Sommaire AVANT PROPOS... 4 DECOUVRIR SORTIR Il était une fois La Garde... 6 Suivez les traces de l histoire... 8 A la rencontre d un bord de mer préservé... 16 Les poumons verts gardéens... 20 Activités plein air... 25 Activités indoor... 26 Les festivités au fil des saisons... 28 Les marchés, puces et brocantes... 31 Côté terroir, côté bio... 32 SE LOGER... 34 SE RESTAURER... 35 SE DEPLACER... 38 2 - Guide touristique La Garde
Jean-Louis Masson Maire de La Garde Vice-président du Conseil Général Vice-président de TPM Chevalier de la Légion d Honneur Officier dans l Ordre National du Mérite Edito A u fil de ces pages, nous vous invitons à découvrir les nombreuses facettes qui font tout le charme de La Garde. Un peu d histoire tout d abord (p 6 à 15), avec les origines de la ville et un circuit qui dévoile les monuments emblématiques de la cité. Nous vous invitons ensuite à faire un détour du côté du bord de mer (p 16 à 19), avec un aperçu du littoral, de ses falaises et de ses criques. Partons ensemble sur les sentiers verts (p 20 à 23) : forêt du Thouars, zone du Plan de La Garde, parcs et jardins. A chaque saison ses festivités (p 28) et, tout au long de l année, de nombreuses activités vous attendent aux quatre coins de la ville. En fin de guide, vous trouverez toutes les informations pratiques pour organiser votre séjour (p 34 à 41) : logement, restauration, accès Bon séjour à La Garde! 3
Bienvenue à La Garde Un air de Provence avec son marché, ses cigales et ses habitants à l accent méridional ; un souffle marin, avec ses trois kilomètres de littoral préservé ; un vent de modernité, avec des infrastructures de qualité : bienvenue à La Garde! Située entre le Mont Coudon et la Méditerranée, à moins d une heure de Marseille et une heure et demie de Nice, La Garde est une ville active, conjuguant art de vivre avec patrimoine valorisé et modernité. La cité provençale de 1554 hectares fait l exploit de regrouper sur son territoire un vieux village de caractère aux ruelles pavées fleuries, un petit bout de littoral loin du tourisme de masse, une vaste plaine où va s épanouir un Parc Nature unique dans la région, une forêt à cinq minutes du centre-ville ainsi que des infrastructures variées de pointe (équipements sportifs, université, zones industrielles, artisanales et commerciales ). Bordeaux La Garde en quelques chiffres, c est : > 26 064 habitants (chiffre INSEE 2009) > 10 000 étudiants > 3 km de littoral > 25 hectares de forêts, le Thouars > 128 hectares de zone protégée, le Plan > 1 554 hectares > 300 commerces > 500 associations Paris Lyon Marseille Toulon La Valette Six Fours La Garde Hyères Nice Toulouse Marseille Nice 4 - Guide touristique La Garde
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Il était une fois La Garde Après le passage consécutif des Ligures près de 2000 ans avant J.C., suivi des Celtes, Phéniciens et Grecs, les Romains élevèrent un ouvrage défensif sur le rocher afin de se prévenir des invasions barbares. Ainsi prit essor un petit village baptisé bien des siècles plus tard : La Garde. De l Antiquité, on dénombre de nombreux vestiges tels que l enceinte fortifiée sur la colline de Pierrascas située entre La Garde et La Valette, et deux importantes fermes romaines qui ont été mises à jour : les villas de la Chaberte et de St Michel, où la plus grande huilerie romaine datant du II e siècle a été trouvée en 1969 sur le site de l université. Tombes gallo-romaines, amphores et mosaïques font partie du patrimoine archéologique gardéen. Au Moyen-Âge, en l an 100, un château fort fut construit au sommet du rocher servant de garde avancée au port de Toulon. Au cours de son histoire, La Garde fut la cible de fréquentes attaques et, sa position avantageuse, l objet de nombreuses convoitises. La ville fut aussi dévastée par d importantes épidémies, des révoltes et de graves incendies. Le XVIII e siècle fut le siècle le plus néfaste pour les Gardéens : pillages (496 maisons brûlées), massacres, ainsi que la peste en 1721. > Le mystère du Rocher Longtemps, les géologues se sont penchés sur cette intrigue de la nature, sujette à de nombreuses interprétations : n en déplaise aux poètes, point d étoile tombée du ciel dans cette proéminence d andésite, mais un dyke. Ce filon vertical de lave solidifié est né d une éruption fissurale : à quelle époque et pourquoi à cet endroit précisément? On l ignore encore > Pour en savoir plus Livre Histoire de La Garde, en vente à la Maison du Tourisme et au service culturel. 6 - Guide touristique La Garde
> toute une histoire : celle de La Garde La commune de La Garde doit son nom à cette saillie émergée du centre de la terre. Dès l Antiquité, le rocher servit de poste de guet. L histoire de Toulon et de La Garde s entremêle au fil du temps. Au Moyen- Âge, cette dernière deviendra la vigie de la ville portuaire. Le blason de la cité du Rocher qui daterait de 1200, époque du règne de Guillaume de La Garde, témoigne de ce passé : on peut y lire GARDE et en dessous D T, signifiant De Toulon. De cette époque demeurent des vestiges : une chapelle romane du XII e siècle, ainsi que les ruines d une tour, sauvée des carriers par le poète Jean Aicard qui la fit classer monument historique en 1916. En effet, les pavés de Toulon étaient alors extraits du rocher. A l origine, il existait trois autres tours englouties en 1879 par l exploitation excessive de la carrière. > La légende de Saint-Maur Elle raconte qu au VI e siècle, Maur passait à La Garde avec ses compagnons quand ils furent pris en pitié par une vieille femme qui leur offrit des oignons et du pain. Maur bénit ces oignons. A compter de ce jour, tous les oignons de La Garde eurent la douceur des pommes, semblable à la douceur de l accueil qui leur avait été réservé par cette femme. Seuls deux producteurs aujourd hui produisent les véritables oignons doux de La Garde. Retrouvez-les sur le marché hebdomadaire, place de la République (mardi/vendredi/samedi matin). Mon village s en va, pierre à pierre, émietté; Les carriers ont creusé la colline chérie Car elle est d un granit rare, dur, bleuté; Adieu, profil aimé de mon humble patrie ; Toits croulants, seuils et murs ouverts à tout hasard Paradis des enfants qui chassent le lézard. Jean Aicard 7
Suivez les traces de l Histoire Grâce au circuit des plaques historiques, remontez le fil du temps et découvrez des anecdotes allant du Moyen-âge à la Révolution Française en passant par le début du XX e siècle, ainsi que des lieux emblématiques chers aux Gardéens. (plan en dernière page du guide) 1 Chapelle Saint Maur Elle fut fondée dans la première moitié du XVII e siècle sur l emplacement d un oratoire dédié depuis des temps immémoriaux à Saint Maur. Sur ce lieu, dit-on, des Gardéens maltraitèrent le saint en 542 alors qu il passait par là avec ses compagnons. Cette chapelle provisoire fut fréquentée pendant 50 ans de 1778 à 1828. Il n en reste rien, sauf les chapiteaux plats du portail saillant à peine visible d une paroi. La chapelle reçut le buste reliquaire de Saint Maur le 22 avril 1714, offert par le seigneur de Monhusson. La chapelle fut complètement détruite en 1834, car elle menaçait de tomber en ruines. 2 Fontaine publique La population réclamait depuis plusieurs années l élément le plus nécessaire à la vie : l eau, dont elle manquait, surtout en été. Par décision municipale du 17 février 1861, l exécution des travaux de construction de cette fontaine fut votée, ainsi que la demande d un financement pour un emprunt remboursable en 29 ans, ce qui représentait alors une durée très conséquente. La fontaine et la galerie souterraine qui l alimentait, depuis la caraire du Pas de Méounes, furent construites de 1861 à 1867. 3 Eglise de La Nativité de la Vierge Elle a pour patron secondaire St Maur. Sa façade est de style Louis XV et l intérieur d ordre Toscan. Un plan fut tracé par Honoré Vaccon, en 1778 et mis en exécution par l architecte toulonnais Joseph Bourgarel. La direction des travaux fut confiée, en 1784, à Votier, ingénieur de la ville de Toulon. La révolution en 1789 marqua l arrêt des travaux. Elle fut dévastée par les armées révolutionnaires lors du siège de Toulon, elle servit d écurie et même de champ de tir. Elle fut restaurée de 1825 à 1827 et rendue au culte en 1828. Elle renferme le buste reliquaire de St-Maur, en bois doré, du XVIII e siècle, et les bas-reliefs de la chaire à prêcher du peintre sculpteur toulonnais Bernard Sénéquier. Son clocher a été coiffé d un campanile en l an 2000. L intérieur de l église a récemment bénéficié d une réhabilitation : peinture, vitraux, grande fresque dans la nef. L orgue a également été restauré en 2014. 4 Le lavoir public 8 - Guide touristique La Garde
Il fut construit en 1949 à la place de l ancienne maison Astrologi, détruite pendant la libération de La Garde, en août 1944. Des règles de bon usage des deux bacs - à laver et à rincer - devaient être respectées par les nombreux usagers. Afin d oublier la fatigue et la pénibilité de leur tâche, les bugadières s y racontaient des histoires vraies ou fausses et souvent des blagues. C était en quelque sorte le forum du vieux village. 5 Hôpital du Saint-Esprit Vers la fin du XII e siècle, le pape Innocent III fonda à Rome un hôpital pour les pauvres sous l invocation du Saint-Esprit. La plupart des villes et des villages de Provence eurent leur hôpital dès le début du XIII e siècle. Les seigneurs de La Garde en firent construire un près de la rue de la Brèche. En 1657, la municipalité racheta l hôpital pour en faire la maison communale. Il fut incendié par les troupes du duc de Savoie en 1707. Un autre hôpital fut construit sur les lieux-mêmes. Défiguré par de nombreux remaniements, il devint bureau de bienfaisance et une partie servit d école jusqu en 1839. 6 Salle Justin Mussou Les membres de l association musicale firent édifier une salle sur le terrain, appartenant à M. Julien, afin d y organiser diverses manifestations. Par amitié, M. Julien céda le terrain pour la moitié de sa valeur et M. Elluin fit don de la somme d argent nécessaire à cet achat. La construction fut confiée à l entreprise Gatty qui consentit de larges facilités de paiement. La salle Justin Mussou a été inaugurée officiellement le 27 octobre 1927. Pendant des décennies elle fut le lieu privilégié de toutes les manifestations culturelles, artistiques, festives et conviviales des Gardéens. En 2007, elle a bénéficié d une réfection complète : une esplanade pavée et un parvis ont été créés, le tout agrémenté d espaces verts. Un nouvel écrin pour cette salle mythique qui accueille plus que jamais de nombreux concerts et événements. 7 Cave Coopérative Vinicole En 1884, le vignoble provençal fut détruit dans sa presque totalité par le phylloxéra. Quelques années plus tard, on procéda à sa reconstitution sur des plants porteurs américains. En 1905, le vin s accumula de nouveau dans les cuves ; sa mévente provoqua la misère chez les viticulteurs. Afin d absorber les excédents de récoltes, les vignerons Gardéens firent construire cette coopérative en 1908. Le territoire viticole s étendait sur plus de 3 000 ha ; dans les années fastes, la production atteignait les 17 000 hl, apportés par près de 300 vignerons. En 1962, une dernière extension des locaux abrita une machinerie modernisée, mais malgré de nombreuses initiatives pour lui permettre de survivre, la cave coopérative cessa toute activité en 1996. Le bâtiment a été racheté par la municipalité et héberge dans une de ses ailes les archives municipales. 9
8 Porte Est des premiers remparts dite porte du Levant Les remparts qui défendaient le village au Moyen- Âge, sont formés de grosses pierres d andésite de couleur bleu vert, disposées en assises régulières dans le parement. Dans le massif, des pierres de toutes formes et de toutes grandeurs sont noyées dans du mortier devenu aussi dur qu elles. Les pierres de grés ont été extraites sur place, mais, d après la tradition, le sable apporté à dos de mulet par les habitants, proviendrait, en partie, de la plage de l Almanarre à Hyères. A cet emplacement se trouvait la porte du Levant des premiers remparts. 9 Château de Passis Très bel hôtel seigneurial du début du XVII e siècle, acheté en 1748 par Charles Joseph de Thomas, dernier baron de La Garde, à la famille Marck Tripoli Panisse de Passi. En 1700, le château renfermait l auditoire et le greffe de justice de paix subalterne. Dans l entrée, sur le portique, on remarque les armoiries primitives de la famille de Thomas. Pendant la guerre la bâtisse appartenait à Dieudonné Jacobs. Aujourd hui la ville est propriétaire de la quasi-totalité. Atelier bois d olivier 1 M. Montanaro - 04 94 21 70 88 10 Le Fougau En 1963 fut créé le groupe folklorique de La Garde, dans le cadre de l amicale laïque. Le 26 mai 1966, il fut baptisé : La Farigouleto. Le groupe devint autonome en 1970. Il racheta et aménagea un bâtiment qui lui sert, depuis, de siège et qu on nomme Le Fougau. De nombreuses manifestations de culture provençale s y déroulent et en particulier, la foire aux santons pendant le mois de décembre. 11 Oratoire Saint-Maur Ce petit édifice en pierre a été construit à la fin du XVII e siècle. Le plan de son massif est un rectangle de 90 cm sur son côté le plus long, sa hauteur est de 4 mètres. Il était auparavant situé sur le bord de la propriété de Mr. Gaillard, ancien maire de La Garde, au début de l avenue Abel Gance à gauche en allant vers Toulon. La population s y rendait en procession pour les rogations. Il a été déplacé et reconstruit à son emplacement actuel en 1981. On remarque deux petits anges sur la partie cintrée. Sous la niche, que l on peut encore deviner, figure une guirlande de fruits et de feuillages ainsi qu une tête d ange. 12 Tour sud-ouest du château Unique vestige, avec quelques pans de muraille de ce qui fut l ancienne demeure des seigneurs de La Garde. C est parce qu elle fut transformée en moulin à vent dans les années 1820 qu elle se dresse encore fièrement aujourd hui. L épaisseur de ses murs est de 2m à la base et son diamètre de 8m. La construction du château est antérieure 10 - Guide touristique La Garde
au XII e siècle, son plan formait un quadrilatère irrégulier flanqué de trois tours rondes. Deux citernes creusées au milieu de la cour recevaient les eaux de pluie. La partie habitable était composée d une vingtaine de pièces meublées, décorées d une cinquantaine de tableaux. Le château fut habité par les descendants des Thomas jusqu en 1792. 13 Ancienne église Notre-Dame - XII e siècle D architecture romane de transition, elle s intégrait parfaitement dans le système défensif du village. Ancienne église paroissiale jusqu en 1782 et lieu de sépulture des seigneurs de La Garde, Notre-Dame fut agrandie en 1480, par la chapelle St Jean Baptiste au nord, (aujourd hui disparue) et la chapelle ogivale Notre-Dame de l Annonciade au sud, où Elisabeth de Forbin fonda une chapellenie en 1537. Elle était à l origine surmontée d un lourd clocher que le curé Martin fit abattre au cours de sa restauration en 1866, car il menaçait de tomber. Elle a été entièrement dévastée en 1793, lors du siège de Toulon. Le poète Jean Aicard la sauva du pic des carriers en la faisant classer monument historique en 1916. Elle fut restaurée de 1983 à 1989 après un décrochement de plusieurs tonnes de rocher. Pour la visiter contacter la Maison du Tourisme : 04 94 08 99 78. 14 Porte ouest des premiers remparts, dite Porte du Couchant Les premiers remparts constituaient au XI e siècle une forte enceinte irrégulière affectant dans son ensemble une figure circulaire dont le diamètre était d environ 150m. En plusieurs endroits, ils dépassent les 8m de haut et leur épaisseur avoisine les 1,5m. Des deux portes donnant accès au village, il ne subsiste plus que celle-ci; elle est très bien conservée. On remarque ses gonds de pierre sous mamelons, mais creux, pour recevoir les pentures de la porte de bois qui protégeait la ville. On voit à gauche des meurtrières qui servaient à défendre l entrée. 15 Tour de l horloge Adossée au mur du premier rempart, elle fut construite en 1777 par l entrepreneur Augaurran de Toulon, sur une partie de la maison ayant appartenu à Joseph Gasquet. L horloge et le campanile furent fabriqués par Petitjean, maître serrurier et horloger à Signes. La cloche fut fondue dans les jardins de Maure Grue par Galopin, fondeur à Aix-en-Provence. Brisée par un éclat d obus à la libération de La Garde en 1944, c est l entreprise Charles Donat de La Garde qui la remplaça par l actuelle, fondue à Annecy par les établissements Paccard. Le campanile y perdit sa girouette millésimée 1777. L actuel cadran de l horloge, de 1856, est l oeuvre d un certain Vanderbergh, horloger à Toulon. 11
16 Ancien hôtel de Ville Le premier hôtel de Ville était situé dans l ancien hôpital du Saint-Esprit et fut totalement brûlé par les troupes du Duc de Savoie en 1707, lors du siège de Toulon. Le conseil de la communauté s installa alors dans cette maison qui appartenait à Henri Maseillais, le 9 octobre 1707. Atelier de mosaïque 2 Mme Lambertin - 06 61 36 35 34 17 Ancienne prison Au cours des siècles, elle a servi de lieu d incarcération. Parmi les anecdotes connues, citons : > en 1721, lors de l épidémie de peste, on y enferma une femme de Toulon vêtue de vieilles hardes, ainsi que ses enfants. Ils y restèrent 40 jours. > Le 10 septembre 1792, on y emprisonna le comte de Rochemaure, major général de la Marine. 12 - Guide touristique La Garde Le local fut restauré et embelli en 1729 (date sur le fronton de la porte). Les édiles gardéens s y réunirent jusqu en 1884. 18 Place Justin Mussou A l origine place du Piquet, elle fut le théâtre d une violente révolte populaire en 1789. En novembre 1892, le maire Eugène Blanc déclara : J ai l honneur de vous demander de donner le nom de Justin Mussou à la place du Piquet pour perpétuer la mémoire de l homme qui a organisé et dirigé, pendant plus de 30 ans, un corps de musique dans notre pays. Justin Mussou fut le fondateur en 1851 de la première association gardéenne qui s appelait alors la société d Apollon ; en 1888 après la mort de son chef président, elle prendra le nom de Fanfare Mussou et en 1996 celui de Harmonie Mussou. 19 Ancienne salle Mussou Premier local de la Fanfare Mussou acheté par 6 membres de l association, le 21 août 1896, pour permettre aux musiciens de se réunir, suite à un conflit avec le maire en place Mr. Blanc qui les priva d un lieu de répétition. Mr. Grégoire Laure avança la somme nécessaire à cet achat et reçut une rente viagère. Jean Aicard qui défendit ardemment l association, fut nommé président d Honneur le 5 septembre 1896, jour de l inauguration. L immeuble fut revendu le 17 octobre 1931 pour payer une partie de l actuelle Salle Mussou. On peut admirer le beau balcon en fer forgé orné d une lyre, emblème de l association, ainsi que de deux lyres sur chaque angle. 20 Le local du Piquet On y pesait les grains entrant dans le village, en vue d obtenir une taxe commune : le piquet. Après qu une assemblée de notables se soit réunie pour remettre les cahiers de doléances aux Grands électeurs, des Gardéens, en colère contre la vie devenue trop chère, se révoltèrent le 22 mars 1789 et mirent le feu au local qui fut détruit. Pour calmer ce premier acte révolutionnaire, le sieur Vitton, maire, fixa le prix des denrées alimentaires. Les manifestants eurent gain de cause. Un édit du roi, en date du 23 août 1789, portait amnistie aux Provençaux qui avaient pris part aux troubles. Il était trop tard ; la révolution était en marche. Ce local a également servi de salle de classe pour les garçons. Atelier du Rocher 3 M. Hamy - 04 94 08 25 60 21 Chapelle Sainte Agathe En 1580, elle appartenait déjà à la famille Bousquet. Jean-François Bousquet, avocat et consul de Toulon, fonda avec sa fille Suzanne une Chapellenie sous le vocable de Notre Dame du Bon Refuge, le 28 juillet 1653. Tous les jours des messes y étaient dites à l aube. Messire Honoré Puget en fut recteur en 1692, l abbé Andisson en 1727, l abbé Lion en 1757
et l abbé Donat en 1761. Aujourd hui c est une habitation privée. Atelier de la fresque 4 Mme Perin - 04 94 08 27 95 22 Les restanques Ancienne propriété de la famille de Jean-François Bousquet, syndic et consul de Toulon en 1634, qui la tenait de ses aïeux, bien avant 1584. Elle fut vendue à Marius Olive, maire de La Garde de 1857 à 1868, avant de devenir la propriété des familles Nepetto-Mauche. Elle fut achetée par Mme Julien qui la transforma en auberge en 1958. Ce fut, pendant longtemps, une propriété viticole dont le domaine s étendait au-delà de la voie ferrée. Redevenue habitation privée, elle héberge, dans l ancienne cave, le Musée de la vigne et du vin. nouvelle enceinte non fortifiée, c est-à-dire d un simple mur. La longueur développée de cette forme trapéenne est de 865 mètres environ et sa surface approche les 4 hectares. Sept portes y donnaient accès : portes de Saint-Maur, du Bon puits, de Ste Agathe, du Pigeonnier carré, du Puits d Hyères, de la Vieille calade, de Ste Anne. dans toute sa puissance. Le parrain : Pierre, Marie, Gustave, Comte D Audeffret et la marraine, Isabelle Montane, Comtesse d Audeffret. A l est, Félicie est la voix douce du seigneur. Le parrain : André Pelicot, avocat, et la marraine, Félicie Aubert Hains. A l ouest, Marie est la voix du seigneur dans toute sa splendeur. Le parrain : Eugène Blanc, Maire de La Garde et la marraine, Marie Mistral Castellan. 23 Seconds remparts La population du village s étant accrue au XV e siècle, on construisit des maisons en dehors des premiers remparts. On entoura le village d une 24 Le clocher de l église de la Nativité Le clocher de base carrée se termine en plateforme avec parapets ; il est percé de fenêtres plein cintre. Les quatre cloches qui ont été posées depuis 1887 furent baptisées. Elles portent toutes une inscription d après les indications historiques d usage : Pie IX étant pape, F. Terris évêque de Fréjus et de Toulon, Charles Jauffret curé, T. Maurel fondeur à Marseille 1876. Au nord, Thérèse est la voix du seigneur dans mes oreilles. Le parrain est Auguste Fournier et la marraine Thérèse, Laurence, Honorée Vial. Au sud Isabelle est la voix du seigneur 13
25 Hôtel de Ville Construit à l initiative de la municipalité d Eugène Blanc, d après les plans de l architecte du département, l entrepreneur S. Barthélémy en fit réaliser la construction. L édifice comportait en son centre la mairie, flanquée à droite de l école des garçons et à gauche de celle des filles. Les élèves y furent accueillis pour la première fois le 19 juin 1884. La lumière ne parvint dans les logements des instituteurs qu en 1917. 28 Puits d Hyères Situé au départ de l ancien chemin qui allait de La Garde à Hyères, sa construction est antérieure à 1580. Son diamètre dans l oeuvre est de 2,10 m et sa profondeur de 7 m. Sa paroi est entièrement en pierres d appareil réglé. En 1894, il fut doté d un lavoir attenant et d une pompe manuelle. Il a été restauré en 1990. On prétend que ce puits ne se tarit jamais, même pendant les périodes de sécheresse. 26 Fontaine dite La Pompe Cette fontaine fut construite en 1834 sur l emplacement du Bon Puits, par décision municipale, Monsieur Laurent Agarrad, notaire, étant maire de La Garde. Elle a été érigée près d un des vieux puits qui alimentaient en eau potable le vieux village depuis le Moyen-Âge. 14 - Guide touristique La Garde A voir aussi (hors circuit) 27 Vieux colombier seigneurial De bonne construction, il existait déjà en 1580. Son diamètre à la base est de 7 m et sa hauteur de 5 m. En 1885, on pouvait encore y voir, contre la paroi circulaire, un très grand nombre de logettes en plâtre pour les pigeons. Il était intégré dans les seconds remparts. D autres pigeonniers subsistent sur le territoire communal : l un au centre de loisirs Henri Wallon, l autre dans le quartier de la Planquette. Ouverts au public lors des journées du patrimoine, le 3 e week-end de septembre. Chapelle Saint-Charles Borromée Cette chapelle funéraire néogothique a été érigée de 1850 à 1852 par Thérèse Pauline Lagotellerie pour servir de tombeau à son époux Charles Farnous. Elle fut construite d après les plans de l architecte B. Fontaine. Sur la façade, on remarque les statues de Ste Thérèse, à droite, et de Charles Borromée à gauche. Dans le tympan, le bas-relief représentant Charles Borromée soignant les pestiférés de Milan en 1537, est l oeuvre du
sculpteur Pradier ainsi que la surprenante Piétà dans le sanctuaire. La chapelle a appartenu à Victor Clapi en 1870, qui la légua à l archevêché de Digne. Elle fut sauvée de la destruction décidée par les Allemands lors de la seconde Guerre Mondiale, grâce à l énergique attitude du curé Davignon. Elle a été achetée pour un franc symbolique par la municipalité en 1984. Château du Clos Ancienne propriété des seigneurs de La Garde, elle était connue sous la dénomination de château Samson. Il fut vendu par le baron de La Garde à Pierre Toucas, négociant à Toulon, en 1751. Le bâtiment principal flanqué de quatre tours, remanié plusieurs fois, a perdu son caractère primitif. Il a appartenu à la famille du sénateur Dupuy de Lome. Le château, occupé en 1948 par le Centre féminin d apprentissage, est aujourd hui un foyer d hébergement : Accueil Fémina. Ancien moulin à vent seigneurial Il faisait partie d un ensemble avec aire et maison de meunier. Aujourd hui, il est improprement appelé pigeonnier. Déjà en ruines en 1794, il ne fonctionnait plus depuis longtemps. Il a été restauré dans les années 70. Château fort de Ste Marguerite Pons de Fos, seigneur de La Garde, fit construire au XI e siècle un castel à Ste Marguerite. La famille Fos en resta propriétaire jusqu en 1212 où les droits seigneuriaux passèrent à Etienne, évêque de Toulon. Plus tard l évêché le donna en échange à Honoré de Castellane, en 1478, puis fut vendu à Pierre de Thomas, en 1527 ; il restera dans la même famille jusqu en 1767. Les occupants du château se défendirent vaillamment en 1707, face aux troupes du duc de Savoie lors du siège de Toulon. Dès septembre 1893, le fort fut occupé par les troupes républicaines du Général Lapoype qui fermaient, à l est, le dispositif du siège de Toulon livré aux anglais. Ses canons aidèrent le Romulus à échapper à la poursuite des navires anglais, le 13 février 1814. Les Forces Françaises Libres livrèrent de violents combats autours du fort pour la libération de Toulon. Aujourd hui l antique Castrum a pratiquement disparu, il est devenu un fort militaire, siège du CROSS MED. Chapelle de Ste Marguerite Edifiée dans la première moitié du XVII e siècle, restaurée en 1775, elle a été paroisse jusqu en 1789 et fut vendue comme bien national en 1798. Le dernier propriétaire, François Laurent Mistral, négociant en vin, la céda gracieusement à Monseigneur Champion de Circe, évêque d Aix et d Arles, en 1807, pour qu elle soit exclusivement destinée au culte catholique. Elle fut érigée en chapelle de Bon Secours en 1868. Laëtitia Bonaparte, mère du futur empereur, venait y prier en 1793. 15
À la rencontre d un bord de mer préservé
S étendant sur 3 km, le littoral gardéen est riche d une faune et d une flore typique des rivages méditerranéens. Les sentiers du littoral et sous-marin vous ouvrent l accès à ces merveilles à préserver. Loin du tourisme, la plage Magaud et l anse San Peyre avec son petit port de pêche sont des lieux confidentiels qui s offrent à vous. > Suivez le sentier du littoral De Saint-Mandrier à Hyères, calanques, presqu îles, criques, baies, anses et petites plages se succèdent pour offrir aux promeneurs une palette de paysages. Entre la Tour Royale (Toulon) et l anse Magaud (La Garde), le sentier offre un panorama exceptionnel sur la Rade de Toulon, la presqu île de Giens, le Cap de Carqueiranne et Saint-Mandrier. Au fil du parcours, vous admirerez la Tour Royale du XVI e, première tour à canon construite en bord de rade, le port Saint-Louis, ses pointus et ses cabanons multicolores La balade est également bucolique puisque sur votre chemin, vous pourrez contempler les espèces méditerranéennes telles que l arbre de Judée ou les acanthes. L arrivée à l anse Magaud est une invitation à pique-niquer au bord de l eau ou à déjeuner en terrasse à l ombre des canisses. > Douceur et quiétude à la plage Magaud Imaginez de hautes falaises sur lesquelles se sont accrochés des pins. En contrebas, une plage de rêve aux petits galets et à l eau cristalline : bienvenue à Magaud! Bien connue des Gardéens qui en gardent jalousement le secret, la plage Magaud, c est tout l esprit de la Provence authentique en bord de mer. Le sentier sous-marin est à portée de palmes (voir p13) pour que chacun puisse se familiariser avec l éco-système et ainsi mieux le protéger. A noter : la baignade est surveillée en période estivale par les sapeurs-pompiers de 10h à 19h, du 1 er week-end de juin au 1 er week-end de septembre. > San Peyre, la sauvage Cabanons de pêcheurs colorés âgés d une centaine d années, et falaises abruptes, campent le décor de la plus discrète des anses : San Peyre. Plus sauvage que sa grande sœur Magaud, San Peyre se mérite. Pour y accéder, deux options : à pied, après avoir garé sa voiture avenue du commandant Houot, à l entrée du chemin indiquant anse San Peyre - accès à la mer (situé à 600 mètres du chemin du fort Sainte Marguerite), empruntez un chemin escarpé composé d escaliers ; par la mer, le canoë-kayak (renseignement pour une location : Office de tourisme du Pradet : 04 94 21 71 69) est le moyen idéal pour longer les falaises, admirer la grotte dite des amoureux et bénéficier d un panorama exceptionnel. Devant le village, un chaland de béton coulé en 1958 protège le port des intempéries. L été, les baigneurs s y installent et s en servent de plongeoir pour rejoindre la grande bleue. Le saviez-vous? Le sentier du littoral trouve ses racines dans le sentier des douaniers, créé sous le premier Empire, pour déjouer la malice des contrebandiers, mais aussi pour assurer la surveillance des côtes. 17
Sentier sous-marin Depuis 2007, le sentier sous-marin, ouvert de la première semaine de juin à la première semaine de septembre, permet de découvrir les espèces animales et végétales des fonds marins. Car l on ne protège bien que ce que l on connaît... Partez en randonnée palmée pour une rencontre exceptionnelle avec le monde du silence. Lors de votre randonnée avec masque et tuba, découvrez la faune et la flore de la Méditerranée depuis la surface. Des bouées d information présentent un type de milieu et son peuplement animal et végétal. La diversité des paysages sousmarins dépend des falaises rocheuses entourant ce site. > A découvrir Tous les biotopes sont ici fort bien représentés : éboulis rocheux, surplombs, grottes, fond de sable, herbiers de posidonies, le tout sur des fonds n excédant jamais plus de 8 mètres. De fréquentes remontées rocheuses permettent aux moins aguerris de reprendre éventuellement leur souffle. La pratique de la chasse sous-marine avec un harpon est interdite dans cette zone. 18 - Guide touristique La Garde > Pour respecter le milieu, voici quelques gestes simples à appliquer à chaque excursion > Eviter de toucher les êtres vivants et de les sortir de l eau, même pour une observation rapide, car ils sont incapables de respirer hors de l eau. Au contact de l air, ils se décolorent, sentent mauvais et seront oubliés ou jetés plus tard. > Faites attention à vos mouvements de palmes afin de ne pas heurter la vie fixée sur les rochers. > Ne harcelez pas les animaux, s ils se cachent à votre approche, attendez qu ils se calment et ressortent. > Consignes de sécurité > Savoir nager > Préférer la randonnée à deux ou en groupe > Se renseigner sur la météo (marine.meteoconsult.fr ou par téléphone au 32 01) > Choisir un matériel respiratoire adapté (tuba) > Prendre un repas équilibré et bien s hydrater avant l activité > Certaines espèces sont venimeuses, soyez vigilants > Eviter cette randonnée par vent d Est. Renseignement location / réservation de matériel de plongée : contactez la Maison du Tourisme 04 94 08 99 78
Av. Abel Gance Bd Jean Baptiste Abel Av. de la Résistance Bd du Dc Bourgarel Bd Enseigne de Vaisseau Gués Ch. des Douaniers Anse Magaud Zone du sentier sous marin Av. Maréchal de Lattre de Tassigny Av. du 8 Mai 1945 La Garde Centre Posidonie (poumon de la mer) Toulon Le Mourillon Che min de s Douanie rs Av. du Cdt HOUOT Av. Général Brosset Le Pradet Etoile de mer Anse de Méjan Anse de Magaud Anse de San Peyre Conseils Girelle Une combinaison de plongée permet de supporter la température de l eau mais aussi de flotter. En dehors des heures et jours de surveillance du poste de secours, la pratique du sentier sous-marin est à vos risques et périls. Sous l eau vous rencontrerez sûrement... Saupe Oursin
Les poumons verts gardéens du Thouars! A 5 minutes du centre-ville s élève la colline du Thouars. Douze hectares de massifs forestiers à arpenter le long des sentiers. > Un lieu, plusieurs centres d intérêt > Une zone de promenade : trois sentiers de balades comportant différents niveaux de difficultés, pour les petits, les courageux et les téméraires, permettent de faire connaissance avec le patrimoine naturel. > Une zone de découverte : un sentier botanique, rythmé par une quarantaine de panneaux explicatifs sur la flore méditerranéenne, offre aux visiteurs une promenade pédagogique. > Une zone historique : les ruines de la bastide oubliée, bâti agricole provençal, ont été mises en valeur. > Une zone géographique : le point de vue, dégagé en haut de la colline, offre aux promeneurs un magnifique panorama de La Garde. Des chemins piétonniers, escaliers et restanques en pierre ont été aménagés afin d apprécier au mieux cette zone protégée.