PLAFONDS SYSTEMES. [ Ensemble, nos idées prennent forme.] LE GUIDE ARMSTRONG pour l'acoustique du Bâtiment



Documents pareils
Isole des bruits de musique, TV, rires, cris, ronflements, toux, machine à laver

PLACE DE L ACADIE MISE À JOUR DES ÉTUDES ACOUSTIQUES À PARTIR DES PLANS DE SITE RÉVISÉS SOUMIS EN DATE DU 3 DÉCEMBRE 2008

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

7-2. Annexe Voies Bruyantes. Cartographie des zones affectées par le bruit des infrastructures routières sur la commune (A89) Arrêtés associés

La modularité des espaces de bureaux

CHAP 08-COURS Son et architecture

CODE DE SÉCURITÉ SAFETY CODE. Publié par: Le Directeur général Date de publication: 1993 Original: français PROTECTION CONTRE LE BRUIT

Acoustique des salles

«Tous les sons sont-ils audibles»

Cours d Acoustique. Niveaux Sonores Puissance, Pression, Intensité

ANNEXE 2 L ACOUSTIQUE

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

PELICANTM. Ceiling HF. Diffuseurs rectangulaires

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE

Méthode SOBANE: Bruit NIVEAU 3: ANALYSE

ACADÉMIE D ORLÉANS-TOURS NOTE D INFORMATION n 50

TITRE III PRÉVENTION DES RISQUES D'EXPOSITION AU BRUIT. CHAPITRE Ier Dispositions générales

Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO <jiayin.gao@univ-paris3.fr> 20 mars 2014

Bien concevoir l acoustique des locaux accueillant les enfants pour préserver leur santé. > Étude réalisée en collaboration avec

CPCU Chaufferie de Vaugirard 25 rue Georges Pitard PARIS. À l attention de Madame JOYCE-ERMOLLI RAPPORT DE VÉRIFICATION

Des solutions acoustiques simples et efficaces pour tout le logement

ROC. ROBUST Bouche circulaire de soufflage et de reprise

Détermination et évaluation des nuisances sonores liées à l'exploitation des établissements publics

PROGRAMME D INVESTISSEMENT * * *

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

Vfoyers centraux chauffent

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées

Pompes à Chaleur & environnement acoustique. Recommandations pour la mise en œuvre des pompes à chaleur. Fiche technique n 1

ventilation Caisson de ventilation : MV

Entrées d'air hygroréglables

Le guide pinta de l acoustique

DBR. VARIZON Diffuseur basse vitesse avec diffusion d air réglable

Métropolines 2 / / 2

Mode d emploi ALTO MONITOR PROCESSEUR D ÉCOUTE. Version 1.0 Juillet 2003 Français

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies

MESURES de BRUIT. Chantier A63 Rechargement

Résumé des principales dispositions à respecter lors de l'aménagement de locaux de travail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Acoustique et thermique

TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME

Congélateur très basse température ULTRA.GUARD

2.- Fiche «menuisiers d intérieur»

INSTRUCTIONS POSE ET FINITION DES PANNEAUX DE GYPSE GA

Résumé non technique. Tableaux d estimation

NOM : PRENOM : LEA Martin Luther King. Je suis en Terminale CAP Peintre-applicateur de revêtements et après, je fais quoi?

NOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES

Guide d installation

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation

Enregistrement et transformation du son. S. Natkin Novembre 2001

Ecophon Super G Plus A

PDS (Plaque de Distance de Sécurité)

Logiciel d analyse et de gestion du bruit OUIE2000

Catalogue Diffuseur à jet hélicoïdal DAL 359

Cartes de bruit stratégiques

Caractéristiques des ondes

M u r s e n m a ç o n n e r i e

Catalogue Diffuseur industriel WKD 381

ACADÉMIE D ORLÉANS-TOURS NOTE D INFORMATION n 21

Manuel d'utilisation du détecteur de fumée

Pionnier de l isolation phonique depuis 1980

TERMINAL D AUDIO CONFERENCE ANALOGIQUE USB VOIP NOTICE

Systèmes de portes battantes automatiques

ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS

ÉLÉMENTS D'ISOLATION ACOUSTIQUE HALFEN ISI 10-F BÉTON

CRM. Registre d équilibrage et de mesure du débit, classe d étanchéité 0 ou 4.

G.P. DNS02 Septembre Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

CEP-CICAT 5 Février Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention

De La Terre Au Soleil

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Scanner de film numérique

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007

acceptée Cadastre acceptée Zonage Nbre pièces 9 Nbre chambres 3+0 Nbre salles de bains + salles d'eau 4+1

Guide de Mesures Acoustiques

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

Contrôle thermographique Tarifs et prestations :

Cours de Structures en béton

Filtres passe-bas. On utilise les filtres passe-bas pour réduire l amplitude des composantes de fréquences supérieures à la celle de la coupure.

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative

MAISONS MODULAIRES ESPAGNOLES Qualité Européenne

DÉVELOPPEMENT INFONUAGIQUE - meilleures pratiques

ACCESSIBILITÉ AFEB COMMISSION PROFESSIONNELLE RECAPITULATIF DES EXIGENCES APPLICABLES AUX ESCALIERS EN BOIS

Le défi : L'avantage Videojet :

Grilles acoustiques. Type NL 6/6/F/2

JUPITER /20/27/61m. Contact NF, 50mA à 24v max. avec R50 Ohms en série

Calcul des indicateurs de sonie : revue des algorithmes et implémentation

Communauté de Communes du Pays de Livarot

Ywood Les Docks Libres à Marseille

Bouches autoréglables Bap SI

Isolation de conduites à base d'amiante

Revêtement des murs extérieurs

Analyse des bruits de clavier d ordinateur

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests

Liste des Paramètres 2FC4...-1ST 2FC4...-1PB 2FC4...-1PN 2FC4...-1SC 2FC4...-1CB

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig

Les réseaux cellulaires

NOTICE D UTILISATION ET D'EXPLOITATI ET D EXPLOITATION. Bloc Autonome d'alarme Sonore type Sattelite avec ou sans Flash

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

Systèmes de transport public guidés urbains de personnes

Notions d acoustique contexte réglementaire et solutions de prévention

Transcription:

PLAFONDS SYSTEMES [ Ensemble, nos idées prennent forme.] LE GUIDE ARMSTRONG pour l'acoustique du Bâtiment

Le Guide Armstrong pour l'acoustique du Bâtiment Introduction L'acoustique, comme sans doute de nombreuses autres sciences du bâtiment, est souvent considérée par ceux qui ne sont pas continuellement impliqués dans ce sujet comme étant pleine de concepts, critères et jargons spécialisés et complexes. Dans une certaine mesure, cette critique est valable tant l'utilisation de la terminologie technique a rendu ce domaine inutilement complexe. Il en résulte de fréquentes incompréhensions et pire, l'application erronée des matériaux et constructions nécessaires pour obtenir de bonnes performances acoustiques ou résoudre certains cas difficiles. Fabricant de plafonds acoustiques et de systèmes de revêtements muraux, Armstrong World Industries et en particulier les Services Techniques de la Division Plafonds a, au fil des années, reçu de nombreuses demandes émanant d'architectes, de concepteurs, d'ingénieurs et d'entrepreneurs à la recherche de conseils en acoustique. A noter d'ailleurs que ces requêtes ne concernaient pas seulement les performances acoustiques des produits Armstrong mais qu'elles couvraient une palette beaucoup plus large de problèmes acoustiques. Il est donc clair que le thème de l'acoustique de la construction reste mal compris et qu'en outre, des confusions apparaissent souvent du fait des différents critères, méthodes d'essai et unités de mesure en Europe, en Amérique du Nord et dans d'autres parties du monde. Ces situations sont aujourd'hui fréquentes dans la mesure où les cabinets d'architecture et sociétés internationales de construction sont amenés à réaliser des projets dans le monde entier. Ce guide de l'acoustique a été élaboré afin de tenter de clarifier le domaine. Il est conçu comme un ouvrage de référence aisément accessible et utilise une structure de dictionnaire afin que la signification et la définition de tout terme ou unité inconnu reste facile à trouver et donne accès à une explication simple et lucide. Il ne s'agit pas d'un traité technique sur le sujet, dans la mesure où de nombreux autres bons ouvrages de référence existent, mais plutôt d'une aide permettant une meilleure compréhension et un meilleur usage par les spécialistes non acoustiques au sein des équipes de conception et de construction de bâtiments. Tout au long du texte figurent de nombreuses références croisées à des sujets précis, indiquées en italique ; des schémas et tableaux clarifient si nécessaire les explications données. Une liste des normes européennes, internationales et américaines couvrant l'essentiel des exigences d'essai, de mesure et d'application des performances et critères acoustiques dans la construction est également jointe à la fin de ce guide. Toutefois, du fait de l'introduction régulière de nouvelles normes et de la révision ou de l'actualisation des normes existantes, il conviendra systématiquement de se procurer la dernière version d'une norme en comparant sa date à celle de l'édition de la présente publication. Les commentaires sur le contenu et la présentation du présent guide seront appréciés et permettront d'adapter encore mieux les éditions futures aux besoins des utilisateurs. 2006-1ère révision Depuis la première publication de ce guide en 1999, Armstrong a développé de nouveaux produits acoustiques qui incluent des solutions actives et aussi une large gamme de solutions passives. Les plafonds actifs i-ceilings constituent une gamme de haut-parleurs plats ayant la même apparence que les dalles de plafonds passifs, et peuvent donc être facilement intégrés sans être remarqués. Les i-ceilings effectuent un contrôle actif de l'acoustique pour le masquage du son (pour augmenter la confidentialité), pour le renforcement du son (pour améliorer l'intelligibilité), et pour la diffusion de musique d'ambiance, de messages ou d'instructions (évacuation). Ce guide a donc été complété avec des termes liés spécifiquement à l'électro-acoustique, et la section Normes de référence dans l'acoustique du Bâtiment relative aux normes de référence a été révisée et étendue afin d'intégrer les documents significatifs les plus récents.

A p Alpha, voir Coefficient d'absorption acoustique. Alpha p, voir Coefficient d'absorption acoustique pratique. s Alpha s, voir Coefficient d'absorption acoustique sous incidence aléatoire. w Pondération Alpha, voir Coefficient d'absorption acoustique pondéré. A Voir Aire d'absorption équivalente. Absorption Voir Absorption acoustique et Coefficient d'absorption acoustique Absorption Acoustique C'est la perte d'énergie sonore lorsque le son frappe ou se transmet au travers d'un matériau de surface limite ou obstacle ou lorsque le volume de l'air résonne. La réduction d'énergie est généralement due à la dissipation en chaleur par frottement, mais elle peut aussi être perdue lorsque le son passe dans des zones voisines ou vers l'extérieur au travers d'une ouverture et ne revient pas. La plupart des matériaux absorbent plus ou moins le son et les formes les plus courantes d'absorbants acoustiques peuvent être commodément classifiées en trois types principaux : Poreux ou dissipatifs. Panneau ou membrane. Résonateurs ou résonateurs de Helmholtz ou à cavité. Plus récemment ont été proposées de nouvelles formes d'absorbants acoustiques conçus à l'aide de plaques et films micro-perforés et de tissus poreux non tissés. Leurs performances peuvent être optimisées en choisissant des valeurs spécifiques pour leur résistance à l'écoulement de l'air et leur espacement devant des surfaces réfléchissantes. En outre, le son peut aussi être absorbé par l'air, bien que ce phénomène ne soit significatif qu'aux fréquences élevées et dépende de la température et de l'humidité. L'augmentation de l'absorption acoustique dans une enceinte entraîne une réduction du niveau de pression acoustique de réverbération (qui dépend de la fréquence) et du temps de réverbération. A l'inverse, la réduction de l'absorption acoustique entraîne une augmentation du niveau de la pression acoustique de réverbération et du temps de réverbération. Ce changement peut être calculé à partir de l'expression : Lp = 10log 10 (A 2 /A 1 ) db ou = 10 log 10 (T 2 /T 1 )db où Lp = changement de niveau de pression acoustique A 2 = aire d'absorption équivalente de la pièce après traitement A 1 = aire d'absorption équivalente de la pièce avant traitement où T 2 = temps de réverbération après traitement T 1 = temps de réverbération avant traitement Effectivement, ceci montre que le doublement ou la division par deux de l'aire d'absorption équivalent, ou du temps de réverbération, entraîne un changement de 3 db du niveau de pression acoustique de réverbération. Voir aussi Sabine, Coefficient d'absorption acoustique et Courbe d'absorption 2

Absorbants modulaires Ce sont des éléments individuels d'absorption acoustique réalisés en matériaux tels que de la fibre minérale artificielle (revêtue pour éviter l'érosion de la fibre) ou mousse de plastique à cellules ouvertes, qui sont suspendus librement dans une enceinte sous un toit ou une structure de plafond. Ils sont en général de forme rectangulaire, sphérique ou cylindrique, et l'absorption du son obtenue dépend de la taille de chaque résonateur et du nombre d'unités installées. Ils sont normalement utilisés dans des espaces nécessitant une absorption acoustique importante mais où le traitement plus conventionnel des revêtements de surface de paroi n'est pas possible ou approprié, ou lorsque les surfaces de paroi seraient trop éloignées des sources sonores pour être efficaces, par ex. dans les grands halls d'usine, centres de loisirs, etc. Egalement appelés baffles. Absorbant poreux Forme particulière d'absorbant constitué typiquement d'un matériau structuré ouvert avec vides interconnectés qui permettent le passage des ondes sonores tout en leur opposant une certaine résistance. Les ondes sonores incidentes entraînent le mouvement de l'air à l'intérieur des pores du matériau et de ce fait des pertes par frottement entraînant la dissipation de l'énergie sonore par conversion en chaleur. Les absorbants poreux sont plus efficaces à fréquence moyenne ou élevée (> 500 Hz) et leur efficacité est déterminée par leur épaisseur, leur porosité et leur résistance à la circulation de l'air. Ce sont typiquement les matériaux suivants : Tapis Personnes (vêtements) Rideaux drapés Mobiliers tapissés à tissu tissé ouvert Mousses plastiques à cellules ouvertes Plafonds en fibre minérale Couvertures et plaques en fibre minérale artificielle Les absorbants poreux ont tendance à ne pas être très durables et, dans le cas de couches de fibre minérale ou de mousses plastiques, peu attractifs et d'entretien difficile. Lorsqu'ils sont utilisés comme revêtements muraux ou dans des emplacements ayant ce type d'exposition, où ils peuvent être soumis à une certaine usure, ces matériaux peuvent nécessiter une protection plus durable mais toujours acoustiquement transparente. Des traitements détaillés appropriés tels que tissus tissés ouverts, tôles métalliques ou en bois perforé, lattes en métal expansé, dalles de bois ou revêtement à face ouverte similaire peuvent offrir une protection acceptable tout en autorisant une absorption acoustique maximale. Voir Courbe d'absorption AC Voir Classe d'articulation. Acoustique Science du son concernée par sa production, sa transmission, son contrôle et le sens de l'ouïe. Ce sujet peut être envisagé selon plusieurs sous-chapitres, tels que : Architecture - étude et conception d'espaces ayant certaines performances. Construction - acoustique des salles, isolation acoustique et contrôle du bruit dans et autour des bâtiments. Environnement - bruits extérieurs dus aux activités de loisirs, aux transports et industries, et leurs effets sur la vie et les activités des gens. 3

Industrie - contrôle des bruits et vibrations dans l'industrie et leurs effets sur la santé, l'audition et l'efficacité des personnes. Médecine - audiométrie, surdité et hygiène du travail. Musique - étude d'instruments de musique et de la manière dont ils produisent le son. Transport - bruit et vibrations produits par le sol (y compris le sous-sol), véhicules et appareils sustentés par l'air ou l'eau. Acoustique Active Cela implique l'utilisation d'électro-acoustique pour diffuser un son audio amplifié via un haut-parleur actif pour améliorer l'environnement acoustique. Un tel système peut également être associé à des microphones pour un contrôle en temps réel du niveau de pression acoustique et du traitement du signal. Al Voir Indice d'articulation. Aire d'absorption équivalente, A Absorption du son dans une pièce, utilisée dans les calculs de temps de réverbération, de différence de niveau et de niveau de pression acoustique. Elle est obtenue en multipliant chaque surface de la pièce ou objet s'y trouvant par son coefficient d'absorption acoustique sous incidence aléatoire pour chaque bande de fréquence étudiée, avec l'absorption par l'air, si elle est importante, c.-à-d. : A = S(S 1 x a 1 ) + (S 2 x a 2 ) + (S 3 x a 3 ) + (O 1 x a 1 ) + (Va) etc. où S = surface en m 2 a = coefficient d'absorption acoustique dépendant de la fréquence Oa = absorption acoustique de l'objet Va = absorption de l'air en fonction du volume Alarme Vocale, VA (Voice Alarm) Système électro-acoustique qui avertit les personnes en cas d'urgence (incendie, menace terroriste, etc ) de façon claire et non-ambigüe avec le minimum de délai. Des études ont montré que les alarmes vocales sont plus rapidement perçues et moins stressantes que les systèmes de sirènes, et que les annonces en direct ont une réponse plus rapide que les messages enregistrés. Alcons Pourcentage définissant la perte d'articulation des consonnes (articulation loss of consonants) : il s'agit d'une méthode d'évaluation permettant de calculer l'intelligibilité probable d'un son amplifié par un système de haut-parleurs, en tenant compte des niveaux prévisibles de son direct et de son réverbéré. Ce sont les consonnes de la parole qui véhiculent l'essentiel de l'information nécessaire à sa compréhension. De ce fait, si elles sont sensiblement réduites du fait d'un signal acoustique faible ou d'une réverbération excessive ou d'un niveau trop élevé du bruit de fond au niveau de l'auditeur, l'intelligibilité s'en trouve réduite. Si l'utilisation de l'alcons est un outil de prévision utile, c'est aujourd'hui l'indice de transmission de la voix (STI ou RASTI) qui est le plus souvent utilisé pour la mesure de l'intelligibilité de la voix. Amélioration du niveau de pression acoustique de bruit de choc, L Amplification Voir Réduction du niveau de la pression acoustique de bruit de choc. Augmentation de l'intensité (et du volume) d'un son par des moyens mécaniques et/ou électriques. Voir aussi Electro-acoustique. 4

Antivibratile Dispositif ou matériau permettant un Filtrage des Vibrations Atténuateur (pièges à sons) Dispositif introduit dans les systèmes de ventilation pour contrôler le bruit d'un ventilateur ou autre mais en continuant à laisser passer l'air au travers. De section rectangulaire ou circulaire, les atténuateurs sont réalisés en tôle métallique et doublés à l'intérieur d'un matériau acoustique absorbant tel qu'une fibre minérale (revêtue pour éviter l'érosion de la fibre) ou une mousse plastique à cellules ouvertes. Un atténuateur peut aussi être appelé silencieux (ou muffler en Amérique du Nord). Atténuation de plafond, D c La différence mesurée en laboratoire au niveau de la réduction de bruit (dans certaines bandes de fréquence de tiers d'octave) entre deux salles fermées partageant un vide de plafond commun, d'une ou de plusieurs sources sonores dans l'une des salles. Définition selon ASTM 1414 : D c = L s - L r db où D c = atténuation de plafond mesurée L s = niveau moyen de pression acoustique dans la bande de tiers d'octave dans la salle d'origine, en db Lr = niveau moyen de pression acoustique dans la bande de tiers d'octave dans la salle de réception, en db Voir aussi Atténuation de plafond normalisée, D n,c. Atténuation de plafond normalisé, D n,c L'atténuation de plafond, fonction de la fréquence mesurée en laboratoire, d'un plafond suspendu partageant un vide commun au-dessus de salles voisines, est corrigée pour tenir compte de l'absorption acoustique de la pièce recevant le son. Défini dans ASTM 1414 par : D n,c = D c - 10log 10 (A/A 0 )db où D c = atténuation de plafond mesurée A = aire d'absorption équivalente dans la salle de réception en m 2 A 0 = absorption acoustique de référence (normalement prise comme 12 m 2 ) L'atténuation de plafond normalisée est similaire mais pas identique à l'isolement normalisé de plafond suspendu D n,c. Atténuation du son 1. Terme utilisé dans le cas de transmission du son entre deux locaux via un plafond suspendu commun. 2. Terme général relatif à la réduction de la transmission sonore entre deux espaces. Equivalent à l'isolement brut ou Réduction de bruit. 3. Réduction du niveau sonore associé aux flux d'air dans un réseau de ventilation. Atténuation en Décibels Réduction du niveau de pression acoustique exprimé en Décibels. Audiométrie Procédure de mesurage de la sensibilité auditive humaine et en particulier de la perte auditive. L'instrument utilisé pour la mesure est un "audiomètre". 5

B Baffle Voir Absorbants modulaires. Bande d'octave Groupe de fréquences voisines dans lequel la valeur de la fréquence limite supérieure est de deux fois celle de la valeur limite inférieure. Chaque bande d'octave est identifiée par sa fréquence centrale (moyenne géométrique). Dans l'acoustique de la construction, les six bandes ayant pour fréquences 125 Hz, 250 Hz, 500 Hz, 1000 Hz, 2000 Hz et 4000 Hz sont normalement utilisées pour les mesures, calculs et évaluations. Fréquences centrales des Bandes d Octave, Hz Fréquences centrales des Bandes de tiers d Octave, Hz 100 125 125 160 200 250 250 315 400 500 500 630 800 1000 1000 1250 Bande de tiers d'octave Groupe de fréquences voisines (formées en divisant chaque bande d'octave en trois) utilisées lorsque des informations plus 1600 2000 2000 2500 3150 détaillées sont requises et bandes d'octave utilisées lorsque les informations sont plus 4000 4000 5000 disponibles. Chaque bande de tiers d'octave est décrite par sa fréquence centrale (moyenne géométrique) et dans l'acoustique de la construction, les dix-huit bandes ayant pour valeurs de fréquence 100 Hz, 125 Hz, 160 Hz, 200 Hz, 250 Hz, 315 Hz, 400 Hz, 500 Hz, 630 Hz, 800 Hz, 1000 Hz, 1250 Hz, 1600 Hz, 2000 Hz, 2500 Hz, 3150 Hz, 4000 Hz et 5000 Hz, sont normalement utilisées pour les mesures, calculs et évaluations. Toutefois, s'il faut faire une analyse des sons à basse fréquence ou une analyse des vibrations, des bandes de fréquence largement inférieures à 100 Hz seraient appropriées. Barrière phonique Matériau ou élément assurant une atténuation acoustique et utilisé dans le vide d'un plafond suspendu (ou de plancher surélevé) pour améliorer l'atténuation acoustique de pièce à pièce. Il est à noter que les matériaux destinés à servir de barrières anti-feu n'assurent pas nécessairement une atténuation acoustique suffisante. Bien qu'il n'existe aucun essai acoustique spécifique pour les barrières phoniques, elles peuvent être soumises à l'essai en conjonction avec un vide de plafond conformément à la norme EN 20140-9 ou ASTM E 1414, mais les performances de la barrière ne concernent alors que le plafond particulier faisant l'objet de l'essai. Bruit Généralement défini comme un son indésirable pouvant entraîner distraction et perturbations, interférence avec la voix et stress ou dommages à l'audition. Toutefois, le bruit peut être une notion très subjective et un bruit spécifique perturbant une personne donnée peut passer totalement inaperçu pour une autre. Les personnes peuvent également s'habituer au bruit, en particulier s'il s'agit d'un bruit à large bande sans composantes rythmiques ou impulsives, de sorte qu'il ne semble plus offensif même si la perturbation sous-jacente continue de se produire. 6

Bruit d'activité Bruit intermittent et fluctuant résultant de l'occupation des immeubles, c.-à-d. le bruit dû aux personnes et à leurs activités mais qui peut être distingué du bruit de fond. Bruit blanc Bruit à large bande (généré électroniquement) dont le contenu énergétique est constant par unité de fréquence et qui est souvent utilisé comme source sonore pour les mesures acoustiques. Le bruit blanc peut être associé au Masquage sonore mais il n'est pas subjectivement adapté à cet usage. Bruit de choc Il est produit lorsque des sources de courte durée telles que pas, chariots à roulettes, fermetures de portes, etc., transmettent un impact direct à une structure. Le son sera perçu comme un son aérien rayonnant d'une surface au niveau de la zone contenant la source, mais il peut aussi être transmis comme son porté par une structure pour re-rayonner comme son aérien dans des endroits plus distants. Les structures légères, telles que les charpentes ou charpentes acier, ont plus de chances d'être excitées par un bruit de choc que les structures réalisées à partir de maçonnerie plus massive ou de béton dense. Bruit de fond Grand auditorium > 500 places, 15-25 25-35 Salles polyvalentes, petits 20-30 30-40 auditoriums, salles de repos Salles de conférence, auditoires 25-35 35-45 (tribunal), galeries, locaux de vie, bureaux individuels, locaux d enseignements Bureaux collectifs, laboratoires, 30-40 40-50 bibliothèques, restaurants Cantines, commerces, cuisines 35-45 45-55 boutiques, centres de loisirs, plateformes d attente de transports Circulations, centres 40-50 50-60 commerciaux, piscines, sanitaires, ateliers Garages, stockage 45-55 55-65 Bruit régénéré Bruit rose Courbe de référence NR/NC Niveau en db(a) Le bruit de fond dans les immeubles est celui qui est toujours présent mais n'est pas facilement distinguable pour être remarqué par la plupart des occupants. Il résulte en général du fonctionnement des servitudes et de l'activité dans l'immeuble et est dû à des sources telles que les équipements et centrales de ventilation, les systèmes de chauffage et électriques, les équipements de bureau tels que les ordinateurs, téléphones et télécopieurs, etc., ainsi qu'aux activités des personnes. Toutefois, la pénétration dans les immeubles des sons générés par les moyens de transport, en particulier dans les zones urbaines, peut aussi y contribuer. L'utilisation d'une salle ou d'un espace dans un but particulier détermine en principe le niveau de pression acoustique de fond tolérable maximal pouvant être présent. Par exemple, il est nécessaire d'avoir des conditions plus silencieuses dans un théâtre, où l'intelligibilité de la parole est essentielle, que dans un restaurant, où le masquage par les bruits de fond peut être nécessaire à la confidentialité des conversations! De ce fait, plus l'espace est acoustiquement critique, plus le bruit de fond maximal doit être réduit. Les niveaux de bruit de fond limites sont définis par l'indice NR (Noise Rating), l'indice NC (Noise Criterion), les courbes RC (Room Criterion) ou les niveaux sonores en db (A). Les objectifs de bruit de fonds recommandés en fonction du type de local sont donnés dans le tableau ci-contre : C'est le bruit généré dans une gaine ou équipement de ventilation, par l'action d'écoulements d'air turbulent à grande vitesse (normalement au niveau des coudes, restrictions ou obstructions), différents du bruit généré par les sources sonores primaires telles que ventilateurs. Bruit à large bande (généré électroniquement), dont le contenu en énergie est égal pour chaque bande passante de fréquence, souvent utilisé comme source sonore pour les mesures acoustiques. 7

C C et C tr Voir Termes d'adaptation de spectre. CAC Voir Classe d'atténuation de plafond. Cavité Absorbante Voir Résonateur. Célérité du son, c La vitesse des ondes sonores dans l'air dépend de sa température et peut être déterminée en utilisant la formule : c(mètres par seconde) = 332 + 0,6 (température C) De ce fait, à une température de 21 C, la vitesse du son dans l'air est d'environ 345 mètres par seconde (1240 km/h). Dans les solides, les ondes se transmettent à des vitesses environ dix à quinze fois supérieures que dans l'air, mais cela varie en fonction des matériaux. Cellules d'essais acoustiques Paire de pièces (disposées horizontalement ou verticalement) dans un Laboratoire d'acoustique, conçues pour la mesure de l'atténuation acoustique aux bruits aériens et de choc d'éléments de construction conformément aux normes nationales et internationales. Les pièces ont en général des conditions de réverbération et sont isolées l'une de l'autre par l'incorporation de détails structurels afin de réduire les effets de la transmission acoustique latérale à des niveaux insignifiants. Chambre anéchoïque Salle spécialisée pour des mesures acoustiques d'un laboratoire acoustique, conçue pour offrir des conditions de champ libre, c'est-à-dire sans réverbération, sur la plage de fréquences étudiée. Ceci est réalisé en revêtant toutes les parois de la salle d'un matériau à haute efficacité d'absorption acoustique de façon que le son se propage depuis la source sonore sans être réfléchi par des surfaces de bord. Les revêtements d'absorption acoustique ont généralement la forme de coins profonds réalisés en fibre minérale artificielle (revêtue pour éviter l'érosion de la fibre) ou de mousse plastique anti-feu à cellules ouvertes. Le plan de travail est normalement réalisé au moyen d'un grillage ou d'une grille d'acier ouverte, acoustiquement transparent, une surface de matériau absorbant disposé au-dessous. Les chambres anéchoïques sont utilisées en particulier pour les études audiométriques ou lorsqu'on a besoin de données de puissance acoustique et de directivité relatives à des sources acoustiques. Chambre réverbérante Salle d'un laboratoire acoustique conçue pour fournir un champ sonore fortement diffus sur la gamme de fréquences d'intérêt et caractérisée comme étant fortement réverbérante. Cette propriété est obtenue en concevant la salle avec une forme irrégulière de façon à ne pas avoir deux murs opposés parallèles l'un à l'autre, et en s'assurant que toutes les surfaces limites de la pièce réfléchissent fortement le son. En outre, des éléments de diffusion supplémentaires, facilitant la diffusion aléatoire du son réfléchi, peuvent être suspendus au plafond (comme des nuages) ou fixés aux murs. 8

Champ libre Environnement externe, ou localisation interne telle qu'une chambre anéchoïque dans un laboratoire d'acoustique, dans lequel il n'y a pas de surfaces réfléchissantes ni d'obstacles affectant la plage de fréquences intéressante pour les mesures acoustiques réalisées. Voir aussi Loi des carrés inverses. Champ sonore Le champ sonore dû à une source située dans une enceinte se compose du son direct et du son réverbéré, et le niveau de pression acoustique en un point quelconque sera la somme en décibels des deux composants. A proximité de la source, le champ direct sera plus dominant mais son niveau baisse à mesure que la distance à la source augmente. Toutefois, le champ réverbéré, qui est déterminé par le volume de la pièce et la quantité et la répartition des éléments absorbant le son présent, reste relativement constant dans l'ensemble de l'espace. La distance à laquelle les champs sonores directs et réverbérés sont de niveau égal est appelée le rayon de pièce. Le champ sonore est aussi un terme utilisé pour décrire les systèmes de renforcement de la voix, particulièrement dans les espaces d'enseignement, pour améliorer l'intelligibilité. Niveau en db Niveau en db Niveau en db Distance à la source Distance à la source Distance à la source Son direct Son réverbéré Combinaison du son direct et du son réverbéré Classe d'absorption acoustique (A à E) Classe d'articulation, AC Voir Coefficient pondéré d'absorption acoustique C'est un calcul et une classification de l'atténuation acoustique qui peut avoir une influence sur l'intelligibilité de la parole, par ex. entre zones de travail dans des bureaux ouverts. Définis dans la norme ASTM E 1110, des 'facteurs de pondération' (dont chacun représente la contribution relative à l'intelligibilité de la parole) sont appliqués à la mesure de l'atténuation acoustique pour chaque bande de tiers d'octave de 200 à 5000 Hz. Ces bandes sont combinées pour donner une mesure globale. De conception similaire à celle de l'indice d'articulation, AC ne tient cependant pas compte de l'influence du volume de la voix et des bruits de fond, à la différence de l'ai. 9

Classe d'atténuation de plafond, CAC (Ceiling Attenuation Class) Valeur unique, exprimée en décibels, de l'atténuation acoustique de pièce à pièce en fonction de la fréquence, mesurée en laboratoire, d'un plafond suspendu partageant un vide de plafond commun au-dessus de pièces adjacentes. Elle est déterminée par référence à la norme ASTM E 413 à partir de mesures d'atténuation de plafond normalisée réalisées conformément à la norme ASTM E 1414 sur la plage de fréquences de tiers d'octave 125-4000 Hz. Ce système américain est principalement utilisé en Amérique du Nord et en Australie mais il peut également y être fait référence en Europe. La CAC est similaire mais pas identique à la Différence normalisée pondérée de niveau de plafond suspendu D nc,w. Classe d'isolation au bruit, NIC (Noise Isolation Class) Valeur à un seul chiffre, exprimée en décibels, d'une fréquence mesurée sur site en fonction de la réduction de bruit (déf. 1). Elle est calculée par référence à ASTM E 413 en utilisant les mesures de réduction de bruit obtenues conformément à ASTM E 336 sur la bande de fréquence de tiers d'octave de 125 à 4000 Hz. La classe NIC est similaire mais pas identique à la Isolement pondéré D w. Classe d'isolation au bruit de choc, IIC (Impact Insulation Class) Valeur unique, exprimée en décibels, de l'isolation acoustique au bruit de choc en fonction de la fréquence, mesurée en laboratoire, d'un ensemble plafond/plancher en utilisant une machine à chocs standardisée. Elle est déterminée par référence à ASTM E 989 à partir de mesures effectuées selon ASTM E 492 sur la plage de fréquences de tiers d'octave 100-3150 Hz. IIC est identique au Niveau pondéré normalisé de pression acoustique de bruit de choc L n,w. Le IIC permet de noter les systèmes sol/plafond dans un ordre croissant du degré d'isolement au bruit d'impact. De ce fait, plus la valeur du IIC est grande, plus l'isolement au bruit d'impact est élevé. Les valeurs de l'iic ne peuvent pas être comparées directement au Niveau standardisé pondéré de pression acoustique de bruit de choc L' ntw car avec ladite méthode, plus la valeur du L' ntw est grande, moins l'isolement au bruit d'impact est élevé. Classe d'isolation au bruit de choc mesuré in situ, FIIC (Field Impact Insulation Class) Valeur à un seul chiffre, exprimée en décibels, d'une fréquence mesurée sur site en fonction de la réduction de bruit (déf. 1). Elle est calculée par référence à ASTM E 413 en utilisant les mesures de réduction de bruit obtenues conformément à ASTM E 336 sur la bande de fréquence de tiers d'octave de 125 à 4000 Hz. La classe NIC est similaire mais pas identique à la Isolement pondéré Dw. Classe d'isolation de bruit normalisé, NNIC (Normalized Noise Insulation Class) Valeur unique, exprimée en décibels, de la fréquence mesurée sur site en fonction de la réduction de bruit normalisée. Elle est déterminée par référence à ASTM E 413 en utilisant les mesures obtenues conformément à ASTM E 336 sur la bande de fréquence de tiers d'octave 125-4000 Hz. NNIC est similaire mais pas identique à la Isolement normalisé pondéré, D n,w. 10

Classe de transmission de son mesuré in situ, FSTC (Field Sound Transmission Class) Valeur unique, exprimée en décibels, de la perte de transmission acoustique aux bruits aériens en fonction de la fréquence, mesurée in situ. Elle est déterminée par référence à la norme ASTM E 413 à partir de mesures réalisées conformément à ASTM E 336 sur la plage de fréquences de tiers d'octave de 125 à 4000 Hz. FSTC est similaire mais pas identique à l'indice pondéré d'affaiblissement acoustique apparent. Classe de transmission sonore, STC (Sound Transmission Class) Valeur unique, exprimée en décibels, des propriétés d'isolation acoustique aériennes fonction de la fréquence mesurée en laboratoire pour une barrière de division. Cette classe est déterminée par référence à ASTM E 413 à partir des mesures de la perte de transmission sonore effectuées avec ASTM E 90 sur la plage de bandes de fréquence de tiers d'octave 125-4000 Hz. Ce système américain est principalement utilisé en Amérique du Nord et en Australie mais il peut également y être fait référence en Europe et en Extrême-Orient. STC est similaire mais pas identique à l'indice pondéré d'affaiblissement acoustique R w. Coefficient d'absorption Acoustique, α Pour un matériau donné, c'est la fraction d'énergie sonore incidente absorbée à sa surface. Exprimée comme une valeur entre 1,0 (parfaite absorption ou pas de réflexion) et zéro (réflexion totale ou pas d'absorption), ± varie avec la fréquence et l'angle d'incidence. Voir aussi Coefficient d'absorption acoustique sous incidence aléatoire. Coefficient d'absorption Acoustique sous incidence aléatoire, α s Mesure de l'absorption acoustique dérivée d'essais réalisés dans une chambre de réverbération d'un laboratoire d'acoustique, sur les bandes de fréquence de tiers d'octave de 100 à 5000 Hz, conformément à EN 20354 ou ASTM C 423. Ces mesures sont obtenues dans des conditions de champ diffus dans lesquels le son frappe l'échantillon d'essai sous toutes les directions (aléatoires). Ce sont les facteurs utilisés pour les calculs et évaluations en acoustique de l'architecture et de la construction. Coefficient d'absorption Voir Coefficient pondéré d'absorption acoustique. Pratique, α p Coefficient de Réflexion Fraction d'énergie acoustique renvoyée dans une pièce après qu'une onde sonore a frappé une surface limite. La fraction non renvoyée est le coefficient d'absorption acoustique. 11

Coefficient Pondéré d'absorption Acoustique, α w Valeur unique pour les coefficients αs d'absorption acoustique sous incidence aléatoire calculée selon EN ISO 11654. Avec cette méthode, les valeurs de bande de tiers d'octave de l'absorption acoustique, mesurées conformément à EN 20354 ou ISO 354, sont converties arithmétiquement en bandes d'octave à 250, 500, 1000, 2000 et 4000 Hz (appelés coefficients d'absorption acoustique pratiques α p ), et ces valeurs sont tracées sur un graphe. Une courbe de référence standard est alors décalée vers les valeurs mesurées par pas de 0,05 jusqu'à ce que la somme des écarts défavorables (les valeurs de αp au-dessous de la courbe de référence) soit inférieure ou égale à 0,10. A ce stade, la valeur du coefficient d'absorption acoustique pratique de la courbe de référence qui intersecte une ligne verticale à 500 Hz est réputée être le "coefficient pondéré d'absorption acoustique" α w '. (Voir EN ISO 11654 pour tous les détails). La valeur dérivée de α w varie entre 0,00 et 1,00 mais n'est exprimée qu'en multiples de 0,05, par ex. α w peut être égal à 0,65 ou 0,70 mais pas 0,68. Si un coefficient d'absorption acoustique pratique dépasse la valeur de la courbe de référence de 0,25 ou plus, pour une ou plusieurs fréquences, alors un "indicateur de forme" est appliqué au coefficient pondéré d'absorption acoustique. Si le dépassement se produit à 250 Hz, on utilise la notation (L). Pour les dépassements à 500 Hz ou 1000 Hz, on utilise la notation (M) et pour 2000 Hz ou 4000 Hz, la notation (H). Ainsi, par exemple, une absorption acoustique pondérée avec un excès à 500 Hz pourrait être décrite par α w = 0,65 (M). Il faut noter que le facteur pondéré d'absorption acoustique n'est destiné qu'à être utilisé pour les applications de routine dans les bureaux normaux, zones de circulation, salles de classe, hôpitaux, etc. Il n'est pas approprié aux environnements spécialisés nécessitant une conception acoustique experte ni aux éléments non plans tels que chaises, écrans, etc. En outre, dans la mesure où la limite inférieure de la courbe de référence est de 250 Hz, la méthode d'évaluation n'est pas adaptée à des produits qui présentent principalement une absorption acoustique en basse fréquence inférieure à cette valeur, par exemple, les absorbants en panneaux ou résonnants. En outre, et en fonction de la valeur calculée du coefficient pondéré d'absorption acoustique, une "Classe d'absorption acoustique" (A ou E) peut aussi être assignée pour décrire les performances, et cette classification peut être utile pour faciliter la comparaison entre différents matériaux. Confidentialité En fait, il s'agit de l'inverse de l'intelligibilité de la parole, et ce terme décrit la situation dans laquelle la personne qui parle ne souhaite pas être entendue par les personnes qui l'entourent. Dans ce cas, les niveaux élevés d'atténuation acoustique permis par des barrières ou l'utilisation du masquage sonore peuvent être souhaitables. La confidentialité de la voix (qui implique de faibles niveaux d'intelligibilité de la voix) doit être prise en compte entre espaces adjacents tels que bureaux de direction, salles de consultation médicale, salles de réunions du personnel, etc., et peut être nécessaire entre bureaux cellulaires, zones de travail ouvertes et situations similaires. 12

Correction Acoustique Dans les églises, théâtres, salles de concert ou dans tout lieu où des gens se rassemblent pour écouter des discours ou assister à des concerts, le traitement de l'espace doit permettre de créer des conditions de communication et d'audition aussi idéales que possible. Le terme correction acoustique est utilisé pour qualifier les matériaux et techniques adoptés pour optimiser l'acoustique de la salle. Courbes de critère de bruit, NC (Noise Criteria) Méthode d'évaluation d'un son à large bande par rapport à un ensemble de courbes standardisées, qui correspondent dans l'ensemble à des courbes d'égale intensité. Ces courbes ont été décrites pour la première fois aux Etats-Unis à la fin des années 1950 et étaient destinées à spécifier des limites du bruit de fond pour évaluer l'impact des bruits de fonctionnement des équipements et installations électriques et mécaniques utilisés dans les espaces intérieurs. La forme et la description des courbes NC ont subi plusieurs révisions au cours des années dans la mesure où il s'est avéré que les niveaux sonores de fond qui imitaient la forme des courbes n'étaient pas bien équilibrés et étaient subjectivement inacceptables. Les courbes de Critère de bruit préféré (PNC), Critère de bruit équilibré (NCB) et Critère de pièce (RC) ont ensuite été proposées et mises en oeuvre. Aujourd'hui, on envisage également l'utilisation de courbes RC Mark II. Voir Bruit de fond pour les limites NC recommandées. Courbes de critère de pièce, RC (Room Criterion) Voir Courbes de critère de bruit Courbe d'absorption Absorption du son Résonateur Fréquence (Hz) Absorbant Poreux Panneau absorbant (effet membrane) Les coefficients d'absorption des matériaux varient en fonction de la fréquence ; cela peut être représenté par un graphique. Bien que des matériaux similaires puissent présenter des coefficients d'absorption en fonction de leur épaisseur, poids, et structure, leur courbe d'absorption aura la même allure. Les différents types d'absorbants, par exemple poreux, membrane et résonateurs ont des courbes caractéristiques telles qu'indiquées ci-dessous. Voir aussi Absorption. Courbes d'évaluation de bruit, NR (Noise Rating) Méthode d'évaluation d'un son large bande par rapport à un ensemble de courbes standardisées, qui correspondent dans l'ensemble aux courbes d'intensité égale. Ces courbes ont été décrites pour la première fois dans ISO/R1996 : 1ère Edition, mai 1971, "Evaluation du bruit par rapport à la réponse de la population", Annexe Y. Cette méthode a été particulièrement utilisée en Europe pour spécifier les bruits de fond et évaluer de l'impact des bruits de fonctionnement des équipements et installations électriques et mécaniques utilisés dans les espaces intérieurs. Voir Bruit de fond pour les valeurs limites NR Niveau de pression Sound acoustique Pressure Level (db (db re re 20 20 ºPc) µpa) 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 NR 80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 31.5 63 125 250 500 1k 2k 4k 8k Octave Bande Centre d octave Frequency (Hz) (Hz) recommandées. 13

D L, L Delta L, voir Réduction du niveau de bruit de choc L w db Delta L w, voir Réduction pondérée du niveau de bruit de choc Voir Décibel. db(a) Voir Niveau pondéré-a de pression acoustique D Voir Isolement brut. D c Voir Atténuation de plafond et Distance critique. Deux définitions correspondent à cet indice. D n D nc ord n,c Voir Isolement normalisé. Voir Isolement normalisé de plafond suspendu et Atténuation de plafond normalisée. D n,w Voir Isolement normalisé pondéré. D nc,w D nt Voir Isolement normalisé pondéré de plafond suspendu. Voir Isolement standardisé. D nt,w D w Décibel, db Voir Isolement standardisé pondéré. Voir Isolement pondéré. Unité de magnitude de pression acoustique, d'intensité acoustique, de puissance acoustique et, en relation avec l'isolation acoustique, de mesure de la réduction du niveau. Le db est une unité logarithmique qui comprime une large plage de valeurs en une plus petite plage et, en acoustique, est définie par dix fois le logarithme (base 10) du ratio du niveau de pression acoustique mesuré comparé à un niveau de référence normalisé. Décibel pondéré A, db(a) Mesure à une seule valeur du niveau de pression acoustique, qui approche la réaction subjective aux sons en fonction de la fréquence. La réponse de l'oreille humaine au son n'est pas linéaire pour toutes les valeurs de la fréquence. Elle est moins sensible aux faibles (basses) fréquences qu'aux fréquences médianes et hautes (autour de 500 à 4000 Hz) et devient progressivement moins sensible à nouveau aux très hautes fréquences. La pondération A est une modification du niveau de pression acoustique mesurée qui approche mieux la réponse de l'oreille sur la plage normale des niveaux acoustiques perçus, et donc corrèle de façon raisonnable la réaction subjective d'intensité au son perçu. La courbe de réponse pondérée A peut être intégrée dans un sonomètre afin de permettre la mesure directe des niveaux acoustiques pondérés A. La valeur ainsi obtenue est appelée niveau de pression acoustique en db(a) ou L pa, et peut être utilisée comme une évaluation d'une large plage de sources sonores telles que bruits de transport, bruits industriels ou résidentiels ainsi que bruits des servitudes des bâtiments. 14

Toutefois, le principal inconvénient de l'utilisation des db(a) est que, étant une mesure à une seule valeur, ils ne donnent aucune indication de l'étalement de l'énergie acoustique en fonction de la fréquence lorsque des mesures plus détaillées sont nécessaires. C'est là que les courbes de Valeur de Bruit (Noise Rating, NR), le Critère de Bruit (NC, Noise Criteria) ou le Critère de Pièce (RC, Room Criteria) peuvent être davantage utiles. Voir Bruit de fond pour les limites recommandées en db(a). Voir aussi Niveau de pression acoustique pour des exemples types de valeurs de db(a) pour des sons courants. Défauts acoustiques Ce terme décrit des variations indésirables du niveau sonore audible pouvant résulter de réflexions irrégulières du son. Certains défauts spécifiques sont : Points morts : se produisent lorsque le niveau de pression acoustique reçu est sensiblement plus faible que ce qui est souhaitable pour une bonne audition. Les endroits situés sous des balcons très en surplomb dans les auditoriums et autres endroits protégés présentent souvent de tels défauts. Echos : se produisent lorsque des réflexions du son sur des surfaces distantes présentent une amplitude et un retard suffisant par rapport au son direct (non réfléchi) pour pouvoir être distinguées comme des répétitions du son. Le son est alors entendu au moins deux fois dans un court laps de temps. L'expression "écho" est souvent utilisée par les nonspécialistes pour décrire le champ sonore d'un espace clos qui est particulièrement réverbérant (voir réverbération). Strictement parlant, c'est une mauvaise utilisation du terme dans la mesure où - même si cela peut surprendre - l'écho est un phénomène relativement rare dans la plupart des immeubles. Echos multiples ou flutter : ce sont des reflets multiples d'un son impulsif le long du même trajet entre des surfaces parallèles de réflexion. Ils sont perçus comme s'il s'agissait d'un "tremblement" distinct puisque le son réfléchi décroît plus lentement que le son réverbéré local. Focalisation : se produit lorsque les réflexions (en général dues à des surfaces incurvées, mais pas seulement) sont concentrées sur la position d'écoute, entraînant une intensité exceptionnelle du son et/ou une distorsion du son reçu. Des problèmes similaires peuvent avoir lieu avec un système électro-acoustique dont la disposition et les réglages sont incorrects. Distance critique, D c Il s'agit de la distance à la source au-delà de laquelle le champ direct n'est plus perceptible. Il s'agit d'un caractéristique intrinsèque de la salle qui dépend du volume et de la durée de réverbération : D c = 0.2 V T Il est possible de déduire le rayon critique à partir de cette valeur : D c = 10r 15

Diffraction Tendance des ondes sonores à circuler aisément ou tourner autour d'obstacles petits par comparaison à la longueur d'onde du son frappant l'obstacle. Directivité Peu de sources rayonnent leur énergie sonore de façon égale dans toutes les directions. La plupart présentent un schéma de rayonnement directionnel dans lequel le son se propage davantage dans une ou plusieurs directions spécifiques que dans d'autres. Par exemple, un haut-parleur rayonne davantage de son vers l'avant, moins sur les côtés et encore moins vers l'arrière. En outre, quelle que soit la source, la directivité varie avec la fréquence, les hautes fréquences étant généralement plus directives que les basses fréquences, qui tendent à présenter des schémas de propagation omnidirectionnels. Le Facteur de Directivité Q(θ) d'une source peut être mesuré dans une Chambre anéchoïque ou autre environnement de champ libre et est défini comme étant le ratio du niveau de pression acoustique dans la direction d'intérêt par rapport au niveau de pression acoustique moyennée dans tous les angles. Toutefois, aux fins du calcul, il est nécessaire d'utiliser l'indice de Directivité, qui est défini comme 10log10 Q(θ) où θ est l'angle considéré. E Echos Voir Défauts Acoustiques Ecran acoustique En général, il s'agit d'un diviseur partiel monté sur piétement et utilisé dans les bureaux ouverts pour subdiviser l'espace en zones individuelles ou de groupe de travail et maximiser l'atténuation acoustique entre ces espaces. Ces panneaux font en général 1,2 à 1,8 m de haut, avec des largeurs similaires. Ils peuvent avoir une épaisseur de 50 à 80 mm et peuvent être recouverts sur une face ou sur les deux faces de matériaux d'absorption acoustique permettant d'assurer un contrôle local de l'accumulation de niveaux de réverbération et de bruit. Parfois, ces écrans peuvent être intégrés dans des mobiliers de bureau (systèmes modulaires) ou montés sur des plans de travail. Des performances acoustiques optimales peuvent être obtenues entre les zones de travail, à condition que l'esthétique et l'efficacité du travail ne soient pas gênées, par les précautions suivantes : 1) S'assurer que ces écrans sont situés aussi près que possible de la source ou du récepteur sonore et non de façon démocratique à mi-chemin entre les deux. 2) Minimiser la hauteur libre au-dessus des écrans et s'assurer qu'un plafond d'absorption acoustique est situé au-dessus. 3) Eviter ou minimiser les intervalles aux extrémités et entre écrans adjacents. 4) Eviter ou minimiser les intervalles au-dessous des écrans et prévoir une bonne moquette au sol qui améliorera encore les performances. Les écrans acoustiques peuvent aussi être utilisés dans des environnements industriels pour contrôler la production de bruit des machines et processus et pour protéger les opérateurs. Voir aussi Espace ouverts de bureaux. 16

Effet Cocktail Il s'agit d'un effet auditif qui peut se produire dans une salle fermée dans laquelle des groupes de personnes se rassemblent et se parlent en petits groupes. Le 'brouhaha' produit par plusieurs conversations différentes fait que les personnes doivent élever la voix pour continuer à se faire entendre par leurs interlocuteurs, au-dessus du bruit d'activité généré par les autres groupes. Ceci conduit à une transition graduelle mais sensible d'un effort ordinaire à normal à plus important jusqu'à un effort presque de cri, et à l'augmentation du bruit de fond qui en résulte. Toutefois, en dépit de cet effet, il reste possible de se concentrer sur les conversations d'autres groupes et d'en prélever les contenus les plus intéressants! Effet membrane Voir Panneau Absorbant Electro-acoustique Science qui concerne la transformation de l'énergie électrique en énergie acoustique ou inversement. Les systèmes électro-acoustiques de base incluent : - une entrée : microphone/cd/dvd - un équipement de traitement du signal audio amplificateur/equalizer - une sortie : système de diffusion, haut-parleur Voir Amplification Equation de Sabine C'est une relation entre le volume d'une pièce et son Aire d'absorption équivalente, divisée par son temps de réverbération, défini par : T = 0,16V/A où : T = temps de réverbération en secondes V = volume de la pièce en m 3 A = aire d'absorption équivalent en m 2 ou : T = 0,05V/A où : T = temps de réverbération en secondes V = volume de la pièce en pieds cube. A = Aire d'absorption équivalent en pieds carrés En d'autres termes techniques, les constantes dans ces équations peuvent parfois être données par 0,161 ou 0,163 (métrique) ou 0,049 (impérial). Toutefois, pour l'acoustique pratique de la construction, on peut considérer que cette précision est inutile si l'on tient compte du fait que des personnes normales ne peuvent pas différentier les temps de réverbération ou les niveaux sonores en fractions de secondes ou dixièmes de décibels. Dans la dérivation et l'utilisation de cette formule, on suppose qu'un champ sonore diffus est présent, ce qui signifie de fait que le coefficient d'absorption acoustique moyen est faible comparé à l'unité (en général inférieur ou égal à 0,25) et que les matériaux d'absorption du son sont uniformément répartis dans la pièce. Ce n'est pas toujours le cas et de ce fait, dans les cas qui dépassent ces limitations, une autre méthode de prédiction de T est nécessaire, telle que l'equation d'eyring. Toutefois, du fait de sa simplicité de calcul, l'équation de Sabine est l'équation la plus couramment utilisée, en acceptant le fait qu'elle puisse présenter une certaine limitation de précision pour certaines applications. Cette équation a été pour la première fois dérivée par Wallace Clément Sabine (1868-1919), physicien et acousticien américain, qui est considéré sans conteste comme le père de l'acoustique architecturale moderne. 17

Espace ouvert de bureaux (Open Space) Bureaux occupés par plusieurs personnes dans lequel il y a absence de séparations sur toute la hauteur pour le subdiviser, et où la confidentialité des conversations et l'absence de distraction acoustique deviennent des considérations acoustiques importantes. Les diviseurs d'espace de hauteur partielle (écrans acoustiques) et mobiliers peuvent être utilisés pour former des zones de travail et espaces de rencontre, et l'utilisation de plafonds à haute absorption peut aider à contrôler la transmission du bruit entre ces espaces. Le masquage du son peut aussi être utilisé pour améliorer la confidentialité des conversations et minimiser les problèmes de distraction. Voir aussi Classe d'articulation. Evaluation de l'absorption Voir Coefficient pondéré d'absorption acoustique. Evaluation de l'isolation acoustique La plupart des mesures d'isolation acoustique aux bruits aériens ou aux bruits de choc, qu'elles soit mesurées in situ ou en laboratoire, sont menées sur une plage de fréquences de façon à obtenir une image détaillée des performances. Si ces mesures sont effectuées conformément aux normes nationales ou internationales, il faut obtenir au moins 18 mesures de bande de tiers d'octave individuelles sur la plage 100-5000 Hz. Pour les concepteurs qui tentent de comparer les performances de différents produits de construction, ou pour les rédacteurs de fiches techniques, une plage de valeur aussi large peut être trop compliquée et rendre les comparaisons difficiles. Une valeur unique (qui regroupe la plage des résultats de mesure en une valeur unique) est de ce fait plus intéressante et plus facile à manipuler. On a utilisé la simple moyenne arithmétique (qui consiste à ajouter toutes les valeurs de la plage puis à diviser la somme par le nombre de valeurs), voir Indice moyen d affaiblissement acoustique, mais le résultat final peut être trompeur en ce qu'il ne tient pas compte de la forme du spectre de fréquence. Avec cette méthode, trois spectres de formes entièrement différentes pourraient tous avoir la même valeur moyenne. En conséquence, des méthodes d'évaluation spécifiques ont été imaginées et introduites et prennent en compte la répartition des mesures en fonction de la fréquence en les comparant à une courbe standard. En outre, comme les courbes standard sont choisies de façon à simuler la réponse humaine au son, les valeurs obtenues sont en général bien corrélées avec l'impression subjective des sources de bruit interne courantes. Voir EN ISO 717-1 & 717-2 et ASTM E 413 & E989 pour plus de détails sur les méthodes et procédures d'évaluation. 18

F f Voir Fréquence. Facteur d'atténuation du bruit, NRC (Noise Reduction Coefficient) Valeur unique permettant d'évaluer des coefficients d'absorption acoustique sous incidence aléatoire. Ce terme est défini dans ASTM 423 comme la moyenne arithmétique des facteurs d'absorption acoustique mesurés pour les quatre fréquences centrales de bande de tiers d'octave 250, 500, 1000 et 2000 Hz, qui sont ensuite arrondies au 0,05 supérieur. Par exemple, une valeur moyenne de 0,62 serait arrondie à 0,60 cependant qu'une valeur de 0,64 serait arrondie à 0,65. Ce système américain a également largement été utilisé en Europe et dans d'autres parties du monde pendant de nombreuses années, mais sa popularité pourrait baisser avec l'introduction récente du coefficient pondéré d'absorption acoustique, w, plus utilisé et répandu. FIIC Voir Classe d'isolation au bruit de choc in situ. Filtrage des vibrations Utilisation de dispositifs tels que ressorts en acier, supports en caoutchouc ou matériaux résilients similaires utilisés pour supporter une source ou structure vibrante et ainsi minimiser la transmission de son énergie de vibration dans la structure qui l'entoure. Flutter Voir Défauts Acoustiques Focalisation Voir Défauts Acoustiques Formule d'eyring C'est une modification de la Formule de Sabine qui est susceptible de donner des prédictions plus précises du temps de réverbération lorsque le champ acoustique n'est pas totalement diffus. Cette situation se produit lorsque le coefficient d'absorption acoustique moyen a est supérieur à environ 0,25 et lorsque les matériaux absorbants ne sont pas uniformément répartis dans la salle. L'équation est : T = 0,16 V / S (-log e (1-α)) où : T = Temps de réverbération en secondes V = Volume de la salle en m 3 α = coefficient d'absorption acoustique moyen de toutes les surfaces S = surface de tous les plans, en m 2 Fréquence, f Rythme auquel le son ou les vibrations sont générés par une source. L'expression objective de la fréquence est synonyme de sensation subjective de hauteur. L'échelle des fréquences audibles par l'être humain s'étend d'environ 20 Hz à 20.000 Hz. Avec une plage aussi large de fréquences, il est nécessaire, pour une utilisation pratique, de les séparer en groupes ou bandes plus facilement manipulables. Dans l'acoustique de la construction, on utilise en général les bandes d'octaves et bandes de tiers d'octave. Exprimée formellement en cycles par seconde (cps), l'unité de fréquence aujourd'hui utilisée est le Hertz (abréviation Hz). Fréquence critique Voir Fréquence de coïncidence 19