quarante centimètres plus bas que le niveau de plancher actuel de la tribune occidentale. À moins de supposer des marches, il est vraisemblable que cette porte ait été liée à une tribune antérieure à la tribune actuelle. La partie visible de la porte, sur le parement extérieur de l église correspond à son encadrement d embrasure intérieure (Fig. 23). L encadrement de la porte, se trouvant côté tribune, est aujourd hui totalement masqué par l enduit portant le décor peint de rinceaux rouges. La porte murée est donc antérieure à ce décor. L appareillage en plate bande de son arrière-linteau ne permet cependant pas de la situer avant la fin du 15 e siècle. La cohérence apparemment parfaite de la baie avec le parement extérieur de l église laisse supposer son appartenance à une reconstruction partielle de l angle sud-ouest de celle-ci. Les contreforts Les trois contreforts C5, C6, C7, qui délimitent les travées de la nef sur l élévation extérieure sont semblables entre eux. Contrairement à ceux du chevet, ils sont constitués d assises moyennes de pierres de taille faisant alterner carreaux et boutisses. Ils rappellent en cela le montage de la partie supérieure du contrefort épais qui présente par ailleurs des traces de taille analogues (Fig ). En partie basse, on retrouve des assises de moellons allongés semblables à celles du chevet. Ces assises inférieures s interrompent au milieu de la troisième travée (Fig. 26), indiquant une reprise R1 que les plages d enduit subsistantes ne permettent pas d interpréter avec certitude. Cette rupture d assises correspond à un défaut d alignement qui pourrait résulter du raccord de la nef sur un chœur préexistant. Une autre hypothèse revient à supposer l interposition d une maçonnerie de bouchage entre le contrefort épais C3 et la rupture d assise R1. Fenêtre haute de la deuxième travée La fenêtre en lancette F6 de la deuxième travée résulte d un repercement tardif dans la maçonnerie de la nef. Contrairement à celle de la première travée et à celles du chœur, son appui est chanfreiné. Le cintre de la fenêtre est composé de trois pierres. Le percement de la fenêtre a sectionné le décor peint de la Tentation. Fenêtre de la troisème travée La fenêtre F5 percée dans la troisième travée de l élévation sud est en plein cintre et encadrée par un chanfrein sensiblement plus large que celui des autres fenêtres. Son encadrement est enduit est souligné par un chambranle lissé et chaulé, attribuable sans doute au 19 e siècle. Les pierres d encadrement, de même que celles de l embrasure intérieure, portent des traces de taille à la gradine ou à la bretture (Fig ), outil caractéristique de la fin du 15 e ou du 16 e siècle. L interruption du décor peint par l arc de l embrasure intérieure semble résulter d une réparation. Le tableau intérieur gauche porte les traces d une litre peinte directement sur la 7

9 pierre, semblable à celle que l on observe sur le tableau de la porte voisine (P1). Elle semble démontrer l antériorité de la fenêtre sur le décor de la Tentation, lui-même attribué à la première moitié ou au milieu du 16 e siècle. L ELEVATION NORD L élévation nord, en grande partie éventrée lors de la mise en place de la chapelle nord, n est observable qu à ses extrémités est et ouest. À l est, l adossement de la sacristie du 19 e siècle a entraîné la dépose de l ancien contrefort C4 en partie basse. Les anciens joints à la chaux ocre, soulignés au fer y sont assez bien conservés en revanche. La partie occidentale de l élévation a été dégagée au siècle dernier par la disparition des logis seigneuriaux qui s y étaient adossés. À la jonction de la chapelle nord, on observe à quelques mètres de hauteur les vestiges d une porte condamnée P5 d apparence médiévale, dans une plage de maçonnerie fortement restaurée (Fig. 29). Le linteau de la porte a disparu et il ne subsiste que le piédroit de droite, constitué de moellons grossièrement équarris. Cette porte apparaît à l intérieur au niveau de la tribune seigneuriale dont la balustrade est venue s encastrer dans la maçonnerie de bouchage. Elle correspondait donc à une tribune antérieure à l état actuel. À l angle nord-ouest une rupture dans le parement médiéval en partie basse correspond à l arrachement d un ancien contrefort C8, symétrique de celui (C7) qui occupe aujourd hui l angle sud-ouest (Fig. 30). L ELEVATION OUEST (Fig. 31) L élévation occidentale est en grande partie revêtue extérieurement d enduits qui sont les vestiges des anciens enduits intérieurs des logis seigneuriaux qui s y adossaient sur quatre niveaux. Ces enduits ne permettent pas de mesurer exactement l importance de ce qui subsiste des maçonneries médiévales primitives, repérables par plages à la qualité particulière de leur mise en œuvre. À l intérieur de l église, les enduits refaits au 19 e siècle et tombés en partie, laissent apparaître un enduit plus ancien, décoré de grands rinceaux rouges portant des fleurs jaunes et de faux appareil dans les mêmes teintes. Ces décors peuvent dater du 17 e siècle (Fig. 32). Deux percements condamnés (P4 et F8), visibles sur l élévation intérieure, semblent appartenir à l édifice médiéval. Aucun des deux n apparaît à l extérieur, indice que des réfections de parement ont pu y être importantes. La porte P4 (Fig. 33) : cette ancienne ouverture se présente aujourd hui sous la forme d une armoire murale couverte en plein cintre, de 0,80 m de largeur environ. Extérieurement, aucune trace de cette niche n est observable mais on remarque que son emplacement correspond à une large plage de parement remontée en sous-œuvre, reprise qui accrédite l hypothèse de la condamnation d une ancienne porte. Par sa largeur et sa hauteur, cette ouverture évoque en effet les portes étroites que l on rencontre dans un certain nombre d églises romanes de la région. On peut mentionner l exemple de l église de Maussac (commune de Gindou) où une porte étroite en plein cintre ouvre dans l élévation occidentale sur un étroit passage séparant aujourd hui l église du logis voisin. La fenêtre F8 : Au premier étage, l échelle d accès aux combles passe devant une ancienne fenêtre bouchée F8 dont l embrasure intérieure, étroite et couverte en plein cintre, est décorée de faux appareil à double joint, rouge, jaune et gris. Les proportions de cette baie laissent supposer qu elle appartient à l édifice roman. Extérieurement son emplacement correspond à 8

10 une plage d enduit qui ne permet pas d observer les dispositions de son encadrement, à supposer qu il soit toujours présent. Au premier étage, près de l angle sud-ouest est ouverte une porte rectangulaire P6 (Fig. 34) qui donnait initialement accès à la tribune depuis les logis. Cette porte, murée (après la disparition du château en 1932?) n apparaît plus à l intérieur. Son encadrement est composé de pierres de taille dressées au rustique après ciselure périphérique, dont certaines proviennent de remploi et montrent des traces d anciennes moulurations du 15 e siècle (taillées à la bretture ; Fig. 35). Ces traces de taille conduisent à l attribuer au 17 e siècle. La porte, réinsérée dans la maçonnerie médiévale, est solidaire toutefois de l angle sud-ouest qui procède donc d un remontage tardif dans la majeure partie de son élévation. L angle opposé (nord-ouest) était initialement épaulé par un contrefort plat C8 semblable au contrefort C7. L arrachement de ce contrefort disparu est visible sur l élévation nord (Fig. 36). Trois piédroits de portes, étagées sur trois niveaux y sont accrochés. Ces portes permettaient la distribution intérieure des logis attenants à l église et ne sont donc pas directement liées à celle-ci. Elles ne semblent pas antérieures au début du 19 e siècle. SACRISTIE (Fig. 37) Le plan de la sacristie actuelle ne correspond pas à celui qu indique le cadastre napoléonien. Elle a donc été reconstruite après Sa mise en place (ou celle de la sacristie primitive?) a nécessité le percement d une porte dans le chœur. Son élévation nord est animée par le débord d un ancien caisson de latrines. CHAPELLE NORD Le plan trapézoïdal (en parallélogramme) de la chapelle a vraisemblablement été dictée par les dispositions des anciens logis seigneuriaux dans l emprise desquels elle a été aménagée. Le défoncement extérieur de son élévation ouest pourrait correspondre à une ancienne cheminée (Fig. 38). L épais crépi qui recouvre actuellement cette élévation ne permet pas d être plus précis. La fenêtre en plein cintre ouverte dans l élévation nord de la chapelle date du 19 e siècle à en juger par ses dimensions et par les traces de boucharde de son encadrement. Des ruptures et des pierres de calages montrent qu elle a été repercée dans un mur antérieur où elle semble avoir remplacé une fenêtre à peine plus ancienne dont le linteau à feuillure aurait été conservé (Fig. 39). COUVREMENT ET TRIBUNES Le chœur de l église est couvert par une voûte en cul de four prolongeant une travée droite couverte par un berceau en anse de panier. L intrados de la voûte est entièrement revêtu d un enduit portant un décor peint de style éclectique, de la seconde moitié du 19 e siècle. L absence d arc triomphal à l entrée du chœur, au droit des contreforts C3 et C4 constitue une singularité que le revêtement actuel des maçonneries ne permet pas d expliquer. Le tracé en anse de panier de la voûte de chœur conduit toutefois à soupçonner une réfection tardive qui pourrait être attribuée au 17 e siècle. 9

11 La partie de la nef précédant le chœur est couverte par un arc, également en anse de panier, qui correspond à l emprise du clocher. Cette arc portait une tribune ouvrant sur la nef, dont le garde-corps, constitué d une balustrade en bois tourné, est en partie conservé dans les combles bien que masqué par un cloisonnage. Ce dispositif, pourrait dater du 17 e siècle ou du début du siècle suivant. L accès primitif à cette tribune orientale n est pas connu. Les traces d un limon d escalier déposé, peut-être compatible avec le décor peint du 16 e siècle, semblent apparaître dans l élévation intérieure nord de la nef (Fig. 40 a-b). Cette trace oblique ne correspond pas exactement à la tribune dont le garde-corps traverse, par ailleurs, la totalité de la largeur de la nef sans réserver de trémie de passage. L absence de supports intérieurs correspondant aux contreforts extérieurs conduit à supposer que la nef médiévale était charpentée. Elle est couverte aujourd hui par une fausse voûte d arêtes constituée d un lattis plâtré. Les supports de cette fausse voûte de deux travées, sont constitués par six culots de pierre. Les deux culots établis à l est représentent des têtes d hommes au style indéterminé (Fig ). Leur mise en place a détérioré les plages d enduit peint du 16 e siècle. Les deux culots du centre sont pyramidaux de même que ceux de l élévation ouest, qui sont terminés par une boule et qui ont eux-même défoncé l enduit peint de grands rinceaux rouges. Au-dessus de la fausse voûte, les entraits de la charpente de toiture actuelle, portée par des fermes à arbalétriers croisés, sont dotés de rainures d entrevous et ornés en sous-face de toupies tournées qui démontrent qu ils ont constitué le plafond de la nef du 17 e siècle (Fig. 43). La tribune occidentale est accessible par un escalier suspendu du 19 e siècle depuis la nef. Son garde corps constitué de barreaux droits tournés sur la pointe a remployé un ancien appui du 17 e siècle. Trois accès plus anciens, permettant une communication directe avec les anciens logis seigneuriaux attenants ont été condamnés. Les deux plus anciens percés dans les élévations nord et sud, correspondent à une tribune dont le sol était plus bas de 0,50 m au moins. La mise en place de la tribune actuelle s est accompagnée de la réfection d une fausse plinthe d enduit badigeonné en gris. Le décor de grands rinceaux rouges à fleurs jaunes est porté par un enduit à la terre plus ancien qui, lui-même, a recouvert le mortier rose médiéval. LE CHÂTEAU Il ne reste que de maigres vestiges de l ancien château de Salvezou dont il semble que l essentiel ait été démoli par ses propriétaires en 1932 ou 1935 (Fig. 3). Ses dispositions anciennes sont connues par de vieilles photographies (cartes postales) et par le plan cadastral napoléonien. Le terme de «repaire» paraît plus approprié pour cet édifice aux dimensions relativement modestes, même si ses logis dominaient sensiblement l église contre laquelle il s adossait et à laquelle il était intimement lié. Il se composait de deux corps de logis soudés en équerre autour d une cour et d une tour maîtresse quadrangulaire. Un mur d enceinte, flanqué par une tourelle de défense, fermait la cour sur ses deux fronts est et sud. La tour-maîtresse, de plan carré et d environ 8 m de côté était comparable par son calibre à celles des châteaux de Peyrilles, de Saint-Chamarand, de Salviac ou de Laborie, édifiées entre la seconde moitié du 13 e siècle et les premières décennies du siècle suivant. Ses vestiges conservés se réduisent à la tourelle de flanquement et à des arrachements solidaires de la maçonnerie de l église. 10

12 La tourelle de flanquement (Fig. 44) La tourelle de flanquement, de plan circulaire, est de dimensions modestes : 3,35 m de diamètre. Elle est construite en maçonnerie de blocage de moellons bruts. Le fait qu elle soit intégrée aujourd hui à la clôture du cimetière pourrait induire qu elle fortifiait initialement un mur d enceinte, ce que semble confirmer une carte postale du début du 20 e siècle. On observe en fait qu elle flanquait à l origine un corps de logis ou, du moins, un corps de coursières de deux étages, comme le montrent ses trois portes d accès superposées. Les murs épais de 0,71 m, réservent un espace intérieur exigu de 1,95 m de diamètre. La salle basse était séparée d un premier étage par un plancher dont subsistent les traces d encastrement. Le niveau de couronnement, aujourd hui crénelé, correspond à un second étage, accessible comme les deux premiers niveaux par les pièces du logis attenant. Il convient donc de restituer un toit conique (sans doute en poivrière) sur l ouvrage. Chacun des deux premiers niveaux disposait de trois embrasures de tir. Celles du rez-dechaussée sont disposées aux pointes d un triangle équilatéral, les tableaux d ébrasement correspondant chacun au tiers d un côté. Les fentes de tir du rez-de-chaussée sont semblables et sont constituées d une fente droite de visée élargie à la base par un trou de tir circulaire de faible diamètre (Fig. 45). Celles du premier étage sont courtes, cruciformes, et dépourvues de trou de tir (Fig. 46). Le faible calibre de ces embrasures et des armes auxquelles elles s adaptaient, bien que leur dessin soit encore conforme aux modèles de la seconde moitié du 15 e siècle, indique que l ouvrage n est probablement pas antérieur aux dernières décennies du 16 e siècle. Une embrasure murée, semblable à celles du rez-de-chaussée de la tour, est encore visible dans le mur du cimetière à l ouest. Elle montre que la tour et les bâtiments attenants étaient sans doute contemporains. La photographie du début du 20 e siècle montre que le bâtiment initialement greffé sur la tourelle ronde n existait plus à cette époque. Il avait cédé la place à une courtine ou à un mur de clôture, enfermant une cour. Le portail de cette cour, ouvrant au sud était surmonté par un fronton triangulaire laissant supposer qu il s agissait d un ouvrage classique ou néoclassique, postérieur au milieu du 17 e siècle et, sans doute, antérieur au milieu du 19 e siècle. 11

13 Bibliographie AKERMANN (Estelle), Inventaire archéologique et monumental de la commune de Catus (Lot), mémoire de maîtrise d'archéologie sous la direction de Mme Nelly Pousthomis-Dalle, Université de Toulouse-Le Mirail, , vol. texte p , vol. Annexes fig BENEJEAM-LÈRE (Mireille), «Saint-Jean de Catus», dans Congrès Archéologique de France Quercy, SFA, p CLAVAL (G.), «Raymond de Salvezou ( )», dans BSEL, t. XCVI (1975-2), p DELATY (A.), MANGIN (E.), ROQUES (J.-N.), TEISSEIRE (H.), Église Saint-Hilaire de Salvezou, Dossier d étude scientifique, D.E.S.S. Patrimoine DRILLÈRES, «le château de Salvezou», dessin, B.S.E.L., 1 er fasc t. XCVII. p. 37. DUCHÊNE (Gaëlle), Etude préalable aux travaux de restauration de l église de Salvezou Commune de Catus, Lot, septembre LACOSTE (Guillaume), Histoire Générale de la province de Quercy, t. IV p LARTIGAUT (Jean), «Coup d œil sur Luzech vers 1375», dans B.S.E.L., 3 e fascicule, 1979, t. C. p VALON (Ludovic de), Le prieuré de Catus, essai historique et archéologique, 1904 p

14 Figures Fig. 1 Église de Salvezou, vue depuis le sud-ouest sur l église et sur la tourelle de flanquement conservée. Fig. 2 Église de Salvezou, plan cadastral de 1831, dit cadastre napoléonien. 13

15 Fig. 3 Église de Salvezou, photographie ancienne, non-datée, visible dans la salle communale. Fig. 4 Église de Salvezou, dessin, DRILLÈRES, «le château de Salvezou», dessin, B.S.E.L., 1 er fasc t. XCVII. p

16 Fig. 5 Église de Salvezou, chevet vu depuis le sud-est. Fig. 6 Église de Salvezou, chœur, élévation est, fenêtre d axe bouchée Fig. 7 Église de Salvezou, chœur, élévation est, fenêtre d axe bouchée, détail du joint rubané. 15

17 Fig. 8 Église de Salvezou, élévation nord de la nef, vue depuis la sacristie. Emplacement du contrefort C4 arraché. Fig. 9 Église de Salvezou, élévation nord du chœur. 16

18 Fig. 10 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, détail du contrefort C3, joints soulignés au fer. Fig. 11 Église de Salvezou, vue du chœur depuis la nef. 17

19 Fig. 12 Église de Salvezou, élévation ouest de la chambre établie au-dessus du chœur. Fig. 13 Église de Salvezou, élévation ouest de la chambre établie au-dessus du chœur, tableau et trou «barrier» de la porte d entrée. Fig. 14 Église de Salvezou, gardecorps à balustres tournés de la tribune établie au-dessus du chœur. 18

20 Fig. 15 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, contrefort C3, changement de maçonnerie. Fig. 16 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, joints soulignés au fer. 19

21 Fig. 17 Église de Salvezou, élévation nord du chœur, vue depuis la sacristie, joints soulignés au fer. Fig. 18 Église de Salvezou, élévation sud de l église. 20

22 Fig. 19 Église de Salvezou, vue de la tribune occidentale depuis le chœur. Fig. 20 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, porte d entrée P1. 21

23 Fig. 21 a Église de Salvezou, élévation sud au niveau de la porte d entrée P1. Fig. 21 b Église de Salvezou, élévation sud au niveau de la porte d entrée P1. Analyse des enduits superposés : 1 : enduit lissé clair ; 2 : enduit ocre rosé lié à le réinsertion du linteau de la porte ; 3 : crépi 19 e. 22

24 Fig. 22 Église de Salvezou, détail des tableaux intérieurs de la porte d entrée P1. La pierre est directement recouverte par une litre funéraire. Fig. 23 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, détail de la porte bouchée P3. Fig. 24 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, contrefort C6, détail des traces de taille. 23

25 Fig. 25 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, contrefort C3, partie supérieure, détail des traces de taille. Fig. 26 Église de Salvezou, élévation sud de la troisième travée de la nef, rupture R1. Fig. 27 Église de Salvezou, élévation sud de la nef, détail des traces de taille à la gradine de la fenêtre F5. 24

26 Fig. 28 Église de Salvezou, élévation intérieure sud de la nef, détail des traces de taille à la gradine de la fenêtre F5. Fig. 29 Église de Salvezou, élévation nord de la première travée de la nef, porte bouchée P5. Fig. 30 Église de Salvezou, élévation nord de la nef, emplacement du contrefort C8 arraché. 25

27 Fig. 31 Église de Salvezou, élévation occidentale. Fig. 32 Église de Salvezou, intérieur, angle nord-ouest, détail du décor peint. 26

28 Fig. 33 Église de Salvezou, intérieur, élévation occidentale, porte bouchée P4. Fig. 34 Église de Salvezou, élévation occidentale, porte condamnée P6 donnant autrefois accès à la tribune. Fig. 35 Église de Salvezou, élévation occidentale, porte condamnée P6 donnant autrefois accès à la tribune. Détail des traces de taille au rustique. 27

29 Fig. 36 Église de Salvezou, élévation nord de la nef, vue de la sacristie et de la chapelle nord. Fig. 37 Église de Salvezou, élévation ouest de la chapelle nord. Emplacement d une ancienne cheminée liée au logis attenant? Fig. 38 Église de Salvezou, élévation nord de la chapelle nord, fenêtre. 28

30 Fig. 39-a Fig. 39-b Fig. 39 a et b -Église de Salvezou, intérieur, élévation nord de la nef traces d un ancien limon d escalier. 29

31 Fig. 40 Église de Salvezou, intérieur, nef, culot situé dans l angle nord-est. Fig. 41 Église de Salvezou, intérieur, nef, culot situé dans l angle sud-est. 30

32 Fig. 42 Église de Salvezou, intérieur, combles, plafond (17 e?) à toupies tournées. Fig. 43 Église de Salvezou, tourelle de flanquement. Fig. 44 Église de Salvezou, tourelle de flanquement, fente de tir du rez-dechaussée : la fente de visée, droite, est élargie en partie basse par un trou de tir circulaire. 31

33 Fig. 45 Église de Salvezou, tourelle de flanquement, fente de tir du premier étage : courte et cruciforme elle est dépourvue de trou de tir. 32

34 m Tour d'angle, plan de détail au niveau du rez-de-chaussée limites de l'enclos prieural cimetière ancienne cour m N anciens logis emplacement de la tour maîtresse CATUS Église de Salvezou Plan d ensemble et détail de la tourelle de flanquement Dessin G. Séraphin janvier 2011 PLANCHE 1

35 C8 P5 C4 C2 F4 P2 P4 F8 F1 P6 F7 F6 F5 C1 F3 P3 C7 CATUS Église de Salvezou Plan au sol Relevé G. Séraphin - A. Charrier - janvier 2011 C6 P1 C5 F5 C m N PLANCHE 2

36 m N Phase 1a Phase 1b C8 C4 C2 F4 P2 P4 F1 F7 F6 F5 C1 F3 C7 CATUS Église de Salvezou Phasage G. Séraphin - janvier 2011 P3 C6 P1 C5 F5 C3 PLANCHE 3

37 m N Phase 1a Phase 1b C8 C4 C2 F4 P2 P4 F1 F7 F6 F5 C1 F3 P3 C7 CATUS Église de Salvezou Restitution hypothétique de l église médiévale G. Séraphin - janvier 2011 C6 P1 C5 F5 C3 PLANCHE 4

38 CATUS Église de Salvezou Élévation sud - pierre à pierre Relevé G. Séraphin - janvier m F7 F6 P3 F5 J1 F3 J1 J1 R1 C7 C6 C1 C5 C3 PLANCHE 5 P1

39 CATUS Église de Salvezou Élévation sud phasée m Relevé G. Séraphin - janvier 2011 Phase 1a Phase 2 Phase 1b Phase 3 Phase 1c Phase 4 et 5 Phase 1d PLANCHE 6

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