Conférence ESRI SIG 2010 Session assurances Méthodes de géolocalisation et leur optimisation Jérôme Chemitte Ingénieur de projets Cette présentation n engage que son auteur. 1 SOMMAIRE L âge de pierre de la géolocalisation? aux besoins d une grande communauté Un intérêt à la normalisation? 2
L âge de pierre de la géolocalisation? 3 L âge de pierre de la géolocalisation? L adresse : de la compétence des collectivités locales qui désignent les voies et les numéros dans les voies ; de nombreux autres acteurs concernés (l Etat - recouvrement de l impôt, identification des propriétés, suivi des permis de construire, etc.- les SDIS, La Poste ) ; pas de référentiel national officiel ; développement d une offre «privée». 4
L âge de pierre de la géolocalisation? L adresse (source : La Poste) : 33 à 34 M d adresses habitées (44% en habitat collectif, 10% dans des lieux-dits, etc) ; 21 M de points de distribution de courrier (18 M avec numéros, 3 M sans) ; 2.1 M de voies ; 50 000 changements de nom par an (soit 2.5%) ; complexe (sur 6 lignes) et mal connue, malgré la norme AFNOR XPZ 10-011 (1997). 5 L âge de pierre de la géolocalisation? Le géocodage automatique : Télé Atlas et Navteq : bases très proches Qualité des résultats sur un fichier de plusieurs millions d adresses propres et complètes (n, nom de voie, cp, commune) Réseau de rues First Avenue Left of Street #1 address number #99 Main Street #2 #100 Right of Street Second Avenue 6
L âge de pierre de la géolocalisation? Le géocodage automatique : sensation d atteinte d un plafond (1/3 au numéro, 1/3 au centroïde de la voie, 1/3 au centroïde de la commune)? imprécisions : dépendance aux fournisseurs de BD routières, prise en compte d autres infos ; erreurs : normalisation des adresses, révision de l algorithme ; échecs : autres techniques (notamment GPS). 7 L âge de pierre de la géolocalisation? La localisation par satellite (GPS, Galiléo, Glonass, etc.) Source : Marc Gervais, CRG Laval, 2009 Correspondance adresse, GPS et parcelle cadastrale? 8
L âge de pierre de la géolocalisation? La localisation par satellite (GPS, Galiléo, Glonass, etc.) Source : Marc Gervais, CRG Laval, 2009 Combinaison GPS/référentiels (modèles de réalités)? 9 L âge de pierre de la géolocalisation? La localisation par satellite (GPS, Galiléo, Glonass, etc.) Source : Marc Gervais, CRG Laval, 2009 Combinaison GPS/référentiels (modèles de réalités)? 10
L âge de pierre de la géolocalisation? En l état, géolocalisation => incertitudes/risques : inhérentes à l information (géographique) ; liés aux techniques (géocodage, GPS, analyses spatiales, etc.) ; liés aux usages. Options possibles (source : Y. Bédard, 2006) : indifférence/évitement ; réduction/contrôle ; transfert. 11 L âge de pierre de la géolocalisation? Choix délicat des techniques et des options : dépend des usages. Mais relativement peu d expérience, notamment dans l assurance ; compte tenu de la difficulté à évaluer l impact économique (la valeur) de l information géographique dans les organisations ; compte tenu de la difficulté d insertion dans les organisations, notamment dans les architectures techniques informatiques et connexion aux outils métiers existants. 12
L âge de pierre de la géolocalisation? Constats des premières pratiques dans l assurance, par métier : Métiers Risques de masse Risques d entreprise Géomarketing Géocodage Souscription Prévention Réassurance Risk management Gestion de sinistres Plutôt géocodage Plutôt GPS Peu de retour d expérience concernant les choix opérés pour la maîtrise des incertitudes. 13 aux besoins d une grande communauté Le cas de la Mission risques naturels 14
Mission Risques Naturels Mission des sociétés d assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels créée en 2000 entre : Fédération Française des Sociétés d'assurances 15 Communauté concernée : tous les assureurs dommages ; risques de masse et d entreprise ; potentiellement, tous les métiers intervenants en Catnat ; des besoins émergents des pratiques et outils existants divers et variés 16
Les deux types d application répondant aux premiers besoins du secteur (Source : Nussbaum R. et Chemitte J., 2006) : 17 Développement d un SIG internet de «notation» (mutualisation/transfert à un organisme expert) ; Fournir des outils d aide à l analyse de l exposition aux aléas naturels et à leur prévention ; Accessible aux sociétés adhérentes à la FFSA et au GEMA ; 1 ère version lancée fin 2006 ; Pour les risques inondation, sécheresse, séisme ; Pour la France métropolitaine. 18
Les souscripteurs, inspecteurs et ingénieurs en prévention. Le rapport d exposition rassemble des informations : - Administratives (commune à risques, arrêtés Catnat, etc) ; - Préventives (disponibilité de documents communaux de porter à connaissance, situation au regard des zones d aléas, etc) ; - Réglementaires (existence d un PPR, modulation de franchise, situation au regard du zonage réglementaire, prescriptions opposables associées, etc) ; - Statistiques (taux de particuliers, taux de professionnels situés dans la même zone, etc). Pré-diagnostic, sensibilisation et incitation à la prévention. 19 1. Saisie de l adresse 3. Situation géographique 4. Edition du rapport d exposition 2. Géocodage 20
Retours des utilisateurs : taux de réussite du géocodage «à la volée» similaire aux constatations précédemment évoquées ; recherches défectueuses entraînant un risque de rejet de l application ; performance/adéquation aux processus métiers. Nécessité de : réduire l incertitude liées aux imprécisions ; diminuer le taux d erreurs/d échecs ; donner les moyens de «contrôler» l usage. 21 Réduction des incertitudes liés aux imprécisions : L apport d un référentiel représentant le bâti 22
Réduction des incertitudes liés aux imprécisions : 11 rue du repos 21 rue du repos 31 rue du repos L apport d un référentiel représentant les numéros de rue et d une orthophoto 23 Diminution du taux d erreurs/d échecs : assistance à la saisie plutôt que géocodage à la volée ; palette d outils, en complément du géocodage : o coordonnées GPS ; o zones d activités (également avec assistance) ; o recherche par périmètre administratif ; o positionnement manuel et géocodage inverse. Lancement de cette version industrielle en mai 2010. 24
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Premiers retours d expérience : améliorations unanimement appréciées ; palettes d outils et de référentiels à forte valeur ajoutée ; peu de cas problématiques rencontrés ; adoption de l outil et diffusion dans les organisations (risques d entreprise ) ; apprentissage des sociétés, coordination avec outils internes, nouvelles perspectives. 31 Un intérêt à la normalisation? 32
Un intérêt à la normalisation? L avenir?? Chaîne d activité de l assurance (Source : OEMA, 2008) SIG? La filière assurances (Source : Nussbaum R., 2008)? 33 Un intérêt à la normalisation? The Geoinsurance journey (long et chaotique) Geographically enabling the enterprise. (Source : Osment R., 2008) 34
Un intérêt à la normalisation? L avenir se joue dès à présent (autre que statu quo) : une expression d intérêt du secteur aux initiatives «normatives institutionnelles» : o référentiel national (GT AFIGEO)? o harmonisation et interopérabilité des adresses à l échelle européenne (projet EURADIN)? une action du secteur pour accéder : o à la BD Adresse de l IGN? o au référentiel e-foncier des géomètres experts? la recherche d un intérêt aux initiatives citoyennes (OpenStreetMap? Des citoyens capteurs?) 35 Un intérêt à la normalisation? L enjeu semble maintenant au partage de l information et à l interopérabilité. et pour partager et rendre opérable, il faut normaliser! La profession l a déjà fait (ex EDI : Darva). 36
www.mrn.asso.fr 37