Rapport financier au 31 mars 2010



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Transcription:

Rapport financier au 31 mars 2010

RAPPORT FINANCIER AU 31 MARS 2010 1. RAPPORT D ACTIVITE SUR LES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MARS 2010... 1 2. ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES... 9

1. RAPPORT D ACTIVITE SUR LES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MARS 2010 1.1 Calendrier d arrêté et de communication Les comptes consolidés résumés du Groupe au 31 mars 2010 ont été arrêtés par le Directoire le 19 avril 2010 et présentés au Conseil de Surveillance le 26 avril 2010. Le Groupe a publié un communiqué de presse le 27 avril 2010 après bourse, pour commenter ses résultats et sa situation financière au 31 mars 2010. 1.2 Faits marquants et perspectives Au 1 er trimestre 2010, IMS a distribué 110 059 tonnes, en progression de 7,0% par rapport au 1 er trimestre 2009 et de 15,1% par rapport au 4 e trimestre 2009. Le chiffre d affaires s élève à 206,1 millions d euros. Ce regain d activité, particulièrement notable dans les inox avec des volumes en hausse de +16,4% par rapport au 1 er trimestre 2009, s est accompagné d une nette amélioration de la marge brute qui se rétablit dans toutes les lignes de produits grâce au renouvellement des stocks. Elle s élève à 41,4 millions d euros au 31 mars 2010 contre 100,3 millions d euros pour la totalité de l année 2009. Les inox bénéficient de la remontée des prix des alliages à partir de février, tandis que les aciers mécaniques et anti-abrasion devraient profiter des hausses de prix significatives appliquées dès le 2 e trimestre. Le programme de réduction des frais fixes mis en œuvre en 2009 se traduit par une économie de 7,1 millions d euros sur le 1 er trimestre de 2010, en ligne avec l objectif de 28 millions d euros en année pleine. Compte tenu de ces éléments et des perspectives pour les mois qui viennent, le Groupe, dans son périmètre actuel, est confiant dans sa capacité à dégager un résultat opérationnel de retour à l équilibre sur l année. La progression de l endettement net à 200,8 millions d euros au 31 mars 2010 contre 158,1 millions d euros au 31 décembre 2009 provient des créances clients générées par la hausse de l activité. Le niveau des stocks restant maîtrisé, IMS confirme son objectif de dette inférieure à 150 millions d euros pour fin 2010. Le 9 février 2010, le Conseil de Surveillance d IMS a autorisé l augmentation de capital de 20 millions d euros de la société IMS SpA (Italie) par incorporation pour partie de la créance de cashpooling détenue par IMS SA sur sa filiale. Le 17 février 2010, le reliquat des plans de stocks options portant sur 22 000 options a été levé. Après cette levée, il n existe plus aucun instrument dilutif du capital de la Société. Le 3 février 2010, le Conseil de Surveillance d IMS a pris connaissance du dépôt d un projet d offre publique d échange non sollicitée initiée par la société Jacquet Metals, et de la démission des trois représentants du Concert Jacquet. Dans un communiqué conjoint publié le 10 mars 2010, les sociétés IMS et Jacquet Metals ont annoncé être parvenues à un accord prévoyant les principes d un rapprochement sur une base amicale, qui prendrait la forme d une fusion-absorption de Jacquet Metals par IMS avec une parité de 20 actions IMS pour 7 actions Jacquet Metals. L opération de fusion devrait s accompagner d une augmentation du capital dont les conditions seront précisées ultérieurement. Le protocole d accord a été signé le 20 avril 2010. Un communiqué spécifique sera émis par les deux sociétés afin de commenter ce protocole et d effectuer le suivi des conditions nécessaires à sa mise en œuvre (obtention d autorisations de l AMF et d accords bancaires). 1

Les financements à moyen terme du Groupe font actuellement l objet de négociations avec les banques prêteuses, afin de mettre en place un nouveau crédit au bénéfice de l entité fusionnée et, dans cette attente, de conserver à IMS le bénéfice des financements existants. Ce nouveau crédit permettra de refinancer les lignes ayant fait l objet de bris de covenants effectifs ou à prévoir. Par ailleurs, ce refinancement permettra au Groupe de rallonger la maturité de ses crédits et de restaurer sa flexibilité financière pour les années à venir. 1.3 Activité IMS a distribué au 1 er trimestre 2010 des volumes de 110 059 tonnes, en progression de 7,0% par rapport aux volumes vendus au 1 er trimestre 2009 et de 15,1% par rapport au 4 e trimestre 2009. Cette évolution est tirée par les inox dont les volumes ont été redynamisés par la hausse des prix. La ligne de produits mécanique reste pénalisée par la filiale italienne qui représentait encore une part importante des volumes vendus au 1 er trimestre 2009. Le chiffre d affaires du 1 er trimestre 2010 s élève à 206,1 millions d euros, en recul de 2,8% par rapport au 1 er trimestre 2009 mais en hausse de 18,7% par rapport au 4 e trimestre 2009 et de 16,3% par rapport au 2 e trimestre 2009. La ventilation des ventes par ligne de produits est la suivante : (en milliers d'euros) 31 mars 2009* 31 mars 2010 Variation Inox 96 371 110 293 +14,4% Abrasion 28 711 26 793-6,7% Mécanique 74 634 59 514-20,3% Autres et direct usine* 12 204 9 467-22,4% Total 211 920 206 066-2,8% (en tonnes) 31 mars 2009* 31 mars 2010 Variation Inox 26 194 30 500 +16,4% Abrasion 14 611 17 188 +17,6% Mécanique 55 987 55 623-0,7% Autres et direct usine * 6 037 6 748 +11,8% Total 102 829 110 059 +7,0% * Les ventes «direct usine», toutes lignes de produits confondues, sont reportées sur la ligne «Autres» avec les non ferreux. Des reclassements non significatifs ont été opérés entre les lignes de produits par rapport aux chiffres publiés au 1 er trimestre 2009. Les effets volume, prix et périmètre par ligne de produits, sont les suivants : 31 mars 2010 / 31 mars 2009 * Effet volume Effet prix Variation à périmètre comparable Effet périmètre Variation courante Inox +16,4% -2,0% +14,4% - +14,4% Abrasion +17,6% -24,3% -6,7% - -6,7% Mécanique -1,7% -18,5% -20,3% - -20,3% Autres et direct usine* ns ns -22,4% - -22,4% Total 9,6% -12,4% -2,8% - -2,8% * Les ventes «direct usine», toutes lignes de produits confondues, sont reportées sur la ligne «Autres» avec les non ferreux. Des reclassements non significatifs ont été opérés entre les lignes de produits par rapport aux chiffres publiés au 1 er trimestre 2009. 2

o Aciers inoxydables (ventes stockage-distribution) - L effet volume, resté négatif tout au long de l année 2009 (de -28,2% au 1 er trimestre 2009 à -5,9% au 4 e trimestre 2009), s inverse au 1 er trimestre 2010 à +16,4%. Les volumes distribués augmentent particulièrement en fin de trimestre : 11 754 tonnes vendues en mars 2010 contre 9 459 tonnes en février 2010, 9 287 tonnes en janvier 2010 et 9 574 tonnes en novembre 2009. - Malgré la hausse continue des prix moyens de vente depuis le point bas du 2 e trimestre 2009, l effet prix, calculé par rapport au même trimestre de l année précédente, reste négatif à -2,0%. Le prix moyen de vente est passé de 3 679 /tonne au 1 er trimestre 2009 à 3 042 /tonne au 2 e trimestre 2009, puis à 3 356 /tonne au 3 e trimestre 2009, 3 584 /tonne au 4 e trimestre 2009 et enfin 3 616 /tonne au 1 er trimestre 2010. Cette évolution reflète essentiellement l évolution des prix de l extra-alliage et des métaux qui entrent dans sa composition (nickel, molybdène et chrome), avec un décalage de deux mois environ. Les cours du nickel ont ainsi progressé (en moyenne mensuelle) de 9 696 $/tonne en mars 2009 à 18 439 $/tonne en janvier 2010 et 18 976 $/tonne en février 2010. Les cours de mars 2010 (22 461 $/tonne) impactent les prix de vente à partir du mois d avril. o Aciers anti-abrasion (ventes stockage-distribution) - IMS enregistre un effet volume positif de +17,6% au 1 er trimestre 2010, après une année 2009 marquée par un effet volume de -45,2%. L évolution des volumes en séquentiel montre une inflexion en mars 2010, en anticipation des hausses de prix annoncées par les producteurs pour le 2 e trimestre : 4 679 tonnes vendues en novembre 2009, 5 105 tonnes en janvier 2010, 5 258 tonnes en février et 6 825 tonnes en mars. - L effet prix, négatif depuis le 2 e trimestre 2009, s accentue à -24,3% en raison d une base de comparaison encore élevée au 1 er trimestre 2009. Après une phase de stabilisation mi-2009, les prix moyens de vente ont connu une légère érosion au cours des deux derniers trimestres : 1 971 /tonne au 1 er trimestre 2009, 1 672 /tonne au 2 e trimestre 2009, 1 687 /tonne au 3 e trimestre 2009, 1 635 /tonne au 4 e trimestre 2009 et 1 559 /tonne au 1 er trimestre 2010. o Aciers mécaniques (ventes stockage-distribution, y compris aciers à outils) - Les aciers mécaniques enregistrent un effet volume de -1,7% au 1 er trimestre 2010. Ce niveau d activité est largement dû à la situation en Italie, où les volumes d aciers mécaniques et d aciers à outils n ont pas repris, contrairement à l abrasion. Hors Italie, les volumes de mécanique (y compris aciers à outils) augmentent de 5% entre le 1 er trimestre 2009 et le 1 er trimestre 2010. - Les prix moyens de vente sont quasiment stables depuis mi-2009 : ils s élèvent à 1 070 /tonne au 1 er trimestre 2010 contre 1 082 /tonne au 4 e trimestre 2009, 1 084 /tonne au 3 e trimestre 2009, 1 168 /tonne au 2 e trimestre 2009 et 1 333 /tonne au 1 er trimestre 2009. 3

1.4 Rentabilité Au 31 mars 2010, le Groupe enregistre une perte opérationnelle de 7,5 millions d euros dont 8,1 millions d euros au titre de sa filiale italienne IMS SpA. En Italie, l environnement industriel reste durablement affecté par la crise et IMS SpA continue de réduire ses stocks encore trop chers et trop élevés à fin 2009. Le chiffre de 8,1 millions d euros comprend 3,2 millions d euros de dotation aux provisions sur stocks et n intègre que partiellement les économies liées aux restructurations décidées en 2009, quasiment toutes mises en œuvre avec des réductions d effectifs de -30% par rapport à fin 2008. Outre l Italie, seules les sociétés IMS France et Noxon, dégagent encore des pertes opérationnelles notables au 1 er trimestre 2010. Les actions en cours dans ces sociétés visent à finaliser l adaptation des coûts de la structure à l activité et à garantir l efficacité opérationnelle. 1.4.1 Comptes pro forma Aucune variation de périmètre n'étant intervenue, le Groupe n'a pas établi de comptes pro forma. 1.4.2 Marge brute En nette amélioration, la marge brute s élève à 41,4 millions d euros au 31 mars 2010 contre 35,8 millions d euros au 31 mars 2009 et 100,3 millions d euros pour le total de l année 2009. Elle intègre 1,6 million d euros de dotation nette aux provisions sur stocks dont 3,2 millions d euros en Italie. Les marges brutes inox se redressent à partir du mois de février en raison de la remontée des prix. En abrasion et en mécanique, les marges brutes se rétablissent dans une moindre mesure, grâce au renouvellement des stocks, désormais en ligne avec les prix du marché dans la plupart des pays d activité du Groupe. Les hausses de prix attendues pour le deuxième trimestre 2010 ont participé à l animation des volumes vendus en fin de trimestre mais n ont pas eu d effet sur les marges brutes à ce stade. Les marges brutes par ligne de produits (hors mouvements de provisions) sont les suivantes : ( /t) Abrasion Inox Mécanique* T3 08 629 706 376 T4 08 570 587 362 T1 09 595 271 280 T2 09 346 156 156 T3 09 409 567 150 T4 09 427 608 145 T1 10 448 750 212 * hors aciers à outils Retraitées des ventes d IMS SpA, qui continue à écouler des stocks trop chers sur un marché qui ne connaît aucune reprise, la séquence des marges brutes de la mécanique (hors aciers à outils) montre un redressement notable : 324 /tonne au 1 er trimestre 2009, 195 /tonne au 2 e trimestre 2009, 224 /tonne au 3 e trimestre 2009, 228 /tonne au 4 e trimestre 2009 et enfin 259 /tonne au 1 er trimestre 2010. 4

1.4.3 Charges opérationnelles Dans l analyse qui suit, les volumes relatifs à l activité direct usine (toutes sociétés confondues) sont ignorés, cette activité n étant pas génératrice de coûts opérationnels significatifs (frais administratifs essentiellement liés au sourcing des produits pour le compte du client final). Les charges de 2010 ont été converties aux taux de 2009. (en milliers d'euros) 31 mars 2009 31 mars 2010 Variation Charges totales nettes 50 649 48 626-4,0% Tonnes vendues hors direct usine 97 820 104 525 +6,9% Charges nettes (euro/tonne) 518 465-10,2% Frais de personnel* 26 160 24 026-8,2% Fixes (loyers/ amortissements) 8 832 8 143-7,8% Transports 6 527 7 104 +8,8% Entretien/consommables 4 999 4 624-7,5% Commissions sur ventes 458 333-27,3% Frais ajustables 3 184 2 873-9,8% Risque clients 1 231 289-76,5% Autres charges 1 975 1 655-16,2% Cessions immobilier -2 836-19 -99,3% Restructuration 119-402 ns * Les frais de personnel comprennent également les coûts d intérim, les autres frais connexes et les variation des provisions pour retraites. Les coûts variables s adaptent spontanément - et partiellement - à l activité : - les frais de transport augmentent de 0,6 million d euros soit +8,8% ; - l entretien et les consommables et les commissions sur ventes reculent malgré l augmentation des volumes. En ce qui concerne les charges fixes ajustables, les efforts faits par le Groupe se traduisent par des économies supplémentaires de 9,8% des postes honoraires, publicité/marketing et frais de déplacement par rapport à 2009. Enfin, les charges fixes non ajustables à court terme (loyers et amortissements) sont en baisse grâce aux fermetures ou réorganisations intervenues en 2009. Les autres variations notables sont les suivantes : - le coût du risque client (assurance crédit + pertes nettes sur créances douteuses + variation des provisions) se normalise et recule de 0,9 million d euros ; - en 2009, IMS a enregistré une plus-value immobilière de 2,8 millions d euros. A périmètre et taux réel, les charges opérationnelles nettes du Groupe pour le 1 er trimestre sont passées de 59,6 millions d euros en 2008 à 48,9 millions d euros en 2010, soit une baisse de 10,7 millions d euros. Or les variations de périmètre 2010/2008 représentent des charges supplémentaires de 1,2 million d euros, tandis que l effet de la baisse des volumes sur les charges est de -4,8 millions d euros. Le programme de réduction du point mort mis en œuvre en 2009 se traduit par un impact estimé de 7,1 millions d euros sur le 1 er trimestre de l année 2010 par rapport à 2008, dont 60% sont liés à la baisse des frais de personnel. 1.4.4 Résultat net Le résultat financier s établit à 2,0 millions d euros au 31 mars 2010 contre -3,4 millions d euros au 31 mars 2009. La baisse de l endettement moyen sur la période (202,5 millions d euros au 1 er trimestre 2010 contre 269,4 millions d euros au 1 er trimestre 2009, factoring compris) permet de réduire la charge d intérêts qui passe de 2,7 millions d euros en 2009 à 2,2 millions d euros en 2010. Le coût moyen de la dette s élève à 4,35% au 1 er trimestre 2010 versus 3,98% un an plus tôt. 5

Les gains de change de 0,5 million d euros au 1 er trimestre 2010 (à comparer à une perte de change équivalente au 1 er trimestre 2009) expliquent le reste de la variation entre 2009 et 2010. Après enregistrement d un produit d impôt de 2,4 millions d euros, le résultat net du Groupe ressort à -7,1 millions d euros au 31 mars 2010 contre -14,2 millions d euros au 31 mars 2009. 1.5 Structure financière consolidée 1.5.1 ROCE Le ROCE au 31 mars 2010 est négatif à -14,4% en raison des pertes opérationnelles dégagées. Il s établissait à 7,9% en 2008 et 15,7% en 2007, pour un objectif de 13% après impôts communiqué par le Groupe en 2007. 1.5.2 Flux financiers et BFR L endettement net réintégrant le factoring déconsolidant s élève à 200,8 millions d euros au 31 mars 2010, contre 158,1 millions d euros au 31 décembre 2009. L augmentation de la dette par rapport à fin 2009 s explique essentiellement par la reprise des financements clients. En 2009 et en 2010, les flux financiers du premier trimestre sont les suivants : (en millions d'euros) 31 mars 2009 31 mars 2010 Endettement net consolidé (ouverture) 182,2 148,3 Factoring (ouverture) 23,2 9,8 Endettement net + factoring à l ouverture 205,4 158,1 Capacité d'autofinancement nette 16,3 9,2 Variation du BFR y.c. impôts et factoring 1,4 33,4 Investissements opérationnels bruts (y.c. locations financières) 3,9 1,0 Investissements financiers bruts (y.c. dette stés acquises) 5,1 0,1 Désinvestissements opérationnels (4,6) (0,1) Autres mouvements (2,0) (0,9) Endettement net consolidé (clôture) 206,3 191,3 Factoring (clôture) 19,3 9,5 Endettement net + factoring à la clôture 225,6 200,8 NB : la variation du factoring (déconsolidé) est réintégrée à la variation du BFR pour chacune des années présentées Le besoin en fonds de roulement opérationnel net (+ factoring) s élève à 283,2 millions d euros au 31 mars 2010, en hausse de 13,8% depuis le 31 décembre 2009 (248,8 millions d euros) : - les stocks en valeur brute baissent de 4,9 millions d euros, dont +2,0 millions d euros d effet volume (augmentation du poids de l inox dans les volumes totaux) et 6,9 millions d euros d effet prix (baisse du coût moyen des aciers mécaniques et anti-abrasion) ; - les créances clients brutes de provisions (+ factoring) génèrent un besoin de financement supplémentaire de 36,3 millions d euros (+24,6% depuis le 31 décembre 2009), en lien avec le chiffre d affaires élevé réalisé au mois de mars 2010 ; - les dettes fournisseurs baissent de 4,4 millions d euros depuis le 31 décembre 2009. Cette quasistabilité résulte d une part de la reprise des achats au 1 er trimestre 2010, d autre part des règlements anticipés contre escompte des fournisseurs par les filiales allemandes, dont la pratique, suspendue au 31 décembre 2009, a été rétablie en 2010 ; - les provisions sur stocks et créances clients augmentent de 1,6 million d euros, essentiellement au niveau des stocks. 6

Le BFR opérationnel net (+ factoring) représente 142 jours de chiffre d affaires sur 12 mois glissants (les 12 derniers mois) au 31 mars 2010 contre 123 jours au 31 décembre 2009 et 121 jours au 31 mars 2009. - les stocks en volumes s élèvent à 145 558 tonnes au 31 mars 2010, quasiment inchangés depuis fin 2009. Sur 12 mois glissants, ils représentent 144 jours de ventes au 31 mars 2010, contre 147 jours à fin 2009 et 148 jours au 31 mars 2009 ; - le délai de recouvrement moyen des clients (+ factoring) est de 66 jours de chiffre d affaires au 31 mars 2010 contre 69 jours à fin 2009 et 78 jours au 31 mars 2009 ; - le délai de règlement moyen des fournisseurs s établit à 48 jours d achats au 31 mars 2010 contre 80 jours à fin 2009 et 76 jours au 31 mars 2009. Le raccourcissement des délais moyens clients et fournisseurs reflète la localisation de la croissance de l activité, en Allemagne et dans les pays d Europe de l Est essentiellement, où les usages locaux conduisent à pratiquer des délais de règlement plus courts et favorisent le recours aux règlements anticipés contre escompte. 1.5.3 Endettement net IMS dispose au 31 mars 2010 d un montant total de lignes autorisées et non utilisées d environ 190 millions d euros, dont la moitié sont confirmées. Toutefois ces lignes ne sont que partiellement utilisables puisque liées à l activité (financement par escompte ou par factoring). Au 31 mars 2010, la dette d'ims s élève à 200,8 millions d euros et se décompose comme suit : - 20,3 millions d euros de dette non exigible sur locations financières ; - 9,5 millions d euros de factoring (confirmé), mode de financement revolving ; - 50,0 millions d euros utilisés sur un crédit syndiqué Groupe de 100 millions d euros à l origine et de 62 millions d euros au 31 mars 2010. Ce crédit comprend : - une tranche amortissable de 40 millions d euros, dont le solde de 12,0 millions d euros au 31 mars 2010 est dû en février 2011 ; - une tranche bullet de 50,0 millions d euros remboursable à échéance en février 2012, utilisée à hauteur de 38 millions d euros au 31 mars 2010 ; - un financement de 30,0 millions d euros remboursable in fine en décembre 2011 ; - 25,2 millions d euros de lignes moyen terme confirmées accordées à la holding et aux filiales du Groupe, dont 15 millions d euros à IMS SpA soumis à covenants ; - 65,8 millions d euros (montant net de cash) de lignes bilatérales revolving partiellement confirmées, y compris de l escompte, accordées aux sociétés locales du Groupe en contrepartie des flux commerciaux logés dans ces mêmes banques. Des covenants bancaires, fondés sur le respect de deux ratios calculés au niveau des comptes consolidés du Groupe à chaque fin de semestre, s appliquent au crédit syndiqué comme au financement in fine de 30 millions d euros. Le premier ratio dit de leverage correspond au rapport de l endettement net, calculé comme la somme de l endettement net IFRS majoré des cessions de créances sans recours, sur l EBITDA (somme du résultat opérationnel, des amortissements et des variations de provisions pour risques et charges) et doit rester inférieur à 3. Le deuxième ratio dit de gearing correspond au rapport de l endettement net, calculé comme indiqué précédemment, sur les capitaux propres et doit rester inférieur à 90%. En ce qui concerne le crédit syndiqué, le covenant de leverage a été renégocié et remplacé par un plafond de dette nette en valeur absolue en 2009. Au 30 juin 2010, le ratio de leverage devra être inférieur à 3 mais sur la base d un EBITDA égal à deux fois le montant de l EBITDA du 1 er semestre 2010 (et non pas l EBITDA des 12 derniers mois). Au 31 décembre 2010, les covenants bancaires d origine seront à nouveau appliqués. En ce qui concerne le financement de 30 millions d euros remboursable in fine, les covenants d origine continuent de s appliquer : leverage de 3x l EBITDA et gearing de 90%. Lorsque deux bris semestriels consécutifs sont constatés, ce qui est le cas au 31 décembre 2009, l exigibilité anticipée de ce financement peut être demandée. 7

IMS SpA a contracté un crédit bancaire long terme de 10 millions d euros en 2008 et un crédit bancaire de 5 millions d euros en 2009. Ces deux prêts, d une durée de 3 ans, sont soumis au respect du covenant bancaire Dette Nette (hors financement inter compagnie) / EBITDA, qui doit être inférieur à 3,5. Ces covenants n ont pas été respectés au 31 décembre 2009. Compte tenu de ces éléments, les financements moyen terme d IMS SpA soumis à covenants (15 millions d euros) ainsi que le financement de 30 millions d euros remboursable in fine d IMS SA sont classés en passif courant portant intérêt depuis le 31 décembre 2009. Les sociétés IMS et Jacquet Metals ont communiqué le 10 mars 2010 sur un projet de fusion absorption de la société Jacquet Metals par la société IMS. Le changement de contrôle qui résulterait de la fusion, tel que défini par l article L. 233-3 du Code de commerce, est susceptible d entraîner l exigibilité anticipée immédiate de la dette syndiquée par le Groupe et du financement in fine de 30 millions d euros. IMS a adressé à ses banques une demande de waiver sur cette clause de changement de contrôle. Les réponses des banques sont attendues pour le 27 avril 2010. Enfin, des négociations sont actuellement en cours avec les banques prêteuses, afin de mettre en place un nouveau crédit au bénéfice de l entité fusionnée et, dans cette attente, de conserver à IMS le bénéfice des financements existants. Ce nouveau crédit permettra de refinancer les lignes ayant fait l objet de bris de covenants effectifs ou à prévoir. Par ailleurs, ce refinancement permettra au Groupe de rallonger la maturité de ses crédits et de restaurer sa flexibilité financière pour les années à venir. 1.5.4 Capitaux propres Les capitaux propres s élèvent à 242,4 millions d euros au 31 mars 2010, en recul de 5,1 millions d euros par rapport au 31 décembre 2009. En dehors des opérations d achat vente réalisées dans le cadre du contrat de liquidité jusqu au 3 février 2010, la société IMS n'a procédé à aucune acquisition de ses propres actions au cours du trimestre. 1.6 Facteurs de risques Les facteurs de risques exposés dans le 2.4 du Document de référence 2009 (déposé auprès de l AMF le 4 mars 2010 sous le D.10-0086) sont réitérés. 8

2. ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES Etat consolidé du résultat global 31/03/2009 31/03/2010 Variation Chiffre d'affaires 211 921 206 066-2,8% Produits des Activités Ordinaires 211 921 206 066-2,8% Achats (146 822) (157 329) -7,2% Variation de stocks nets (29 331) (7 309) 75,1% Marge Brute 35 768 41 428 15,8% Autres produits opérationnels et reprises de provisions 4 499 4 374-2,8% Frais de personnel (25 228) (25 533) -1,2% Dotation aux amortissements (3 834) (3 626) 5,4% Dotation aux provisions (1 597) (934) 41,5% Autres charges (24 491) (23 220) 5,2% Total des charges (55 150) (53 313) 3,3% Résultat Opérationnel (14 883) (7 511) 49,5% Produits financiers 425 667 56,9% Charges financières (3 780) (2 673) 29,3% Charges financières nettes (3 355) (2 006) 40,2% QP résultat sociétés en équivalence Résultat avant Impôt (18 238) (9 517) 47,8% Impôts 4 084 2 410-41,0% Résultat Net des Activités Ordinaires Poursuivies (14 154) (7 107) 49,8% Résultat des activités abandonnées Résultat de l'ensemble consolidé (14 154) (7 107) 49,8% dont part des Propriétaires de la société-mère (14 154) (7 107) 49,8% dont part des Participations ne donnant pas le contrôle Autres éléments du résultat global Effets de variation des cours des monnaires étrangères (1 694) 1 032 160,9% Résultat global consolidé (15 848) (6 075) 61,7% dont part Groupe (15 848) (6 075) 61,7% dont part des minoritaires Résultat net part des Propriétaires de la société-mère par action émise -0,78-0,39 49,8% Résultat net part des Propriétaires de la société-mère par action hors autocontrôle -0,82-0,41 50,0% 9

Etat de situation financière (en milliers d'euros) 31/03/2010 31/12/2009 brut amort. prov. net net ACTIF Ecarts d'acquisition 91 951 91 951 91 800 Immobilisations incorporelles 16 612 13 551 3 061 3 354 Immobilisations corporelles 181 738 107 168 74 570 76 316 Participations 13 13 13 Titres mis en équivalence Actifs disponibles à la vente Autres actifs long terme 2 794 176 2 618 2 547 Impôt différé actif 38 425 38 425 35 482 Total Actif Non Courant 331 533 120 895 210 638 209 512 Stocks 236 898 19 063 217 835 224 389 Clients et comptes rattachés 174 228 14 635 159 593 122 831 Autres créances 8 252 8 252 7 784 Actif d'impôt exigible 3 308 3 308 4 075 Instruments dérivés Instruments dérivés incorporés de taux Trésorerie et équivalents de trésorerie 23 075 23 075 50 920 Total Actif Courant 445 761 33 698 412 063 409 999 Actif Destiné à être cédé 8 004 3 837 4 167 4 167 Total Actif 785 298 158 430 626 868 623 678 PASSIF CAPITAUX PROPRES Capital 27 528 27 528 Réserves consolidées 221 092 306 944 Ecart de conversion 913 (119) Résultat net (7 107) (86 870) Participations ne donnant pas le contrôle Total Capitaux Propres 242 426 247 483 Passif non courant portant intérêt 65 124 71 421 Impôt différé passif 5 764 5 728 Provisions pour risques et charges 922 1 079 Provisions pour engagements sociaux 23 959 23 845 Autre passif non courant 464 509 Total Passif Non Courant 96 233 102 582 Fournisseurs 103 702 108 236 Autres dettes 29 692 29 550 Dette d'impôt exigible 312 322 Passif courant portant intérêt 149 267 127 685 Instruments dérivés 2 199 2 182 Instruments dérivés incorporés de taux 476 630 Provisions courantes pour risques et charges 2 211 5 008 Total Passif Courant 287 859 273 613 Passif destiné à être cédé 350 Total Passif 626 868 623 678 10

Etat des flux de trésorerie ( en milliers d'euros ) 31/03/2009 31/03/2010 Trésorerie Nette à l'ouverture Trésorerie et équivalents de trésorerie 18 462 50 920 Intérêts courus Trésorerie et équivalents de trésorerie retraités des intérêts courus 18 462 50 920 Opérations d'exploitation Résultat net (14 154) (7 107) Amortissements 3 834 3 626 Variation des provisions (3 350) (5 669) Autres éléments 187 Plus-values sur cessions d'immobilisations (2 836) (20) Capacité d'autofinancement après impôt et coût de l'endettement financier (16 319) (9 170) Coût de l'endettement financier 2 991 2 545 Impôts 249 394 Capacité d'autofinancement avant impôt et coût de l'endettement financier (13 079) (6 231) Variation totale du B.F.R. (4 566) (34 541) Flux de trésorerie provenant des opérations d'exploitation avant impôt et frais financiers (17 645) (40 772) Impôt sur le résultat payés (1 015) 364 Flux de trésorerie provenant des opérations d'exploitation après impôt et avant frais financiers (18 660) (40 408) Opérations d'investissement Investissements incorporels et corporels (hors location-financement) (3 321) (689) Désinvestissements incorporels et corporels 4 570 99 Investissements financiers (5 060) (135) Trésorerie nette des sociétés acquises ou reclassée selon IFRS 5 Produit net de la cession des titres consoldiés, net de la trésorerie Autres désinvestissements financiers 65 15 Flux de trésorerie provenant des opérations d'investissements (3 746) (710) Opérations Financières Augmentation de capital Actions propres 83 1 018 Dividendes versés Nouveaux emprunts à long et moyen (hors locations financières) 8 000 Diminution des emprunts à long et moyen terme (hors locations financières) (12 324) (2 042) Remboursement des opérations de locations financières (676) (828) Variation des autres passifs financiers (79) (45) Variation des dettes financières court terme 39 232 9 403 Actifs disponibles à la vente Intérêts financiers net versés (2 674) (2 585) Autres 49 Flux de trésorerie provenant des opérations financières 23 611 12 921 Variation de Trésorerie 1 205 (28 197) Ecarts de conversion (259) 130 Trésorerie Nette à la Clôture 19 408 22 853 Trésorerie et équivalents de trésorerie 19 408 23 075 Intérêts courus (222) Trésorerie et équivalents de trésorerie retraités des intérêts courus 19 408 22 853 11

Tableau de variation de l endettement ( en milliers d'euros ) 31/03/2009 31/03/2010 Endettement Net à l'ouverture Trésorerie et équivalents de trésorerie (18 462) (50 920) Actifs disponibles à la vente (48) instruments derivés 514 630 Passif courant portant intérêt 107 226 127 685 Passif non-courant portant intérêt 93 139 71 421 retraités des intérêts courus (actif et passif) (184) (564) Total 182 185 148 252 Opérations d'exploitation Résultat net (14 154) (7 107) Amortissements 3 834 3 626 Variation des provisions (3 350) (5 669) Autres éléments 187 Plus-values sur cessions d'immobilisations (2 836) (20) Capacité d'autofinancement après impôt et coût de l'endettement financier (16 319) (9 170) Coût de l'endettement financier 2 991 2 545 Impôts 249 394 Capacité d'autofinancement avant impôt et coût de l'endettement financier (13 079) (6 231) Variation du B.F.R. opérationnel (9 155) (33 636) Variation des autres éléments du B.F.R. 4 589 (905) Variation totale du B.F.R. (4 566) (34 541) Flux de trésorerie provenant des opérations d'exploitation avant impôt et frais financiers (17 645) (40 772) Impôt sur le résultat payé (1 015) 364 Flux de trésorerie provenant des opérations d'exploitation après impôt et avant frais financiers (18 660) (40 408) Opérations d'investissement Investissements incorporels et corporels (hors locations financières) (3 321) (689) Désinvestissements incorporels et corporels 4 570 99 Investissements financiers (5 060) (135) Endettement des sociétés acquises ou reclassées selon IFRS 5 Produit de la cession des titres consolidés, net de la trésorerie Autres désinvestissements financiers 65 15 Flux de trésorerie provenant des opérations d'investissement (3 746) (710) Opérations Financières Augmentation de capital Actions propres 83 1 018 Dividendes versés Nouveaux contrats de locations financières (592) (321) Intérêts financiers net versés (2 674) (2 585) Autres 262 355 Flux de trésorerie provenant des opérations financières (2 921) (1 533) Variation d'endettement 25 327 42 651 Ecarts de conversion (1 237) 416 Endettement Net à la Clôture 206 275 191 319 Trésorerie et équivalents de trésorerie (19 408) (23 075) Actifs disponibles à la vente Instruments dérivés incorporés de taux 501 476 Passif courant portant intérêt 145 282 149 267 Passif non-courant portant intérêt 80 401 65 124 retraités des intérêts courus (actif et passif) (501) (473) Total 206 275 191 319 12

Variation des capitaux propres consolidés ( en milliers d'euros ) Capitaux propres Capital social Primes d'émission Actions propres Ecart de conversion part du Groupe Résultats accumulés part du Groupe Total part Groupe Intérêts minoritaires Au 1 er janvier 2009 333 523 27 528 28 287 (15 327) (747) 293 782 333 523 Correction d'erreurs (230) (230) (230) Capitaux propres retraités au 1 er janvier 2009 333 293 27 528 28 287 (15 327) (747) 293 552 333 293 Variation des capitaux propres : Dividendes versés Actions propres 83 83 83 Actions gratuites 187 187 187 Résultat global total de la période (15 848) (1 694) (14 154) (15 848) Au 31 mars 2009 317 715 27 528 28 287 (15 244) (2 441) 279 585 317 715 Au 1 er janvier 2010 247 483 27 528 28 287 (14 746) (119) 206 533 247 483 Correction d'erreurs Capitaux propres retraités au 1 er janvier 2010 247 483 27 528 28 287 (14 746) (119) 206 533 247 483 Variation des capitaux propres : Dividendes versés Actions propres 1 018 1 018 1 018 Actions gratuites Résultat global total de la période (6 075) 1 032 (7 107) (6 075) Au 31 mars 2010 242 426 27 528 28 287 (13 728) 913 199 426 242 426 13

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES RESUMES 1. PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les comptes consolidés résumés du Groupe IMS établis au 31 mars 2010 sont établis selon les normes comptables internationales IAS/IFRS applicables au 31 mars 2010 telles qu approuvées par l Union Européenne et disponibles sur le site http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission. Les principes et méthodes comptables appliqués pour la clôture du 31 mars 2010 sont identiques à ceux appliqués pour l établissement des comptes annuels 2009 en normes IFRS. Les comptes intermédiaires résumés ont été établis en conformité avec la norme IAS 34. Les nouveaux textes ou amendements adoptés par l Union Européenne et d application obligatoire à compter du 1 er janvier 2010 ont été appliqués et notamment IFRS 3 révisée (regroupement d entreprises) et l'amendement à IFRS 2 "Group Cash-settled Share-based Payment Transactions». L application de ces textes n a pas entrainé d effet sur les comptes consolidés au 31 mars 2010. Le Groupe n a pas anticipé de normes et interprétations dont l application n est pas obligatoire au 1 er janvier 2010. Les comptes consolidés du Groupe ont été établis selon le principe du coût historique, à l exception des instruments financiers dérivés et actifs disponibles à la vente, qui sont évalués à leur juste valeur. La valeur comptable des actifs et passifs qui font l objet de couvertures au titre du risque de juste valeur est ajustée pour tenir compte des variations de juste valeur attribuables aux risques couverts. La préparation des états financiers implique que la direction du Groupe ou des filiales procède à des estimations et retienne des hypothèses qui affectent les montants présentés au titre des éléments d actifs et de passifs inscrits au bilan consolidé, ainsi que les informations relatives aux actifs et passifs éventuels à la date d établissement de ces informations financières et les montants présentés au titre des produits et des charges de l exercice. La direction revoit ses estimations et appréciations de manière constante (au moins semestrielle) sur la base de son expérience passée ainsi que de divers autres facteurs jugés raisonnables, qui constituent le fondement de ses appréciations de la valeur comptable des éléments d actifs et de passifs. Les résultats réels pourraient différer sensiblement de ces estimations en fonction d hypothèses ou de conditions différentes. Les principales estimations faites par la direction lors de l établissement des comptes consolidés au 31 mars 2010 portent sur : - les évaluations de dépréciation des stocks. La méthodologie suivie pour déterminer la valeur nette de réalisation des stocks se fonde sur la meilleure estimation à la date d établissement des états financiers, du prix de vente dans le cours normal de l activité diminué le cas échéant des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. - les factures non parvenues. Leurs montants résultent essentiellement de commandes réceptionnées pour un montant connu à l origine et pour lequel la facture n a pas été réceptionnée. - les passifs sociaux. Ceux-ci sont évalués selon les hypothèses actuarielles statistiques. 2. PARTICULARITES DE L ETABLISSEMENT DES COMPTES INTERMEDIAIRES Les comptes consolidés des trois premiers mois ont été établis sur la base des règles utilisées pour la clôture de l exercice 2009, auxquelles il convient d apporter la précision suivante concernant les impôts sur les bénéfices : pour les comptes intermédiaires, la charge d impôt (courante et différée) est calculée en appliquant au résultat fiscal intermédiaire le taux d impôt moyen annuel estimé pour l année fiscale en cours pour chaque entité ou groupe fiscal. 14

3. PERIMETRE DE CONSOLIDATION Le périmètre de consolidation n a pas évolué depuis la clôture du 31 décembre 2009 ni depuis la clôture du 31 mars 2009. Il n y a donc pas lieu de présenter un bilan et un compte de résultat pro forma dans le cadre de la clôture du 31 mars 2010. 4. ECARTS D ACQUISITION Les variations d écarts d acquisition depuis le 31 décembre 2009 sont exclusivement imputables aux écarts de conversion sur les écarts d acquisition libellés en devises: (en millions d euros) Valeur au 1 er janvier 2010 91,8 Ecarts de conversion 0,2 Valeur au 31 mars 2010 92,0 Au 31 mars 2010, les écarts d acquisition par hub opérationnel se répartissent de la manière suivante : (en millions d euros) Ecarts d acquisition % total Hub Bilbao (Espagne) 20,5 22% Hub Milan (Italie) 12,0 13% Hub Paris (France) 40,7 44% Hub Düsseldorf (Allemagne) 18,8 21% Total Groupe 92,0 100% Des tests de dépréciation des écarts d acquisition ont été effectués lors de la clôture du 31 décembre 2009 : les tests pratiqués ont conclu à l absence de nécessité de dépréciation des écarts d acquisition immobilisés, à l exception d une dépréciation de 3,5 millions d euros constatée sur l écart d acquisition enregistré sur la société lituanienne Antera UAB, compte tenu de la révision des conditions locales de développement par rapport aux hypothèses initiales prises lors de l acquisition. En l absence de business plan modifié depuis le 31 décembre 2009, ces tests n ont pas été mis à jour au 31 mars 2010. 5. STOCKS (en millions d euros) 31 mars 2010 31 décembre 2009 Valeur brute 236,9 241,8 Provision sur stocks (19,1) (17,4) Valeur nette 217,8 224,4 Les principales variations des provisions sur stocks sont les suivantes : (en millions d euros) 31 mars 2010 31 décembre 2009 Au 1 er janvier 17,4 12,2 Dotations aux provisions 3,8 7,4 Reprises sur provisions (2,2) (2,4) Autres 0,1 0,2 Solde final 19,1 17,4 15

Les stocks figurent au bilan au prix de revient moyen pondéré. Les dépréciations constatées visent à ramener la valeur des stocks à leur valeur nette de réalisation, définie comme le prix de vente estimé dans le cours normal de l activité diminué des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. La provision est calculée produit par produit. 6. IMPOTS DIFFERES L origine des impôts différés est la suivante : (en millions d euros) 31 mars 2010 31 décembre 2009 Sur différences temporelles 1,6 2,2 Sur écritures de consolidation (0,1) (0,2) Activation reports fiscaux déficitaires 31,1 27,8 Solde impôts différés 32,6 29,8 Dont impôts différés classés au passif (5,8) (5,7) Dont impôts différés classés à l actif 38,4 35,5 Un produit d impôt différé de 2,8 millions d euros a été comptabilisé au 31 mars 2010. Ce montant inclut pour 3,3 millions d euros l activation de reports déficitaires. Une étude sur la possibilité d utiliser ces reports fiscaux déficitaires a été faite au 31 décembre 2009 à partir de business plans établis par filiale jusqu en 2014 et a permis de conclure à la recouvrabilité de ces reports à un horizon proche, sauf en ce qui concerne les reports fiscaux de la Suisse. Des tests de sensibilité sur la non-réalisation des hypothèses retenues dans les business plans ont été effectués. Il ressort des scenarii les plus dégradés qu IMS SpA (Italie) ne consommerait ses déficits reportables qu à horizon 2014. Etant donné que la durée légale de 5 ans d imputation des déficits court jusqu en 2014, le Groupe a décidé de comptabiliser à l actif l intégralité des déficits reportables de cette filiale. En l absence de business plan modifiés depuis le 31 décembre 2009, ces tests n ont pas été mis à jour au 31 mars 2010. 7. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Les mouvements de l ensemble des provisions (courantes et non courantes) sur les trois premiers mois 2010 se décomposent ainsi : (en millions d euros) Solde Reprise Reprise Solde Dotation initial utilisée non utilisée final Provision litiges 0,4 0,4 Provision restructurations/ départs individuels 3,8 (2,7) (0,2) 0,9 Autres provisions 1,9 0,1 (0,2) 1,8 Total 6,1 0,1 (2,9) (0,2) 3,1 Dont part non courante Dont part courante 1,1 5,0 0,1 (2,9) (0,2) 0,9 2,2 La principale reprise de la période concerne les coûts relatifs aux conséquences de la réorganisation de certains dépôts en Italie (1,4 million d euros), en France (0,7 million d euros) et en Belgique (0,6 million d euros). 16

8. PASSIF NON COURANT PORTANT INTERET Les mouvements de l exercice sont les suivants (les totaux présentés ci-dessous intègrent la partie venant à échéance à moins d un an et classée en passif courant portant intérêt pour 68,7 millions d euros) : (en millions d euros) 31 mars 2010 31 décembre 2009 Au 1 er janvier 141,4 124,5 Nouveaux emprunts 8,0 29,2 Instrument dérivé incorporé de taux 0,1 (0,1) Nouvelles locations financières 0,3 0,8 Remboursements d emprunts (y compris partie court terme) (14,8) (10,3) Evaluation au coût amorti 0,0 0,9 Remboursements de locations financières (y compris partie court terme) (0,8) (3,6) Ecarts de conversion et autres (0,4) Solde final 133,8 141,4 Le passif non courant portant intérêt inclut au 31 mars 2010 une ligne de crédit revolving utilisée par IMS SA pour un montant de 38 millions d euros (contre 30 millions d euros au 31 décembre 2009), compte tenu de sa mobilisation sur un horizon d utilisation supérieur à un an. La variation de 8 millions d euros figure sur la ligne «nouveaux emprunts» du tableau ci-dessus. Les financements à moyen terme du Groupe font actuellement l objet de négociations avec les banques prêteuses, afin de mettre en place un nouveau crédit au bénéfice de l entité fusionnée et, dans cette attente, de conserver à IMS le bénéfice des financements existants. 9. ENGAGEMENTS HORS-BILAN Programmes d affacturage Des programmes d affacturage ont été mis en place. Au 31 mars 2010, des créances clients ont été cédées en Allemagne et en France pour un montant de 9,5 millions d euros, et sont donc sorties du bilan (programmes déconsolidants au regard des normes IFRS). Covenants bancaires Des covenants bancaires, fondés sur le respect de deux ratios calculés au niveau des comptes consolidés du Groupe à chaque fin de semestre, s appliquent au crédit syndiqué comme au financement in fine de 30 millions d euros. Le premier ratio dit de leverage correspond au rapport de l endettement net, calculé comme la somme de l endettement net IFRS majoré des cessions de créances sans recours, sur l EBITDA (somme du résultat opérationnel, des amortissements et des variations de provisions pour risques et charges) et doit rester inférieur à 3. Le deuxième ratio dit de gearing correspond au rapport de l endettement net, calculé comme indiqué précédemment, sur les capitaux propres et doit rester inférieur à 90%. En ce qui concerne le crédit syndiqué, le covenant de leverage a été renégocié et remplacé par un plafond de dette nette en valeur absolue en 2009. Au 30 juin 2010, le ratio de leverage devra être inférieur à 3 mais sur la base d un EBITDA égal à deux fois le montant de l EBITDA du 1 er semestre 2010 (et non pas l EBITDA des 12 derniers mois). Au 31 décembre 2010, les covenants bancaires d origine seront à nouveau appliqués. En ce qui concerne le financement de 30 millions d euros remboursable in fine (décembre 2011), les covenants d origine continuent de s appliquer : leverage de 3x l EBITDA et gearing de 90%. Lorsque deux bris semestriels consécutifs sont constatés, ce qui est le cas au 31 décembre 2009, l exigibilité anticipée de ce financement peut être demandée. IMS SpA a contracté un crédit bancaire long terme de 10 millions d euros en 2008 et un crédit bancaire de 5 millions d euros en 2009. Ces deux prêts, d une durée de 3 ans, sont soumis au 17

respect du covenant bancaire Dette Nette (hors financement inter compagnie) / EBITDA, qui doit être inférieur à 3,5. Ces covenants n ont pas été respectés au 31 décembre 2009. Compte tenu de ces éléments, les financements moyen terme d IMS SpA soumis à covenants (15 millions d euros) ainsi que le financement de 30 millions d euros remboursable in fine d IMS SA sont classés en passif courant portant intérêt depuis le 31 décembre 2009. Les sociétés IMS et Jacquet Metals ont communiqué le 10 mars 2010 sur un projet de fusion absorption de la société Jacquet Metals par la société IMS. Le changement de contrôle qui résulterait de la fusion, tel que défini par l article L. 233-3 du Code de commerce, est susceptible d entraîner l exigibilité anticipée immédiate de la dette syndiquée par le Groupe et du financement in fine de 30 millions d euros. IMS a adressé à ses banques une demande de waiver sur cette clause de changement de contrôle. Les réponses des banques sont attendues pour le 27 avril 2010. Enfin, des négociations sont actuellement en cours avec les banques prêteuses, afin de mettre en place un nouveau crédit au bénéfice de l entité fusionnée et, dans cette attente, de conserver à IMS le bénéfice des financements existants. Ce nouveau crédit permettra de refinancer les lignes ayant fait l objet de bris de covenants effectifs ou à prévoir. Par ailleurs, ce refinancement permettra au Groupe de rallonger la maturité de ses crédits et de restaurer sa flexibilité financière pour les années à venir. 10. RESULTAT PAR ACTION Deux résultats par actions sont calculés : Par action émise : en prenant au dénominateur le nombre total d actions composant le capital d IMS International Metal Service, soit 18 057 010 ; Par action hors auto-contrôle : en prenant au dénominateur le nombre total d actions (18 057 010) diminué du nombre d actions propres auto-détenues, s élevant à 652 742 actions. 11. INFORMATION SECTORIELLE Le seul niveau d information sectorielle désormais retenu est l activité (c est-à-dire les lignes de produits), qui est l axe principal d analyse des comptes par la Direction. Les indicateurs suivis sont le chiffre d affaires (produits des activités ordinaires), la marge brute ainsi que la valeur des stocks. Les chiffres communiqués sont évalués conformément aux normes IFRS, la seule réconciliation à faire provient des écritures relatives aux réévaluations des stocks des sociétés acquises, à l élimination des marges internes incluses dans les stocks qui ne sont pas affectées aux lignes de produits et aux provisions sur stocks. Les produits sectoriels (il n y a pas de produits inter-secteurs), le résultat sectoriel (marge brute) ainsi que les actifs sectoriels (stock brut) par ligne de produits se présentent de la façon suivante : 31 mars 2010 (en milliers d euros) Chiffre d affaires Marge brute Stocks (valeur brute) Abrasion 26 793 7 697 31 381 Inox 110 293 22 885 111 535 Mécanique 59 514 12 078 88 592 Autres et direct usine 9 466 916 5 248 Ecritures relatives à la réévaluation des stocks des sociétés acquises, aux marges (2 148) 142 internes et aux provisions sur stocks Total 206 066 41 428 236 898 18

31 mars 2009 (en milliers d euros) Chiffre d affaires Marge brute Stocks (valeur brute) Abrasion 28 711 8 670 58 095 Inox 96 372 7 090 141 237 Mécanique 74 634 16 179 150 935 Autres et direct usine 12 204 2 140 4 075 Ecritures relatives à la réévaluation des stocks des sociétés acquises, aux marges 1 689 734 internes et aux provisions sur stocks Total 211 921 35 768 355 076 Des reclassements non significatifs ont été opérés entre les lignes de produits par rapport aux chiffres publiés au 1er trimestre 2009. 12. INFORMATIONS CONCERNANT LES PARTIES LIEES Les parties liées ont été définies comme étant les principaux dirigeants de la société mère, holding du Groupe. Les autres dirigeants, membres du Comité de Direction Groupe, n ont pas été considérés comme des parties liées dans la mesure où leur responsabilité est restreinte à une fraction des revenus ou actifs du Groupe (filiales et/ou lignes de produits). Ainsi, les seules parties liées existantes sont les relations du Groupe avec les membres du Conseil de Surveillance et du Directoire. Les relations entre le Groupe et ces parties liées se limitent aux rémunérations versées et aux conventions réglementées passées avec Messieurs Jean-Yves Bouffault, Pierre-Yves Le Daëron et Philippe Brun qui régissent les dispositions applicables en cas de départ. 13. TABLEAU DE TRESORERIE Le tableau de trésorerie peut se résumer ainsi (en millions d euros) : Trésorerie à l ouverture 50,9 Flux de trésorerie provenant de l exploitation (40,4) Flux de trésorerie provenant des investissements (0,7) Flux de trésorerie provenant des opérations financières 13,1 Variation de trésorerie (28,0) Trésorerie à la clôture 22,9 La variation du besoin en fonds de roulement, incluse dans les flux de trésorerie provenant de l exploitation, se décompose de la manière suivante au 31 mars 2010 (en millions d euros) : Stock 7,3 Clients (36,0) Autres créances (0,4) Fournisseurs (4,9) Autres dettes (0,5) Variation totale du BFR (hors impôt sociétés) (34,5) 19

14. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Le 3 février 2010, le Conseil de Surveillance d IMS a pris connaissance du dépôt d un projet d offre publique d échange non sollicitée initiée par la société Jacquet Metals, et de la démission des trois représentants du Concert Jacquet. Dans un communiqué conjoint publié le 10 mars 2010, les sociétés IMS et Jacquet Metals ont annoncé être parvenues à un accord prévoyant les principes d un rapprochement sur une base amicale, qui prendrait la forme d une fusionabsorption de Jacquet Metals par IMS avec une parité de 20 actions IMS pour 7 actions Jacquet Metals. L opération de fusion devrait s accompagner d une augmentation du capital dont les conditions seront précisées ultérieurement. Le protocole d accord a été signé le 20 avril 2010. Un communiqué spécifique sera émis par les deux sociétés afin de commenter ce protocole et d effectuer le suivi des conditions nécessaires à sa mise en œuvre (obtention d autorisations de l AMF et d accords bancaires). La réalisation de la fusion s accompagnera d un changement de gouvernance de la Société qui adoptera une gouvernance à Conseil d Administration. A l issue de la fusion, le total des dépenses liées à l opération devrait atteindre environ 2,2 millions d euros. Elles sont constituées en particulier par les honoraires des conseils juridiques, des banques conseils, des cabinets conseils en matière financière et comptable, ainsi que des commissaires à la fusion. A l occasion de ce changement de gouvernance et de la cessation de leurs mandats, les membres du Directoire percevront des indemnités de départ telles que fixées par les dispositions rappelées dans le 5.2.2. du rapport de gestion 2009 inclus dans le Document de référence 2009 (déposé auprès de l AMF le 4 mars 2010 sous le D.10-0086). Le montant total de ces indemnités s élève à 1 191 milliers d euros. En outre, le protocole d accord prévoit le versement d une indemnité au titre d un accord de non concurrence entre IMS et M. Bouffault sur une période de 12 mois pour un montant de 288 milliers d euros ainsi que le versement d indemnités de rupture conventionnelle des contrats de travail de Messieurs Pierre-Yves Le Daëron et Philippe Brun pour un montant total de 275 milliers d euros. 20

IMS International Metal Service Immeuble Le Carillon 5, Esplanade Charles de Gaulle 92733 Nanterre Cedex France Tel. : +33 (0)1 41 92 04 44 Fax : +33 (0)1 46 24 05 96 Société Anonyme à Directoire et à Conseil de Surveillance au capital de 27 527 740,73 euros RCS Nanterre B 311 361 489