F.A.Q. PROTECTION DIURNE GUIDE DES QUESTIONS REGULIEREMENT POSEES

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1 Bulletin n X 01 - J 02 F.A.Q. PROTECTION DIURNE GUIDE DES QUESTIONS REGULIEREMENT POSEES SOMMAIRE : *Q1: Les spécialistes en détection sur sites en activité proposent plusieurs technologies de détection, POURQUOI? *Q2: Protection mécanique ou électromagnétique? *Q3: Utilité du comportement du public. *Q4: Parmi les techniques de détections électroniques de prévention vol et vandalisme sur sites en activité,on compte quatres technologies phares, quelles sont-elles? *Q5: Comment obtenir un dispositif interactif efficace? *Q6: Quelle est la technologie de détection la plus efficace? *Q7: Pourquoi y a t-il complémentarité entre les détecteurs diurnes et alarmes anti-intrusion, autrement appelées alarmes nocturnes? *Q8: Pourquoi ne pas utiliser les détecteurs diurnes en alarmes nocturnes? *Q9: Pourquoi les détecteurs diurnes ne sont-ils pas agrées? *Q10: Pourquoi les détecteurs de présence ont-ils la réputation d être plus sensibles aux fausses alarmes? *Q11: Pourquoi y a t-il une différence de traitement du signal entre détection diurne et détection nocturne? *Q12: Complémentarité alarme diurne / détection intrusion (alarmes nocturnes) *Q13: En quoi est-il interessant d avoir une assistant électronique? *Q14: Pourquoi deux niveaux de détection? *Q15: Utilité de deux seuils de détection sur les détecteurs électromagnétiques *Q16: Utilité de l intéractivité des détecteurs VOTRE SPECIALISTE EN DETECTION DE PRESENCE SUR LES SITES EN ACTIVITE info@codine.be web :

2 F.A.Q. Bulletin n X 02 - J 02 Q1: LES SPECIALISTES EN DETECTION SUR SITES EN ACTIVITE PROPOSENT PLUSIEURS TECHNOLOGIES DE DETECTION. POURQUOI? Chaque technologie a ses avantages et ses contraintes. Un choix judicieux permet de satisfaire de façon optimale à l ensemble des critères mis en jeux, parmis lesquels on retrouve notamment : le niveau de risques à couvrir, les moyens d interventions, les contraintes scénographiques le budget disponible Q2: PROTECTION MECANIQUE OU ELECTRONIQUE? Les systèmes de protection mécaniques sont utiles pour retarder la durée d exécution d un délit, et donc dissuader l intru en quête d une proie facile. Plus longue sera la période nécessaire à l exécution d un délit plus efficace sera sa parade. Un intru privilégiera toujours une proie facile, d exécution rapide et dans un lieu ou l intervention est lente ou mal organisée. En l absence de détection électronique pour signaler le délit, l intru opère plus longtemps en toute impunité et a le temps de s éclipser avant irruption du service de surveillance et interpellation. Cela est particulièrement vrai dans des édifices accessibles au public, pendant les périodes d ouverture, les accès étant libres et l effet de foule aidant, il est plus aisé à l intru de disparaître impunément qu en période de fermeture. A l inverse donc des période d inactivité durant laquelle évidement, la seule présence d une personne non recensée dans les lieux en fait automatiquement le suspect n 1. En présence du public il faut pouvoir discerner sélectivement l intru sans heurter les visiteurs consciencieux. Conclusion : la détection électronique prévient le délit dès son irruption (voir avant son exécution) est donc le complément idéal de la protection mécanique qui ralentit l exécution du délit. Q 3: UTILITE DU COMPORTEMENT DU PUBLIC. En période d activité il faut distinguer efficacement et rapidement l intru parmi un public respectueux, parfois nombreux et ce sans risques d erreurs afin de ne pas choquer le public bienveillant. Le public par son attitude, peut efficacement aider les services de surveillance internes. Ceci est particulièrement vrai en cas d utilisation de détecteurs électroniques préventifs munis d une signalisation locale. En effet, en cas de délit, le public respectueux, dérangé dans sa contemplation se tourne vers l intru avec un regard désapprobateur. Ce dernier décontenancé, se sentant visé, en restera bien souvent là. Si tel n est pas le cas, le surveillant ou responsable d acceuil qui, alerté par la signalisation interviendra sur les lieux quelques instants plus tard, découvrira rapidement l auteur du délit de part son comportement suspect, ainsi qu en suivant le regard du public braqué sur le suspect. S il s agit d une tentative involontaire, géné, l auteur se tiendra à l écart des oeuvres par la suite. Dans un même temps le public respecteux réfléchira et écartera de sa pensée toute tentation de s approcher trop près des oeuvres et valeurs et avortera toute tentative ultérieure avant son irruption.

3 Bulletin n X 03 - J 02 F.A.Q. Q4: PARMI LES TECHNIQUES DE DETECTIONS ELECTRONIQUES DE PREVENTION VOL ET VANDALISME SUR SITES EN ACTIVITE ON COMPTE QUATRES TECHNOLOGIES PHARES. QUELLES SONT-ELLES? La détection de présence électromagnétique par effet de proximité: dont Codine est pionnier et leader du marché, avec une large gamme fiable,peformante et éprouvée.. (permet une détection préventive depuis le contact jusqu à une distance de 80cm). La détection gravimétrique : détection par mesure de variation de poids. La détection infra-rouge : on notera particulièrement les performances des discrètes minibarrières à infra-rouge actives. Se fondant dans le dévors,elles sont insensibles aux perturbations classiques, telles que poussière, désalignement, variation climatique, pour des portées jusqu à 40m en barrage et 5m en proximité, suivant modèle. La détection Piézo sismique: détection des micro-chocs, déplacements, inclinaison, contacts et autres vandalismes sur des oeuvres aussi variées que des tableaux, statues, mobilier, valeurs et véhicules d exposition. Q 5: COMMENT OBTENIR UN DISPOSITIF INTERACTIF EFFICACE? En faisant usage outre de la réaction du public, ces technologies peuvent idéalement être couplées à un dispositif de vidéo surveillance interactif permettant à l éventuel préposé au moniteur interne, de demander, via le système de parlophonie, à l intru identifié et visualisé sur l écran de contrôle de s écarter de l oeuvre protégée par les détecteurs. L intru sera alors décontenancé et incapable de comprendre qui l a surpris et interpellé. L utilisation de la sortie de préalarme permet une action préventive au délit, la sortie alarme permet une action plus répressive. Q 6: QUELLE EST LA TECHNOLOGIE DE DETECTION LA PLUS EFFICACE? L efficacité ne dépend pas de la technologie mais de son intégration dans l environnement, par rapport à un risque donné et aux moyens d interventions disponibles. Cependant on peut considérer que du point de vue fonctionnalité : LA TECHNOLOGIE ELECTROMAGNETIQUE offre la possibilité de créer un cocon détecteur immatériel autour de l oeuvre s avère être la technique la plus efficace dans les musées, expositions et lieux de culte et en tout lieu où l on veut éviter les contacts avec l oeuvre ou valeur elle-même, et permet une information préventive de toute tentative. Cette technologie est très utile également dans les institutions financières pour les risques spéciaux. La zone de détection épouse la forme de l oeuvre ainsi protègée de toute part. Cette technologie rendue totalement invisible ne perturbe pas la scénographie des lieux et s adapte à la majorité des formes et dimensions sans en altérer son environnement. LA TECHNOLOGIE PHOTOELECTRIQUE subdivisée en détection infrarouge passive et infrarouge active, en mode barrage ou par effet de proximité (l intru servant de cible) est une alternative économique à la détection préventive mais protège soit une zone (souvent trop importante en détection diurne) soit sur un unique plan vertical ou horizontal laissant des parties non protégées. ou des accès latéraux possibles.

4 F.A.Q. Bulletin n X 04 - J 02 LA TECHNOLOGIE PAR MESURE DE MICRO-CHOCS, VIBRATION, INCLINAISON: Economique et disposant de variantes spécifiquement adaptées aux différents types d oeuvres, tableaux,tapisseries, mobiliers, statues, orfèvreries etc... Cette technologie n agit qu au moment du délit et peut amener à une intervention trop tardive, le délit ayant détérioré l oeuvre. Elle n est pas utilisable sur des supports à fortes propagations sismique tels que planchers, et parois mobiles légères. LA TECHNOLOGIE PAR MESURE DE VARIATION DE POIDS. Permet par analyse du poids de l objet ou ensemble d oeuvres de détecter toutes variations de poids consécutives au toucher, tentative de bris ou déplacement de l oeuvre, et ce généralement avant que le délit ne soit irréversible. La sensibilité minimale peut atteindre 40gr suivant modèle, alors que le poids maximum de pose peut atteindre 100 kg. Pour plus de détails voire les technologies, l on peut se reporter au document suivant, disponible sur demande auprès de Codine : concept de sécurité en milieu artistique de juin 1998, addendum (rev 2) juillet 1999 (ou versions subséquentes, suivant date de parution). Q 7: POURQUOI Y A T-IL COMPLEMENTARITE ENTRE LES DETECTEURS DIURNES ET ALARMES ANTI-INTRUSION, AUTREMENT APPELEES ALARMES NOCTURNES? La nuit, le site est inoccupé, aussi dès qu il y a détection il suffit de regarder qui est présent dans les locaux pour automatiquement en faire le suspect n 1 et l appréhender. Sur sites en activité, du fait de la présence du public, la localisation de l intru est nettement plus ardue. La détection doit être la plus précoce possible sans pour autant perturber le public bien intentionné. Les accès étant libres, l intru peut soit se fondre dans la foule soit sortir rapidement des lieux, rendant l interpellation plus difficile, l intervention devant être obligatoirement effectuée rapidement, et donc par du personnel (ou public) présent sur le site. Q 8 : POURQUOI NE PAS UTILISER LES DETECTEURS DIURNES EN ALARMES NOCTURNES? La période d intervention pour une alarme nocturne se chiffre en minutes, le temps que les services d ordre ou de surveillance arrivent sur les lieux pour constater l état de carence et le cas échéant d interpeller l intru encore présent sur les lieux. En alarme diurne, compte tenu du libre accès des lieux, la détection doit être la plus précoce possible au niveau même de l objet du délit et non de la zone dans laquelle il se trouve pour ne pas perturber les activités bienveillantes. L intervention doit être chiffrée en secondes, pour éviter que l auteur du délit ne disparaisse dans la foule ou ne quitte l établissement. Q 9 : POURQUOI LES DETECTEURS DIURNES NE SONT-ILS PAS AGREES? Le risque en période d activité n étant pas assimilé à de l intrusion, les normes anti-intrusion sont inapplicables aux détecteurs diurnes.

5 Bulletin n X 05 - J 02 F.A.Q. Q 10: POURQUOI LES DETECTEURS DE PRESENCE ONT - ILS LA REPUTATION D ETRE PLUS SENSIBLES AUX FAUSSES ALARMES? 10 a) Il faut tout d abord distinguer fausses alarmes et alertes intempestives, une alerte non significative étant une alarme ayant une cause logique, par rapport à la technologie utilisée, mais ne devant pas être considérée comme une alarme défectueuse, Exemples : 1. déclenchement involontaire d un détecteur de proximité par une personne ou un objet (parapluie...) pénétrant le cocon détecteur d une oeuvre par inadvertance ou insouciance. L intru n étant pas averti ou conscient de la forme du cocon détecteur, celui-ci étant invisible et impalpable par nature. 2. Déclenchement d alerte suite à la non prise en compte de certains paramètres non découverts ou annoncés, lors de l installation du détecteur. Le cocon détecteur traversant les parois. Par exemple: si au dos du mur sur lequel est surveillé un tableau se trouve une cuisine, évier etc,et que l on n a pas pris soin de canaliser le cocon détecteur dans la bonne direction, une alerte pourrait être provoquée pendant la période de préparation des repas par le cuisinier. 3. Perturbation suite à la mauvaise configuration les antennes de détection non symétriques par rapport à des sources de perturbation externe, telles que: proximité d un ascenseur ou d une descente d eau en PVC (assimilée à une présence lors de l évacuation d eau!!! 10b) voir question n Q11 Q 11: POURQUOI Y A T-IL UNE DIFFERENCE DE TRAITEMENT DU SIGNAL ENTRE DETECTION DIURNE ET DETECTION NOCTURNE? De fait de la nécessaire rapidité de réaction en détection diurne, le traitement de l information doit se faire différement de la détection d intrusion dont la priorité est de ne pas faire déplacer inutilement du personnel d intervention. Pour ce faire, en alarme nocturne, mieux vaut ne pas envoyer d alerte si le moindre doute subsiste quant à la véracité de l intrusion, se basant sur le fait que si d aventure l intru franchi le premier seuil de détection sans se faire piéger il se fera détecter plus tard par un capteur consécutif, ne faisant que retarder l intervention. Au contraire en détection diurne, s agissant d équipements d aide à la surveillance (locale) la réaction doit s effectuer le plus rapidement possible pour prévenir le délit, si possible avant son irruption. L intru étant déjà sur les lieux, il faut privilégier de reporter l information dès la moindre probabilité d atteinte à l intégrité des oeuvres, en les différenciants des parasites. L analyse est donc différente et plus pointue. L intru devant agir plus rapidement en présence de public pour réaliser son méfait, car il est visible de tous, une réaction immédiate s impose. La rapidité d analyse et de signalisation est donc plus importante qu une discrimination trop poussée du signal de détection retardant la signalisation. Chaque avantage ayant son revert, la détection diurne implique que certaines signatures de détection soient liées à des conditions non significatives d alertes. Une alerte implique par la suite une vigilance accrue du préposé à la surveillance, ainsi qu une réaction plus vive du public.

6 F.A.Q. Bulletin n X 06 - J 02 Q 12: COMPLENTARITE ALARME DIURNE / DETECTION INTRUSION (ALARME NOCTURNE). A quoi celà sert-il de protéger un objet la nuit, alors que l intru est déjà sur les lieux et à déjà franchi plusieurs zones d intrusion? Inversément, le jour en présence du public, les détecteurs antiintrusion sont débranchés car inopérants. (prendre exemple sur les détecteurs infra-rouges passif protégeant les locaux etc...) Q 13 : EN QUOI EST-IL INTERRESSANT D AVOIR UN ASSISTANT ELECTRONIQUE? 1. pour permettre au préposé de surveillance ou au public bien intentionné d avoir des yeux dans le dos!!! En effet en présence de plusieurs visiteurs, comment surveiller efficacement en tout point à la fois et que penser des foules amassées autour d un objet attirant? et d une complicité entre deux intrus? et des angles morts dans le local? et s il n y a qu un gardien pour deux salles? pour l étage? 2. pour détecter de façon la plus précoce possible l irruption d un délit et réagir à temps. Q 14: POURQUOI DEUX NIVEAUX DE DETECTION? Un premier niveau préventif invite les visiteurs indélicats ou inconscients à se tenir à distance de l oeuvre sans nécessiter d intervention par du personnel de surveillance. L intru et le public bienveillant réagissant par eux-mêmes. Un second niveau répressif intervenant si l intru n a pas réagi à l invitation de mise à distance. EN CONCLUSION l utilisation des capteurs CODINE par effet de proximité réduit considérablement la nécessité d intervention tout en améliorant l efficacité de la gestion de la surveillance et rend plus sûr la présentation de collections, avec des coûts de fonctionnement plus faibles. Q 15: UTILITE DE DEUX SEUILS DE DETECTION SUR LES DETECTEURS ELECTROMAGNETIQUES. L utilisation de deux seuils de détection permet soit d introduire une animation et une alarme, soit de disposer d un seuil préventif et un seuil répressif, le tout pour une faible différence de budget. De plus l aspect animation peut parfois permettre de faire émarger le coût du détecteur du budget culturel, tout en assurant une protection efficace de l oeuvre interactive avec le public. Q 16: UTILITE DE L INTERACTIVITE DES DETECTEURS. Une oeuvre bien présentée au public et donc mise en valeur, est plus attractive, elle attire plus de public et augmente la qualité de votre établissement tout en entrainant une gestion plus efficace de ce dernier. CONCLUSION: Nos détecteurs sont prévus comme système de dissuasion diurne et d aide à la surveillance avec information locale pour une intervention ponctuelle rapide. Ainsi à l inverse des systèmes anti-intrusion, nos systèmes ne sont pas prévus pour être raccordés à une centrale de surveillance externe au bâtiment, ni à un dispositif nécessitant un acquittement manuel, l acquittement se faisant automatiquement, nos systèmes sont complémentaires aux dispositifs anti-intrusion, mais ne les remplacent pas. LES DISPOSITIFS CODINE PROTEGENT LE JOUR CE QUE LES SYSTEMES ANTI-INTRUSION NE FONT QUE LA NUIT.