LES TROPES INTERCLASSEMIQUES DANS L ŒUVRE DE GIONO TABLEAU SYNOPTIQUE [10] [Le serpent] : «C est un Chinois, il passe sa journée à écrire idéogrammes sur le sable.» [VI, 332] [19] «Parfois, un sapin isolé, debout sur un tertre dans son lourd manteau de complétait l illusion» [IV, 515] cavalerie, [1a] «le Louis et [2] «je sentais ses épaules dans mon crapau» [I, humus de petit 231] garçon la [1b] «les petits plante yeux de blaireau d homme de l artiste» [V, tressaillir» 546] [II, 39] [1c] «son petit corps de grillon noir» [II, 323] [20] «léviathans de lilas d Espagne, mammouths de fuchsias et de pois de senteur, toutes les bêtes d un inimaginable» [V, 730] blason [11] «prairies aériennes de papillons» [III, 233] [3] «Elle était comme le fragment détaché d une planète autre que la terre ; une comète qui tournait autour de nous en nous ébahissant.» [V, 692] [12] «Des mésangesserruriers dont le chant est un grincement de frapper fer appelaient sans arrêt» [IV, 405] [21] «de très beaux arbres déjà en ferronnerie pure malgré la saison, déjà dépouillés entièrement de feuilles et forgés, martelés en volutes d une de dentelle» [III, 851] délicatesse [4] «Il était un fil à plomb vivant. Il était l équilibre» [III, 429] [13] «Comme il est là, une pelote de plumes et de cris lui vient la poitrine, tombe à terre, se partage et rejaillit de l herbe en deux moineaux» [I, 365] [22] «la chevalerie arbres promène les lances enrubannées du frêne et du tilleul, au lieu du bouclier rond de l olivier et du panache platane» [Provence, 23] du Folio, [5] «cette sensualité qui faisait de moi une goutte d eau traversée de soleil, traversée formes et couleurs du monde» [II, 96] [14] «la marée montante d un océan de fourmis» [II, 772] [23] «Un océan illimité de pâturages couverts de tous les jaunes et de tous les bleus, jetant contre les troncs écumes de myosotis» [III, 228] [6] «Toutes les [7] «Il était [8] «Il était vallées, tous marié à une comme un les plis, toutes petite ballon, énorme et les douces Napolitaine extrêmement collines de ce noire, très léger, posé sur la pointe d un vent. corps, il les anguille, tout Ses yeux sentait dans sa en flamme, en angoissés se main» [II, 220] feu, en demandaient étincelles, en dans quelle foudre» [III, 428] [15] «une grosse motte de fourmis» [II, 99] [16] «Des nuages de papillons de lin brûlent d une flamme d azur immobile ausus tourbillons» [III, 233] [24]? [25] «Des brasiers de roses pourpres à odeur de musc se mettaient à flamber sur notre passage.» [V, 730] direction de la girouette...» [III, 577] [9] «cette chose si extraordinaire qu était ma grand-mère, cette absence d être, cet emplacement de rapt» [IV, 160] [17] «[18] «la bourrasques provision de d oiseaux» bouche pour [IV, 272] les dimanches et fêtes carillonnées se promène en belles plumes autour de la ferme» [Provence, Folio, 149] [26]? [27] «cette fantasmagorie minéralogique (les arbres même étaient à facettes et pleins de prismes comme du cristal de roche)» [IV, 242]
[28] «défilés sauvages où les pierres ont visages comme mal finis» [I, 145] hommes [29] «Les novae, les étoiles nouvelles [...] sont lions de l art de profondeur. Ce qu au début de cet essai nous considérions comme de l inertie, a bec et ongles, et muscles passion» [VIII, 763] et [30] «le feuillage intérieur d un silex» [III, 710] [31] «Enfin, un soc éblouissant dépassa la rondeur noire de la terre : l onde molle de la nuit se mit à bouillonner contre l étrave de la lune.» [I, 34] [32] «cet étang miraculeux de la longue table aux cristallisées» eaux [33]? [34]? [35]? [36]? EAU [37] «une bague-jeunefille, toute dorée d or comme cheveux, rouge de pierre, avec un reflet grisbleu comme un regard» [I, 490] [38] «Le museau de ses petits souliers bas riait sous la jupe.» [II, 147] [39] «la longue table toute cristallisée [...] la transparence de tout le nénuphar de la verrerie» [46] «L eau [47] «ces torrents [48] «Il avait [49] «L étain elle-même ne qui, plus bas, de longues neuf de la chante pas ; en hennissent de roc lianes d eau rosée gelée écoutant bien, on en roc, cabrent ligneuse pesait à la entend quand ventres blancs et enroulées pointe même son pas secouent de autour de son herbes.» furtif ; elle glisse longues crinières doucement, du humi» ventre.» [II, 200] pré à la venelle, [Les Trois Arbres de [II, 203] sur la pointe de Palzem, Gallimard, ses petits pieds blancs.» [I, 144] 97] [40]? [41] «cet étang miraculeux de la longue table aux eaux cristallisées» [50] «Un lasso d eau s enroula à ses reins» [VI, 170] [42]? [43] «Quelqu un, loin, balançait en mesure dans les herbes roses l étincelle d une faux» [VI, 384] [51]? [52] «Chaque nuit la neige cendait serrée et lourde [...] le vent [...] faisait seulement jaillir sur l embrasement blanc embruns d étincelles.» [II, 295] [44]? [45] «un gibus tromblon d une insolence rare. Les dimensions, les courbures, le poil, la façon dont il était posé de côté, [...] faisaient de ce chapeau comme un coup de pied au cul collectif et circulaire à tous ceux qui le regardaient.» [III, 505] [53] «Enfin, [54]? un matin, sur l horizon abaissé, il vit palpiter une bande de ciel liquide : la haletante mer!» [I, 54]
TERRE FEU AIR [55] «Malgré [56] «Le un incontestable troupeau pittores- collines nues que, le paysage est là tout a un air autour, arrêté, nonchalant et dos contre désabusé. Il ne dos.» [VI, 108] fait pas de ronds de bras et de ronds de jambe.» [III, 823] [64] «Un brusque [65] «le va-etvient feu roux s élança. [...] il y restait torchescolombes» accroupi, genoux au menton en boule rouge, puis il [III, 541] dépliait doucement ses jambes jusqu à terre et, d un coup d orteil, il repartait. [...] il cherchait sur la terre avec ses grosses mains bleues» [I, 598] [73] «Samedi, [74] «Le alors, le vent en souffle épais, plein ; le corps du tout pailleté de vent. Jusque-là on avait eu le bout braises, d un cheveux, le bout four de doigts, les bras boulanger du vent qui sautait avec ses plongeait. Maintenant, il molles pattes arrivait sur le d ours de village à pleine terrasse en épaule et, là-haut terrasse.» dans les collines, on voyait que son [II, 275] ventre avait touché la terre» [II, 76] [57] «Ce [58] «... grincement collines qui continu font le dos de grappes de vache et dont glace sur toutes les montagnes [...] composait le grand corps l arête est plus épineuse et plus nue que la lame d une scie, et du glacier de la bleue comme Treille» [II, 953] elle, presque en acier» [II, 568] [66] «Il avait fixé son long regard dur sur ce rosier irréel, étrangement rouge et noir, qui tremblait dans flammes.» [II, 810] les [75] «Une clairière d azur s ouvrit dans la frondaison sombre nuages.» [I, 116] [67] «les cavernes bleues du brasier» [II, 214] [76] «vents en tôle de ferblanc» [III, 468] [59] «Le cimier bleu de Sainte- Victoire» [III, 706] [68] «l épée du feu» [I, 33] [60] «un chaos de vagues monstrueuses bleu baleine, de giclements noirs» [III, 456] [69] «le grand fleuve du feu» [I, 203] [77] «l étendue [78] «Entre de toute rabotée grands chênes par la grande varlope de ce vent» [I, 325] immobiles dormait un lac d air silencieux» [II, 207] [70] «Elle ne peut pas toucher le renard qui saute dans l éboulis comme une motte de feu.» [II, 246] [79] «la nuit était aussi épaisse que la boue» [II, 281] [61]? [62] «l océan montagnes et sa tempête de pierres» [II, 1104] [63] «Elle [Ennemonde] se jetait dans les vallons du nord, comme on se jette dans le péché ; comme le péché, ils étaient ténébreux, parfumés, et pleins de broussailles.» [VI, 288] [71]? [72] «Il n y avait plus rien dans la ferme que de la colère de feu et de fumée.» [II, 389] [80]? [81]?
ABSTRAIT [82] «Comme [83] «tant de [84] «la deux sœurs, farouches végétation joue contre décisions anciennes joue et qui se avaient bondi habitu : elles disent leurs comme poussaient autour de lui comme secrets, la chevreuils, puis une épaisse et vérité a posé s étaient, tant haute prairie et sur la terre sa de fois, de ses mouvements joue toute nouveau tapies s embarrassaient soleil duvetée d étoiles : c est la nuit.» [VII, 359] au plus épais fronts» [IV, 205] dans les herbes» [I, 107] [85] «ces sèches journées d hiver à ciel libre, dures et ron sous le comme galets de granit» [II, 70] [86] «J étais au bout de la ficelle d amitié amarrée dans nos deux cœurs; encore un pas, elle cassait./et j ai fait ce pas en arrière, et je suis parti.» [I, 319] [87] «flaques de silence et d ombre dormaient dans la courbe murs» [VII, 68] [88] «Quelle magnifique tanière que la mort!» [VI, 250] [89] «Mon [90] «Il lui père avait envie prend soudain d un petit le doux désir de jardin. Son s abandonner désir flambait dans le vent du au milieu de tin comme nous comme un dans une feu. On s y bourrasque qui brûlait et on s y réchauffait.» [II, 37] colle aux reins et emporte.» [I, 215]