TROUBLES ANXIEUX CHEZ L ENFANTS

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1 TROUBLES ANXIEUX CHEZ L ENFANTS N. DELTORT Novembre 2015

2 Introduction Anxiété de séparation Phobie spécifique Phobie sociale TOC Anxiété généralisée SOMMAIRE

3 Anxiété : affect pénible associé à une attitude d'attente d'un événement imprévu vécu comme désagréable. Angoisse : sensation d'extrême malaise accompagnée de manifestations somatiques (neurovégétatives ou viscérales). INTRODUCTION

4 Peurs au cours du développement : Nouveau-nés : événements immédiats et inattendus (bruits). 6 mois : personnes et situations nouvelles, séparation. 2 ans à 4 ans : solitude, noir, animaux (chiens). 5 à 6 ans : créatures imaginaires et animaux sauvages (éveil de l imagination). 7 ans : craintes plus réalistes (mort d un être cher, catastrophes, punitions). Puberté : anxiété sociale, rejet, échec scolaire. INTRODUCTION

5 Cognitions : Ruminations, Interprétations erronées, Obsession Réactions physiologiques : sueurs, palpitations, polypnée Comportements : Evitement Cercle vicieux INTRODUCTION

6 Anxiété focale : anxiété de séparation, phobie spécifique, phobie sociale, trouble obsessionnel compulsif. Anxiété paroxystique : trouble panique. Anxiété réactionnelle : état de stress post traumatique. Anxiété flottante : anxiété généralisée INTRODUCTION

7 Troubles psychiques : - Inhibition Troubles sphinctériens : - Enurésie nocturne, diurne - Encoprésie Troubles orthophoniques : - Bégaiement INTRODUCTION

8 Habitudes motrices : - Onycophagie Troubles du sommeil : - cauchemars, terreurs nocturnes, - peur du coucher, trouble d'endormissement Troubles somatiques : - douleurs abdominales, céphalées, - plaintes somatiques multiples INTRODUCTION

9 Troubles fréquents : 10% des enfants et des adolescents Problèmes de fonctionnement aux plans social, familial et scolaire En l absence de dépistage et de prise en charge, se poursuivent souvent à l âge adulte Faible estime de soi et difficultés d adaptation Forte utilisation des services de santé EPIDÉMIOLOGIE

10 Peur excessive de l enfant d être séparé des personnes auxquelles il est attaché (parents) ou de devoir quitter la maison sans ces personnes. ANXIÉTÉ DE SÉPARATION

11 Description clinique : Peur d événements catastrophiques ou d être enlevé ou tué. Conduites d évitement : retarde la séparation, symptômes physiques parfois alarmants. Malheureux tout au long de la séparation. Fonctionnement perturbé : jeu, activités, école. Refus scolaire anxieux. A la maison : enfants «collants», recherche d approbation, refus de dormir seul, cauchemars. ANXIÉTÉ DE SÉPARATION

12 Cauchemars de séparation Plaintes somatiques les jours d école Retrait social, tristesse, difficultés à se concentrer quand la Figure d attachement n est pas là ANXIETE DE SÉPARATION

13 DIFFERENCE AVEC L ADS DEVELOPPEMENTALE: Plus tardive (à partir de la maternelle) Durable et persistante Restreint les activités de l enfant et affecte son bien-être ANXIÉTÉ DE SÉPARATION

14 FACTEURS PREDISPOSANTS: Attachement insecure: vecu ou menace de perte (80%), separations fréquentes/longues Relation mère-enfant de dépendance (mère «trop gratifiante») ANXIÉTÉ DE SÉPARATION

15 Epidémiologie : Prévalence de 4 à 5%. Fréquent avant la puberté. Plus souvent les filles que les garçons Tb anxieux le plus fqt chez l enfant prépubère 33% des enfants anxieux ont une ADS Prévalence: 5% des enfants et adolescents (ADS sans handicap: 50% des enfants) Début: brutal le plus souvent, ou progressif, avant 3ans Pic: 7 à 9 ans Comorbidité= 50% tb anxieux, 30% tb de l humeur ANXIÉTÉ DE SÉPARATION

16 Traitement : Psychothérapie. Thérapie cognitivo-comportementale (exposition progressive). Thérapie familiale. ANXIÉTÉ DE SÉPARATION

17 Peur prononcée et persistante d un objet particulier ou d une situation isolée qui, objectivement, ne représente pas un danger réel pour l enfant ou l adolescent. PHOBIE SPÉCIFIQUE

18 Objet/situation spécifique : animaux, obscurité, foudre, tonnerre,... Stimuli et expression individuelle du trouble variés. PHOBIE SPÉCIFIQUE

19 Description clinique : Anxiété persistante et clairement excessive. Détresse manifeste ne correspondant pas au danger du stimulus. Dysfonctionnement entravant le développement social ou scolaire. Peur non accessible à la réassurance et non maîtrisable par un acte de volonté. Caractère irrationnel reconnu par le patient (ado seulement). Au moins 6 mois. PHOBIE SPÉCIFIQUE

20 Lors de la présence du stimulus : Tension/anxiété, agitation, symptômes somatiques. Parfois attaque de panique. Réaction : stupéfaction, fuite, tentative de maîtrise avec inconfort. Cris, pleurs, crises chez les plus jeunes. PHOBIE SPÉCIFIQUE

21 En dehors de la présence du stimulus : Hypervigilance, anxiété anticipatoire. Monopolisation des ressources psychologiques pour recherche et évitement du stimulus. PHOBIE SPÉCIFIQUE

22 Principaux types : Animal. Environnement naturel. Sang-injection-accident. PHOBIE SPÉCIFIQUE

23 Epidémiologie : Prévalence 4-5%. Plus les filles que les garçons. Début 8-9 ans. PHOBIE SPÉCIFIQUE

24 Evolution spontanée: 50% résolutives à 3 mois. Quasi 100% après un an. Traitement : Psychothérapies. Soutien et guidance parentale. Thérapie de désensibilisation (TCC). Relaxation. PHOBIE SPÉCIFIQUE

25 «La phobie sociale nous concentre en nous-mêmes, et ressemble quelquefois à la fierté et au dédain : elle nous aliène ceux devant qui nous tremblons précisément parce que nous ambitionnons trop leurs suffrages.» Maine de Biran PHOBIE SOCIALE

26 Peur prononcée et persistante d une ou de plusieurs situations sociales dans lesquelles l enfant ou l adolescent pourrait faire l objet de l observation attentive et de l évaluation négative d autrui. Crainte associée d être embarrassé ou d agir de façon inappropriée. PHOBIE SOCIALE

27 Description clinique : Caractère irréaliste et irrationnel reconnu par le patient (ado seulement). Evitement persistant. Fonctionnement adaptatif et développement entravés. Relations normales avec l entourage immédiat. Détresse extrême qui ne correspond pas à un danger objectif. Au moins 6 mois PHOBIE SOCIALE

28 Réactions : Tension/anxiété, agitation, symptômes somatiques. Parfois attaque de panique. Evitement, fuite, tentative de maîtrise avec inconfort. PHOBIE SOCIALE

29 Retentissement : Cognitif : difficultés scolaires, véritable paralysie intellectuel. Social : enfants solitaires, peu d amis/relations intimes. Différent de la timidité! PHOBIE SOCIALE

30 Epidémiologie : Rare, prévalence 1%. Début ans. Chez les enfants : plus les garçons que les filles. Chez les ado : garçons = filles PHOBIE SOCIALE

31 Evolution : Trouble chronique, aggravation progressive. Comorbidités : autres troubles anxieux, addictions, dépression. Traitement : Psychothérapie. TCC. Groupe d affirmation de soi, thérapie de soutien. Médicament : antidépresseur ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine). PHOBIE SOCIALE

32 Obsessions et compulsions récurrentes et intrusives qui sont cause de détresse ou qui interfèrent de façon significative avec le fonctionnement adaptatif de l enfant ou de l adolescent «La folie c est de se comporter de la même manière et de s attendre à un résultat différent» A. Einstein TOC

33 4 phénomènes - Obsession : pensée intrusive répétitive pénible : «peur de provoquer un malheur si l on n y prend pas garde» - Compulsion (rituel) : acte moteur ou mental répétitif et stéréotypé que le sujet se sent obligé de faire ( soulage l anxiété ) - Anxiété : dysphorique et lancinante - Évitement : plus ou moins efficace TOC

34 4 thèmes obsédants -Souillure (contamination) -Erreur (désordre, asymétrie) -Superstition (malheur) -Agressives et sexuelles (phobies d impulsions) TOC

35 TOC : 3 thèmes compulsifs - Lavage -Vérification (rangement) -Conjuration (arithmomanie, prière) TOC

36 Description clinique : Reconnaissance du caractère irrationnel des troubles par le patient (ado seulement). Caractère envahissant et monopolisant, perte de contrôle et de temps supérieure à une heure. Caractère compulsif : augmentation de l anxiété si tentative de résistance ou d empêchement par un tiers. Retentissement familial, social et scolaire. Retentissement sur l enfant : épuisement TOC

37 Continuum entre normalité et pathologie : «les obsessions et les rituels normaux» (Sauteraud, 1998) Une heure par jour d obsessions et/ou de rituels -et/ou une gêne fonctionnelle objective -Ne pas partir de la compulsions pour établir le diagnostic. -On a tous des obsessions, mais pas des TOC ( ex, faire un chèque ) TOC

38 Chez l enfant -lavages de mains exagérés -augmentation incompréhensible du linge «sale» -utilisation exagérée de papier toilette. -usage de trop fréquents pense-bêtes -vérifications interminables (devoirs du soir, cartable) -difficultés à quitter la maison. -difficulté à porter certains vêtements. -rituels de coucher trop longs en dehors de l âge habituel. -demandes de réassurance exagérées -collections inhabituelles d objets très différents des «trésors» -lenteur : lever de plus en plus tôt pour se préparer. TOC

39 Epidémiologie : Moins de 1% des enfants 1-2% des adolescents. Début entre 10 et 13 ans. Garçons = Filles. TOC

40 Evolution : Absence de guérison spontanée. 10% de guérisons à 5 ans. 30% de formes récurrentes. 60% de formes chroniques. Complications : dépression, addiction, échec scolaire. Traitement Psychothérapie : TCC. Médicament : ISRS TOC

41 Attaques de panique soudaines, inattendues et récurrentes survenant dans des situations diverses ne pouvant être expliquées par une menace vitale, une affection médicale, ou un autre trouble (toxicomanie). TROUBLE PANIQUE

42 Description clinique : Accès brutaux et limités dans le temps. Paroxysme en quelques minutes puis rapidement résolutifs. Crainte persistante de récidive à l improviste, anxiété anticipatoire. Nouvelles attaques déclenchées par des circonstances environnementales ou des sensations somatiques mal interprétées. Détresse manifeste entravant le développement social ou scolaire. TROUBLE PANIQUE

43 Attaque de panique : Palpitations, battements de coeur ou accélération du rythme cardiaque. Transpiration. Tremblements ou secousses musculaires. Sensations de «souffle coupé» ou impression d étouffement. Sensation d étranglement. Douleur ou gêne thoracique. Nausée ou gêne abdominale. Sensation de vertige, d instabilité, de tête vide ou impression d évanouissement TROUBLE PANIQUE

44 Déréalisation (sentiments d irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi). Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou. Peur de mourir. Paresthésies (sensations d engourdissement ou de picotements) Frissons ou bouffées de chaleur TROUBLE PANIQUE

45 Trouble panique : Au moins deux attaques de paniques sur quatre semaines. Anxiété anticipatoire, hypervigilance. Attaques de panique survenant en dehors d un danger réel ou phobique TROUBLE PANIQUE

46 Conséquences : Comportements d évitement. Développement d une agoraphobie : crainte d avoir une attaque de panique dans une situation où il n est pas possible de bénéficier de secours immédiats. Ne pas confondre agoraphobie et anxiété de séparation! TROUBLE PANIQUE

47 Epidémiologie : Attaques de panique isolés : rare chez les enfants mais 40 à 60% entre 12 et 19 ans. Trouble panique : rare, 1-5% des enfants et ado. Début à 14 ans. Plus les filles que les garçons TROUBLE PANIQUE

48 Traitement : Attaque de panique : - mettre au calme. -Attitude d écoute. -Rassurer : nommer l attaque de panique, expliquer les symptômes et la résolution spontanée en minutes. - Traitement médicamenteux : benzodiazépines. TROUBLE PANIQUE

49 Traitement : - Trouble panique : - Psychothérapies : soutien, TCC. - Médicament : ISRS. TROUBLE PANIQUE

50 Trouble dans lequel l enfant ou l adolescent manifeste des préoccupations marquées et incontrôlables envers de nombreux objets ou situations (plutôt qu un stimulus phobogène spécifique). ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE

51 Description clinique : Caractère persistant. Détresse significative. Développement et fonctionnement adaptatif entravés. Symptômes somatiques. Préoccupations extrêmes et irréalistes, d adultes : santé, travail, finances familiales, avenir. Anxiété de performance. Au moins 6 mois. ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE

52 Ruminations anxieuses : Tension, agitation ou incapacité de se détendre ± difficultés de sommeil. Difficultés de concentration et d organisation. Besoin excessif de réassurance, inefficace. Plaintes somatiques sans fondement. ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE

53 Epidémiologie : Prévalence de 3% chez les enfants et 6% chez les ado. Début vers 8-9 ans. Filles = garçons mais plus de filles à l adolescence. Traitement : Psychothérapies : relaxation, TCC. Médicament : ISRS. ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE

54 FIN

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