Basse-Normandie wwz.ifremer.fr/envlit/region/basse_normandie Les différents phares des côtes de Basse-Normandie Le phare de Ouistreham (Calvados) Ce phare signale l entrée de l estuaire de l Orne et donc les atterrages du port de Caen-Ouistreham. Un premier phare a été construit en 1886. C était une construction carrée de 13 mètres de haut. Le phare actuel, construit en 1903, est une tour cylindrique en granit peinte en blanc, il a une hauteur de 38 mètres. On accède à la lentille par un escalier de 171 marches. Son feu, éclairé par une lampe halogène de 650 w est situé derrière une demi lentille de Fresnel. C est un feu à occultations blanc et rouge. Il a une portée de 16 milles. Ce phare est automatisé, mais la présence d un gardien rend sa visite possible. Le phare de Ouistreham (photo Ifremer / LERN) Le phare de Ver-sur-Mer (Calvados) Ce phare a été mis en service au début du XX siècle. Fortement endommage pendant le débarquement de 1944, il a été remis en état après la guerre. Il est implanté sur une colline près de Courseulles. En conséquence, sa lentille à six panneaux, se situe à 42 mètres au dessus du niveau de la mer. Son feu produit par une lampe halogène de 650 Watts est à 3 éclats blancs. Du fait de sa situation élevée, sa portée est de 26 milles. Son faisceau croise donc ceux de Gatteville et de la Hève Le phare est automatisé et contrôlé depuis Ouistreham. Cet ouvrage, qui ne se visite pas, est aussi un radio-phare (émission d une onde radio permanente permettant le positionnement des navires).
Le phare de Ver-Sur-Mer (photo Ifremer / LERN) Le phare de Gatteville Ce phare est le second d Europe, en hauteur (76 m). Mis en fonctionnement en 1834, il a remplacé l ancienne construction qui sert aujourd hui de sémaphore. Ce nouveau phare est constitué d une tour cylindrique en granit au pied duquel ont été construits les logements de servitude et de fonction. L optique de Fresnel est à deux lentilles, quatre panneaux au 1/4 jumelés ; elle est équipée de prismes de relèvement des faisceaux. L éclairage est assuré par une lampe de 1600W au xénon lorsque le temps est clair. Une seconde lampe, du même type, est allumée par temps de brume. Les rayons ont une portée d une trentaine de milles. Ce phare a été automatisé en 1984 mais reste surveillé par deux contrôleurs qui ont désormais la charge du télé contrôle des feux de la côte Est du Cotentin et d une partie de ceux de la côte Ouest. Il abrite également le réseau des CROSS (voir la fiche) et un signal sonore à détection de brume automatique ainsi que divers équipement militaires. Le phare de Gatteville et l ancien phare qui est maintenant utilisé comme sémaphore (Photo Ifremer / LERN) L optique du phare de Gatteville (Photo Ifremer / LERN) Les différents phares des côtes de Basse-Normandie 2
Le phare de Fermanville ou du Cap Lévi Détruit en 1944, ce phare a été reconstruit en 1947. La tour, d une hauteur de prés de 37 m, est de forme quadrangulaire à faces incurvées. Elle est maçonnée en pierre de granit rose et supporte un feu de couleur rouge à éclats. Les bâtiments d habitation et d exploitation sont séparés de la tour. Cet établissement a été entièrement automatisé en 1975. L optique du phare du Cap Lévi est en verre moulé à quatre panneaux. L éclairage est assuré par une lampe halogène de 650 W et porte sur une distance de 20 milles. Le phare de Fermanville (photo Ifremer / LERN) Le phare du fort de l ouest de la digue centrale de la rade de Cherbourg Le phare du Fort de l'ouest est situé en mer, dans un fort militaire. Il est entré en fonctionnement en 1840 lors de la construction du port de Cherbourg. C'est une tour cylindrique en granit, haute de 20 mètres. Il porte un feu à éclats réguliers blancs et rouges et sa portée est de 24 milles. L optique de Fresnel est à 6 panneaux. L éclairage est assuré par une lampe halogène de 650 W. Ce phare est équipé d un signal sonore à détection automatique de brume. Depuis 1986, il est entièrement automatisé et télé contrôlé depuis la subdivision de Cherbourg. L énergie est fournie principalement par deux aérogénérateurs (éoliennes) alimentant un jeu de batteries. Pendant les périodes sans vent, un groupe électrogène prend le relais. Il ne se visite pas. Le phare du fort de l ouest de la digue centrale de la rade de Cherbourg (photo Ifremer / LERN) Les différents phares des côtes de Basse-Normandie Laboratoire Environnement Ressources de Normandie 3 2008
Le phare du Cap de la Hague Ce phare a été mis en fonctionnement en 1837. Sa construction est en maçonnerie de pierre de granit et comprend un soubassement cylindrique surmonté d une tour également cylindrique. L optique du phare de La Hague est du type lentille à 4 panneaux. Elle est équipée d une lampe de 250 W aux halogénures métalliques. Son éclat est fixe, de couleur rouge. Les travaux d automatisation ont commencé en juin 1989 et se sont terminés en janvier 1990. Depuis, il n y a plus de personnel à bord. Ce phare est entièrement télécontrôlé depuis le siège de la subdivision de Cherbourg. L énergie est fournie par des groupes électrogènes. Le phare du Cap de la Hague. (photo Ifremer / LERN) Le phare de Carteret Ce phare a été mis en fonctionnement en 1830. L optique de Fresnel est à 6 panneaux, elle est équipée de prismes de relèvement des faisceaux. L éclairage est assuré par une lampe halogène de 650 W. Ce phare a été construit sur la falaise du cap de Carteret. Il est constitué d une tour carrée en maçonnerie de pierres apparentes montée sur un bâtiment rectangulaire auquel est accolé, sur les faces nord et sud, le logement de l électromécanicien. Cet établissement a été entièrement automatisé en 1976 mais reste gardienné. Il est le centre de télé contrôle des feux du port de Diélette, Carteret, Port-bail, ainsi que le centre de contrôle des stations GPS différentiel. Les différents phares des côtes de Basse-Normandie 4
Le phare de Carteret (photo Ifermer / LERN) Le phare du Sénéquet Ce phare est constitué par une tourelle tronconique en moellon de 23, 60 m, érigée sur le rocher en 1857. L allumage de cet ouvrage a eu lieu en 1861. Différents combustibles ont été historiquement utilisés pour l éclairage de la lanterne jusqu en 1981, date de l électrification et de l automatisation de l ouvrage. Le feu est actuellement fourni par une lampe halogène de 180w. Ce feu est fixe à 3 éclats groupés. Il est équipé d aérogénérateur. Le Phare du Sénéquet (photo Ministère de la Culture) Les différents phares des côtes de Basse-Normandie 5
Le feu remarquable de la Pointe d Agon Le premier feu a été allumé en février 1856. Il s agissait d un feu fixe blanc sur une tourelle carrée en maçonnerie et corps de logis de 7m de hauteur. En 1936, une lampe à mèches Aladdin a été substituée à l'ancienne lampe. En 1939 a débuté l étude de la substitution du gaz propane à la lampe à mèche afin d'automatiser le phare mais les travaux ne sont pas exécutés à cause de la guerre. Le 24 avril 1942, l optique a été détruite. La tour a été exhaussée de 12m après la guerre. Actuellement, le feu, électrifié et automatisé, est à 2 occultations toutes les 6 secondes, avec deux secteurs blanc et rouge. La portée de ce phare est de 10 milles pour le secteur blanc et de 7 milles pour le secteur rouge. Le phare de la Pointe d Agon (photo Ifremer / LERN) Le Phare de Granville ou phare du Cap Lihou L'ingénieur Augustin Fresnel, inventeur des lentilles du même nom, a visité le site en 1825 lors de la décision de construction. Le feu a été allumé en 1828. La source énergétique a été modifiée en 1963. Ce phare a alors été alimenté à l'électricité. Parallèlement le bâtiment annexe a été construit pour abriter la salle des machines et le logement des gardiens. Ce phare est à une hauteur au dessus de la mer de 62,60 m alors que sa taille générale n est que de18 m. Il se compose d une tour cylindrique en granit gris formant groupe avec un sémaphore de la Marine et un pavillon servant de logement. L optique est à 4 panneaux au 1/6, elle est éclairée par une lampe halogène de 250W. Le feu est blanc à 4 éclats espacés de 15 secondes. Sa portée est de 23 milles Les différents phares des côtes de Basse-Normandie 6
Le Phare de Granville ou phare du Cap Lihou (photo Ifremer / LERN) Le Phare de Chausey La construction du phare de Chausey a été décidée en 1842 pour compléter le plan de signalisation de 1825 qui ne prévoyait que la création d'un seul phare, à Granville. Le phare a été allumé en 1848. Gravement endommagé pendant la guerre, en mars 1945, il n a été rallumé avec les mêmes caractéristiques qu en 1950. Ce phare a une hauteur au dessus de la mer de 37 m. Il est constitué par une tour carrée alignée à la façade arrière d' un bâtiment rectangulaire en pierre de taille de deux niveaux comportant des logements. L optique est en verre taillé à 4 panneaux. Elle est éclairée par une lampe halogène de 250w. Le feu est à éclat blancs de 5 secondes et a une portée de 23 milles. Le Phare de Chausey (photo Ministère de la Culture) Les différents phares des côtes de Basse-Normandie 7