RÈGLEMENT NUMÉRO 319 SECTION I INTERPRÉTATION

Documents pareils
VILLE DE QUÉBEC RÈGLEMENT R.V.Q. 416 RÈGLEMENT SUR LA QUANTITÉ ET LA QUALITÉ DES EAUX USÉES

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

Décrets, arrêtés, circulaires

Demande chimique en oxygène

RÈGLEMENT # RELATIF AUX BRANCHEMENTS À L'ÉGOUT ET À L AQUEDUC

LE MAIRE ET LES BOUES D ÉPURATION ANNEXES

ECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey

P R É F E C T U R E D E L A S E I N E - M A R I T I M E DIRECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires

VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson

Règlement no. 107 concernant les systèmes d alarme. Règlement 107 adopté le 9 novembre 1998

RÈGLEMENT 569. Et résolu à l unanimité des conseillers présents que le règlement suivant soit adopté :

MEMOIRE TECHNIQUE & METHODOLOGIQUE

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs,

MUNICIPALITÉ DE SAINTE-BARBE RÈGLEMENT NUMÉRO SUR LES BRANCHEMENTS D'ÉGOUT ET D AQUEDUC CODIFICATION ADMINISTRATIVE

PLAN DE PREVENTION Décret du 20/02/92

RÈGLEMENT Règlement modifiant le règlement 90 relatif à l'assainissement de l'air


Liste des maladies professionnelles de l OIT. (révisée en 2010)

Pour améliorer la qualité Objectif esthétique pour l eau potable 1 mg/l

Région du lac de Gras

MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DE-LA-PAIX RÈGLEMENT NUMÉRO : SQ AVIS DE MOTION : 8 JANVIER 2007 ADOPTÉ LE : 5 FÉVRIER 2007

Dans le présent règlement, les mots suivants signifient :

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

ACCREDITATION CERTIFICATE. N rév. 5. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI : 2005 Fulfils the requirements of the standard

RÈGLEMENT NUMÉRO Règlement concernant les systèmes d alarme

Rapport technique VEMat

CANADA PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINT-ÉPIPHANE

Règlement n o 5.2 concernant les normes de comportement sur le réseau de trains de banlieue

Bulletin du Programme des permis de réseaux municipaux d'eau potable

RÈGLEMENT NUMÉRO

Information System on International Labour Standards

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINT-CYRILLE-DE-WENDOVER. Règlement sur les système d'alarme

OUVERTURE DE LA SÉANCE ET CONSTAT DU QUORUM ADOPTÉ

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Détermination des métaux : méthode par spectrométrie de masse à source ionisante au plasma d argon

RÈGLEMENT CO SUR L UTILISATION DE L EAU POTABLE CHAPITRE I DÉFINITIONS

DESJARDINS SÉCURITÉ FINANCIÈRE, COMPAGNIE D ASSURANCE VIE, est partie à une entente avec la Ville aux fins de gérer le régime de retraite établi;

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Direction des Services Techniques

Quantification et Gestion des Effluents Non Domestiques (END) sur la commune de POLIGNY.

Centre d expertise en analyse environnementale du Québec GRILLE D ÉVALUATION SYSTÈME DE MANAGEMENT

Est-elle bonne à boire?

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

Les Produits MURPHCO Ltée


AVERTISSEMENT. Cette codification intègre les modifications apportées au règlement 386 de l ex-ville de La Baie.

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

RÈGLEMENTS DU CONSEIL DE LA VILLE DE SCOTSTOWN

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ D'AUDET COMTÉ DE MÉGANTIC COMPTON. M. Jean-Marc Grondin Mme Nathalie Grégoire M. Steve Vallerand M.

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

PROVINCE DE QUÉBEC COMTÉ LAC ST-JEAN VILLE DE MÉTABETCHOUAN-LAC-À-LA-CROIX

Vulcano Pièges Fourmis

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement :

INSTRUCTION TECHNIQUE RELATIVE AUX RESEAUX D ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATIONS

ATTENDU QU un montant de $ est à pourvoir pour l année 2015, par l ensemble des contribuables de la Municipalité pour la solidarité sociale;

Le secrétaire-trésorier Monsieur François Fréchette et la secrétaire-trésorière adjointe Marie-Céline Corbeil sont également présents.

RÈGLEMENT Richard Rheault, Sylvain Beaudoin, Yolande St-Amant et Jean-Félipe Nadeau.

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

2 un contrat pour l'exécution de travaux; 3 un contrat pour la fourniture de matériel ou de matériaux;

EN AMONT DE LA DÉLÉGATION ACCUEIL ET FORMATION GÉNÉRALE À LA SÉCURITÉ FORMATION AU POSTE DE TRAVAIL

RÈGLEMENT SUR LES SYSTÈMES D ALARME

Une solution parfaitement adaptée

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau

que ce conseil ordonne et statue par le présent règlement portant le numéro ce qui suit, à savoir:

PLOMBIER. Liste des domaines étudiés Listes des produits Liste des produits avec nom d usage

Le nouveau système de surveillance continue des émissions atmosphériques

Règlementation municipale en matière d alarmes

Système de gestion d une citerne de récupération des eaux de pluies

LA SÉANCE DÉBUTE EN L ABSENCE DU MAIRE, MONSIEUR MICHEL PLOURDE, LEQUEL A AVISÉ LE CONSEIL QU IL SERAIT EN RETARD À LA RÉUNION.

2 Pour les puits de lumière :

RAPPORT ANNUEL Réseaux d eau potable Règlement de l Ontario 170/03. Table 1Information du système d eau potable

ATTENDU QUE la Ville de Richmond souhaite développer et promouvoir le développement résidentiel dans la ville de Richmond;

RÈGLEMENT Relatif à l établissement des terrasses extérieures sur le domaine public au centre-ville

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

RÈGLEMENT CONCERNANT LES ALARMES

Indicateurs de ph Tests qualitatifs Tests semi-quantitatifs. Tests rapides pour plus de 40 substances MACHEREY-NAGEL

Se référant à la décision V/24 sur la classification des déchets et la définition de leurs caractéristiques de danger,

inspection, nettoyage et désinfection

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ RÉGIONALE DE COMTÉ DE L ASSOMPTION RÈGLEMENT NUMÉRO 159

SÉANCE ORDINAIRE DU 3 FÉVRIER 2014

SOFTSOAP LIQUID HAND SOAP PUMP SEA MINERAL / SAVON HYDRATATANT POUR LES MAINS POMPE MINERAL MARIN

Est aussi présent, Monsieur Patrick Côté, directeur général & secrétaire-trésorier. 1. OUVERTURE DE L ASSEMBLÉE PAR UNE PRIÈRE

Programme de certification

HISTORIQUE et EXPLOITATION DETRIVAL I. ISDI et déchets d amiante lié à des matériaux inertes (amiante ciment) Commune de VIGNOC 35

2.1 Tarifs Délibérations Facture d eau type pour une consommation de 120 m³ Recettes d exploitation...

RÈGLEMENT NUMÉRO:

VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ

RÈGLEMENT NO 1586 RÈGLEMENT NO 1586 ÉTABLISSANT UN PROGRAMME DE REVITALISATION POUR L ANNÉE 2013

Transcription:

Canada Province de Québec MRC des Appalaches RÈGLEMENT NUMÉRO 319 RÈGLEMENT RELATIF AUX REJETS DANS LES RÉSEAUX D'ÉGOUTS. EN CONSÉQUENCE, il est proposé par M. Alexandre Malette et appuyé par M. Rhéol Bissonnette et résolu à l unanimité des conseillers que le RÈGLEMENT NUMÉRO 319 est et soit adopté et que le Conseil ordonne et statue par ce règlement ce qui suit : SECTION I ARTICLE 1 INTERPRÉTATION DÉFINITIONS Dans le présent règlement, à moins que le contexte n'indique un sens différent, les expressions et mots suivants signifient ou désignent : a) «demande biochimique en oxygène 5 jours (DBO 5 )» : la quantité d'oxygène exprimée en mg/l utilisée par l'oxydation biochimique de la matière organique pendant une période de cinq (5) jours à une température de 20 C; b) «eaux usées domestiques» : eaux contaminées par l'usage domestique; c) «eaux de procédé» : eaux contaminées par une activité industrielle; d) «eaux de refroidissement» : eaux utilisées pour refroidir une substance et/ou de l'équipement; e) «matière en suspension» : toute substance qui peut être retenue sur un filtre de fibre de verre équivalent à un papier filtre Reeve Angel N o 934 AH; f) «point de contrôle» : endroit où l'on prélève des échantillons et où l'on effectue des mesures physiques (ph, débit, température, etc.) pour fins d'application du présent règlement; g) «réseau d'égout unitaire» : un système d'égout conçu pour recevoir les eaux usées domestiques, les eaux de procédé et les eaux résultant de précipitation; h) «réseau d'égout pluvial» : un système d'égout conçu pour recevoir les eaux résultant de précipitation dont la qualité est conforme aux normes établies à l'article 7 du présent règlement; i) «réseau d'égout domestique» : un système d'égout conçu pour recevoir les eaux usées domestiques et les eaux de procédé. ARTICLE 2 OBJET Le présent règlement a pour but de régir les rejets dans les réseaux d'égout pluvial, domestique ou unitaire exploités par la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds ainsi que dans de tels réseaux d'égout exploités par une personne détenant le permis d'exploitation visé à l'article 32.1 de la Loi sur la qualité de l'environnement (Lois refondues du Québec, chapitre Q-2) et situés sur le territoire de ladite municipalité.

ARTICLE 3 CHAMP D'APPLICATION Le présent règlement s'applique à : a) tout nouvel établissement construit ou dont les opérations débutent après la date d'entrée en vigueur de ce règlement; b) tous les établissements existants à compter de la date de la mise en opération de la station d'épuration municipale, à l'exception des articles 6 d, 6 e, 6 j et 6 k qui s'appliquent à compter de son adoption. ARTICLE 4 SÉGRÉGATION DES EAUX Dans le cas d'un territoire pourvu d'égouts séparatifs, les eaux de surface ou d'orage, les eaux provenant du drainage des toits, les eaux provenant du drainage de fondations ainsi que les eaux de refroidissement doivent être rejetées au réseau d'égout pluvial à la condition que la qualité de ces eaux soit conforme aux normes établies à l'article 7. Certaines eaux de procédé dont la qualité est conforme aux normes établies à l'article 7, pourront être déversées au réseau d'égout pluvial après autorisation écrite du ministère de l'environnement. Aux fins du présent article, le réseau d'égout pluvial, en tout ou en partie, peut être remplacé par un fossé de drainage. Dans le cas d'un territoire pourvu d'un réseau unitaire, les eaux de refroidissement devront être recirculées et seule la purge du système de recirculation pourra être déversée au réseau unitaire. ARTICLE 5 CONTRÔLE DES EAUX Toute conduite qui évacue une eau de procédé dans un réseau d'égout unitaire, domestique ou pluvial, doit être pourvue d'un regard d'au moins 900 mm de diamètre afin de permettre la vérification du débit et les caractéristiques de ces eaux. Toute conduite qui évacue une eau de refroidissement dans un réseau d'égout pluvial doit être pourvue d'un regard permettant l'échantillonnage de ces eaux. Aux fins du présent règlement, ces regards constituent les points de contrôle de ces eaux. SECTION II REJETS ARTICLE 6 EFFLUENTS DANS LES RÉSEAUX D'ÉGOUT UNITAIRE ET DOMESTIQUE Il est interdit, en tout temps, de rejeter ou de permettre le rejet dans les réseaux d'égout unitaire ou domestique : a) des liquides ou vapeur dont la température est supérieure à 65 C (150 F); b) des liquides dont le ph est inférieur à 6 ou supérieur à 9,5 ou des liquides qui, de par leur nature, produiront dans les conduites d'égouts un ph inférieur à 6 ou supérieur à 9,5 après dilution; c) des liquides contenant plus de 30 mg/l d'huiles, de graisses et de goudrons d'origine minérale; d) de l'essence, du benzène, du naphte, de l'acétone, des solvants et autres matières explosives ou inflammables; e) de la cendre, du sable, de la terre, de la paille, du cambouis, des résidus métalliques, de la colle, du verre, des pigments, des torchons, des serviettes, des contenants de rebut, des déchets de volailles ou

d'animaux, de la laine ou de la fourrure, de la sciure de bois, des copeaux de bois et autres matières susceptibles d'obstruer l'écoulement des eaux ou de nuire au fonctionnement propre de chacune des parties d'un réseau d'égout et de l'usine de traitement des eaux usées; f) des liquides autres que ceux provenant d'une usine d'équarrissage et/ou fondoir contenant plus de 150 mg/l de matières grasses et d'huiles d'origine animale ou végétale; g) des liquides provenant d'une usine d'équarrissage et/ou fondoir contenant plus de 100 mg/l de matières grasses et d'huiles d'origine animale ou végétale; h) des liquides contenant des matières en concentration maximale instantanée supérieure aux valeurs énumérées ci-dessous : d e s l i q u i d e s - composés phénoliques : 1,0 mg/l - cyanures totaux (exprimés en HCN) : 2 mg/l - sulfures totaux (exprimés en H 2 S) : 5 mg/l - cuivre total : 5 mg/l - cadmium total : 2 mg/l - chrome total : 5 mg/l - nickel total : 5 mg/l - mercure total : 0,05 mg/l - zinc total : 10 mg/l - plomb total : 2 mg/l - arsenic total : 1 mg/l - phospore total : 100 mg/l i) des liquides dont les concentrations en cuivre, cadmium, chrome, nickel, zinc, plomb et arsenic respectent les limites énumérées en 6 h) mais dont la somme des concentrations de ces métaux excède 10 mg/l; j) du sulfure d'hydrogène, du sulfure de carbone, de l'ammoniac, du trichloréothylène, de l'anhydride sulfureux, du formaldehyde, du chlore, de la pyridine ou autres matières du même genre, en quantité telle qu'une odeur incommodante s'en dégage en quelqu'endroit que ce soit du réseau; k) tout produit radioactif; l) toute matière mentionnée aux paragraphes c, f, g et h du présent article même lorsque cette matière n'est pas contenue dans un liquide; m) toute substance telle qu'antibiotique, médicament, biocide ou autre en concentration telle qu'elle peut avoir un impact négatif sur le traitement ou le milieu récepteur; n) des microorganismes pathogènes ou des substances qui en contiennent. Le présent alinéa s'applique aux établissements tels que laboratoires et industries pharmaceutiques manipulant de tels microorganismes. ARTICLE 7 EFFLUENTS DANS LES RÉSEAUX D'ÉGOUT PLUVIAL L'article 6 s'applique aux rejets dans les réseaux d'égout pluvial à l'exception des paragraphes c, f, g, h et i. En outre, il est interdit, en tout temps, de rejeter ou de permettre le rejet dans les réseaux d'égout pluvial : a) des liquides dont la teneur en matières en suspension est supérieure à 30 mg/l ou qui contiennent des matières susceptibles d'être retenues par un tamis dont les mailles sont des carrés d'un quart de pouce de côté;

b) des liquides dont la demande biochimique en oxygène 5 jours (DBO 5 ) est supérieure à 15 mg/l; c) des liquides dont la couleur vraie est supérieure à 15 unités après avoir ajouté quatre (4) parties d'eau distillée à une partie de cette eau; d) des liquides qui contiennent les matières suivantes en concentration maximale instantanée supérieure aux valeurs énumérées ci-dessous : 1- composés phénoliques : 0,020 mg/l 2- cyanures totaux (exprimés en HCN) : 0,1 mg/l 3- sulfures totaux (exprimés en H 2 S) : 2 mg/l 4- cadmium total : 0,1 mg/l 5- chrome total : 1 mg/l 6- cuivre total : 1 mg/l 7- nickel total : 1 mg/l 8- zinc total : 1 mg/l 9- plomb total : 0,1 mg/l 10- mercure total : 0,001 mg/l 11- fer total : 17 mg/l 12- arsenic total : 1 mg/l 13- sulfates exprimés en SO 4 : 1 500 mg/l 14- chlorures exprimés en Cl : 1 500 mg/l 15- phospore total : 1 mg/l e) des liquides contenant plus de 15 mg/l d'huiles et de graisses d'origine minérale, animale ou végétale; f) des eaux qui contiennent plus de 2 400 bactéries coliformes par 100 ml de solution ou plus de 400 coliformes fécaux par 100 ml de solution; g) toute matière mentionnée aux paragraphes c, f et g de l'article 6, toute matière mentionnée au paragraphe d du présent article, toute matière colorante et toute matière solide susceptible d'être retenue par un tamis dont les mailles sont des carrés de 6 mm (1/4 de pouce) de côté, même lorsque cette matière n'est pas contenue dans un liquide. Les normes énoncées aux paragraphes a, b, c et f du présent article ne s'appliquent pas dans le cas où ces normes sont déjà dépassées dans l'eau d'alimentation, en autant que les eaux rejetées n'excèdent pas la contamination de l'eau d'alimentation. ARTICLE 8 INTERDICTION DE DILUER Il est interdit de diluer un effluent avant le point de contrôle des eaux. L'addition d'une eau de refroidissement ou d'une eau non-contaminée à une eau de procédé constitue une dilution au sens du présent article. ARTICLE 9 MÉTHODE DE CONTRÔLE ET D'ANALYSE Les échantillons utilisés pour les fins d'application de ce règlement doivent être analysés selon les méthodes normalisées décrites dans la plus récente version de l'ouvrage intitulé «Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater» publié conjointement par «American Public Health Association», «American Water Works Association» et «Water Environment Federation» [vingtième édition (1998) ou plus récente].

Le contrôle des normes édictées au présent règlement sera effectué par le prélèvement d'échantillons instantanés dans l'effluent concerné. ARTICLE 10 RÉGULARISATION DU DÉBIT Les effluents de tout procédé dont le rejet instantané est susceptible de nuire à l'efficacité du système de traitement municipal devront être régularisés sur une période de 24 heures. De même, tout établissement déversant des liquides contenant des colorants ou des teintures de quelque nature que ce soit devra régulariser le débit de ces liquides sur vingt-quatre heures. ARTICLE 11 ENTRÉE EN VIGUEUR Le présent règlement entre en vigueur à la date de son adoption par le Conseil municipal. ARTICLE 12 PÉNALITÉS a) Quiconque contrevient à quelqu'une des dispositions du présent règlement est passible de poursuite devant la Cour de Juridiction compétente, d'une amende d'au moins 100,00 $ avec frais, avec ou sans emprisonnement et, à défaut de paiement immédiat de ladite amende et des frais, d'un emprisonnement sans préjudice des autres recours pouvant être exercés contre lui, pourvu que ladite amende n'excède pas 300,00 $ et que l'emprisonnement ne soit pas pour plus de deux (2) mois, ledit emprisonnement devant cesser en tout temps sur paiement de l'amende et des frais. b) Toute infraction aux dispositions du présent règlement constitue jour par jour une offense séparée. c) Toutes dépenses encourues par la municipalité par suite du non-respect d'un des articles du présent règlement seront à l'entière charge des contrevenants. Camille David Maire Nathalie Laflamme, g.m.a. Directrice générale / secrétaire-trésorière Avis de motion : 5 mai 2014 Adoption : 2 juin 2014 Publication : 3 juin 2014 Entrée en vigueur : 3 juin 2014