Convention-cadre sur les changements climatiques



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Transcription:

NATIONS UNIES Convention-cadre sur les changements climatiques Distr. GÉNÉRALE FCCC/CP/2007/6/Add.1 14 mars 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS CONFÉRENCE DES PARTIES Rapport de la treizième session de la Conférence des Parties tenue à Bali du 3 au 15 décembre 2007 Addendum Deuxième partie: Mesures prises par la Conférence des Parties à sa treizième session TABLE DES MATIÈRES Décisions adoptées par la Conférence des Parties Décision Page 1/CP.13 Plan d action de Bali... 3 2/CP.13 3/CP.13 4/CP.13 5/CP.13 Réduction des émissions résultant du déboisement dans les pays en développement: démarches incitatives... 8 Mise au point et transfert de technologies dans le cadre de l Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique... 12 Mise au point et transfert de technologies dans le cadre de l Organe subsidiaire de mise en œuvre... 27 Quatrième rapport d évaluation du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat... 30 6/CP.13 Quatrième examen du mécanisme financier... 31 7/CP.13 Directives supplémentaires à l intention du Fonds pour l environnement mondial... 34 GE.08-60586 (F) 060508 070508

page 2 Décision Page 8/CP.13 Prolongation du mandat du Groupe d experts des pays les moins avancés... 37 9/CP.13 Programme de travail de New Delhi modifié relatif à l article 6 de la Convention... 38 10/CP.13 Compilations-synthèse des quatrièmes communications nationales... 45 11/CP.13 Établissement de rapports sur les systèmes mondiaux d observation pour l étude du climat... 46 12/CP.13 Exécution du budget et fonctions et activités du secrétariat... 47 13/CP.13 Budget-programme pour l exercice biennal 2008-2009... 49 14/CP.13 Date et lieu des quatorzième et quinzième sessions de la Conférence des Parties et calendrier des réunions des organes créés en application de la Convention... 60 Résolution 1/CP.13 Expression de gratitude au Gouvernement indonésien et aux habitants de la province de Bali... 62

page 3 Décision 1/CP.13 Plan d action de Bali La Conférence des Parties, Résolue à renforcer d urgence l application de la Convention afin d atteindre son objectif ultime dans le plein respect des principes qui y sont énoncés et des engagements pris en vertu de cet instrument, Réaffirmant que le développement économique et social et l élimination de la pauvreté sont des priorités planétaires, Réagissant aux conclusions du quatrième rapport d évaluation du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat selon lesquelles le réchauffement du système climatique est incontestable et tout retard dans la réduction des émissions réduit sensiblement les possibilités de parvenir à stabiliser les émissions à des niveaux inférieurs et accroît le risque d incidences plus graves des changements climatiques, Sachant qu il faudra fortement réduire les émissions mondiales en vue d atteindre l objectif ultime de la Convention et soulignant qu il est urgent 1 de faire face aux changements climatiques, comme l indique le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat dans son quatrième rapport d évaluation, 1. Décide de lancer un vaste processus pour permettre l application intégrale, effective et continue de la Convention par une action concertée à long terme, dès à présent, d ici à 2012 et au-delà, en vue de parvenir d un commun accord à un résultat et d adopter une décision à sa quinzième session, en réfléchissant notamment: a) À une vision commune de l action concertée à long terme, notamment à un objectif global à long terme de réduction des émissions, pour atteindre l objectif ultime de la Convention, conformément aux dispositions de cet instrument et aux principes qui y sont énoncés, en particulier le principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, et compte tenu des conditions sociales et économiques et des autres facteurs pertinents; b) À une action renforcée au niveau national/international pour l atténuation des changements climatiques, y compris, notamment, en envisageant: i) Des engagements ou des initiatives d atténuation appropriés au niveau national, mesurables, notifiables et vérifiables, y compris des objectifs chiffrés de limitation et de réduction des émissions, de la part de tous les pays parties développés, en veillant à ce que les efforts des uns et des autres soient comparables, compte tenu des différences existant dans la situation de chaque pays; ii) Des mesures d atténuation appropriées au niveau national de la part des pays en développement parties dans le cadre d un développement durable, soutenues et rendues possibles par des technologies, des moyens de financement et un renforcement des capacités, d une façon mesurable, notifiable et vérifiable; 1 Contribution du Groupe de travail III au quatrième rapport d évaluation du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat, résumé technique, p. 39 et 90, et chap. 13, p. 776, de la version anglaise.

page 4 iii) iv) Des démarches générales et des mesures d incitation positive pour tout ce qui concerne la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement; ainsi que le rôle de la préservation et de la gestion durable des forêts et du renforcement des stocks de carbone forestiers dans les pays en développement; Des démarches sectorielles et des mesures par secteur concertées en vue de renforcer l application de l alinéa c du paragraphe 1 de l article 4 de la Convention; v) Diverses démarches, y compris des possibilités de recourir aux marchés, pour améliorer le rapport coût-efficacité des mesures d atténuation et les promouvoir, en tenant compte du fait que les pays développés et les pays en développement se trouvent dans des situations différentes; vi) vii) Les conséquences économiques et sociales des mesures de riposte; Les moyens de renforcer le rôle de catalyseur de la Convention pour encourager les organismes multilatéraux, les secteurs public et privé et la société civile, en tirant parti des synergies entre les activités et processus, de façon à appuyer les efforts d atténuation de manière cohérente et intégrée; c) À une action renforcée pour l adaptation, y compris, notamment, en envisageant: i) Une coopération internationale pour appuyer la mise en œuvre d urgence de mesures d adaptation, notamment par des évaluations de la vulnérabilité, une hiérarchisation des mesures à prendre, des évaluations des besoins financiers, le renforcement des capacités et de stratégies de riposte, l intégration des mesures d adaptation dans les plans sectoriels et nationaux, des projets et des programmes spécifiques, des incitations à appliquer des mesures d atténuation et d autres moyens de permettre l instauration d un mode de développement résilient face aux changements climatiques et d atténuer la vulnérabilité de toutes les Parties, en tenant compte des besoins impérieux et pressants des pays en développement qui sont particulièrement exposés aux effets néfastes des changements climatiques, tout particulièrement les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, et en tenant compte en outre des besoins des pays d Afrique touchés par la sécheresse, la désertification et les inondations; ii) iii) iv) Des stratégies de gestion et de réduction des risques, notamment des mécanismes de mutualisation et de transfert des risques tels que les régimes d assurance; Des stratégies de réduction des effets des catastrophes et les moyens de faire face aux sinistres et dommages liés aux incidences des changements climatiques dans les pays en développement qui sont particulièrement exposés aux effets néfastes de ces changements; Une diversification économique pour renforcer la résilience; v) Les moyens de renforcer le rôle de catalyseur de la Convention pour encourager les organismes multilatéraux, les secteurs public et privé et la société civile, en tirant parti des synergies entre les activités et processus, de façon à appuyer les efforts d adaptation de manière cohérente et intégrée;

page 5 d) À une action renforcée dans le domaine de la mise au point et du transfert de technologies pour appuyer les mesures d atténuation et d adaptation, y compris, notamment, en envisageant: i) Des mécanismes efficaces et des moyens renforcés pour lever les obstacles et fournir des incitations financières et autres à une montée en puissance des activités de mise au point de technologies et de leur transfert vers les pays en développement parties dans le but de promouvoir l accès à des technologies écologiquement rationnelles d un coût abordable; ii) iii) iv) Les moyens d accélérer le déploiement, la diffusion et le transfert de technologies écologiquement rationnelles d un coût abordable; Une coopération pour la recherche et le développement de technologies existantes ou nouvelles et innovantes, y compris de solutions avantageuses sur toute la ligne; L efficacité des mécanismes et outils de coopération technologique dans des secteurs précis; e) À une action renforcée dans l apport de ressources financières et d investissements pour appuyer les mesures d atténuation et d adaptation et la coopération technologique, y compris, notamment, en envisageant: i) Un meilleur accès à des ressources financières suffisantes, prévisibles et durables et à un appui financier et technique, et la fourniture de ressources nouvelles et supplémentaires, y compris des fonds d origine publique et assortis de conditions de faveur pour les pays en développement parties; ii) iii) iv) Des mesures d incitation positive en faveur des pays en développement parties pour le renforcement de l application de stratégies d atténuation et de mesures d adaptation nationales; Des moyens novateurs de financement pour aider les pays en développement qui sont particulièrement exposés aux effets néfastes des changements climatiques à assumer les coûts de l adaptation; Des moyens d inciter à appliquer des mesures d adaptation fondées sur des politiques de développement durable; v) La mobilisation de financements et d investissements des secteurs public et privé, y compris des moyens de faciliter le choix d investissements inoffensifs du point de vue du client; vi) Un appui financier et technique au renforcement des capacités pour l évaluation des coûts de l adaptation dans les pays en développement, en particulier les plus vulnérables d entre eux, en vue d aider à déterminer leurs besoins financiers; 2. Décide que le processus se déroulera dans le cadre d un organe subsidiaire relevant de la Convention créé par la présente décision sous le nom de groupe de travail spécial sur l action concertée à long terme au titre de la Convention, qui achèvera ses travaux en 2009 et en présentera les résultats à la Conférence des Parties pour adoption à sa quinzième session;

page 6 3. Convient que le processus démarrera sans retard, que le groupe se réunira aussi souvent qu il est faisable et nécessaire pour mener à bien ses travaux, si possible à l occasion des sessions d autres organes créés en application de la Convention, et que ses sessions pourront être complétées, au besoin, par des ateliers et d autres activités; 4. Décide que la première session du groupe se tiendra aussi tôt que possible et au plus tard en avril 2008; 5. Décide que le Président et le Vice-Président du groupe seront l un, un membre représentant une Partie visée à l annexe I de la Convention (Partie visée à l annexe I) et l autre, un membre représentant une Partie non visée à l annexe I de la Convention (Partie non visée à l annexe I), les postes de président et de vice-président étant occupés chaque année alternativement par une Partie visée à l annexe I et par une Partie non visée à l annexe I; 6. Prend note du calendrier des réunions proposé qui figure dans l annexe de la présente décision; 7. Donne pour instruction au groupe d établir son programme de travail à sa première session de façon cohérente et intégrée; 8. Invite les Parties à communiquer au secrétariat, pour le 22 février 2008, leurs vues au sujet du programme de travail, en tenant compte des éléments visés plus haut au paragraphe 1, vues que le secrétariat rassemblera dans un document qui sera soumis à l examen du groupe à sa première réunion; 9. Prie le groupe de lui rendre compte à sa quatorzième session des progrès accomplis; 10. Convient de faire le point des progrès accomplis à sa quatorzième session, sur la base du rapport soumis par le groupe; 11. Convient que le processus mettra à profit, notamment, les meilleures informations scientifiques disponibles, les enseignements tirés de l application de la Convention et du Protocole de Kyoto, les processus engagés au titre de ces deux instruments, les apports des autres processus intergouvernementaux pertinents ainsi que les observations des milieux économiques, des chercheurs et de la société civile; 12. Fait observer que l organisation des travaux du groupe exigera un surcroît de ressources important pour assurer la participation des représentants des Parties pouvant prétendre à un financement à cet effet et pour fournir des services de conférence et un appui technique; 13. Prie très instamment les Parties en mesure de le faire de verser, afin de faciliter les travaux du groupe, des contributions au Fonds d affectation spéciale pour la participation au processus découlant de la Convention et au Fonds d affectation spéciale pour les activités complémentaires aux fins visées au paragraphe 12 ci-dessus et d apporter d autres formes d appui en nature, par exemple en accueillant une session du groupe.

page 7 ANNEXE Calendrier indicatif des réunions du Groupe de travail spécial sur l action concertée à long terme au titre de la Convention pour 2008 Session Dates Session 1 Mars/avril 2008 Session 2 Juin 2008, à l occasion de la vingt-huitième session des organes subsidiaires Session 3 Août/septembre 2008 Session 4 Décembre 2008, à l occasion de la quatorzième session de la Conférence des Parties 8 e séance plénière 14 et 15 décembre 2007

page 8 Décision 2/CP.13 Réduction des émissions résultant du déboisement dans les pays en développement: démarches incitatives La Conférence des Parties, Rappelant les dispositions pertinentes de la Convention, en particulier l article 2, les paragraphes 1, 3 et 4 de l article 3 ainsi que les alinéas a à d du paragraphe 1 et les paragraphes 3, 5 et 7 de l article 4, Sachant que les émissions résultant du déboisement contribuent aux émissions mondiales de gaz à effet de serre d origine anthropique, Sachant que la dégradation des forêts se traduit également par des émissions et qu il faut en tenir compte dans le cadre de la réduction des émissions résultant du déboisement, Reconnaissant que des initiatives et des mesures visant à réduire le déboisement et à conserver et préserver les stocks forestiers de carbone dans les pays en développement sont déjà en cours, Consciente de la complexité du problème, de la diversité des contextes nationaux et de la multiplicité des déterminants du déboisement et de la dégradation des forêts, Reconnaissant que de nouvelles mesures visant à réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement pourraient aider à atteindre l objectif ultime de la Convention, Affirmant qu il est urgent de prendre de nouvelles mesures adaptées pour réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement, Notant qu une réduction durable des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement nécessite des ressources stables et prévisibles, Reconnaissant que la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement peut avoir des retombées positives et servir des buts et objectifs d autres conventions et accord internationaux pertinents, Reconnaissant également qu il faudrait prendre en compte les besoins des populations locales et des communautés autochtones dans le cadre de l action engagée pour réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement, 1. Invite les Parties à renforcer et appuyer davantage, à titre volontaire, les initiatives en cours visant à réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts; 2. Encourage toutes les Parties qui sont en mesure de le faire à appuyer le renforcement des capacités, à apporter une assistance technique, à faciliter le transfert de technologies pour améliorer, entre autres, la collecte de données, l estimation des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts, la surveillance et l établissement de rapports, et à répondre aux besoins institutionnels des pays en développement pour leur permettre d estimer et de réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts; 3. Encourage en outre les Parties à étudier diverses mesures, à définir différentes options et à prendre des initiatives, notamment en organisant des activités de démonstration, pour s attaquer aux

page 9 déterminants du déboisement à l œuvre dans le contexte national qui est le leur, en vue de réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts et ainsi d accroître les stocks forestiers de carbone grâce à une gestion durable des forêts; 4. Encourage, sans préjudice des décisions qu elle pourra prendre dans l avenir, l application des directives indicatives prévues dans l annexe dont le but est d aider à entreprendre et évaluer toute la gamme des activités de démonstration; 5. Invite les Parties, en particulier les Parties visées à l annexe II de la Convention, à mobiliser des ressources pour appuyer des initiatives en rapport avec les mesures visées plus haut aux paragraphes 1 à 3; 6. Encourage l application des directives 1 pertinentes les plus récentes pour notifier les émissions de gaz à effet de serre résultant du déboisement, tout en rappelant que les Parties non visées à l annexe I de la Convention sont encouragées à appliquer le Guide des bonnes pratiques pour le secteur de l utilisation des terres, du changement d affectation des terres et de la foresterie 2 ; 7. Prie l Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique d entreprendre un programme de travail sur les questions méthodologiques liées à diverses démarches générales et mesures d incitation positive visant à réduire les émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement en prenant note des documents pertinents 3 ; celui-ci devrait, dans le cadre de ces travaux: a) Inviter les Parties à communiquer, pour le 21 mars 2008, leurs vues sur la marche à suivre pour traiter les questions méthodologiques en suspens, notamment celles concernant l évaluation des variations du couvert forestier ainsi que des stocks de carbone et des émissions de gaz à effet de serre correspondants, les variations supplémentaires à mettre à l actif d une gestion durable des forêts, la démonstration des réductions des émissions résultant du déboisement, y compris des niveaux de référence des émissions, l estimation et la démonstration des réductions des émissions résultant de la dégradation des forêts, les incidences des démarches mises en œuvre aux niveaux national et infranational, notamment le déplacement des émissions, les solutions envisageables pour évaluer l efficacité des mesures prises en application des paragraphes 1, 2, 3 et 5, et les critères d évaluation de ces mesures, afin que le secrétariat les rassemble dans un document de la série Misc qu il examinerait à sa vingt-huitième session; b) Prier le secrétariat, sous réserve de la disponibilité de financements supplémentaires, d organiser un atelier sur les questions méthodologiques répertoriées à l alinéa a du paragraphe 7 ci-dessus, avant sa vingt-neuvième session, et d établir un rapport sur les travaux de l atelier qu il examinerait à cette session; c) Promouvoir la mise au point de démarches méthodologiques, en tenant compte des résultats de l atelier visé à l alinéa b du paragraphe 7 ci-dessus à sa vingt-neuvième session; 1 Au moment de l élaboration de la présente décision, les directives les plus récentes pour l établissement des communications nationales des Parties non visées à l annexe I de la Convention étaient celles qui font l objet de la décision 17/CP.8. 2 Décision 13/CP.9. 3 FCCC/SBSTA//2006/10, FCCC/SBSTA//2007/3, FCCC/SBSTA//2007/Misc.2 et Add.1, FCCC/SBSTA//2007/Misc.14 et Add.1 à 3; et document de base établi pour l atelier sur la réduction des émissions résultant du déboisement organisé à Rome (Italie) du 30 août au 1 er septembre 2006, qui peut être consulté à l adresse suivante: http://unfccc.int/methods_and_science/lulucf/items/3757.php.

page 10 8. Prie l Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique de lui rendre compte à sa quatorzième session des résultats des travaux visés aux alinéas a à c du paragraphe 7 ci-dessus, en lui soumettant, éventuellement, des recommandations concernant les démarches méthodologiques possibles; 9. Invite les organisations concernées et les parties prenantes, sans préjudice des décisions qu elle pourra prendre dans l avenir au sujet de la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement, à appuyer des initiatives en rapport avec les paragraphes 1, 2, 3 et 5 ci-dessus et à en partager les résultats avec l Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique en faisant parvenir les informations correspondantes au secrétariat; 10. Prie le secrétariat d appuyer, sous réserve de la disponibilité de financements supplémentaires, les activités de toutes les Parties, en particulier des pays en développement, en rapport avec les paragraphes 3, 5, 7 et 9 ci-dessus, en ouvrant sur le Web un site pour la diffusion des informations soumises par les Parties, les organisations concernées et les parties prenantes; 11. Prend acte de la poursuite de l examen, en application de la décision 1/CP.13, des démarches générales et des mesures d incitation positive pour tout ce qui touche à la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement ainsi que du rôle de la conservation, de la gestion durable des forêts et des réserves de carbone des forêts dans les pays en développement; 12. Prend également acte du fait que les démarches générales et les mesures d incitation positives pour tout ce qui touche à la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts dans les pays en développement devraient tenir compte des efforts décrits au paragraphe 3 ci-dessus.

page 11 ANNEXE Directives indicatives 1. Les activités de démonstration devraient être entreprises avec l accord de la Partie hôte; 2. Les estimations des réductions ou des augmentations des émissions devraient reposer sur des résultats, être démontrables, transparentes et vérifiables et avoir été établies de façon cohérente au fil du temps; 3. L application des méthodes visées au paragraphe 6 de la présente décision est encouragée pour estimer les émissions et en suivre l évolution; 4. Les réductions des émissions résultant des activités de démonstration entreprises au niveau national devraient être évaluées sur la base des émissions nationales résultant du déboisement et de la dégradation des forêts; 5. Les activités de démonstration entreprises au niveau infranational devraient être évaluées dans le périmètre utilisé pour la démonstration, le déplacement des émissions qui en résulte devant être pris en compte; 6. Les réductions ou les augmentations des émissions résultant de l activité de démonstration devraient être déterminées sur la base des émissions antérieures, le contexte national étant pris en compte; 7. Les démarches infranationales 1, lorsque l on y a recourt, devraient représenter une première étape en vue de l adoption de démarches et de l établissement de niveaux de référence et d estimations à l échelon national; 8. Les activités de démonstration devraient être compatibles avec une gestion durable des forêts et tenir compte, notamment, des dispositions pertinentes du Forum des Nations Unies sur les forêts, de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et de la Convention sur la diversité biologique; 9. Les enseignements tirés de l exécution des activités devraient être communiqués et diffusés via le site Web 2 ; 10. Le rapport sur les activités de démonstration devrait comprendre une description des activités et des précisions sur leur efficacité; d autres informations pourraient également y être consignées; 11. Un examen par des experts indépendants est encouragé. 8 e séance plénière 14 et 15 décembre 2007 1 Activités exécutées à l intérieur des frontières nationales. 2 Ce site doit être ouvert par le secrétariat comme indiqué au paragraphe 10 de la présente décision.

page 12 Décision 3/CP.13 Mise au point et transfert de technologies dans le cadre de l Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique La Conférence des Parties, Rappelant le chapitre 34 du programme Action 21 et les dispositions pertinentes du programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d Action 21 concernant le transfert de technologies respectueuses de l environnement adoptées par l Assemblée générale des Nations Unies à sa dix-neuvième session extraordinaire, Rappelant les dispositions pertinentes de la Convention, et en particulier les paragraphes 1, 3, 5, 7, 8 et 9 de l article 4, l alinéa c du paragraphe 2 de l article 9, les paragraphes 1 et 5 de l article 11 et les paragraphes 3 et 4 de l article 12, Rappelant ses décisions 4/CP.7, 6/CP.10, 6/CP.11 et 3/CP.12, Se félicitant des progrès réalisés et des résultats obtenus depuis sa création par le Groupe d experts du transfert de technologie (GETT) en vue de promouvoir et de faciliter l application du cadre pour la mise en œuvre d actions judicieuses et efficaces propres à renforcer l application du paragraphe 5 de l article 4 de la Convention et les activités connexes, Notant la diversité des mesures importantes prises par les Parties, dans le cadre de la Convention ou non, ainsi que des partenariats qu elles ont constitués, qui contribuent au développement, au transfert et au déploiement d écotechnologies, y compris par le biais de programmes communs de recherche-développement, Notant avec satisfaction les progrès accomplis par les Parties visées à l annexe II de la Convention dans la constitution de partenariats novateurs en matière de financement, tels que le Fonds mondial pour la promotion de l efficacité énergétique et des énergies renouvelables et l Initiative pour l énergie de l Union européenne, Notant en outre les mesures prises par les Parties pour contribuer à répondre aux problèmes de financement des technologies par l intermédiaire de mécanismes tels que le Fonds pour l environnement mondial (FEM), le Fonds spécial pour les changements climatiques, le Fonds pour les pays les moins avancés, la Banque mondiale et l Initiative technologie et climat, Consciente qu il est indispensable d accélérer la mise au point, le déploiement et l adoption d écotechnologies par toutes les Parties, ainsi que la diffusion et le transfert de ces technologies, en particulier des pays développés vers les pays en développement, aussi bien pour atténuer les effets des changements climatiques que pour s y adapter, Soulignant que, pour être efficaces, les mesures destinées à faire face aux changements climatiques doivent être largement diversifiées et concerner notamment l adoption généralisée de technologies nouvelles ou existantes ainsi que la création de conditions propices, Reconnaissant qu une étroite collaboration entre pouvoirs publics, entreprises et chercheurs, en particulier dans le cadre de partenariats entre secteur public et secteur privé, peut stimuler la mise au point d une vaste gamme de technologies d atténuation et d adaptation et en réduire les coûts,

page 13 Reconnaissant en outre que, pour mettre au point immédiatement et d urgence des technologies, les déployer, les diffuser et les transférer aux pays en développement, des mesures adéquates s imposent, y compris le maintien par toutes les Parties, en particulier les Parties visées à l annexe I, de l accent mis sur l optimisation des conditions favorables, la facilitation de l accès aux informations sur les technologies et le renforcement des capacités, les recensements des besoins en matière de technologie et les modes de financement novateurs qui mobilisent les vastes ressources du secteur privé pour compléter les sources publiques de financement, le cas échéant, Reconnaissant en outre l importance d un arrangement institutionnel efficace, d un accès au financement et d indicateurs adéquats pour suivre la mise au point, le déploiement, la diffusion et le transfert d écotechnologies aux pays en développement et en évaluer l efficacité, 1. Reconnaît que les cinq thèmes énumérés dans le cadre pour la mise en œuvre d actions judicieuses et efficaces propres à renforcer l application du paragraphe 5 de l article 4 de la Convention (cadre pour le transfert de technologie) tel qu il est présenté dans l annexe à la décision 4/CP.7, de même que la structure, les définitions et l objet de ce cadre, continuent d offrir une base solide pour renforcer l application dudit paragraphe 5; 2. Adopte l ensemble de mesures, pour examen par le Groupe d experts du transfert de technologie lors de l élaboration de ses futurs programmes de travail, tel qu il est énoncé dans les recommandations qui visent à promouvoir l application du cadre pour le transfert de technologie et qui figurent dans l annexe I de la présente décision, et considère que ces activités compléteraient les mesures énoncées dans le cadre pour le transfert de technologie; 3. Décide de reconstituer le Groupe d experts du transfert de technologie pour cinq ans avec le mandat énoncé à l annexe II de la présente décision et d examiner, à sa dix-huitième session, les progrès réalisés concernant les travaux et le mandat de cet organe, y compris, selon qu il conviendra, son statut et sa prorogation; et décide que le Groupe d experts du transfert de technologie donnera des avis, selon qu il conviendra, aux organes subsidiaires; 4. Décide que le Groupe d experts du transfert de technologie sera l arrangement institutionnel efficace nécessaire dans le cadre de la Convention pour appuyer les actions menées et s intéressera en particulier, conformément au mandat visé au paragraphe 3 ci-dessus, aux besoins dans les domaines suivants: a) Appui financier approprié fourni en temps voulu conformément au paragraphe 5 de l article 4 de la Convention; b) Élaboration d indicateurs de résultats pour suivre et évaluer l efficacité; 5. Prie le Groupe d experts du transfert de technologie, agissant avec le concours du secrétariat, d engager des consultations avec les organisations internationales compétentes et de solliciter des informations au sujet de leurs capacités d appuyer certaines activités définies dans l ensemble de mesures figurant à l annexe I de la présente décision et de rendre compte de ses conclusions aux organes subsidiaires à leur vingt-neuvième session; 6. Invite chacune des organisations et initiatives internationales compétentes visées au paragraphe 5 ci-dessus à se concerter étroitement avec le Groupe d experts du transfert de technologie sur les activités pertinentes inscrites à son programme de travail;

page 14 7. Exhorte les Parties non visées à l annexe I de la Convention à utiliser le manuel du PNUD intitulé «Conducting Technology Needs Assessments for Climate Change» (Évaluer les besoins technologiques dans la perspective des changements climatiques) 1 lors de l évaluation de leurs besoins en matière de technologie; 8. Exhorte les Parties visées à l annexe II de la Convention ainsi que les organisations intergouvernementales, institutions financières internationales et autres partenariats et initiatives pertinents, notamment l Initiative technologie et climat, qui sont en mesure de le faire, à fournir un appui technique et financier aux Parties non visées à l annexe I et aux pays en transition pour les aider à recenser, à préciser et à satisfaire les besoins prioritaires en matière de technologie; 9. Prie le secrétariat de faciliter la mise en œuvre des mesures visant à renforcer l application du cadre pour le transfert de technologie qui est précisé dans l annexe I de la présente décision, et la réalisation des travaux du Groupe d experts du transfert de technologie en coopération avec les Parties, le Fonds pour l environnement mondial et d autres organismes internationaux, initiatives et mécanismes intergouvernementaux pertinents; 10. Prie le Fonds pour l environnement mondial, en tant qu entité chargée d assurer le fonctionnement du mécanisme financier de la Convention, d apporter un appui financier à l application du cadre pour le transfert de technologie tel qu il a été complété par l ensemble de mesures visé au paragraphe 2 plus haut. 1 http://ttclear.unfccc.int/ttclear/pdf/tna/undp/tna%20handbook_final%20version.pdf.

page 15 ANNEXE I Recommandations en vue de promouvoir l application du cadre pour la mise en œuvre d actions judicieuses et efficaces propres à renforcer l application du paragraphe 5 de l article 4 de la Convention 1 1. L objet des présentes recommandations est d indiquer les mesures à prendre en vue de promouvoir l application du cadre pour la mise en œuvre d actions judicieuses et efficaces propres à renforcer l application du paragraphe 5 de l article 4 de la Convention (ci-après dénommé le «cadre pour le transfert de technologie»), conformément à la décision 6/CP.10. 2. Ces recommandations ont été établies compte tenu: a) De l expérience et des enseignements tirés de l application du cadre pour le transfert de technologie depuis son adoption par la Conférence des Parties à sa septième session (décision 4/CP.7); b) Des progrès des travaux et des activités menés à bien depuis la création du Groupe d experts du transfert de technologie (GETT) en 2001, ainsi que des résultats de ses délibérations; c) Des activités en cours menées dans le domaine de la mise au point et du transfert de technologie par diverses organisations nationales, régionales et internationales, par les gouvernements et par le secteur privé, au sein de différentes instances; d) Du fait que les travaux visant à promouvoir l utilisation de technologies d atténuation et de technologies d adaptation aux changements climatiques comportent des activités intersectorielles et que leur exécution relève donc normalement de plusieurs domaines thématiques du cadre; e) De la nécessité d associer plus largement les Parties, les organisations internationales, le secteur privé (en particulier les entreprises et l industrie, ainsi que les milieux financiers), les technologues et d autres intéressés à l application du cadre; f) De la nécessité de trouver un équilibre entre les mesures stratégiques et les mesures opérationnelles. L action stratégique consiste à organiser des ateliers techniques et des réunions d experts aboutissant à l établissement de rapports, de documents techniques et d autres instruments relatifs à des questions particulières, qui fournissent des éléments techniques et des directives opérationnelles utiles aux Parties et à d autres utilisateurs. 3. La structure actuelle, les cinq domaines de travail thématiques, les définitions et les objectifs du cadre pour le transfert de technologie défini dans l annexe de la décision 4/CP.7 constituent toujours une base solide pour l application des dispositions du paragraphe 5 de l article 4 de la Convention. 4. La technologie étant un thème important des discussions sur la coopération future à long terme pour faire face aux changements climatiques en renforçant l application de la Convention, le calendrier suggéré pour la mise en œuvre des mesures exposées ci-après correspond à la période à moyen terme comprise entre 2007 et 2012 ou jusqu à la dix-huitième session de la Conférence des Parties (2012). Ces recommandations portent sur l action à moyen terme, en attendant les résultats du Dialogue pour une 1 Les recommandations présentées ici sont reproduites telles qu elles figurent à l annexe II du document FCCC/SBSTA/2006/5.

page 16 action concertée à long terme destinée à permettre de faire face aux changements climatiques par un renforcement de l application de la Convention (le «Dialogue»). 5. La mise en œuvre des recommandations présentées ci-après devrait être considérée comme une contribution aux actions propres à renforcer l application du paragraphe 5 de l article 4 de la Convention, qui sont exposées dans le cadre pour le transfert de technologie. 6. Les travaux menés dans chacun des principaux domaines thématiques ont pris une orientation plus concrète et devraient rester axés sur les résultats, l accent étant mis sur l action dans des secteurs et des régions spécifiques. Il est nécessaire de faire périodiquement le point de l application du cadre et d en évaluer l efficacité. 7. Le GETT a jugé que les Parties non visées à l annexe I de la Convention auraient besoin d un appui financier et technique pour donner suite aux recommandations ci-après. Lorsqu elles examineront ces recommandations, les Parties pourraient donc étudier les moyens de répondre à ce besoin. A. Détermination et évaluation des besoins en matière de technologie 8. La plupart des activités prévues au paragraphe 7 du cadre pour le transfert de technologie, qui relèvent du thème «Détermination et évaluation des besoins en matière de technologie», ont été menées à bien ainsi qu il est indiqué dans le corps du document FCCC/SBSTA/2006/INF.4 (par. 16 à 21). Compte tenu des leçons tirées de leur exécution, il est recommandé, en vue de renforcer l action dans ce domaine: a) D encourager les Parties non visées à l annexe I qui n ont pas encore entrepris ou achevé leur évaluation des besoins technologiques à le faire dans les meilleurs délais et à communiquer leur rapport d évaluation au secrétariat pour qu il l affiche sur le site du mécanisme d échange d informations techniques de la Convention (TT:CLEAR); b) D encourager les Parties non visées à l annexe I à fournir des renseignements actualisés sur leurs besoins technologiques dans leur deuxième communication nationale et dans d autres rapports nationaux, et à les communiquer au secrétariat; c) De demander au secrétariat d établir un rapport (ou des rapports) faisant la synthèse des renseignements mentionnés aux alinéas a et b ci-dessus, pour examen par l Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA); d) De demander au Fonds pour l environnement mondial (FEM) et à ses agents d exécution, à d autres organisations intergouvernementales, aux institutions financières internationales, à l Initiative technologie et climat (ITC) et aux Parties qui sont en mesure de le faire de contribuer au renforcement des capacités des Parties non visées à l annexe I pour les aider à évaluer leurs besoins technologiques, à faire rapport à ce sujet et à tirer parti de leur évaluation; e) De demander, au plus tard en 2009: i) Au secrétariat, agissant en collaboration avec le GETT, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations Unies pour l environnement (PNUE) et l ITC, de mettre à jour le manuel d évaluation des besoins technologiques avant la vingt-huitième session du SBSTA, en tenant compte des leçons de l expérience qui sont décrites dans son rapport de synthèse sur les besoins technologiques 2 et en renvoyant aux travaux sur les modes de financement novateurs et les techniques d adaptation, et de le diffuser largement aux Parties par 2 FCCC/SBSTA/2006/INF.1.

page 17 l intermédiaire de TT:CLEAR et par d autres moyens, dans différentes langues officielles de l ONU; ii) Au GETT, d établir avec l assistance du secrétariat un rapport sur les bonnes pratiques pour l évaluation des besoins technologiques en collaboration avec le PNUD, le PNUE et l ITC, pour examen par le SBSTA, et de le diffuser aux intéressés; f) De publier les résultats des évaluations des besoins technologiques ainsi que les leçons tirées de l expérience dans ce domaine et de les diffuser aux niveaux national et international par l intermédiaire du réseau de centres d information technologique et au moyen d ateliers organisés par le secrétariat en collaboration avec les organisations et initiatives internationales pertinentes; g) De demander au secrétariat de faire régulièrement le point sur la suite donnée aux évaluations des besoins technologiques, en indiquant notamment les expériences fructueuses, pour examen par le SBSTA à ses sessions ultérieures, selon qu il conviendra; h) D inviter le GETT à coopérer étroitement avec les autres groupes d experts constitués en application de la Convention, en particulier le Groupe consultatif d experts des communications nationales des Parties non visées à l annexe I de la Convention (GCE), en vue de coordonner les activités relatives aux évaluations des besoins technologiques et aux communications nationales. 9. Les principaux acteurs dans ce domaine sont les Parties, le GETT, le secrétariat, le FEM et ses agents de réalisation et l ITC, en collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux compétents. B. Information technologique 10. Les activités prévues dans le cadre pour le transfert de technologie ont été en grande partie menées à bien, ainsi qu il est indiqué dans le corps du document FCCC/SBSTA/2006/INF.4 (par. 27 à 34). Compte tenu des leçons tirées de leur exécution, il est recommandé, en vue de renforcer l action dans ce domaine: a) De maintenir en place, d actualiser et d étoffer TT:CLEAR en tenant compte des conclusions formulées par le SBSTA à sa vingtième session ainsi que des résultats d enquêtes faites auprès des utilisateurs; b) De développer les activités de promotion du secrétariat afin d amener un plus grand nombre de pays en développement parties à utiliser TT:CLEAR; c) De promouvoir l échange de données d expérience entre les experts nationaux et régionaux participant au projet pilote concernant le réseau TT:CLEAR, en organisant des réunions d experts; d) D utiliser TT:CLEAR et le réseau de centres technologiques constitué dans le cadre du programme pilote pour échanger des données sur les technologies d adaptation et pour renforcer les capacités de façon à répondre aux besoins d information technologique des groupes et des pays vulnérables; e) D encourager l établissement de liens entre TT:CLEAR et les fournisseurs d informations techniques, y compris le secteur privé, dans le cadre du transfert de technologie; f) D encourager le secrétariat à organiser des programmes et des ateliers de formation en collaboration avec le GETT et avec les organisations nationales, régionales et internationales compétentes, pour aider les experts à créer des bases de données technologiques nationales;

page 18 g) D encourager les Parties à fournir dans leurs communications nationales davantage de renseignements sur leurs activités de transfert de technologie. 11. Les principaux acteurs dans ce domaine sont le secrétariat, les Parties et leurs centres technologiques nationaux et régionaux, les organisations internationales compétentes et le secteur privé. C. Création d un environnement propice au transfert de technologie 12. Compte tenu des leçons tirées de l exécution des activités prévues, il est recommandé, en vue de renforcer l action dans ce domaine: a) De faire des études techniques sur les obstacles rencontrés, sur les bonnes pratiques et sur les mesures à prendre pour créer des conditions plus propices qui accélèrent la mise au point et le transfert de technologies écologiquement rationnelles, aux niveaux national et international. Ces études devraient porter sur les questions commerciales connexes, la mise au point de technologies (y compris de technologies endogènes), ainsi que sur les facteurs d incitation et de dissuasion technologiques et commerciaux, pour examen par le SBSTA; b) D encourager les Parties à ne pas suivre dans le domaine du commerce et des droits de propriété intellectuelle une politique qui limite le transfert de technologie; c) D encourager les Parties à diffuser par l intermédiaire de TT:CLEAR et par d autres moyens des renseignements sur les activités de recherche-développement (R-D) en cours et prévues qui sont financées par des fonds publics, lorsque les Parties non visées à l annexe I ont la possibilité d y participer, en indiquant les conditions de cette participation et les mesures à prendre pour établir une telle relation de collaboration; d) De coopérer étroitement avec des partenariats publics ou privés axés sur l établissement de conditions plus propices pour accélérer la mise au point et le transfert de technologies écologiquement rationnelles, qui ont été établis dans le cadre de processus comme le Sommet mondial pour le développement durable, le Groupe des huit et d autres initiatives (Renewable Energy and Energy Efficiency Partnership, Coalition de Johannesburg pour les énergies renouvelables, Carbon Sequestration Leadership Forum, ITC et autres accords d exécution de l Agence internationale de l énergie); e) D encourager les Parties à intégrer l objectif du transfert de technologie dans leurs politiques nationales et à renforcer l interaction entre les pouvoirs publics et le secteur privé. 13. Les principaux acteurs dans ce domaine sont les Parties, le secrétariat, les organisations et les initiatives internationales pertinentes et le secteur privé. D. Renforcement des capacités en vue du transfert de technologie 14. Des activités ayant trait au renforcement des capacités sont également mentionnées dans d autres sections des présentes recommandations. Compte tenu des leçons tirées de leur exécution, il est en outre recommandé, en vue de renforcer l action dans ce domaine: a) D encourager les Parties, les organisations intergouvernementales et d autres institutions et initiatives à appuyer les activités de renforcement des capacités propres à promouvoir le transfert de technologie aux niveaux régional et national, qui visent à répondre aux besoins prioritaires de renforcement des capacités recensés par les Parties non visées à l annexe I dans leurs évaluations des besoins technologiques, leurs communications nationales et d autres rapports nationaux;

page 19 b) De prévoir l établissement, par le secrétariat, de rapports périodiques contenant des informations sur les besoins de renforcement des capacités à satisfaire pour la mise au point, le déploiement, l application et le transfert de technologie, à partir de toutes les sources d information pertinentes telles que les communications nationales des Parties non visées à l annexe I, les rapports sur les évaluations des besoins technologiques et les auto-évaluations des capacités nationales bénéficiant de l appui du FEM, pour examen par le SBSTA. Ces rapports périodiques pourraient, dans la mesure du possible, déterminer les aspects essentiels d un renforcement efficace des capacités aux fins de la mise au point et du transfert de technologie tant pour atténuer les changements climatiques que pour s y adapter; c) De développer la communication et les efforts d information sur les activités de transfert de technologie sous les auspices du GETT et dans le cadre de ses travaux, en créant des centres d apprentissage (outils et méthodes) et des foires aux partenariats (perspectives) en marge des sessions des organes subsidiaires et des réunions parallèles; d) D encourager les Parties, les organisations intergouvernementales et d autres institutions et initiatives à prendre les mesures suivantes: assurer une formation à la gestion et à l application des technologies relatives aux changements climatiques; créer des organisations et institutions compétentes dans les pays en développement et/ou les développer, selon le cas, pour renforcer les capacités aux fins du transfert de technologie; mettre sur pied des programmes de formation, d échange d experts, de bourses et de coopération en matière de recherche au sein des institutions nationales et régionales compétentes des pays en développement et/ou les renforcer en vue du transfert de technologies écologiquement rationnelles; et organiser des séminaires/activités de formation/ateliers sur le renforcement des capacités en vue de l adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. 15. Les principaux acteurs dans ce domaine sont les Parties, le GETT, le secrétariat, le FEM et ses agents de réalisation, ainsi que les organisations et initiatives internationales pertinentes. E. Mécanismes de transfert de technologie 16. Les recommandations ci-après s inspirent de travaux entrepris par le secrétariat et le GETT dans différents domaines en vue de favoriser la mise en place du cadre pour le transfert de technologie. 1. Formules novatrices envisageables pour financer la mise au point et le transfert de technologie 17. Les mesures recommandées dans ce domaine sont les suivantes: a) Inviter les organisations et initiatives internationales pertinentes, telles que l ITC, à fournir, en collaboration avec le GETT et le secrétariat, un appui technique dans le cadre de programmes d accompagnement personnalisé et de formation à l intention des promoteurs de projet des pays en développement et des pays en transition en vue de transformer les idées de projet issues des évaluations des besoins technologiques en propositions de projet qui répondent aux normes des bailleurs de fonds internationaux; b) Diffuser le nouveau guide pratique de la Convention sur l élaboration de propositions de financement de projets et leur présentation aux Parties et aux praticiens des pays en développement, et en encourager l utilisation dans l activité mentionnée à l alinéa a du paragraphe 14 ci-dessus; afficher ce guide dans le système TT:CLEAR aux fins de téléenseignement et pour qu il puisse être utilisé dans d autres programmes de formation; c) Demander au GETT de faire connaître les expériences concluantes de financement de projets de transfert de technologie sur les marchés émergents faisant intervenir le secteur privé, notamment les

page 20 fonds pour le carbone et les investisseurs soucieux de la responsabilité sociale des entreprises et pratiquant le «triple bilan» 3 ; d) Encourager les Parties à créer un environnement propice aux investissements du secteur privé en offrant des incitations telles qu un plus large accès aux sources multilatérales et autres sources de subventions ciblées «intelligentes» susceptibles de déclencher un cofinancement par le secteur privé; e) Encourager les Parties à transposer à grande échelle et/ou élaborer des mécanismes et instruments novateurs de financement public-privé plus accessibles aux promoteurs de projet et d entreprise des pays en développement qui jouent un rôle dans le transfert, la mise au point et/ou le déploiement de technologies écologiquement rationnelles, en s attachant en particulier à: i) Accroître le pouvoir multiplicateur des fonds publics de façon à exploiter les capitaux du secteur privé; ii) iii) iv) Développer les formules permettant de partager et d atténuer les risques et de grouper des projets de faible ampleur, de façon à rapprocher les investisseurs privilégiant les projets d infrastructure de grande ampleur et les promoteurs de projet et d entreprise de faible ampleur; Prendre en compte le rôle que les petites et moyennes entreprises, notamment les coentreprises, peuvent jouer dans le transfert, le déploiement et la mise au point de technologies écologiquement rationnelles; Prévoir des formules d assistance technique intégrée pour aider à mettre au point, à gérer et à faire fonctionner des projets et des entreprises ayant trait aux technologies écologiquement rationnelles; v) Promouvoir les travaux de recherche-développement inspirés par les entreprises, l innovation et l abaissement des coûts; f) Renforcer le dialogue entre les pouvoirs publics et les milieux professionnels pour encourager les échanges de vues entre les ministères concernés des pays bénéficiaires et les organisations du secteur privé de façon à améliorer les conditions d investissement pour les technologies sans incidence sur le climat; g) Dans le cas du GETT, présenter régulièrement des rapports sur la mise en œuvre des mécanismes prévus dans le présent document en vue de recommander de nouvelles approches susceptibles de favoriser encore davantage le transfert de technologie. 18. Les principaux acteurs dans ce domaine sont les Parties, le GETT, le secrétariat, le FEM et ses agents de réalisation, les organismes de financement publics et privés, les organisations et initiatives internationales pertinentes et le secteur privé. 3 Mesure la viabilité économique, sociale et environnementale d un projet.