LE CAPITALISME EN PRATIQUE

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2 LE CAPITALISME EN PRATIQUE

3 DU MEME AUTEUR : Le Temps du Purgatoire. Imprimerie J. Téqui (épuisé). Les Hommes des Temps qui viennent. Les Editions ouvrières (Economie et Humanisme).

4 PIERRE BLETON LE CAPITALISME EN PRATIQUE INITIATION ÉCONOMIQUE 2 ÉCONOMIE ET HUMANISME LES ÉDITIONS OUVRIÈRES 12, Avenue Sœur-Rosalie, PARIS (13e)

5 DANS LA MEME COLLECTION : J.-M. ALBERTINI : Les rouages de l'economie nationale, avec le concours de A. KEREVER, L. TURIN et F. LE- ROUGE. Tous droits réservés pour tous pays 1961 by Economie et Humanisme, Les Editions ouvrières, Paris Imprimé en France Printed in France

6 A Léon SCHICK.

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8 AVANT-PROPOS DES EDITEURS Lorsque parut l'an dernier le premier volume de cette collection, Les rouages de l'économie nationale, il reçut du public un accueil unanimement bienveillant. Les spécialistes reconnaissaient l'exactitude de ses descriptions et les non-initiés sa valeur pédagogique. Mais, selon les auteurs eux-mêmes, ce volume n'était qu'une introduction. Autant que faire se pouvait, on avait fait abstraction du régime économique, afin de présenter les mécanismes qui se retrouvent pour la plupart et à certaines variantes près, dans toutes les économies des pays développés. Dans le présent volume, au contraire, l'auteur nous montre le régime capitaliste tel qu'il fonctionne en pratique. Il saisit sur le vif la naissance, l'évolution, la concentration, la disparition des entreprises, la constitution des groupes. Il observe comment s'opère concrètement le financement, qui exerce en fait le pouvoir dans le monde industriel d'aujourd'hui. En parcourant la presse économique et financière, le lecteur de cet ouvrage pourra retrouver bien des faits exposés dans ce livre. Mais pour découvrir leur signification et leur importance, il faut être, comme l'auteur de cet ouvrage. intimement mêlé à la vie économique et, comme lui, saisir les ensembles et opérer des rapprochements qui échappent à la plupart de ceux qui «font» l'économie. On trouvera au début de son étude une série de monographies d'industries choisies pour leur caractère représentatif de l'évolu-

9 tion industrielle. De nombreux schémas permettront au lecteur de suivre plus aisément le développement ou éventuellement de parcourir plus rapidement cette première partie. On ne perdra pas de vue cependant que ces schémas sont seulement des illustrations et non la représentation complète des groupes qui sont figurés. Ils s'appellent, d'ailleurs, les uns les autres, et les rapprochements des diverses figures sont très éclairants sur la structure financière, de toute une partie du capitalisme français. Un index des figures, un index des tableaux et un index alphabétique placés à la fin du volume, facilitent grandement la consultation. Pour achever de situer ce livre, rappelons que paraîtra plus tard dans la même collection un ouvrage où seront exposés les mécanismes de l'entreprise moderne. LES EDITEURS.

10 INTRODUCTION «Les historiens illustrent en général, plutôt qu'ils ne rectifient, les idées en cours dans les lieux où ils vivent et travaillent.» Arnold J. TOYNBEE. On a écrit l'histoire des doctrines économiques, celle des politiques économiques ; on n'a guère consacré d'ouvrages à l'étude des agents économiques et, parmi ceux-ci, à l'entreprise. A l'âge du social et du collectif on s'en est tenu au mythe de l'entrepreneur tel que l'avait magnifié le XIX siècle : forte personnalité concevant, animant et développant à ses risques et périls, comme à son exclusif profit, une entreprise industrielle dont elle était à la fois le seul chef et l'absolu propriétaire. Aujourd'hui les sociétés (1) l'emportent sur les individus, ce sont elles qui possèdent et ce sont elles qui commandent, mais personne n'a écrit une physiologie des sociétés. La base de tout travail sérieux devrait donc être constituée par une géographie industrielle qui aurait renoncé à l'anonymat. Ce n'est qu'après avoir recensé les producteurs assurant ensemble 90 % (pour ne pas dire 100 %) de la (1) Quand nous parlons de sociétés dans cet ouvrage, il s'agit bien évidemment de ce que notre droit classe sous le titre de «sociétés commerciales» (l'épithète de commercial signifiant à but lucratif), à l'exclusion de tout autre groupement humain.

11 production de ciment, de papier ou d'automobiles, qu'on peut prétendre chercher à connaître les structures sociales et financières de l'industrie du ciment, du papier et de l'automobile, et à partir d'elles, les structures de l'économie industrielle française. Travail relativement facile pour les industries dont la production s'exprime en un terme simple, telle que la tonne de ciment, ou à la rigueur, l'automobile. Il n'en est pas de même lorsqu'il faut additionner ensemble les machines-outils, ou réduire à l'unité un matériel électrique allant de la machine à coudre aux turbines géantes ; le sac de superphosphate et le précieux téflon sont tous les deux des produits de l'industrie chimique ; au sein même du domaine beaucoup plus limité de la pétrochimie, on est contraint de calculer les tonnes de carbone contenu pour suivre approximativement le développement de dizaines et de dizaines de produits. Comment alors, dans une branche industrielle, établir une hiérarchie des entreprises, et dégager les plus représentatives? Ne risque-t-on pas des distorsions, des oublis? La crainte est peut-être plus théorique que réelle ; la démonstration n'en perd pas moins de sa rigueur. Ce n'est pas la seule difficulté. Dans un homme, on peut étudier le corps et l'esprit, mais on ne connaît l'homme tout entier que si on le situe dans le temps et dans son milieu. Il en va de même pour l'entreprise. La description des industries mécaniques de la région de Saint-Etienne n'est pleine- ment instructive que replacée dans le cadre de l'industrie mécanique en général et que si l'on reconstitue parallèlement leur histoire allant, pour telle ou telle, de l'indépendance à l'intégration, celle-ci se révélant fille de la sidérurgie et celle-là enfant adoptif de Renault ou de Citroën. Mais le monde économique ne s'exprime pas seulement à travers un ensemble de moyens techniques mis en œuvre. ni même par le «rôle social» que joue l'entreprise et par sa valeur «stratégique», aussi bien en face des consommateurs qu'en regard des autres agents de production. Il se compte également en milliards, et c'est le poids de ceux-ci

12 qui définit son centre de gravité et lui donne son équilibre particulier. Quelle science nous est alors nécessaire! Géographie, histoire, technologie, droit des sociétés, science financière, économie politique, et pourquoi pas aussi la connaissance des méthodes modernes de gestion des entreprises et leur pratique? De toute façon, travail encyclopédique si on voulait le faire d'une façon exhaustive. Hors de cette voie rigoureuse, faudrait-il renoncer? Nous ne l'avons pas cru. Les spécialistes des études de marché mènent leurs enquêtes à partir d'un échantillonnage et ils en complètent les résultats par l'analyse plus fouillée des «motivations» d'un petit nombre de personnes mises sur la sellette. De même, nous avons pensé qu'en nous livrant à l'examen de quelques larges couches de l'industrie française, découpées horizontalement si l'on peut dire, puis à quelques sondages sélectifs, nous pourrions mieux connaître notre «matière première», c'est-à-dire la nature de l'entreprise moderne, des liens qui existent entre entreprises pour constituer des groupes, et des rapports de ces groupes entre eux. L'analyse relativement détaillée de quelques-unes des stratifications les plus importantes et les plus dynamiques de notre économie industrielle constituera notre première partie. Certains en trouveront les énumérations fastidieuses. Pourront se dispenser de la lire les spécialistes des industries étudiées ils en savent plus que nous mais aussi ceux qui voudront bien admettre nos démonstrations ultérieures en supposant assurées les données de départ, comme ceux qui préfèrent ignorer les faits pour contester plus aisément les conclusions. Notre deuxième partie poursuivra l'examen de la réalité industrielle française, mais sous un éclairage différent. Recherchant d'une façon systématique d'où vient l'initiative et qui détient les moyens financiers, nous serons amenés à étudier les rapports des banques et de l'industrie,

13 citant à cette occasion aussi bien les principales banques françaises qu'ensuite, au terme d'une analyse des modes de la croissance industrielle, quelques-uns des plus importants groupes industriels français non encore étudiés dans notre première partie. Ayant ainsi «mis à plat», comme dirait une couturière, les différentes pièces de notre économie moderne, nous aurons déjà implicitement dégagé les grandes tendances, les voies et moyens de son développement et de sa puissance. De même qu'avec les pièces d'un jeu de l'oie on ne peut pas jouer aux échecs, on ne peut avoir qu'un type bien particulier de capitalisme avec les éléments qui le constituent aujourd'hui. C'est ce type de capitalisme, avec ses règles de fonctionnement, que nous nous efforcerons de décrire dans notre troisième partie. En recherchant les techniques de l'organisation et du pouvoir dans le cadre de la société anonyme, nous verrons un système économique en action. Peu importent ses références plus ou moins justifiées à telle ou telle théorie : capitalisme concurrentiel ou de grandes unités, libre entreprise ou technocratie. Nous sommes sans doctrine et le significatif pour nous est que le système tourne. A d'autres d'en être le Galilée ou le Newton. Praticien, nous ne faisons que constater les effets concrets de la mystérieuse mécanique céleste. En recherchant dans nos dernières pages qui sont les nouveaux maîtres, nous ne ferons qu'enregistrer des faits. L'opinion supporte quelquefois moins de se les voir exposer, que les plus révolutionnaires philosophies. La place accordée aux faits est cependant le seul atout dans notre jeu. Car ce livre n'apprendra rien dans leur spécialité aux spécialistes : ni au géographe qui connaît mieux que nous les forces qui déplacent la sidérurgie vers les côtes, par exemple, ni au juriste bardé de références jurisprudentielles sur le fonctionnement des sociétés ano- nymes, ni à l'économiste qui a compilé statistiques, travaux de la comptabilité nationale et même les bilans des sociétés pour dégager des taux de croissance, des ratios d'autofinancement... Notre ouvrage cherche à exprimer le point de vue du praticien. Nos connaissances moins profondes, moins

14 scientifiques que celles des spécialistes, ne peuvent en revanche supporter l'anonymat. C'est leur faiblesse et leur force. Il nous faut, là encore, nous expliquer. Des noms, toujours des noms... Ce travers du journalisme (1) les économistes y ont longtemps échappé en tombant dans l'excès contraire. Sous leur plume, l'industrie, l'argent devenaient impersonnels, comme si on pouvait expliquer la chimie ou la physique en posant des équations sans les résoudre, s'interdisant ainsi de rapprocher les solutions pour définir de nouveaux problèmes et chercher à y répondre. On commence à revenir de cette discrétion vicieuse (2). Car le capitalisme, c'est quand même le capi- tal, c'est-à-dire la propriété, donc des propriétaires, qui portent des noms. Il y a une présence du capital, même si elle n'est pas toujours écrite sur les pierres comme le faisaient autrefois les compagnies d'assurances au fronton de leurs immeubles. Elle est aussi importante à connaître que la surface des usines et leur production. Les annuaires financiers (3), le bottin mondain et le Who's who sont riches de noms. Grâce à eux on peut dégager un enchevêtrement de «relations personnelles» fort utile pour indiquer aux chercheurs les pistes à suivre, mais il convient de ne pas tirer de conclusions trop hâtives. L'arbre généalogique des différentes familles royales vivant encore en Europe ne serait lisible que si on inscrivait en regard les noms de ceux qui furent effectivement rois, ou le sont toujours, sans les confondre avec les prétendants (1) Depuis quelques années, des polémistes d'extrême-droite (Cous- TON) ou d'extrême-gauche (in revue Economie et Politique) pratiquent le dépouillement systématique des annuaires financiers pour en tirer des conclusions impressionnantes mais également puériles. Les erreurs grossières y pullulent ; on en vient à se demander si leurs auteurs se désintéressent de la vérité, sachant qu'ils ne seront jamais démentis, ou cherchent le démenti pour sélectionner leurs affirmations incertaines. Il est sûr en tout cas que les entreprises et personnes visées ont choisi de ne pas réagir. (2) M. HOUSSIAUX : Le pouvoir de monopole. Sirey, (3) L'Annuaire DESFOSSÉS (édition S.E.F.) fait l'objet d'une publication cotée. annuelle complétée par l'édition de fiches pour chaque société

15 dépossédés ou les cadets sans fief ni dot. A quoi rime, du reste, dans un système politique qui n'est plus fondé sur l'hérédité, un arbre généalogique? De même, dans le monde industriel, des empires, des royaumes et de plus modestes principautés, continuent à se faire et à se défaire, mais les règles de dévolution du pouvoir sont devenues bien incer- taines. C'est pourquoi nous serons relativement sobres en noms propres de personnes, mais beaucoup moins en noms de sociétés : les Etats on s'en doute passent moins vite que les dynasties familiales. Et aujourd'hui, le monde des industriels constitue la plus spectaculaire et la plus solide des confédérations d'etats. Le lecteur qui aborde ces problèmes pour la première fois pourra feuilleter rapidement la première partie en portant surtout son attention sur les schémas et à la fin de chaque chapitre sur les conclusions imprimées en caractères plus gros.

16 PREMIERE PARTIE LES TROIS AGES DE L'INDUSTRIE «La concurrence parfaite... n'a aucun titre à être présentée comme un modèle idéal d'efficience.» G. SCHUMPETER (1). Prétendre dégager les grands traits de l'industrie française à l'aide de quelques échantillons plus ou moins logi- quement choisis est très ambitieux. Quelles règles retenir pour présider à notre sélection? Nous avons éliminé sans grande hésitation toutes les activités commerciales, mais aussi les travaux publics et le bâtiment, des secteurs sous l'emprise des pouvoirs publics comme les transports ou même complètement nationalisés comme l'électricité et les charbonnages. Au stade des industries de base, nous pouvions hésiter entre la sidérurgie, la chimie et le pétrole. L'industrie pétrolière, aux deux tiers entre les mains de groupes étrangers, et pour le solde dominée par la puissance publique (2), n'a guère évolué depuis sa création et ne nous aurait pas appris (1) La liste des principaux ouvrages utilisés par nous est publiée en fin de volume (p. 287). (2) Nous aurons cependant l'occasion de reparler des deux grandes entreprises pétrolières nationales dans notre deuxième partie. 2

17 grand-chose. L'industrie chimique est très variée : engrais. carbochimie, pétrochimie, produits pharmaceutiques, etc... Chacun de ces secteurs aurait constitué une base un peu étroite, sans qu'aucun soit jamais parfaitement homogène, cependant que les grandes sociétés industrielles ne se can- tonnent jamais à l'un ou l'autre, mais débordent dans les directions les plus diverses : de la glace aux engrais, de l'aluminium au rilsan, de l'acier inoxydable au caoutchouc synthétique (1). C'est pourquoi nous avons finalement retenu la sidérurgie, industrie à la fois ancienne et dynamique, très caractéristique, comme on le verra, d'une certaine forme du capitalisme français. Au stade de la transformation, il nous est apparu impossible de négliger l'industrie automobile. Il aurait été égale- ment souhaitable d'étudier des industries d'équipement mais, comme pour la chimie, nous nous heurtons à l'absence d'une unité commune de mesure ; un pont roulant s'additionne mal avec une soudeuse électrique et la grosse chau- dronnerie ou les charpentes métalliques ne constituent que des sous-départements. Faute de mieux, les industries des «poids lourds» et des tracteurs agricoles, l'une et l'autre industries jeunes et en pleine expansion, nous ont paru constituer des échantillons valables. Ceci laissait de côté toute la construction électrique, en même temps que les industries de biens de grande consommation (2). Comme il n'est guère commode de mettre dans une même colonne des locomotives électriques et des fers à repasser, nous avons préféré nous en tenir à une coupe de l'ensemble des biens d'équipement domestique, en y incluant, à côté des articles électro-ménagers au sens étroit du terme (machines à laver, réfrigérateurs, aspirateurs) la radio et la télévision domestiques. Dans chacun des secteurs retenus, nous n'avons oublié, (1) Là encore nous aurons l'occasion de revenir dans notre deuxième partie sur quelques sociétés plus caractéristiques. (2) C'est sans regret que nous avons négligé des industries traditionnelles et plus ou moins stagnantes comme celles des fibres textiles naturelles, du vêtement, de l'alimentation et de l'ameublement.

18 croyons-nous, aucun producteur digne de ce nom, et nous nous sommes efforcé de dresser un tableau aussi objectif que possible des entreprises, de leur production, de leur histoire et des rapports qui existent entre elles. On pourra nous reprocher d'avoir choisi les secteurs les plus jeunes, les industries en développement. Nous l'avons fait de propos délibéré et acceptons le blâme. Il nous est apparu, en effet, que ce sont ces industries qui marquent une époque. La place de plus en plus grande qu'elles prennent, minimise le rôle des autres industries. Et au sein de ces dernières, c'est la sélection naturelle, cette fois-ci, qui contraindra les entreprises à adopter, pour survivre, le modèle proposé par les secteurs en expansion. En revanche, c'est avec regret, mais contraints par la dimension de l'ouvrage, les limites présumées de la patience de nos lecteurs, et celles, plus certaines, de nos propres connaissances, que nous avons négligé des industries comme celle du ciment, du papier et du caoutchouc. Nous ne croyons pas nous tromper, ni tromper nos lecteurs, en affirmant que ces industries ne se distinguent pas essentiellement de celles que nous allons étudier.

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20 CHAPITRE PREMIER Une industrie traditionnelle LA SIDÉRURGIE Un chiffre d'affaires annuel de 8,5 milliards de nouveaux francs, travailleurs, la sidérurgie est, en France, ce qu'il est convenu d'appeler une industrie-clé. S'appuyant sur des ressources abondantes de minerai de fer, elle alimente largement nos exportations, commande tout notre équipement industriel, la construction de logements, la fabrication des articles de consommation courante, de l'automobile à la boîte de conserve. Industrie non pas jeune les ancêtres de nos actuels maîtres de forges ont fait leurs premières armes à la fin du XVIII siècle mais que la technique oblige à un périodique rajeunissement. Son importance économique, sa puissance financière l'ont exposée aux critiques et aux envies. Elle aurait pu être nationalisée au même titre que les charbonnages. Ses dirigeants ont évité l'expropriation, mais non pas l'accession aux responsabilités nationales. On les a comparés aux grands «pétroliers» américains et dit qu'ils constituaient l'épine dorsale de l'oligarchie qui détient chez nous la réalité du pouvoir économique. Les raisons ne manquent donc pas pour classer la sidérurgie au premier rang des industries dont les structures financières méritent d'être étudiées.

21 Jusqu'à la guerre, la sidérurgie française offrait un spectacle d'une grande diversité. Il y avait quelques «très gros», au premier rang desquels DE WENDEL avec une production de tonnes d'acier. Mais pour la plupart la production se situait, en général, entre et tonnes, chacun d'eux ne représentant pas plus de 3,4 ou 5 % de la production totale française. Il subsistait encore beaucoup de «moyens» dont la production se situait entre 50 et tonnes. Les uns comme les autres s'efforçaient d'avoir à leur catalogue de fabrication toute la gamme des produits sidérurgiques jusqu'au stade semi-ouvré. Certains groupes, en prenant de l'importance ou du fait des guerres, s'étaient dis- persés géographiquement. CHATILLON-COMMENTRY avait des installations dans l'est, dans le Nord et dans le Centre ; les ACIÉRIES DE LA MARINE ET D'HOMÉCOURT dans l'est, le Centre et le Sud-Ouest ; le groupe REILLE (FORGES D'ALAIS) parti des bassins d'alès et de Carmaux, avait essaimé dans l'est. Certes, on enregistrait occasionnellement des fusions de sociétés. Mais c'était surtout des associations sous forme d'entente, qui voyaient le jour. Le COMPTOIR DE L'ACIER eut son heure de célébrité. D'une façon générale, la puissance de quelques «grands» paraissait utilisée non pas pour écraser les petits et les retarda- taires mais, au contraire, pour les faire survivre, soit après les avoir intégrés, soit même en leur laissant leur autonomie. Entre ces «grands» les rapports n'avaient pas davantage de caractère belliqueux, le consommateur faisant les frais du retard technique de l'un ou de l'autre. Les avantages de cette politique malthusienne pour ses promoteurs sont connus ; on en trouve, dans d'autres professions, de semblables exemples. Celui de la sidérurgie est d'autant plus significatif que les conditions financières et techniques auraient permis une concentration de prime abord favorable aux plus gros. Elle ne s'était cependant pas réalisée. Lorsque la sidérurgie fut mise, au lendemain de la guerre, en demeure de se moderniser, il lui fallut à la fois se spécia-

22 User (pour satisfaire aux méthodes industrielles modernes) et se concentrer (pour que chaque nouvelle unité soit à l'échelle suffisante). Double démarche qui nécessita suivant le cas des créations ou des suppressions de sociétés. SECTION 1 QUINZE ANS DE TRANSFORMATIONS Rarement une industrie aura connu autant de stimulants pour se réformer : les destructions de la guerre qui imposaient une modernisation longtemps différée, le retard pris par rapport aux Américains et aux Anglais, des besoins considérables garantissant de vastes et durables débouchés, l'évolution des techniques (généralisation des grands laminoirs à marche automatique), le désir de profiter de la provisoire carence allemande pour consolider ses positions. Cet effort était à la fois encouragé et orienté par les pouvoirs publics, maîtres des matières premières, des importations d'équipement, des devises, des crédits, sous le signe d'abord du dirigisme socialiste, puis sous celui de l'ouverture des frontières à l'intérieur du Marché Commun. La production d'acier, de 6,2 millions de tonnes en 1938, était tombée à 1,7 millions en 1945; elle remonte à 10,9 en 1952 et dépasse 17 millions en Elle a presque triplé depuis l'avant-guerre. LA PERIODE La première étape nous mène de 1948 à Les modifications qu'elle enregistre sont capitales pour la sidérurgie française. USINOR Sur l'instigation du Commissariat au Plan, USINOR, créée le 1 janvier 1948, fut la première concentration importante d'après-guerre. Elle rassemble la totalité des actifs industriels à l'exception des mines de fer de deux grosses sociétés installées dans le Nord de la France : DENAIN-ANZINet FORGES ET ACIÉRIES DU NORD ET DE L'EST. La fusion a permis principalement de financer un ensemble de laminoirs continus pour tôles moyennes (pour l'automobile entre autres) dont les premiers

23 éléments furent mis en marche en 1950 et Sa production a été, en 1959, de tonnes (1) (sur une production totale, pour la France, de tonnes). SIDELOR Deuxième concentration à la fin de 1950 : les ACIÉRIES DE ROMBAS deviennent SIDELOR, en absorbant un certain nombre d'autres usines installées comme elles en Lorraine et appartenant essentiellement aux ACIÉRIES DE LA MARINE, aux ACIÉRIES DE MICHEVILLE et aux FONDERIES DE PONT-A-MOUSSON. L'ensemble industriel forme un tout organique, qui produit à peu près la gamme complète des produits sidérurgiques à l'exception des larges plaques laminées. Production en 1959 : tonnes. SOLLAC A peu près à la même date était conçu le projet de SOLLAC dont les laminoirs entraient en fonctionnement dès Usine construite de toutes pièces, plus particulièrement spécialisée dans les tôles fines de grande dimension à partir des fontes fournies par les hauts fourneaux du voisinage, sa production d'acier a été de tonnes en SOLLAC, due à l'initiative de WENDEL, qui a obtenu pour la circonstance le concours de huit autres sociétés sidérurgiques, fonctionne sous la forme d'une coopérative pour le compte de ses associés. LORRAINE-ESCAUT Dernière née parmi les nouveaux grands, LORRAINE-ESCAUT a été constituée en 1953 par les apports de cinq sociétés : ACIÉRIES DE LONGWY, SENELLE-MAUBEUGE, ESCAUT ET MEUSE, TUBES DE BESSÈGES, MINES DE JARNY. Le département des tubes d'acier représente une part importante de l'activité de la nouvelle société, ainsi que celui des tôles très fortes. Production en 1959 : tonnes (2). DE WENDEL Enfin, rappelons ici le nom de WENDEL. Car il est le seul grand qui existait déjà avant-guerre sous une forme assez peu (1) DENAIN-ANZIN et FORGES DU NORD ET DE L'EST dépassaient ensemble à peine tonnes en (2) En 1929, les ACIÉRIES DE LONGWY avaient atteint le chiffre record d'une production de plus de tonnes d'acier.

24 différente. Installé dans l'est, spécialisé dans les tôles fortes et fines, sa production a été de tonnes en 1959, en progression de 60 % par rapport à l'avant-guerre. Il reste le n 1 de la sidérurgie française, mais serré de près, désormais, par USINOR et SIDELOR. La liste des producteurs notables ne s'arrête pas là, ni non plus le catalogue des concentrations effectuées depuis la guerre. C. A. F. L. La COMPAGNIE DES ATELIERS ET FORGES DE LA LOIRE (C.A.F.L.) a été créée en 1953, par apport à la société JACOB HOLTZER (qui prit ce nouveau nom en la circonstance) de différents actifs provenant de FIRMINY et surtout des ACIÉRIES DE LA MARINE qui avaient absorbé, l'année précédente, les ACIÉRIES DE SAINT- ETIENNE. L'ensemble se consacre surtout à la production d'aciers spéciaux et de grosses pièces de fonderie ou de mécanique. Production en 1959 : tonnes. S.F.A.C. En 1949, SCHNEIDER s'est livré à sa propre réorganisation en créant trois filiales : la SOCIÉTÉ MINIÈRE DE DROITAUMONT-

25 BRUVILLE, la COMPAGNIEINDUSTRIELLE DETRAVAUXet les FORGES ET ATELIERS DU CREUSOT (S.F.A.C.) ; ces dernières absorbèrent simultanément les USINES DE LA CHALÉASSIÈRE, puis en 1952 la société HYDRO-MÉCANIQUE et en 1957 BATIGNOLLES-CHATILLON, cependant que, parallèlement, elles passaient des accords de spécialisation avec la MÉTALLURGIQUE D'IMPHY. La production de la S.F.A.C. en 1959 a été de tonnes. Le groupe SCHNEIDER est particulièrement axé sur les aciers spéciaux et les travaux de première transformation. POMPEY A l'image du précédent, les HAUTS FOURNEAUX, FORGES ET ACIÉRIES DE POMPEY ne se sont guère livrés à autre chose qu'une réorganisation intérieure, en devenant en 1953 la COMPAGNIE INDUSTRIELLE ET FINANCIÈRE DEPOMPEY, et en cédant leurs usines à une filiale créée pour la circonstance : les ACIÉRIES DE POMPEYqui ont ensuite absorbé les ACIÉRIES DEDIEULOUARD. NEUVES-MAISONS-CHATILLON CHATILLON-COMMENTRY a suivi le même chemin en apportant en 1955 son usine de l'est et ses tréfileries aux ACIÉRIES ET TRÉFILERIES DE NEUVES-MAISONS-CHATILLON et ses usines du Centre aux FORGES ET ATELIERS DE MONTLUÇON-COMMENTRY auxquelles s'associait la C.A.F.L. Cette vague de créations, de fusions, de transformations a été conçue immédiatement après guerre et s'est essentiellement déroulée de 1948 à Le résultat le plus frappant est la constitution de cinq grands ensembles nouveaux : USINOR, SIDELOR, LORRAINE-ESCAUT, SOLLAC, C.A.F.L. Le reste a beaucoup moins d'importance. La réussite semble avoir été là où le besoin était le plus urgent et aussi le plus facile à satisfaire : la réorganisation de la sidérurgie de l'est et du Nord. Depuis 1955, les retouches et les remords se sont surtout manifestés dans la réorganisation de la sidérurgie du Centre. Mais les aménagements de détail et les projets nouveaux ont largement débordé cette région. LA PERIODE La période marque donc une nouvelle étape pour la sidérurgie française.

26 LE FIL MACHINE Tout d'abord, l'industrie de première transformation ne pou- vait échapper à la fièvre de concentration qui s'était manifestée en amont. Dans le domaine du fil machine, les HAUTSFOURNEAUX DELACHIERS font un accord dès 1955 avec les TRÉFILERIES ET LAMINOIRS DU HAVRE et, à peu près à la même époque, les ACIÉRIES DE POMPEY avec MICHELIN. En 1960, le rapprochement HAUTS FOURNEAUX DE SAULNES-MÉTALLURGIQUE DE GORCY a pour motif technique le désir de SAULNES, jusqu'à présent producteur de fonte, de se reconvertir partiellement sur le fil machine à partir des aciers fournis par LORRAINE-ESCAUT. LES ACIERS SPÉCIAUX Dans le domaine des aciers spéciaux et des premières transformations, MONTLUÇON-COMMENTRY, à peine constituée, éclate en 1956 en trois morceaux, les USINES SAINT-JACQUES conservent la production d'acier ordinaire, la COMMENTRYENNE DES ACIERS FINS se réserve les aciers spéciaux, les ATELIERS PINGUELY- VILLE-GOZET prennent la construction mécanique. En 1960, ces derniers passeront, du reste, de l'orbite de CHATILLON-COMMEN- TRY à celle de la C.A.F.L. (1). Quant à l'usine d'isbergues (tôles au silicium) appartenant directement à CHATILLON-COMMENTRY, elle va faire l'objet, au cours de ces dernières années, d'un chassé-croisé qui la ramènera en 1960 à son point de départ. Enfin, toujours en 1960, les FORGESETACIÉRIES DUSAUT-DU-TARN concluent des accords techniques avec les FORGES ET ATELIERS DU CREUSOT. LES TUBES Dans le secteur en grande expansion des tubes d'acier, on voit, en 1957, SIDELOR, PONT-A-MOUSSON et la COMPAGNIE FRAN- ÇAISE DES MÉTAUX, créer, avec apport d'une usine par cette dernière, les TUBES DE NORMANDIE. La même année, LOUVROIL- MONTBARD-AULNOYE absorbe les TUBES DE VALENCIENNES ET DENAIN- (eux-mêmes résultant d'une fusion) pour devenir VAL- LOUREC. En 1958, cette dernière crée, avec LORRAINE-ESCAUT, une nouvelle filiale : les TUBESDEMAUBEUGE. (1) Depuis octobre 1960, la C.A.F.L. a regroupe les fabrications des pelles et grues PINGUELY, du matériel sous licence MARION-POWER- SHOVELet du matériel routier des ATELIERS ERMONT.

27 A l'échelon des grandes unités sidérurgiques elles-mêmes, il n'y a que des modifications de détail. En 1960, SIDELOR se grossit encore des apports faits par la MÉTALLURGIQUE DE CHAM- PAGNE qui disparaît ensuite. La même année, la C.A.F.L. absorbe les dernières usines appartenant à FIRMINY et renonce du même coup à s'enfermer au Centre de la France, pour exploiter, outre son usine de Bayonne, une autre en Lozère et une troisième près de Dunkerque. DUNKERQUE Mais la phase la plus spectaculaire de la nouvelle étape est la création de toutes pièces d'un nouveau complexe sidérurgique à Dunkerque. C'est dès 1956 que fut créée une société d'études comprenant USINOR, FIRMINY, CHATILLON-COMMENTRY et la BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS. En fait, le projet finalement mis sur pied abandonnait toute idée d'intégration des usines des Dunes et d'isbergues, appartenant l'une à FIRMINY, l'autre à CHATILLON-COMMENTRY, et situées à proximité du futur complexe. Ces deux sociétés, ainsi que la BANQUEDEPARIS ETDES PAYS-BAS, ont, au début de 1960, préféré «retirer leurs billes» et USINOR est restée seule pour animer l'entreprise. Celle-ci est considérable. Elle n'est pas comparable à la constitution des grands ensembles d'après-guerre : ceux-ci, sauf SOLLAC, s'appuyaient sur des usines existantes qu'il fallait agrandir, rationaliser, moderniser, alors que la SOCIÉTÉ DUNKERQUOISE DE SIDÉRURGIE a dû partir de rien (1). BÔNE La SOCIÉTÉ BÔNOISE DE SIDÉRURGIE serait une opération du même type, si les circonstances ne lui donnaient un caractère très particulier. Là aussi, les pouvoirs publics ont l'ambition de créer de toutes pièces un complexe sidérurgique, mais ni les conditions techniques (2), ni les conditions politiques n'ont paru très encourageantes et, malgré les avantages financiers consi- (1) A partir de 1963, la production annuelle sera d'environ tonnes d'acier. Pour y parvenir, il aura fallu construire un port, un réseau de voies ferrées, deux hauts fourneaux, une aciérie, deux laminoirs, etc. L'investissement nécessaire dépassera le milliard de nouveaux francs. (2) On ne sait pas encore ce que rendront les bas fourneaux auxquels on songe recourir.

28 dérables accordés, la sidérurgie française n'a voulu y participer que sous une forme collégiale et un peu de la même façon qu'elle payerait un impôt professionnel. SECTION 2 De 1945 à 1960, se sont effectuées une bonne trentaine d'opérations ayant le caractère, soit de regroupements techniques, soit d'aménagements juridico-financiers, mettant en cause plus de quarante sociétés, de puissance inégale, mais toutes importantes, et dont certaines étaient parmi les fiefs les plus fermés et les plus traditionnels de l'industrie française. Aucun des groupes ayant un rôle notable dans la profession n'a échappé à ce mouvement. Sur le plan industriel, un résultat frappant : 67 % de la production d'acier en 1959 (1) ont été assurés par cinq sociétés, dont quatre datent des rapprochements d'après-guerre : USINOR, SIDELOR, LORRAINE-ESCAUT et SOLLAC, et dont une seule, DE WENDEL, est la filiation directe et pure de toute alliance d'une entreprise d'avant-guerre. Plus largement, dix sociétés ou groupes de sociétés (les cinq que nous venons de citer, la C. A. F. L., SCHNEIDER avec ses filiales, S.F.A.C., NORMANDIEet KNUTANGE CHATILLON-COMMENTRY, la CHIERS et l'u.c.p.m.i.) assurent actuellement quelque 95 % de la production totale française d'aciers. En fait, en dehors de POMPEY, qui ne publie pas son chiffre de production, il n'y a guère, comme producteurs indépendants que ceux d'aciers spéciaux. Mais on aurait une idée à la fois incomplète et inexacte de la concentration, si on s'en tenait à ses manifestations les plus spectaculaires sur le plan industriel, en négligeant le réseau de relations et de dépendances qui se trouve réalisé par le jeu de l'intégration financière. (1) En 1954, la proportion était de 52 % ; la progression est lente et n'ira pas beaucoup plus loin. Il faudra l'entrée en production de la DUNKERQUOISE fassent un bond pour en que avant. les «grands» de quatre devenus cinq

29 LE GROUPEUSINOR Il y a quelques années, USINOR n'était encore qu'un enfant sous la tutelle de ses géniteurs : DENAIN-ANZIN et FORGES DU NORD ET DE L'EST. On les oublie aujourd'hui. Ce sont elles cependant qui détiennent actuellement encore quelque 43 % chacune de son capital. Mais elles possèdent également bien d'autres actifs. On en trouvera, pour DENAIN-ANZIN, la description sommaire dans la figure ci-dessous. En ce qui concerne les FORGESDUNORD ET DE L'EST, leur principale participation est constituée par les FORGES ET ACIÉRIES DU NORD ET DE LORRAINE, gros producteur de minerai de fer et, plus modeste, de fonte.

30 Parmi les gros actionnaires des FORGES DU NORD ET DE L'EST, on trouve un groupe bancaire ROTHSCHILD, des familles du textile du Nord (SALMON, THIRIEZ, DESCAMPS, LEBLAN), une holding, SOFINORD, et même sa propre filiale, FORGES ET ACIÉRIES DU NORD ET DE LORRAINE. Chez DENAIN-ANZIN, on trouve la famille de NERVO à laquelle sont associés des intérêts régionaux et aussi la SOCIÉTÉ NATIONALE D'INVESTISSEMENTS. Les deux sociétés sont cotées et la majeure partie de leurs titres dispersée dans le public. Dans ces conditions, et en l'absence de la prédominance marquée d'une famille, on comprend que les directions d'usinor et de sa filiale, la DUNKERQUOISE DE SIDÉRURGIE, pivots l'une et l'autre du groupe, soient assurées par des techniciens, sans lien direct, du moins apparent, avec les groupes de gros actionnaires cités. LE GROUPE PONT-A-MOUSSON A l'origine, PONT-A-MOUSSON partageait le contrôle de SIDELOR avec MICHEVILLE et MARINE. A la suite de l'absorption de MICHE- VILLE par la SAPE, banque du groupe PONT-A-MOUSSON, la prédominance de ce dernier est devenue incontestable. En dehors de SIDELOR, le groupe comprend aujourd'hui la COMPAGNIE DE PONT-A-MOUSSON qui n'est plus qu'une société holding, les FONDERIES DE PONT-A-MOUSSON (à la fois gros producteur de fonte et de tuyaux de fonte, et société de portefeuille), la SAPE (banque d'affaires), les MINES ET USINES DE REDANGE-DILLING (producteur de minerai de fer), la MÉTALLURGIQUED'AUBRIVES ET VILLERUPT (minerai de fer et fonte), les FORGES ETACIÉRIES DE DILLING (en Sarre), la MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE DU PÉRIGORD (première transformation et aciers spéciaux), trois mines de fer et le contrôle de la COMPAGNIE DES TUBES DE NORMANDIE. Ce n'est pas tout. PONT-A-MOUSSON est présent, sous une forme minoritaire, dans les HAUTS FOURNEAUX ET FORGES D'ALLEVARD, dans ANDERNY-CHEVILLON, gros minoritaire dans SOLLAC à travers SIDELOR et DILLING, associé avec MARINE dans la société luxembourgeoise HADIR, associé avec d'autres sidérurgistes français dans SIDECHAR qui contrôle la mine de charbon allemande HARPENER, minoritaire dans les CHARBONNAGES DE BEERINGEN et dans ceux de LIMBOURG-MEUSE en Belgique. Il faudrait citer des participations dans des sociétés holding comme SPAFI, l'indus- TRIE LORRAINE, la COMPAGNIE FINANCIÈRE DE BAYARD, et dans de nombreuses affaires industrielles (FEREMBAL, EVERITUBE, COCHERY, etc...) Deuxième ou troisième sidérurgiste de France,

31 PONT-A-MOUSSON est le premier fabricant de tubes de fonte, et son activité va de la boîte de vitesse Wilson à la confiturerie, en passant par le tube d'acier et la laine minérale, et en touchant non seulement l'europe, mais aussi bien l'afrique du Nord et le Brésil. PONT-A-MOUSSON a été fondé par la famille CAVALLIER, d'origine lorraine (le siège de la société est resté à Nancy) ; les GRANDPIERRE y sont entrés par mariage. Deux branches : les CAVALLIER et les PAUL-CAVALLIER se partagent le contrôle du groupe. Certaines filiales, et notamment les sous-holdings citées plus haut détiennent des actions des deux sociétés-mères (la «COMPAGNIE» et les «FONDERIES»). Ces titres sont cotés en Bourse et bien classés, dans l'est et ailleurs. On remarque cependant la présence de plus en plus nombreuse, à des postesclés, de cadres supérieurs sans lien avec les plus gros actionnaires. LE GROUPEDEWENDEL La famille DE WENDEL a donné son nom aux deux principales affaires de son groupe : les PETITS-FILS DEFRANÇOISDEWENDEL et DE WENDEL ET C (seule cette dernière est cotée). Appartiennent en outre à celui-ci la SOLLAC, les FORGES DE GUEUGNON (tôles inoxydables), J. J. CARNAUD ET FORGES DE BASSE-INDRE (fer blanc), et une mine de fer. En outre, DE WENDEL a une participation minoritaire dans SENELLE-MAUBEUGE (où elle se retrouve avec la famille LA VEISSIÈRE) ; cette minorité paraît cependant suffisante pour lui en assurer le contrôle de fait. De plus, SENELLE-MAUBEUGE paraît avoir à son tour le contrôle d'escaut ET MEUSE, malgré la forte position qu'y a conservée la famille LENTE. Or, SENELLE-MAUBEUGE et ESCAUT ET MEUSE détiennent une très forte minorité de LORRAINE-ESCAUT. La première a également une participation minoritaire dans KNUTANGE, où DE WENDEL est dans la même position, et la seconde dans VINCEY-BOURGET (où elle se retrouve avec VALLOUREC). Dans les participations directes du groupe, la famille DE WENDEL ne partage guère son pouvoir. Il n'en est pas de même dans SENELLE- MAUBEUGE et dans ESCAUT ET MEUSE où elle se retrouve avec des familles de maîtres de forges et aussi avec le grand public (1). (1) Ainsi que, dans ESCAUT ET MEUSE, avec la COMPAGNIE FINANCIÈRE DESUEZet LEBON.

32 ACHEVÉ D'IMPRIMER SUR LES PRESSES DE L'IMPRIMERIE MAURICE LABALLERY 12, RUE PORTE-D'AUXERRE A CLAMECY (NIÈVRE). LE 2 SEPTEMBRE 1961 Dépôt légal : 3 trimestre 1961 N Editeur : 2 203

33 Participant d une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu alors uniquement sur un support imprimé, conformément à la loi n du 1 er mars 2012 relative à l exploitation des Livres Indisponibles du XX e siècle. Cette édition numérique a été réalisée à partir d un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l exemplaire qui a servi à la numérisation. Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF. La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. * La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d une licence confiée par la Sofia Société Française des Intérêts des Auteurs de l Écrit dans le cadre de la loi n du 1 er mars 2012.

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