Canada Basketball et ses organismes provinciaux et territoriaux comprennent qu'une politique relative aux commotions cérébrales est de première importance pour la santé et le bien-être de nos jeunes athlètes. À la suite des recherches menées par la 'Fondation Pensez d'abord', le 'Groupe des commotions cérébrales dans le sport' et le Centre national de prévention et contrôle des blessures', Canada Basketball recommande que ce "Protocole de retour au jeu" soit utilisé avant qu'un athlète ne soit autorisé à revenir à l'entraînement et / ou à la compétition. QU'EST-CE QU'UNE COMMOTION CÉRÉBRALE? Une commotion cérébrale est une blessure au cerveau causée par un heurt ou un coup à la tête. Elle peut modifier le fonctionnement normal du cerveau. Elle peut survenir lors d'un entraînement ou un match dans n'importe quel sport. Qu'il s'agisse d'un "simple heurt", de "se faire sonner" ou ce qui peut sembler un heurt ou un coup modéré à la tête peut être potentiellement sérieux. Une commotion peut survenir même si l'athlète n'a pas perdu connaissance. Les commotions ne sont pas visibles. Les signes et symptômes d'une commotion peuvent apparaître immédiatement après la blessure ou peuvent être notés que plusieurs jours ou semaines après la blessure. Lorsque votre enfant rapporte tout symptôme de commotion ou que vous remarquez vous-même tout symptôme, il faut immédiatement obtenir une attention médicale. PROTOCOLES DE RETOUR AU JEU QUELLES ÉTAPES DEVRAIENT ÊTRE FRANCHIES PAR UN ATHLÈTE AVANT DE TENTER UN RETOUR AU JEU À LA SUITE D UNE COMMO- TION? Une commotion est un événement sérieux, mais vous pouvez complétement récupérer d une telle blessure lorsque nous accordons au cerveau assez de temps pour se reposer et récupérer. Le retour aux activités normales, y compris la participation aux sports, est un processus par étape qui exige de la patience, de l attention et de la prévention. Page 1 de 7
Tout athlète ayant apparemment subi une commotion cérébrale devrait immédiatement être retiré du jeu et ne devrait pas reprendre l activité jusqu à ce qu il ait été médicalement évalué. Un athlète ayant apparemment subi une commotion ne devrait pas être laissé seul et ne devrait pas conduire une véhicule-moteur. Chaque étape devrait prendre au moins une journée, mais pourrait occuper une période plus longue, selon le joueur et sa situation spécifique. Étape 1 : Aucune activité, uniquement un repos complet. Limiter la présence à l école, le travail et les tâches exigeant de la concentration. Pas d activités physiques jusqu à ce que les symptômes soient disparus. Lorsque les symptômes sont disparus, un médecin, possédant préférablement une expérience de gestion des commotions, devrait être consulté avant d entamer les étapes du processus de retour au jeu. Étape 2 : Exercices légers d aérobie. Des activités telles que la marche ou la bicyclette stationnaire. Le joueur devrait être surveillé qui peut aider à surveiller le retour de symptômes et de signaux. Aucun exercice de résistance ou de levée de poids. La durée et l intensité de l exercice aérobique peuvent être graduellement augmentées quant au temps s il n y a pas de retour de symptômes ou de signaux au cours de l exercice ou lors de la journée suivante. Si l athlète ne présente pas de symptômes : Passez à l étape 3 le jour suivant. Page 2 de 7
Étape 3 : Activités spécifiques au sport. Des activités telles que des passes, des dribbles et des lancers stationnaires peuvent débuter à l étape 3. Il ne devrait pas y avoir de contact corporel ou de mouvements brusques tels que des arrêts brusques. Si l athlète ne présente pas de symptômes : Passez à l étape 4 le jour suivant. Étape 4 : Début d activités sans contacts corporels. Si l athlète ne présente pas de symptômes : Le temps requis pour passer l étape de non contacts variera selon la sévérité de la commotion et la condition de l athlète. Ne passez pas à l étape 5 avant d avoir obtenu une libération médicale. Étape 5 : Début d exercices avec contact physique. Si l athlète ne présente pas de symptômes : Passez à l étape 6 le jour suivant. Page 3 de 7
Étape 6 : Retour au jeu. ATHLÈTES QUELS SONT LES SYMPTÔMES D'UNE COMMOTION CÉRÉBRALE? Mal de tête ou "pression" dans la tête. Nausée ou vomissement. Problème d'équilibre ou étourdissement. Vision double ou trouble. Sensibilité à la lumière. Sensibilité au bruit. Sentiment de léthargie, "avoir les bleus", "être dans le brouillard", "se sentir sonné. Difficulté à porter attention, à se concentrer. Problèmes de mémoire. Confusion. Irritabilité. Douleurs au cou. Se sentir nerveux ou anxieux. Tristesse ou mélancolie. Ne pas "sentir bien". QUE DEVRAIT FAIRE UN ATHLÈTE S IL CROIT AVOIR SUBI UNE COM- MOTION? Dites-le à vos entraîneurs et vos parents. N ignorez jamais un heurt ou un coup à la tête, même si vous vous sentez bien. De la même façon, informez votre entraîneur si l un de vos coéquipiers peut avoir subi une commotion. Obtenez une évaluation médicale. Un médecin ou un professionnel de la santé peut vous dire si vous avez subi une commotion et à quel moment vous pouvez revenir au jeu. Page 4 de 7
Accordez-vous du temps pour revenir en santé. Si l'athlète a subi une commotion, son cerveau a besoin de temps pour guérir. Si le cerveau est encore en période de guérison, il a beaucoup plus de possibilité de subir une deuxième commotion. Des commotions répétées peuvent causer des dommages au cerveau. Il est important de se reposer jusqu'à ce que le médecin ou professionnel de la santé accorde la permission de revenir au jeu. Il vaut mieux manquer un match que de manquer une saison complète. COMMENT LES ATHLÈTES PEUVENT PRÉVENIR UNE COMMOTION? Chaque sport est différent, mais il existe des façons de protéger les athlètes. Suivez les règles de jeu du sport et les règles édictées par l'entraîneur pour la sécurité. Respecter l'adversaire et pratiquer l'esprit sportif en tout temps. Utiliser l'équipement approprié, y compris l'équipement protecteur personnel, tel que casque protecteur, protecteurs, jambières ainsi que lunettes protectrices et protègedents. Afin que l'équipement protège adéquatement l'athlète, il doit : o être le bon équipement pour le sport, la position ou l activité ; o correctement porté et ajusté ; o être utilisé à chaque occasion ; et, o être correctement entretenu et réparé. PARENTS ET TUTEURS QUELS SONT LES SYMPTÔMES QUE LES PARENTS / TUTEURS PEUVENT NO- TER? Si votre enfant a été heurté ou frappé à la tête au cours d un match ou d un entraînement, surveillez la présence de l un des signes ou symptômes suivants démontrant une possible commotion : semble étourdi ou abasourdi ; est confus quant à son affectation ou sa position ; oublie une directive ; est incertain quant au match, au pointage, à l'adversaire ; se déplace maladroitement ; est lent à répondre aux questions ; Page 5 de 7
perd conscience (même brièvement) ; incapable de se rappeler des événements avant ou après avoir été frappé ; démontre des changements de personnalité ou de comportement ; ou, semble plus émotif. COMMENT UN PARENT OU TUTEUR PEUT AIDER SON ENFANT À PRÉ- VENIR UNE COMMOTION? Chaque sport est différent, mais il y a des gestes que vos enfants peuvent poser pour se protéger des commotions : Suivez les règles de jeu du sport et les règles édictées par l'entraîneur pour la sécurité. Respecter l'adversaire et pratiquer l'esprit sportif en tout temps. Utiliser l'équipement approprié, y compris l'équipement protecteur personnel, tel que casque protecteur, protecteurs, jambières ainsi que lunettes protectrices et protège-dents. L équipement protecteur doit être de la bonne grandeur, être bien entretenu et porté constamment et correctement. Connaître les signes et symptômes d une commotion. QUE DEVRAIT FAIRE UN PARENT OU TUTEUR S IL CROIT QUE SON EN- FANT A SUBI UNE COMMOTION? 1. Obtenez immédiatement une aide médicale. Un professionnel de la santé pourra déterminer quel est le niveau de sévérité de la commotion et le moment où il pourra retourner au jeu de façon sécuritaire. Informez l entraîneur de votre enfant si vous croyez que votre enfant a subi une commotion. Page 6 de 7
2. Empêchez votre enfant de revenir au jeu. Les commotions prennent du temps à guérir. Ne lui permettez pas de retourner au jeu jusqu à ce qu un professionnel de la santé ne l autorise. Les enfants qui reviennent au jeu prématurément, alors que le cerveau est toujours en période de guérison, courent une plus grande chance de subir une deuxième commotion. Cette deuxième commotion ou toute autre commotion subséquente peut être très sérieuse. Elles peuvent causer des dommages permanents au cerveau qui affecteront votre enfant pour la vie. 3. Informez l entraîneur de votre enfant de toute commotion récente, QUELQUE SOIT le sport un l activité. L entraîneur de votre peut ne pas être au courant d une commotion subie par votre enfant dans un autre sport ou activité à moins d en être informé. Page 7 de 7