BTS INFORMATIQUE DE GESTION SESSION 2001 E4R : ÉTUDE DE CAS CAS SUDREPAS

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BTS INFORMATIQUE DE GESTION SESSION 2001 E4R : ÉTUDE DE CAS Durée : 5 heures Coefficient : 5 CAS SUDREPAS Éléments de correction Barème fourni avec le sujet Dossier 1 Organisation du réseau local de BURODÉCO 7 points Dossier 2 Évolution des relations commerciales 3 points Dossier 3 Gestion des utilisateurs 3 points Dossier 4 Gestion des menus et des contrats 4 points Dossier 5 Étude de l'activité de l'entreprise 3 points Total 20 points Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 1 sur 9

Barème détaillé sur 100 points Dossier 1 : 35 points. Question 1.1 : 8 Question 1.2 : 4 Question 1.3 : 2 Question 1.4 : 2 Question 1.5 : 2 Question 1.6 : 8 Question 1.7 : 5 Question 1.8 : 4 Dossier 2 : 15 points. Question 2.1 : 4 Question 2.2 : 3 Question 2.3 : 4 Question 2.4 : 4 Dossier 3 : 15 points. Question 3.1 : 7 Question 3.2 : 8 Dossier 4 : 20 points. Question 4.1 : 2 Question 4.2 : 2 Question 4.3 : 2 Question 4.4 : 4 Question 4.5 : 6 Question 4.6 : 4 Dossier 5 : 15 points. Question 5.1 : 5 Question 5.2 : 5 Question 5.3 : 5 Total : 100 points. Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 2 sur 9

Question 1.1 DOSSIER 1 : ORGANISATION DU RÉSEAU LOCAL DE BURODÉCO Expliquer en quelques lignes le principe de la création de sous-réseaux dans un réseau TCP/IP. Vous illustrerez votre propos par un exemple utilisant une adresse de classe C. Principe : Le principe des sous-réseaux repose sur la définition d un masque de sous-réseau indiquant un découpage de l adresse IP en réseau/machine plus long pour la partie réseau que ne l exige la classe d adresse retenue. En pratique, on prélève un certain nombre de bits sur la partie machine, ces bits contiendront le numéro identifiant un sous-réseau particulier. Exemple : Adresse réseau de classe C : 192.10.10.0 (masque 255.255.255.0) On prélève les trois premiers bits du quatrième octet pour créer des sous-réseaux : Adresse sous-réseau 1 : 192.10.10.32 (192 d.10 d.10 d.0010 0000 b ) Adresse sous-réseau 2 : 192.10.10.64 (192 d.10 d.10 d.0100 0000 b ) Adresse sous-réseau 6 : 192.10.10.192(192 d.10 d.10 d.1100 0000 b ) Question 1.2 Lister au moins deux avantages liés à l'utilisation de sous-réseaux. création de domaines de collision indépendants (segmentation) ; diffusions limitées au sous-réseau (les trames de diffusions ne sont pas routées) ; un seul identificateur de réseau vu du monde extérieur ; une sécurité accrue entre les sous-réseaux. Question 1.3 Calculer et indiquer le nombre de sous-réseaux qu il est possible de définir chez BURODÉCO. BURODECO utilise une adresse de classe B (172 d =10101100 b ) Le masque de sous-réseau utilisé est 255.255.248.0. Une partie du troisième octet a donc été utilisée pour identifier les sous-réseaux de l entreprise. 248 10 =11111000 2, donc 5 bits ont été prélevés sur la partie «Host». Ce qui représente 2 5 = 32 sous-réseaux (ou 30 selon les routeurs utilisés). Question 1.4 Calculer le nombre de machines adressables dans chacun des sous-réseaux. Il reste 8 5=3 bits d adresse dans le troisième octet (5 prélevés pour les sous-réseaux ), plus 8 bits d adresse dans le quatrième octet, soit 11 bits d adresse. Ce qui représente 2 11-2=2 046 postes par sous-réseau. Question 1.5 Calculer et indiquer l adresse de diffusion du sous-réseau RESTAURATION. Adresse de diffusion : tous les bits de la partie «Host» sont à 1 soit : en binaire : 10101100.00010000.10000111.11111111 en décimal pointé : 172.16.135.255 Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 3 sur 9

Question 1.6 Expliquer pourquoi la solution proposée ne permet pas cette communication entre les serveurs des sous-réseaux RESTAURATION et COMPTABILITÉ, et proposer, en les justifiant, les modifications à apporter aux tables de routage de l annexe 2 pour résoudre ce problème. Le routage doit rester statique. Le problème vient des routeurs 2 et 3 qui sont mal configurés. Le serveur du réseau COMPTABILITÉ (172.16.16.0) ne peut «voir» celui du réseau RESTAURATION (172.16.128.0), car il n existe pas de route dans le routeur 2 vers le réseau RESTAURATION (172.16.128.0). Le serveur du réseau RESTAURATION (172.16.128.0) ne peut «voir» celui du réseau COMPTABILITÉ (172.16.16.0), car il n existe pas de route dans le routeur 3 vers le réseau COMPTABILITÉ. (172.16.16.0). On pourra donc ajouter les routes suivantes : Dans le routeur 2 : Adresse réseau Masque réseau Adresse passerelle Interface 172.16.128.0 255.255.248.0 172.16.24.20 172.16.24.10 Dans le routeur 3 : Adresse réseau Masque réseau Adresse passerelle Interface 172.16.16.0 255.255.248.0 172.16.24.10 172.16.24.20 Question 1.7 Proposer une solution matérielle et logicielle permettant de conserver toutes les communications si l un quelconque des routeurs tombe en panne. On peut installer un routeur supplémentaire directement entre les réseaux RESTAURATION et ADMINISTRATIF. Ce routeur possédera deux adresses IP, une pour le réseau 172.16.128.0, l autre 172.16.8.0, prises dans les plages d adresses disponibles respectivement de chacun des sousréseaux. Cela permet d avoir une boucle entre les quatre sous-réseaux. Nota : toute autre solution cohérente sera acceptée. Question 1.8 Proposer un support de transmission et les éléments de connexion actifs associés pour permettre l interconnexion des sous-réseaux COMMUNICATION et RESTAURATION. Vous détaillerez leurs caractéristiques essentielles. En raison de la distance élevée (500 m), seule une liaison par fibre optique est envisageable à moindre coût. Toutefois, en cas d impossibilité de placer cette fibre (route, voie ferrée, fleuve, etc.) une liaison par faisceau radio est envisageable. Avec une fibre optique, on peut envisager un débit de 100 Mbit/s, voire 1 000 Mbit/s. À chaque extrémité, on devra trouver un routeur assurant la liaison avec le réseau local et équipé d un transceiver adapté à la fibre optique (connecteurs SC, ST, FOIRL). Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 4 sur 9

Question 2.1 DOSSIER 2 : ÉVOLUTION DES RELATIONS COMMERCIALES Calculer la taille de la base de données en exprimant les résultats dans une unité de mesure cohérente et en prenant soin de détailler vos calculs. Pour une «image» au format BMP : Pour obtenir une image en 65 536 couleurs, nous devons coder chaque pixel sur 16 bits (65 536 = 2 16 ) soit 2 octets. La résolution de chaque image est de 800 pixels par 600 pixels. De ce fait, chaque image nécessite : 800*600*2 = 960 000 octets, soit 960 000 /1024 = 937,5 Ko. Pour un enregistrement : Chaque enregistrement comporte une partie «image» de 937,5 Ko et une partie texte de 1 024 octets soit 1 Ko. Au total pour chaque enregistrement : 937,5 + 1 = 938,5 Ko. Pour la base de données : Il y a 2 000 enregistrements dans la base de données, d où sa taille : 938,5*2 000 = 1 877 000 Ko 1 833 Mo 1,8 Go Nota : On ne tient pas compte des données de contrôle. Question 2.2 Si le cédérom sert à diffuser la base de données, proposer un format d'image à utiliser afin que la base de données puisse être stockée en totalité sur un seul cédérom, sachant qu on ne doit pas modifier la dimension des images. Il est possible d utiliser un autre format pour les images qui utilise une méthode de compression. La capacité de stockage d un cédérom est de 650 Mo. La compression ne s appliquant qu aux images, le taux à utiliser doit être d au moins (1 877 000 2000) / 665 600 2,8 Une solution possible est donc d utiliser le format JPEG avec un taux de compression de 3 (réduction de l image au tiers de sa taille en octets). Question 2.3 Expliquer en quelques lignes, sur la base d un schéma, le principe général d'une telle architecture. Le candidat devra montrer qu'il a compris le principe de répartition des données et des traitements entre différentes entités. Les trois parties distinctes sont : le poste du client dont le logiciel essentiel peut être un navigateur ; un serveur web qui interprète les requêtes HTTP en provenance des postes clients ; un serveur de base de données qui contient le moteur de base de données et la base elle-même. CLIENT Requête SERVEUR WEB Requête SERVEUR SGBD bdd Réponse Réponse Les deux serveurs peuvent être physiquement des machines distinctes ou deux services s exécutant sur la même machine. Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 5 sur 9

Le client n'est en relation directe qu'avec le serveur web ; le serveur de base de données ne communique, quant à lui, qu'avec le serveur web. Question 2.4 Proposer une architecture logicielle permettant de mettre en œuvre le site web de SUDREPAS. Cette question a pour but d'évaluer les connaissances générales du candidat sur ce type d'architecture. Client : Internet Explorer, Netscape Navigator Serveur web : Internet Information Server (IIS) sur Windows NT Server Personal Web Server (PWS) sur Windows 9X/NT WS Apache ou équivalent dans le monde UNIX Serveur SGBD : Microsoft SQL Server, Access, Oracle, MySQL Le serveur web pourra posséder un mécanisme de production de pages dynamiques réalisé par l'exécution de scripts côté serveur (technologies ASP ou PHP par exemple) ou de programmes CGI. Le logiciel médiateur (middleware) utilisé pourra être ODBC, JDBC, CORBA, etc. Question 3.1 DOSSIER 3 : GESTION DES UTILISATEURS Rédiger l algorithme de la fonction ValideUnUtilisateur dont le prototype est défini dans l annexe 3. Fonction ValideUnUtilisateur (Entrée UnPseudo, UnMotPasse : Chaîne de caractères, Entrée TU [1..MaxUtil] Tableau d Utilisateurs) : Booléen Variables Cpt :Entier Stop, Trouvé : Booléen Début Cpt 0 Répéter Cpt Cpt + 1 Stop (Cpt = MaxUtil ) ou (TU [Cpt].Pseudo = " ") Trouvé TU [Cpt].Pseudo = UnPseudo Jusqu à Stop ou Trouvé Si Trouvé et (TU[Cpt].MotPasse = UnMotPasse) Alors ValideUnUtilisateur Vrai Sinon ValideUnUtilisateur Faux Finsi Fin Remarque : On acceptera les solutions ne testant pas la présence du champ Pseudo à blanc Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 6 sur 9

Question 3.2 Rédiger l'algorithme de la fonction ExisteDouble dont le prototype est défini dans l'annexe 3. Fonction ExisteDouble (Entrée NbGr : Entier, Entrée TG : Tableau[1..MaxGr] de Groupes) :Booléen Variables Cpt1, Cpt2 : Entier Double : Booléen Début Double Faux Cpt1 1 Tant que (non(double) et (Cpt1 < NbGr) Faire Cpt2 Cpt1 + 1 Tant que non(double) et (Cpt2 NbGr) Faire Si TG[Cpt1].OkCatalog = TG[Cpt2].OkCatalog et TG[Cpt1].OkReport = TG[Cpt2].OkCmde et TG[Cpt1].OkCmde = TG[Cpt2].OkCmde Alors Double Vrai Sinon Cpt2 Cpt2 + 1 FinSi FinTantQue Cpt1 Cpt1 + 1 FinTantQue ExisteDouble Double Fin DOSSIER 4 : GESTION DES MENUS ET DES CONTRATS Question 4.1 Indiquer si le schéma de l'annexe 5 répond à ces besoins, en justifiant votre réponse. Le schéma présenté ne permet pas de répondre à ce besoin. En effet, il n'y a pas de prise en compte des dates de livraisons et de fabrication dans les identifiants des associations livrer et fabriquer. Tout historique est donc impossible à tenir et il faudra, par exemple, se contenter de cumuler les quantités livrées d'une part et les quantités fabriquées d'autre part. Question 4.2 Sachant qu un même client peut signer plusieurs contrats le même jour, chaque contrat portant sur un ou plusieurs menus, indiquer s il est possible de retrouver tous les menus d un même contrat, en justifiant votre réponse. Ce n'est pas possible. En effet, chaque occurrence de l'association souscrire représente l équivalent d une ligne de contrat, sans autre précision. Cette association est identifiable au travers de sa collection d entités : MENU, CLIENT et DATE CONTRAT. Il n est donc pas possible qu un même client passe le même jour plusieurs contrats intégrant le même menu. Le contrat n a pas d identifiant propre, il est donc impossible de relier une ligne de contrat à un contrat ou à un autre, s ils correspondent au même jour et au même client. Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 7 sur 9

Question 4.3 Est-il possible d'obtenir auprès de fournisseurs auxiliaires des éléments de menu (ou types de plat) qu'on fabrique par ailleurs en atelier? Un élément de menu peut être livré par zéro, un ou plusieurs fournisseurs. Ce même élément de menu peut être fabriqué par zéro, un ou plusieurs ateliers de fabrication. Aucune contrainte particulière n'apparaissant, un fournisseur auxiliaire peut donc fournir un élément de menu par ailleurs fabriqué par un atelier. Question 4.4 Représenter la partie du schéma conceptuel (et uniquement cette partie) qui viendra modifier le schéma existant afin de répondre à ces nouvelles exigences. MENU RéférenceMenu LibelléMenu RéfPhotoMenu concerner DateDébutLivraison FréquenceLivraison 0,n QtéPrévueParLivraison 5,n CONTRAT NuméroContrat DateContrat DateFinContrat 1,1 souscrire 1,n CLIENT NoClient NomClient AdresseClient NoTélClient NomCorrespondant TauxRemise Question 4.5 1- Quels sont les éléments (désignation et nombre de calories) qui composent le menu libellé «carnaval»? SELECT DesignationElement, NombreCalories FROM ELEMENT_MENU, COMPOSER, MENU WHERE ELEMENT_MENU.DesignationElement = COMPOSER.DesignationElement AND COMPOSER.ReferenceMenu = MENU.ReferenceMenu AND LibelleMenu = «carnaval» ; Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 8 sur 9

2- Quel est le nombre de calories de chacun des menus? SELECT COMPOSER.Reference.Menu, LibelleMenu, SUM(NombreCalories) FROM ELEMENT_MENU, COMPOSER, MENU WHERE ELEMENT_MENU.DesignationElement = COMPOSER.DesignationElement AND COMPOSER.ReferenceMenu = MENU.ReferenceMenu GROUP BY COMPOSER.Reference.Menu, LibelleMenu; Question 4.6 Expliquer les requêtes SQL suivantes 1- Attribution des privilèges de lecture (SELECT) et de mise à jour (UPDATE) sur la table CLIENT pour l utilisateur Maxime, avec possibilité de transférer ces droits à un autre utilisateur (GRANT OPTION). 2- Suppression de l autorisation d insérer (INSERT) des lignes dans la table MENU pour l utilisateur Félicien. DOSSIER 5 : ÉTUDE DE L'ACTIVITE DE L'ENTREPRISE Question 5.1 Déterminer le seuil de rentabilité (en francs) de l'entreprise SUDREPAS. Taux de marge sur coût variable = 4 800 000 / 12 000 000 = 0.4 Seuil de rentabilité (Charges fixes / Taux de marge sur coût variable) = 3 000 000 / 0.4 = 7 500 000 F Question 5.2 Déterminer le point mort (date d'obtention du seuil de rentabilité) en supposant une activité régulière sur l'année (12 mois d activité). Point mort : (7 500 000 / 12 000 000)* 365 ~ 229 jours soit mi-août. Question 5.3 Déterminer le point mort réel de l entreprise. Nouveau point mort : tableau des chiffres d'affaires cumulés Trimestre CA Ca cumulé 1 4 800 000 4 800 000 2 3 600 000 8 400 000 3 1 200 000 9 600 000 4 2 400 000 12 000 000 Le point mort se situe au deuxième trimestre. Le nouveau point mort est à 90 jours + ((7 500 000 4 800 000) / 3 600 000) *90 ~ 158 e jour soit le 8 juin. Éléments de correction du cas «SUDREPAS» Page 9 sur 9