«Proust, du temps perdu au temps retrouvé» dossier DE PRESSE 15 avril - 29 août 2010 Illustration : Stéphane Rozencwajg
«Proust, du temps perdu au temps retrouvé» Musée des Lettres et Manuscrits (15 avril - 29 août 2010) Le Musée des Lettres et Manuscrits, fondé par Gérard Lhéritier, ouvrira ses portes le 15 avril 2010 au 222 du boulevard Saint-Germain, sur une exposition consacrée à une figure majeure de la littérature, un écrivain dont la vie tout entière fut placée sous le signe de l œuvre gigantesque qui le consuma, Marcel Proust (1871-1922). Relations presse : Gaëlle Cueff 3, rue des Lilas 75019 Paris email : gaelle.cueff@orange.fr Tél. : 01 42 41 64 98
SOMMAIRE Communiqué de presse Pièces exposées Le mot du commissaire d exposition Extraits de lettres Visuels Presse Renseignements pratiques Partenaires média p. 4 p. 5 p. 6 p. 7 p. 8-10 p. 11 p. 12
4 CommuniquE de presse Atravers quelque 160 documents dont plusieurs n ont jamais été publiés, le tout nouveau Musée des Lettres et Manuscrits présentera un fonds exceptionnel consacré à Proust. Seront exposés aussi bien des lettres que des manuscrits, des dessins, des photographies ou des éditions originales, couvrant presque toute la vie adulte de l écrivain, de 1894 à sa mort en 1922. Six pièces avaient déjà été montrées dans l exposition «Marcel Proust» de la BnF en 1965 mais de nombreuses autres sont exposées pour la première fois et ne figurent pas dans l abondante bibliographie consacrée à l écrivain. L essentiel de ces documents provient de deux bibliothèques récemment acquises par Aristophil, et exposées au sein du musée : d une part celle d André Maurois (auteur d une remarquable biographie de l écrivain) et son épouse Simone de Caillavet (fille d amis de Proust, à l origine du personnage de Mademoiselle de Saint-Loup dans La Recherche) et d autre part celle de Suzy Mante-Proust, nièce de l écrivain. Cette source inestimable sur la vie de l auteur comme sur la genèse de son grand œuvre contient des informations précieuses sur la structure de La Recherche, qu il appelle son «roman plein de malédictions». Proust confie ainsi son peu d affection pour Swann, ou ses réticences à l égard de A l Ombre des Jeunes Filles en fleurs, qu il trouve «trop fade». Cette correspondance est également riche d informations sur les personnes qui, dans l entourage de Proust, en ont inspiré les personnages, soit qu il les évoque dans ces lettres, soit qu elles leur soient adressées (ainsi de Gilberte Swann, inspirée par Jeanne Pouquet - mère de Simone de Caillavet -), du baron de Charlus qui doit beaucoup au comte de Montesquiou, ou d Albertine, qui emprunte à Alfred Agostinelli et Albert Nahmias, pour ne prendre que ceux-là). On découvre également de nombreuses considérations de l écrivain sur la vie, sur l amitié, sur l amour (à Léon Bélugou en 1906 : «y a-t-il un amour que la présence de ce qu on aime n affaiblisse?»), sur le temps fugace (à sa mère : «dis-toi que cette lettre est l expression d une réalité fugitive qui ne sera plus quand tu la liras») et sur cette «mémoire fatiguée par les stupéfiants». Ce sont enfin mille et un détails sur sa vie mondaine, amicale, familiale qui forment au fil des lettres le portrait kaléidoscopique de Marcel Proust. Au-delà de l auteur, c est en effet un Proust intime et multiple qui s exprime à travers cette correspondance quotidienne : c est l ami, qui s enquiert des siens avec une exubérante sollicitude, c est le fils, qui partage avec sa mère ses tracas quotidiens et les incessants tourments que sa santé fragile lui inflige («cela me fait tant de plaisir de me plaindre à toi»), c est l écrivain qui, soucieux de la promotion de son œuvre, nourrit d abondants échanges avec ses éditeurs et avec la presse, c est jusqu au locataire, dont la relation tendue avec son propriétaire est le fruit d un soin jaloux, pour ne pas dire maniaque, apporté à la préservation de son univers calfeutré. La sensibilité extrême de l écrivain transparaît à chaque ligne, exacerbée par l omniprésence de la maladie qui le confine dans sa chambre et dont on voit combien elle rythmait ses jours et occupait ses pensées et ses écrits. L écriture «domestique» et quotidienne de Proust, si éloignée de la plume incomparable qui fut celle de l auteur de La Recherche, porte un éclairage intime sur la personnalité de cet hypersensible mondain, qui se déclare «moins vaniteux que sensible».
5 LE DETAIL DES PIECES EXPOSEES 86 lettres de Proust sur son œuvre, ses amis, ses amours, adressées à une quarantaine de destinataires, dont sa mère, le comte Robert de Montesquiou, Gaston Gallimard, Bernard Grasset, Charles Maurras, Daniel Halévy, la princesse Bibesco, la princesse de Polignac, Reynaldo Hahn, etc. L état des lieux signé par Proust de son dernier domicile, décrivant le lieu dans lequel il acheva l écriture de La Recherche. 5 précieux manuscrits littéraires (dont un poème enflammé adressé à son premier amour d adolescence, Jeanne Pouquet, qui inspira le personnage de Gilberte, un pastiche du comte Alexandre de Gabriac, journaliste au Figaro et un autre de Jules Laforgue, ainsi qu un poème de Daniel Halévy sévèrement annoté par un Proust encore lycéen). Deux placards très corrigés par Proust de A l Ombre des Jeunes Filles en fleurs, accompagnant l un des 50 exemplaires de l édition de luxe. 5 dessins de Proust. Plusieurs ouvrages avec envois autographes de Proust, notamment une édition originale des 13 volumes de La Recherche (Grasset 1913, N.R.F 1919-1927). Le contretype par Man Ray du célèbre portrait de Proust par Otto. Un important ensemble de lettres et documents autour de Proust (notamment plusieurs photographies, 25 lettres de la mère de Proust dont 5 adressées à son fils, une lettre du père de Proust, une de son frère, plusieurs de Robert de Montesquiou, de la comtesse d Haussonville, de son grand ami et amant Reynaldo Hahn, dont une annonçant la mort de l écrivain, etc.).
6 LE MOT DU COMMISSAIRE D EXPOSITION «Que dirait-on si un monsieur gardait pour lui, comme autographes, la correspondance de Voltaire et celle d Emerson? La collection privée doit se faire musée, faute de quoi elle frustre la collectivité.» (lettre de Marcel Proust à Walter Berry, 10 juillet 1919, Correspondance, t. XVIII, n 171, p. 320). Pour son exposition inaugurale, le Musée des Lettres et Manuscrits suit à la lettre ce précepte de Marcel Proust en exposant, selon une organisation thématique, une collection de documents montrés en grande partie pour la première fois. Cette riche correspondance, particulièrement visuelle, autorise un cheminement coloré au cœur des grandes étapes de La Recherche. En prélude, dans une tonalité jaune, sont présentées les pièces ayant trait au Proust lycéen et plus particulièrement ses rapports avec sa mère ainsi qu avec sa compagne de toujours, la maladie. Proust montra dès sa jeunesse une grande exigence littéraire, refusant la facilité des lieux communs, et fit preuve d un goût déjà sûr pour distinguer l originalité du verbiage, la sincérité de la fabrication. La dominante orangée nous entraîne vers l Ecriture, de ses Pastiches jusqu à son grand œuvre qu est La Recherche en passant par ses traductions passionnées du critique d art anglais John Ruskin. A travers ses placards corrigés avec paperoles, sa correspondance avec ses éditeurs et les volumes de La Recherche avec envois autographes, on observe un écrivain stratège qui traite de tous les aspects concernant la diffusion de ses ouvrages, menant un prodigieux travail de renseignements sur le monde extérieur, de relecture, de corrections, s interrogeant sur la sélection des passages, leur désignation Dans une teinte rosée, on suit la montée irrésistible du jeune mondain au sein des cercles littéraires. Un quotidien fait de rencontres et d échanges épistolaires avec des correspondants lettrés autour d un morceau de musique, d une pièce de théâtre ou d un roman. De chaque lettre exposée émanent en filigrane les êtres qui ont inspiré Proust pour tel ou tel attribut d un personnage. La nuance aubépine conduit vers le Proust analyste des passions, liant amour et amitié, jamais avare d un conseil ou d une lettre de félicitations. Marcel charme ses interlocuteurs, avec tendresse, humour ou par son talent plus méconnu pour le dessin. Enfin, la chromie proustienne s assombrit en une dominante violette, symbolisant la guerre et la mort, rouage important de sa personne et de son œuvre. Les personnes que Proust a tant aimées reprennent vie dans son roman : «Celle qui est morte vit en nous, vous la revoyez dans l anachronisme de la mémoire et vous ne la retrouvez plus près de vous.» Un soir de novembre 1922, Marcel Proust est emporté par cette mort qu il redoutait mais dont il avait fait son intime. Le spectacle, le temps, le souvenir, l amitié les sujets chers à Marcel Proust s entremêlent afin de recréer l atmosphère proustienne : toute une gamme de tonalités d un écrivain en contemplation mais jamais contemplatif, toujours dans l action d écrire, de rencontrer, de raconter de proustifier comme disent ses proches, dont les témoignages furent nombreux après sa mort. Estelle Gaudry, commissaire de l exposition «Proust, du temps perdu au temps retrouvé»
7 QUELQUES EXTRAITS DE LETTRES «( ) je crois que chacun de nous a charge des âmes qu il aime particulièrement, charge de les faire connaître et aimer, de leur éviter le froissement des malentendus et la nuit, l obscurité comme on dit, de l oubli» (lettre à Georges Goyau du 18 décembre 1904). «C est la conception la plus bornée de l esprit (car tt est conception de l esprit) que celle où il n a pas encore assez conscience de lui et se croit dérivé du corps» (manuscrit de jeunesse relatant la soirée du 14 novembre 1895 et adressée à Reynaldo Hahn). «Vois-tu Françoise nous décidons nous-mêmes de nos chagrins, en choisissant nos plaisirs, car les uns ne sont que l envers des autres. Si nous n avions jamais connu le plaisir nous ne connaîtrions pas la jalousie, parce que être jaloux c est imaginer le plaisir d une femme que nous aimons...» (manuscrit autographe signé intitulé «Vacances» avant 1904). A propos d Un amour de Swann : «En aucun cas il ne faudrait l appeler nouvelle. Ma préférence serait que vous disiez franchement que c est extrait ( ) d un livre qui doit paraître. ( ) Il y a une page que sans doute vous trouverez trop libre, celle où je parle de faire catléias. Je pourrai la couper, ou dire que cela signifie embrasser, au lieu de baiser» (vers le 14 janvier 1913, à Francis Chevassu, directeur du supplément littéraire du Figaro). «Ne parlons pas en poésie de roi, d élection, de majorités. Ces mots finiraient par nous inoculer le sens dangereux qu ils contiennent, à savoir que l excellence poétique ne dépend pas du poète seul mais aussi du public. Erreur qui met le but du poète hors de lui-même, dans le succès, dans la grande situation littéraire, cette chose absurde si contradictoire avec la réalité toute spirituelle de la poésie. S il y a un royaume pour les poètes il n est pas de ce monde» (à un journaliste, peut-être dans l été 1907).
8 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE 1 Ces visuels peuvent être obtenus en haute résolution sur demande auprès du service de presse (gaelle.cueff@orange.fr ou 01 42 41 64 98). Seul leur usage dans le strict cadre de la promotion du Musée des Lettres et Manuscrits est autorisé. Merci d indiquer le copyright suivant : Coll. privée/musée des Lettres et Manuscrits, Paris. Portrait de Reynaldo Hahn en carmélite barbu du Moyen Age. Dessin de Marcel Proust. Le personnage emprunte les traits de son visage à Reynaldo Hahn dont il poste aux pieds les initiales. Il tient un phylactère sur lequel est inscrit «Carmelit[us]», en écho probable à l opéra La Carmélite qu il composa en 1902. Soulignant l air altier de son personnage, Proust a inscrit en marge : «ressemble un peu Aymery La Rochefoucauld», référence au comte de La Rochefoucauld (1843 1920) célèbre pour sa morgue nobiliaire. N ayant pas achevé le semis floral devant orner le caisson supérieur, Proust a écrit : «embêtant à continuer». Mais visiblement satisfait du résultat d ensemble, il ajoute : «Est-ce que ceci est plus gentil que les derniers (Prophète de Reims)». Proust a ensuite écrit ce message à son ami Reynaldo : «Cher enfant Reynaldo / Que je comble par ce casdeau / Ne croyez pas que je ne ferai pas dodo / Parce que serai allé chemin de fer / Car rentrerai vite me coucher / Mais si passez devant maison / A 9 h. 3/4 vous pouvez / Monter me donner petit bonjour / (9 h 3/4 matin)». Bel exemple de ces billets cocasses illustrés que Proust envoyait vers 1904 à Reynaldo Hahn, alors que ses travaux sur Ruskin avaient réveillé son goût pour l architecture médiévale. Lettre autographe signée «Marcel Proust» à Francis Chevassu (peu après le 14 janvier 1913). Quelques mois avant la publication de Swann par Grasset, Proust sollicita plusieurs journaux ou revues (ici le directeur du supplément littéraire du Figaro) afin de faire publier quelques extraits de son roman. «... Je vous serais bien reconnaissant de prendre connaissance de ceci que pour gagner du temps je vous envoie fort mal copié. [ ] C est un épisode que j ai extrait du long ouvrage dont je vous ai peut-être parlé (et qui n a pas encore paru naturellement ; c est du pur inédit) ; et cet épisode constitue à la rigueur une sorte de nouvelle. En aucun cas il ne faudrait l appeler nouvelle. Ma préférence serait que vous disiez franchement que c est extrait (et récrit pour le Supplément, ce qui est strictement vrai car cela n a aucun rapport avec la version du livre) d un livre qui doit paraître. Il y a une page que sans doute vous trouverez trop libre, celle où je parle de faire catléias. Je pourrai la couper, ou dire que cela signifie embrasser au lieu de... baiser. (Si cela signifie embrasser il me semble que cela peut très bien rester). Proust évoque ici l épisode d Un amour de Swann où Odette devient la maîtresse de Swann. L expression «faire catléias» tire son nom du collectionneur anglais William Cattley qui parvint à faire refleurir cette orchidée originaire d Amérique du Sud. Elle est souvent utilisée par les personnages de Proust comme métaphore florale autour de l amour.
9 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE 2 Manuscrit autographe, avec annotations autographes de Reynaldo Hahn. (15 novembre 1895). Ce très rare manuscrit de jeunesse relate la soirée du 14 novembre 1895, un dîner littéraire chez Alphonse Daudet en compagnie de Reynaldo Hahn, de Goncourt et Coppée, donnant lieu à une brillante étude de caractères comprenant un portrait de Daudet, l un des modèles de Bergotte dans La Recherche. Proust l a adressé à son ami Reynaldo Hahn (ici appelé «mon gentil») qui y a porté quelques annotations. «Quelqu un qui ne sent pas la poésie, et qui n est pas touché par la Vérité, n a jamais lu Baudelaire». A l Ombre des jeunes filles en fleurs. Placard d épreuves corrigées de 1914, placé par Proust dans un exemplaire de l édition de luxe de 1920. Mythique placard de Proust, parmi les plus développés connus, de A l Ombre des jeunes filles en fleurs. Un extraordinaire témoignage du travail de réécriture que Proust mena sur son roman pendant la guerre. Alors que les premières épreuves des Jeunes filles avaient été imprimées en 1914 pour Grasset, la guerre retarda la publication du livre. Proust entreprit alors, de 1914 à 1918, un immense travail de relecture qui l amena à corriger et à amplifier formidablement son texte. A la demande de Gide, Proust rejoignit finalement la M.R.F en 1916, et l ouvrage parut chez cet éditeur en 1918. Ces placards comportent encore d innombrables variantes par rapport au texte définitif. Très exceptionnel exemplaire complet de ses placards d épreuves corrigées, et conservé tel que paru en feuilles dans son rarissime portefeuille d éditeur. Portrait photographique de Marcel Proust, contretype par Man Ray d un cliché d Otto. Contretype par Man Ray, vers 1922, d après un cliché Otto vers 1895-1896. Epreuve en noir et blanc, 114 x 93 mm, avec estampille de Man Ray au dos à son adresse de la rue Campagne-Première. Proust se rendit à plusieurs reprises chez le photographe Otto, place de la Madeleine. On connaît un autre cliché pris lors de cette même séance de pose : Proust y apparaît dans la même tenue vestimentaire, mais il se tient légèrement plus alangui. Man Ray, arrivé à Paris en 1921 et installé rue Campagne-Première dès le mois de juillet 1922, ne connaissait pas Proust, mais c est sur les instances de Jean Cocteau qu il se rendit au domicile de l écrivain, au lendemain de son décès survenu le 18 novembre, et qu il prit la célébrissime photographie mortuaire de Proust, le visage creusé et émacié. C est sans doute à cette occasion qu il put reproduire certains documents comme cette photographie.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE 10 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE 3 Lettre-télégramme autographe signée, adressée à Charles Maurras, 27 juillet 1896. Pour l article de Charles Maurras qui doit paraître le 22 août 1896 dans la Revue Encyclopédique, Proust préfère faire une belle photographie de lui plutôt que d en utiliser une ancienne. «Jeudi à 6 heures du soir la photographie sera prête sans faute comme on dit». Proche encore d Anatole France, c est à cette époque que Maurras évolue politiquement, jusqu à devenir à partir de 1908 la figure de proue de L Action Française dont Proust dit qu il est le seul journal qu il lise avec plaisir. Maurras et Proust continuent leur correspondance et ce jusqu à la mort de ce dernier. Proust trouve un grand intérêt à la photographie et demande souvent des portraits à ses connaissances. Ces photographies lui ont sans doute servi pour les «portraits» des personnages de La Recherche. A la recherche du temps perdu. Paris, Grasset, 1913, Editions de la N.R.F, 1919-1927. Du côté de chez Swann. 1913. A l ombre des jeunes filles en fleurs. 1918. Le Côté de Guermantes. I. 1920. Le Côté de Guermantes. II. Sodome et Gomorrhe. I. 1921. Sodome et Gomorrhe. II. 1922, 3 volumes. La Prisonnière. 1923, 2 volumes. Albertine disparue. 1925, 2 volumes. Le Temps retrouvé. 1927. 13 volumes in-16, brochés, non coupés pour la plupart, chacun placé sous chemise et étui moderne cartonné de papier bronze marbré or, pièces de titre marron aux dos. A l ombre des jeunes filles en fleurs est enrichi d un important envoi autographe signé par Marcel Proust au critique Elie-Joseph Bois, après l obtention du prix Goncourt ; Le critique Elie-Joseph Bois, alors rédacteur au journal Le Petit Parisien, avait déjà publié un important article sur Proust en novembre 1913, dans Le Temps.
11 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Adresse du musée : 222, boulevard Saint-Germain 75007 Paris Téléphone : 01 42 22 48 48 Site web : www.museedeslettres.fr Accès : Métro : rue du Bac, Sèvres-Babylone, Saint-Germain des Prés RER C : Musée d Orsay Bus : 63, 68, 69, 83, 84, 94 Tarifs et horaires d ouverture : Du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu à 20h Entrée : 7, tarif réduit : 5 Gratuit pour les moins de 12 ans Equipe du musée : Fondateur : Gérard Lhéritier Conservateur : Pascal Fulacher Commissaire de l exposition «Proust, du temps perdu au temps retrouvé» : Estelle Gaudry, assistée de Sébastien Zaaf Relations presse : Gaëlle Cueff 3, rue des Lilas 75019 Paris email : gaelle.cueff@orange.fr Tél. : 01 42 41 64 98 Autour de l exposition : Ouvrage-catalogue : Format : 21 x 29,7 cm / Nombre de pages : 160 pages / Prix : 30 Co-édition Musée des Lettres et Manuscrits / Editions des Equateurs Visites : Visite guidée de l exposition le dimanche à 15h et sur réservation (droit d entrée + 5 )
12 LES PARTENAIRES MEDIA DE L EXPOSITION
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