# Nikolaus Harnoncourt ou la renaissance de la musique ancienne. Cet immense chef, (aux origines lorraines) doté d'une distinction toute naturelle, est né en 1929 à Berlin. Il étudie le violoncelle à l'académie de Vienne où il remporte les plus hautes distinctions. Son poste suivant comme violoncelliste à l'orchestre symphonique de Vienne le laisse profondément insatisfait. Il emprunte alors, le premier, une voie nouvelle afin de retrouver un contact plus vivant avec la musique et plus particulièrement la musique ancienne de la fin du Moyen Age au Baroque qui le passionne. Il fonde le Concentus Musicus de Vienne et décide de redonner vie à des instruments anciens ou copies d'anciens et de chercher les partitions originales et les indications des traités d'interprétation de l'époque, dans les bibliothèques. Travaillant sur ces bases nouvelles, celles de se replonger dans le passé et non de rapporter la musique historique au présent, les musiciens du Concentus Musicus attendent quatre ans pour donner leur premier concert en 1957. L'enregistrement des Concertos brandebourgeois de Bach assure leur premier véritable grand succès international. D'autres musiciens, comme Gustav Leonhardt, collaborent avec Harnoncourt pour des renseignements historiques qui transforment définitivement notre façon d'entendre et de comprendre la musique baroque. Pour saisir l'importance de cette véritable "révolution" il faut se souvenir que l'on interprétait alors cette musique avec les clés de lecture de la musique romantique. N. Harnoncourt explique la raison pour laquelle il a choisi le jeu sur instruments anciens : "Les instruments du XVIIIème siècle ne sont plus considérés comme les précurseurs imparfaits des instruments parfaits de nos jours, mais on a, au contraire, reconnu que bien des exigences posées par l'exécution musicale quant à l'articulation, la sonorité, la technique instrumentale sont plus aisément et plus naturellement réalisables sur les instruments originaux que sur les instruments datant des époques ultérieures et construits à d'autres fins". Cette nouvelle façon de donner à entendre, N. Harnoncourt l'appliquera par la suite aux symphonies de Mozart, puis à celles de Schubert et de Beethoven, marquant profondément le dernier tiers du XXème siècle. N. Harnoncourt dirigeait sans baquette, considérant que le "bâton" était destiné à frapper les gens! Il est décédé le 5 mars 2016 en Autriche. Article proposé par Mireille Gaudin
# Les COREADES - Festival CHORUS 17 L'écrit du Chœur Avril 2016 # Edito : Stanford... vous avez dit Stanford? Nous venons de chanter Brahms et Rossini ; les choristes attendent avec impatience l'annonce de l'œuvre future par le Chef. Pas d'ouverture solennelle d'une enveloppe, mais une forte curiosité étreint les choristes et les supputations vont bon train. Jean Yves, notre Chef nous communique enfin le nom de l'heureux élu : ce sera... le requiem (jusque là, rien de surprenant, nous avons tous une longue pratique des Requiem) de... Charles Villiers STANFORD!!! Les plus mélomanes ignorent tout de ce personnage. A leur décharge, il s'agit d'un compositeur britannique et plus précisément irlandais né en 1852 à Dublin et mort à Londres en 1924. les dates rassurent, car les choristes réalisent que ce fameux "Stanford" est un contemporain de Brahms, Verdi, Ravel, Debussy, Richard Strauss, Malher, Saint Saens, Chabrier, et bien d'autres... Ouf, ça va mieux!! On passe des extraits de l'œuvre et le sourire se retrouve sur tous les visages : elle est superbe! Le sanctus, dont on ne mesure pas encore toute la difficulté, rallie tous les suffrages. L'œuvre est bien écrite, originale sans être d'avant-garde, et toutes les émotions propres au genre "Requiem" s'y retrouvent. Ce n'est guère étonnant ; Charles Stanford, grand admirateur de Brahms, a occupé les postes les plus importants de la vie musicale anglaise : Directeur du Cambridge University Music Society, organiste au Trinity Collège, professeur de composition au Royal College of Music de Londres, Chef de choeur Bach de Londres, professeur à l'university de Cambridge. Pour le découvrir, en plus du Requiem, on peut écouter deux merveilles : "A song of the sea" et " Songs of the fleet". Grand signe de notoriété, il est enterré aux côtés de Purcell à l'abbaye de Westminster. C'est donc un immense plaisir de travailler, découvrir et faire découvrir une œuvre d'une telle intensité qui n'est pourtant pas au répertoire de toutes les chorales! Mireille Gaudin
# Le saviez vous? Saint Georges d'oléron est une commune de 3 530 habitants située au nord ouest de l'ile d'oléron ; Situé à l'écart de l'axe principal nord sud, le village possède l'église romane la plus ancienne de l'ile. La commune possède une façade sur chacune des deux côtes, continent et océan ; elle possède 16 kms de plage. L'Histoire du bourg historique est lié à Aliénor d'aquitaine (1122-1204) qui serait peut être venue dans ce lieu. Il semble qu'elle ait eu un attachement particulier à l'ile puisqu'elle a donné le nom de "rôle d'olleron," au code maritime qu'elle a fait écrire. Au XIXème siècle, la vieille halle est construite ; les arbres de part et d'autre de l'église sont plantés et deux grosses maisons appelées "châteaux" sont édifiés : Château Fournier et Château Briquet. - - - - - - - Ardin est une commune des Deux Sèvres de 1300 habitants dont la population est en constant développement, nichée entre la plaine de Niort et la Gâtine parthenaisienne et son bocage. Son nom provient du celte et du latin : "AR" sur et "DUNUM" colline. Elle est perchée sur un plateau encadré par les vallées de l'autize et du Doré. La commune s'étend sur 3000 ha ; elle est composée de 70 hameaux et lieux-dits et parcourue par quelques 100 kms de chemins ombragés propices à la randonnée. Les ardinois peuvent partager leurs loisirs entre 22 associations déclarées, dont un club de foot localement renommé, une troupe de théâtre, tir à l'arc, équitation... et la marche nocturne des "Galipotes"! Au XIXème siècle, la "galipote", incarnation du diable, hantait nos campagnes et s'attaquait à ceux qui avaient été les plus médisants pendant les veillées du coin du feu. En 2016, et pour la 20ème année, les ardinois vont faire revivre cette légende en organisant leur marche la nuit du 21 au 22 mai. Cette année, encore 2 500 à 3 000 marcheurs profiteront des édifices (châteaux, pigeonniers, lavoirs...)ainsi que des produits locaux et des diverses animations tout au long de leur parcours. Cet évènement majeur dans la vie de la commune mobilisant 250 bénévoles est bien le signe que Jean Pierre Rimbeau, maire actuel, est à la tête d'une commune dynamique, où il fait bon vivre. Rendez-vous donc à l'église d'ardin le vendredi 24 juin pour notre soirée musicale. Après avoir chanté nous aurons sans doute la possibilité de déguster les délicieuses "galipotes" de l'entreprise ardinoise "Les Petits Amoureux", ainsi que le pain d'épice de Laurent le boulanger. Article proposé par Daniel Bonnin Ardin est riche de son patrimoine architectural avec son église du XIIè siècle récemment rénovée, ainsi que de sa vie associative et culturelle historiquement très dynamique. Située entre 25 et 30 kms de Niort, Parthenay et Fontenay le Comte, la commune est orientée principalement vers le bassin d'emploi de Niort, et ses mutuelles.
# Soirées musicales Chaque année, au mois de juin, avant les grands concerts présentés au mois d'octobre, CHORUS 17 propose des Soirées musicales qui reprennent des extraits des œuvres étudiées avec un accompagnement au piano ; Pour juin 2016, le programme, les dates et les lieux retenus sont les suivants : Extraits du Requiem de Charles Villiers Stanford, et du Requiem allemand de J. Brahms. - mardi 14 juin - 20 h 30 : Eglise Sainte Madeleine de Chatelaillon soirée au bénéfice de l'association Mitia Magalasy à Madagascar. - jeudi 16 juin - 20 h 30 : Eglise de Saint Georges d'oléron. - Mardi 21 juin - 21 h 30 : Fête de la Musique - Temple de La Rochelle. - Vendredi 24 juin - 20 h 30 : Eglise Notre Dame à Ardin (Deux Sèvres) - - - - - Le "Requiem" de Charles Villiers Stanford sera proposé en concert au mois d'octobre dans différentes villes de la Région, avec solistes, chœurs et orchestre symphonique, sous la direction de Jean Yves Gaudin ; Dates et lieux retenus : - Jeudi 6 octobre - 20 h 30 : Eglise Notre Dame - La Rochelle - Samedi 8 octobre - 20 h 30 : Moulin du Roc - Niort - Dimanche 9 octobre - 18 h : Palais de Justice - Poitiers - Mercredi 12 octobre - 20 h 30 : Le Pin Galant - Mérignac