TABLE RONDE N 3 Quels besoins pour les futurs réseaux mobiles? FRATEL MARRAKECH 30 septembre / 1 er Octobre 2014
État des lieux du mobile au Maroc Le rôle du mobile a été essentiel au développement du haut-débit au Maroc. Il continuera d en être le moteur de croissance à court et moyen terme. Les opérateurs s accordent pour prévoir une forte croissance des small screens, avec un fort impact sur les volumes de trafic data. Parts de marché des usagers hautdébit (ANRT) 73% 81% 83% 85% 27% 19% 17% 15% 10 11 12 13 3G ADSL
EU-W EU-E AsiaPac LatAm MENA Maroc État des lieux du mobile au Maroc Les services internet sont en forte expansion au Maroc. La pénétration des usagers internet pourrait, à moyen terme, s approcher des niveaux des pays européens. Pour faire face à la croissance du trafic, les opérateurs ont déployé des réseaux de capacité 3G, alors que la couverture de la population reste inférieure aux niveaux atteints avec la 2G. La migration du trafic vers les réseaux 4G est la seule solution pour faire face à la croissance des usages internet. Les attentes des opérateurs sont élevées pour ce qui est de l accès à des fréquences basses qui seules permettront une couverture nationale à coûts raisonnables (Bande 800 MHz). Mo/mois/ usager (Cisco VNI) 477 220 198 153 133 96 92
État des lieux du mobile au Maroc Le contenu audiovisuel est de plus ne plus véhiculés sur les réseaux mobiles marocains, ce qui accentue la saturation de la bande passante de réseaux 3G actuels. Selon une enquête récente, les marocains passent plus de 4heures par jour sur Internet ( source : Maroc Numeric Cluster, Averty Market Research & Intelligence). Selon une enquête de l ANRT, les abonnées de l internet mobile 3G représentent 85,5% du marché de l Internet à fin 2013. Consommation journalière de la télévision vs. internet (MassMedia, Eurobarometer) Roumanie Maroc Grèce Italie Pologne Espagne Allemagne EU-28 France Belgique Royaume-Uni Pays-Bas 2,7 x 2,0 x 1,9 x 1,8 x 1,8 x 1,7 x 1,6 x 1,5 x 1,3 x 1,3 x 1,2 x 1,0 x
État des lieux de l audiovisuel au Maroc La télévision satellitaire est la plateforme principale pour la réception des signaux audiovisuels au Maroc. On estime que le rôle de la télévision terrestre serait important. La migration vers la TNT en est à ses débuts, avec une pénétration des ménages de 5%. Lorsque cette migration sera achevée, on peut estimer que la pénétration de la TNT atteindra environ 40-50%, valeurs similaires à celles observées en UE. % des ménages équipés de télévision satellitaire (Eutelsat) Turquie Egypte E.A.U. Syrie Maroc Liban Algérie Jordanie Tunisie Arabie Saoudite 64% 65% 71% 76% 84% 93% 97% 97% 99% 100%
Besoins futurs en fréquences Le spectre potentiellement disponible dans les bandes (800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz, 2,6 GHz) serait suffisant pour satisfaire les besoins des opérateurs. La bande 700MHz jouera un rôle central pour satisfaire les besoins en fréquences à l horizon 2025. Toutefois, une forte croissance de la demande de spectre est prévue à partir de 2020 et qui continuera audelà de 2025. D autres bandes seront alors nécessaires pour satisfaire ces besoins. La bande 900MHz sera nécessaire pour garantir les réseaux de couverture et, dans une moindre mesure, les réseaux de capacité 2G et 3G, et ce à l horizon 2020-2022.
Besoins futurs en fréquences Pour la TNT, on estime que les besoins à l horizon 2020 seront satisfaits dans la bande 470-790 MHz. La migration vers les standards DVB-T2 et MPEG4 devrait optimiser la bande de radiodiffusion, en doublant le nombre de chaînes diffusées sur un seul multiplexe, en SD comme en HD. Une attribution continue au secteur audiovisuel de la bande UHF (470 694MHz) dans la période 2020-2025 est justifiée. Contrainte du respect du calendrier de l extinction de l analogique!
Quels leviers de régulation? Certaines bandes sont aujourd hui exclusivement réservées aux technologies 2G et 3G. La libéralisation du spectre permet une utilisation optimale des ressources existantes et limiter les besoins additionnels. Le partage des infrastructures peut réduire la demande en fréquences (réduction des besoins d environ 30% rien qu avec le partage passif des infrastructures).