Création Noir O Blanc, Saint-Lô - Impression : Philippe Marie, Coutances



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Création Noir O Blanc, Saint-Lô - Impression : Philippe Marie, Coutances

Le jardin, un espace vivant et dynamique à préserver Vous avez un jardin et vous y êtes bien. Lieu de loisir, de détente, de plaisir, cet espace est à votre image et chaque année, vous vous réjouissez d y cultiver vos plus belles fleurs et vos meilleurs légumes au sein d un cadre paysager que vous cocoonez. Mais, comme tout ce qui est vivant, la douce quiétude de vos protégés est parfois perturbée par des désagréments : des pucerons par ici, de vilaines taches par là, des cochenilles sur votre oranger préféré, des herbes indésirables dans vos massifs fleuris, Bref! quelques réjouissances qui vous mettent de charmante humeur et vous font réagir avec prestance côté pulvérisateur. Savez-vous que le jardinier français est un des champions du monde de l usage de produits chimiques? Qu à son insu, il pollue et empoisonne son environnement préféré? Ce fascicule va vous informer très simplement et peut vous aider à vivre en harmonie dans cet espace vivant qu est votre jardin. Environnement et cadre de vie protégés Réduction des produits phytosanitaires

Les compagnons du jardinier sont nombreux! Serez-vous capable de les reconnaître dans votre jardin? Ils pollinisent les fleurs, se nourrissent des ennemis, fertilisent le sol grâce à leurs déjections, nettoient les cadavres et recyclent grâce à leur digestion. Notez que certains sont compagnons mais peuvent devenir ennemis si la monoculture ou le caractère intensif des productions domine au jardin sans considération des règles agronomiques de base. Alors soyons attentifs et repérons-les afin de les préserver et de les valoriser. Les mille pattes, vers La flore microbienne, les champignons, mycorhizes... favorisent l absorption des éléments minéraux par les plantes Les fourmis mangent les feuilles mortes Les abeilles, bourdons, aèrent le sol, améliorent la structure du sol (mouches, moustiques, tipules ) mangent les mulots, chenilles, araignées pollinisent Dans le sol Les larves de diptères Les oiseaux Sur les végétaux Les coccinelles Les perce-oreilles mangent pucerons, chenilles Les chrysopes labourent, aèrent le sol Les larves de coléoptères (taupins, bousiers ) mangent chenilles, pucerons, oeufs d insectes se nourrissent de pucerons Les carabes mangent chrysomèles, limaces et escargots se nourrissent de végétaux morts, ils recyclent la matière organique Les crapauds, grenouilles, hérissons mangent limaces, perce-oreilles > Dans le sol, 1 million de compagnons par m2 <

Le jardinier n a pas que des amis mais ce n est pas pour autant qu il doit éradiquer tous ses ennemis! Nous verrons cela dans les pages suivantes Mais avant, identifions-les : Les taupes elles creusent des galeries qui peuvent endommager les cultures et rendre inesthétique votre pelouse mais, elles se nourrissent de limaces, vers et aèrent le sol également. Les vers blancs et les taupins ils rongent les tubercules et les racines mais ils aèrent le sol Les chenilles elles mangent les jeunes pousses et les feuilles mais si on veut pouvoir admirer de beaux papillons, il faut des chenilles! Les limaces et escargots ils apprécient les feuillages tendres Les maladies cryptogamiques ce sont des champignons microscopiques qui parasitent les végétaux et provoquent des tâches, nécroses et pourriture. Les plus connues sont l oïdium et le mildiou. Les adventices également appelées mauvaises herbes elles concurrencent les végétaux par rapport à l espace de développement, la lumière ainsi que les éléments nutritifs. Cependant, elles participent à la biodiversité de votre jardin. Les pucerons ils sucent la sève de la plante, l épuisent, et peuvent transmettre des virus Les doryphores ils se nourrissent des feuilles et des jeunes pousses de pomme de terre Les larves de mouches elles creusent des galeries dans les légumes (carottes, navets...)

Le réflexe primaire du jardinier contre ses ennemis Pour éliminer ses ennemis jurés «L usage simple et rassurant» du pesticide est trop souvent privilégié. Cette substance, la plupart du temps issue de l industrie chimique, est introduite dans une culture pour lutter contre les organismes nuisibles. Ses composés... La substance active : c est le cœur actif du produit, celui qui agit directement sur les organismes. Ses effets peuvent être violents. Le diluant permet de diminuer la concentration de la substance active. Les adjuvants : ils améliorent l efficacité de la substance active (adhésifs permettant un meilleur maintien du produit sur le feuillage des plantes ; vomitifs réduisant les effets d une ingestion accidentelle,...). Leurs actions sont loin d être négligeables, ils peuvent être tout aussi nocifs que la substance active! On distingue plusieurs catégories de produits phytosanitaires dont : n les insecticides/acaricides détruisent les insectes (pucerons, chenilles, thrips, mouches, ) et les acariens (araignée jaune, araignée rouge). n les fongicides agissent contre les maladies cryptogamiques provoquées par des champignons microscopiques (mildiou, oïdium, fusariose, ) n les herbicides détruisent les plantes adventices communément appelées «mauvaises herbes». Les conséquences de la lutte réflexe L utilisation de produits phytosanitaires présente des risques : 25 à 75% du produit phytosanitaire épandu ne se dépose pas sur la cible lors d un traitement. Lors d une pulvérisation le produit phytosanitaire atteint : n Le jardinier n L ennemi visé n Les compagnons utiles n Le sol : en surface et en profondeur La France est le premier consommateur en Europe de produits phytosanitaires. Selon l Institut Français de l Environnement, 96% des rivières et 61% des nappes d eau souterraines sont contaminées. Or, les pesticides qui se sont infiltrés vont mettre jusqu à 30 ans pour s éliminer des sols! Les conséquences de l utilisation de produits phytosanitaires sont donc de plusieurs ordres : l Les produits rentrent en contact avec notre organisme par la peau, les yeux, lors de notre respiration et conduisent à des symptômes cutanés, digestifs, oculaires, neurologiques,... l Les produits tuent l ennemi visé mais aussi de nombreux compagnons du jardinier indispensables à la vie des végétaux et du sol. l L utilisation répétitive des produits phytosanitaires entraîne l accoutumance des ennemis au produit. Conséquence : le produit devient inefficace et l ennemi pullule. l La dégradation complète des produits chimiques peut prendre beaucoup de temps, aussi bien dans le sol que dans la plante. Ce qui conduit à leur persistance dans le sol et à une accumulation des molécules dans les fruits, légumes, que nous consommons ensuite. l En touchant le sol, le produit phytosanitaire évolue vers les eaux de surface (lac, rivière, ruisseau, ) et les eaux souterraines (nappes phréatiques). Il ne se dégrade que très lentement et se retrouve ingéré par les poissons, que nous consommons ensuite.

Lutter contre les ennemis en préservant son cadre de vie et ses compagnons Avant toute considération technique, le jardinier doit changer d état esprit et prendre conscience qu il n y a aucun intérêt à consommer des légumes de son jardin s ils contiennent autant (ou plus) de résidus chimiques que ceux du commerce conventionnel. Pour cela, il doit parfois accepter quelques pertes de rendements pour disposer de produits sains sans résidus même s ils sont légèrement tachés ou couverts de quelques pucerons. Il doit vivre en harmonie avec des plantes adventices et les combattre harmonieusement. né : t concer ublemen o d t s gumes e lé Il nt des xique a m m o s n en co résidus, il s into de chargés nt. e m ptée te n le on inada nt de faç ue inconsa it a tr n e poll ie qui taux, il ses végé son espace de v t ciemmen nir dangereux. e peut dev Installer dans son jardin un équilibre écologique et agir raisonnablement Pucerons Larves de coccinelles, de chrysope Installation de bandes fleuries aptes à accueillir les auxiliaires et les insectes butineurs Traitement à base de purin d ortie, de savon noir Plantes adventices Rotation des cultures Paillage naturel des parterres (bois, cacao, chanvre) Désherbage mécanique : binage, sarclage Désherbage thermique Campagnols Pièges mécaniques Pose de tuteur bois pour attirer les rapaces Limaces Barrières physiques, appâts Accueillir les oiseaux type merle, grive Maladies cryptogamiques Rotation, alternance des espèces Situation aérée, ventilée Pas d excès de fertilisation azotée Ramasser et brûler les feuilles malades tombées au sol Pulvérisation raisonnée de cuivre ou de soufre selon la maladie présente Chenilles Haies variées pour accueillir les passereaux Pose de nichoirs Pièges à phéromone, Pulvérisation de Bacillus thuringiensis

Agir sur le milieu : les leviers du jardinier LE SOL LES AMENDEMENTS LES FERTILISANTS Pour résister aux agressions, les plantes doivent se développer dans de bonnes conditions de milieu. Climat tempéré et terre de qualité sont indispensables à une croissance optimale. C est un milieu vivant où se développent de nombreux microorganismes indispensables à l équilibre écologique. Une teneur correcte en matières organiques favorise une biodiversité de qualité. Il faut nourrir les végétaux sans excès en fonction de leurs besoins : un légume racine n a pas les mêmes exigences qu un légume feuille. Ils permettent d entretenir ou d améliorer le physique du sol. Dans un sol «accueillant», une plante se développera et résistera mieux aux agressions extérieures. Ils apportent les sels minéraux indispensables à la croissance des végétaux. n Les apports sous forme organique sont à privilégier, les quantités apportés ne doivent pas dépasser les besoins réels des plantes : un excès d azote favorisera les parasites par exemple. n Les 3 principaux éléments minéraux sont l azote (pour les feuilles), le phosphore (les fleurs), le potassium (les racines, les fleurs et les fruits). n Mais le calcium, le magnésium, le soufre, les oligo-éléments sont également indispensables à la plante bien que consommés en quantité plus faible. n Il existe désormais dans le commerce de très bons engrais d origine organique qu il faut choisir avec soin et apporter en quantité raisonnée. LE CLIMAT Dans le potager, un site aéré doit être privilégié afin de favoriser les échanges d air et réduire les risques de cryptogames liés à un taux d hygrométrie excessif. Attention aux enceintes fermées (coffre/châssis, tunnel nantais, tunnel, petites serres) : dès la mi février, les premiers rayons du soleil peuvent chauffées fortement des abris fermés. Des températures nocturnes basses et diurnes élevées déstabilisent et affaiblissent les végétaux. Au delà de 30 C, une plante ne grandit plus ; il faut aérer afin d éviter les coups de chaleur et une hygrométrie excessive. Il existe 2 types d amendement : n les amendements calcaires : le calcium est essentiel dans l équilibre du complexe argilo-humique. Le ph peut être un premier indicateur (vous pouvez avoir une première approche de son niveau en observant la végétation : ajonc, fougères, rumex sont des plantes acidophiles En bord de mer, le ph est plutôt basique. Une analyse permettra d obtenir une donnée très précise). La plupart du temps, le ph idéal est compris entre 6 et 6.5. En dessous, remontez le tranquillement avec de la chaux, du calcaire broyé, du lithothamne (algues marines fossilisées riche en oligo-éléments). n les amendements organiques : favorisent la vie microbienne du sol, enrichissent le taux d humus et apportent également sous forme organique une quantité non négligeable de sels minéraux. Il s agit du fumier, du compost acheté en sac ou de votre propre compost fabriqué au fond du jardin avec les tontes de gazon, les feuilles de l automne, les cendres, les restes de légumes et de fruits (de préférence non traités), le bois broyé. Ne pas y mettre les déchets de plantes malades, la viande, le poisson, les produits laitiers. Ne jamais oublier qu un bon compost doit être riche en humus et que celui-ci est exclusivement d origine végétale.

Nous espérons que ce fascicule vous aura convaincu de jardiner plus naturellement. Les enjeux de santé publique sont grands et c est dès sa porte que le particulier doit commencer par mieux gérer son environnement. Il lui appartient ensuite, en raisonnant ses achats, de participer au développement d une société plus durable. N hésitez pas lors de vos visites sur le site de l exploitation horticole de Coutances Lycée Nature à nous exprimer v o s remarques, vos questionnements sur vos difficultés ou vos réussites dans le bon équilibre de votre jardin qu il soit ornemental ou potager. Vos trouvailles nous intéressent! À bientôt